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> Chapitre III : Aube nocturne, [Ashura, La Goualeuse, Xarss et Khelrod]
écrit le : Vendredi 25 Mai 2018 à 14h49 par Phineas
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- Qu'est ce que ? QUOI ? Vous savez où est mon aurorum ?

Xarss n'avait peut-être pas choisi la meilleure des stratégie. Il venait de sous entendre que son bout d'acier sombre pouvait être la monnaie d'échange d'un métal extrêmement rare, dont une dose venait d'être dérobée à son interlocuteur. Le balai du gnome vola dans ses mains et il l'aurait probablement tenu comme une lance... si celui-ci ne s'était pas écrasé par terre à la suite de cette voltige colérique.
Mais le gnome ne se démonta pas, il pointa le doigt sur le visage du drow, et ses sourcils se froncèrent au dessus de ses grands yeux globuleux.


- Si vous avez le moindre...

Et la colère disparu brutalement de ses yeux lorsqu'il se rendit compte que le drow, prétendument ingénu, semblait croire que la boutique détenait encore son aurorum. Il soupira, et ramassa son balais.

- Excusez moi, l'aurorum m'a été volé, avec mes économies avec... Je n'ai malheureusement plus rien à vous échanger. Quoique je doute que votre marchandise aurais suffit... C'est un acier particulier j'imagine, il monta un monocle sur son œil et s'approcha, ah, l'acier météoritique des Ferétoiles, oui. Non, c'est loin d'être suffisamment. Vous en auriez plusieurs lingots, je ne dis pas mais... De toute façon, comme je l'ai dit, je n'ai plus rien à vous échanger...

Xarss ne remarqua rien de particulier à ceci prêt que, effectivement, la boutique semblait presque vide. Sur les étagères il ne restait plus rien, et ces quelques marchandises étaient en liquidation.


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Le nain sourit, il sentait probablement avoir affaire à la porteuse d'une tête bien faite. De bonne humeur, il se dirigea vers le petit coffre posé sous les étagères de gauche, qu'on avait absolument pas cherché à dissimuler. Il se contenta de toucher la porte, qui s'ouvrit avec le cliquetis de plusieurs mécanismes de verrou. Il en sortit ce qu'Ashura n'avait jamais vu. Un lingot d'argent pur long d'un empan, large de quelques pouces et épais d'un demi. Le métal brillait encore et semblait de facture assez récente.

- La grande majorité des lingots marchands sont poinçonnés, effectivement,il lui montra une ligne cinq chiffres suivi d'un cercle, un numéro de série et le symbole de la fonderie de production, ou de la ville d'émission. Le problème est là, une fois qu'on sait d'où vient le lingot, on peut essayer de le suivre... Là, je n'ai pas ce genre d'informations. Sans compter, bien entendu, que certains lingots sont banalisés. Mais c'est vers ces lingots d'échanges que vous devriez vous dirigez si vous chercher une piste. Les lingots d'acier, tout précieux qu'ils soient, reste des matières premières. L'intérêt du poinçon est faible, si la qualité est médiocre, on ramène le lot entier au fondeur, et on s'arrange pour qu'il ne fasse plus ce genre d'erreur... Ou on change de fournisseur.

Il alla ranger le lingot et se rassit.

- J'ai des mots durs pour cette vieille carne, mais j'étais l'un des rares à avoir du respect pour lui. Nombre d'autres ressentait plus de la crainte ou du ressentiment pour lui qu'autre chose. J'ai toujours été à peu prêt persuadé qu'il a été autre chose avant d'être marchand, et bien formé en plus. Il ne souffrait presque jamais du moindre vol et les s'entendaient bien avec les plus... venimeux, des revendeurs. On me dirait qu'il à fait ses classes chez les voleurs d'Amn, que j'en serais pas étonné. Enfin, toujours est il qu'en plus d'être un sacré salopards en affaire, le garçon était aussi un sacré épéiste, mesurait prêt de deux mètres et était capable de mettre au tapis n'importe lequel des soudards qui le protégeaient. Alors je dois l'admettre, qu'il ne se soit pas remis d'un accident de chasse, avec sa condition physique, et suffisamment de fonds pour s'offrir les meilleurs services des prêtres... ça m'étonne. Mais si tout ça est lié, c'est moins curieux... Ce ne serait pas la première fois qu'on fait taire un marchand, pour récupérer la mise, ou pour d'autres raisons. Mais là, fallait de bons mercenaires pour le descendre ce salaud.


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La Gardesort regarda l'officier. Il échangèrent du regard pendant un instant. Puis il hocha la tête, sans ressentiment aucune, de toute évidence.

- Je vous laisse avec la gardesort, Maître Nain, comme vous vous en doutez, la Garde a à faire.

Les trois soldats saluèrent leur collègues militaire avant de s'en aller dans la rue. Khelrod resta seul avec la magicienne qui semblait ne pas encore avoir décider ce qu'il fallait faire du paladin. Finalement, dans un soupir, elle dit :

- Soit ! Allons discuter, en espérant que nos échanges puissent être utile à chacun. Mais entrer dans le bastion ne se fait pas comme ça. Il y a un bureau sur la rive, nous y seront suffisamment à l'aise.

Kaitlin l'emmena vers l'embarcadère du bastion, auquel on accédait en empruntant l'une des deux petites barges qui faisait régulièrement le trajet. Un petit bâtiment, qui hébergeait certainement les officiers chargés d'organiser ses trajets, se trouvait là. Elle y entra, saluant l'officier qui était au bureau dans la pièce principale, et entra dans un petit bureau attenant. Celui ci était vide de personne mais aussi de personnalisation, ce qui prouvait qu'il servait probablement à bien des officiers différents pour diverses affaires. Des casiers sur l'un des murs contenaient autant de l'équipement que ce qui semblaient être des cartes. La seule décoration venait d'une carte de la ville affichée au mur et d'un parchemin indiquant les réparations à effectuer sur les barges. Elle raviva le feu dans le tout petit foyer que contenait la pièce, et mit de l'eau dans la petite marmite bouilloire suspendue au dessus. Puis elle s'adossa au mur, à coté de l'unique fenêtre après avoir déposé son sceptre contre le bureau.

- Vous êtes donc l'un des francs-tireurs dont on nous à parler, hum ? Je ne sais pas ce que ces deux idiots ont en tête. La garde n'est pas là pour rien, et je suis sûr qu'en temps que paladin, avec la discipline qui s'en rapproche, vous pouvez comprendre les remous que cela provoque. Et les interrogations. Non pas que je crois la Garde capable de tout, seule. Mais nous avons notre lot d'enquêteurs et de soldats. Enfin... Passons, maintenant que vous êtes dans le bateau, j'imagine que nous n'allons pas vous jeter par dessus bord.

Elle passa une main dans ses cheveux courts, plus ras d'un coté que de l'autre. Décidément, tout les mages ne se ressemblaient pas. Ses choix physiques étaient clairement là pour le faire comprendre : mage ou pas, Gardesort ou non, sa discipline et son respect des codes avait ses limites.

- Lorik nous à fait un rapport par le menu, il à été transmis aux officiers et aux Gardesorts. La gamine, ses liens avec Beiran, l'orque dans les cachots, votre collègue drow... Et cette nuit, évidemment. Vous n'imaginez pas le bordel. Le bastion était dans une crise rare, ce fait semblait amuser la magicienne, nos recherches sont réellement actives depuis cette nuit seulement, je n'ai guère plus d'informations que vous. Ceci étant, vous me demandez le ressenti des Gardesorts, le voici : ce qui attaque se sert de la recrudescence des attaques des drows depuis quelques temps pour se fondre dans la masse. Les Sentinelles détectent régulièrement des ennemis depuis un mois ou deux, sans saturer notre vigilance, mais suffisamment pour que certaines choses passent sous notre surveillance. Nous ne sommes pas tous d'accord, mais je tendrais à croire que quelque chose à réussi à s'installer en périphérie. Une organisation, je l'espère, un seul individu capable de ce genre de chose, je n'ose même pas l'imaginer... Une organisation, donc, capable de suffisamment pervertir les esprits pour transformer des innocents en marionnette. C'est ce qui nous semble le plus probable pour le moment. Quand au nombre de pistes étranges dont nous à parlé Lorik, l'acier des Féretoiles, l'aurorum volé... Je ne serais pas étonné que ce ne soit que des diversions. En fait, même l'attentat d'hier n'est probablement qu'une diversion.


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La prêtresse sourit, plongeant ses grands yeux doux dans ceux de Sirine. Elle avait cette étonnante capacité à faire sentir à la jeune femme qu'elle était la seule qui comptait. Quoique celle ci ne put douter que nombre d'individus devaient ressentir la même chose lorsqu'ils étaient pris sous ses charmes.

Linette
J'aurais tendance à dire que vous gâchez vos talents en vous enfermant dans cette camisole, pour ce qui me concerne, dit Linette en souriant, mais je comprends votre désir de protection. Je ne saurais vous protéger toute la journée, mais je peux demander la protection de la Dame pour quelques heures au moins...



--------------------


Elle se redressa et pris entre ses mains l'effigie de la déesse qui courait dans son décolletée. Et elle le pris entre ses doigts et ferma les yeux pour murmurer.

-

L'angélique idiome se dispersa dans l'air alors que la prêtresse se levait pour déposer un long et doux baiser sur le front de l'ancienne courtisane. La Goualeuse ne savait pas les détails de la bénédiction sous laquelle elle venait d'être placée, mais en plus de l'agréable baiser, du parfum floral de la gorge de Linette, elle sentit la caresse du vent qu'elle interpréta comme celle de sa patronne. La prêtresse se rassis ensuite.

- La Déesse ou moi-même pouvons nous faire autre chose pour vous, belle Sirine ?

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
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écrit le : Vendredi 25 Mai 2018 à 16h22 par Ashura
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Evidemment, songea la bretteuse. L’organisation criminelle n’en finissait pas de faire disparaitre les témoins. Pour l’instant, son intuition coïncidait avec l’une des pistes qu’elle suivait sans pour autant réussir à aboutir. Elle n’avait guère le choix, il fallait inspecter la situation sous tous les angles. Remonter le passé pour résoudre les conflits dans le présent. Elle se contentait d’observer et poser des questions, en laissant le moins d’incertitude obstruer son jugement.

L’investigatrice privée se redressa sur les coudes avant de répondre :


- J’imagine qu’il est d’intérêt général que les souris restent des souris, néanmoins, savez-vous où je pourrais me renseigner pour en savoir plus sur Pentagar ? Quelles autorités ont pu consigner les faits et statuer sur cet incident de chasse ? J’aimerais confirmer la corrélation avec le minerai que je recherche, même si le temps à du achever d’effacer les preuves.

Ashura dévisagea légèrement son interlocuteur, s’accordant un temps de réflexion supplémentaire, songeant aux probabilités qu’il puisse fournir son aide afin d’élucider la terrible injustice qui avait frappé son ancien concurrent quelques années plus tôt :

- Quand est-il de l’estimation du prix de l’acier noir ? questionna-t-elle d’un air candide. Que pouvez-vous me dire sur les caractéristiques et les propriétés que l’on attribue à ce type de métal ? Il me semble qu’il est traditionnellement forgé en masse de guerre ?

Dans le déroulement de l’entretien, la bretteuse introduisait les sujets à discuter en suivant sa logique, tout en s’efforçant de suivre le développement du témoin, en l’incitant à aller plus loin, à approfondir un aspect ou un autre, à explorer un point encore non traité. Comme pour décontextualiser, la bretteuse tentait de faire tomber les éventuelles barrières, d’éviter l’influence, la gêne, le conformisme forcé et les réponses stéréotypes que peuvent provoquer de telles présences. Elle mettait en rapport sur un modèle de la connivence et tentait d’établir des liens avec ses propres connaissances.


 
 
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PM
écrit le : Vendredi 25 Mai 2018 à 18h41 par Yvhann
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Le jeune drow ne fut pas surprit de la réaction du gnome, il s’y attendait quelque peu, pensant même qu’il y aurait encore plus d’artifice mais le pétard semblait mouillé et sa diversion pourrait fonctionner si il était suivit. Bref, l’heure était maintenant arrivée de quitter le lieu et d’aller donner quelques informations à la caserne. Il aurait préféré rencontrer l’un des francs-tireurs pour en parler d’avantage mais il ne pouvait savoir où ils se trouvaient. L’idée lui vint naturellement d’aider le gnome à retrouver l’Aurorum; il savait qui lui avait dérobé mais voulait-il se mêler de cela? Ce n’était ni le moment, ni la meilleur solution pour l’instant. Le renégat remit la dague d’acier noir à l’endroit précis sur sa ceinture à munition, fit une prestance de remerciement au gnome et sorti de l’échoppe.

Une fois à l’extérieur son regard se fit sur un tour complet dans une forme d’inspectorat puis prit la direction de la caserne. Contrairement à ce que l’on aurait pu le croire il ne cherchait pas à passer inaperçu comme la nuit dernière, il préférait déambuler librement en dehors des regroupements pour donner loisir à ses poursuivants de bien le tracer. Ses pensées allaient en tous sens et s’arrêtait sur une… * C'est aux esclaves, non aux êtres libres, que l'on fait un cadeau pour les récompenser de s'être bien conduits.* Pourquoi avait-il besoin d’une récompense en ce moment précis et pourquoi pensait-il qu’il c’était bien conduit? Cette réflexion l’occupait le temps qu’il prit pour se rendre compte qu’il changeait réellement, car de la moral, il en avait jamais vraiment eut, bien sûr, un peu plus que ses congénères affidés mais dernièrement il devait s’avouer que son code personnel avait changé. Vorn d’un ronronnement distinctif vint confirmer d’une pensé télépathique à son serviteur, qu’il était d’accord avec lui. Un soupçon incrédule dansait en lui voyant ainsi son fidèle félin agir de la sorte.

Le néophyte investigateur dû mettre un terme à ses pensées futiles pour repasser en boucle serré ce qu’il avait appris la nuit dernière, il devrait remettre un rapport en bonne et due forme et ne voulait rien oublier ni même entremêler les faits. Cela faisait un peu plus d’une journée qu’ils enquêtaient et ils ne tenaient pas grand-chose de solide mis à part le fait qu’une famille elfe ancienne pouvait être derrière tout cela.



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




6 Sorts niv.0:
4 Sorts niv.1:
2 sorts niv.2:-1=1



fiche Xarss
 
 
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écrit le : Dimanche 03 Juin 2018 à 16h24 par La Goualeuse
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La Goualeuse était à la fois excitée et nerveuse. Certes, elle avait déjà vu Breslin accomplir de nombreux rituels à La Fiancée du Marin, et avait elle-même eu quelques fois l'insigne honneur de recevoir la grâce de la Déesse, en des jours de fête, ou de maladie. Mais la mystérieuse puissance qui émanait de la charmante Linette lui laissait penser que la prêtresse avait tissé des liens bien plus étroits avec sa protectrice.

Elle ne comprit un traître mot de la langue mélodieuse dans laquelle l'invocation fut proférée, mais ses accents avaient caressé son oreille comme une douce comptine. Elle ferma les yeux. Jamais baiser ne fut plus doux que celui que Linette avait chastement déposé sur son front. Le parfum printanier de l'officiante se mêla à une brise tiède, qui vint comme l'enlacer de ses bras invisibles : la pieuse jeune fille souriait, abandonnée à un bonheur extatique. C'était la Dame elle-même qui la couvrait d'un voile invisible !

Elle rouvrit des yeux légèrement embués et contempla la prêtresse dans un mélange d'admiration et de gratitude.


- Louée soit la Déesse, murmura-t-elle, le souffle court, ayant superstitieusement retenu sa respiration pendant le rituel. Et louée soit sa servante, reprit-elle à voix haute, en étreignant sa main avec dévotion. Merci Linette, merci de tout cœur.

Ce grand événement avait retrempé sa foi, lui donnant confiance et force. Ses aînées comprirent peut-être que cette brebis égarée, sans le savoir peut-être, étaient moins venu chercher un secours magique qu'un réconfort moral.

- Je ne saurai vous en demander plus, Linette. Comment vous remercier ? Et comment honorer la Déesse pour sa protection ?



Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
 
 
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PM
écrit le : Dimanche 10 Juin 2018 à 22h29 par Khelrod
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Khelrod salua de façon militaire le groupe de soldats qui venait de prendre congé. Puis, de façon très docile, il suivit la Gardesort, hochant simplement la tête en signe d'accord lorsqu'elle proposa de poursuivre dans le bureau sur la rive. Après tout, son seul souhait était de faire preuve de suffisamment de discrétion pour ne pas créer de panique en étant entendu par les badauds. Même s'il devait bien admettre qu'il n'aurait par refusé une visite du Bastion…

Lorsqu'il pénétra dans ledit bureau, il ne fut qu'à moitié surpris par l'aspect austère et impersonnel du lieu. Ce genre d'aménagements était effectivement assez répandu dans les corps de garde et autres édifices du genre, pour avoir séjourné dans plus d'un édifice de ce genre.

Alors que l'humaine s'exprimait, il choisit de ne pas la couper et d'attendre qu'elle eut finit pour prendre la parole à son tour, et répondre aux questions qu'elle semblait se poser. Il ne manqua pas de remarquer sa coupe de cheveux peu commune, mais ne sembla pas tiquer. Il avait cru comprendre du peu qu'il l'avait observée pour le moment qu'elle n'était pas la plus prompte à suivre les codes et les règles, et cela semblait se poursuivre sur son apparence.


¤ Mais après tout, songeât-il, si elle remplit sa fonction correctement, qu'importe son apparence ? En revanche, pour le reste... ¤

Il en resta là de ses pensées puisque Kaitlin avait, ou tout du moins c'est qu'il semblait au nain, terminé de donner ses premiers ressentis. Il enchaina donc, poursuivant ainsi la conversation.

- En premier lieu, je vous remercie, à défaut de nous accorder votre pleine confiance, de nous tolérer et d'accepter notre aide. Nous ne souhaitons aucunement créer le moindre problème. Tout au contraire, nous souhaitons vous aider à en résoudre un épineux.

Il inclina la tête comme pour appuyer ses propos.

- Il semblerait effectivement que nous disposions des mêmes informations et que celles-ci aient le même niveau de justesse. Je constate que le Capitaine n'a rien omis dans le rapport qu'il vous a adressé.

Le paladin semblait réfléchir profondément, comme s'il essayait d'assembler les pièces d'un puzzle alors même qu'il discutait avec la magicienne.

- Vous pencheriez donc pour la thèse d'une organisation installée depuis peu en périphérie de la ville et qui se servirait de la recrudescence des activités drow pour passer à l'action. Vous connaissez bien mieux que moi la cité et ses environs aussi je me fie à votre avis. Mais cela soulève plusieurs questions... Dans quel but ? Quelle peut-être la cible réelle ? Vous dites également que toutes les pistes étranges pourraient être de simples leurres. Pourrait-il s'agir éventuellement de sortes de messages laissés par les agresseurs ? Ces différentes pistes ne pourraient-elles pas avoir une signification particulière, en rapport avec l'histoire de la cité ou de l'un de ses membres éminents ? Pourrait-il s'agir d'une forme de vengeance ou de quelconques représailles ?

Alors qu'il s'adressait à elle, il semblait également penser à haute voix.


- Votre enquête sur les récents évènements n'a réellement débuté que cette nuit, mais vous avez détecté depuis un ou deux mois de nombreux ennemis. Avez-vous pu identifier un dénominateur commun entre ces tentatives d'incursions et les récents évènements ? Une zone géographique particulière d'où pourrait provenir les assaillants ? Une méthode particulière d'infiltration, ou quelque constante identifiables depuis ces deux derniers mois ?

Cette fois-ci il se tut, semblant en avoir terminé avec les questions qui lui passaient par la tête, et attendant manifestement une réaction de la part de son interlocutrice. Il erstait figé face à elle dans une position résolument militaire, la gratifiant toutefois d'un sourire franc et avenant.




Khelrod Martelroc, petit fils de Thomrod, de l'Epine Dorsale du Monde.

Pour l'être dont le cœur est bon, le combat contre le mal est une lutte de chaque instant, mais c'est dans le combat qu'il livre quotidiennement contre ses propres préjugés que réside son plus grand défi.


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PM
écrit le : Mardi 12 Juin 2018 à 17h28 par Phineas
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Le nain lissa sa barbe déjà parfaitement entretenue, laissant passer un silence savamment calculé pendant qu'il réfléchissait.

- Hum... Pentagar est mort pendant une chasse dans Boislune. Après tout, c'est possible, ce n'est pas le coin le plus sûr des Marches.

Ashura se souvenait parfaitement de ce qui se racontait sur le bois. C'était la tanière de lycanthropes féroces, adorateurs de Malar, et de fanatiques anti-humains. Elle se souvenait qu'un mercenaire d'escorte lui avait raconté tout ça pendant l'un de ses premiers voyages en compagnie d'une caravane. Elle était bien plus jeune qu'elle ne l'était aujourd'hui. Elle se souvenait de Boislune, selon les dires de son conteur, comme d'un endroit particulièrement sombre, les grands ombrecimes et les bosquets de bois de nuit dominaient la flore. Les loups évidemment étaient de taille conséquente, et la terreur insufflée par les garous rendait la faune dangereuse en règle générale. Et c'était sans compter les réguliers raids d'orques bûcherons. Le seul coin réellement sûr restait les quelques camps d'elfe de lune qui tenaient le sud de la forêt. Mais les chasseurs, comme l'était alors Pentagar, n'étaient pas vraiment les bienvenues sous la protection des elfes d'argent.

- Mais je persiste, cela dit, repris le nain, Pentagar était riche et rusé, même si il avait une tendance à se mettre en danger pour le pur plaisir que cela lui conférait, il ne se serait pas aventuré dans un tel guêpier sans un sauf-conduit. D'ailleurs, il aurait probablement préféré perdre toute son escorte plutôt que d'y laisser la peau. Enfin... Je ne peux pas dire qui à enquêter la dessus. Probablement des éclaireurs de la Légion.

Il fit craquer ses doigts et tapota sur la table avant de poursuivre.

- Pour ce qui est de l'Acier en lui même, oui, les Ferrétoiles en faisaient des masses. C'est plus ou moins le type d'arme le plus adapter pour ce genre d'arme. Son principale intérêt est sa solidité, assez proche de celle de l'adamantine, quoiqu'il ait plus de défauts, en plus de sa rareté. Il est extrêmement résistant et semble avoir une résilience particulière à la chaleur, voir être de façon minime, capable de l'emmagasiner. Mais son exploitation massive semblait impossible, la plupart des experts en on vite déduit que l'un des composants de l'alliage n'était trouvable qu'en quantité très limitée. En conséquence, c'est aujourd'hui plus un métal sacré qu'autre chose. Mais le fait qu'il puisse être forgé plusieurs fois, et raffiné jusqu'à obtenir un éclat du plus bel effet, en fait un matériau de choix pour les joailliers et les armes d'apparat. Il reste moins cher que le mythril ou l'adamantine, mais s'écoule à un prix plus que correct, et mettre la main sur une cargaison peut toujours être un bon coup.


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Le drow arriva rapidement à la caserne, après tout, il suffisait de descendre la grande rue. Alors qu'il arrivait, il reçu une petite pierre, rien de bien létal, sur l'épaule. Sur le toit (plat) de la caserne, le regardait un chat. Le même chat qui avait accepté de servir de coursier à l'orque le matin même. Il entra. D'une façon ou d'une autre, les gardes s'étaient habitués à sa présence, et sans être chaleureux, ne présentèrent pas d'animosité particulière à son arrivée. Il se rendit vite compte que ses collègues n'étaient pas présents. Pas plus, d'ailleurs, que les trois officiers auxquels il avait eut affaire jusqu'à maintenant. Passant par l'infirmerie, il constata que seul l'assistant du guérisseur veillait alors sur la petite. Celui ci n'eut pas grand chose à lui dire, si ce n'est qu'il attendait le retour de l'alchimiste, et que celui qu'il appela le guérisseur orque, devait être partis en promenade (ce qui semblait l'inquiéter, d'ailleurs).

Mais le drow, avait vite compris qu'un chat étant incapable de lancer un gravier, c'est probablement l'orque qui l'attendait sur le toit. Il passa par l'extérieur de la caserne et trouva rapidement une pile de caisse sur lesquels il put monter sans difficulté pour atteindre le toit. Sur celui ci il trouva Lor'kar. Le vieil orque était assis non loin du bord, mais à une distance suffisante du parapet pour qu'on ne puisse pas le voir d'en bas.

La caserne était loin d'être le bâtiment le plus haut de la ville, pourtant le panorama restait impressionnant. On distinguait mieux la majesté de certains des demeures elfes, qui se nichaient dans des arbres aux proportions considérables. La Rauvin brillait comme un ruban argenté, scindant la ville en deux sans pour autant la séparer. La roue à aube qui tournait derrière la maison de Silys et de sa famille restait seule (et négligeable), sans doute l'héritage d'un temps où Lunargent était une cité de suffisamment petite envergure pour que les moulins soient encore dans son enceinte. Mais de nombreux bacs et barques glissaient silencieusement sur l'eau, participant autant au commerce de la ville qu'a son potentiel touristique. Au loin, on voyait le bastion de la Garde d'Argent qui fermait l'entrée fluviale sud-est de la ville, surveillant cette faiblesse stratégique d'où entrait le puissant fleuve. Et, comme surveillant la cité, les pics des Montagnes Néthères projetaient leur ombre sur les champs environnant. Les aiguilles du Palais et celle du Collège, autour duquel s'étendait les autres bâtiments du Conclave, semblaient par ailleurs étonnamment opposés de ce point de vue. Mais le plus étonnant restait que, de cette hauteur, la ville semblait bien plus plongé dans la sylve qu'elle ne le semblait du sol. A part sur les plus grands axes, et sur les rives du fleuve, des bosquets surgissaient au dessus des bâtiments, et il y avait fort à parier que, de plus haut encore, la ville paraisse plus verte que grise.

L'orque n'était pour une fois pas plongé dans une transe quelconque. Il tirait sur une longue pipe dont la fumée se confondait avec celle qui s'échappait de la cheminée des cuisines de la caserne. Attendant que le drow se trouve une place, il prit la parole et, il ne bégaya pas.


- Il y a des choses merveilleuses dans la civilisation. La jeune alchimiste à sût trouver une résine, à fumer, capable de dénouer ma gorge et de soigner temporairement mon bégaiement. Une amélioration que je n'avais jamais su trouver dans mon isolation...

Il tira une nouvelle bouffée tout en grattant entre les oreilles le chat qui était venu se nicher entre ses jambes, ronronnant.

- La nuit t'as t'elle portée conseil, mon ami ?


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- Suit ton cœur, révèle la beauté de ceux des autres, belle Sirine, et la Déesse en sera comblée, j'en suis certaine. Moi, je me contenterais de te savoir en sécurité.

L'angélique sourire de la prêtresse suivit la Goualeuse jusqu'à la sortie. La rencontre avait été quasi épiphanique pour elle, et, peut-être, instructive. Une fois la porte passée, il retrouva le chevalier à la crinière de feu. Dimitri, comme la prêtresse l'avait appelée, la regarda en souriant. Après le séducteur adieu de la Goualeuse, le chevalier s'inclina, et elle reparti vers la caserne.

Traversant à nouveau le pont, puis longeant les quais, elle fut bientôt sur place. Là, elle ne trouva personne, ni les trois officiers, ni ses collègues. Naturellement, elle se dirigea vers l'infirmerie. Il n'y avait que Fabian, toujours actif, le nez dans un parchemin, assis au chevet de la petite. Il releva la tête et ne put cacher sa timidité lorsque la jeune femme entra dans la salle. Mais il se repris.


- Bonjour Dame Sirine ! Malheureusement la petite ne va pas beaucoup mieux. Dame Sabetha a dit qu'elle reviendrait sous peu et le guérisseur Lor'kar, il appelait l'orque ainsi et un respect palpable s'entendait dans son ton, est parti faire, une... promenade, à t'il dit. Même si il me semblait que le capitaine l'avait consigné à l'intérieur, ajouta t'il un peu confus.


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- Le capitaine Lorik est par trop fidèle à son commandant, je le pense depuis longtemps. Mais il reste profondément honnête et droit dans ses bottes, je ne peux pas le lui enlever.

Elle alla prendre de l'eau chaude dans une tasse, à laquelle elle ajouta une racine qu'elle sortie de sa sacoche à composante qui remplie bientôt la pièce d'une puissante odeur de réglisse. Elle haussa les épaules en regardant le nain.

- La ville. La ville est une cible en elle même. Ce qu'elle représente, sa puissance, sa capacité à unir les Marches. Le fait qu'elle soit la demeure de Dame Maindargent, de Maître Lamecorne et de nombres d'officiers de la Légion. Qu'elle soit défendue par la haute-magie des elfes. Même qu'elle soit une tâche dans les ambitions territoriales du vol bleu des cimes nétherisses, pourquoi pas... Si on doit trouver une cible, je pencherais pour la ville. Peut-être pas pour la détruire. Nous sommes trop résilients. Mais pour y mettre le chaos, au moins. Pour briser nos liens, sans doute. Nous avons de nombreux ennemis, Khelrod, sans quoi nous pourrions nous passer des Gardesorts, des Sentinelles et de la Garde.

Elle but un peu de son infusion avant de continuer. Le nain remarqua d'ailleurs, alors qu'un rayon de soleil tombait sur la chevelure de la magicienne que celle-ci semblait changer de couleur en fonction de la lumière.

- Du reste, c'est possible. Il faut une sacré ambition pour tenter d'attaquer Lunargent. Il est possible que le ou les instigateurs de tout ça ait d'autres raisons plus précises, derrière tout ça, mais j'aurais tendance à imaginer que c'est plus le moteur de leur haine qu'autre chose... Quant à toute ces pistes, pourquoi seraient elles un message ? Qui serait assez con pour laisser des messages ? Mieux vaut être discret. Une diversion, oui, un message, ça me semble bien farfelu. La seule chose que je vois, effectivement... C'est que les attaque semblent être conçues pour liguer nos trois peuples principaux les uns contre les autre, en effet. Un assaut de nains sur une humaine, des humains qui s'attaquent aux elfes... Les elfes se sentant ainsi assailli de toutes parts. Voilà une manœuvre intéressante, pour le moins.

Elle regarda un instant la carte de la ville.

- Et pour ce qui est des assauts, leur nombre à augmenté, mais ce n'est pas très étonnant. Les drows lancent leurs raids lorsque les potentiels esclaves sont à l'intérieur, pas en plein hiver lorsqu'ils se retirent derrière les murs. Les attaques sont peut-être plus intenses cette année, mais rien d'extraordinaire. Et comme d'habitude, cela prend toute notre attention. Nous ne maîtrisons pas aussi bien le mythal qu'on put en être capable ses créateurs, et la grande majorité de nos informations restent issus des rapports des éclaireurs. Les techniques sont toujours les même, de petits groupes efficaces, des raids, la plupart du temps enrayés par la Légion. Bien entendu, il y a toujours un peu plus de monde dans les montagnes. Les souterrains s'étendent dessous comme ailleurs, et certains mènent à l'Outreterre, nous le savons mais n'avons pas réussi à tous les trouver. Sans compter que les drows en ouvrent de nouveaux régulièrement.



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
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écrit le : Mercredi 13 Juin 2018 à 15h58 par Yvhann
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Tout au long de sa route vers la caserne, le faux fourbe repassait en boucles les derniers évènements et en regardant de temps à autre par-dessus son épaule en ajustant son havresac ou bien en agaçant Vorn qui semblait vouloir jouer. Une fois à la caserne il se senti étrangement bien, il ne savait pas pourquoi mais ce sentiment lui apportait une légèreté nouvelle et rassurante. Vorn mentalement lui confirmait que c’était parce qu’il se sentait utile pour une fois; ce qui fit réfléchir fortement le renégat qui confirmait silencieusement le fait.

Était-ce pour lui ou pour Vorn qu’il avait reçu cette petite roche!? Sur l’instant les priorités étaient le rapport, la santé de la petite et les autres francs-tireurs, ensuite il verrait ce qu’il en retournait de cette roche. Le tour vite fait de la caserne lui donnait amplement le temps de revenir à la première préoccupation puis décidait d’aller voir de quoi il en était sur ce toit.

Un sourire intérieur se dessinait franchement en voyant, si paisible, cet orque hors du commun. Les paroles de ce dernier étaient sans surprise, mis à part la fin qui eut sur lui un étonnement visible et imprévisible.

Xarss tétanisait sur place, le témoignage d’affection que venait d’accomplir Lor’Kar le laissait sans mots. Même Vorn sautait en bas de sa confortable place pour aller faire connaissance avec son semblable, surprit lui aussi, il avait fait d’une pierre deux coup, laissant loisir à son compagnons d’agir à sa guise et lui de se dégourdir. Le faussement appelé Kryssyyor ressentit un profond et sincère sentiment en lui puis tranquillement sorti de son mutisme dernier pour venir s’assoir devant l’orque. Le seul moment qu’il avait ressenti une chose pareil se fut de Félicia, la nuit que sa cadette de sœur l’avait tué après l’avoir atrocement fait souffrir de ses tortures malsaines. Sa douce avait déposé une semence en son cœur avant de trépasser, qui avait depuis peu éclos et qui commençait à germer et il semblerait que Lor’Kar l’ait découverts.

Le jeune drow néophyte de la surface prit un temps pour assimiler ce nouveau sentiment d’amitié puis avec un léger sourire il commençait par un maladroit commencement…


-Bien à toi Lor’Kar!-

Ce qui était dans son ancienne vie, une malédiction, devenait maintenant une bénédiction. Il était clair pour l’ancêtre devant lui que le jeunot de drow semblait troublé et émerveillé en même temps. L’hésitation suivante confirmait le tout.


-Comme depuis peu, la vie, la surface m’apporte beaucoup de conseils et cette nuit a été, je crois, exceptionnel. Des connaissances nouvelles qui ont su adroitement me remettre en place et me démontrer la petitesse de mon être puis me confirmé que ma nature profonde n’est pas celle de mes semblable: J’haïs ce que je suis et en même temps j’aime ce que j’en fais…-

Un silence perdurait pendant qu’il avait le regard lointain puis il revint avec un nouvel élan.


-Il à fallut que je défende ma vie contre un de mes semblable ce qui a été profitable pour mon corps, mon art et aussi pour la cause, car il m’a appris que dans la passe de la Pierre-Tournante... Il y aurait un vieux poste de garde des Dlardrageth. Les Dlardrageth sont une ancienne maison d'elfe, qui ont choisi le pouvoir plutôt que le consensus et qu’ils ont détruit leur maison de l'intérieur en pactisant avec des démons et des fey'ris. Mais je ne sais pas où est la passe de la Pierre-Tournante.-

Il mit encore un temps calculé pour pratiquer son social ainsi que son intérêt et continuait.


-Ce fourbe malfrat qui venait sans doute de Menzo travaillait pour un employeur inconnu et impossible de le savoir non plus, en fait il y aurait eu une missive dans les galeries pour foutre le bordel en surface et spécialement ici à Lunargent, le pourquoi je l’ignore mais une chose certaine, c’est que l’employeur possède des pouvoirs ou un artefact puissant pour maitriser habilement l’esprit des mercenaires à leurs compte et même celui de pauvre innocents qui n’ont rien à voir avec eux.-

Il prit une pause profitant de regarder son ombre sur le toit puis …


- J’ai appris aussi à ne pas me soucier de qui cela peut venir mais de régler les problèmes et que nous décapiterons ceux qui les produisent ensuite.-

Il avait encore une fois le regard au loin puis dans un élan plus triste il ajoutait…


-Malheureusement je n’ai pu en savoir plus pour aider à soigner la petite, mis à part que ce serait sans doute du sang de Remhoraz et qu’ils ont fait disparaître son agresseur avec de l'acide et que cet acide était du suc digestif d'ankheg. Ha oui, au début de la nuit dernière, Silys à subit une attaque en plein spectacle, elle s’en est tiré adroitement… C’était des nains mais leurs esprits étaient contrôlé tout comme les mercenaires de cette nuit.-


Il levait les yeux vers Lor’Kar et dit maladroitement…


-Merci Lor’Kar, cela peut apparait simplet de ma part mais le fait de m’appeler ami, me donne espoir et confiance en ma décision. Cela solidifie mon sentier et qu’Eilistraée ainsi que Séluné puissent m’aider à garder ma volonté de mon choix.-

Il sourit ouvertement et sans ménagement, il sentait sur lui des yeux plus doux plus avenant et restait toujours à lui de résister à sa nature première sachant très bien que cela serait un combat perpétuel mais tant qu’il persisterait il avancerait vers sa liberté personnel.


-Et toi, ami, du nouveau cette nuit?-[I]



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




6 Sorts niv.0:
4 Sorts niv.1:
2 sorts niv.2:-1=1



fiche Xarss
 
 
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écrit le : Jeudi 14 Juin 2018 à 16h40 par Ashura
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L’entretien se poursuivit cordialement, l’ordre et la discipline, vertus immuables de la civilisation naine, avaient permis à leurs royaumes de traverser les siècles et à cette conversation de se révéler des plus instructifs. L’expert des marchés confirma que l’utilisation de l’acier noir aurait supporté les effets d’un agent corrosif ou virulent, tel le mystérieux poison utilisé sur la jeune elfe. Ecourtant progressivement l’idée de suivre la piste menant vers Pentagar, le marchand mort dans Boislune ; Ashura acheva son entretien avec un sourire aux lèvres. Elle s’excusa de la gêne occasionnée et remercia aimablement Forkgrim pour le temps accordé. Ils échangèrent quelques dernières cordialités dans l’idiome des Nains et l’humaine quitta le bureau.

* * *


La capitale était principalement constituée de larges avenues courbes et de vergers. La guerrière admirait les élégantes flèches et la conception fluide des quelques bâtiments de cette merveilleuse citée. Architectes et philosophes semblaient avoir libérés leur imagination pour donner naissance à des édifices pour le moins singuliers. Malgré le sérieux de son enquête et les périls qui s’annonçaient, Ashura ne put empêcher un large sourire de se dessiner sur son visage. La journée de la veille avait filée si rapidement. Elle n’avait jamais imaginé que le monde puisse être si varié. Elle traversa une ville bruissant de cris de colporteurs, des harangues de marchands et des braiments des animaux. Certaines cités aimaient paver leurs rues de sécurité et parer leurs murs d’or et d’argent, mais Lunargent semblait laisser toute sa place à l’individu, lui offrir l’ampleur qu’il désirait et méritait, et c’était tout naturellement qu’elle était fréquentée par des gens aussi divers que variés.

Suivant une impulsion soudaine, l’apprentie investigatrice se mit à courir à petites foulées pour se libérer un peu de la tension. L’enquête sur la tentative d’assassinat d’une enfant de Lunargent ne comportait pour le moment quasiment que des zones d’ombre. Les informations affluaient au compte-goutte, parasitant les nombreuses théories qu’elle tentait d’ébaucher. Sans qu’elle parvienne encore à démêler les faits anecdotiques des éléments clefs, elle se persuada qu’elle possédait déjà de précieux renseignements.

Une chose paraissait désormais évidente, elle devait approfondir le profil des parents disparus.

Elle se mit à ralentir le rythme et régula son souffle en arrivant à proximité de la caserne. Elle espérait y trouver l’ensemble de ses camarades, et si possible, des bonnes nouvelles de la part du corps médical. La bretteuse nordique pénétra furtivement le bâtiment et rejoignit instinctivement l’infirmerie. Elle découvrit la belle cantatrice en pleine conversation avec le dénommé Fabian, toujours au chevet de la petite. Ashura sortie une main du repli de sa cape et salua le duo d’un geste discret puis rentra dans la salle en prenant soin de ne pas interrompre l’échange.


 
 
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écrit le : Jeudi 21 Juin 2018 à 20h59 par La Goualeuse
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La jeune fille avait quitté ses bienfaitrices en joignant à de chaleureux remerciements un engagement à la prudence, l'ennemi frappant quiconque leur venait en aide. Galvanisée par la caresse de la Dame, ou peut-être tout simplement d'humeur badine, elle ne manqua pas d'adresser un sourire enjôleur au preux Dimitri.

- Au revoir, chevalier... Ses grands yeux bleus brillaient d'un éclat électrique. Et puissent nos chemins se croiser à nouveau !

Nimbée de l'invisible voile de la Déesse, elle se sentait plus légère et confiante que jamais. Elle prit la route de la caserne, espérant que la piquante Ashura aurait eu la patience de l'y attendre. Le soleil touchait presque au zénith lorsqu'elle emprunta le pont de cristal, dont l'éclat était presque aveuglant à cette heure du jour. Elle longea les quais de la Rauvin d'un pas énergique, saluant flâneurs et pêcheurs, sans s'attarder à bavarder pour autant. De temps à autre, elle jetait un furtif coup d’œil derrière son épaule, ou profitait de brèves pauses pour s'assurer qu'elle n'était pas suivie.

Son détour s'étant prolongé plus qu'elle ne l'avait imaginé, elle ne fut pas surprise de ne pas trouver la bretteuse dans la place forte. Les portes des hauts gradés étant toutes trois closes, elle se dirigea spontanément vers l'infirmerie, où Fabian veillait seul la petite malade. A mesure que l'apprenti tentait de justifier la désertion des lieux, le visage de La Goualeuse se durcissait.


- Une promenade, vous êtes bien sûr ? repartit-elle un peu sèchement, ayant décelé comme une hésitation dans la voix du timide jeune homme, dont elle avait compris que sa beauté l'impressionnait quelque peu. Ne me cachez rien, Fabian ! Et où sont les gardes ? Qui assure la protection de Seygwine, ici ?




Tous recherchent l'aventure... Moi, c'est elle qui m'a trouvée.
 
 
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écrit le : Dimanche 01 Juillet 2018 à 20h07 par Phineas
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Façonneur de Montagnes
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Le vieil orque pointa les Monts du Nether à l'est. Les hautes cimes rocailleuses surplombaient la ville. La plus haute des montagnes était comme une gardienne silencieuse jugeant les hommes, les elfes et les nains sur des centaines de lieues à la ronde.

- La passe est une vallée, cachée dans les montagnes. L'une des plus dangereuse d'une suite de défilées qui le sont déjà trop. Ceux de ma race errent entre les grottes et les gorges. Au milieu de la chaîne, c'est la Dague de Dalagar, dont le nom est tiré de son unique alpiniste connu, mort après avoir chuté à quelques centaines de mètres du haut. Là, il pointa le pic le plus proche avant de tirer à nouveau sur sa pipe et de reprendre son souffle, c'est le pic de la Dame, pas Alustriel, non, Loviatar. Et un temple lui y est dédié. D'autres que tu ne vois pas, célèbre le nom de sanguinaires, ou la chute de grandes puissances. Ces montagnes sont un symbole en eux même, comme si les anciens archimages du Nether les avaient laissés là pour punir les chanceux qui leurs avaient survécus.

Il se tut. L'orque semblait en savoir long sur cette impressionnante cicatrice rocheuse au milieu des Marches. Le drow n'en était pas issu, mais, du peu qu'il en savait, de par ses recherches personnelles, il savait que c'était aussi le territoire de clans de dragons plus infâmes que bienveillants.

- Si vous devez y aller, vous devrez être préparés du mieux possible, vous prévoir des sauf conduits. Être guidés, peut-être, alertes. Ni la Légion, ni la Garde ne s'aventure là dedans sans une excellente raison. Il existe une espèce de statu quo. Les Monts et leurs habitants vivent, et laissent en paix Lunargent, tant que Lunargent ne vient pas les chercher.

Le voyage sera long, et éprouvant. Il faudra traverser la passe de Lunargent, seule route à peu prêt sûre, et arriver à Sundabar. Puis, sans éveiller la curiosité de ceux qui pourraient vendre vos intentions à des bandits, il faudra continuer vers l'Est, et là commencera vraiment votre voyage. Là, les monts vous protégerons encore des vents de l'Anauroch, mais vous serez hors des Sentinelles, l'orage pourrait vous tomber dessus n'importe quand. Les fauves, les orques, les dragons, les kobolds, même les végétaux pourraient vous attaquer. Sans parler des éboulements, des gouffres et des avalanches.

Les yeux de l'orque se perdaient à l'horizon. Xarss avait voyagé, il voyait là, sans aucun doute, le récit d'un voyageur. Lor'kar avait traversé les montagnes, et en était sorti meurtri, l'esprit à jamais marqué par le trajet.

- Je ne suis jamais passé par la passe en elle même. Mais je l'ai vu, de loin, et on m'en a parlé. Sombre, hantée par les regrets et la haine d'une civilisation déchue. Mais, malgré tout, vous pourrez peut-être y trouver la finalité de ce que vous chercher. Et ne te fourvoie pas, mon garçon, même au milieu des lames de pierre, si vous savez où poser les yeux, vous pourrez trouver des alliés.

Lor'kar posa la main sur l'épaule de l'orque. Son contact agita l'esprit du familier, et par là, celui du drow. C'était une magie que Xarss ne connaissait pas, mais de son lien avec la Toile, il avait presque l'impression de sentir les esprits qui tournoyaient autour du binôme. Des esprits de la nature qui les regardaient, les jaugeaient, et estimaient si ils méritaient ou non leur aide. Des esprits avec qui l'orque entretenait une telle communion qu'il pouvait en transmettre un infime sentiment à son compagnon.

- A qui écoute les murmures du vent et les rires de la terre, une aide est toujours apportée.



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Fabian se frotta l'occiput, et il vit Ashura. La situation du timide jeune homme ne s'arrangeait guère.

- Et bien, elle est tout de même dans une caserne, Madame... Elle est littéralement entourés de murs et de gardes. Même si le commandant et les capitaines se sont absentés... Je crois que le guérisseur n'est pas loin, il a dit qu'il reviendrait bientôt, qu'il voulait seulement regarder les montagnes. Et Dame Sabetha à dit qu'elle reviendrait bientôt, qu'elle avait une très bonne piste... Pour laquelle on pouvait apparemment remercier votre ami elfe noir, d'ailleurs. Je crois qu'elle est partie à l'Académie, ce qui n'avait pas l'air de vraiment l'enchanter.

Le jeune médecin posa son livre, il était évident qu'il n'en savait guère plus et qu'il avait été laissé en temps qu'ultime sentinelle. Probablement inutile. Une discussion animé s'éleva alors dans le couloir. Elles reconnurent immédiatement Laelor, le médecin en chef de la caserne. Mais aussi une autre voix, féminine, qui ne leur était pas inconnu, et une troisième, sans doute un garde.

- Laelor, ta fierté va te pousser à l'erreur ! Tu n'es certain de rien. Tu sais aussi bien que moi qu'un poison qui résiste à la magie est un ennemi jamais vu !, dit la voix féminine.

- Il faut bien faire quelque chose ! Sinon cette gamine va finir par y rester ! Je n'ai aucune confiance en cette... alchimiste. Une parvenue cormyrienne ! Vous savez qu'elle a été évincée de l'académie, pour des raisons bien mystérieuses... De l'incompétence oui !

- Monsieur, le guérisseur à expressément dit ...

- ET DEPUIS QUAND TIRE TU TES ORDRES D’INDÉPENDANTS, D'ORQUES ET D'ELFES NOIRS ? Mon garçon, si cette ville ne perdait pas la tête tu serais déjà accusé de trahison !

Laelor passa la porte comme une tempête, une petite boite scellée dans la main. La prêtresse d'Oghma vue le jour précédent le suivait, ahuri par le comportement de son confrère. Et un garde, apparemment complètement déconfis par les accusations du médecin, tentait mollement de l'arrêter. Presque rouge de colère, le médecin s'adressa à la Goualeuse et Ashura.

- AH ! Vous êtes encore là vous ! Sortez de mon office ! Et où traîne ce déchet d'orque et votre serpent noir, hein ?! Je vais la soigner et prouver que la Garde n'a pas besoin de l'aide de francs-tireurs et d'ennemis pour accomplir son devoir !

Eh, oui ! Les murs et les gardes n'avaient probablement pas prévu que la tempête serait leur médecin...



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