L'appel des embruns : 5-Les roches bleues

Lorsque le grugach aperçu l’enfant puis l’homme il était maintenant clair pour lui qu’ils étaient très loin vers l’est, même s’il n’avait jamais vu et rencontré les habitants de cette contré du soleil levant, Ysmaë, lui, y avait déjà été et en avait glissé mots à son fils. Yvhann se souvenait bien des histoires racontées par son paternel, elles pouvaient durée des jours et enfant le jeune sylvestre adorait laisser aller son imagination à parcourir les terres lointaines connues par son père. * Enfin.* se dit-il. Il pouvait rayer une autre contrée non connue de sa longue liste. Sans s’en apercevoir, un léger sourire avait apparu sur ses lèvres minces lorsque l’enfant tournait autour des jambes de son parent. Le L’y Aegisir des gardiens errants prit bien note du regard de l'Armathor de Thüldae et se préparait au pire. Yvhann imitait le geste de l’homme en guise de politesse puis suivit de près et se détendit légèrement, mais restait toujours alerte au moindre signe, même si les villageois ne semblaient pas hostiles.

Lorsqu’ils durent s’approcher d’une bâtisse, il gardait un espace voulu entre lui et les siens et attendait patiemment la suite. Il restait surpris lorsque l’homme d’âge mûr leur parlait en commun, croyant au début qu’ils auraient de la difficulté à communiquer et fut autrement plus heureux lorsqu’il comprit les mots dits. Il aimait ce qu’il entendit et ils pourraient sans doute sauver du temps. Il approchait d’un pas sans dépasser son m’Ethar et étudiait la façon qu’Ylinya ou Aël, prendraient pour la suite. Toujours en étude de la diplomatie qui lui manquait atrocement. Le grugach ne serait jamais un diplomate, mais rien ne lui coutait d’améliorer son social. Il savait pertinemment qu’un druide a besoin de faire le pont entre la nature et les peuples qui vivaient avec elle et il fallait tout du moins, un minimum de respect, mais surtout d’ouverture entre les peuples.

Il tenait son bâton comme si il était un support et non comme une arme et adoptait, du mieux de ses compétences, une attitude d’écoute et de détente. Il ne voulait surtout pas saboter les efforts que ferraient ses compatriotes. Intérieurement il souhaitait qu’ils trouvent la roche recherchée et qu’ils entrent par un chemin moins hasardeux que la marche, non pas que son désir intérieur n’était pas de connaitre davantage cette région, tout au contraire, mais il y avait la mission. De plus ils avaient donné leur accord pour aider les Alu'Tel'Quessir, la reine Amlaruil Fleur de Lune attendait elle aussi puis il y avait aussi Ozalee, ainsi que Floyr qui lui manquait. Il envoyait une pensée d’amour à ceux-ci puis récitait silencieusement le credo des gardiens errants.

a jeune femme s'était naturellement mise en avant lorsqu'elle avait vu l'enfant… Mais elle n'avait pas réellement réfléchi au-delà, du moins pas dans l'expectative de prendre la place d'Aël dans leurs actions protocolaires. Aussi dut-elle prendre sur elle pour ne pas se tourner vers lui, les yeux ronds, lorsqu'il lui confia cette délicate mission. Et si elle faisait une bêtise, comme elle avait si souvent l'impression de le faire, et se retrouvait à provoquer une crise qui anéantirait définitivement les espoir de survie. Elle n'était pas de la même trempe que lui !!

D'un autre coté, elle était touchée, et étonnement fière, qu'il lui fasse ainsi confiance pour cette rencontre. Même si elle n'était pas de la même importance que celles qu'ils avaient déjà vécu. Après tout le village semblait assez modeste… Modeste et exotique. Les humains qu’ils venaient d’aborder portaient des traits qu’elle n’avait encore jamais vraiment vu. Peut-être en avait-elle croisé une rare paire de fois lors de ses voyages mais cela ne venait que la conforter dans l’idée qu’ils avaient atterri dans un endroit complètement nouveau pour elle. Cela se confirma d’ailleurs lorsque le villageois les salua dans une langue qu’elle ne connaissait absolument pas.

La druide ne se démonta pas et prit la situation telle qu’elle se présentait. Elle supposa qu’il s’agissait de salutations aussi et offrit un sourire à l’homme avant d’imiter sa courbette, admirant au passage sa souplesse. Par contre, elle espérait qu’ils allaient effectivement rencontrer quelqu’un qui parlait commun sinon ils allaient devoir faire comme avec les gnomes et demander au Noble de faire appel à la Toile pour pouvoir se faire correctement comprendre. Elle ne put s’empêcher d’être charmée par la timidité de l’enfant alors qu’ils suivaient son aîné au travers du village. La zone devait être assez paisible car ils ne semblaient pas trop suspicieux de leur présence. En un sens leur relative indifférence était assez rassurante en soit. Qu’ils ne considèrent pas immédiatement des étrangers comme de potentielles menaces était une bonne chose. Tout comme le fait qu’ils ne semblent pas surpris de croiser une elfe à la peau bleutée alors qu’ils n’étaient pas à portée de la mer.

Fort heureusement pour eux, la providence leur sourit et ils furent guidés vers quelqu’un avec qui ils pourraient plus facilement communiquer. La jeune femme masqua son immense soulagement pour accueillir avec la même ouverture le vieil homme, le traitant comme elle avait traité les autres personnes qu’ils avaient déjà croisées, imitant la courbette avec laquelle ils avaient été précédemment salués.

-Bonjour ! Merci de votre accueil ! Nous sommes effectivement proches de ceux venus des eaux.

Difficile de dire autre chose, il suffisait de la regarder pour voir le lien de parenté. Si elle se focalisait sur son interlocuteur et ses réactions, elle faisait confiance à Yvhann pour garder un œil sur leur environnement. Si quelque chose clochait, elle ne doutait pas qu'il le remarquerait. Quant au Noble, elle savait qu'il saurait rattraper ses erreurs si jamais elles devenaient trop importantes.

- Nous aurions besoin de votre aide justement… Accepteriez-vous de répondre à quelques-unes de nos questions s'il vous plaît ?

Autant être poli à ce sujet… Et ça leur permettrait aussi de voir si cela une réaction particulière chez leur interlocuteur...



Psychologie / Social

Vingt quatrième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

24 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : ?????
Moment : milieu d’après-midi
Météo et températures : 6°C et vent faible, soleil

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Yvhann:

Aël:
temps d'apprentissage du sort = 4+10+8+6 =27 heures

Ylinya:
Psychologie ? Social ?
Psychologie 1d20(12)+7 = 19 vs DD?? -> réussite
Social 1d20(15)+12 = 27 vs DD?? -> réussite

eur hôte ne semblait pas farouche et c’est avec courtoisie qu’il répondit aux différentes questions des gardiens sylvestres et raconta sa rencontre avec le cousin de la bleutée.

-Si vous venez de la même cité qu’Ilican Virvaldur, je doute que vous sachiez l’endroit exact où vous vous trouvez. Ici, ce sont les hautes montagnes de la province de Tabot, à l’extrême Orient de Toril. Et d’après ce que m’a dit votre proche, très loin de vos maisons.

Il laissa quelques secondes au trio pour réaliser le long chemin qui les séparait de la Haute-Forêt avant de reprendre.

-Ilican est arrivé comme vous par ce même chemin un soir d’hiver. Nous l’avons accueillis et surtout permit de se réchauffer, l’homme avait déjà perdu un doigt de pied à cause du froid glacial. Il nous narra son chemin pour arriver jusqu’ici et ce passage à travers l’espace. D’après ce que j’ai pu comprendre, car l’homme usait souvent de mots elfiques dans ses conversations, il avait appris dans un ouvrage des temps anciens, l’existence d’une roche bleue dans nos montagnes capable de guérir son peuple. Bien sûr, nous connaissons l’endroit où s’en procurer et nous le lui en avons donné la localisation exacte. Il resta quelques jours afin de reprendre un peu de force et partit à la récolte du minerai. Nous ne le revîmes que quelques semaines plus tard, arrivant toujours par le même chemin. Il semblait très satisfait des bienfaits prometteurs de la roche et prévoyait d’en récolter une quantité suffisante pour éradiquer définitivement le mal dont souffrait son peuple. C’est donc régulièrement qu’il passait par ici, nous saluant avant de continuer son chemin.

l’homme marqua une pause, repensant à cet elfe. Les trois gardiens sylvestres, tout ouïe, attendaient la suite. Ils furent vite récompensés.

- Et puis alors que le cycle de son passage arrivait à terme, nous ne le revîmes plus. Avait-il finit son travail ? Etait-il tombé sur un monstre ou autres dangers de nos montagnes ? Nous ne le sûmes. Alors de vous voir, nous pouvons largement imaginer que votre proche n’a pas réussi à retourner auprès des siens. C’est bien cela, n’est-ce pas?

Restant en retrait, il eut le loisir d'observer Ylinya à l’œuvre. La Bleuté avait fait preuve d'une belle assurance et il aurait dû être difficile pour quelqu'un qui ne la connaissait pas de pouvoir sentir si elle avait eu des hésitations. Non elle faisait preuve d'un certain aplomb, et avait su admirablement bien s’adapter à la situation, même si comme lui, elle n'avait rien dû comprendre des premiers mots échangés avec l'homme qui les avait mené dans le village. Pour ce qui fut de la suite, Aël'Telàwërith trouva son amie un peu trop confiante de prime à bord.

Certes, en la mettant en avant le Ar'Tel'Quess avait obtenu l'effet escompté. L'apparence de la A'Alu'Tel'Quess avait immédiatement orienté les humains sur le chemin que voulait emprunter le noble. Il ne fallu en effet guère longtemps pour que le lien avec les Ali'Alsim soit clairement établi. Il ne faisait guère de secret du partenariat qu'entretenait les humain avec le dénommé Ilican Virvaldur. Mais à son goût Ylinya s'ouvrait facilement sans savoir à qui elle s'adressait. L'humain était avenant et visiblement bien veillant. Mais qui était-il ? Plus étrange encore fut qu'il ne prenait guère plus de précaution de la demie-elfe de la mer et donnait sans détour moult détails.

Profitant de sa position en retrait, il avait tout le loisir de se poser des questions. Et dans ce monde, on ne donnait rarement rien sans contrepartie. Si les humains de Tabot avaient donner l'emplacement des roches bleues capables de sauver tout un peuple, ils avaient certainement exigé quelque chose en retour. Mais qu'est-ce que cela pouvait être. Aël'Telàwërith lui-même ne faisait rarement rien sans rien. Oui, ils étaient les émissaires bienfaiteurs du Seigneur Imleeandthane. En tant que serviteur de la Couronne d'Arvandor, il se devait de venir en aide aux enfants de Corellon Larethian. Mais à bien y regarder était-ce la seule raison ? Non, si le petit groupe avait été à la rencontre de ce êuple qui se mourrait, s'était pour remplir la mission qu'Isorion et par son truchement la Reine Amlaruil Fleur-deLune leur avait confié. Aël'Telàwërith avait fait d'une pierre deux coups, mais ça n'était pas gratuit. Si les Gardiens Sylvestres parvenait à revenir avec les pierres bleues, ils sauveraient en partie le peuple d'Imleeandthane. Qui en contre partie pourrait se joindre à l'effort de guerre aux côtés de la Reine des Elfes.

Plus tôt, ils avaient affronté des elfes noirs en passant par le Plan des Ombres pour rejoindre Arbelfique, tout cela pour présenter sous un jour favorable la requête que la Reine adressait à Arbrelfique. Ca n'était pas gratuit, même si encore une fois lutter contre les drows qui s'en prenaient à la surface faisait parti de ses attributions divines. Lorsqu'il avait proposé à Isorion de se servir de Mythdaë comme d'un avant-poste de la Confrérie aux confins du Cormanthor, c'était aussi pour assurer à son domaine une survie contre les forces Drows qui ne manqueraient pas un jour l'autre de tenter de reprendre ce que le descendant de la maison Aëryndra leur avait reprit. Il en était le descendant légitime et nul ne pouvait lui revendiquer ce droit. Mais seul il n'était qu'un petit Seigneur fantoche qui n'aurait jamais pu réussir à faire revivre ce havre sacré elfique. Grâce à la Confrérie, les choses étaient différentes et l'échange de bons procédés servait toutes les causes.

Non, on offrait peu de chose sans contrepartie. Alors à quoi s'était engagé le Shaman Ali'Alsim ?

Lorsque l'homme acheva sa phrase, Aël'Telàwërith s'apprêta à reprendre la conversation à son compte. Ils en savaient déjà beaucoup grâce à leur interlocuteur. Il fallait jouer finement pour ne pas mettre un frein à si bonnes prédispositions. Mais il allait falloir entrer dans le vif du sujet.

- L'imagination peut-être source de bien des désillusions et de bien des mépris, elle est aussi une source inextinguible d'espoir en tout genre et la mère de tous les rêves.

Aël'Telàwërith laissa planer un long silence avant de reprendre la parole. Il s'avança un peu vers leur interlocuteur et posa une main sur son cœur en donnant un léger coup de tête comme pour saluer leur hôte.

- Favorable soit notre rencontre, pour que nos cœurs soient lumière et que nos épées restent au fourreau, nous portons la paix dans nos mains et c'est la lumière qui nous guide. Nous manquons à nos devoirs, je vous présente Yvhann de Yössmar, Ylinya et je suis Aël'Telâwerith Eowëlathaèldir descendant de la maison Aëryndra de Cormanthyr Seigneur de Mythdaë et Armathor de Thüldae serviteur du Père de Tous les Elfes. Nous sommes effectivement bien loin de chez nous, et même lorsque nous étions auprès des Ali'Alsim nous étions loin de notre logis. Puis-je savoir à qui j'ai l'honneur de parler ?

Les présentations faites dans la règle de l'art, les choses étaient maintenant plus claires. Il étaient selon le théurge-mystique important de savoir s'il s'adressait à un subalterne ou aux maître des lieux ?

- Pour répondre à vos questions, nous ne sommes pas originaire de la même cité qu'Ilican Virvaldur et pour être honnête, nous avions tout même une bonne idée de l'endroit où nous nous trouvons. Je vous remercie toutefois pour la précision que vous nous avez apportez. Et tant que nous y sommes, peut-être pourrions-nous connaître le nom de votre village ?

Aël'Telàwërith allait répondre aux questions que se posait l'humain, mais peut-être pas à toutes avant d'en savoir un peu plus de ceux qui se trouvaient devant lui. Aussi éluda-t-il la dernière question de l'homme, pour la remplacer par une autre question.

- Cela fait combien de temps que vous n'avez pas revu Ilican ? Vous nous dites qu'il était arrivé à chaque fois par ce passage, ce qui ne m'étonne guère. Mais savez-vous par où il repartait quand il vous quittait ? J'imagine, vous voyez moi aussi l'inconnu me fait imaginer des choses, j'imagine que vous aviez dû établir des relations de confiance avec le shaman. Après autant de voyages, et après qu'il vous soit redevable de l'avoir sauvé du froid mordant de vos montagnes. S'il vous avait expliqué avec autant de détails comment il était venu jusqu'à vous, il a bien dû vous dire comment il faisait pour rejoindre son domaine ?

Conscient de demander beaucoup, sans en donner assez en contre partie, le noble Evereskan prit le parti de délivrer un peu plus de choses pour entretenir les bonnes relations créées par Ylinya.

- Pour être tout à fait honnête, nous n'avons plus de nouvelles d'Ilican Virvaldur depuis un certain temps. En outre, ma foi m'oblige envers mon dieu d'apporter mon soutien au Beau Peuple dans son ensemble. Je ne vais pas vous mentir en vous faisant l'affront de vous faire croire que nous sommes uniquement là pour savoir ce qu'il est advenu du shaman. Certes en tant que prêtre de Corellon Larethian sont devenir m'intéresse, mais l'honnêteté m'oblige et force est de constater que les Ali'Alsim ont encore besoin de ces fameuses pierres bleues. Est-ce que vous pourriez nous en dire plus sur ce minerai ? Comment Ilican s'y prenait-il pour l'extraire ? En quelle quantité et quels étaient vos arrangements avec lui ? Voyez-vous nous ne sommes pas des pilleurs, et ne voudrions pas être traité comme tel.

Le Ar'Tel'Quess se tût et patienta pour avoir les réponses à ses questions ? Certaines seraient sans grand intérêt, alors que d'autres pourraient avoir des répercutions capitales.

ls avaient eu de la chance… Le village semblait accueillant et assez ouverts envers les étrangers. De plus, ils semblaient avoir eu une bonne expérience avec les autres représentants de ses cousins et n’étaient donc pas opposés à les aider. Ou tout du moins à leur fournir bon nombre d’informations sur les derniers passages du shaman. Le fait qu’ils soient aussi éloignés de leur point de départ était surprenant et la jeune femme ne put s’empêcher de lever un sourcil. Jamais elle ne s’était aventurée aussi loin… C’était dommage, en un sens, que les circonstances soient telles. S’il n’y avait pas eu tant de vies en jeu, cela aurait été une fabuleuse occasion de découvrir tout un nouveau monde. Comme avec les gnomes des profondeurs… Peut-être auraient-ils l’occasion d’en apprendre plus… ?

Malheureusement, elle n’avait rien de l’expérience du noble lorsqu’il était question d’interagir avec le monde dans un contexte bien plus social et il devenait évident qu’elle devait passer la main. Sentant qu’elle n’avait visiblement pas réussi le test implicite et qu’il reprenait les rênes du dialogue, la druide s’écarta, laissant la place à Aël… Elle s’effaça sans rancoeur ni arrière-pensée, reconnaissant sans peine qu’il savait bien mieux qu’elle comment diriger la discussion pour parvenir à leurs fins. De son coté, elle ne pouvait qu’observer et essayer de retenir un maximum de sa façon de faire. C’était un apprentissage de tous les instants dans un domaine qui n’était certainement pas inné pour elle.

Ils allaient devoir continuer à remonter la piste du shaman, suivre au mieux sa route pour découvrir les raisons de sa disparition. Chaque élément que venait de leur fournir le vieil homme leur permettait au moins d’avoir un tableau un peu plus clair. D’autant plus que les réponses aux questions du Noble ne pouvaient qu’apporter encore plus de précisions...

-Merci encore… Vous parlez de monstres et des dangers de vos montagnes… A quoi devons-nous nous attendre si nous poursuivons notre route… ?

Ce n’était pas une région qu’elle connaissait beaucoup… Elle se doutait de certaines choses, comme le froid ou une faune carnassière, mais tout conseil serait bon à prendre s’ils voulaient rejoindre la carrière sans encombres.

Son corps immobile écoutait, étudiait, inspectait les moindres parcelles de renseignement que la scène lui apportait. Ylinya excellait dans son approche et dans sa diplomatie et au yeux du noble, Yvhann y vit un respect de ce dernier, elle devait alors bien faire. Il y avait aussi dans le regard de son m’ethar non pas du reproche, mais un quelque chose qui le dérangeait ou dérangeait son éthique quoiqu’il en était ce ne devait pas être très grave car il gardait un flegme typique à sa personne même si une certaine chose le turlupinait. L’étude se poursuivit lorsque Aël reprit la parole.

Les présentations faite, le sauvageon se posait une question qu’il n’eut pas besoin de chercher longtemps puis continuait d’avoir un oeil au alentour tout en écoutant attentivement le reste. Même si le grugach semblait ne pas être attentif il l’était et beaucoup en fait. Il remarquait qu’en aucun cas, le noble avait mentionné de où ils venaient tous, ce qui ne le laissait pas sans être heureux intérieurement. Il venait d’apprendre un passage important. la fin était un régal, du moins pour le néophyte de la diplomatie qu’il était. Il y avait là, de l’art, un art qu’il aurait besoin de travailler assidûment s’il voulait un jours en venir à la cheville de son protecteur.

En d’autre part, le druide et voyageur en lui était encore sur les mots de leur hôte du moment ‘’ les hautes montagnes de la province de Tabot, à l’extrême Orient de Toril ‘’. Il se faisait une image encore plus détaillé que la force de Sylvanus lui avait offert. Il osait même quitter des yeux l’hôte pour ressaisir encore une fois l’endroit où ils se trouvait. Ils étaient encore plus loin qu’il l’aurait cru et ceci le ravivait encore plus lui laissant un très léger plis sur sa commissure gauche.

Les dernières paroles de sa compatriote le remit vite au présent et instinctivement il allait effleurer ses trésors de chasse, passant des scalps de drows, aux griffes d’ogre, aux dents de vargouilles, de gnolls et autres gobelinoïdes, etc. Déjà, il imaginait un ou des autres trésors à sa collection. Une détente s’ensuivit et un relâchement de ses muscles toujours aux aguets. Il restait prêt à réagir, mais il l’était doublement plus efficace, sachant la chasse non loin, la sauvagerie qui coulait dans ses veines reprenait tranquillement le dessus.

Vingt quatrième jour du Mois du Crépuscule, année de la magie sauvage.

24 nuiteuse 1372 (CV)
Lieu : Shanzong (province de Tabot)
Moment : milieu d’après-midi
Météo et températures : 6°C et vent faible, soleil

MJ
Narration: Aël’Telàwërith, Ylinya, Yvhann

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Yvhann:

Aël:
temps d'apprentissage du sort = 4+10+8+6 =27 heures

Ylinya:

omme à son habitude ou peut-être parce qu’il se sentait investit du rôle de porte-parole des êtres aux oreilles pointues ou tout simplement par gout de la diplomatie, Aël, seigneur de Mythdaë, mena la conversation avec son hôte. Ses deux compagnons, plus réservés, écoutèrent et observèrent même si la bleutée, plus terre à terre, laissa échapper une question sur la nature des dangers que pourrait rencontrer le trio dans ses hautes montagnes d’un continent bien loin de leur logis. Le villageois au fort accent et au regard bridé donna satisfaction aux visiteurs en répondant à toutes les questions formulées.

-Et bien je ne saurai répéter correctement vos noms sans les écorchés, portant leurs douces sonorités est fort agréable à entendre. Quant au mien, il est des plus communs dans notre grand pays. Sans doute, mes parents n’ont pas été très imaginatifs lorsque je suis né...

Un large sourire envahi le visage de l’autochtone à ses mots.

-Je m’appelle Zhou Zhen et ce modeste village a été surnommé Shanzong mais je pense qu’il y a peu de personnes qui s’en soucient vraiment. Mais revenons au sujet qui je pense, vous intéresse le plus. Ilican passait environ toutes les pleines lunes mais avait trouvé une autre porte dimensionnelle pour retourner dans son pays, sans doute près de la grotte qui abrite le minerai bleu. Ce minerai connu depuis des lustres dans notre village sert surtout à une concoction au but…comment pourrais-je dire cela…stimulant si vous voyez ce que je veux dire mais personne maintenant ne l’utilise car des effets secondaires sont apparus.

Il regarda la bleutée du coin de l’œil comme pour s’excuser de parler de ces choses là devant une femme avant de continuer.

-Sa porte de sortie si on peut la nommer ainsi, se trouve au fond de la grotte dans une partie dont nous n’avons jamais mis les pieds, par peur d’y trouver le représentant du Mal. Des histoires transmises de génération en génération raconte qu’un monstre aux allures démoniaques se terre protégeant un trésor inimaginable et se nourrit des êtres qui auraient l’affront de le déranger. Même si ce ne sont que des histoires, nous préférons ne pas tenter le diable. Quant à la quantité que ramassait Illican, cela ne représentait pas beaucoup, quelques kilos. Pour l’extraire, un piolet suffit. Si Illican ne les a pas emportés, il y en a quelques uns dans un coffre à l’entrée de la grotte où se trouve d’ailleurs la roche.

Il se tourna ensuite vers la demi-elfe aquatique et les trois gardiens purent apercevoir un collier autour de son cou fait avec quelques perles d’huitres.

-des monstres, des dangers, ah cela oui, il y en a dans nos montagnes. A cette période, quelques avalanches peuvent arriver mais le chemin menant à la grotte est peu enclin à ce phénomène naturel. Je vous parlerai plutôt de ces êtres ressemblant à des grandes créatures qu’on surnomme dans nos régions « yétis ». Ils mesurent pas loin de trois mètres et se confondent avec la neige. Ils se nourrissent de viande et n’hésitent pas à attaquer tous ceux qu’ils croisent. D’autre part, ces dernières semaines, nous avons perçus des cris ressemblant à nulle chose entendue dans notre village et nous n’avons encore pu mettre un nom sur la créature qui les émet.

Yvhann toujours au aguets, observait et écoutait avec attention. La suite des dires était dans la norme puis soudain, le sujet s’approchait beaucoup de ses intérêts. Après avoir réalisé l’endroit où ils se situaient et prenant plaisir à vivre dans un tel endroit, se laissant envahir par l’air dans ses poumons, le vent caresser sa peau et humer les effluves local, le grugach portait maintenant un nouveau regard sur l’endroit.

Le plus intéressant, pour lui, pas pour la mission était lorsque Zhou Zhen avait mentionné après la demande d’éclaircissement de Ylinya, la présence d’un monstre démoniaque qui vivait dans la même grotte que leurs porte d’entrée pour chez eux. Pour quelqu’un qui ne connaissait pas le sylvestre, il était impossible de lire son faciès si immuable, mais son m’ethar ainsi que sa consoeurs des gardiens errants vit rapidement le minuscule plis de sa commissure droite se formé. Signe distinctif d’une bonne nouvelle pour le sauvageon. Bien certainement la mission importait, mais pour le dernier des Yössmar une telle occasion était bénis par Sylvanus: avoir les pierres qu’ils recherchaient, éliminer un monstre local qui hante les habitants, avoir un nouveau trophée de chasse, était là une suite logique des choses. Le druide-rôdeur c’était toujours vu comme un répurgateur de monstre pour maintenir l’équilibre, bien sûr, les drows faisait parti des monstres aussi et dans les dires de Zhou Zhen il mentionnait la présence d’un autre être qui sans le savoir, le sauvageon ne vit pas comme un monstre, un yétis, surement de la façon dont leur hôte venait d’en parlé. Il l’avait décrit comme une créature qui se nourrissait de viande, comme tout animaux carnassier.

L’euphorie d’une telle rencontre était presque palpable pour le sylvestre, découvrir une race qui pour lui était encore inconnu était une pure bénédiction, un cadeau mérité, une ascension divine… Rêveur, déjà, il se voyait l’observer et l’étudier. Puis la fin des dires eurent un autre revirement. Il semblerait qu’il y avait en plus du monstre démoniaque une autre menace qui semblerait être inconnu du village. Là, ce fut un large sourire qui apparut sur les lèvres minces du grugach. Ils n’étaient pas venu ici pour rien, comme tout gardiens errants, ils devaient nettoyer et sécurisé la nature pour que l’équilibre puisse continuer et il semblerait que près de ce village qu’il y ait plus d’un monstre qui ornerait auprès des autre colifichet de sa collection.

Son regard se déposait rapidement dans celui de Ylinya pour lui mentionner qu’il y aurait du travail à faire puis ensuite dans ceux d’Aël pour voir son approbation. Le sauvageon savait pertinemment que le protecteur serait sans doute réticent de se mêler de la protection du village car la mission devait passer avant tout, mais le devoir des gardiens errants devait-il passer avant ou après la mission? encore une fois le druide-rôdeur était devant un choix et il espérait pouvoir accomplir les tâches dans l’ordre d’importance. Heureusement, Ylinya et Aël était là pour l’aider dans ce choix. Il attendit la fin des parlementaires avant de faire savoir ses intérêts auprès de ses proches.


Connaissance de la nature. Pour avoir des renseignement sur le yétis.

Stoïquement, et avec beaucoup d'attention le noble evereskan écouta les réponses du dénommé Zhou Zhen. L'homme était des plus pittoresque et son accent sonnait bizarrement aux longues oreilles du Théurge Mystique. Il fallait bien avouer, même s'il ne laissa rien transparaître, que le gardien de l'harmonie était un peu perdu. Il avait apprit beaucoup de choses sur les contrées habitées par les elfes et principalement sur l'histoire des différentes Cours Efliques au travers des âges, de la Haute-Forêt et du Nord en général. Mais la Province de Talbot lui était complètement inconnue, et pour être honnête, il aurait été bien incapable de montrer sur une carte où est-ce qu'ils se trouvaient. C'était assez déconcertant pour lui, qui était habitué à maîtriser son environnement. Le Seigneur de Mythdaë fit un effort pour tenter de garder ça pour lui et ne rien montrer à son interlocuteur. Pour autant, il le savait, il devrait poser d'autres questions afin de mieux appréhender ce qui l'entourait et ce à quoi ils devraient très probablement faire face.

Et sa première interrogation portait sur le noms de leur hôte. Il avait bien saisis qu'il se faisait appeler Zhou Zhen, et qu'il ne portait pas de titre. Mais alors quel était le noms du prénoms de l'homme ? Ca restait un mystère et l'elfe doré ne voulait pas froisser l'humain avec des questions embarrassantes. Il garda cela dans un recoin de son esprit en se disant qu'il aurait probablement la réponse d'une façon ou d'une autre, de la part de son entourage. Et des questions il en avait au moins une pour chaque prise de parole du chef de ce village.

La première vint lorsque son interlocuteur évoqua des effets secondaires de cette fameuse pierre bleue. Il avait bien saisis à quoi elle servait chez les humains, et se demanda si les effets étaient identiques pour les Tel'Quessir. Il était étrange de penser que l'ensemble du peuple des Ali'Alsim fut frappé d'impuissance. Pour le mage-prêtre les propriétés qui intéressaient les Alu'Tel'Quessir devaient être ailleurs. Pour autant, il désirait savoir à quoi il risquait d'exposer ceux qu'ils étaient censés aider.

- Veuillez pardonner mon ignorance, mais vous venez de parler de probables effets secondaires concernant les pierres bleues. Pourriez-vous être plus précis à ce sujet ? Je dois avouer que je méconnais largement ce minerai et ses propriétés. A commencer par le nom que vous lui donnez ? Et en quoi consiste les effets secondaires que vous avez évoqué ?

La crainte que le remède ne soit plus dangereux encore que la cause de l'infertilité des Ali'Alsim secouait le Théurge Mystique. Ramener le minerai devait être une source d'espoir pour les elfes aquatiques, Aël Telàwërith n'avait envie de faire plus de mal que de bien. Quoi qu'il arrive, il rapporterait cette pierre si cela était en son pouvoir. Mais il souhaitait également pouvoir prévenir ceux qu'il aidait d'un éventuel danger, quant à l'utilisation de ce remède.

Venait ensuite, l'épineuse question de ce fameux monstre du Mal. L'évocation de cette engeance, même si elle restait planqué dans sa grotte méritait d'être approfondie. D'une part parce qu'elle hypothéquait le retour rapide des Gardiens Sylvestres. D'autre part, si d'aventure d'autres elfe de la mer venaient à s'engager sur le chemin qu'ils avaient suivi, ils devaient pouvoir être débarrassé de cette menace. Peut-être même que cette chose était à l'origine de disparition d'Illican, et par conséquence de la menace d'extinction qui planait sur les Alu'Tel'Quessir.

- Puis-je abuser de votre patience et profiter de votre savoir concernant cette chose maléfique qui semble possiblement régner dans le fond de cette grotte. Des impératifs de temps, nous obligent. Et il y a fort à parier que nous devront, nous aussi, emprunter ce portail pour rentrer chez nous. Je sais fort bien que les contes et légendes ne sont souvent que de fausses rumeurs, ou des falsifications de la vérité. Toutefois, elles ont quand même souvent un fond vérité. Si pouviez nous dire ce que vous en savez, cela nous permettrait de pouvoir nous préparer au mieux pour affronter ce genre de... chose. D'ailleurs tant que vous y êtes, peu-être pourriez-vous nous dire plus sur ces étranges cris que vous entendez. Depuis combien de temps cela est apparu, combien de temps ces phénomènes durent-ils en général et à quoi ressemble ces cris ?

Il y avait certes encore beaucoup à demander. Comme par exemple les yétis une espèce qui allait obliger le mage-prêtre à fouiller dans ses connaissances, car cela ne lui évoquait rien de prime abord. Pour autant, cela avait l'air d'être un véritable problème pour la population locale. L'intérêt de la curiosité titillait forcément l'érudit qu'il était. Mais l'espèce n'avait à priori rien de contre nature et n'était donc pas un danger pour l'équilibre naturel, contrairement à cette engeance qui bloquait, semblait-il, le fond de la grotte et l'accès au prochain portail. C'est questions auraient le temps de trouver leur réponse, car le Seigneur de Mythdaë qui n'avait rien manqué du regard de son ami savait qu'il pensait comme lui. Peut-être pas pour les mêmes raisons, mais sur le fond ils semblaient d'accord. Il fallait en apprendre plus sur cette forme maléfique et surtout sur ce cri étrange qui se faisait donc entendre. Impossible d'envoyer des émissaires Ali'Alsim s'il y avait des dangers pour eux. Il fallait sécuriser et assainir la zone avant tout.

a jeune femme aurait tout aussi bien pu rendre son compliment à leur interlocuteur. A ses oreilles, son nom était aussi exotique et chantant que le sien et elle espérait qu’elle ne l’écorcherait pas si elle venait à le dire. Elle grava en tous cas dans sa mémoire ces informations… La région était nouvelle pour elle et elle avait toujours trouvé intéressant d’apprendre et de découvrir de nouveaux environnements. Même s’ils étaient parfois éloignés de la mer et de sa zone de confort. Son Ly'Aegisir avait d'ailleurs tout aussi intéressé par ces potentielles découvertes qu'elle.

Pendant quelques instants, elle fut intriguée par la soudaine gêne de leur interlocuteur avant de brusquement comprendre de quoi il était question. Ses joues se tintèrent légèrement de violet, étrange combinaison entre la couleur naturelle de son sang et la teinte plus exotique de sa peau. Ce n'était pas tant le sujet, qui était bien naturel en soit puisque les enfants venaient rarement des choux et des roses, mais plus la réaction même du vieil homme.

Les informations qu'il leur fournissait étaient intéressantes et la jeune femme se demanda ce qu'il qualifiait de créature maléfique. Il lui était arrivée de croiser des personnes qui qualifié de démoniaque ou maléfique de simples animaux parfois juste un peu plus sauvages que d'habitude. Ozalee, dans son deuil et sa volonté de protéger son territoire, aurait très bien pu être prise pour un monstre par des personnes bien moins habituées à vivre au contact de la nature. Mais les villageois semblaient avoir la tête sur les épaules et être à même de faire cette distinction.

La jeune femme échangea un rapide regard avec son Ly'Aegisir, visiblement sur la même longueur d'onde bien que l'enthousiasme, voir ferveur, qu'il puisse parfois montrer parvenait à lui faire un peu peur. S'il y avait une créature maléfique et non naturelle qui rodait dans le coin, ils n'allaient certainement pas la laisser là… De même, si une créature avait subitement changé de territoire, à eux de faire en sorte qu'une certaine harmonie puisse s'instaurer entre les deux parties… Et si le Noble se montrait récalcitrant, il suffirait d'avancer l'argument que sécuriser les lieux ne pourraient que faciliter leur tâche en améliorant l'accès à la fameuse roche bleue…

Les légendes transmises de bouche à oreille finissaient souvent terriblement déformées. Mais certains éléments pourraient peut-être leur fournir quelques informations, des indices pour qu'ils puissent un peu mieux se préparer à ce qu'ils trouveraient au fond de cette caverne. Toutes les histoires avaient un fond de vérité, à eux d'essayer de dénicher ce fond. Cela pouvait être un détail dans la description du monstre ou dans ses habitudes… Quant à la créature inconnue… A moins que quelqu'un ne puisse imiter son cri, ils allaient devoir attendre d'en être témoin, ou trouver de potentielles traces, pour pouvoir l'identifier. S'ils connaissaient la créature en question.

Malheureusement, un élément de la réponse de Zhou Zhen lui fit légèrement froncer les sourcils lorsqu'elle revint dessus… Ce n'était peut-être rien, et sans conséquences pour les siens puisqu'on pouvait avancer qu'elfes et humains n'avaient pas toujours les mêmes réactions biologiques, mais cela pouvait avoir son importance pour la suite… Elle s'apprêtait à poser la question lorsqu'elle fut coupée par le Noble qui s'en chargea à sa place. Ce n'était peut-être rien, comme une simple calvitie précoce qui ne ferait que mettre à mal l'amour propre du consommateur, comme quelque chose de plus grave. Dans tous les cas, elle préférait en savoir le maximum, ne serait-ce que par prudence… La solution d'utiliser le minerait n'était peut-être pas une solution viable sur le long terme finalement ?

De même, elle avait ravalé sa demande concernant leur fameuse légende, Ael ayant là aussi exprimer la demande à sa place et ce de façon bien plus polie et diplomate qu'elle ne l'aurait certainement fait. Si cela pouvait être frustrant, cela la rassurait au moins sur un point. Le Noble n'allait probablement pas refuser à ce qu'ils s'occupent de ces potentiels dangers pour le village… Même si ses motivations n'étaient probablement pas les mêmes que les leurs.



Connaissance de la nature pour le yéti et pour tout autre éléments supplémentaires que Zhou Zhen pourrait donner (genre sur le « monstre » ou les cris etc)