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Chapitre I : La Cité des Hommes
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La Folle
Chambre 41
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Quelques échanges supplémentaires furent échangés, les idées filèrent dans sa tête, et certaines mentions, notamment les mensonges de cette rouquine furent recueillis comme une révélation. Elle avait une vague idée de l’heure d’arrivée de la relève des gardes et en connaissait plus sur le propriétaire du manoir. Zaxiah Grimaldius afficha une moue insatisfaite en contemplant l'inutilité grandissante du seul primate que ses deux compères avaient daignés laisser en vie. Il comblait autant de question qu’il n’en provoquait. L’homme était devenu bien calme à présent et révélait désormais toute son évidence aux yeux de la sorcière, ce n’était qu’un mercenaire, un vétéran du Thesk, soulard et braillard comme tant d’autres. Il n’y avait rien à en tirer, si ce n’était une énième machination que le félin lui inspira. Elle devenait aussi colérique et sournoise qu’eux. Le Mal se propageait…
- Très bien, je vais te chercher ce qu’il faut, lui affirma-t-elle en souriant.
¤ Ton sort n’est plus entre mes mains, horrible créature ! ¤
- Ne bouge surtout pas, ironisa-t-elle en lui tournant le dos et en s’échappant rapidement de quelques pas.
¤ Vermine, sacrifié ou dévoré, peu m’importe ! ¤
Toujours sous les traits métamorphosés de son Artefact, la sorcière de Suzail reprit le chemin vers l’étage supérieur et les ruines de sa famille. Elle n’aurait pu dire si Quantun était attentif ou assoupi. À son passage, elle ne glissa que quelques mots à l’attention du silencieux qui veillait toujours dans un coin sombre de la cave.
¤ Est-ce bien sage de les laisser en tête à tête ?... ¤
- Gardes un œil si tu le veux bien, je reviens de suite…
¤ Qu’importe ! ¤
Elle continua sans s’attarder, grimpa les marches en pierres jusqu’au grand hall et dès qu’elle fut plongée dans la pénombre, dégrafa son peigne afin de reprendre son apparence originelle. Les rides, les cicatrices et le teint terne laissèrent place à la magnifique jeune fille qu’elle était. La sorcière, de nouveau jeune et fraiche, déboula dans la grande pièce, elle s’arrêta un instant pour délasser et ôter cette armure dont elle avait tant horreur. L’atmosphère au sous-sol était irrespirable, cet entretien ne lui avait apporté que dégoût et colère. Elle respirait profondément tout en se débattant avec sa carapace de cuir, elle contourna l’imposant escalier pour rejoindre l’extrémité opposée de la salle. Son odorat perçut un fumet provenant plus précisément des cuisines :
- Xanthos ! Chaton ! Où êtes-vous ? Ce bougre d’homme ne sait presque rien…
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Chaton
Aucune chambre
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En partant les oreilles affutées de Nia perçurent un rire aigu. La souricette du groupe était en pleine crise de nerf, mais il ne savait pas trop si c'était dû à l'âge, la situation, ou les deux. Il aurait aimé pouvoir prétendre que c'était lié à la race inférieure, mais il savait pertinemment que les femelles de sa tribu étaient bien plus insupportable au même âge. Il ne pouvait qu'espérer que la suite de leur aventure l'aide à gagner en... maturité ? Ca existait chez les souris ça ?... tout comme lui-même avait grandi dans ses péripéties.
¤Même si j'étais déjà bien plus avancé que la majorité des rongeurs du coin !¤
Une fois revenu avec le combustible désiré, il eu tout juste le temps de lancer le feu quand son papa Taupe préféré sorti de terre en quête de membres frais.
-J'ai mis les doigts dans ce pichet là, et je te trouve dur ! C'est aussi parfait pour un apéritif.
Il se remit à la cuisine après avoir laissé un bon morceau de viande cru à son compagnon. De son côté s'il n'était pas contre un plat saignant, le gout de la viande cuite lui manquait. Il finit de positionner la viande dans la cheminée sous le regard ironique du gnome, et commençait à se faire poêler une côtelette lorsque la jeune sorcière revint à son tour. L'interrogatoire semblait fini, son travail reprenait. Il en profita pour partager son idée avec les deux comparses présents :
-Je vous propose de le laisser "en vie" un moment, pour nous en servir d'appât contre ses collègues.
Une vieille tactique de chasse qui avait fait ses preuves, laisser un des leurs blessé au beau milieu d'une clairière et toutes les souris du coin s'agglutinaient.
-Evidemment à lui seul il ne fera pas un piège décent, mais avec quelques contre-mesures et un peu de mise en scène il y a moyen d'en faire quelque chose de potable. Et l'avantage c'est qu'on peut en faire ce que l'on veut en attendant.
Il descendit alors, en proposant au passage à Xanthos de se joindre à lui, pour s'assurer que leur invité ne ferait pas trop de bruit. Si ses camarades préféraient l'éliminer ça ne le dérangerait pas outre mesure.
En arrivant dans la cave il s'exclama gaiement :
-A nous ami Ljo !
Et sans plus de manière il fonça sur le pauvre homme pour lui enfoncer son pied dans le plexus solaire. Vu son état c'était suffisant pour le réexpédier dans les pommes, et ça leur permettrait de s'occuper de lui sans devoir subir ses hurlements.
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La Folle
Chambre 41
1 gemme
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Elle avait toujours cette allure maussade et bougonnait des :
- Vous verrez… Vous verrez…
Malgré la liste des forfaits qui s’alourdissait et les perspectives d’une défense solide en cas d’incarcération, la sorcière ne releva pas. Effraction, homicide, anthropophagie,… Assise dans le grand escalier du hall de l’ancienne demeure Grimaldius, elle acheva d’ôter son armure en contemplant le félin se diriger au sous-sol. Cela ne pouvait pas se terminer ainsi, après tant d’efforts, d’énergie. Cette histoire avait bouleversé sa vie, elle ne pouvait imaginer que tout cela reste ainsi en suspens pour toujours. Désormais seule, elle resta un moment silencieuse, à contempler les restes de ses souvenirs. Puis dans un soudain sursaut, elle sortit de ses pensées comme arrachée d’un rêve. Elle se tourna vers l’étage supérieur et le bureau qu’elle avait entraperçu plus tôt avant l’interrogatoire. Elle cligna des yeux d’un air hébété puis entama sa progression. Elle tourna les yeux derrière elle afin de s’assurer qu’il n’y avait personne, puis disparue à l’étage.
La porte était scellée. De mémoire, cette porte n’avait été qu’une porte normale mais désormais, aucun moyen conventionnel ne semblait pouvoir l’ouvrir. Elle resta quelques secondes silencieuse, puis se mit à sourire. Ses doigts se courbèrent et elle tenta de révéler le sortilège. Il s’agissait d’un sceau invisible, apposé à la porte. Des runes complexes s’illuminèrent. Elle ne déchiffra que son évidente fonction de verrouillage et se fit la réflexion, que seule une grande magie avait pu réaliser une telle œuvre. La mention qui s’afficha ensuite vint ravir la jeune orpheline, peut-être ne l’avait-on pas oublié finalement, peut-être y avait-il une chance que…
La sorcière était déterminée, elle pinça la partie charnue de son pousse entre ses canines et força d’un coup net. L’opération lui arracha un cri qu’elle s’efforça d’étouffer dans son autre main. De son doigt s’écoulait un mince filet de sang. Elle prit une inspiration chargée d’angoisse et elle entreprit de briser le sceau.
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Oeil de l'Ombre
Chambre 6
3 gemmes
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La Folle
Chambre 41
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La sorcière de Suzail avait l’esprit encombré par un millier de pensées. Cette journée l’avait tant éprouvée, les révélations s’étaient succédées au fil des rencontres et désormais forte d’une volonté renouvelée, Zaxiah devait désormais concrétiser ses aspirations. Elle invita ses compagnons de crime à la rejoindre dans le salon du manoir Grimaldius. Cette pièce était autrefois réservée aux adultes qui y déblatéraient sur les affaires financières, un lieu d’échange et de convivialité. Aujourd’hui, il ne restait plus qu’elle. La jeune fille était devenue la maitresse de maison. Malgré toutes les évidences liées aux notions de légalité, elle se sentait chez elle.
- Pour commencer, il faut que je vous parle de la pièce située au premier étage, le bureau que personne n’a semble-t-il réussi à ouvrir. Mes ancêtres ont jugés bons de sceller cette salle. Seuls les Grimaldius peuvent y avoir accès. Pas d’objets de valeur, surtout des archives, une ressource inestimable pour moi. Il s’agit de mon patrimoine et à ce titre, je vous annonce clairement que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour retrouver la propriété de ce manoir.
Elle n’était pas sereine mais sa voix ne trahissait d’aucune controverse.
- Mais le fait est que cette cité est régit par des lois et que l’on ne peut agir sans se soucier de la législation en vigueur. Je comprendrais si vous ne m’accordiez pas votre soutien. C’est une volonté qui ne concerne que moi et vous m’avez déjà aidez à parvenir jusqu’à Suzail sans trop d’encombre. Mais sachez que cette demeure pourrait aussi devenir la vôtre si nous parvenons à cet objectif. Il ne s’agit pas simplement d’un problème de vermine, il va falloir agir avec discernement.
Elle repoussa d’un geste élégant ses cheveux derrière une oreille.
- Je vois trois solutions à cette situation : La première et la plus sérieuse, serait de nous retirer un temps. Le temps pour moi de retrouver mes lettres de noblesse et de faire fonctionner l’administration locale. Cela pourrait prendre plusieurs mois, voire plusieurs années et ce, sans promesse de succès. La seconde serait de faire simplement disparaitre ce Ravalon. Je n’ai que l’adresse de son bureau, il faudrait celle de son domicile et pourquoi par intervenir dès ce soir. Si la tête tombe, personne ne s’occupera de l’avenir de cet entrepôt et nous gagnerons un peu de temps. Mais soyons honnête, au moindre faux pas, nous pourrions avoir une horde de reîtres à nos portes. Je n’ai personnellement aucune envie de tenir un siège dans mon manoir. De plus, attirer les foudres de cet affairiste et de la couronne signerait clairement notre mort. Enfin, la troisième solution est celle qui me parait la plus complexe mais aussi la plus efficace. Il faudrait amasser le plus de renseignements sur les activités de cet homme afin de le discréditer auprès des autorités. Cet enfoiré n’a aucun titre de noblesse et une fois délesté de ses activités professionnelles, il ne deviendra qu’une vague menace que la société s’empressera de rejeter et de remplacer par moins crapuleux.
L’orpheline prit quelques secondes pour reprendre son souffle et faire de l’ordre dans ses idées.
- Mais revenons un temps à la situation présente si vous le voulez bien. Nous allons recevoir des visiteurs dès le coucher du soleil. D’ici une heure environ. Il y a des chances qu’ils soient moins nombreux mais pas forcément moins dangereux. Que suggérez-vous ? Allons-nous fuir ou agrandir le tas de cadavres qui s’accumule dans ma cave ? Il faudrait sans doute laisser la vie à l’un d’entre eux. C’est l’occasion de trouver quelqu’un de plus pertinent que l’ignoble bonhomme que vous avez déjà capturé.
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Chaton
Aucune chambre
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Le plus important avec les cadavres, c'est de s'assurer qu'ils ne puissent pas parler. C'est sur ce conseil pour le moins amusant de son ancien compagnon de cellule que réfléchissait Nia en contemplant le petit rat assommé devant lui. Plus utile, probablement pas bon, il faudrait trouver un moyen ou un autre de s'en débarrasser. Il fini par hausser les épaules et retourner s'occuper de sa cuisine. D'autres corps ne tarderaient pas à se rajouter au sien, il serait toujours temps à ce moment-là de leur payer un voyage de groupe.
Peu de temps après néanmoins Zaxiah battit le rappel. Elle avait des informations et une conviction nouvelle. Nia sourit devant la volonté affichée de la jeune femme de les tenir à carreau de cette "pièce scellée", mais fut agréablement surpris par le fait qu'elle leur en parle malgré tout et qu'elle semble tenir à la poursuite de leur coopération. De la part d'une souris il s'attendait à ce qu'elle tente de couper les ponts dès qu'elle se sentirait prête à se débrouiller toute seule.¤J'imagine qu'elle a encore besoin de nous. Ca simplifie les choses.¤ Il prit la parole dès qu'elle eut fini le tour d'horizon de leur situation.-Pour la patrouille de ce soir, essayons de récupérer plus d'informations oui. Nous n'en sommes plus à deux ou trois disparitions près, et ça nous donnera toute une nuit de répit pour se décider et préparer la suite. Il avait eu le temps d'y réfléchir en touillant ses marmites aussi il continua sans s'interrompre :-Pour le moyen terme, nous pouvons tout à fait jouer sur tous les tableaux. Je n'ai rien contre faire bande à part un temps pour aller semer la mort dans la cité de manière à brouiller les pistes et faire tomber nos cibles, ça te permettrait de commencer les démarches administratives pour faire rétablir tes droits sans pression. En parallèle nous essayons d'identifier cette poudre blanche et si elle permet de détruire Ravalon, te mettre en avant, ou nous enrichir, et bien c'est autant de gagné. Il laissa son regard courir sur le plafond de la demeure avant de conclure :-Quant à transformer ce manoir en fort, ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée que ça. Nous avons sans doute moult poulies, cordages, et poids qui ne demandent qu'à nous venir en aide. Je vais voir si je peux improviser quelque chose, si vous avez des idées ou envie de bricoler un peu vous êtes les bienvenus. Joignant le geste à la parole, il partit se mettre en quête des matériaux nécessaires. Il voulait commencer par une "balançoire" assez basique. Dans sa forêt natale, ils utilisaient des troncs d'arbres, mais il avait vu des poutrelles métalliques qui seraient certainement au moins aussi marquantes. Il traça un schéma simpliste sur la poussière d'une caisse afin d'illustrer son idée pour ses collègues intéressés.
Non pas qu'il avait besoin de piège lui-même. Ses méthodes avaient démontrées leur efficacité. Mais un piège pouvait être déclenché par n'importe qui. Même les membres moins martiaux de leur fine équipe obtiendraient alors un potentiel offensif conséquent. Et comme les souris avaient aussi prouvées qu'elles étaient parfois capables d'encaisser un coup, ça ne serait peut-être pas de trop.
A condition bien sûr que le test de ce soir se révèle concluant. Il se dissimulerait derrière le vestibule avec son arc au cas où.
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Tas de taule
Chambre 19
2 gemmes
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Posé tranquillement dans la cave, l'être réfléchissait, ses yeux mécaniques regardant le prisonnier, mais ne voyant en fait que le vide. Au bout d'un certain temps, il prit une décision concernant le futur de son art, pour lequel il ferait bien de s'améliorer, puis se leva pour retourner dans la salle principale, où la dame du groupe expliquait ce qu'elle-même avait fait durant ce temps. On pouvait dire qu'elle n'avait pas chômé, contrairement à lui. Cela ne le concernait pas directement, mais lui indiquait que les choses étaient plus complexes que ce dont il avait l'habitude. Ainsi, ceux qu'ils avaient tué avaient leur raison d'être là, autre que celle qu'il suggérait. Bien sur, quarante-deux n'y perdrait pas le sommeil, principalement parce qu'il ne dormait pas, mais ce n'était pas non plus la première fois qu'il tuait quelqu'un, loin de là. C'était quelque chose de nécessaire, et puis, ils finissaient tous par mourir d'une manière ou d'une autre, qu'il en soit la cause ne faisait qu'au pire avancer un peu les choses. Si c'était le prix à payer pour obtenir ce qui était nécessaire, ou pour cacher un secret, alors il fallait le faire, et c'était tout. Il prit la parole pour répondre aux propositions de la dame, d'une manière qui semblait peu en accord avec le chaton :
- C'est toi qui connait le mieux la ville et ce qui sera le mieux. Dans tous les cas, le prisonnier devra rejoindre ses camarades auprès de Kelemvor. Après, peut-être que ces derniers peuvent nous servir pour discréditer ton homme. Difficile de cacher des cadavres dans la cave quand on ignore leur existence si jamais les autorités viennent jeter un coup d'œil, quelqu'un qui signalerait avoir entendu du grabuge par exemple. Cela sera forcément remarqué un jour ou l'autre, alors autant ne pas lui laisser le temps de se préparer. Et j'imagine que ce qu'à trouvé Nia ne sera pas non plus vu d'un très bon œil, quoi que ce soit, sinon cela n'aurait pas été aussi bien caché, et gardé. Même s'il s'en sort, la mort de plusieurs de ses employés ne devrait pas être bon pour ses affaires si elle est de notoriété publique. Mais si l'on fait cela, il faudrait faire en sorte qu'ils arrivent peu après la relève, et que nous ne soyons plus là.
Bien sur, cela voulait dire que l'un d'entre eux devrait porter à l'attention des gardes le grabuge qu'ils avaient eux-mêmes causés. Mais Zaxiah avait déjà montré qu'elle pouvait elle aussi changer de tête, et de corps aussi grâce à la magie. Cela voudrait dire qu'ils n'auraient pas de toit pour la nuit, mais dans une ville de cette taille, ce n'était pas ce qui manquait, que ce soit légalement ou non. Il conclut alors sur la capture à faire :
- Pour ce qui est de faire un prisonnier, dans cette situation, il vaudrait mieux prendre quelqu'un qui est plus proche de ton marchand. Quelqu'un qui travaille directement avec lui parait être la meilleure solution. Vu que tu sais où il travaille, si l'un de nous arrive à suivre un de ses collaborateurs et à l'intercepter, nous serons capable de le faire parler, à condition d'avoir un endroit pour l'interroger.
Les rois peuvent changer les lois des hommes à leur bon plaisir. En quoi les lois de la nature sont-elles différentes ?
Points psis : 14/18 Cristal condensateur : 2/2
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Le Pénible Gnome
Chambre 31
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Sorts préparés: Niveau 0: Noir, Réparation, Résistance, Soins superficiels Niveau 1: Anathème, Faveur divine, Guérison de la foi, Protection contre le Bien Niveau 2: Alignement indétectable, Vague de tristesse, Effroi
Utilisations d'Intimidation des morts-vivants: 2 / 2
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La Folle
Chambre 41
1 gemme
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[Influence Captivante]
¤ Il nous faut des fonds. Il nous faut des branchements d’influence… Les paroles de l’Oghmite… Si cette ville regorge de vipères, il faudra préalablement s’en prémunir. ¤
La sorcière écouta attentivement les paroles du félin et de Quantun sans relever les bâillements du vilain gnome. Les quatre monstrueux s’étaient accordés sur la suite des événements et le cœur lourd, l’orpheline s’apprêtait à quitter son foyer retrouvé pour affronter la réalité de Suzail. Il fallait s’y résoudre pour le moment car les risques étaient trop grands. Alors sans se faire prier, la sorcière fit un dernier tour des lieux afin de s’imprégner de ce qui un jour, lui reviendrait de droit. Elle contemplait les motifs tracés par l’humidité sur les murs et les planches du plafond, isolée dans ses souvenirs. Puis retournant à la réalité, elle préleva dans un morceau d’étoffe, quelques extraits de cette étrange poudre blanche étrangement dissimulée dans le fond de ces cargaisons. Mais point trop de substance pour ne pas éveiller de soupçons inutiles sur les intentions des intrus qui auront sauvagement assassinés les gardiens de l’entrepôt.
Les cruels compagnons s’affairaient à leurs tâches et quand ils furent prêts à partir, la sorcière changea de nouveau d’apparence pour prendre les traits d’une femme plus mature, son teint de peau se mit à brunir et ses cheveux virèrent au châtain. Outrepassant sa mélancolie, elle sortit discrètement vers la rue et assura la sortie de l’équipe avant l’arrivée de la relève, le passage de gardes ou de quelques peuplades que ce soit.
- Allez à la Roue Gémissante pour y louer une chambre. La première auberge que nous avons croisée. Avec vos trognes, je vous retrouvais sans trop de problème. Ce sera notre lieu de rencontre avant que l’on ne trouve mieux.
S’adressant au chaton et à Xanthos d’une voix mielleuse, elle s’arrêta un instant pour observer plus attentivement le nouveau visage du forgelier.
- Quantun, étant donné que tu peux altérer ton visage et que par conséquent, tu es légèrement plus présentable que les deux autres. J’aimerais que tu me suives. Attendons la relève à bonne distance puis allons prévenir le guet comme tu l’as suggéré. Après, je t’emmène découvrir un quartier plus éclatant.
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Oeil de l'Ombre
Chambre 6
3 gemmes
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Nia, Maîtrise des Cordes (+5) : 18 Conception du piège en groupe, 20 automatique. Zaxiah et 42, social (Garde, +16) : 25
Rations ajoutées pour Xanthos et Nia. Le combat précédent avait presque été honorable. Si l'on exceptait un grand renfort de discrétion le tout s'était dans un esprit de bataille rangée. Cette fois, la fourberie allait envahir le manoir.
Après une bonne demie-heure de discussion difficile, ils finirent par trouver un consensus : piège il y aurait, la Taupe aurait un peu plus de sacrifice et Nia, quoique ne pouvant pas assister au spectacle aurait l'occasion de mettre son imagination au service du macabre. Ils avaient décidés qu'ils partiraient avant l'arriver de la relève, par conséquent il fallait que le piège se déclenche tout seul. La poutre ne fut pas facile à déplacer. Mieux que le bois, l'une des poutrelle de métal dont l'usage leur était encore mystérieux vint se placer à coté du hall. L'agile Nia y fixa la première corde et escalada rapidement murs et lustres pour aller passer l'autre coté de la corde dans l'un des lourds anneaux d'acier fixés à la charpente, de tout évidence utilisé de la même matière pour hisser la marchandise à l'étage. L'appât du gain signait toujours la perte de ses bénéficiaires... Xanthos alla terminer d'empaqueter les rations d'humain séché sans oublier de bien répandre le sang dans la cuisine, histoire d'augmenter un peu le morbide. Impossible cela dit de tout emmener. Pendant ce temps, sur une idée du mécanique Quantun et avec l'appui intellectuel des deux autres, l'automatisation du piège pris forme. Avec un peu plus de cordage, le filin fit le tour du balcon et descendit le long du mur devant la porte du vestibule. La corde fut tendue en bas de la corde, fragilisée et bloquée de manière à l'aide d'un boulon coincé dans une patère. Le moindre pied qui se prendrait dedans à cadence normale libérerait la corde et déclencherait le piège. Vu la taille de la poutre, nulle doute qu'elle ferait des dégâts, même si le groupe ne se trouvait pas au milieu de la salle.
Nia et Xanthos purent récupérer chacun deux kilos et demis de viande fumée. Pendant ce temps, les deux autres descendaient au sous-sol pour finir le dernier, encore inconscient. Au début, Zaxiah aurait bien passé sa frustration sur lui en lui collant une décharge dans le cœur. Mais elle savait qu'avec une expertise approfondi, qui n'était pas tout à fait improbable, des investigateurs pourraient découvrir la nature de la blessure. Du coup, elle délégua la besogne et regarda le forgelier écraser la gorge de l'inconscient de son pied cristallin, constatant avec un regard satisfait.
Quelques minutes à peine avant que n'arrive la relève, 42 et Zaxiah sortait par devant, avec des faces des plus communes, pendant que Nia et Xanthos sortait par derrière. Le groupe se sépara alors en deux.Xanthos et NiaLa gamine était celle qui connaissait le mieux la ville, il semblait donc logique de lui faire confiance, au moins en ce qui concernait les auberges. Encore une fois, le chat géant ne passa pas inaperçu, son peuple n'était pas des plus communs dans cette partie des Royaumes et à l'heure où les maisons de loisirs ouvraient, nombres d'yeux se tournèrent vers lui. Mais qu'importe, il était en bonne compagnie : aussi aigri que soit le gnome il partageait son amour pour la viande humain, le massacre et la fourberie. Le gnome quant à lui ne pouvait se débarrasser de l'idée que le ninja serait une bonne recrue pour son clergé.
Ils repassèrent par les quais, puisque Nia connaissait ce chemin et que Xanthos se doutait qu'il ne valait mieux pas repasser par la haute-ville. Au loin, le phare de la baie envoyait sa lumière sur l'onde et quelques bateaux, qui semblaient pour certains trop petits pour être des navires de guerre et étaient sans doute des bâtiments de plaisance, flottaient à l'horizon.
Il leur fallait réserver une chambre, mais la ville leur titillait l'imagination. L'allure infernale des forges des Chantiers Navals, inextinguibles, les attiraient tout autant que le changement d'ambiance évident entre le jour et la nuit dans le quartier ouest. Ils n'auraient sût poser un adjectif dessus mais... le nombre de patrouille semblait bien élevé pour une cité en paix alors que, pourtant, les activités nocturnes se déroulaient sans encombre. Ils remontèrent la rue des Vents-Éternels et entrèrent à la Roue Gémissante. La taverne n'avait rien de miteuse mais elle était moyenne. Sans grand intérêt, l'aubergiste pris leur argent, réserva des chambres.
Ils étaient au milieu de la salle commune, tout leur barda sur le dos, restait à décider que faire en attendant les deux autres clampins.Quantun et ZaxiahIls attendirent quelques minutes avant d'aller voir la garde. Prenant des formes des plus banales, ils remontèrent jusqu'au quai pour y trouver le poste de garde le plus proche. S'adressant à ce qui semblait être un officier, Zaxiah, sa séduisante magie toujours à l’œuvre, fit mouche. Après un discours lambda mais empli d'une innocence efficace, le garde répondit.- Vrynn, prends une équipe et va faire un tour à l'entrepôt de Ravalon. La p'tite dame dit qu'elle a entendu des trucs louches. Il avait dit ça à l'un de ses subordonné qui s'empressa d'obéir, partant bientôt à la tête de deux hallebardiers et deux archers vers la demeure, avant de revenir vers eux. - Merci pour l'aide, puisse Heaum vous garder des périls, madame, monsieur. Bonne soirée. Et c'est avec politesse qui les congédia. Les voilà non loin de la haute-ville au début de cette nuit pleine de douceur qui s'ouvrait à eux dans toute sa... diversité.Spin-Off : Le Conte de la Poutrelle- Ely ! On est là, va donc payer un verre à ta troupe d'éclopé ! Il y avait quelques mois déjà qu'il avait pris ce travail pour le vieux Ravalon. Ce n'était pas bien compliqué. Certes il y avait eu quelques ivrognes et voleurs à évacuer mais dans l'ensemble c'était bien payé, pantouflard et la compagnie n'était pas désagréable. Et puis il était certain d'avoir une touche avec Ely.
Les quatre autres étaient certainement au dessus entrain de jouer aux cartes. Une odeur de viande grillée se dégageait dans la maison, peut-être avaient ils pensés à leurs collègues et pourraient ils manger à l’œil ce soir. L'archère qui les avaient rejoint le jour précédent lui demanda :- Et on à le droit de faire venir des gens ici ? J'veux dire, on est de nuit, mais juste à coté du quartier général des Pourpres, j'doute qu'on soit vraiment obligés d'être... concentrés. - Ljo à fait venir deux filles une fois, c'était à peine si Ravalon n'avait pas payé la note. Je ne sais pas pourquoi mais il tient à ce que sa maison soit gardé autant que les gardes soient dans de bonnes dispositions... On va pas cracher dessus. Débarrassé de son sac, il entra. Il sentit une tension à son pied mais ne s'inquiéta pas immédiatement et continua à avancer. Il entendit un bruit étrange au dessus de lui et leva la tête.
La dernière chose qu'il fit.
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