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> Chapitre I : La Cité des Hommes
écrit le : Dimanche 21 Janvier 2018 à 23h38 par Urgoll Brisburn
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Nia haussa un sourcil circonspect devant l'apparent détachement de sa comparse, et les manières dont elle s'affublait.

-J'imagine que tu t'entraines pour ce qui t'attend, et ça m'a l'air bien pénible. Bon courage !

Devant l'assentiment de Xanthos et le manque de réaction de Quentin, le planning de la journée semblait entendu.

-Alors en route pour le quartier miteux. On se retrouve ici ce soir pour faire le point sur la journée ?

Une fois la question du rendez-vous réglé, il ne restait à Chaton qu'à finaliser son parcours en ville. Il avait choisit de commencer par accompagner son maître spirituel à la recherche d'un emplacement pour sa "boutique", après quoi il enchainerait certainement par une bonne reconnaissance dans le quartier pour engranger des informations dans l'ombre histoire de compléter ce que le gnome pourrait apprendre de son côté.

Après ça, envisagea-t-il mentalement, il ne lui resterait qu'à pousser un peu ses recherches vers les quartiers moins délabrés pour identifier les lieux d'intérêts. Il rehaussa sa capuche en se remémorant les lieux qu'il avait visité la veille. Des bordels et des auberges. Voilà qui devait brasser de l'argent.

Il nota avec amusement que Quentin se joignait à eux sans mot dire, apparemment décidé à escorter papa Taupe. Entre le mutisme de l'un, le manque de sociabilité de l'autre, et la distance de la troisième, il allait se retrouver à assurer la conversation pour eux quatre.


¤Ca tombe bien, j'aime m'écouter parler.¤ gloussa-t-il intérieurement alors qu'ils sortaient de l'auberge.


 
 
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écrit le : Lundi 22 Janvier 2018 à 20h52 par Phineas
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Zaxiah

La matinée était déjà bien avancée quand l'élégante quitta l'auberge. La ville était animée et, maintenant qu'elle était au courant, elle pouvait voir partout les signes d'une grande gaudriole aristocratique en préparation : boulangers, charcutiers, cuisiniers et autres spécialistes de la bouches s'agitaient plus que de rigueur, de grande quantité de nourriture transitait vers le palais... Les gardes se faisaient également plus présent, mais il était aussi possible que ce soit dû à l'opération de libération de sa demeure qui s'était déroulée la veille. La Couronne se faisait aussi particulièrement généreuse avec le peuple. Oh, généreuse elle l'était certainement, la morale des Orbaskyr se tournait bien plus vers le bien que son opposé. Mais là, on parlait de délicatesses pour que les gens de peu ne prennent pas mal l'organisation de somptueuses festivités quand certains crevaient de faim sur les docks. Et donc, en plus de commander la plupart des cadeaux, la nourriture voir des meubles aux artisans de la ville (pour faire marcher le commerce) des affiches avaient été placarder, informant que le soir du bal noble, un autre, populaire celui ci, était organisé entre les docks et la place du marché, nourriture gracieusement offerte en prime.

C'était peut-être l'une des raisons pour laquelle les coffres étaient si vides, pourrait penser un esprit cynique.

Une semaine, elle avait une semaine pour être réinscrite dans les registre. Elle savait que tout les nobles, sans exceptions, étaient invités (quoiqu'ils ne soient pas, techniquement, obligés d'y aller), si le Héraut la reconnaissait, et par extension le Seigneur Protecteur Sthavar, elle pourrait y aller et le Jeu commencerait alors vraiment. Cela dit, accéder à l'aide du Héraut local ne serait sûrement pas chose aisée. Elle allait toquer chez l'un des cinq ou six individus les plus puissant de la ville, le commandant en chef des Dragons Pourpres. Ce n'était pas rien : même si elle avait récupérée ses titres, elle n'était pas sûre de pouvoir se permettre de faire ça.

Mais elle le fit quand même.

Trouver le manoir du Seigneur Protecteur n'avait pas été extrêmement difficile. D'abord parce que la plupart des gens savait où il se trouvait, ensuite parce qu'il y avait une densité particulièrement élevée de chevalier Pourpres dans ses environs. La bâtisse, probablement aussi ancienne que la ville, se trouvait dans non loin du Palais. Maintes fois rénovée, c'était évident, elle faisait figure de vénérable inébranlable. Quatre gardes étaient de quart devant le portail qui permettait d'accéder aux jardins, et les serviteurs qui y entrait et sortait portaient des livrées pourpres plus clair que la nuance royale, et rayées de diagonales immaculées. Le portail était ouvert, et il ne semblait pas qu'on interdise l'entrée. Pourtant, lorsque Zaxiah s'approcha, les gardes se tournèrent, et furent prêts à croiser leurs hallebardes pour lui barrer le passage.


- Mes salutations. Le Seigneur protecteur vous attend il ?, dit l'un d'eux.


Nia, Xanthos et Quarante-Deux

Trouver le quartier le plus miteux de la ville n'était pas, mais alors PAS du tout une difficulté. C'était probablement ce qu'il avait eu à faire de plus simple ces derniers mois. Même sans connaître la ville, il suffisait de se promener une petite heure dans la ville pour comprendre. Au dessus des docs, à l'est du quartier qu'ils quittaient, se trouvait une sorte d'enclave malade. La transition était étonnement brutale. En façade, les quelques bâtiments s'en tirait et semblaient normaux, mais il suffisait de passer cette illusion pour comprendre que quelque chose de terrible s'était passé, et avait été confiné ici.

Il s'agissait de quatre pâtés de maisons, un quartier relativement petit. Les bâtiments était souvent délabrés, et quand ils ne l'étaient pas, ils étaient difficilement entretenu ou reconstruit et plus sales que la moyenne. Il n'y avait aucun mendiant dans les rues. Mais ce n'était pas un signe de richesse, c'était même le contraire. Il n'y avait bien que dans les endroits les plus pauvres que même les mendiants ne voyaient pas l'intérêt de mendier. L'air était lourd parce qu'une partie des rues étaient obscurcies par des tentures tendues entre les hautes demeures. Mais dans le même temps une odeur acide, pas vraiment fraîche, plutôt semblables au fumet que dégageait les potions désinfectantes des apothicaire, qui régnait partout.

Xanthos n'était pas vraiment spécialisé dans le soin, mais suffisamment, associé aux diverses expériences de ses compagnons et les rumeurs qu'ils entendirent ci et là, pour comprendre. Quelque chose, une terrible maladie sans doute, s'était déclenchée ici. Les autorités avaient dû brutalement réprimer sa propagation en mettant en place une stricte quarantaine, ce qui expliquait l'effet angoissant provoqué lorsque l'on entrait dans le quartier. Le quartier avait dû être une violente bulle septique dans laquelle la mort avait dû régner pendant quelques temps jusqu'à ce que l'horreur cesse, où que les germes n'aient pu personne à qui s'attaquer. Le terrible souvenir avait transformé cette partie de la ville en un quartier qu'on évitait, et dans lequel, lorsqu'on devait y vivre, on avait gardé une habitude exacerbée, celle d'essayer toutes les méthodes pour éviter la maladie. Dont, probablement, des tentatives de rafraîchir par l'ombre les rues, restait à savoir si ça fonctionnait.

Restait que le quartier était excessivement calme, et que son histoire ne suffisait probablement pas à tout expliquer.

Ouvrir une boutique pourrait être possible, moyennant fonds, de nombreux locaux notamment au premier étages semblaient inoccupés. Il fallait dire que les magasins n'étaient pas vraiment présents. Nia allait probablement devoir prendre une bonne partie de la journée pour prendre ses renseignements. Alors, avant de se séparer, si il y avait encore à dire, c'était le moment.


 
 
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écrit le : Vendredi 26 Janvier 2018 à 02h50 par Urgoll Brisburn
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Nia s'apprêtais à monter de toutes pièces une histoire d'élus des dieux venu apporter soins et apaisements aux pauvres victimes du coin, histoire de s'imposer sans payer dans une baraque, quand une pensée soudaine l'interrompit.

¤En fait si c'était réglé discrètement ce serait mieux non ?¤

S'ils voulaient obtenir une base qui dure plus d'un jour, mieux valait en effet faire le moins de vague possible et se contenter d'acheter légalement un coin de terrain que le propriétaire ne serait de toute façon que trop heureux de céder. Voir louer si c'était malgré tout en dehors de leurs moyen. Et dans tous les cas un soigneur se verrait forcément bien accueilli, avec ou sans histoire d'élus divins !
En fait ce n'était pas son truc, il aimait trop le spectaculaire, impressionner. Mieux valait pour la réussite de l'opération qu'il aille préparer un prochain coup d'éclat ailleurs et qu'il laisse ses compagnons moins pétaradant s'en occuper.


-Bon, messieurs, mieux vaut éviter de trop trainer ensemble dans des rues si désertes, nous sommes trop repérable. Je vous laisse vous occuper des transactions immobilière... Il sortit cinq pièces de sa bourse et les tendit au gnome... Voici ma part, si vous avez dépensé plus je vous rembourserais ce soir. Bonne chasse !

Et sur ces mots il se faufila dans une des petites rues étroites et sombres du quartier. Là il ouvrit grand les yeux et les oreilles, et commença sa traque d'information.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


 
 
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écrit le : Vendredi 26 Janvier 2018 à 16h06 par Nelac
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Se contentant d'acquiescer à l'affirmation, ou la question, parfois il était difficile de dire la différence, du chaton, Quentin attendit la suite, pour finalement se lever et partir avec Nia et Xanthos, dans le but de se trouver un véritable QG pour la suite.
Le quartier où ils allèrent était vraiment pourri, mais après tout, c'était pour cela qu'ils l'avaient choisi, et très vite ils perdirent l'ami des hommes qui les laissa avec quelques pièces en plus au gnome. N'ayant aucune idée des prix dans le coin, ou ailleurs par ailleurs, le colosse de métal vérifia son argent, et constata qu'il avait largement plus que cette somme, ce qui devrait donc suffire à avancer la part de la demoiselle partie dans son coin. Il n'avait guère non plus d'idée sur la manière de faire, aussi il demanda à son compagnon de route, selon ce qu'il avait compris de ses intentions :


- Pour toi, on cherche quoi exactement ? Une grande pièce et une autre plus petite ? Ce serait bien aussi de ne pas avoir deux lieux à louer, donc il faudrait rajouter une chambre pour chacun, sinon ça va être la guerre, et je suppose qu'il vous faut un lieu pour vous nourrir et vous laver. Ça va pas faire trop grand ou trop cher tu penses ? Et tu as une idée de comment faire pour trouver le propriétaire d'un lieu sans nous le mettre à dos ?

En effet, la méthode du psionique, qui consistait à entrer à l'intérieur jusqu'à trouver le responsable, risquait de mettre ce dernier dans de mauvaises dispositions pour leur vendre un bien de six au moins, mais probablement plus proche de dix, en plus d'attirer l'attention des gens du coin.



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écrit le : Dimanche 28 Janvier 2018 à 00h16 par Ashura
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Toujours enveloppé de son aura de charisme surnaturel, la sorcière avait quitté le confort de son auberge et ses insouciants partenaires pour se diriger vers la prochaine étape de son périple. Comme le lui avait promis le Gnome Oghmite, Zaxiah n’eut aucun mal à trouver la demeure du représentant local des hérauts, le dénommé Xrorn Taillemain. Il était temps de se tailler un chemin vers les sommets de la hiérarchie sociale avant que toute la noblesse du pays se réunisse et si les informations étaient justes, c’était une occasion inespérée.

De plus, si elle voulait un jour pouvoir justifier de la présence de Quantun auprès des autorités. Couvrir les agissements du Gnome derrière la devanture d’un quelconque établissement et contenter le félin en saumon afin qu’il arrête de bouloter de la chair humaine. Il faudrait qu’elle parvienne à atteindre les hautes sphères de la société. En attendant, sot était celui qui pensait qu’elle accepterait de séjourner dans les quartiers sordides de la cité de Suzail. Très peu pour elle de s’abaisser aux bas-fonds.

Le bâtiment du Seigneur Protecteur avait le prestige qu’elle espérait trouver. Quatre gardes intervinrent rapidement pour lui barrer le passage quand elle se présenta. Les serviteurs n’avaient rien pour la décourager, bien au contraire, cela démontrait simplement qu’elle approchait le cercle des personnes de haut rang.


- Bonne rencontre messieurs.

Elle leva la main pour présenter sa chevalière marquée du sceau familial. Elle n’était pas dupe, consciente qu’ils seraient incapables d’estimer son rang, l’assurance qu’elle afficha hautainement suffirait à faire passer ses intentions.

- Je suis Zaxiah, héritière de la famille Grimaldius, descendante de Varus Grimaldius de Suzail.

Elle secoua sa longue chevelure sous un sourire charmeur, jeune et séduisante.

- Je viens suite aux conseils avisés des chambres silencieuses d’Oghma. Preux gardiens, veuillez m’annoncer ou m’accompagner jusqu’à votre maître.


 
 
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écrit le : Mardi 30 Janvier 2018 à 19h02 par Ana N' Si
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archant tranquillement dans les rues de Suzail, Xanthos et ses compagnons étaient arrivés dans le pire quartier qu'ils pouvaient trouver. Il leur avait fallu un peu de temps parce que Xanthos était sensiblement plus court sur pattes que Quantun ou Chaton et que, légèrement énervé par cette différence physique, il avait volontairement marché encore plus doucement.

Le quartier qu'ils avaient trouvé était aussi miteux que le gnome des forêts l'espérait, et encore un peu au-delà. L'endroit était vaguement parfait pour ce qu'il avait en tête et il souriait pendant que ses compagnons discutaient immobilier et finances, deux sujets qui ne l'intéressaient pas du tout. Jusqu'à ce qu'il réalise, en se tournant vers Quantun, qu'il parlait de leur plan.


- Wow, wow, wow! Arrêtez vos poneys, les mecs! Courte pause pendant qu'il levait les yeux vers le visage de son camarade, un sourcil froncé. Ou chose animée. Ou quelque soit la manière dont tu te décris. C'est comme tu veux, je ne suis pas là pour juger. Il finit cette phrase en hochant les épaules, visiblement satisfait de sa magnanimité. Un lueur de doute parut dans son regard presque immédiatement. J'ai failli perdre ma caravane de pensées avec toutes ses conneries. Que les choses soient bien claires, je n'ai pas prévu d'ouvrir un hospice. Ce n'est pas écrit Garl "Je suis aveuglé par ma propre lumière" Brilledor sur mon front. Je n'ai pas besoin d'une maison ou même d'un bureau. Je vais sans doute me lasser dans quelques heures et passer à autre choses. Avec force mouvement de tête, le gnome des forêts montra son accord avec ses propres propos. Non, ce dont j'ai besoin c'est d'une table, ou de tréteaux, ou de planche, ou d'une pierre plate et vaguement propre. Et, voyons voir, quelles sont les interventions que je vais sans doute avoir à faire.

Il porta son index à ses lèvres avant de le plonger dans son nez pendant qu'il semblait contempler nombres d'options dans sa tête. Il finit par se retourner pour poser une question à Chaton, réalisa qu'il s'était barré et décida de continuer avec Quantun.

-Je vais avoir beoin d'un truc qui tranche pour les amputations, j'ai mes griffes, ça devrait aller, de sangsues pour les saignements, tu sais où on pourrait trouver ça?, probablement d'alcool et de savon pour nettoyer quelques plaies, tu aurais ça. Il va aussi falloir que je fabrique des cataplasmes et autres onguents et poudres. Je suppose qu'on a pas pensé à récupérer la graisse de l'autre connard de garde, hier. Je suppose que je pourrais utiliser le premier de mes patients qui ne survit pas mais il va falloir que je trouve quelque chose en attendant. De la boue? Un porc? Je vais aussi avoir besoin de feuilles diverses et variées si je veux essayer d'avoir quelque chose de crédible. Ton avis?



Sorts préparés:
Niveau 0: Noir, Réparation, Résistance, Soins superficiels
Niveau 1: Anathème, Faveur divine, Guérison de la foi, Protection contre le Bien
Niveau 2: Alignement indétectable, Vague de tristesse, Effroi

Utilisations d'Intimidation des morts-vivants: 2 / 2
 
 
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écrit le : Jeudi 08 Février 2018 à 14h24 par Nelac
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- Ha bah dans ce cas c'est plus simple pour nous, indiqua la construction alors que le gnome indiquait seulement vouloir s'occuper quelques heures. Mais je maintiens qu'on devrait se trouver un lieu où loger, un peu plus petit, du coup, une pièce par personne, et une pièce commune, je suppose. Vous ne pouvez pas rester à loger à l'auberge, ce n'est ni discret ni économiquement viable. On pourrait toujours demander à tes clients, mais je devine qu'ils n'en sauront rien non plus.

Une telle maison permettrait à la fois de faire des économies pour tout le monde et de commencer à faire des plans à l'abri de la vue publique, une vue que Quentun n'appréciait toujours pas, habitué comme il l'avait été à vivre dans le secret depuis sa naissance. Et une fois que la dame aurait récupéré sa maison de naissance, cela leur permettrait de différencier leurs activités publiques et légales des activités cachées, et pour de bonne raison.

- Pour tout ce dont tu as besoin, c'est toi qui connais ton métier, c'est loin d'être mon truc. Je suppose qu'il y a moyen de trouver ça dans le coin. Suffit certainement d'ouvrir l'œil et de fouiner un peu. Et peut-être qu'on trouvera aussi une personne pour nous vendre un lieu au passage.



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écrit le : Jeudi 15 Février 2018 à 00h46 par Phineas
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Zaxiah

En parlant, la sorcière compris immédiatement quelque chose. L'officier pourpre qu'elle avait en face d'elle était d'une toute autre trempe que les péquins sur lequel elle s'était exercé jusqu'ici. Son influence infernale semblait se heurter à la volonté indestructible un membre de l'une des armées les plus intraitables du continent. Et pas n'importe lequel, l'un de ceux qui avait été désigné pour être le garde de leur commandant en chef. Leur ténacité devait probablement être la même que ceux qui recevaient l'insigne honneur d'intégrer la garde royale.

Et cette constatation eut un résultat évident : entrer dans la demeure de Sthavar risquait d'être autrement plus difficile que de fracasser les portes de sa propre demeure. Elle dû cependant avoir une certaine influence puisque le gardien devant lui sembla douter.


- Hoen, va voir l'intendant. Je n'ai pas eu d'ordre concernant Dame Grimaldius, mais c'est peut-être un oubli.

Madame, si vous voulez bien patienter.

Les hallebardes s'écartèrent et, pendant que le dénommé Hoen, le plus jeune du quatuor, remontait l'allée en vitesse malgré son attirail, Zaxiah fut invitée à avancer légèrement dans les jardins. Sous les regards d'autres gardes en patrouille ci et là, elle fut autorisée à attendre dans les premiers jardins. Ceux-ci, ordonnés et parfaitement entretenus étaient à l'image que l'on se faisait généralement de son propriétaire. Autour d'elle, les bosquets étaient parfaitement taillés, les pourprines et les roses profondes - variété d'un volet éclatant aux pétales particulièrement larges créée spécialement par les botanistes cormyrien pour honorer la Reine Tanalasta - semblaient presque cirées. De longs bassins coupaient le jardin en deux et on lui avait demander de patienter dans la partie, bien moins étendue que l'autre, qui longeait l'entrée. Debout, ou en s'asseyant sur les bancs de pierre circulaire, sous de grands mimosas blancs, elle pouvait observer ce qui s'y passait. Quelques jardiniers s'occupaient de parfaire les plantes qui semblaient déjà domestiquées au maximum pour un œil néophyte. Dans les jardins intérieurs, l'intendance s'activait à gérer livraisons et personnel, les lads s'occupaient des chevaux prêt de l'écurie située sous la falaise et un fontainier s'occupait de la maintenance de la plomberie. Quelques groupes de notables, probablement plus connus ou chanceux qu'elle discutaient, sans aucun doute en attendant d'être reçus. Et elle nota aussi la densité particulièrement élevée de gardes. Elle n'oubliait pas qu'elle n'était pas seulement chez le Commandant des Dragons, mais aussi chez le Seigneur de Suzail, premier officier d'Alusair, vétéran de plusieurs guerres...

Et dire que ce n'était que le deuxième jour.

On la fit attendre une bonne quinzaine de minutes. Puis une jeune femme, qui devait avoir entre vingt-cinq et trente ans arriva vers elle. Les cheveux blonds de blés tirée en une courte queue, deux élégantes mais sobres pendentifs d'argent aux oreilles, sans fard mais dégageant un parfum de fleurs des bois. Elle ne portait pas la livrée de Shtavar mais une chemise de coton fin noir, surmonté d'un gilet de cuir rouge à bouton d'or. Chausses et bottines étaient dans les mêmes tons et matières. Elle n'avait pas cette beauté surnaturelle dont pouvait se targuer Zaxiah, ni le charme naturelle de certaines femmes, mais son élégance ne faisait pas défaut et elle se déplaçait avec une grâce certaine. Et puis, il y avait tout de même ces yeux particulier, si les deux étaient bleus, l'un tirait sur le gris, quand l'autre était presque vert.


Lianna Varönfyr
Dame Grimaldius, introduit elle en effectuant une courte mais parfaite révérence, je suis Lianna Varönfyr, au service de Suzail, du Seigneur Shtavar et la Couronne. Nous n'avions pas été prévenus de votre visite mais mettons un point d'honneur écouter tout les conseils et doléances que nos visiteurs veulent bien nous donner.

Le prunier doré est tout juste en fleur, nous pourrions aller l'admirer pendant que vous me confiez la raison de votre visite, madame ?

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Elle tendit le bras en indiquant l'autre coté du jardin extérieur. Zaxiah s'approchait peut-être de son but, mais ne traversait pas encore les fontaines.


Nia

L'encens et les antiseptiques titillaient férocement les narines de l'homme-chat. S'enfoncer dans les ruelles était un bien grand mot. La rue la plus large, qu'il venait de quitter, n'était déjà pas immense, alors les petites rues... des ruellettes ? Peu importe. C'était à peine si un humain un peu gras aurait put passer, mais dans les environs ça ne devait pas poser trop de problèmes.

Il avança, avança pendant plusieurs minutes. Les boyaux étaient particulièrement sombres, des tentures de lins suspendues entre les bâtiments empêchaient la rare lumière qui aurait put réussir à pénétrer. Et ça rendait également l'environnement particulièrement froid. Les bâtiments étaient bien plus haut que ce à quoi il était habitué et de temps à autre, il voyait furtivement des gens se parler d'une fenêtre à l'autre. Et puis... Et puis, Mask lui sourit. Ou Tymora, mais il doutait que la déesse l'ait dans ses petits papiers. Il s'immobilisa dans l'ombre, derrière une caisse, quand il vit trois individus qui se comportait comme des extorqueurs, à ceci prêt qu'ils portaient des loques grises et semblaient rachitiques. Ils parlaient à un homme qui, si il ne semblait pas bien riche, était propre sur lui et était doté d'à peu prêt autant de muscle que les trois autres réunis. Pourtant, c'était bien lui qui était effrayé. Caché, Nia écouta.


- Le Conte est patient, Abelard, dit le porte-parole des trois individus encapuchonnés. Il toussa grassement et continua. Mais sa patience, comme sa clémence, à ses limites...

Les deux autres se rapprochèrent et sortirent une main de sous leurs longues manches. Elle étaient ravagées de cicatrices, et il y manquait plusieurs doigts.

- Tu sais, ce n'est pas pour nous que nous faisons ça, sans le Conte, l’épidémie reviendra... Il à besoin de vos tributs pour préparer les médicaments qui purifient les murs. Les maladies y restent accrochées tu sais, il ne s'agirait pas de les réveiller...

La terreur se lut sur le visage de l'homme musclé, mais il hésita sur la suite. Un instant que pourrait éventuellement saisir Nia.


Quarante-Deux et Xanthos

Rien de bien compliquer que de trouver un coin où s'installer. Au détour de la grande rue, ils tombèrent sur une table au plateau épais abandonnée là pour une raison ou une autre. Pour le reste, c'était une autre histoire. Ils mirent plusieurs dizaines de minutes à repérer un apothicaire miteux un peu plus loin. Mais Xanthos disait n'en avoir pas besoin. Si il voulait récupérer des choses dans son barda, il allait falloir revenir à l'auberge en attendant... Ils ne trouvèrent personne pour leur vendre de local mais ce n'était pas comme si quelqu'un semblait avoir quelque chose à faire de qui investissait les boutiques abandonnées en bas des bâtisses.

En effet ils remarquèrent bien vite que quand elles étaient encore présentes, la plupart des portes de celles ci n'étaient pas verrouillés. A l'intérieur on trouvait la plupart du temps beaucoup de poussière, des meubles brisés et tout ce qui aurait put avoir de la valeur semblait avoir disparu. Cela dit, ce n'était pas là des habitations mais bien des salles de vente. Il y avait la plupart du temps une simple pièce et une arrière salle.

Plus étonnant, personne ne semblait vouloir s'installer de façon permanente.

En tout cas, le gnome pouvait s'installer ci ou là. Qu'il retourne chercher de la graisse humaine ou qu'il en achète en pot, avec les sangsues, chez l'apothicaire, il finirait par trouver ce qu'il veut.


 
 
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écrit le : Samedi 17 Février 2018 à 22h38 par Ashura
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Aucunement intimidé par les hommes d’armes, la jeune sorcière patientait aussi calmement que possible, même si le prestige de cette demeure aurait pu l’aiguiller, elle ne s’attendait pas à se rapprocher aussi rapidement de l’une des plus influentes personnalités du Cormyr. Tandis que les gardes paradaient et que les ouvriers s’évertuaient à entretenir l’éclat des lieux, la jeune orpheline s’amusait à penser que le commandant des dragons pourpres portait un nom patronyme pour le moins approprié. Le Satavar était une plante dont les vertus avaient la réputation de prévenir les troubles digestifs et d’apporter vigueur et vitalité. Ainsi que de réguler les œstrogènes des femmes au seuil de la ménopause. Il restait à savoir jusqu’où l’analogie pouvait se porter.

Ses futiles pensées et sa contemplation furent enfin écourtées par l’arrivée d’une servante au regard bigarré. La gracieuse et courtoise femme se présenta puis invita se livrer à un entretien préliminaire à l’abri d’un arbre fruitier. Tout naturellement, elle allait assumer son audace et poursuivre la conversation afin de parvenir à l’audience tant espérée, ainsi elle baissa légèrement les yeux et effectua à son tour une révérence.


- Comme il vous conviendra, glissa-t-elle d’une voix charmeuse.

Les deux femmes se mirent en route vers le fameux prunier en fleur et la sorcière aux charmes surnaturels brisa aussitôt la glace.

- En réalité, c’est à un homme dénommé Xrorn Taillemain que je pensais m’adresser. Les chambres silencieuses d’Oghma m’ont informée de la présence d’un représentant des Hérauts. Je ne suis pas assez malavisée pour penser que ma situation puisse concerner le prestigieux commandant des dragons pourpres. Elle plongea son regard dans celui de son interlocutrice. Qu'en est-il ?


 
 
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écrit le : Samedi 17 Février 2018 à 23h07 par Nelac
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Après avoir trouvé un bon coin pour faire de la "médecine" made in gnomeland, le genre de chose que même s'il avait été vivant, Quentun n'aurais aucunement voulu testé, il ne leur restait plus qu'à trouver le reste du matériel. Mais au moins, ils avaient eu quelques informations sur l'état du marché de l'immobilier local, à savoir chaotique au mieux, les gens laissant au moins les boutiques libres la majeure partie du temps, la raison de cet temporairité du travail restant inconnue, Quentun supposant simplement que les gens qui avaient le choix préféraient travailler ailleurs quand ils le pouvaient, et qu'ils ne pouvaient pas laisser leurs affaires, du moins sans se les faire voler, lorsqu'ils n'étaient pas là.
Aussi, le colosse inhumain préféra laisser le gnome, sachant où le retrouver pour le moment au moins, lui indiquant :


- Vu comme ils prennent soins des lieux ici, je vais tenter de trouver un coin pour nous installer, de toutes manières t'as pas besoin de moi. Au mieux je te retrouve là où tu voulais t'installer, sinon on se retrouve à l'auberge où nous étions cette nuit.

Sur ces mots et après une éventuelle réponse du gnome, il laissa ce dernier vaquer à ses occupations, seul.



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