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> Chapitre I : Diligente fourberie
écrit le : Samedi 18 Novembre 2017 à 15h53 par Schninkel
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’assassin s’était levé à l’aube comme à l’accoutumé, descendu de son meuble pour grignoter quelques denrées, soigneusement préparer les outils de son art et méditer sereinement aux périples qui s’annonçaient. Le départ fut rapidement exécuté vers la capitale au cœur de toutes les attentions et les ambitieux arrivèrent rapidement à destination. Suivant les conseils pertinents du nouveau noble partenaire, il reprit son indépendance sans une protestation, intérieurement bien trop heureux de la suite des événements, en lui pointait seulement une once d’inquiétude de perdre de vue sa divine créature. Peu en fallait car elle était dans son élément.

Le sordide Hin resta un long moment à l’abri d’un arbre en étudiant les allers et venues qui s’opéraient aux portes d’entrée. Le chasseur de têtes avait déjà arpentés cette contrée, il se questionnait quant à savoir vers quelle coterie il allait se diriger pour acquérir la pertinence du chasseur. Il préférait largement vivre sous les frondaisons et redoutait à s’aventurer dans la cité des hommes. Afin de se faire encore plus discret qu’il ne l’était, il rangea la totalité de son armement à l’exception d’une unique dague par commodité. Sombre et impassible, la journée serait placée sous le signe de l’observation. Un retour au silence qu’il affectionnait tant. Il fallait acquérir l’avantage du terrain, aucune traque ne serait être menée sans une exploration minutieuse.

Le temps passa et il jugea bon de se mettre en route. Il se présenta à la porte de la Corne que ses compagnons avaient empruntés. Il s’avança à la suite de nouveaux visiteurs, ceux qu’il jugea le moins conflictuels afin de profiter de l’honnêteté d’inaccusables. Il intervint sous le pseudonyme de Fourbax Bouffpouce, préparateur de mort pour les ordres de Kelemvor, venu humblement offrir ses services à la prestigieuse Suzail. Les documents fournis par Cent-Visages attestaient de ce fait et semblaient, pour le petit-être, en tous points conformes.



"En observant vos ennemis sous un millier d’angles, vous trouverez mille manières de les tuer."

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écrit le : Mardi 28 Novembre 2017 à 15h34 par Phineas
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Skäppin

Les flèches du palais apparurent bientôt au sud. Si la Corne ne menait pas pour ainsi dire sur le quartier le plus pauvre de la ville, passer dans la haute-ville était tout de même impressionnant. La richesse était partout : les pavés était plus propres, les pelouses et autre buissons étaient taillés, les murs des façades étaient propres et les maisons en elles mêmes étaient d'une taille bien supérieure à celle des autres bâtiments résidentiels. Quoique à cheval, ils ne devaient pas paraître nobles puisque les gardes, sans les arrêter, ne leur prêtaient pas la moindre déférence, preuve, s'il en fallait une, que la noblesse n'était pas gravée sur le front. Léonid la regarda, et émit un léger rire.

- Tu te crois particulièrement rusée, n'est ce pas ? Conquérir le terrain avant que j'y rentre, espérant gagner des points. Mais pour le moment, je suis en meilleure posture que toi, de toute façon, alors faisons équipe. Deux jours, ça me paraît trop cela dit, je saurais ce que je veux savoir ce soir. Annonce toi, trouve une excuse pour mon retard. Dis que tu m'as rencontré en Amn et que nous entretenons une relation d'affaire, soit suffisamment floue pour que ça ne ne mette pas en porte-à-faux ensuite. Si tu es absolument sûre de ne pas te faire avoir, observe au mieux leur relation, et nous composerons ensuite. Si jamais mon père, ou ma mère est en ville, il y a de fortes chances que tu soit invitée à entrer pour donner de plus amples informations. Ma mère demandera des nouvelles sur ma santé, et cherchera à en savoir plus sur notre relation. Encore une fois, soit crédible sans trop en faire. Elle ne s'étonnera pas que tu nous inventes une relation, fut elle furtive, mais s'en offusquera pour l'image. Ne te fie pas à son apparente naïveté, elle est au moins aussi influente que mon père dans la famille, mais ses méthodes sont différentes. Elle cherchera également à connaître ton rang.
Si jamais mon père est là, la conversation serait sans doute beaucoup plus courte. Il te demandera ce que j'ai fait pendant mon absence, dit lui que je suis parti à l'aventure en Eauprofonde et en Amn. Ensuite, sans doute quelles types d'affaire nous entretenons. Il n'auras que faire de notre relation personnelle, et pour cause, c'est ma mère qui se chargerait de ce genre de tractations. Il voudra savoir à quelle occasion nous nous sommes rencontrés et à quoi tu me sers, littéralement.

Il hocha la tête.

- Quand tu penseras avoir tout ce que tu veux, et après avoir exploré la ville si tu le souhaite, rejoins la Mâchoire du Dragon, au sud, je t'y retrouverais.

Ah, et trois choses histoire que tu ne te retrouves pas en taule : si sa noblesse est apparente, tu dois saluer n'importe quel aristocrate. Il est interdit de mettre son arme au clair sans bonne raison dans la ville et si un officier des Dragons te donnes un ordre, je te conseille d'obéir.

Après un dernier regard, il eu un sourire en coin et s'éloigna au petit trot vers l'autre coté de la ville.


Mi'im

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Fourbax Bouffpouce était désormais dans la grande ville. La forêt et la roublardise à la petite semelle était loin. Autour de lui la ville se réveillait et une partie l'était déjà depuis plusieurs heures. Le bruit des habitants commençait à peine à recouvrir la lointaine et lancinante musique des chantiers navals et les travailleurs qui commençaient le plus tardivement s'en allaient vers leurs ateliers.

Les artisans ouvraient leurs échoppes pendant que les vendeurs ambulants vendaient des petits pains fourrés. Ah oui, c'est vrai ! La boulangerie était un art répandue en Cormyr, plus qu'ailleurs.

Ainsi commença l'exploration du quartier ouest. Il repéra d'abord très rapidement la Roue Gémissante, au croisement de la rue du Vent-Éternel et de la Promenade. Elle ne payait pas de mine, semblait être une auberge pour les bourses moyennes et c'était probablement pour cela qu'il avait été envoyé là. Un bâtiment plus aisé aurait sans doute attiré l'attention. Un peu plus loin, en continuant sur la rue, il croisa les Six-Bougies, qui semblait dans une même moyenne. En s'enfonçant entre les bâtiments il tomba vite sur les entrepôts et autres quais appartenant, selon les panneaux qui ornaient les murs, au consortium des Vraiécus. De longs quais à ciel ouvert laissait apparaître des piles de planches de bois exotiques et de jarres d'huiles. Impossible d'en voir plus.

Le reste était en majorité constitué de résidences d'apparences plus ou moins de riches. Quoiqu'ils y avait très clairement des demeures plus pauvres que d'autres, les bâtiments restaient dans l'ensemble en relativement bon état. Et un peu partout, souvent aux rez-de-chaussées, on trouvait boutiques et artisans.

Se rapprochant de la mer, il tomba dans LE quartier d'où provenait l'industrieuse musique. Ici nains et gnomes étaient bien plus nombreux qu'ailleurs. Un peu partout on y travaillait le fer et le bois, les ingénieurs rencontraient les capitaines et les maîtres forgerons. Et dans la baie des chantiers, les prémisses de frégates et de sloops s'élevaient peu à peu.

C'est en traversant ce quartier que l'halfelin se rendit compte vraiment pour la première fois de ce qui semblait être une... différence de régence. D'une rue à une autre, les gardes comme les civils ne se comportaient pas de la même manière. Ici, sans être agressifs, certains jetaient un œil à ceux qui n'étaient pas de leur corps de métier. Et avant... avant ? Tout semblait étonnamment calme en vérité en comparaison.


 
 
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écrit le : Mardi 28 Novembre 2017 à 22h44 par Virgile
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La citée était encore plus impressionnante que Skappin ne l'avait imaginée. Immense même. Après tout c'était ce que la changelin était venue chercher, suffisamment de place pour son égo.
Mais elle n'avait pas prévue que la ville avait ses propres codes et peut être même sa propre volonté, et qu'il faudrait l'amadouer autant que ses habitants. Les consignes de Léonid résonnaient comme des avertissements alors qu'elle avançait désormais seule sur les pavés des rues menant à la demeure des De Lième.
Tout en observant les extérieurs magnifiques des habitations, la roublarde se remémora les premiers mots du jeune noble.


¤ Tss.. Rusée ? Moi ? Il ne s'imagine même pas.
Par contre, il est clairement trop sûr de lui. S'il croit savoir pourquoi on l'a épargné, il est loin de s'imaginer pourquoi on l'avait attaqué au départ. Et ça lui pend toujours au nez.
Mais avant ça, familiarisons nous avec la haute société.. ¤

Le matin même, sachant qu'elle devrait rencontrer de la noblesse, elle avait donné un style plus bourgeois à sa tenue. Sans oublier les vieilles habitudes qui consistaient à dissimuler une lame et quelques composants dans les replis de son bliaud, elle s'était faite jolie et s'était parée de boucles d'oreilles argentées. Le reste de ses affaires était rangé dans son sac, heureusement porté par le cheval.

Et après avoir demandé une dernière fois la route à quelques passants, elle s'approcha enfin son objectif. De ce qui était visible de la rue, la maison était immense et superbe. Et, effectivement, la noblesse des propriétaires était apparente.
Ne sachant trop quelle était la coutume des lieux, elle descendit de sa monture à quelques pas de la porte qui lui avait été indiquée puis guida son cheval par la bride. Apercevant un homme non loin de l'entrée et à en juger par son apparence de domestique, Skappin estima qu'il travaillait pour la maison des De Lièmes et elle se permit de l'importuner.



Nova Espercieux
– Bonjour Monsieur.
J'espère ne pas faire d'impair en vous abordant, mais je souhaiterai savoir si Sieur Léonid de Lième est présent ?
Nous avons fait connaissance avant qu'il ne doive retourner à Suzail, et je souhaitait le saluer s'il était déjà revenu de son périple.

Prenant son air le plus candide, Nova regarda alternativement le domestique et la porte de la demeure en attendant sa réponse, ou son invitation.

--------------------
Venue de Marsembre, la Nova rend visite à son oncle malade à Suzail, son père étant pour l'instant trop accaparé par la gestion de ses magasins. Elle respire la jeunesse préservée d'une fille de la bourgeoisie qui ne manque de rien. Sauf d'un mari, peut être. Elle est pourtant jolie et ne semble pas dénuée de cervelle. Il ne reste plus qu'a la séduire..



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écrit le : Jeudi 30 Novembre 2017 à 01h31 par Schninkel
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Le petit-être était parvenu à atteindre ce qui était sans doute la plus prestigieuse cité des hommes. Les nombreuses représentations du dragon améthyste flottaient dans les airs comme un rappel futile de l’ordre établi en ces lieux. Le forestier livide renâcla en se remémorant les adages de son ancien maître sur les lois des rois, les manigances des traitres et le destin tragique des sujets asservis. L’Histoire se souvenait des monarques mais rarement des soldats. Nombreux étaient ceux qui se battaient pour la vanité de rois qu’ils n’avaient jamais rencontrés, vivent et meurent quand on leurs ordonne. Des raisons suffisantes d’éprouver un profond mépris à leurs égards car lui ne portait aucun étendard et ne servait aucun dynaste. Il n’y avait dans sa vie aucun échec et aucune réussite, seulement le chaos que tous semblait obstinément vouloir ignorer. En tout désordre il y avait un ordre secret.
Ah ! Et puis quelle arrogance de se comparer à des Dragons…

Mi’im arpenta la cité avec une grande attention, il fallait décrypter les codes et les coutumes, apprendre les règles pour pouvoir les détourner. Il retrouva son mutisme coutumier car la journée n’avait pas besoin d’être égayée de futiles paroles. Très rapidement il comprit que l’hégémonie n’était qu’une façade, la disparité des quartiers et le communautarisme était important et lui rappela en certains aspects la Sembie, terrible concurrente et bien moins prestigieuse. Les divisions des castes transparaissaient au fil de sa promenade. Chaque faubourg semblait posséder ses propres lois et ses gardiens si bien que le petit assassin avait l’impression de traverser de subtiles frontières. Mais derrière l’étrange organisation de la cité, il y avait une intéressante vérité. Des clivages naissaient les tensions et les divergences étaient le charbon de son flamboiement. Les perspectives étaient bonnes pour lui. Il n’aurait sans doute aucun mal à trouver des commanditaires afin de parfaire son Art.

Ses sinistres pensés furent un temps écourtés par les gourmands effluves de délices boulangers. Son estomac était une faiblesse atavique qu’il ne pouvait ignorer. La cité possédait aussi une brasserie dont la réputation traversait les royaumes voisins. Sa gourmandise devrait être étanchée et finalement, il en vint à envier légèrement la changeline qui pourrait sans doute profiter de la gastronomie locale présentée dans de beaux plats argentés et servie par des employés tirés à quatre épingles.
Il riait intérieurement à l'idée que cette situation puisse lui arriver.

Perdu dans sa contemplation, le Hin en vint à penser que le mieux était de réserver sa chambre en attendant son message et donc de revenir sur ses pas. Le temps que les consignes viennent à lui, il continuerait d’explorer les environs. Les possibilités d’être engagés par les ordres de Kelemvor se concrétiseraient au plus tôt le lendemain. Il fallait pour le moment rester ouvert à toutes les possibilités.



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écrit le : Dimanche 03 Décembre 2017 à 15h47 par Phineas
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Skäppin

Le domestique, assez jeune d'apparence, la regarda. Il n'était certainement pas noble lui même mais il servait - directement - les aristocrates. Comme souvent, donc, il sentait cette fierté des sangs bleus déteindre sur lui. Et il regarda Nova avec un air quelque peu hautain soutenu par un haussement de sourcil dubitatif.

- Mes excuses, mais le Seigneur Léonid est parti depuis bien des années. Il est fort probable qu'on vous ai joué un tour. Et si vraiment vous l'avez rencontré, je doute qu'il ait demandé à quelqu'un de votre... extraction, de le retrouver dans la demeure de ses ancêtres.

- Valeyrand, continuez donc votre travail plutôt que de faire celui d'un autre.

Celui qui venait d'interrompre le jeune homme était un homme bien plus vieux. La barbe et le cheveux plus sel que poivre finement taillés. Sa livrée, dans des tons ocres, rouges et dorés était d'une qualité autrement plus élevée que celle du premier protagoniste. En fait, si ce n'était l'évidence qu'il s'agissait bien de la livrée d'un serviteur, la soie et la laine utilisée pour la confectionner aurait tout aussi bien put servir à coudre la robe d'une débutante à la cour. En vérité, Nova n'avait pas eu besoin de cette intervention pour constaté la réalité de la richesse des De Lième. Quoique plus petite que d'autres domaines qu'elle avait vu en parcourant le quartier, la demeure qu'elle avait devant elle faisait preuve d'une ostentation à la limite du ridicule. Le marbre des colonnes qui soutenait le balcon du premier étage était incrusté de fins anneaux de bronze brillant. Dans le jardin elle voyait des arbres qu'elle avait vu dans des régions lointaines et qui devait coûter des centaines de platines par an à entretenir. Et puis, le verre qui constituait les fenêtres semblait cristallin, loin des plaques semi-opaques qu'on trouvait chez les paysans, quand ils avaient pu en payer.

Le vieil homme s'approcha d'elle, un air neutre mais pas agressif sur les lèvres.


- J'ai cru entendre que vous avez des nouvelles du Seigneur Léonid ? J'espère pour vous que vous ne mentez pas, jeune fille. Entrez, ma Dame sera heureuse d'entendre votre histoire.

Tendant son bras, elle l'invita à avancer dans l'allée. Les pavés de granit blanc, parfaitement lisses, la conduire jusqu'à la porte. A l'intérieur, tout n'était que bois précieux, tableaux de maîtres, tapis d'orient et dorures. Sans qu'elle puisse vraiment noter les détails des environs, elle suivit le majordome, gravissant l'escalier et entrant dans une petite pièce à la droite de celui-ci. La salle, claire et chaleureuse, était notamment ornée d'un tableau représentant le port de la ville. Des causeuses étaient installées le long des murs.

- Attendez ici, je vais prévenir Dame Héléna de votre visite.

Et elle attendit... Cinq, dix minutes... Personne ne revenait. Fallait il attendre ou la changeline s'impatienterait elle ?



Mi'im

La Roue Gémissante donc. Au dessus de la porte était attachée une roue de chariot de bois. Rien qui ne puisse expliquer la raison de ce nom à part cela. A cette heure, certes moins matinale que lorsqu'il avait passé les portes plus d'une demie-heure plus tôt, mais matinale tout de même, la salle commune était globalement vide. Quelques clients étaient assis ça et là, avalant la bière légère, le pain et la soupe du matin avant d'aller faire ce qu'ils avaient à faire. A droite lorsqu'il entra, un comptoir en coin constituait la réception, et n'était pas du tout à la taille du hin. Mais, les petits peuples ne devait pas être si rare dans les environs puisqu'en le longeant on trouvait rapidement une partie plus basse adaptée à la taille de ceux-ci. Un homme émacié, l'allure fatiguée, vint l'accueillir et n'esquissa qu'un bref sourire. Après tout, il n'était pas dans une taverne de luxe, les courbettes et autres politesses c'était pour la haute-ville.

- Salut, vous cherchez une chambre ou juste un repas ? Nos draps sont changés au départ de chaque client et une nuit de l'occasion vous donne accès à la salle de bain collective. Les repas et les boissons sont en surplus.


 
 
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écrit le : Dimanche 03 Décembre 2017 à 20h30 par Virgile
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Lorsqu'elle avait rencontré Léonid à l'auberge, Skappin avait immédiatement flairé le noble. Mais ce dernier revenait de plusieurs années de voyage, et elle comprenait maintenant qu'il portait alors une tenue, quoi que distinguée, bien en dessous de sa condition. Probablement pour éviter les rapts et autre rançons. Alors que la demeure se ses parents resplendissait sous ses yeux, elle réalisait à quel point elle avait ferré un gros poisson.
Trop gros pour elle, si elle avait finalement usurpé son identité. Elle n'aurait pas fait illusion plus d'un jour ou deux, comme lui avait démontré le jeune domestique.


¤ Saleté de Léonid, il aurait pu me prévenir que cette tenue ne convenait pas. J'en ai d'autres..
Remarque, il l'ignore probablement. ¤

Tout en attendant dans le salon, Skappin rumina sur le fait qu'il était davantage aisé de tromper son monde en se faisant passer pour plus bête, pauvre ou faible qu'en réalité. Alors que l'inverse est excessivement compliqué.

¤ Ouais, m'enfin il doit pas y avoir beaucoup de clochards qui approchent le palais. Faut que je me fasse une raison, je vais devoir me coltiner de la noblesse. ¤

Et justement, la noblesse se faisait attendre. Par coutume ? Etait-ce un piège ? Une stratégie ?
Peu importait, la roublarde tenait à passer assez de temps en ville pour prendre son pouls. Elle devait également « faire le rapport de sa mission à son commanditaire », ou en tout cas visiter une auberge ou deux pour faire comme si.
Elle s'accorda encore quelques minutes pour se familiariser avec l'ambiance et les objets qui décoraient la pièce typiquement aristocratique, et sur les quels il faudrait s'extasier lors de soirées mondaines.
Puis, avec l'air plus ennuyé de devoir partir que vexé d'avoir attendu pour rien, elle se leva donc. Faisant chemin inverse, s'enquit de la présence de la présence de quelqu'un



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écrit le : Dimanche 03 Décembre 2017 à 21h43 par Schninkel
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Le petit être pénétra sans un mot dans la grande salle du rouage geignard. Peu de monde et de piètres gamelles emplies de souplette et de croutons. Le calme plat et l’endroit idéal s’il en est. Mi’im se pressa au comptoir qu’il devinait pour la clientèle Gnomes sans trop s’avancer. L’aubergiste endormi annonça et aussitôt, le petit assassin soutira trois piécettes dorées entre ses petits doigts noircis. Il fit rouler la première et annonça d’un air impassible :

- J’vais réserver une chambre pour la nuit. Possible que je m’attarde quelques jours dans ton établissement. J’espère que la ripaille vaut mon attention. (il fit sauter une seconde pièce de sa pogne qui tomba sur la précédente) J’doute pas d’la propreté des draps, mais celle-ci sera pour m’assurer du service, d'la tranquillité et d’obtenir la meilleur écuelle possible. Aussi je compte recevoir du courrier de la part d’un certain Uther Mitraille. Merci de me le faire parvenir. (avant que l’humain ne ramasse l’argent, une troisième pièce vint subtilement se jucher sur les deux premières) Et celle-ci pour que tu m’adresses une oreille plus attentive. J’suis nouveau dans le coin et je cherche du travail.
J’ai bien vu le drapeau des Obaskyrs, mais vu qu’chaque quartier semble posséder sa propre milice, qui contrôle par ici ? Parait que les rues ne sont pas sûres.
Et aussi j’aimerais savoir, la famille des De Lièmes, ça te cause ?



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écrit le : Lundi 04 Décembre 2017 à 21h49 par Phineas
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Insulter mentalement le noble était peut-être quelque peu hypocrite tant il paraissait évident que le quartier sous entendait une ostensible élégance. Mais ce qui était fait était fait. La changeline finit par se lasser d'attendre dans l'antichambre et décida d'aller chercher qui de droit. Sortit dans le couloir elle tenta d'interpeller des serviteurs, mais deux fois ils furent surpris de sa présence et lui conseillère avec une certaine fermeté de retourner là où on lui avait dit d'attendre.
Finalement deux minutes après qu'elle soit sortie, elle n'avait guère bougé, le majordome revint et eut un regard de surprise mêlée de consternation.


- Je vais mettre votre erreur sur le compte de l'ignorance et de la fatigue. Lorsque l'on vous fait entrer dans une demeure de rang, l'on s'attend à ce que vous restiez à votre place. Je vous pardonnerait cette erreur d'étiquette... cette fois.

Après cette sentence proférée de façon bien plus sèche qu'auparavant, il le conduit jusqu'à un autre salon. Plus grand, de confortables fauteuils trônaient en son centre mais tout le reste de la pièce était constitué de pots et de bulles de verre dans lesquels poussaient toute sorte de plante. Ce n'était pas là l'atelier sale d'un ouvrier horticole mais le laboratoire d'une aristocrate férue d'horticulture de précision. Sans un bruit, le majordome la fit entrer et ressorti. Dame Héléna prenait soin d'un minuscule plant qu'elle tentait de toute évidence de sauver. Elle posa avec une étonnante élégante le petit sécateur qu'elle tenait dans sa main et après s'être essuyées les mains, ôta son tablier et se tourna vers Nova.

La femme devait avoir une quarantaine d'année, guère plus. Elle était pourtant encore des plus séduisante quoique les rides de son visage marquait le temps. C'était peut-être à cause de cheveux particulièrement clairs qui rendait moins évidents ses cheveux blancs, d'une éventuelle (mais lointaine) ascendance autre qu'humaine sous entendue par la légère pointe de ses oreilles ou tout simplement parce qu'elle avait vécue une vie de faste jalonnée, notamment, de bain matinaux et de soins réguliers, mais sa beauté passait avec un certain brio l'épreuve du temps. Nova ne put s'empêcher de rester fixée sur la couleur de ses yeux, exactement la même teinte que celle de Léonid. Dame Héléna s'avança vers elle et la jaugea un instant du regard, avant de lui sourire.


Dame Héléna de Lième
Venez, installez vous, elle conduisit nova vers les fauteuils au milieu desquels était disposée une petite table portant elle même un bol de cuivre remplie de fruits frais. Comment vous appelez vous ? Loran m'a dit que vous avez des nouvelles de mon fils ? Va t'il bien ? Vous disiez qu'il devait revenir sous peu ? Nous l'attendions dans la semaine mais il devait revenir avec Alain, je m'étonne d'une autre personne ? Comment l'avez vous connu ? Êtes vous... sa compagne ?

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Mi'im

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L'aubergiste prit sa pipe sous le comptoir, tira une latte et la reposa tout en prenant l'argent de l'halfelin et notant son nom sur le registre. Il grogna et laissa la pièce supplémentaire.

- Il n'y a pas de milice, les mages, les Dragons et la garde civile, voilà tout. Personne ne serait assez fous pour s'attaquer aux Pourpres. Aux mages encore moins. Chaque quartier à ses propres codes, comme partout, voilà tout... Vous n'avez jamais posé les pieds dans une grande ville ? Les rues sont bien plus sûres que les routes ou la mer, c'est tout ce qui m'intéresse.

Il héla l'un de ses employés pour qu'il aille débarrasser les tables vides et tendit sa clé à Mi'im.

- Une famille de terreux sans doute, vu la particule, vos De Liame, c'tout ce que je peux vous dire.
Nous déposerons votre courrier sur votre lit si il arrive avant la tournée des chambres, sinon il sera ici, Monsieur Mitraille.


 
 
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écrit le : Mardi 05 Décembre 2017 à 21h50 par Schninkel
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- Pou’quoi ? J’ai l’air d’un citadin ? Lâcha-t-il sans attendre de réponse.
M’ci bien, ça s'ra tout pour le moment.

Le petit-être secoua la tête de haut en bas pour confirmer l’échange. Il jeta de nouveau un regard sur la salle silencieuse, attrapa la clé et se décida à fureter du côté de sa nouvelle chambre. Un simple coup d’œil pour s’informer des commodités. Il voulait savoir si l’accès serait suffisamment discret pour servir de planque après un larcin, si les verrous étaient efficaces et si la fenêtre permettait d’offrir un passage envisageable. Une fois résolu et au fait de l’infrastructure, Mi’im retournerait à la cité en attendant la tombée de la nuit et le message de Léonid. Il retournerait vers la zone portuaire qui devait déjà grouiller de vie à cette heure-ci. Ensuite les quartiers Est qui semblaient receler de nombreux temples.

La vie continuait, Suzail s’éveillait et le sordide Hin devait profiter de sa soudaine liberté. Il voulait trouver un paquet d’oseille pour améliorer son équipement et attendait avec grande impatience, le prochain repas et surtout, le premier qu’il s’offrirait dans une cité réputée pour ses gastronomes.



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écrit le : Vendredi 15 Décembre 2017 à 12h10 par Virgile
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Alors que Nova se faisait remarquer une nouvelle fois pour son manque d'étiquette, Skappin se demandait si elle était le personnage idéal pour intégrer la haute société. La jolie marchande n'avait été façonnée que pour séduire Léonid dans une auberge de campagne, pas pour conquérir le palais. Son seul avantage était de paraître ingénue et donc de ne représenter aucun danger majeur, sauf à attirer l’opprobre sur ceux qui la soutiendraient trop ouvertement. Qui sait, certains verraient peut être un intérêt à jouer avec Nova telle une marionnette pour atteindre des objectifs que leur rang leur interdit d'avouer.
Et sinon, Nova se fondrait dans la ville et ne réapparaîtrait que pour rappeler à Léonid qu'il devait un service à..


¤ A qui d'ailleurs ? Il faut que je tarde pas trop à définir ce mafieux de l'ombre..
Ouais dès que je sors d'ici, ce sera mon prochain travail. ¤

Les pensées de Skappin s'interrompirent lorsqu'elle pénétra dans l'atelier de jardinage. Bien que le décor soit différent de la pièce où elle avait attendue, elle pouvait sentir ici aussi le rang des hôtes de la maison. Et en l’occurrence, la mère de Léonid régnait ici.
Pendant que cette dernière se séparait de ses outils et habits de jardinage, Skappin l'observa avec attention. Elle essaya de mémoriser son attitude, ses gestes, et se risqua même à soutenir son regard quelque instant – sans l'once d'une bravade – avant de la saluer avec respect. Après tout, il lui fallait apprendre les bonnes manières – pour Nova, ou un autre personnage – et dame Héléna semblait un bon exemple. Et puis qui sait, il faudrait peut être un jour prendre la place de Dame Héléna..



Nova Espercieux
Suivant son hôtesse jusqu'aux fauteuils, la jeune Nova légèrement intimidé n'osa pas s’asseoir en premier, ni se servir. Devant les interrogations légitime de cette mère inquiète, elle essaya de répondre du mieux qu'elle pouvait.

- Je suis mademoiselle Nova Espercieux, de passage à Suzail.
En effet, j'ai quelques nouvelles de votre fils, mais je ne pensais pas devoir vous en donner. A dire vrai je passait juste le saluer, car je pensais qu'il était déjà arrivé, sinon je ne me serai pas permise de vous déranger.. ou gâcher la surprise de son retour, rajouta Nova avec une petite moue désolée.
Finalement, j'ai peur de ne faire qu'augmenter votre impatience. J'ignore exactement où est Sieur Léonid en ce moment, nos route se sont séparées il y a une dizaines de jours. Nous avons fait un bout de route ensemble, puis nous avons pris des moyens de transport séparés. C'est pour cela que j’imaginai qu'il me précéderait, car une dame en voyage nécessite des pauses plus longues et parfois des jours de repos finit-elle par dire avec un sourire gêné.

Volontairement ou pas, Nova éluda la question qui concernait leur relation. Et rajouta en guise de conclusion :

- Mais soyez rassurée. Votre fils me semble plein de ressources, et les mauvaises nouvelles vont généralement plus vite que les bonnes. Je suis persuadée qu'il sera là d'ici deux jours tout au plus.

--------------------
Venue de Marsembre, la Nova rend visite à son oncle malade à Suzail, son père étant pour l'instant trop accaparé par la gestion de ses magasins. Elle respire la jeunesse préservée d'une fille de la bourgeoisie qui ne manque de rien. Sauf d'un mari, peut être. Elle est pourtant jolie et ne semble pas dénuée de cervelle. Il ne reste plus qu'a la séduire..



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