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Chapitre III : La quête de l'Opale, Chapitre III : La quête de l'Opale
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Maître des Exilés
Chambre 29
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Le Sourire du Kraken, Chapitre III : La quête de l’Opale 13ème jour de Chess, 1373 3 jours pour rejoindre l’Opale, 2 jours pour en revenir avec l’aide de Braz’ah As’Hyars Ainsi fut-il convenu que Sahadeva et Vieltal se rendraient au hameau voisin du fort, la Colline de Gillian tandis qu’Hermine débarrasserait les pièces de leur magie impie. Ils s’étaient quittés avant de rejoindre la route pour partir chacun de leur côté, fourbus par ce voyage qui n’avait pas été de tout repos, de tension constante, de froid s’infiltrant jusqu’aux os dans une brume qui ne se levait qu’au profit d’un vent glacial. HERMINESur la fin de son trajet, Hermine s’était intéressée à Erik auprès de son rival –d’affaires au moins. Le Fort de la Dague était un lieu de passage pour le commerce comme pour les aventuriers, qu’ils rejoignent le Nord ou le Sud en fonction de l’endroit d’où ils venaient. Beaucoup d’entre eux ne comprenaient pas l’avantage d’avoir un guide de la Région de ne faire que passer –ou de peur de partager le fruit de leurs chasses aux trésors, activité qui semblaient, d’après Florian, la plus importante pour la majorité des aventuriers. A bien y réfléchir, leur groupe faisait-il vraiment exception avec la recherche des coffrets ? Oui, leur quête dépassait la recherche du stricte profit mais il restait déterminant.
Erik avait toujours vécu au Fort de ce que Florian en savait, ils avaient tous les deux grandis ensemble, joué ensemble, chassé ensemble, bu des verres ensemble, et le temps avait fini par les mettre sur des voies différentes. Florian était fils de menuisier, décédé il y a quelques années, Erik fils d’un riche marchand, toujours vivant, dont il hériterait de la richesse. Quand le premier avait découvert la nature par la reconnaissance des meilleurs essences de bois dans les environs, Erik apprenait par la chasse pour le plaisir du trophée et le prestige qui l’accompagne.
Il n’y avait pas tant à dire que l’un et l’autre avait reçu une éducation très différente. Le second n’avait jamais connu la valeur de quoi que ce soit, la vie lui avait été trop simple ? Son père était un homme droit, fier et loin d’être mauvais mais qui avait, quand les ventes étaient moins bonnes, accepté de transiger sa bonne conscience en acceptant des échanges qui devraient rester secrets. Dans l’idée de rendre son père fier d’abord, finissant par trouver la chose normale, Erik avait fait une croix sur sa bonne conscience. Il était bon combattant, bras puissant à l’épée, précis à l’arc, et chasseur talentueux avec ou sans l’aide de son chien-loup capable de traquer une proie sur bien des lieues.
Pendant la période froide, il n’était pas rare qu’il se rende à la Colline de Gillian. La rumeur disait que bien plus que le Fort, symbole d’ordre et de droiture, le village était le lieu de rencontre de ce que Toril avait de moins avouable. Zhentarim et leurs chariots noirs comme la nuit, Sorciers Rouges de Thay, Culte du Dragon, les rumeurs pouvaient parfois prendre une couleur fantasque. Sauf que jamais les chariots Zhent ne s’arrêtaient au Fort. - Ils furent salué à leur approche de l’accotement, balayant les craintes d’Hermine d’être attendus par les gardes, et ils se quittèrent là, pour un temps, se promettant de le payer justement avant de quitter la cité. Elle fut saluée de même quand elle franchit la porte du Port par le garde qui la salua par son nom.
Hermine retrouva Alice à la Taverne de Dame Chance. Erik n’était pas encore venu aujourd’hui mais ses passages étaient très irréguliers tant que personne ne lui donnait rendez-vous auquel cas il était d’une précision parfaite, toujours à l’avance pour que ses employeurs potentiels n’aient pas à l’attendre. Elle le connaissait bien, c’était un fils de la ville lui aussi, ils avaient pratiquement grandi ensemble eux aussi, comme Florian d’ailleurs. Avec elle, il s’était toujours montré parfaitement correcte, elle n’avait rien de mal à dire à son sujet d’autre qu’il était taciturne quand il n’était question de conclure une affaire ou d’organiser une chasse.
Elle retrouva ensuite, Bistan, proche de l’âtre. Le vieil homme était en bien meilleur état que quand ils l’avaient quitté. Il portait un manteau neuf, arborant le symbole des Illmates, sa barbe était parfaitement taillée et il avait repris les kilos perdus lors de ses derniers voyages.
Il lui apprit que Tùrambar avait poursuivi son esclandre auprès des gardes, et qu’il avait été condamné comme fauteur de troubles tandis que le marchand avait été sermonné pour qu’il limite l’exhibition de ses ‘hommes de main’ qui ne participait ni à sa propre renommée ni à celle de la Cité. Sa loyauté -que seul un paladin pouvait comprendre- lui fit accepté de les suivre et d’accepter sa ‘juste’ punition puisqu’elle émanait de l’autorité en place. Il avait été mis ‘à l’écart’, au temple d’Illmater, au service de qui en aurait besoin avec l’interdiction formelle d’en sortir pour une lune complète. Et il s’y tenait. Bistan lui avait rendu visite le matin même. Les avoirs de l’équipe étaient toujours sous bonne garde dans un coffre à la Taverne de Dame Chance, ils étaient arrivés juste après leur départ. - Tholvar accueillit Hermine comme si elle ne s’était partie qu’une journée, sans effusion mais avec dans le regard, l’air content, rassuré qu’elle soit revenue et qu’elle n’ait pas définitivement quitté la Forge.
Pour commencer son ouvrage, la forgeronne s’était munie des gants renforcés permettant habituellement de supporter les chocs de l’impact du marteau sur l’enclume et la chaleur de la fournaise. La création du moule lui en fut plus longue mais plus sure, tant la magie qui habitait les pièces était complexe et différente de ce qu’elle en connaissait. La fonte fut elle plus aussi longue, lui demandant d’incanter comme l’aurait fait pour enchanter la matière brute à son souhait, le cuivre s’entourant de volutes noires, ocres, pourpres tandis qu’il mollissait et perdait, un à un, les enchantements tissés. Dans la fumée de la forge, elle prit la terrible conscience que leurs recherches du vrai responsable risquait fort de disculper la Reine Garce et ses suivants. Un mal pour un bien. SAHADEVA & VIELTALHermine et Florian laissèrent leurs deux compagnons sur la route de commerce, à quelques lieues seulement de leur destination. Après la traversée du marais, la route leur semblait presque confortable et la perspective de l’emprunter pour quelques kilomètres était moins éreintant, malgré le froid.
La « colline de Gillian » était autrefois une colline boisée au sommet de laquelle vivait le demi-elfe qui lui a donné son nom, Gillian Cantilar. Aujourd’hui c’était une colline herbeuse, surmontée d’un cairn de feu couvert servant de feu de détresse pour avertir le Fort de la Dague d’éventuelles approches d’armées ennemies. Identique d’apparence à la centaine de colonies agricoles de la région, Vieltal en avait pourtant entendu parler pour deux éléments d’exception réunis dans un même village.
Un antique tombeau humain, au moins aussi ancien que Netheril, d’un homme exceptionnel dont l’identité a été perdue avec le temps, et une échoppe improbable dans laquelle on pourrait tout acquérir. Le premier était riche d’autant de légendes qu’une grande cité : portail vers l’Outreterre, repère d’Illithids, percé d’innombrables portes invisibles, inviolable sous peine d’être instantanément foudroyé par des sorts d’une puissance incroyable, un Ménestrel –rien de moins- aurait même laissé une mise en garde contre les Phaerims, ces créatures légendaires ou inconnues du commun qui auraient transformé des terres fertiles en l’actuel Anauroch.
Le second, « les Trésors de Torleth », était un lieu où tout un chacun pouvait vendre ses trouvailles et en acheter d’autres. Une légende laissait entendre que Torleth, derrière son apparence de vieux marchand sénile, cachait un agent de l’une ou l’autre organisation de Toril, peut-être même de plusieurs en même temps, et que son échoppe ouvrait sur Suzail, Mirabar ou même sur Eauprofonde. Contre paiement, il offrait à qui le souhaitait un transport rapide et sur vers lui seul savait quelles destinations éloignées.
Impossible de ne pas voir cette imposante grange délabrée aux extensions chaotiques dans toutes les directions, éclairée de l'intérieur dans cette nuit tombante. Il faisait toujours aussi froid alors que la marche aurait dû leur réchauffer au moins les jambes, la route était glissante et la fatigue s'installait. Ca et là, les deux hommes voyaient, parsemées dans le sombre paysage, les fermes qui constituaient le village et la colline comme point de repère. Pas une taverne ni autre batiment de plus grande taille pour les accueillir à coup sur.
" Par delà les brumes "
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Maquar
Chambre 2
2 gemmes
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Grâce à Florian et Braz’ah As’Hyars, le trajet du retour s'était déroulé sans encombre et les aventuriers en avaient profité pour mettre au point leur plan d'action : Hermine sonderait la situation au Fort et y fondrait les pièces afin de les désenchanter tandis que Vieltal et Sahadeva se rendraient à la colline de Gillian pour y enquêter sur les activités éventuellement frauduleuses d'Erik.
Tout en cheminant, le Maquar avait écouté avec beaucoup d'intérêt tout ce que le barde avait pu lui apprendre sur le village qu'ils allaient atteindre sous peu : une fois de plus, les connaissances de Vieltal s'avéraient aussi impressionnantes qu'utiles. Sahadeva prit le temps d'y réfléchir.
¤ Dans ce pays, la moindre épave abrite un aboleth et le moindre village des sites franchement mystérieux! Mmmh, des liens pourraient bien exister entre tous ces éléments... Le convoi que nous avons aperçu provenait-il de la colline? Et ce Torleth est-il lié d'une manière ou d'une autre aux événements qui frappent la région? S'il est réellement au service de puissantes organisations, tout est possible car elles ont peut-être un intérêt à déstabiliser Eauprofonde. ¤
Des suppositions et des hypothèses, comme toujours... Le Maquar trouvait épuisant de ne pas être capable de mettre un nom sur ceux dont ils étaient occupés à contrer les plans. La menace pouvait venir de partout, peut-être même de directions opposées. Il avait quitté l'Estagund très jeune et n'avait pas eu l'occasion d'être véritablement formé aux intrigues politiques, si tant est qu'un Maquar ait dû l'être. En un mot, il était content de pouvoir compter sur les connaissances de Vieltal et d'Hermine, seuls éléments de lumière dans ces ténèbres de suppositions.
Sahadeva finit par s'ouvrir à son compagnon de route :
- Laissons de côté le tombeau pour le moment, il n'a à première vue aucun lien avec cette affaire et évitons de nous attirer des ennuis inutilement. Ce Torleth m'intrigue beaucoup plus, il ne serait pas étonnant qu'Erik lui fournisse les œufs ou qu'il soit lié d'une manière ou d'une autre au convoi que nous avons aperçu l'autre jour... On pourrait lui rendre une visite tout de suite... ou prendre le temps de récolter quelques informations sur lui avant de le faire... Qu'en penses-tu ? Tu es sans doute plus à même que moi de le faire, car plus rompu à l'éloquence et surtout plus discret.
Même si les villageois pouvaient être habitués au passage de personnages étranges, Sahadeva ne doutait pas que son turban et son chakram attireraient l'attention. Il avait néanmoins décidé de jouer, dans un premier temps, la carte de la discrétion, en ne fournissant aucune information sur leurs intentions aux villageois. En cas d'interrogatoire, il avait décidé de rester vague, en indiquant qu'un ami lui avait recommandé la visite de la localité.
- Ah, et l'étape suivante pourrait être de trouver un endroit où loger et un bon feu. J'ai l'impression que des stalactites sont sur le point d'apparaître sur le fourreau de Nakula!
Il frotta ses mains l'une contre l'autre pour appuyer ses dires.
Fiche de Sahadeva« Lutte contre ce qui est contraire à l’Adama »Autres PJ : Metzli Arnesen, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri, Reïlo Blanche Flamme
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Frère Tigre
Aucune chambre
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Le barde avait profité de la route pour entretenir Sahadeva sur la Colline de Gillian. Les rumeurs foisonnantes de cette petite bourgade ravivaient la flamme du skald à raconter des histoires. Pour la première fois depuis la rencontre avec la créature abyssale, les yeux du nordique scintillaient à nouveau. Sahadeva l'écoutait sans broncher, hochant la tête et classant l'information pertinente et nécessaire pour leur quête.
D'ailleurs, alors qu'ils arrivaient aux abords du hameau, le Maquar résuma assez bien la situation. Vieltal sourit à son compagnon pragmatique.
Alors même qu'il se dirigeait vers l'étrange bâtiment, le barde acquiesça : Je suis d'accord, si quelqu'un sait quelque chose à propos d'un trafic d’œuf, c'est ce fameux Torleth. Laisse moi lui parler, je connais ce genre de marchand qui trempe dans toutes sortes d'activités illicites et je sais précisément comment les déstabiliser.
Le barde poussa la porte de la grange et s'engagea, confiant à l'intérieur en avisant le comptoir et la personne qui s'y trouvait en se disant qu'il s'agissait probablement de Torleth lui-même.
- La bonne rencontre! - Il s'inclina légèrement pour saluer son interlocuteur, puis scruta la pièce de gauche à droite avec une certaine admiration. Tous ces objets qui avaient tous une histoire à raconter...Chassant ses pensées, le barde fixa le marchand, il avait un travail important à accomplir.
- Erik m'a parlé de votre établissement, visiblement, il ne rigolait pas! C'est très impressionnant.
Vieltal prit une pause, rabattant sa cape dans son dos, il poursuivit.
- Il m'a dit que je trouverais ici tout ce que je désirerais...et même plus! Voyons voir ou vous cacher les pégases! - Envoyant un clin d’œil à Torleth, le barde enchaîna en s'approchant pour que seulement Torleth puisse l'entendre: Plus sérieusement, je suis un voyageur épicurien, j'ai un palais particulièrement développé et mon bon ami Erik m'a parlé que vous avez souvent ici des en-cas disons...singulier! Le barde se lécha les lèvres à ses mots en se frottant le ventre. J'ai de quoi payer, ne vous inquiétez pas pour ça.
Il avait joué gros, très gros...Tellement gros que n'importe quel marchand assez intelligent ne se douterait pas une seconde du pot au rose. Aucune personne mal intentionné envers son business de trafic d’œuf ne viendrait aussi grossièrement se présenter devant lui.
Vieltal utilise tromperie 1d20+10
La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.Vieltal 'Vuurdan
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Maître des Exilés
Chambre 29
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VIELTAL & SAHADEVA- Bienvenue aux Trésors de Torleth ami d’Erik ! Face à n’importe qui, le tenancier du capharnaüm aurait gardé cette proximité toute marchande qui ne mêlait rien des affaires de l’un à un autre. Par pur professionnalisme qui ne faisait aucun doute, Torleth n’aurait simplement rien répondu à quelqu’un s’annonçant venir de la part d’un autre, juste pour défendre le secret de son passage –ou pas- dans l’échoppe. Et puis, eut-il fallut que l’autre se présente par son nom et fasse fi de prudence face à quelqu’un qui était capable de vendre n’importe quoi, nom et histoire de son porteur autant que de clous. Il fallait compter sur la chance et sur la suffisance d’un rôdeur habitué des lieux.- Notre ami commun a tendance à ne jamais faire grand bruit de ses découvertes, je suis surpris qu’il vous ait parlé de mes merveilleuses plumes de pégases ! Les ingrédients de sort aussi rares sont difficiles à trouver, vous comprendrez que je ne vous dévoilerai pas l’identité de celui qui est parvenu à dérober de si nobles plumes sur une si belle créature. Elles tronaient là, sur un étagère à deux pas d’eux. Des plumes si blanches et si parfaites qu’elles ne pouvaient venir que d’une créature magique.- Pour ce qui est de manger, je vous partagerais bien une quiche de pain et un pichet de vin, j’ai peut-être même un peu de poissons séchés et de fromage mais si vous vous annoncez d’Erik, je doute qu’il s’agisse de cela n’est-ce pas ? Votre ami gèle sur place ! Une pierre de lave, voilà ce qu’il vous fait ! Du Mont Padhiver, figée par un mage frileux qui ne jurait que par la cité réchauffée par la rivière chauffée elle-même par un volcan. Les mages ont indubitablement une imagination proche de celle des bardes ! Les yeux du vieux marchand roulèrent dans leurs orbites comme mus par une volonté propre avant de s’arrêter sur Sahadeva.- Puisque c’est Erik qui vous envoie donc, vous pourrez lui dire que les œufs ont trouvé acquéreur. Je doute que ceux qui les ont racheté souhaitent en faire une omelette, ou quoi que ce soit vu leur prix. Les chariots noirs sont toujours discrets vous savez – l’homme partageait l’information sur le ton de la confidence, une confidence feinte de n’avoir trahi aucun secret. C’est plutôt rare qu’une acquisition trouve si vite repreneur mais il est comme ça notre Erik n’est-ce pas ? Toute la lucidité de son père sur l’offre et la demande ! Le vieil homme se tourna vers une autre étagère avant de revenir aussi prestement vers ses deux visiteurs.- Après, ça pose question ... des oeufs non fécondés, ce ne sont pas des créatures vivantes n’est-ce pas ? Il vous arrive surement d’en manger d’une volaille ou l’autre ? Il m’a juré qu’ils étaient abandonnés là, je ne suis pas rentré dans les détails mais ce n’est pas un si mauvais bougre, même si leur mère doit avoir une autre idée sur la question et même s’il est dérangeant, par principe, de commercer ce genre de choses. Mais vous me disiez avoir faim ! J’ai quelque chose qui devrait vous plaire ! Ce chaudron appartenait à un haut commandant d’une armée Naine, il supportait mal les conditions de siège et la qualité décroissante de la nourriture, prétextant qu’un bon chef avait besoin de manger assez et bien pour pouvoir donner les bons ordres, pourrions-nous lui donner tort ? Cette besace se remplit sur un mot de commande, trois fois par jour, d’un délicieux repas prêt à être mangé ! Son créateur était un Hin, cuisinier talentueux de ce que j’ai pu en entendre. Il en a fait faire une seconde, les trois repas étaient trop peu nombreux pour son appétit de Vigoureux. Bien sûr, pour les accompagner, je peux vous proposer cette magnifique chope, une adaptation d’un objet bien connu qui ne fournit que de la bière naine, pour accompagner ses trois repas principaux. Le marchand était tout sourire, certain d’avoir trouvé des bons clients pour des objets magiques couteux. Il conclut, comme s’il se souvenait soudain avoir oublié quelque chose de très important : – « Mais d’ailleurs, il dort au village cette nuit il me semble ? Chez son cousin Dan je pense, le tanneur.» Everfull Mug : 200PO ; Everlasting Rations : 350PO/pièce
" Par delà les brumes "
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Frère Tigre
Aucune chambre
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Le barde marchait sur des oeufs, c'était le moins que l'on puisse dire! Son plan avait fonctionné en parti. Il avait réussi à soutirer de l'information au marchand, sans divulguer la moindre chose véridique à son sujet.
À la vue des plumes de pégases, Vieltal cligna des yeux...décidément, ce Torleth vendait des articles extrêmement rare. Alors qu'il s'aventurait sur le sujet qui les préoccupait, le barde se détendit. Il avait fait mouche plutôt en parlant d'Erik qu'en mentionnant son appétit pour des trucs particuliers... Visiblement, les oeufs n'étaient pas destinés à être mangé, il était donc peu probable qu'ils ne soient pas fécondés... Pourtant, si ils ne sont pas au chaud, le foetus ne pourra se développer. À moins bien sur que la magie entre en ligne de compte.
Peu importe, ils avaient maintenant la confirmation qu'Erik avait amené les oeufs ici dans un but précis qui plus est. Les acheteurs avaient manifestement fait la demande au préalable et sentant la bonne affaire, Erik avait acquiescé.
Vieltal écouta la tirade du marchand avec attention. Les objets qu'ils proposaient était d'une utilité incroyable. Malheureusement, il avait également menti lorsqu'il avait mentionné avoir de quoi payer! Lorsque Torleth eut fini de vendre sa salade, le barde posa les mains sur le comptoir et ria un bon coup, puis, tout sourire il répondit :
- Ahhhh les hins savent nous prendre par le ventre! J'en ai connu un tellement gourmand que son ventre traînait par terre! Hahaha
Puis, plus sérieusement il reprit : Erik sait vraiment s'y prendre y'a pas de doute. Parfois on se demande qui à le plus de flair entre son loup et lui! Je ne savais pas qu'il était ici ce soir, je pourrais faire d'une pierre deux coups. J'irai lui annoncer la bonne nouvelle et lui refiler sa part du gâteau!
Le skald cligna en direction de Torleth avant de poursuivre: Par contre, je ne connais pas son cousin Dan, si vous pouvez me guider en sortant, ce serait très apprécié! Mais d'abord, je dois vous remercier de m'avoir présenter de si beaux et pratiques objets. Comme je vous l'ai dis, je suis un épicurien, je me lasserais surement de manger la même chose même si ce ragoût est délicieux j'en suis sur!
- Nous dormons ici cette nuit, je réfléchirai pour cet achat. La nuit porte conseil!
Alors qu'il allait se retourner, une éclair traversa les yeux du nordique, il dût s’agripper au comptoir pour ne pas flancher. Une vision d'horreur, la créature qui sonde son esprit... Chassant la pensée d'un sourire remplit de dents le barda s'exclama : Mais j'y pense! Auriez-vous des bouquins? Je cherche quelque chose de vraiment spécifique... Des livres sur des créatures particulière, psioniques et autres aberrations. Ce sujet me fascine et m'effraie à la fois! Hahaha!
La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.Vieltal 'Vuurdan
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Maquar
Chambre 2
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La démarche de Vieltal n'avait pas manqué de surprendre Sahadeva qui le savait être bon musicien et conteur mais qui ignorait tout de ses talents de comédien. Son numéro avait été parfait et Torleth était tombé dans le panneau, leur livrant au passage de nombreuses informations précieuses.
¤ Ainsi donc ce convoi était bien lié à ce magasin : de bien étranges fréquentations... Mais surtout Erik est ici! Voilà qui constitue une opportunité intéressante, tout en compliquant nos plans... ¤
Tandis qu'il jetait un regard distrait vers les objets que lui présentait le marchand, le Maquar, perplexe, réfléchissait. La présence d'Erik était une bénédiction car devoir traquer cet individu dans un marais qu'il connaissait comme sa poche aurait été une tâche très compliquée, sinon impossible, même avec l'aide de Florian. Mais ils n'avaient pas anticipé sa présence à la Colline de Gillian et Hermine était loin : ils n'étaient que deux, face à un Erik qui connaissait le village, sens environs et ses habitants. Il recevrait très probablement de l'aide de son cousin Dan en cas de problème et peut-être d'autres membres de sa famille, sans même parler de son loup.
La situation était délicate et exigeait un plan finement élaboré. Le guerrier d'Estagund laissa Vieltal continuer à discourir, il le faisait parfaitement et toute intervention de sa part risquait d'affaiblir la qualité de sa prestation. Il n'approuvait qu'à moitié le fait de mentir mais c'était probablement la solution qui permettait d'éviter au mieux toute forme de violence. Après tout, les mages de son pays n'usaient-ils pas abondamment d'illusions pour mettre leurs ennemis hors d'état de nuire?
¤ Bien, il nous faudra aller repérer la maison de ce Dan pour voir ce qu'il est possible de faire. Et contacter Hermine, s'il est possible qu'elle nous rejoigne rapidement... ¤
Fiche de Sahadeva« Lutte contre ce qui est contraire à l’Adama »Autres PJ : Metzli Arnesen, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri, Reïlo Blanche Flamme
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Soeur des Marches
Chambre 14
Aucune gemme
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e feu était apaisé. Le travail, terminé. Proprement empilés les uns sur les autres, dissimulés derrière des débris de métal, les coffrets reposaient dans un coin. La magie des pièces était dissipée : celles-ci ne représentaient plus aucun danger pour les innocents. La nuit n'était pas terminée, mais la malédiction était brisée.
Assise sur une caisse retournée, Hermine restait songeuse. Réelle ou due à la fatigue, sa vision l'avait affectée. Ses yeux vides regardant le feu, elle tirait sur une des pipes qu'elle avait empruntée à Tholvar. Bouffée après bouffée, elle marmonnait de temps à autre des imprécations incompréhensibles, les yeux perdus dans les flammes, comme un vieux magicien l'aurait fait à propos d'un anneau maudit ...
Après un long moment, Biscotte, inquiète, vint la mordiller gentiment pour la tirer de sa rêverie. Hermine la caressa d'un air absent, avant de revenir à la réalité et de lui adresser un faible sourire. Son amie avait raison : elle ne pouvait se permettre de se laisser aller. Le jour se lèverait dans une heure, mais elle avait encore à faire. Elle se leva, rangea la pipe et se prépara à sortir.
D'après le message qu'elle avait reçu d'un pigeon voyageur en toute fin de journée précédente, Vieltal et Sahadeva étaient bien arrivés à la Colline de Gillian. Le message était succinct : « Le coucou est bien dans le coup ; il s'est perché sur la colline ». Il n'en fallait pas plus pour associer le coucou, célèbre oiseau voleur d'œufs et de nids, à Érik, et que celui-ci était actuellement au hameau de la Colline de Gillian. Une occasion inespérée d'en savoir un peu plus sur le rôdeur, avant de rejoindre ses amis. Il aurait été trop bête de repartir du Fort sans pousser un peu l'enquête, simplement au cas où. Le jour se lèverait dans un heure. Cependant ...¤ On peut en faire des choses, en une heure ... ¤ Biscotte précédait sa maîtresse. Des deux, c'était elle la plus discrète : elle pouvait facilement remonter le chemin des Tanneurs en passant par les toits, ou en se faufilant dans l'ombre projetée par le mur d'enceinte que longeait la ruelle. Le Gué de la Dague était un fort, dont les remparts étaient surveillés. Certes, les gardes se méfiaient plutôt des marais que des habitants, mais l'aventurière préférait éviter d'être vue. Au signal mental de son familier, la magicienne ferma les portes de l'atelier derrière elle et, rapide et silencieuse, remonta à son tour le chemin, avant de tourner à droite à la première ruelle.
Telles des ombres dans la nuit mourante, les deux hermines se faufilèrent dans les ruelles désertes. Elles arrivèrent bientôt à leur cible : la maison d'Érik, attenante au Hall des Maîtres de Guilde.
L'aventurière dissimula son visage de son écharpe juste avant d'atteindre la fenêtre du rôdeur. Puis, elle en brisa le carreau, aussi silencieusement que possible, avant de faire jouer le loquet. Pénétrant à pas de louve dans le logement, elle entreprit de le fouiller à la lueur de la lune, en s'aidant au besoin du sort de lumière lancé sur son vieux pendentif de l'Arpenteur de l'Horizon en bois flotté, à la recherche d'abord d'un éventuel gardien ou piège (magique ou non, elle ne sous-estimait pas la magie naturelle et les talents de braconnier des rôdeurs), puis d'un quelconque élément de preuve : correspondance, quantité anormale d'argent, voire carrément des œufs qu'Érik n'aurait pas encore pu revendre -ou consommer ... • Hermine utilise son don Rapide et silencieuse. • Hermine, sans armure : Agilité +10, Athlétisme +6, Furtivité +7, Perception +6|+8, Sabotage +9. • Biscotte, Agilité +16, Athlétisme +10, Furtivité +19, Perception +5. • Hermine lance Détection de la magie, et éventuellement Lumière (gardant le pendentif caché par un pan de son gilet). • Hermine utilise Recherche des pièges. • Hermine dérange/déplace le moins de choses possibles et ne s'attarde pas. • Hermine n'emporte rien, sauf ce qui constitue une preuve irréfutable. • Avant de partir, Hermine nettoie et emporte les bris de verre (elle porte des gants de cuir, elle ne laisse pas de trace de sang en se coupant bêtement) avant de sortir, de refermer le loquet depuis l'extérieur et de lancer Réparation sur le carreau brisé. • Au retour, même schéma qu'à l'aller : Biscotte en éclaireur, Hermine suit lorsque la voie est libre. • Si le chien loup d'Érik est à la maison, ELLE N'ENTRE PAS, et se carapate vite fait s'il se met à aboyer !
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Maître des Exilés
Chambre 29
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HERMINEHermine se faufila comme une ombre dans les ruelles désertes du Fort. Seule la ronde était encore en veille mais la brume froide les incitait à épier le danger de l’extérieur –pas de l’intérieur et aucun des gardes en faction ne décela l’ombre qui se faufilait jusqu’à la maison d’Erik. La maison était tout ce qu’on pouvait attendre de l’habitation d’un riche marchand de sa situation à sa qualité en passant ... par le soupçon de magie qui faisait toute la différence.
La prudence de la guerrière fut récompensée tandis qu’elle cherchait les tissages de la Toile sur la façade avant, signe d’un piège magique. La porte et la fenêtre du rez-de-chaussée étaient toutes deux auréolées de l’aura qu’elle supposait. La pratique était courante, le sort nécessaire à portée d’un homme comme Erik. Tenter d’ouvrir l’un ou l’autre sans prononcer le bon mot de commande déclenchait une alarme à même de réveiller le Duc et prévenait sans doute son propriétaire par la même occasion. L’étroite fenêtre de l’étage n’en était pas munie, c’était sa voie d’entrée.
L’escalade était si simple que son sixième sens la poussa à la prudence et à découvrir un piège aussi simple qu’efficace sur la fenêtre en question : la prise la plus évidente se décrochait de la façade, déstabilisant assez celui ou celle qui essayerait de l’emprunter pour le voir chuter trois mètres plus bas et marquant la tentative pour de bon.
Fracasser une fenêtre discrètement, en escaladant une façade tout en prenant garde de ne déclencher aucun piège n’était pas facile mais la monte-en-l’air avait bien assez de ressources et au troisième coup bien placé, un carreau juste suffisant pour lui permettre de passer le bras et forcer l’ouverture, céda. En une acrobatie de plus, les deux hermines étaient à l’intérieur. Biscotte reniflait en tous sens, à la recherche du loup qui les aurait fait quitter les lieux aussi vite et pour elle non plus la tâche n’était pas aisée, l’animal habitant également les lieux ayant marqué les lieux de son odeur de canidé dans les tapis épais de chacune des pièces mais fort heureusement pour le succès de leur exploration, le loup avait dû accompagner son maitre.La chambre faisait tout l’étage. Riche, confortable, comme l’ensemble de la maison. Le mobilier était de belle facture –probablement le travail du père de Florian-, les draps portaient la marque des artisans du Sud, le lit était large et moelleux et invitait à s’y reposer. Il s’y trouvait d’ailleurs un enchantement, certainement pour offrir un repos plus efficace et un endormissement paisible malgré des activités moralement discutables. Un bureau parfaitement rangé avec un tiroir fermé à clef, des fioles d’encre et des plumes, une garde-robe pleine de chausses, manteaux, capes, chemises et bottes, un coffre verrouillé, un râtelier d’armes comprenant un carquois plein, deux épées longues et une épée courte.
Parlant d’enchantement, la maison était parfaitement propre, un ‘serviteur invisible’ devait se charger de garder les lieux en tous temps présentables.
Au rez-de-chaussée, un petit hall accueillant, un salon avec quatre fauteuils recouverts de fourrures, une cuisine fonctionnelle avec son feu ouvert au fond duquel quelques braises gardaient la température intérieure agréable en comparaison du froid de la nuit, une pièce d’eau au dos de la cheminée avec un système ingénieux permettant de profiter de la chaleur du foyer pour chauffer l’eau d’une grand bassin et une salle à manger avec une table assez grande pour six.
Comme la perle dans l’huile, les trésors sont gardés, enfermés et nécessitent d’y mettre l’énergie nécessaire. Elle comprit vite que le coffre était totalement inviolable avec le matériel à sa disposition et ses compétences de crochetage. S’y reprenant à trois fois, elle dut se maudire de laisser d’infimes griffures sur la serrure du tiroir du bureau mais dans un dernier ‘clic’, il s’ouvrit enfin. Trois carnets à la couverture de cuir noir s’y trouvaient, le relevé de l’ensemble des commandes et sa comptabilité.SAHADEVA & VIELTAL- Mon bon ami, vous vous méprenez sur le fonctionnement de mon office, notre ami commun a reçu sa part quand il m’a remis les œufs. Je ne suis pas qu’un intermédiaire, c’est même toute la beauté de l’œuvre puisqu’il n’est pas seulement question d’acheter quelque chose d’attendu mais de posséder toujours plus et créer l’envie à défaut de la demande ! Les rachats si rapides sont véritablement des exceptions, j’ai gardé certains objets vingt ans avant de les vendre. Il n’y a donc pas de part de gâteau en jeu. Alors oui, c’est vrai, j’achète à risque, mais j’ai souvent la bonne surprise de faire affaire avec des aventuriers sans connaissance de ce qu’ils vendent. Rien à voir avec vous mes bons seigneurs, les amis d’Erik sont toujours très bien informés. Torleth remettait les objets présentés à leur place alors que le barde l’interrompait à nouveau. A l’énoncé de sa demande, il blémit, baissant d’un ton comme s’il craignait que les ombres puissent l’entendre.- Hum... des Aberrations, voyageurs des Royaumes Lointains ... Je ne les consulte pas, c’est dangereux mon ami, très dangereux ... Oui, j’ai un livre qui parle de Xaxox ... Du reste je ne sais rien, et préfère ne rien en savoir. Je vous le laisse pour cinquante pièces d’or. Le regard du vendeur se faisait fuyant, le sujet était dérangeant, même pour quelqu’un capable de vendre des plumes de pégases. Il secoua la tête pour en chasser les images les plus sombres et retrouva son visage de vendeur.- Mais nous disions donc, manger et dormir et vous aider à trouver la maison de Dan. Pour dormir et vous restaurer, vous trouverez une auberge plus loin sur la route, à une centaine de mètres, juste après le second virage, quand la route tourne vers le Sud. Elle n’offre pas les services d’une auberge des grandes cités mais pour notre village c’est un véritable palace ! La maison de Dan est juste avant la tour que vous verrez de l’auberge. Prenant congé, les deux compagnons d’infortune purent profiter d’un singulier service de leur nouvel ami. Pour une pièce d’argent, un pigeon voyageur informerait leur amie de tout ce qui pouvait tenir sur le morceau de parchemin qu’il était capable de porter. C’était l’histoire de quelques heures qu’elle le reçoive, la Forge était très connue à cette distance, elle se chargeait de la réparation de la majorité des outils agricoles.
L’auberge ressemblait plus à une ferme qu’à un véritable établissement mais pour y passer une nuit, ils seraient sensiblement mieux que dans le marais. Ils y reçurent un mélange de légumes et de céréales en une sorte de soupe épaisse qui comblèrent parfaitement les grognements de leurs estomacs.
" Par delà les brumes "
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Maquar
Chambre 2
2 gemmes
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Sahadeva s'efforçait d'endurcir son corps et son esprit en n'accordant pas trop d'importance à la nourriture mais, devant affronter un froid auquel il n'était pas habitué, il fut bien heureux de pouvoir compter sur la soupe épaisse qu'on leur avait servi à l'auberge. Il était resté relativement silencieux pendant le repas, réfléchissant aux nombreuses informations que Torleth leur avait fourni et à la suite des événements.
Après avoir achevé le contenu de son bol et essuyé un petit excédent de soupe ayant souillé sa moustache, il s'adressa à son compagnon à voix basse, de crainte que les propriétaires n'interceptent leur conversation et ne se mêlent de ce qui ne les regardait pas :
- Sa présence ici est une bénédiction mais il ne sera pas facile de traquer le tigre dans sa tanière. Si nous n'agissons pas vite et discrètement, il est fort probable que nous ayons la moitié de ses connaissances sur le dos...
Il marqua une courte pause, pris par ses pensées, puis ajouta :
- Je pense qu'il faut observer discrètement les lieux, ses habitudes... et attendre Hermine, si possible... L'improvisation n'est pas possible...
Le regard du Maquar se fit particulièrement sérieux :
- Il faut aussi que nous nous accordions sur ce que nous ferons de lui. J'entends ne pas le tuer, cela entrerait en contradiction avec mes valeurs. Mais que penses-tu que nous devions faire de lui? Le livrer à la justice des hommes, ici ou au Fort? L'emmener dans les marais et le confier à Braz’ah As’Hyars? Ou encore appliquer nous-même notre justice?
Fiche de Sahadeva« Lutte contre ce qui est contraire à l’Adama »Autres PJ : Metzli Arnesen, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri, Reïlo Blanche Flamme
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Frère Tigre
Aucune chambre
Aucune gemme
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Il négocierait le livre à 25 pièces, prétextant justement qu'il faisait une faveur au marchand en le débarrassant d'un tel ouvrage. Il irait jusqu'à 30 maximum mais laisserait le livre si il n'arrivait pas à atteindre ce prix. Il reviendrait plus tard, si disait-il...
En quittant, ils furent guider par Torleth à la fois vers un lieu ou manger et vers la maison de Dan. Vieltal sourit tout sourire, balançant une claque dans le dos du Maquar - Et puis, pas mal enh? Et j'étais rouillé!
Il ajouta un clin d’œil et suggéra à Sahadeva d'aller casser la croûte. Ils avaient avertis Hermine qu'Erik était à la Colline, ils l'attendraient certainement avant de faire quoique ce soit contre le gaillard. Ils auraient le temps de se restaurer et de convenir d'un plan.
Alors qu'il fourrait sa cuillère dans la soupe réconfortante, le barde écoutait Sahadeva avec la mine grave. Après un moment euphorisant ou il s'était joué du marchand, le barde saisissait toute la gravité de la situation.
Il se pencha par dessus la table pour parler à voix basse
- Hors de question de le tuer évidemment... Après, moi je suggérai qu'on le prenne comme guide et qu'on le livre au clan. Ils feront bien ce qu'ils voudront avec lui et on aura la paix sur la conscience de notre côté non? Faudrait quand même lui reprendre l'argent avant par contre... Ça semblait une bonne somme! Pourquoi donc le Zenth ou on ne sait quel entité serait prêt à payer le gros prix pour des œufs ? Ça me chicote.
Mais encore, les compagnons ne pouvaient se permettre de mener l'enquête plus loin avant de terminer leur quête actuel. Ils avaient déjà sur les bras un lot de pièce qui devait appartenir au grand prêtre d'Umberlee!
- Je me demande si Hermine a pu fondre les pièces... Je ne doute pas de ses capacités au marteau et à l'enclume, je m'inquiète surtout sur la magie qu'elles contenaient...
Sautant du coq à l'âne, le barde ne savait pas vraiment ou donner de la tête. Ses pensées se heurtaient entre elles dans sa tête. Puis il y avait la lancinante présence qui le hantait encore. Il avait beau avoir plus d'un chat à fouetter, cette vision ne le quittait plus.
La vie est tout comme un scintillant diamant... De cette façon dont il brille lorsqu'on le polit bien.Vieltal 'Vuurdan
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