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> Chapitre I : La Cité des Hommes
écrit le : Lundi 19 Février 2018 à 21h14 par Urgoll Brisburn
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¤Hou le beau pot-au-rose ! Ne laissons pas filer l'occasion !¤

Chaton prit tout de même le temps de saisir trois shurikens dans sa main droite, qu'il dissimula derrière son dos, avant de bondir sur scène.

-Maiiiiiiiiiis, Amis ! Ne craignez plus car les Dieux vous ont entendus ! Le Fils de la Grande Taupe vient purifier vos âmes et vos murs ! Adressez-vous au Gnome Sauvage à l'entrée du quartier et vous serez sauvé !

Il accompagna ce discours en avançant tout son corps à fort renfort de coups de cape au milieu du petit groupe et pivota en indiquant la direction estimée du sauveur d'un grand geste de son bras encore libre. Le rendu faisait un peu forcé, mais permettait de séparer l'extorqué des extorqueurs et ainsi lui donner un échappatoire. Sa tirade finie, il enchaina en virevoltant vers les trois émiettés, ignorant totalement l'ami Abelard.

-Pauvres créatures ! Votre corps est peut-être perdu, mais votre âme peut encore trouver le repos ! Précipitez-vous en sa demeure et implorez son aide !

Il se souvenait vaguement d'avoir entendu des protestations gnomiques concernant la durée du simulacre mais peu lui importait. Xanthos était un être libre qui agirait à sa guise sans se gêner, et Nia de son côté voulait seulement flanquer la trousse aux trois rats. D'autres se seraient contentés de les filer sans se faire remarquer, mais la technique était bien trop longue. Autant leur donner une bonne raison de courir se plaindre directement à leur roitelet, paniqués ils n'en seraient que plus facile à suivre discrètement.

Et s'il y en avait un qui faisait mine de toucher minou, la malédiction de la Grande Taupe foudroierait le misérable sur place. Il fallait juste être un peu rapide au niveau du poignet.


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écrit le : Lundi 26 Février 2018 à 20h05 par Ana N' Si
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a table qu'ils avaient trouvé était un don des tréfonds de la terre. Elle semblait bien plus solide que ce que le gnome avait imaginé utiliser, ce qui était un signe que les forces divines étaient de leur côté. Il avait juste à trouver un endroit sympa où s'installer, y trainer la table et, si possible, trouver quelque chose qui puisse faire office de chaise.

Ce qui était bien moins encourageant était le manque évident de passage dans le quartier. Le serviteur du Rampeur En-dessous avait choisi volontairement le quartier le plus pauvre qu'il puisse trouver mais il ne s'attendait pas vraiment à ce que celui-ci soit aussi proche d'être désert. Il devait avouer qu'il n'était pas un expert en ce qui concernait la structure sociale de la capitale du Cormyr, ou en comportement humain, d'ailleurs, mais il avait supposé que les plus pauvres vivaient de menus larcins.

Maintenant qu'il se trouvait dans la rue, cherchant une caisse pour lui servir de siège ou quoique ce soit de similaire, il réalisa que son éducation en la matière ne lui donnait pas beaucoup d'informations. Pendant la moitié de sa vie, il avait attaqué au hasard des petits groupes, ne s'arrêtant jamais assez longtemps pour observer leurs quotidiens. Le reste, il l'avait passé au Monastère où il avait été nourri et logé sans avoir à offrir en échange quoique ce soit d'autre que son inexorable charisme. La logique dictait que la plupart des gens avaient à gagner leur nourriture et logement et que c'était probablement la raison pour laquelle il n'y avait personne qui se promenait dans la true attendant l'arrivée messianique d'un médecin. Il était évident qu'il y avait une faiblesse dans son plan.


¤ ¤

Essayant de structurer ses pensées, le suivant de la Grande Taupe chercha à déterminer quel était son objectif. Une honnête observation que son but était de pouvoir charcuter quelques débiles en plein jour tout en ayant quelque chose à faire pendant que Zaxiah était en train de faire ... ce qu'elle avait décidé de faire, il n'avait pas vraiment d'idée de ce que c'était, ne le conduisit pas bien loin. Il espérait aussi obtenir quelques informations en échange de ses services. Cela semblait être une meilleure piste.

Sa première idée de comment en apprendre plus sur Suzail et ses conflits consistait en une séance de torture mais cela ne semblait pas très approprié. Il aurait bien demandé conseil à Quantun ou Chaton mais les deux avaient décidé de suivre leur propres chemins. Comme il avait l'impression de commenecre avec zéro info, il décida d'aller demander conseil à l'apothicaire. Mais, pour l'instant, il comptait se limiter à trouver des informations sur le quartier où il se trouvait.


-Salut, ce n'est pas vraiment l'heure de pointe dans le quartier. C'est toujours comme ça? Comment tu fais pour tourner dans un taudis pareil où on dirait qu'il y a plus de bâtiments abandonnés que d'êtres vivants?



Sorts préparés:
Niveau 0: Noir, Réparation, Résistance, Soins superficiels
Niveau 1: Anathème, Faveur divine, Guérison de la foi, Protection contre le Bien
Niveau 2: Alignement indétectable, Vague de tristesse, Effroi

Utilisations d'Intimidation des morts-vivants: 2 / 2
 
 
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écrit le : Mercredi 28 Février 2018 à 23h35 par Phineas
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Oeil de l'Ombre
Chambre 6
3 gemmes
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Zaxiah

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Le shatavari, ou satavar, était un rapport amusant. La racine importée à grand prix du Royaume de Kuong, à des dizaines de milliers de lieues du Cormyr, était parfois appelée la Sauveuse d'Héritage chez les nobles d'Amn et d'Eauprofonde. Ses facultés extraordinaire auraient sauvé la succession de nombreuses famille en augmentant leur chances de procréer. Et elle n'avait aucun effet secondaire. Chose que la sorcière ferait bien de garder à l'esprit : si Shtavar était du même acabit, et Xrorn par extension, il risquait d'être difficile de l'influencer.

Le prunier devant lequel ils s'arrêtèrent était indubitablement beau. Elle en avait croisé beaucoup sur la route. Cette espèce particulière, produisant de grosses prunes jaunes parfaites pour les confitures, était endémique, probablement croisée par des botanistes en l'honneur de tel ou tel monarque. Il faisait partie de ces arbres qui réjouissait les cœurs, ceux qui, à la fin de Mirtul, faisaient craquer la glace lorsque les fleurs apparaissaient sur ses branches. C'était un symbole de renaissance qui ne pouvait qu'inspirer Zaxiah. Et puis, il fallait l'admettre, celui-ci était particulièrement sublime. Les fleurs qui apparaissaient ci et là et d'un or blanc presque brillant, et les prunes d'un jaune précieux qui apparaissaient ci et là en grappe éveillait la gourmandise à leurs seules vue. Les mains derrière le dos, Lianna observait la merveille botanique en écoutant Zaxiah. Elle sembla prendre le temps de réfléchir avant de répondre. Un sourire étrange apparu sur ses lèvres. Zaxiah percuta avec un temps de latence sur son origine : sa capacité de séduction semblait moins efficace sur elle que sur les grouillots qu'elle avait dupé jusqu'à là. Rien d'étonnant là dedans. Tout en répondant sans faillir à son regard, avec politesse, elle commença.


Lianna Varönfyr
Le Seigneur Shtavar est occupé, certes, mais il à la responsabilité de tout les sujets du Roi en Suzail. Tout, elle insista sur le mot, ses sujets. Je ne suis pas étonné que vous cherchiez le Héraut Taillemain, Dame Grimaldius. Nous vous pensions disparue avec votre père, mais vous ne seriez pas la première à défier les prévisions les plus logiques. Et nous n'avons put qu'être heureux lorsque le temple nous a informé de votre visite.

Elle fit une pause. Sans aucun doute pour laisser à la sorcière le temps de comprendre tout ce que sous entendait ces dernières phrases. Elle sourit avant de continuer.

Mais, avant de continuer, laissez moi vous informer, et vous présentez tout mes vœux de courage. Nous avons appris ce matin que votre ancienne demeure, qui reste votre héritage malgré le fait qu'elle soit pour l'instant cédée à Monsieur de Ravalon, à été le théâtre d'un meurtre multiple et sanglant hier. Voilà une bien difficile situation pour votre retour.

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Zaxiah ne sentit que de la compassion chez son interlocutrice. Au fond d'elle, quelque chose lui disait qu'elle venait d'entrer dans le Jeu. Pourtant elle ne voyait aucune raison de se méfier de la jeune femme. Tout ce qu'elle pouvait dire, c'était qu'à en juger par son élégant usage des mots, elle n'était certainement pas qu'une lavandière ou une coursière.


Quarante-deux

Le métallique s'en fut donc pour chercher un endroit où dormir plus discret qu'une auberge bondée. Ce qui, en toute logique ne devrait pas être excessivement difficile. Restait à décider si il cherchait dans les environs, où si sa quête devait s'étendre à l'extérieur de cet étrange quartier. Il se rendit vite compte qu'il y avait d'autres petits commerces en baroudant ci et là. Aucun de sortait vraiment du lot. Le drapier devant lequel il croisa - l'une des trois boutiques avec un ferronnier et un herboriste sur la rue principale - était certes un peu plus luxueux que le reste, mais cela restait très relatif tant les autres commerces semblaient décrépis. C'était déjà une constatation intéressante. Le quartier n'était donc pas aussi vide qu'il paraissait, sans quoi personne n'ouvrirait commerce.

Mais en soit, rien ne sortait du lot. Il trouva d'autres locaux abandonnés comme celui dans lequel ils étaient entrés plus tôt, mais aucun qu'il soit possible de sécuriser à souhait. Aucun non plus qui contenait le mobilier nécessaire pour que les organiques se reposent efficacement. Se dirigeant vers l'est, puisqu'il connaissait déjà ce qui se trouvait à l'est, il arriva bientôt en bordure du quartier. Là aussi, la transition était violente. Une maison était même constitué de la moitié d'un ancien hôtel qui enjambait la rue, et dont la partie hors du quartier avait due être brutalement détruite par le feu et les béliers lors de l'épuration qui avait isolé le quartier. Restait une étrange bâtisse avec une arche mutilée et cendrée qui surplombait la rue à quelques mètres de haut. Pendant qu'en vis à vis, les bâtisses étaient élégantes et élancées. D'ailleurs le quartier devant lui était autrement particulier. Les murs étaient particulièrement colorés. Ce qui existait ailleurs mais ici on semblait prendre un soin tout particulier à attirer l’œil. Quoique le forgelier ne sut, pour l'instant, expliquer pourquoi. Encore des délires d'organique sans doute. Cette cité était en tout cas des plus multiple.

Pour le moment, il revint en arrière, et chercha encore un peu dans le coin. Après tout, si le gnome s'installait par là un temps, autant qu'ils ne soient pas trop loin.

Finalement, il avait trouvé deux masures à étage qui semblaient intégralement vides et qui, pensait il, seraient facilement fortifiables si nécessaire, en plus d'être grande et discrète puisque situées à l'écart de la rue principale. L'une était plutôt au nord-est du quartier, l'autre à l'extrême sud, à deux maisons du bloc suivant. Alors qu'il découvrait cette seconde maison, sur deux étage, il ne put que remarquer les trois vieillards, un nain, une humain et un humain, assis sur un banc juste à coté. D'ailleurs, l'humain l'apostropha.


- Hola le jeunot, dit elle avec un accent si prononcé qu'il eut l'impression de se faire marteler les oreilles, on t'as j'mais vu dans le coin. C'étit qu'en trente ans, on les connait les p'tiots. Qu'est ce qu'un garçon t'propre comme ça viens faire dans le coin ?

Les deux autres soutenir la curiosité de leur compagne en le fixant et en grognant leur assentiment tout en tirant de concerts sur leurs longues pipes.



Nia

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Le moins que l'on pouvait dire c'était que la prestation de l'homme-chat avait complètement désorienté les trois moches. Moches était le mot. Hommes ou femmes, c'était difficilement distinguable tant leur faciès était émacié et couturé de cicatrice. Cela dit, il ne fallut qu'un instant pour que ces yeux habitués aux grimaces et aux déguisements ne décèlent l'épais maquillage qui permettait de créer ces blessures. Il devait reconnaître qu'aux yeux de non-initiés c'était particulièrement réussi cela dit.

En tout cas, est ce que c'était son air fanatique, sa prestance, sa taille ou tout simplement son exception ethnique, mais les trois agresseurs reculèrent d'un pas. Il vit vite, après tout il avait été formé par plus louche et sadique qu'eux, qu'il n'était pas tombé sur les plus expérimentés. L'un d'eux prit quand même du courage.


- Je ne sais pas qui tu es le chat, mais le Conte entendra parler de toi ! Ne t'attends pas à passer la semaine !

Sur ce, dans une tempête de gris et de tissu rapiécé, ils disparurent de la ruelle. Abelard se tourna avec un étonnement mêlé de crainte vers Chaton.

- Je... Je vous remercie mais... Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose pour vous comme pour moi. Le Conte va me tomber dessus autant que sur vous, il se passa les mains sur le visage et recula d'un pas dans sa demeure. Et je n'ai rien pour vous remercier. Quoique je doute que vous ayez le temps de profiter de quoique ce soit... j'ai un vieux schnaps si vous voulez.



Xanthos

Aussi étonnant que ce soit, c'était un elfe qui tenait la minuscule boutique qu'éclairait efficacement trois globes lumineux flottant. D'autant plus petite que les larges étagères qui recouvraient même la plus petite partie des murs étaient submergées par des pots et fioles de toutes tailles, formes et couleurs. Argile, vert, métal et même de lourde cube de pierre scellés, certains contenant semblait être particulièrement anciens. Rien d'étonnant là dedans puisque le propriétaire avait probablement au moins dépassé le siècle. D'ailleurs, en y regardant un peu plus attentivement, en voyant les légères rides autour de sa bouche et ses yeux et le gris dans ses cheveux noir, le gnome se rendit compte que l'apothicaire avait probablement aussi dépassé le stade du bicentenaire.

Il portait une tunique serrée, qui révélait sa sveltesse mais un corps correctement entretenu. Par dessus, un tablier de cuir couvert de poche lui permettait de trimballer outils, fioles et plantes entre la pièce principale et son entrepôt à l'arrière. Pendant deux longues minutes, il ne porta pas le moindre intérêt au gnome. Il était occupé à refaire la cire d'une antique fiole sans pour autant violer son étanchéité. Son travail terminé, il reposa la cuiller à cire dans une petite assiette de cuivre, et redressa enfin la tête.

Xanthos le savait. Les gnomes aussi vivaient longtemps. Plus le temps passait, plus les mortels avaient tendances à se créer une sorte de monde intérieur, et à perdre facilement le contact avec les autres. Cela semblait être le cas pour l'elfe. Cela lui laissa cependant le temps d'observer son visage. Ses yeux violacés tirant sur le rouge semblait intact de toute maladie. Sa peau était loin d'être lisse et son oreille droite était brûlée et épointée. La blessure avait due être des plus douloureuse, les oreilles des elfes étant, si les rumeurs étaient vraies, particulièrement sensibles. Il portait un anneau de fer à la lèvre inférieure. Sur le reste de son corps, les vêtements cachaient tout ce qui aurait put être remarquable excepté le fait qu'il lui manquait l'auriculaire gauche.


Apothicaire
Il n'y a pas d'heure ici,. Il arrive même que je me demande si le temps passe vraiment. Pour répondre à ta question, je ne vends que rarement aux habitants du coin. Ils n'ont pas vraiment les moyens de se payer mes services. A quelques exceptions. En règle général, les riches évitent de s'installer dans les anciens quartier de quarantaines. Quand bien même les rumeurs stupides sur la persistance de la maladie n'est qu'une évidente connerie proféré par le Baron local. Les cercles vicieux, ça tourne vite.

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écrit le : Jeudi 01 Mars 2018 à 19h30 par Ashura
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Dissipant ses derniers doutes si elle en possédait encore, l’éloquence et la prestance de son interlocutrice acheva de lui faire comprendre qu’elle avait enfin atteint des lieux de noblesse. La sorcière de Suzail avait passé tant de temps en compagnie d’esprits médiocres qu’elle avait eue peur que la stupidité d’éteigne sur son esprit exquis. Ici, même les domestiques semblaient posséder un intellect digne d’intérêt.

L’entretien se déroula sous la houppe d’un arbre fruitier du plus bel effet, même ce prunier possédait plus de prestance que les gueux qu’elle avait pu croiser. Mais le plaisir fut de courte durée et la surprise fut grande de constater toutes la pertinence que la jeune femme possédait. Zaxiah n’avait plus toutes les cartes en mains et elle s’efforça de ne rien laisser transparaître de son malaise. Elle ne pouvait plus laisser libre cours à son imagination et à sa constante condescendance. Elle devait à présent s’efforcer de décupler tous ses talents diplomatiques pour parvenir à ses fins.

Néanmoins, il n’y avait pas de risques concrets, pensa-t-elle. La nature de ses profondes motivations restait des plus légitimes et loin des horreurs dont elle avait été témoin la veille. Il restait de la marge pour manœuvrer.


- J’ai appris la sordide nouvelle. Le quartier ne parle que de cela. Comme si mon histoire n’était déjà pas assez lourde à porter, jusqu’où le nom de ma famille sera-t-il terni ?

Pure formule rhétorique, elle imita la servante en contemplant l’épais ramage du prunier. La sorcière avait une voix douce et néanmoins chargée de chagrin. Elle n’avait pas besoin de forcer pour laisser transparaître son cœur lourd et endolori.

- Les rumeurs sont ce qu’elles sont, aussi volatiles que le pollen du printemps et je n’ai eu aucun mal à creuser le sujet. Heureusement que je n’ai pas suivie aveuglément les conseils que les chambres Oghmites m’ont prodigués, à savoir me présenter face au vile propriétaire de mes biens légitimes. Il est de fait que ce Ravalon est un être sans âme, dénué de considérations morales et s’enrichi sur le dos d’une couronne amoindrie.

Elle baissa ses yeux étincelants sur la jeune femme pour y tenter une nouvelle fois de sonder ses pensées. La sorcière parlait désormais avec une voix légèrement plus suave.

- Ce n’était sans doute que les idéalisations d’une enfant qui m’ont poussée à revenir, sans même parler de l’héritage de mes ancêtres, je dois avouer une certaine tristesse à découvrir l’état de la capitale. J’ai l’impression de ne plus rien avoir à prétendre et pourtant, j’aimerais sincèrement poursuivre l’œuvre de mes parents…


 
 
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écrit le : Dimanche 04 Mars 2018 à 21h45 par Urgoll Brisburn
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Un bref frétillement d'oreille trahit la joie intense qu'éprouvait Chaton devant un tel succès. Heureusement personne dans le coin ne devait y prêter attention ou savoir comment l'interpréter.

¤Mais j'espère bien que tu vas t'empresser d'aller parler de moi au Comte mon mignon. Allez, je vous laisse cinq secondes d'avance.¤

Nia égrainait mentalement le temps quand un importun manifesta un semblant de gratitude.

¤Encore là lui ?¤

Tout concentré qu'il était sur ses proies, il n'avait pas remarqué que le quidam était resté.

¤Ahah, c'est que nous sommes devant chez lui, voilà pourquoi.¤

Il n'avait pas de temps à perdre pour le moment, mais tout compte fait c'était une aubaine pour la suite de l'affaire. Une précieuse source d'information qui lui devait une faveur. Il interrompit l'embarras de l'homme d'un doigt preste sur ses lèvres et commença à s'éloigner dans la même direction que les petits gris.

-Ne te mésestime pas, ami Abelard, tu as beaucoup à m'offrir mais pour l'heure je dois courir. Garde le shnaps ¤ça se mange ça ?¤ au chaud je reviens prestement.

D'un geste rapide de sa main libre, il dégaina un morceau de craie d'une des poches qui ornaient sa bandoulière et marqua le croisement d'un simple "N". Il n'était encore pas tout à fait familiarisé avec le quartier donc autant marquer son chemin... et qui savait si ça ne pourrait pas servir à d'autres.

-Oh, et si je ne reviens pas prévient le gnome pour moi !

Il s'engouffra dans le dédale de ruelle en resserrant sa cape, craie dans une main et shuriken dans l'autre, les oreilles et le nez à l'affut des trois pouilleux qu'il avait effrayé.

¤Conduisez-moi à votre nid chères souris.¤

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écrit le : Mercredi 07 Mars 2018 à 16h46 par Nelac
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Fouillant tranquillement les rues, et les bâtiments attenants, le colosse métallique put se rendre compte que le quartier n'était pas si mort, quelques commerces survivaient encore, mais ils ne feraient probablement pas fortune dans le coin, ils montraient bien qu'il y avait encore de l'espoir pour le coin, et que des gens habitaient toujours par ici par choix, même si c'était parce qu'ils étaient trop pauvres pour tenir une boutique ailleurs en ville. Malheureusement, cela ne l'aidait pas à trouver un logement pour ses compagnons de misère et lui-même, bien au contraire.
Généralement, c'était le mobilier qui manquait, et si acheter ce dernier ne reviendrait certains pas plus cher à long terme que ce que réclamait l'auberge, Quentun n'était pas certains que les autres fassent cet investissement pour eux-mêmes, surtout quand les serrures du coin avaient l'air des plus sommaires. Toutefois, à force de chercher, le forgelier trouva un premier bien potentiellement habitable, puis en continuant à chercher pour donner aux autres un peu de choix, un second, où il se fit apostropher par trois personnes d'âges canoniques.
N'ayant pas d'oreilles à se faire marteler, le faux homme nota l'accent mais n'y fit guère attention. Ils avaient l'air d'être des habitués du coin, s'en faire des amis seraient donc une bonne chose, car ils seraient au courant de tout ce qui se passait non loin. Malgré tout il n'était pas assez fou pour tout leur dire, assez peu prudent toutefois pour leur indiquer sa réelle intention et la raison de sa présence ici :


- Bonjour messieurs, commença-t-il d'un ton joyeux, en effet vous ne m'avez jamais vu dans le coin, et c'est normal car je viens d'arriver. Voyez-vous, Beshaba m'a joué un mauvais tour, continua-t-il, ce qui n'était pas entièrement faux, et je me retrouve sans le sou et sans logement. Je peux toujours travailler ou vendre deux-trois objets pour régler le premier problème, même si je préférerais éviter cette dernière solution, surtout que l'usure leur a presque fait perdre toute valeur, mais c'est le second qui m'amène ici, vu l'activité locale, je me dis qu'il y a bien un coin où je pourrais dormir ce soir sans avoir à m'inquiéter du temps qu'il fera.



Les rois peuvent changer les lois des hommes à leur bon plaisir. En quoi les lois de la nature sont-elles différentes ?

Points psis : 14/18
Cristal condensateur : 2/2
 
 
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écrit le : Jeudi 15 Mars 2018 à 18h40 par Phineas
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Oeil de l'Ombre
Chambre 6
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Zaxiah

- Dire que Monsieur de Ravalon est sans âme serait une erreur. C'est un armateur respecté et souvent généreux. Ne répandez pas trop ce genre de pensée, madame.

De toute évidence, cela ne la gênait pas particulièrement pour ce qui la concernait. Quoiqu'il n'était pas non plus évident de savoir ce qu'elle en pensait vraiment. Ni de l'importance que ce pourrait avoir.

- Je comprends à vos dires que vous n'êtes donc pas revenue en Cormyr depuis que votre famille a disparue ? Presque vingt ans donc ? Entre vos jeunes yeux d'alors et les transformations qu'à subie la cité en effet, votre désarroi est audible. Il serait bien long de tout vous expliquer ici, d'autant que de nombreuses choses sont, au choix, non éclaircies ou inaccessible à vos oreilles, avec tout le respect que je vous doit.

Elle sourit, répondant à la suavité de la sorcière par une politesse savamment calculée. Elle se retourna plus radicalement vers elle et continua.

- Ni le Commandeur, ni le Héraut n'ont la possibilité de vous recevoir aujourd'hui. Cela étant, ce dernier m'a chargé de vous remettre ceci, elle sortie un rouleau de vélin fermé du sceau de cire des hérauts. Rétablir vos droits et votre héritage ne peut se faire en une journée. Le Roi, la Régente, le Conseil, nombre de personne ont leur mot à dire. Certains membres de la noblesse ont déjà utilisés ce genre de procédés, les retours providentiels, pour tenter des coups d'états, comprenez le. Cependant, c'est également toujours une joie que de retrouver une fille du royaume. Que vous ayez ou non prouvés votre identité et vos revendications, ce que vous devrez faire, mes maîtres estiment qu'il ne peut être que positif de vous inviter au Bal de l’Été. Il est possible que certaines connaissances de vos parents ou aïeux vous reconnaissent, et certains croient qu'aux contact de leurs pairs, la noblesse se révèle d'elle même. Cette missive est votre invitation.

Le Héraut fera son possible pour vous recevoir avant ces évènements, mais comprenez que son emploi du temps est surchargé en permanence. En attendant, nous ne saurions que vous conseiller de faire preuve de la plus grande des bonne volonté et de loyauté envers la Couronne, votre demande - par ailleurs légitime - ne pourra en être que mieux accueillie.


Nia

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Émoustillé par l'imminence d'une traque intéressante, toute la grâce et les sens félins de Nia s'éveillèrent. Il était une ombre (ombre rousse, certes, mais ombre tout de même) entre les caisses, les débarras, les ruelles et les poubelles. Suivre les trois lépreux n'était pas très compliqué. Ils étaient résolument lent, quoique, concentré sur leur démarche, Nia compris bientôt que c'était bien plus une lenteur calculé qu'obligatoire. Ils se forçaient à se déplacer de manière maladive parce qu'ils devaient passer pour maladifs. D'ailleurs les quelques fois où il réussi à s'approcher assez prêt il se rendit compte que la façon dont ils parlaient entre eux étaient bien moins celle d'individus proches de la mort que lorsque qu'ils s'adressaient Abélard.

La traque ne dura pas très longtemps, ils retournaient vers le centre du quartier. Jusqu'à ce que ceux ci s'arrêtent devant un bâtiment particulièrement haut. Une tour en fait, peut-être une ancienne tour de garde ou d'astronomie. Que savait il après tout de l'ancien plan de la ville avant la ruine ? Ils entrèrent simplement par la porte d'entrée.

Nia avait alors un problème. Traquer des cibles à l'extérieur c'était une chose, entrer dans un bâtiment dont il ne savait rien c'était autre chose. Il fit donc le tour de la tour. Il ne voyait aucune entrée qui soit directement accessible, il y avait bien des fenêtres plus haut, mais en plus d'être closes il faudrait y lancer un grappin, et en plein jour, inutile d’espérer rester discret. Et il repéra ce qui ressemblait fort à de clandestines patrouilles tout autour, qu'elles ressemblent à des lépreux ou à des mercenaires plus classiques.



Quarante-Deux

La vieille et les deux vieux se marrèrent.

- Y'a pas grand monde qu'à Beshaba à la bonne mon gars, ici comme ailleurs ! Tu peux prendre n'importe quel coin vide pour dormir, si t'as pas de rhumatismes.

- Et si t'as de quoi te défendre, continua le nain.

- Et cacher le peu qui te reste, mais ça ça à pas l'air bien grave petit, termina l'humaine.

Le forgelier n'en appris pas beaucoup plus qu'il ne savait déjà. Mais stéréotype de vieux, les trois continuèrent.

- T'es pas dans le bon coin pour dormir tranquille tu sais, j'pense qu t'as moins de chances de te faire larder en dormant sur les docks qu'ici.

- Quoique, y'a de bonnes chances que tu te réveilles avec un lépreux te crachant sur la gueule pour te ramener à son patron !

Nouvel éclat de rire collectif.


 
 
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écrit le : Jeudi 15 Mars 2018 à 19h56 par Ana N' Si
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endant quelques courts instants, Xanthos fut plus que satisfait de son choix d'entrer dans le petit magasin de potions. Les étagères pleines de fioles, bouteilles et autres contenants de toutes les couleurs et formes donnaient un petit air magique à la boutique de l'apothicaire uq e le gnome des forêts ne pouvait s'empêcher d'apprécier. Le fait que la pièce avait quelques qualités de terrier ne dérangeait pas non plus, loin s'en fallait. Il n'arrivait pas souvent au serviteur de la Grande Taupe de s'adonner à de l'introspection mais, en cette occasion, il ne put se retenir.

¤ ¤

Tout le plaisir que Xanthos éprouvait disparu soudainement quand le propriétaire de l'échoppe décida de parler. Ce n'était pas forcément que sa voix était désagréable, ou que ses mots avaient été aggressifs, c'était simplement le fait que l'elfe existait. Ses remarques, quoique anodines, ressemblaient au genre de pensées que le prêtre du Rampeur En-Dessous avait régulièrement. Et cela énervait le gnome des forêts. Non seulement le boutiquier possédait quelque chose qu'il ne méritait pas, étant donné que, dogmatiquement, Xanthos estimait que personne ne méritait de posséder quoique ce soit, et quelque chose que le natif du Grand-Val voulait mais il semblait ausi être, au moins modérément, sage et intelligent et le savoir. Un léger sourire sur les lèvres, Xanthos décida qu'il avait trouvé un sacrifice pour son Maître.

Il allait lui falloir convaincre les autres, ou au moins Chaton, de l'aider dans sa tâche. Le vieil elfe ne payait pas de mine mais il était peut-être capable de se défendre et Xanthos préférait être trop prudent si l'alternative risquait de le mettre en danger. Il s'attendait à ce que Zaxiah décide qu'elle avait besoin de leur aide dans sa croisade pour obtenir son héritage, un quête qui n'intéressait pas tellement le gnome tant qu'elle consistait principalement en longues discussions et une montagne de paperasse, ce qui voulait dire qu'il allait peut-être devoir être patient.

Revenant de ses rêveries sanguinolentes à une réalité tamisée et brune, Xanthos décida de suivre son plan initial et de discuter avec le vendeur. Même s'il n'était pas un acteur, il avait confiance en ses capacités pour cacher la haine bouillonante dans son sein pendant qu'il échangeait avec le clerc.


-Je ne suis pas du coin. C'est quoi cette histoire de quarantaine? Et c'est qui ce Baron local qui est assez con pour faire courir une rumeur que ses terres sont victimes d'une épidémie?



Sorts préparés:
Niveau 0: Noir, Réparation, Résistance, Soins superficiels
Niveau 1: Anathème, Faveur divine, Guérison de la foi, Protection contre le Bien
Niveau 2: Alignement indétectable, Vague de tristesse, Effroi

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écrit le : Dimanche 18 Mars 2018 à 15h27 par Urgoll Brisburn
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Qu'ils étaient lents ! Les trois gredins se trainaient à une vitesse qui frustrait profondément le félin. Plus d'une fois il se retint de leur re-flanquer une bonne frousse pour les faire hâter le pas. Il compensait en s'appliquant à dissimuler au mieux sa présence, bien plus que nécessaire au vu de l'attention générale de ses cibles. Il approchait néanmoins des limites de sa courte patience quand soudain :

-Sa'fari ! jubila le Chaton à voix basse. La traque était fructueuse.

Il prit bien soin d'observer les bâtiments alentours, vérifiant si l'un d'eux pouvait être suffisamment proche de la tour pour en faciliter un accès aérien, ou tout du moins lequel ferait le meilleur poste d'observation.

Puis il déguerpit sans plus s'attarder, il était inutile d'attirer l'attention des souris en patrouille. Que le repère des lépreux soit si visible, et si central dans le quartier, signifiait que les locaux devaient en savoir beaucoup à son sujet.

Il était donc inutile de prendre des risques pour obtenir des informations qu'il pouvait récupérer en consommant tranquillement du "shnaps". Les actions plus osées attendraient qu'il ai retrouvé ses camarades et que l'obscurité soit tombée.

Suivant ses marques en sens inverse, il remonta sa piste sans trop se presser jusqu'à la demeure du Sir Abelard.


 
 
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écrit le : Lundi 19 Mars 2018 à 16h24 par Nelac
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A ce que semblait dire les vieux, le coin était vraiment totalement abandonné, rien à voir avec que que Quentun avait connu jusqu’ici, car à part au bord des routes, on lui avait toujours demandé quelque chose en contrepartie de sa nuit, quand il avait dû la passer quelque part. Ici au contraire, tout était vide et à prendre, au moins cela voulait dire que les zones qu’il avait pu regarder étaient disponibles, même si les mots des deux autres conseillaient d’investir dans un bon verrou. Pour le reste, ils avaient déjà une sentinelle, et fort à parier que des intrus n'apprécieraient pas ce qu’ils trouveraient, ni comment ils risquaient de finir, vu les habitudes alimentaires de chaton et du gnome.
Ce qui étaient toutefois beaucoup plus intéressants, c’était cette histoire de lépreux, quoi que cela représente. Cela y ressemblait tout au moins, mais le colosse mécanique préférait demander plus de détails, aussi demanda-t-il innocemment :


C’est quoi cette histoire ? Ca a l’air dangereux presque votre truc, vous pouvez m’en dire plus ? Au moins sur le port, je sais à quoi m’attendre et avec ma taille...



Les rois peuvent changer les lois des hommes à leur bon plaisir. En quoi les lois de la nature sont-elles différentes ?

Points psis : 14/18
Cristal condensateur : 2/2
 
 
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