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Chapitre I : La Cité des Hommes
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La Folle
Chambre 41
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[Influence Captivante]L’orpheline partit ainsi, à la tombée de la nuit car il fallait bien (re)découvrir les tréfonds de la cité de Suzail. Les quartiers portuaires n’étant que rarement les mieux fréquentés, elle se dirigea vers plus de prestige. Elle était accompagnée de son grand garde du corps à qui elle expliqua les rudiments de l’étiquette propre à la noblesse. Elle lui intima pour sa propre sécurité, de ne jamais oublier de saluer les membres de la caste nobiliaire sous peine de se faire remarquer. Elle lui conseilla de rester prêt d’elle et de se contenter de saluer sobrement quand celle-ci s’adresserait à autrui. Il passerait pour un domestique, silencieux et effacé comme sa fonction le requérait.
Ainsi, la sorcière se dirigea vers des quartiers plus civilisés afin de profiter de son éloquence et de soutirer des renseignements. Elle altéra de nouveau son apparence afin de s’adapter à l’environnement, banale ou sublime, calme ou énergique. Il fallait avant tout en apprendre sur l’organisation de Suzail, sur les événements récents et à venir. Elle voulait retrouver des traces de son paternel. Elle voulait apprendre sur le fameux Ravalon et sa poudre blanche si précieusement cachée. Elle voulait trouver une opportunité de s’insérer dans la société afin de gagner un semblant de dignité. Renseignement : (1D20)17+ 16= 33 !
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Tas de taule
Chambre 19
2 gemmes
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Prenant la fuite avec une nouvelle tête, celle d'un homme qui attendait comme eux un peu plus tôt aux portes de la ville, Quantin suivit la noble dame jusqu'à ce qu'ils préviennent la garde, sans que cela ne pose aucun problème. la création ne put s'empêcher de penser qu'ils étaient bien crédules, mais il fallait dire qu'ils avaient aussi bien monter leur plan, et leur piège. Sans délai, ils prirent congés, n'ayant guère envie d'être là quand les gardes reviendraient, indiquant qu'ils avaient trouvé un véritable carnage, et le colosse de bois et de métal se retrouva donc seul avec la petite Zaxiah, qui lui expliqua son plan pour la soirée. Ce dernier, simple et efficace, convenait parfaitement à l'entité artificielle, qui comprenait aussi pourquoi il était mieux que les deux anthropophages ne soient pas de la partie pour le moment. Son rôle pouvait se résumer en quelques mots : "Fais peur et tais-toi." Avec quelques détails comme saluer silencieusement tous ceux à qui la demoiselle parlerait, et bien sur la prévenir et la protéger en cas de danger. Rien qui n'était hors de ses cordes, mais bien sur loin d'exploiter tout son potentiel. Heureusement, avec son positionnement, il serait capable d'entendre lui aussi tout ce qui serait dit, et peut-être de comprendre ce qui échapperait à la compréhension de la dame, qui avec sa position à retrouver avait pour le moment un rôle de premier ordre dans les plans à long terme de Quarante-Deux pour remettre le Lantan sur le droit chemin.
Les rois peuvent changer les lois des hommes à leur bon plaisir. En quoi les lois de la nature sont-elles différentes ?
Points psis : 14/18 Cristal condensateur : 2/2
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Chaton
Aucune chambre
Aucune gemme
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Quel plaisir de travailler tous ensemble pour le mal commun. Nia prit grand soin de détailler son plan à ses camarades "c'est comme une balançoire, mais en plus lourd ! beaucoup !", et fut ravi de bénéficier de leurs expériences et conseils en retour pour perfectionner la chose. Il fallait absolument qu'ils refassent ça à la prochaine occasion. Mais en attendant il fallait conclure l'épisode de cette première intrusion.
Quitter la maison fut un jeu de chaton. Nia avait pris soin de décapiter le bon vieu Ljo, pour rendre son identification plus difficile autant que pour empêcher son possible retour d'entre les morts. Son formateur l'avait mis en garde : toujours bien amocher un cadavre qui t'a vu. Il avait également laissé une caisse éventrée, en prenant soin de faire croire à un accident, d'où pendait visiblement un intestin de porc gorgé de poudre blanche. De son côté il en avait gardé un, d'intestin, renoncant encore à un peu plus de sa précieuse viande. Mais il prit grand soin de dissimuler les restes dans la cheminée pour leur possible retour.
Un dernier coup d'oeil à leur chef d'oeuvre collectif qu'était cette belle poutrelle, et les voila partit.
Une fois seuls à l'auberge avec Xanthos, leurs affaires posées dans leur chambre, se posait la question de comment occuper leur soirée. Les plans du jeune félin, qui commençaient par la fouille des bureaux de Ravalon, étaient un peu compromis par le manque assumé de discrétion de leur dernier mouvement. Il fallait donc se rabattre sur une collecte d'information moins ciblée, mais ça ne voulait pas dire moins amusante pour autant.
-Dis Papa Taupe, pour notre première descente dans les bas-fonds, ça te dit de créer un nouveau mythe urbain ? Tu montes sur mes épaules en portant ma cape, et avec ta tête et mon corps on va semer l'épouvante ?
Bien qu'infantile, sa proposition était en réalité fondée sur plusieurs avantages. Déjà il avait assez confiance dans ses capacités de déguisement pour rendre la chose assez naturelle dans l'obscurité, et non ridicule comme elle risquait de l'être. Ensuite l'astuce les rendraient beaucoup plus difficile à identifier. La tête du prêtre était difficilement oubliable, mais elle n'était pas associée à un corps de presque deux mètres. Ils auraient également un avantage certain lié à la surprise, et évidemment pourraient mettre leurs compétences en commun. Les connaissances de la taupe avec l'agilité du chat.
Et surtout, et ça Chaton se garda bien de le préciser, ça lui permettrait d'aller courir sur les toits sans laisser le gnome derrière. Mais il n'était pas très sûr que Xanthos apprécie l'idée.
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Le Pénible Gnome
Chambre 31
1 gemme
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À part la confection du piège, Xanthos n'avait pas eu grand chose d'intéressant à faire dans le manoir et il était un peu déçu de ne pas pouvoir rester pour voir son effet sur la relève de la garde. Mais il était d'accord avec le reste du groupe: mieux valait être déçu et libre que heureux juste le temps d'avoir les membres de la maréchaussée aux trousses.
Toujours était-il que sa patience commençait à s'amenuiser quand ils arrivèrent à l'auberge où ils avaient décidé de passer la nuit. Leurs plans pour le reste de la soirée n'étaient pas très clairs, ce qui voulait dire qu'ils étaient libre de faire ce qu'ils voulaient. Dans la mesure où ils évitaient d'attirer trop d'attention sur eux-mêmes.
Chaton avait une proposition un peu particulière. Monter sur ses épaules ressemblait à une sorte de farce mais le grand félin avait raison sur plusieurs points.
-C'est probablement l'idée la plus stupide que j'ai entendue depuis longtemps. Mais cela peut-être amusant. D'accord. Tu as déjà choisi quelle partie des bas-fond va avoir l'honneur de recevoir notre première visite.
Xanthos n'était pas complètement certain de savoir quel était l'objectif de Chaton pour leur expédition. À vrai dire, ils ne se connaissaient pas vraiment si bien que cela mais il avait l'impression que son camarade était un prédateur, au sens le plus naturel du mot. Il était probablement motivé par la chasse, par la mort et le sang. Ce n'était pas le cas de Xanthos. La destruction faisait partie de ce que la Grande Taupe appréciait le plus mais il y avait plus que la destruction physique. Le gnome des forêts savait que même la plus grave des blessures ne causait jamais autant de dégâts que la peur perpétuelle de voir son monde s'écrouler à la prochaine seconde, ou de savoir que ceux qu'on aime sont morts parce qu'on a été trop faible. La terreur des enfants était ce qui l'avait maintenu en vie au monastère pendant toutes ces années. Son espace de jeu était maintenant bien plus grand. Et aussi un bien plus grand défi de faire cela sous le nez des soldats royaux au lieu d'une poignée de naïfs et de faibles.
-À part le pantomime, quel est le plan?
Sorts préparés: Niveau 0: Noir, Réparation, Résistance, Soins superficiels Niveau 1: Anathème, Faveur divine, Guérison de la foi, Protection contre le Bien Niveau 2: Alignement indétectable, Vague de tristesse, Effroi
Utilisations d'Intimidation des morts-vivants: 2 / 2
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Oeil de l'Ombre
Chambre 6
3 gemmes
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Zaxiah, Social (Renseignements) : 33 Quarante-Deux, Perception : 6
Nia & Xanthos, Social (Renseignements) : 27 Nia et Xanthos, Agilité (Équilibre) : 31 Réussite automatique du déguisement du Terrible Gnome Géant Zaxiah et Quarante-DeuxMalgré tout les élans malsains qui dominaient son être depuis quelque années, revenir dans la haute-ville avait quelque chose de mélancoliquement grisant pour la sorcière. Elle était trop petite pour s'en rappeler clairement mais elle avait des images de fêtes grandioses dans certains des domaines où son père l'avait amenée et présentée alors à certaines grandes maisons. Mais tout le monde avait sans doute oublié les Grimaldius alors. Il parcoururent longuement les larges rues des aristocrates. Heureusement, ils avaient eu la bonne idée de prendre une apparence décente, sans quoi au milieu du luxe et de l'ostentation, ils auraient pu dénoter. Là, plutôt que des vides dans les murs servant de fenêtre, on trouvait des vitres épaisses et cristallines, aussi translucide que capable de parer le froid de l'hiver. Des réverbères, magiques peut-être, éclairaient les rues d'une douce lueur dorée et ils ne purent qu'être impressionnés par les grands jardins du palais lorsqu'ils passèrent devant. Ainsi que par les Dragons en faction postés devant les entrées, hallebardes dressées et armures lourdes, pourpres et lustrées.
Mais les tavernes étaient inexistantes ici. Les nobles se recevaient entre eux, et lorsqu'ils voulaient se rencontrer ailleurs sans se mêler à la populace, ils se dirigeaient vers les clubs auxquels ils n'auraient pas accès pour le moment.
Déambulant prêt d'une heure dans la haute-ville et ses alentours, et à force d'attention, quoique le forgelier sembla étonnamment distrait, ils comprirent qu'ils devraient se diriger vers Les Mâchoires du Dragons, la taverne - le restaurant même, si tant était qu'on avait un peu de vocabulaire - était l'une des plus huppées de la ville. D'ailleurs ils comprirent ville qu'avec l'auberge de la Fille Riante, plus au sud, ils dominaient tout le quartier dans lequel elles étaient installés. Dans la rue entre les deux, on avait l'impression de sortir des quartiers populaires. Ici, la nuit était calme, sans avoir les belvédères de la haute-ville, chaque maison portait une torche ou une lanterne qui baignait la rue d'une chaude lueur. En plus de la garde civile, on trouvait ici nombre de gardes du corps qui trainaient ci et là.
Les Mâchoires elles, étaient situées dans l'ombre de la falaise qui soutenait le Palais. Grand établissement d'où sortaient une agréable musique et des fragrances de cuisine fine. Par les fenêtres (vitrées elles aussi) on distinguait d'un coté la partie dédiée à la gastronomie, et de l'autre celle où l'on partageaient des coupes de vins fins et jouait aux échecs ou aux cartes. Prenant des atours plus matures qu'elle ne l'était vraiment pendant que le forgelier entrait dans son rôle de garde du corps taciturne, elle entra. Au chef de rang, elle se présenta comme Dame Delilah, et demanda une table. Pendant qu'elle s'installait, Quantun attirait un peu les regards. Il s'était placé comme un pilier à coté de la table de sa "patronne", ce qui faisait de lui le garde du corps le moins discret du continent. Mais l'attention disparue vite.
Zaxiah put savourer l'un des met les plus raffinés qu'elle avait eut l'opportunité de déguster ces dernières années. Des anguilles de mer fraîches du matin, farcies d'épinards et de panais, accompagnées de fèves. Pendant qu'elle mangeait son oreille s'attarda sur les tables qui l'entouraient. Le forgelier dissimulé, lui, semblait toujours aussi peu attentif. Derrière elle surpris la conversation d'une table apparemment formés de soldats, d'officiers même vu le luxe de l'établissement. Elle surpris une phrase en particulier.- Six morts, deux suspects au mitard. L'un d'eux s'est fait décapité, on a retrouvé ce qui semble être de la viande humaine dans la cuisine... Et un autre s'est littéralement fait écraser la gueule par une poutrelle d’amarrage, qu'a traversé le plancher avec sa tête. Le commandant Fineval à demandé l'expertise d'un mage royal, il s'attend à tout. A ce que m'en a dit Loen, c'est le pire truc qu'il a vu cette année... La sorcière eut un rapide et malsain sourire. Elle avait sans doute un trou dans son hall, mais les intrus avaient payés encore une fois. Et apparemment, ni elle ni ses compagnons n'étaient nullement inquiétés pour le moment. Elle s'intéressa ensuite à la table à coté d'elle. Quatre marchands discutant apparemment de problèmes financiers, de troubles dans les chantiers navals... Tout cela aurait put être intéressant mais, eh, il fallait choisir. Aussi tourna t'elle son attention vers le duo juste devant elle. Deux femmes, dans des âges similaires. Des cheveux d'un noir de geais et une peau assez pâle. C'était une mode dans certains coins semblait il, de faire comme si l'on ne voyait jamais le soleil. Sans glousser, la conversation paraissant gaie, enjouée. De ce qu'elle en entendit (alors qu'on lui apportait une merveille de gastronomie alchimique, de la crème glacée), elles parlaient de l'ouverture de la saison, le plus grand évènement aristocratique de l'année à venir dans... une semaine.
Elle s'arrangea donc pour se rapprocher d'elles. Une fois leur repas terminé, elles allèrent dans l'autre partie de l'établissement pour continuer leur soirée. Zaxiah paya le prix exorbitant d'une pièce d'or pour le repas et les suivit.
Plutôt inutile, voire pire, dans cette situation, le forgelier resta à l'écart pendant qu'elle séduisait les deux jeunes nobles. Rapidement elle se rapprochèrent puis discutèrent, après tout, quoi de plus normal que les discussions normales de trois élégantes dans un établissement de luxe ? La plus jeune, Terra, devait avoir l'âge de Zaxiah, la plus âgée, Lia, quelques années de plus. Elles étaient apparemment sœurs et issues d'une noblesse de terre moyenne. Quand la plus âgée allait se marier, Terra elle allait devenir une pupille des Vraiargent (ce qu'elle semblait considérer comme une chance, du moins de ce qu'elle en disait), et donc entrer à la cour. Rapidement, Lia alla saluer des connaissances et la conversation se poursuivit avec Terra. Finalement, celle ci embraya sur l'organisation de l'évènement.Dame Terra | | C'est impressionnant vous savez, la haute-ville parait tranquille mais ça fait des jours et des jours que des chariots viennent livrer de l'alcool et de la nourriture au château ! Et des bardes, tout les jours, espérant être de la fête !, elle souriait, excitée. Il paraît que la Régente n'aime pas ce genre de jeux de cour mais... c'est tellement excitant ! Toute la noblesse du pays réunie au même endroit, des chevaliers, des corsaires, des haut-mages ! J'ai de la chance d'être placé chez les Vraiargent mais il y aura toutes les légendes, nobles ou pas. Sa Majesté et la Régente bien sûr, peut-être Dame Laspeera... Le Duc Vraiargent bien sûr et des chevaliers Dragons !termina t'elle en rougissant.
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La conversation dura un peu jusqu'à ce que les deux sœurs ne s’éclipsent, faisant comprendre à Zaxiah qu'elles avaient espoir de revoir une si gracieuse amie. Et pendant ce temps, Quarante-Deux n'avait toujours rien remarqué. Donc la saison commençait. L'occasion, la sorcière le savait, de revenir en fanfare dans l'aristocratie si elle le souhaitait. Si elle était en mesure de prouver son appartenance avant, et qu'elle pouvait faire une entrée remarquée, la pression sociale de l'aristocratie l'aiderait sans aucun doute à récupérer son manoir, au moins.Nia et XanthosAinsi commença la légende du Terrible Gnome Géant : sur une idée aussi absurde que lumineuse d'un chat géant, adoubé dans sa stupidité par un druide de la Grande Taupe. Nia ne paraissait pas forcément au premier abord, mais il était doué d'une force physique plus que correct, et le gnome, débarrassé de son barda inutile n'était pas bien lourd. Le ninja de formation était agile, et le druide ne déméritait, si bien que la créature fut vite mise en force. Les capes correctement mises, ils ressemblaient maintenant à une créature étrange, et vu la tronche du druide, effrayante.
Une fois prêts, ils sortirent de façon normal. Il serait des plus étranges que le Terrible Gnome Géant ne sorte d'une auberge. Si Nia n'avait jamais vraiment expérimenté les mafias et autres sociétés souterraines, puisqu'il avait passé la plus grand partie de sa vie en arène, son maître lui en avait appris les code récurrents. Une garde qui agissait de manière étrange, certes de différence subtile, mais tout de même. A bien y regarder, des individus lambdas, trop, qui semblaient se connaître ou encore des marchands qui semblaient respecter moins la milice que des gros bras. Sur le coup cela lui avait paru facile à remarquer mais en vérité... c'était plus subtil que prévu.
Pendant une heure, ils tournèrent dans le quartier ouest, les docks et les chantiers navals. Au début, ils ne remarquèrent rien et puis peu à peu. Des groupes de dockers portaient des couleurs pour se reconnaître et il semblait avoir des tensions entre ceux ci. Dans les chantiers, les ingénieurs et maîtres de forges semblaient avoir beaucoup plus de pouvoir qu'il n'y paraissait. Et dans cette zone que semblait dessiner le grand quartier de l'ouest ? Et bien, alors que certains marchands avaient clos leurs portes à la nuit tombée, d'autres semblaient bien plus décidés à continuer à vendre toute la nuit. Quant à la garde elle y était présente mais... étonnamment discrète. Seule exception, la place du marché, qui semblait accueillir de nombreux promeneurs nocturnes, baladins et vendeurs itinérants semblait une zone résolument libre de toute pression quelle qu'elle soit, ou plutôt, de la seule pression du droit officiel.
Au sud, dans ce qu'ils comprirent comme étant le port d'une alliance de grands marchands, Dragons, garde civile et milice privée patrouillait, l'ordre était partout. Même le sombre Nia aurait bien du mal à entrer de nuit dans les entrepôts et rampes de lancement de ce port qui affrétait et recevait probablement des navires plein de richesses.
Une fois ces quelques repérages faits, ils s'éclipsèrent dans une ruelles, invoquèrent leur terrifiant alter-ego et partirent plus clairement en quête de réponses.
Les deux complices avaient bien repérés des bouches d'égout, mais il n'y avait pour l'instant pas de raisons de rendre le terme "souterrain" littéral. Ils tombèrent rapidement sur une première victime, une jeune femme marchant seule dans une ruelle qui, rien qu'en voyant leur silhouette dans l'ombre, se carapata. Ainsi commençait la légende du Gnome Géant. Au bout d'une demie-heure à terrifier le badaud, ils eurent ce qu'ils cherchaient. Ils se rendirent vite compte que des groupes d'hommes et de femmes, n’appartenant pas à la garde civile, les recherchaient. Reprenant leur forme duelle, il eurent l'occasion d'écouter ce qu'ils s'y disait.
Le chef de tout ces mercenaires, ou qu'importe ce qu'ils étaient, semblait se faire appeler le Marquis, et de ce qu'ils en virent rapidement, il semblait plus ou moins contrôler tout l'ouest de la ville.
En cherchant ensuite des revendeurs de drogue, ils se rendirent également compte que ceux ci obéissait à ces mercenaires, et par extension, au Marquis. En attendant, la rumeur d'une terrible créature mi-ogre mi-gnome mi-loup se répandait dans le quartier, quoiqu'on était encore bien loin d'en faire un mythe urbain. En repassant dans les autres quartiers, ils se rendirent compte que le Marquis n'en était pas le patron quoique aux frontières des quartiers on accorde une sorte de quasi-déférence (simulée, probablement), à ses sbires. Les Chantiers Navals étaient contrôlés par les ingénieurs, marins et maîtres de forges et on y trouvait certes de l'alcool mais aucune trace de drogue, alors que la partie ouest du port semblait accueillante et relativement agréable à vivre, quand des gros bois patibulaires déambulaient sur les docks du port de l'est. Ils traversèrent aussi, sans y rester très longtemps (quoiqu'ils répandirent là un peu plus leur légende monstrueuse), un quartier particulièrement calme qui portait les stigmate symptomatique d'une ancienne catastrophe localisée : pauvreté extrême, murs délabrés, pauvreté plus apparente... Et juste à coté, un quartier entier semblait être dédiés aux filles et garçons de joie.
Puisqu'ils cherchaient des informations sur la drogue, ils retournèrent donc dans le quartier ouest où ils avaient semblait il le plus de chance d'en trouver. Subtilement, ils interrogèrent les revendeurs sur leur marchandise, écoutait les passants qui expérimentaient et ceux qui comméraient. Ils finirent par comprendre qu'une nouvelle drogue, issue de l'Outreterre, et vendue à un prix exorbitant, était le nouveau vice d'une partie de la jeunesse dorée de Suzail. Une drogue qui, de ce qu'ils en comprirent, ressemblait fort à ce qu'ils avaient trouver chez Ravalon.TousDe pérégrination en pérégrination, de noble en noble, de camé en camé, ils finirent tous par s'écrouler, plus ou moins tard, dans leur lit. Du moins, tous, non, le forgelier ne voyait guère l'intérêt des lits. Le lendemain, le soleil ne les réveilla pas, et ils ne se levèrent que deux heures avant le zénith. Restait à se réunir, à utiliser si nécessaire ce qu'ils avaient trouvés et à établir un plan pour la journée, et pour la suite. Se mettre d'accord sur un premier objectif pourrait être utile également.
En tout cas, le lendemain matin, tout le monde ne parlait que d'un horrible meurtre dans la demeure d'un armateur connu.
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La Folle
Chambre 41
1 gemme
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Des années se sont écoulées depuis qu’elle avait quitté son père, son foyer et les rares gens qu’elle eut aimés avaient désormais disparus. Car les ténèbres parlent et appellent à l’abandon, l’exil se justifie quand on découvre que l’on n’a jamais vraiment été chez soi. On pense pouvoir surmonter les ténèbres, les comprendre… Mais quand vient l’apaisement, l’esprit plonge dans la peur et il n’y a plus de retour possible. La sorcière fuyait en avant tout en reculant, en se complaisant dans un passé misérable. Il n’y avait plus rien de bon à retrouver et le pire restait à venir.
Elle avait trop souvent réprimé sa fureur et ne pouvait accepter une souffrance sans fin bien pire que la mort. La damnation était sans conteste son héritage le plus contraignant. Elle craignait les âmes des enfers et devaient répondre à leurs cris même si ça ne lui plaisait pas. Il lui fallait briser le cycle ou lâcher prise. Elle devait chercher à reprendre le contrôle, un moyen de survivre.
Pleure sur ton sort, personne d’autre ne le fera.*** Un sommeil paisible si l’on omettait les terreurs oppressantes et les délices morbides qui l’accablaient dès lors qu’elle fermait les paupières. Les cauchemars pullulaient mais les draps étaient propres. Zaxiah Grimaldius comptait les jours qui l’avaient éloigné de tant de confort. La sorcière maudite de Suzail se réveilla confiante, avec l’âme d’une conquérante. Réveillée par l’être artificiel, le gardien idéal qui ne souffrait jamais de somnolence. Sans pour autant en profiter de ce grand luxe, elle se leva, fit sa toilette et s’habilla sans pudeur face à ce coéquipier métallique. Tout en se contemplant dans le grand miroir de la chambre, elle acheva sa préparation en se revêtant de son sortilège favori et cherchant à affiner son attractivité, elle décida que le visage de son gardien ne convenait absolument pas. Elle lui fit changer de trogne une bonne dizaine de fois afin de trouver celui-ci qui convenait le mieux à ses goûts.
Une fois satisfaite, la séduisante orpheline descendit dans la grande salle de « La roue gémissante » afin d’y retrouver ses compères et de statuer la situation. Elle fit le nécessaire pour gagner la table la plus reculée. Elle devait créer une certaine intimité afin de traiter de sombres sujets en toute impunité. Elle commanda quelques victuailles (en prenant soin de se faire offrir un bon nombre d’entre elles) quelques œillades plus tard, quand ce fut apporté, elle pria cordialement de ne plus être dérangé. La sorcière attendit ses camarades tout en se délectant des mets de Suzail. Elle se ressassait les événements de la veille et tentait de trouver une direction à suivre. Il y avait des pistes et des opportunités qui commençaient à se décrire, il restait à savoir ce qui pouvait concerner ses acolytes.[Influence Captivante]
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Tas de taule
Chambre 19
2 gemmes
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Mis au courant des informations obtenues par l’autre duo, et avec sa connaissance de la conversation de la sorcière grâce à sa présence en tant que "garde du corps", alors que la demoiselle était parfaitement capable de se défendre toute seule, le colosse cristallin se retira, mais, étant incapable de dormir, il allait réfléchir toute la nuit. Commençant par ses automatismes, de la même manière que les créatures organiques allaient manger, il vérifia qu’il n’était pas blessé, puis infusa son corps d’autant d’énergie psionique qu’il était capable d’emmagasiner. Ensuite, il s’assit sur une chaise, à une table et passa la nuit à réfléchir, manipulant ses cartes pour diriger ses pensées, comme il en avait l’habitude, régénérant ainsi ses facultés mentales utilisées dans la journée. Et aujourd’hui, il s’en était servi plus qu’à l’accoutumée, sans parler que les sujets de réflexion ne manquaient pas, même si sur de nombreux points, la méconnaissance de choses basiques concernant la ville bloquait le forgelier. Déjà, ils savaient que leurs deux petits coups avaient fonctionné : la poutrelle avait tué quelqu’un, dommage en un sens, car elle aurait pu faire plus de dégâts, mais c’était toujours plaisant de savoir qu'elle avait fait du mal, et la garde avait arrêté les personnes présentes sous le couvert des preuves elles aussi présentes, sans penser qu'il s'agissait de l'œuvre d'un autre groupe, au moins pour le moment. L'intervention d'un mage leur permettrait peut-être d'échapper à une lourde peine pour la mort de leurs camarades, ils étaient innocents après tout, mais cela pouvait très bien mettre à jour d'autres affaires, comme cette poudre étrange qu'ils avaient trouvée, et d'éclabousser au passage cet homme qui s'était attribué le bien d'autrui. Pour le reste, la discussion avec les dames n'avait de l'avis du psionique qu'un intérêt limité. Si une fête se préparait au château, c'était très bien pour elles, mais le colosse s'imaginait mal se retrouvait dans une situation mondaine pareille, et il doutait que Zaxiah puisse réussir à s'y intégrer assez vite. C'était peut-être un peu dommage en soi, une fête était une bonne occasion de se faire remarquer semblait-il, et peut-être aurait-elle pu y trouver du soutien. En tout cas, vu leurs dernières activités, ce n'était pas un lieu où Quentin avait envie de se trouver, pour le moment tout au moins.
Les aventures des deux zoulous, ou plutôt du Terrible Gnome Géant comme ils avaient appelé leur création, étaient aussi intéressantes en un sens, et pas seulement parce qu'ils avaient trouvé à quoi servait la poudre du manoir Grimaldi, et pouvaient être le point de départ d'un beau chaos dans le quartier du port, et avaient ramener quelques informations concernant l'organisation locale. Et si c'était bien beau de mettre le chaos, ce qui semblait être le but en soi du gnome, le petit, pas le géant, même si les deux partageaient beaucoup, dont une tête absolument affreuse, ce n'était pas vraiment la même chose que de prendre le contrôle de la zone, ou d'au moins une des bandes. Certaines semblaient se baser sur le métier de la majorité des membres, ce qui semblait les exclure pour eux, mais ce mystérieux Marquis pouvait toujours se retrouver remplacé par un pantin lui ressemblant, la magie aidant, ou plus simplement déposé et remplacé par ceux (ou celui, officiellement au moins) qui s'était chargé de lui, mais cette dernière option était une invitation à se faire remplacer de la même manière, ce qui donnait à la création plus envie d'appliquer la première solution, s'ils commençaient par là.
C'était au cœur de la nuit que Quarante-deux parvint à ses conclusions, regardant ses cartes, il constata que sa partie solitaire était une fois encore réussie. Ramassant toutes les cartes, il les battit de nouveau et recommença, attendant le matin, où la vie reprit son cours dans l'auberge où ils vivaient. Observant les gens, la création créatrice ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle n'était pas vraiment à l'aise au milieu de ce que les gens appelaient "la civilisation", mais c'était un résidu de son éducation, et quelque chose qu'il fallait qu'il surmonte un jour ou l'autre, alors autant commencer aujourd'hui. Finalement, la sorcière finit par descendre, sa nuit terminée, alors que l'astre solaire était déjà haut dans le ciel, enfin, si on prenait la peine de sortir de la ville pour aller le voir, car dans un coin aussi peuplé, le voir directement pouvait presque relever du miracle ailleurs que dans les plus beau quartier. La dame commanda de quoi se restaurer et alla se poser dans un coin, où le psion la rejoignit après avoir rangé ses cartes dans leur étui, et l'étui dans son sac et commença la conversation par les banalités d'usage, car les voisins indiquaient qu'il valait mieux éviter de parler de meurtres et de coups à haute voix, même s'il s'agissait de ceux de criminels et d'un dans le monde souterrain, cela risquait d'être mal vu, et de l'emmener directement à la casse, ou dans un atelier de test. Au moins, une fois les deux autres arrivés, il pourrait parler de ce que disait les gardes la veille, sur le ton de la conversation, même s'ils y avaient des intérêts plus personnels que la plupart.
Les rois peuvent changer les lois des hommes à leur bon plaisir. En quoi les lois de la nature sont-elles différentes ?
Points psis : 14/18 Cristal condensateur : 2/2
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Chaton
Aucune chambre
Aucune gemme
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-C'était la meilleure journée de ma vie !
Alors qu'il s'effondrait sur son lit, Chaton avait bien du mal à calmer son excitation. Il avait tué, il avait pillé, il avait mangé, il avait piégé, il avait terrorisé... et rien de désagréable ne s'était produit depuis qu'il avait posé ses coussinets en ville. C'était comme un rêve, comme un immense espace de jeu dédié à son amusement personnel.
-Suzail c'est génial ! Merci Papa Taupe de m'y avoir emmené !
Et sur cette constatation, il sombra dans un sommeil peuplé de souris apeurées.
Le soleil le réveilla de bon matin, mais lors de leur rapide entrevue de la veille n'avait pas permis aux quatre gredins de se fixer une heure précise de rendez-vous. C'était tout juste s'ils avaient eu le temps de s'échanger les informations glanées ici et là. Aussi Nia prit tout son temps et profita pleinement de la grasse matinée qui s'offrait à lui. Lorsqu'il trouva enfin l'envie de sortie du lit, la grande salle était bien occupée et ses compagnons étaient déjà attablés. Il fallu un moment pour que leur groupe ai l'intimité suffisante pour commencer une discussion sérieuse, et le grand chat eu le plaisir d'entendre ici et là les échos de leurs exploits de la veille. C'était affreusement gratifiant, et il prit grand plaisir à échanger et questionner sur le sujet, comme s'il venait juste d'apprendre les faits.
Une fois seuls, il reprit sur un ton plus bas :
-Bon, maintenant que l'apéritif est passé, il est temps d'envisager les choses sérieuses. Par quel axe voulez-vous approcher ? En échange de la poudre que j'ai gardée, il y a peut-être moyen d'infiltrer la haute société rapidement. Elle peut aussi nous conduire à un potentiel acheteur, et donc au cœur du trafic. Il y a aussi les différents groupes d'influences. Infiltration, espionnage, assassinat, enlèvement, nos moyens d'attaques contre eux ne manquent pas. En remerciement pour la journée d'hier, aujourd'hui je serais "sage", indiquez-moi ma cible, ma mission, et je m'y tiendrais... promis, ajouta-t-il sur une moue taquine.
Ne voulant pas juste s'en tenir là et laisser les trois autres réfléchir à sa place alors qu'il se cantonnait à un rôle d'exécutant, il enchaina immédiatement :
-Je lance des idées en l'air : Zaxiah pourrait continuer à tisser des relations avec les nobles. Il suffirait d'en trouver un doté d'un bon coeur et d'une solide réputation, de l'émouvoir aux larmes avec l'histoire de l'orpheline abandonnée de tous, et les complications administratives diminueraient comme peau de chagrin, non ? Ou tout du moins la reconnaissance officielle serait en route. Nous pourrions aussi en parallèle chercher à nous établir dans le quartier le plus délabré du coin. Je suis sûr que les gens là-bas ne cracheraient pas sur un rebouteux, ça nous donnerait une bonne couverture, et à Xanthos un bon moyen de travailler des proies faciles. Quantun pourrait se faire embaucher dans un endroit ou un autre, avec sa capacité à changer de visage, et rentrer dans des endroits autrement difficile d'accès comme les docks, les demeures ou les magasins. Et je peux faire un repérage des endroits les plus intéressants à cambrioler : quel que soit notre choix, la richesse ne pourra que nous aider à atteindre nos objectifs. Bien sûr rien n'interdit de s'intéresser en priorité aux propriétés de Sieur Ravalon. Qu'en pensez-vous ?
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La Folle
Chambre 41
1 gemme
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[Influence Captivante]
La sorcière huma l’infusion avant de la porter à ses lèvres. Elle reposa délicatement la tasse dans sa soucoupe, s’essuya délicatement la bouche à l’aide d’une serviette et acquiesça silencieusement d’un air insoucieux. Puis sans plus de réaction, elle reprit sa plume pour achever de griffonner quelques obscures mentions dans son manuscrit. Sans daigner relever les yeux, elle adressa finalement quelques mots d’une voix familière et suave.
- Il est possible de grimper en haut d’une hiérarchie sociale mais cela amène à être exposé. Une fois qu’un nom est dénigré dans l’esprit populaire, il n’est jamais possible de retrouver ses privilèges. La noblesse est un jeu délicat. Je me dois de jouer avec une extrême prudence.
Elle prit une respiration puis déposa sa plume prêt de son encrier. Elle joignit les mains et releva ses yeux brillants pour s’intéresser à ses compagnons de tablée.
- Dans une dizaine de jours aura lieu un évènement important à Suzail. Toute la noblesse du pays sera réunie au même endroit. De prétentieux personnages, adeptes des faux semblants, l’occasion idéale de réaliser toutes les propositions dont tu viens de me gratifier. Si nous voulons conforter nos ambitions, je dois m’assurer une ascension fulgurante dans le cercle des personnes de haut rang. Elle afficha un sourire libre d’interprétation.
- Je vais m’occuper des procédures relatives à mon statut. Dans les plus brefs délais. Je vais m’adresser à un membre d’une organisation neutre d’historiens et d’héraldistes qui font figure d’autorité en termes de légitimité. Il paraîtrait qu’il puisse être un proche du Commandant Sthavar, le seigneur en charge de la cité.
Elle parlait d’une manière étrangement calme.
- De votre côté, je ne sais trop quoi vous conseiller. Vous n’avez fait que suivre vos instincts sans prêter de considération à mon jugement. Libre à vous de vous improviser vendeur de drogues ou cambrioleurs ou de trouver plus scrupuleux employeurs.
Tout en parlant d'une voix faible, elle encra de nouveau sa plume et se remit à renseigner son livre.
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Le Pénible Gnome
Chambre 31
1 gemme
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a soirée du Fidèle de la Grosse Taupe avait été particulièrement agréable. Le plan de Chaton, qui semblait tenir plus des spectacles de marionnettes qui avaient parfois été présentés au Monastère que de quoique ce soit de sensé, avait marché à la perfection et Xanthos avait eu l'occasion d'utiliser un peu de l'énergie qu'il avait accumulé.
Il devait se l'avouer: pendant des années, il avait fait des plans dans l'ombre controlant son environnement et ceux qui y vivaient mais ce n'était plus le cas. Zaxiah et Quantun était plus à l'aise que lui en ville et il n'avait plus vraiment d'occasion de prendre des iniatives. Il détestait cela! Mais Chaton lui ressemblait plus et ils avaient l'occasion ensemble de participer à des actions moins ennuyeuse que les intrigues de boudoir de leurs deux compagnons.
Il rejoint les autres autour de la table du petit-déjeuner pour discuter de leurs plans pour la journée et potentiellement plus loin. Le gnome des forêts ne chercha pas à s'empêcher de bailler quand Zaxiah commença à décrire les manoeuvres et les rond-de-jambes qu'elle devait faire pour se réintroduire insidieusement dans les bonnes grâces de la haute société du Cormyr.
La proposition de Chaton était autrement plus alléchante. Servir de rebouteux dans les quartiers les plus pauvres lui donnerait l'accès à de nombreuses cibles et informations sans avoir à faire semblant d'apprécier les fats dont Zaxiah cherchait à graisser la patte.-J'aime bien le plan de Chaton. Je vais essayer d'ouvrir boutique dans le coin le plus pourri de la ville. Le Rampeur-En-Dessous n'offre pas beaucoup de pouvoirs curatifs mais je suis assez habile de mes dix doigts pour me débrouiller sans magie. Et les mendiants sont les meilleurs clients: personne ne fait attention à eux alors ils entendent tous les secrets et ils n'ont rien d'autre à vendre en échange de leurs misérables vies. Et si il y en a quelques uns qui disparaissent, il n'y aura personne pour se plaindre. En plus, en comparaison, je sens la rose.
Sorts préparés: Niveau 0: Noir, Réparation, Résistance, Soins superficiels Niveau 1: Anathème, Faveur divine, Guérison de la foi, Protection contre le Bien Niveau 2: Alignement indétectable, Vague de tristesse, Effroi
Utilisations d'Intimidation des morts-vivants: 2 / 2
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