Chapitre II.2, [Xarss et Ashura]

La guerrière avait à cœur de crever l’abcès afin d'éviter toutes tensions pouvant entraver la suite des évènements. La fatigue de son voyage et les péripéties qui suivirent, avaient probablement commencées à atteindre ses nerfs et l’avaient poussées à l’audace de façon aussi spontanée. Ashura crut un instant percevoir une lueur cruelle s’éveiller dans le regard l'elfe noir, mais sa réponse fut pragmatique et lui sembla authentique.

- Puissiez-vous trouver ce que vous cherchez.

Le visage impassible du drow ne déconcerta pas la jeune bretteuse, peut-être s’habituait elle à sa constante placidité. C’est avec surprise qu’elle aperçut un rictus poindre suite à cet échange.

- En attendant, vous ne passez pas inaperçu, c’est un fait.
Nous devrions nous accorder afin de contrer l’hostilité que les gens semblent obstinément vous accorder. Si vous avez des doutes précis, faites m’en parts, et je m’évertuerais à trouver des réponses. L’ennui à vouloir se rapprocher de ces « raclures » aussi frontalement, c’est que vous ne ferez qu’alerter votre gibier sur un terrain qu’il maitrise certainement mieux que vous.

Un fardeau semblait s’être dissipé, il fallait désormais se focaliser sur la traque. Tout en remontant la longue allée qui serpentait dans le jardin, un sourire refit surface sur le visage d’Ashura. Forte de cet aparté, la tension semblait être passée aussi rapidement qu’elle était apparue.

- Devrions-nous entamer la conversation avec maitre Soran de façon officiel? C’est-à-dire en invoquant directement l’égide du commandant? Ou plus subtilement, pour tenter d’éveiller le moins de soupçons possible?

Le ténébreux repentant sentit une lourdes charges qui venait de se libérer de ses épaules. Il trouvait d'ailleurs, cette nouvelle sensation étrange. Il n'avait jamais connu ce type de sensation jusqu'à lors. Bien heureux de ce fait, il continuait de marcher dans les ombres en écoutant Ashura. Suite à sa compréhension il se signait d'un léger et imperceptible baisement de tête accompagné d'un regard futile, pour lui c'était pratiquement faire une prestance en règle mais il voulait habituer sa consoeur au langage plus subtile des drows, une forme de remerciement et de partage.

À la question de la bretteuse, Xarss laissait un temps s'écouler puis dans un murmure a peine audible il dit ...

-J'éviterais l'officiel avec eux, à moins qu'il nous pousse à utiliser l'intimidation. Il faut percer la possibilité qu'ils soit de mèche dans cette affaire. Mes compétences dans la matière de l'investigation est plus rude et directe qu'en surface et je suis freiné à utiliser mes manières, elles pourraient se retourner contre moi, nous en fait.-

Dans les dernier mots, Assura n'eut de peine à percevoir que l'ego du drow semblait être travailler, comme si ce dernier s'interdisait de ne pas se rendre compte de son nombrilisme. Les efforts était petit mais il en avait, signe qu'il voulait évoluer. Il était certain qu'en d'autre lieux il aurait détester laisser transparaitre une telle chose, mais fallait améliorer ses us et coutumes.

Il n'ajoutait rien de plus, laissant la marche servir à se repérer et surtout se souvenir mentalement des rues, ruelles, bâtisses et autres intéressante choses qui lui servait de s'orienter. Il savait que le soir venu, il reviendrait. Cela faisait quand même plusieurs jours qu'il arpentait les rues de Lunargents, mais il n'y avait pas de risque à prendre, pas pour lui et pas présentement.

Les rues défilèrent devant eux alors qu'ils échangeaient d'étranges civilités. Les festivités continuaient à montrer le bout de leur nez. Là des elfes sautaient d'arbres en arbres, chantant aux branches pour qu'elles prennent la forme voulut pour y installer des décorations, ici des groupes d'humains décoraient les murs en les peignant ou en les couvrant de fleur et à coté, les nains faisait œuvre de tout leur talent concernant la pierre et les métaux pour donner aux murs une nouvelle jeunesse. A première vu, on avait l'impression de trois communautés séparés. Mais en vérité, les trois races allaient ensemble en utilisant aux mieux leurs arts ancestraux respectifs pour créer une décoration lumineuse et symbiotiques. Les délicates orfèvreries des nains grimpaient sur les fresques et les ornements humains pour rejoindre harmonieusement l'étalage arboricole des elfes. Et cela n'empêchait pas qu'on retrouvait quelques elfes au sol, et quelques (mais bien moins) nains dans les branches. Le drow put se dire une chose évidente : tout repère qu'ils prenait maintenant, il y avait de fortes possibilités qu'ils soient caduques quand la fête serait terminée.

Au bout de plusieurs minutes d'observations, le thème de tout cela était évident. Les lunargentais s'attelaient à mettre en valeur la lumière estivale, souvent en utilisant l'ombre et les obstacles pour la canaliser. Entre les canopées, les raies du soleil venaient frapper les murs agrémentés de peintures argentées et miroitante puis se répercutait dans les métaux aux sols. Forêt elfique, cité humaine, parvis d'une forteresse naine ? C'était l'énigme du Joyau du Nord ce midi là.

Ils regagnèrent la place où, là aussi, pendant le temps qu'ils avaient passés en compagnie de l'alchimiste et de la danseuse, les choses avaient changés. Des chariots de troubadours, des marchands ambulants et des camelots s'étaient installés un peu partout autour de la place. Quatre rangées de tables d'une taille au moins égale à vingt mètres étaient installés au centre et de nombreuses personnes les entouraient alors de tabourets, des centaines, dépareillés, car, contrairement aux tables, ils sortaient sans doute des caves de nombreuses maisons. En se rapprochant, et donc en s'approchant également du Collège, on découvrait que les tables étaient gravés et signés des ébénistes de la villes, qui semblaient s'être lancé dans une compétition sublime pour éblouir la cité de leur art. Fait amusant, les sculptures étaient faites pour être planes sur les bordes et contenir des zones tout aussi planes en leurs centres, pour accueillir des plats de toutes évidences.

Et enfin, ils furent devant les portes de l'école de magie. Elle aussi semblait participer à la fête, mais elle ne semblait pas pour autant ouverte au quidam. Cela dit, il n'y avait pas de garde devant les deux grandes portes qui menaient sur la première cours. Des mages en sortaient et en entraient, chargés de composants remarqua Xarss, et s'arrêtait parfois ici ou là pour lancer un enchantement mineur, lissant par exemple une table ou redonnant un peu de vivacité à une couleur. La longue allée de pierre qui menaient aux portes était encombrée de deux chariots l'un déchargeait des caisses de ce qui semblait être des sphères de verre épais sans éclat particulier, l'autre semblait tout simplement ravitailler l'institution. Restait à décider quelle stratégie ils allaient employer.

Le soleil était haut dans le ciel. La place du palais commençait à s’animer, les charrettes et les carrioles roulaient à grand bruit. Des marchands disposaient leurs marchandises sur les étals, les troubadours jouaient de leurs instruments et la cité semblait, conformément à sa réputation, devenir un véritable théâtre des festivités. D’un air guilleret, la bretteuse à la chevelure couleur paille, progressa avec son partenaire jusqu’au collège de magie. Le regard furetant sur toutes les merveilles et étrangetés qui se présentaient au long de son parcours, la guerrière continua de réfléchir à la stratégie qui devrait être employée. Ils arrivèrent au seuil d’une allée cheminant jusqu’aux portes de l’école. La foule d’artistes et d’artisans avait laissée place à un défilé de magiciens noblement vêtus. Certains semblaient littéralement se pavaner dans leurs robes richement ornés en motifs farfelus.

Ashura jeta un œil à son partenaire et sans un mot, s’éloigna de quelques pas dans la direction du collège de magie. Plus elle y pensait, plus elle redoutait que l’érudition des mages ne manquerait pas de confronter les investigateurs à de nombreux préjugés à l’encontre de son camarade. Elle intercepta un couple qui semblait sortir de l’institut. Ils portaient de longues et amples sombres robes aux manches particulièrement larges. L’un des deux était un vieil homme, maigre et voûté, avec d’épais sourcils, il tenait à la main un long bourdon surmonté d’un pommeau sculpté. Sa jeune suivante avait dans les bras quelques ouvrages et semblait moins solennelle que la plupart des personnes qui arpentaient les lieux. C’était certainement ce dernier point qui précipita son choix, afin d’éviter le caractère hautain propre à la noblesse puis l’allure paisible du duo permit de s’approcher élégamment. Un fin sourire errait sur ses lèvres, d’un pas assuré et prenant bien le soin de ne pas couper brutalement leur conversation, la bretteuse s’annonça d’une voix chaleureuse.

- Heureuse rencontre, navrée de vous importuner, je m’appelle Ashura.

Elle courba légèrement la tête et les épaules en guise de révérence.

- Je viens tout juste arriver de Sundabar, je cherche à rencontrer le maître alchimiste de la place du Palais, maître Orten.
Sauriez-vous s’il est actuellement dans l’enceinte du collège ?
Et par conséquent, où se situerait son bureau?

Le vieil homme et la jeune femme semblèrent d'abord un peu contrits d'être interrompu, puis écoutèrent Ashura en levant progressivement un sourcil. Avant de sourire, visiblement amusés. L'homme se frotta le menton, visiblement affairé à trouver une réponse, mais la jeune femme le pris de court.

- Et bien, Maître Orten est certes un alchimiste de talent, mais il n'est pas universitaire, madame.

- Et quand bien même ce serait le cas, enchaîna le vieil homme amusé, nous aurions bien du mal à faire passer le Collège et l'Invocatorium (il pointa le grand édifice en face du collège) devant le Haut Palais, ne pensez vous pas Lisbeth ?

La jeune femme ne fut pas surpris d'être questionnée par le vieil homme. Elle se concentra quelques secondes, pensives, avant de répondre ce qui semblait en fait une énigme de logique dont la solution semblait purement magique.

- Un sortilège de lévitation, ou un échange planaire peut-être ?..

- Des solutions peu subtiles mais certainement envisageable ma petite, pensez donc un peu plus élégant. Il revint vers Ashura. Vous trouverez Orten non loin du Palais effectivement, celui ci se trouve à l'est de la place du marché, et ce qu'on appelle "Place du Palais" est en vérité l'espace réduit entre les tours et les bâtiments officiels. L'atelier d'Orten est dans la ruelle adjacente, celle qui entoure un petit bois, difficile à manquer.

Il hocha la tête et interrogea Ashura du regard, attendant apparemment qu'elle leur dise si elle voulait savoir autre chose.

Xarss commençait à prendre le pouls des évènements présents. Son corps devenait de plus en plus fluide au fur et à mesure que les musiques se faisaient entendre. La joie de vivre l'avait prit et la fête, coutumière au renégat lui titillait l'esprit mais la mission avant tout.

Décidément Lunargent lui offrait un loisir inattendu et la ville lui plaisait encore plus. Quand Ashura demandait instruction auprès d'un couple le drow voulut prestement intervenir mais laissait la bretteuse avoir sa réponse avant d'intervenir. Suite aux indications du maitre de la jeune fille Xarss s'éclaircit doucement la gorge puis laissait entendre dans une douceur et une teinte tout diplomate...

- En fait, aussi, nous cherchons à parler à Soran, c'est Sabetha de Castel-Chêne qui nous à référé.-

Restant à un pas de distance avec Ashura, le jeune drow gardait ses mains à l'intérieur de son piwafwi et bien sur la cagoule qui lui recouvrait la tête et une parti du visage, il était, ainsi plus difficile d'y apercevoir un drow, mais beaucoup plus comme un étranger au teint sombre.

Il s'en foutait un peu à vrai dire mais il mettait tout les efforts possible pour que l'enquête ne soit pas compromise par sa faute.

Restant posté dans une pose militaire il attendait une possible réponse. Ne restait que celle-ci et ils avaient trouvé les deux alchimiste, restait maintenant à savoir si il leurs serait possible de s'entretenir avec eux ou pas. Le faussement appelé Kryssyyor avait bien hâte de tâter leurs présence, allaient-ils coopérer ou pas!? Tel était la question qu'il se posait, bien loin de celle qu'avait posé le vieil homme à la jeune apprentie.

* Pourrais-je, si je pouvais, entrer dans ce collège pour mon apprentissage?* Se demandait-il le plus sérieusement du monde. prendrait-il cette avenue pour les questionnaires auprès des alchimistes? Il gardait en mémoire cette alternative et patientait le plus possible sous se soleil de plomb ayant bien hâte de retrouver un peu d'ombres.

Le tumulte des festivités s’éteignait à l’entrée de l’allée, et les passants continuaient de défiler. La bretteuse avait visiblement interpellée un enseignant et son élève. Cette rencontre ne perturba pas leurs académiques et triviaux échanges, prouvant ainsi, que toutes les circonstances pouvaient être source d’apprentissage. Ashura fit à nouveau le bilan de ses informations, elle se remémora les propos de l’alchimiste rousse, afin de comprendre qu’elle avait été la source de la petite plaisanterie soumise par le vieil homme.

- Oui effectivement, il semblerait que j’ai intervertie les deux savants que nous cherchons !

La bretteuse émit un petit rire, sa main couvrit sa bouche par gène.

- Merci pour votre amabilité.

Elle hocha machinalement la tête pour affirmer sa gratitude.

- Comme le signal mon partenaire. Nous recherchons aussi maitre Soran…du collége, qui par conséquent devrait se trouver de l’autre côté du fleuve. Enfin si je ne me trompe pas cette fois-ci.

- Castel-Chêne, Castel... Oh, l'alchimiste du Moulin ? C'est vrai qu'elle est passée par chez nous... Courageuse petite, les capacités d'analyse physionomique des deux enquêteurs leur permit de remarquer une trace de honte dans le visage du vieil homme. Et bien, Soran est très certainement dans le coin, dans une serre ou dans son bureau j'imagine. Vous ne pourrez pas entrer sans autorisation, mais si vous avez un peu de chance, cette vieille chouette de concierge acceptera d'aller le chercher... Ne lui dites pas que j'ai dit ça.

Sa jeune compagne le pressa et il salua rapidement mais avec courtoisie avant de s'éloigner. Il s'était apparemment adresser uniquement à Ashura, ignorant superbement Xarss, une version alternative du mépris, à n'en pas douter. Après tout, l'ombre n'était pas en mesure de cacher la couleur de ses pupille. On les pria de s'écarter quand les chariots, désormais vides, manœuvrèrent pour sortir de l'allée.

Les préparations des festivités continuaient pendant que une masse nuageuse s’amoncelait dangereusement au dessus de la cité. A n'en pas douter, Lunargent devrait subir les assauts d'un orage estivale avant la fin de la journée. Et ce changement subit de climat ne fut pas sans impact sur eux, la température, déjà élevée, s'associant peu à peu à une humidité peu agréable, surtout lorsque l'on se baladait en armure. Un groupe de jeunes adultes, l'air hautain, le regard fier, portant tous des robes de prix d'un bleu profond passèrent à coté d'eux, sans leur prêter la moindre attention. Ils eurent une courte altercation avec un duo d'étudiants portant eux des robes vertes.

L'allée maintenant dégagée, les attendaient, continuer vers le Collège, ou choisir un autre objectif.

La bretteuse salua ses interlocuteurs et les remercia une nouvelle fois avant de les laisser continuer leur route initiale. La rencontre s’avéra intéressante tant pour les objectifs qui animaient les enquêteurs que sur Sabetha, la savante du vieux moulin et la nature de ses liens avec l’académie.
Ashura songea un instant à la piste qu’elle s’apprêtait à suivre, il y avait une chance infime que ce fameux maitre Soran puisse affiner leur recherche, une probabilité plus grande encore, que les questions approximatives n’aient pas l’effet escompté. Le vieil homme rencontré avait eu l’initiative de prévenir les investigateurs de la présence d’un obstacle potentiel sur le chemin qui menait à Soran, révelant au passage ses propres désaffections. L’amabilité de la conciergerie semblait être un fait connu de tous, aussi, la bretteuse se décida à affronter le cerbère.

Ashura hocha de la tête en direction du collège et jeta ensuite son regard vers son partenaire.

- Il s’agit de la deuxième personne à nous informer que le collège peut être difficilement accessible.

Signe d’une plaisanterie imminente, elle lui déclara un fin sourire.

- Allons tester l’amabilité des maitres de l’Art Lunargentais, qu’en pensez-vous ?

Un voile sombre couvrit les ruelles de la cité, et une légère brise se leva. La bretteuse se surprit à espérer que les intempéries ne viendraient pas gâcher les festivités en cours… et ralentir la progression de leur enquête.
Elle rehaussa sa large capuche rabaissée pour protéger sa nuque du climat changeant puis eut une pensée pour l’alchimiste volante qui avait sans doute subit la bourrasque.

L’ilythiiri restait de marbre pendant que le vieillard jacassait. Il épiait ses moindres mouvements et gestes, son faciès parlait autant que sa langue puis la honte qu’il remarquait laissait une imperceptible trace de dégout sur le visage fin du sombre.

Il ne savait pas pourquoi mais à ce moment même il eut une pensée pour Eilistraee, peut être le dégout qu’il venait de ressentir auprès du vieillard ou simplement le fait qu’il était un c’rintri et qu’il se croyait encore dans les haute sphère, ce qui n’était pas le cas. Chose certaine il eut un soulagement quand ils quittèrent pour de meilleurs attention.

La bretteuse en manquait pas une et le regard qui lui posait dans le siens avait un coté neutre compromettant puis il soulignait cela avec un simple…


-Malla jabbress Ashura.-

Avec un léger signe des arcades sourcilières qui l’une après l’autre désignait le collège. À la question de la jeune guerrière il ajoutait sur un ton neutre pointé de son humour galvanisant.


-L’inaccessibilité d’un lieux dépend du point de vu que l’on regarde. Pour l’amabilité des maitres de l’Art, j’ai bien hâte de le vivre.-

Dit-il par la suite d’avoir été agacé par la troupes de jeune hautain. Il les regardait quand même comme si il attendait que l’un deux le regarde de travers. Il se surprit lui même à effacer se sentiment qui voulait prendre de l’ampleur pour se calmer en ayant encore une fois une pensée pour la vierge noir.


Il voulut par la suite se découvrir la tête, profitant du mauvais temps qui viendrait et de l’ombre bienfaitrice que les nuages apportait mais il se retint un temps, question de se donner plus de chance à rencontrer Soran. Intérieurement il savait pertinemment que cela ne changerait en rien mais ce petit geste qui passerait inaperçu de la guerrière lui faisait croire qu’il arpentait la bien séance et le respect, loin de là était son intention mais un petit quelque chose s’opérait tranquillement; il en était même fière.

Suivant le pas de sa coéquipière il reluquait ses formes et sa démarche sans retenue puis remarquait qu’elle appuyait beaucoup trop cette dernière sur les talons, cela lui donnait une allure presque masculine qui le répugnait légèrement, il dû effrontément se remettre à imaginer la belle en d’autre occasion. Le temps était plus doux et cela le réconfortait dans sa lassitude du moment. Se fouettant l'esprit pour se reprendre il mit tout son être en fonction de se qui allait suivre, il étudierait les moindres fait et geste de ceux qu'il croiserait et ce pour le reste de la journée, ils avaient que trop perdu de temps.


Perception.