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> Chapitre II.2, [Xarss et Ashura]
écrit le : Lundi 13 Mars 2017 à 15h38 par Phineas
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Silys souriait quant elle parlait, mais le reste du temps, elle gardait une expression moins éclatante, comme si elle se forçait à ne pas paraitre trop heureuse. C'était à la fois amusant et étrange, une habitude comportementale sans doute. Elle acquiesça aux dires d'Ashura.

Silys
Sans mes enfants, je pourrais sans doute vivre autre part, vous avez raison... Mais je me suis suffisamment battue pour leur offrir ce confort, même si je m'arrange pour leur rappeler régulièrement qu'il existe un monde hors des murs de la cité, et que, comme vous le dites, il n'est pas toujours accueillant. C'est vrai, Lunargent produit trop de splendeur, peut-être mais, eh, je comprends qu'elle ne veuille pas retourner dans l'ombre.

Lorsque Xarss demanda ce que faisait son « amoureux », terme qui fleurait bon l'enfance, Silys regarda Ashura avec un regard complice et amusé.

Oh, je n'ai plus d'amoureux quelques temps Kryssyor. J'ai quitté l'adolescence depuis plus d'une dizaine d'années tout de même...

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Assez petite, elle est vêtue d'une robe printanière légère d'un jaune brillant et arbore une écharpe de soie violette autour du cou. Elle se déplace avec grâce malgré ses pieds nus. Lorsque le soleil la frappe, la lumière se répercute sur ses cheveux or-argent et un éclat bleu apparait quand le vent soulève son foulard pour frapper le saphir qui orne son cou.


Élégante manière d'éluder une question indiscrète, la réponse permettait tout de même de constater que, selon ses dires, la jeune femme avait entre vingt-cinq et trente ans, en fonction de la culture de référence. Et si c'était vrai, il fallait bien admettre qu'elle paraissait remarquablement jeune.

Légèrement en retrait, Xarss avait tout le loisir d'observer les environs dans cette journée ensoleillée. Jem marchait maintenant juste à coté de lui et tentait de prendre une posture similaire au guerrier, qui comme tout les praticiens d'arts martiaux, adoptait une posture raccord avec son art sans vraiment s'en rendre compte. Il avait aussi maintenant une fine branche dans la main, et faisait des moulinets avec dans l'air. D'aussi prêt, Xarss put remarquer ses nombreuses cicatrices assez pâles - qui n'était apparemment pas dû à des coups, mais plutôt à d'anciennes brûlures - là où sa peau n'était pas cachée par ses vêtements. Soudain, un bruit attira Xarss sur sa droite. Dans une ruelle, il vit un enfant s'enfuir après avoir brisé une caisse trop fragile qui avait cédé sous son poids.



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
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écrit le : Mardi 14 Mars 2017 à 17h59 par Yvhann
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Si la couleur de sa peau n’avait été si foncé, elles auraient pu y voir la rougeur entourer son air timide et mal à l’aise lorsque Silys lui confirmait son célibat. L’amour pour le ténébreux qu’il était, n’avait pas eu de sens jusqu’au moment où Félicia lui avait donné loisir de le découvrir. Cela lui avait pris plus de temps que la jeune humaine avait pu croire. Après beaucoup de conversation, Félicia avait réussi à lui faire comprendre que la chaleur intérieur qu’il avait lorsqu’il était en sa présence venait de l’amour et non du désir et seulement à partir de là que Xarss avait réellement commencé à changer de voie. Il venait de prendre goût à un délectable breuvage de vie et depuis, fut en manque.
Présentement et par chance, il ressentait cette chaleur descriptive si apprécié et en plus il était un peu en retrait ce qui faisait, orgueilleusement, son affaire. Par chance Jem à ses coté lui changeait les idées et le drow du sans le vouloir rire de la démarche du jeune enfant qui imitait sa propre démarche qui eut comme effet, de donner un sentiment de liberté au renégat et de lui redonner du moral. La vie semblait soudainement, tellement plus légère et respirable. Sa mémoire du temps passé ne pouvait que percevoir le manque significatif de sa race. * Comment sont-ils ignorants d’un si merveilleux sentiment.* Se disait-il découragé. Il se sentait comme si il était à des centaines d’année de son ancienne vie qui pourtant se comptait en quelques lunes seulement.
Son corps semblait flotter et ses sens avaient décuplé, les odeurs étant plus présentent et non atténué, les couleurs dansaient ensemble laissant miroiter des sublimes images, le vent sur sa peau le caressait puis ses oreilles percevaient les fluctuations sonores les plus fines et à ce moment son attention fut portée sur un enfant qui fuyait une téméraire action.
A ce moment, le faussement appelé Kryssyyor entrevit la fuite de l’enfant comme une révélation. Comment avait-il pu ne pas allumer plus tôt, les enfants voyaient souvent plus que les adultes, les enfants étaient souvent les plus à même de passer inaperçu et de rapporter multiples informations, comme lui quand il était petit, les matronnes les utilisaient souvent pour introduire des poisons dans les maisons adverses et pour récolter les informations les plus secrètes. Dans ses pensées il prit le temps d’observer quand même le lieu de fuite du fuyard pour remarquer le pourquoi de vouloir grimper sur une caisse, en ralentissant sa marche.
Comme si cela n’était pas assez, ses questionnements vinrent ensuite au fait des marques de brûlures sur les avant-bras de Jem puis fallait quand même répondre a Silys. Maladroitement il tentait d’être le plus crédible possible et sur une teinte enjoué entremêlé de nervosité…

-Je… Vous m’en voyez ravis, heu… Veut dire désolé de ne pas… Parfait donc, mais, mais ce n’est quand même pas son père qui a brulé Jem!?-

Il se mordit la lèvre inférieure se maudissant d’une faiblesse aussi navrante. * Imbécile que tu fais, elle va te prendre pour un demeuré qui ne se mêle pas de ses affaires.* Se beuglait-il intérieurement voulant sur le coup disparaître et se fondre parmi les interstices des pavés. Vorn en avait assez et décidait d'aller marcher entre les pas du jeune enfant.




L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




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écrit le : Mercredi 15 Mars 2017 à 11h15 par Ashura
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La bretteuse écarquilla grand les yeux suite aux balbutiements du drow. Les propos de Silys semblaient avoir décontenancés l’ancien esclavagiste. La situation elle-même semblait troubler l’indélicat. Malgré cela, Ashura prit le temps de constater les lézardes blanchâtres qui parsemaient la peau de l’enfant. Des marques caractéristiques des ravages du feu sur la chaire qui présumaient d’une histoire tragique.
Elle hésita un instant à prononcer ces mots.


- Hem hem…Ce que mon partenaire essai maladroitement de demander.
C’est qu’elle est l’origine de ces marques sur les bras de votre fils ?
Et si le père de l’enfant était toujours votre aimé. Mais cela vous l’avait sans doute déjà comprise.

Elle jeta un regard insistant au drow dans l’espoir qu’il ne corrompe pas leurs opportunités puis elle revint à la danseuse d'un air compatissant.

- Vous êtes déjà forte aise de nous accompagner, je ne voudrais pas outrepasser la bienséance et vous importuner en paroles indélicates.


 
 
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écrit le : Mercredi 15 Mars 2017 à 13h37 par Phineas
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Au moment où le drow termina sa phrase une brusque tension s'éleva dans les airs. Fronçant les sourcils, Silys s'arrêta et se prépara à répondre probablement assez sèchement quand le garçon la pris de court. Il regarda le danseur de bataille avec un sérieux étonnant pour un garçon aussi jovial quelques secondes avant.

- Ce sont les dernières marques de mon clan, dit il avec un ton neutre, ne parlez pas comme ça de mes parents s'il vous plaît, messire.

Puis il avança et vint s'accrocher au bras libre de sa mère, qui le regarda avec surprise avant de lui sourire avec douceur puis de se remettre à marcher, l'évènement semblant apparemment clos. Ceci étant, tout dans son comportement montrait que le silence était de mise pour le reste du trajet. Ils continuèrent à descendre la petite rue pendant quelques temps avant de rejoindre une rue plus large où ils furent soudain entourés de passants joyeux qui préparaient eux aussi les festivités.

Les bords des maisons de pierres se fleurissaient peu à peu alors que de grandes banderoles végétales, parfois magiques étaient tendues entre les demeures sylvestres.

Ils continuèrent la descente jusqu'à passer à droite d'un manoir. L'édifice était grand et rappelait aux deux enquêteurs que, malgré son vœu d'équité et de générosité, Lunargent renfermait aussi une classe plus aisée que les autres. Derrière les petits bois et bosquets qui entouraient le manoir, on apercevait une grande bâtisse, probablement l'une des autre institution de la ville, mais pas de celle suffisamment connue pour qu'Ashura puisse savoir de quoi il s'agissait.

Hormis quelques petites maisons de part et d'autre de la rue, il ne restait plus qu'un seul bâtiment devant eux. Un moulin de taille moyenne, entouré d'un jardin étonnement fleuri. Une dizaine d'enfant était assis accroupi devant les buissons et petits arbres qui poussaient en bordure du terrain. En s'approchant, ils purent voir qu'en fait, tous étaient entrain de se goinfrer de groseilles, framboises et poires qui grossissaient là, et certain était même étendus sur les pavés chauffés par le soleil, avec l'air béat de ceux qui ont fait le festin de l'année. Jem lâcha la main de Silys et alla rejoindre les autres gamins qui l'accueillirent à grand cri de joie avant de pointer sa mère, qui leur sourit en hochant la tête.

Enfin, il passèrent entre les deux petits piliers qui servaient d'entrée et sur lesquels étaient taillés deux creusets. L'intérieur du jardin était tel qu'on avait l'impression de sortir de la ville. Des rangées de plantes diverses poussaient à leur gauche dans une fausse impression de chaos. Une allée de pavés serpentait devant eux. La droite de l'allée était apparemment réservée aux arbres, mais également à d'autres parterres de plantes. Au milieu de l'allée trônait un grand mirabellier sous lequel sautillait une petite fille qui ne devait guère avoir plus de cinq ans aux cheveux d'un blond de blé, tentant apparemment d'attraper des prunes dans des branches bien trop hautes pour elle. Au bout du chemin, le moulin se dressait, couvert de vignes, on distinguait la roue à aube dans le coin qui tournait lentement, entrainée par le courant de la Rauvin. A droite du bâtiment, une longue verrière couvrait apparemment en partie une serre.

Silys se dirigea vers la petite fille et la leva dans les airs pour qu'elle puisse attraper quelques prunes, en fourrant immédiatement une dans sa bouche avant de se retourner pour passer les bras autour du coup de la jeune femme. Elle regarda Ashura puis Xarss avec la curiosité des enfants, celle qui n'était encore limitée par aucun code.


- Maman, est ce que c'est Drizzt, dit la petite fille sans prendre la peine d'être discrète, je croyais qu'il avait les cheveux longs ! Bonjour madame, bonjour monsieur !

Amusé, Silys répondit par la négative avant d'avancer vers le moulin. La petite fille racontait sa matinée à la jeune femme tout en souriant de temps à autre aux deux autres. Arrivés à la porte, une forte odeur de fruit fermenté se fit sentir lorsqu'ils passèrent à coté d'une dizaine de jarres scellées de bouchons de liège et de cercles de métal.

L'intérieur du moulin était tout sauf ce qu'on pouvait attendre d"un moulin. La meule était bien là, trônant au milieu de la pièce, mais vu le bazar qu'elle accueillait et les coussins qui l'entourait, elle semblait servir de table. Derrière une longue paillasse de bois et de pierre était couverte de plantes, planches à découper, mortiers, pilons mais aussi alambics, refroidisseurs et autre outils d'alchimistes. Les murs étaient couverts d'étagères sur lesquelles on pouvait voir des centaines d'ingrédients divers et variés qui n'attendaient que d'être utilisés, et une échelle y était accrochée pour atteindre les plus hautes. Au fond à droite, un escalier montait à l'étage et une porte menait à une salle adjacente juste à coté.

Derrière la paillasse se trouvait une femme et une adolescente. Toute deux avait les cheveux d'un roux flamboyant et était penchées sur l'un des trois chaudrons qui chauffaient contre le mur du fond. Elles portaient d'épais tabliers et des vêtements assez épais. Alors qu'ils entraient tous dans la pièces et s'apprêtaient à saluer, un bruit d'explosion mat se fit entendre, et un nuage d'un bleu foncé noya les têtes des deux femmes. Quelques secondes plus tard elles éclatèrent de rire avant de se retourner vers le comptoir, hilares, leur visage était couvert d'une substance bleue et poudreuse, et le souffle de l'explosion avait renvoyé leur cheveux vers l'arrière. Elles saisirent chacun un chiffon pour s'essuyer alors que la plus âgée faisait remarquer à la plus jeune qu'elle était plus douée pour le pistage que l'alchimie. L'adolescente acquiesça avec amusement. Son visage ressemblait fort à celle qui était sans doute sa mère, avec les même tâches de rousseur et les mêmes joues rebondies. Ses yeux par contre était d'un rouge écarlate et deux petites cornes pointaient de par et d'autre de son front.

Quant elles remarquèrent enfin les nouveaux venus, Silys s'avança et mit la petite fille dans les bras de l'adolescente qui commença à lui faire une grimace pendant que la plus jeune riait au éclats tout en jouant avec les cornes. Avec un salut pour Ashura et Xarss, elles s'éloignèrent vers la salle attenante par une petite porte creusée dans le mur.

Silys s'avança vers la femme rousse qui venait vers eux.


Silys
Laissez moi vous présenter Sabetha, à mon humble avis la meilleure alchimiste de la ville, même si celle-ci à encore quelques doutes.

Elle mit sa main sur le coté de sa bouche, comme pour murmurer, mais en se faisant bien entendre.

m'est avis que c'est une question de modestie...

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Assez petite, elle est vêtue d'une robe printanière légère d'un jaune brillant et arbore une écharpe de soie violette autour du cou. Elle se déplace avec grâce malgré ses pieds nus. Lorsque le soleil la frappe, la lumière se répercute sur ses cheveux or-argent et un éclat bleu apparait quand le vent soulève son foulard pour frapper le saphir qui orne son cou.


Plus petite que l'alchimiste, la jeune femme se dressa sur ses pieds pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. La dite Sabetha ouvrit les yeux avant de lâcher un petit rire.

Dame Ashura, Messire Xarss, je crois que vous avez eu affaire à Bonavi, c'est ça ? Et bien vous avez eu de la chance de tomber sur cette petite blagueuse.

Elle regarda Xarss.

Maître Drow, Silys est une cachotière invétérée et à un sens innée de l'allusion et du jeu de mot, ce qui pourrait vous avoir mit dans une situation désagréable.

Elle se baissa vers Silys pour déposer un baiser sur ses lèvres et celle-ci émit un petit soupir d'aise avant de sourire aux deux enquêteurs et de rejoindre les filles, panier de fraise à la main, non sans adresser un clin d’œil malicieyx à Xarss.

Bien, maintenant trêve de plaisanteries, en quoi puis je vous aider ?, dit elle en retrouvant un air plus sérieux.

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De taille moyenne, elle porte un épais tablier sur une chemise et des hauts de chausses argentée et rouges assez cintrés, probablement pour éviter les manches qui voleraient dans les chaudrons. Ses yeux perpétuellement rieurs ne l'empêche pas d'arborer un certain sérieux, et son maintien n'est pas celui de la paysannerie mais plutôt de ceux qui ont appris à se ternir bien en société.



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écrit le : Mercredi 15 Mars 2017 à 22h23 par Ashura
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Le petit groupe s’éloigna de la ville animée et de ses nombreux bâtiments recouverts de végétation. Ils débouchèrent sur de vastes jardins bordés de vergers où les enfants jouaient et riaient, l’endroit donnait l’impression d’accéder à une clairière au cœur d’une forêt dense et tumultueuse. La conversation avec la danseuse lunargentaise s’apaisa naturellement, Ashura remercia mentalement Tymora de lui accorder ses faveurs. C'est aux abords d’un moulin entravé de vignes, sous la fuite abstraite d’une roue à aube et le chant constant des oiseaux, que Silys présenta les deux investigateurs à son entourage. La bretteuse fut surprise d’apprendre la nature des liens qui liaient la danseuse à l’érudite et elle se félicita d’avoir atteint le cercle privé d’un second prestigieux alchimiste.

- Heureuse rencontre. J’aurais aussi quittée Everlund pour un tel lieu si j'en avais eue l'occasion. Elle esquissa à mince sourire à l’intention de Silys.

Ashura resta un moment silencieuse et observatrice, elle jeta un œil à ce qui semblait être un atelier d’alchimie. La conversation était chaleureuse, la situation semblait légère. Aussi la bretteuse osa délivrer ses pensées sans aucun artifice.

- C’est la providence qui semble vouloir mêler nos pas. Pour de funestes motifs, nous recherchons les augures d’un alchimiste qui pourrait nous aiguiller dans notre enquête. Nous recherchons un poison, ou plutôt sa définition et son sérum. Nous ne connaissons que les symptômes de ce venin.

La jeune guerrière eut des scrupules à rompre cette si conviviale atmosphère. Afin de souligner le caractère irrévocable de sa mission, elle mua le timbre de sa voix familier et chaleureux pour un ton plus formel.

- Vous conviendrez qu’étant donné la nature de notre requête, le temps nous est compté. Voici donc les faits, nous savons que l’un des ingrédients serait originaire d’une créature magique de l’épine dorsale du monde. Une « brûlure de froid » aurait nécrosé instantanément la plaie. Ce poison virulent serait résistant à la magie, empêchant par conséquent de prodiguer des soins. Ce sont toutes les informations que je possède, je suis navré de vous contraindre à cette énigme. Répéta-t-elle machinalement.

Elle laissa un court instant se perdre pour laisser à ses interlocutrices le soin d’appréhender ces informations. Même si elles semblaient être de confiance, Ashura espérait préserver l’identité de la victime ainsi que celle du commanditaire de la mission. La compagnie de ces enfants lui fit repenser à la jeune elfe mourante. La bretteuse aurait tant voulue se laisser naturellement divaguer aux cotés de ces charmantes rencontres, mais un fardeau lui incombait. Elle repensa au marchand bedonnant qu’elle avait rencontré plus tôt, et avant de recevoir un premier avis, la guerrière reprit son développement.

- Le dénommé Asclepus Bonavi est resté flou concernant son expertise.
L’homme s’est contenté de me fournir généreusement cette fiole.

Ashura sortit une main de sa cape, elle présenta le remède aux reflets rougeâtres au creux de sa paume.

- Le « Panacée », un antipoison de sa confection.
Mais si je puis me permettre, vos allusions concernant cet homme ne me rassure guère. J’aimerais que vous me confirmiez la perspicacité de ce produit ou de mes craintes...
En espérant que ce marchand ne m’a pas fait don d’un échantillon de jus de groseille… Déclara-t-elle en observant à nouveau le flacon d’un air circonspect.

hrp.gif Psychologie - > Sabetha


 
 
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PM
écrit le : Jeudi 16 Mars 2017 à 15h26 par Yvhann
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A la vue du moulin Xarss était persuadé qu’il y trouverait une trace du plongeur fuyard mais plus il avançait plus ses suspicions prenait place. L’approche lui fut par contre fort agréable. De voir autant d’enfants, d’entendre les rires aiguës et les jardins qui grimpait littéralement sur les murs du vieux moulin le mit à l’aise. Ils firent la connaissance du deuxième enfant de Silys et elle le fit sourire, une deuxième fois en cette demi-journée était tout un exploit.

*Drizzt est donc passé par ici!? * Se dit-il vaguement, il avait entendu parler de lui auprès des mercenaires mais rien de plus, un autre renégat parmi les chanceux à avoir fui l’ombreterre.

L’intérieur le ravi, sans trop savoir pourquoi, peut-être du fait du recyclage de la bâtisse en échoppe d’alchimiste puis vint la présentation. La mise en scène avait l’audace d’être humoristique et de ce, Xarss en fut presque touché, plus mal à l’aise qu’outré il restait néanmoins, perplexe et ne sut comment agir. Il restait encore une fois de marbre laissant simplement Vorn reprendre sa place coutumière sur le dessus de son havresac en soupirant intérieurement.
Une voix rieuse lui soufflait un réconfort, c’était bien sur celle de Félicia… * Xarss, Silys ta fait reconnaitre l’amour, garde ce sentiment en toi, il est ta rédemption, je t’aime mon amour.*
Il répondit sur l’instant un simple…


-Silys a accepté de m’accompagner pour une danse, simplement.-

Maladroitement, encore une fois, cela sorti de sa bouche différemment à ce qu’il voulait réellement. Il gardait le silence tout au long des propos d’Ashura puis à la fin il ajoutait sérieusement.


-Et ce qui est le plus important est de savoir qui à Lunargent aurait pu confectionner un tel poison ou qui aurait les moyens d’un tel poison.-

Il mit une pause calculé et enchainait avec…



-À savoir aussi quelle organisation pourrait utiliser un tel poison contre une jeune fille sans défense, est là, l’essentiel de notre mission.-

Il restait en position militaire laissant ses yeux parcourir les étals entremêlé de potions diverses et son nez parcourir les multiples odeurs qui s’entremêlaient pour former d’autres qui celle-ci étaient unique l’instant d’un déplacement d’air puis ses oreilles écoutait les rires des enfants à l'extérieur.

Un autre sens, lui, cherchait à savoir si il y avait un passage quelconque dans ce fameux moulin.


passage secret.



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




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fiche Xarss
 
 
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écrit le : Dimanche 19 Mars 2017 à 18h52 par Phineas
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Peut-être l'atmosphère paisible ou l'environnement particulièrement calme permit ils aux deux enquêteurs de faire preuve d'une perspicacité exceptionnelle, en tout cas, tout leurs sens furent en alerte.

Ashura examina l'alchimiste, elle avait des yeux bien différent de ceux de Bonavi. Ce n'était clairement pas l'argent et la célébrité qui la faisait marcher. Elle regarda la fiole en haussant un sourcil exprimant clairement tout ses doutes, sans rien en dire. Elle se baissa et sorti cinq bols de cuivre de sous l'établi avant de les aligner devant elle. Elle saisi ensuite une grosse bouteille de verre rouge et en versa un peu dans le premier bol, le liquide dégageant une odeur puissante caractéristique de l'alcool pur. Tout dans ses gestes trahissait la compétence et elle ne le cachait absolument à ses clients. Avant de passer au deuxième bol, elle enfila d'épais gants puis saisi un large pot scellé qu'elle ouvrit avec précaution avant de saisir une louche et d'en sortir une fine poudre d'un blanc immaculé qu'elle déposa dans le contenant. Alors qu'elle se déplaçait pour aller chercher autre chose, elle finit par engager la conversation.


Sabetha
Les alchimistes ne sont pas établis en guilde, mais je n'apprécie pas pour autant de dénigrer mes collègues. Recyel Bonavi, le père d'Asclepus, était un homme doué, sérieux et généralement bon. Ses potions et ses brumes ont sauvés un certain nombre de patrouille. Malheureusement, son fils à cru que récupérer la célébrité paternelle allait de mise avec l'augmentation de son talent. Il n'a jamais prit la peine de continuer très loin ses recherches... C'est un bon parfumeur et un marchand des plus exceptionnel, mais en tant qu'alchimiste, ah... La Panacée est un mythe madame, une substance qui serait capable de tout vaincre, même les fléaux divins, même la mort. Il vous à fait une blague assez honteuse, je le crains. Mais si vous le permettez, j'aimerais tout de même faire passer quelques épreuves au contenu de cette fiole.

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De taille moyenne, elle porte un épais tablier sur une chemise et des hauts de chausses argentée et rouges assez cintrés, probablement pour éviter les manches qui voleraient dans les chaudrons. Ses yeux perpétuellement rieurs ne l'empêche pas d'arborer un certain sérieux, et son maintien n'est pas celui de la paysannerie mais plutôt de ceux qui ont appris à se ternir bien en société.


Elle sourit, mais son air cachait de toute évidence la contrition et un soupçon de colère. Elle revint avec une bouteille remplie d'un liquide jaune, qu'elle déboucha, ce qui diffusa une puissante odeur acide dans l'atelier, et elle en versa dans le troisième bol. Elle prit deux petit supports d'acier et posa les deux derniers bols dessus, puis plaça un plateau du même acier rempli de petits charbons en dessous. Elle fit quelques gestes des doigts et murmura une courte incantation, une petite gerbe de flamme bleue sortie de son doigt et alla lécher le charbon, qui devint immédiatement incandescent. Elle versa de l'eau à chauffer dans le premier bol. Sur le deuxième elle plaça une coupole de verre qui vint se sceller autour du contenant avec une bague de métal et de cuir. La coupole finissait en une cheminée coudée et une autre plus petite fermée par un bouchon de liège. Elle raccorda la cheminée coudée à une autre tube de verre qui finissait par un autre coude, qui permettait probablement de verser quelque chose dans la fiole qu'elle posa dessous. Un serpentin de vert s'enroulait autour du tube principal, elle y versa de l'eau froide qu'elle fit geler à l'aide d'un autre sort. Enfin, avant de tendre la main pour prendre la fiole d'Ashura, elle fit apparaître un tableau noir flottant dans l'air sur laquelle elle traça rapidement un tableau à six colonnes et une dizaine de ligne. Les colonnes furent labellisées ainsi : "Alcool", "Chaux", "Acide", "Eau" et "Réaction thermique", les lignes furent décorés de quelques runes que ni Ashura ni Xarss ne reconnurent, bien qu'elle étaient d'inspiration draconique, et qui devait certainement être un langage raccourci personnel. Elle prit la fiole, la déboucha, la huma avant de soupirer, puis saisi un mince tube de vers dont elle se servit, avec l'aide de son doigts pour en boucher l'une des entrée, pour prendre quelques gouttes du liquide.

Sabetha
Bien, voyons si Bonavi sait préparer un bon jus de groseille...

Elle versa quelques gouttes dans le premier bol et attendit quelques minutes, regardant le liquide rougeâtre se diluer. Dans la colonne "Alcool", elle traça quelques traits, horizontaux ou verticaux ainsi que de petits cercle dans les cases.

En tout cas, ça à plus l'odeur de la fraise ou de la framboise peut être !

La deuxième réaction fut plus brutale, aussitôt en contact avec la poudre blanche, une mousse épaisse se forma comme si une petite éruption se préparait dans le bol.

Légèrement acide, peut-être un peu alcoolique...

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De taille moyenne, elle porte un épais tablier sur une chemise et des hauts de chausses argentée et rouges assez cintrés, probablement pour éviter les manches qui voleraient dans les chaudrons. Ses yeux perpétuellement rieurs ne l'empêche pas d'arborer un certain sérieux, et son maintien n'est pas celui de la paysannerie mais plutôt de ceux qui ont appris à se ternir bien en société.


Le liquide acide ne produisit rien de notable, pas plus que l'eau bouillante, si ce n'est qu'une forte odeur sucrée se répandit autour d'eux. Elle reprit la fiole et mit l'équivalent de deux dés à coudre de liquide dans le bol-refroidisseur. Il se mit immédiatement un bouillir, et un liquide clair tomba rapidement au goutte à goutte dans la fiole de l'autre coté, pendant que le bol ne contenait plus qu'un soluté rosâtre. Elle fit ensuite réagir et la poudre et le liquide transparent avec une série de liquide et de papier de couleur différentes agrémentés de quelques sorts, semblant oublier la présence des deux autres pendant un moment.

Un temps que Xarss put utiliser pour mettre à profit son héritage eladrin, cette capacité surnaturelle à détecter le moindre secret architectural autour de lui. Et son instinct lui servit quelque chose sur un plateau. Il fixa la lourde meule, qui devait peser plusieurs tonnes et que même une bande de troll aurait eu du mal à déplacer et remarqua de légères irrégularités dans les pavés lissés par le temps qui constituait le sol de la bâtisse. Ses tripes lui disait qu'il y avait quelque chose dessous, une trappe sans doute, ou simplement un trou. Ses sens par contre, furent bien incapable d'imaginer la moindre possibilité de déplacer la meule sans faire appel à un groupe d'ingénieur lantanais et de défoncer le mur du jardin.

Ces réflexions faites, l'alchimiste en avait terminé et ne semblait absolument pas avoir remarqué l'enquête mentale du drow. Elle semblait manifestement plonger dans un monde bien à part quand elle était prise dans des expériences. Elle sorti quatre tout petits verres de sous la paillasse. Puis elle appela quelqu'un du nom d'Eliza. La jeune tieffeline sortie de la cuisine, des morceaux de fraises sur les mains, qu'elle s'empressa d'essuyer sur son tablier. L'alchimiste versa une petite quantité du liquide rouge dans les verres et les déposa devant Xarss et Ashura. Puis elle trinqua avec sa fille et elles burent. La tieffeline haussa un sourcil et dit que c'était quelque peu trop sucré.



Sabetha
Bien, le bon sir Asclepus ne sait probablement pas produire beaucoup plus qu'une potion de traitement des rides, mais sa liqueur de framboise n'est pas mauvaise.

Elle émit un léger bruit de bouche d'agacement. Elle demanda quelque chose à sa fille qui s'éloigna et grimpa habilement sur l'échelle pour aller chercher quelque chose sur une étagère élevée.

Maintenant, voilà ce que je peux vous dire. A propos de qui aurait pu fabriquer le poison que vous chercher à purger, si c'est un composé complexe, ce qui semble être le cas, je ne vois que... quatre personnes éventuellement capable de le fabriquer en ville : Orten, le maître alchimiste de la place du Palais, Maître Soran, du Collège et si ce n'est pas un poison magique, on peut y rajouter Malna l'apothicaire. Et moi, bien entendu. Mais aucun d'entre nous ne produisons de poison, du moins rien de plus virulent que des soporifiques. Ce que n'importe quel prêtre pourrait soigner.

Ashura nota une légère torsion de la vérité dans ces dernières phrases

Pour ce qui est de soigner le poison maintenant, et bien... Il va me falloir plus d'information. Un peu de sang de la victime peut-être ? Je ne peux rien faire pour vous tant que je n'ai pas de solides informations sur le poison en cause. Comme je vous l'ai dit l'antidote ultime n'existe pas, et inoculer le mauvais produit pourrait tuer la victime aussi sûrement que le poison. Les symptômes que vous me décrivez pourrait venir de bien des choses, d'une potion de long sommeil allié à un sort de gel à un extrait de sang de remorhaz ou de dragon blanc, ce qui sous-entendrait que les auteurs de l'agression sont particulièrement riche, la dernière cote de ce dernier ingrédient est à plusieurs dizaines de lions le dé. Mais bien d'autres possibilités sont envisageables...

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De taille moyenne, elle porte un épais tablier sur une chemise et des hauts de chausses argentée et rouges assez cintrés, probablement pour éviter les manches qui voleraient dans les chaudrons. Ses yeux perpétuellement rieurs ne l'empêche pas d'arborer un certain sérieux, et son maintien n'est pas celui de la paysannerie mais plutôt de ceux qui ont appris à se ternir bien en société.


Elle les regarda, visiblement désolée de ne pas pouvoir en faire plus mais attendant apparemment qu'on lui donne des détails.



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
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écrit le : Lundi 20 Mars 2017 à 13h28 par Yvhann
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Il se croyait a Melee avec les accessoires d’alchimies et les procédés diverse qui ne l’invitait pas à en savoir plus sur les techniques diverses de comment savoir les véritable ingrédients de la potion du Bonavie qui continuait de vivre à crédit. Xarss cherchais autre chose et il le découvrit mais son inspection lui révélait non pas un passage mais une cavité naturel d’une construction d’un moulin, en dessous de la meule devait se trouver tous les mécanismes d’engrenage pour faire tourner cette lourde pierre qui ne servait présentement qu’à être une table.
Il écoutait quand même les explications instruites de Sabetha tout en gardant un œil plus ou moins discrets à Silys qui venait de disparaître dans une autre pièce. Il la remerciait silencieusement de lui offrir des sentiments nobles, ce qui pour l’instant lui donnait des ailes diaphanes et une humeur quelque peu moins stricte.

À la dernière phrase de l’alchimiste, le ténébreux n’eut plus de doute, pour lui il était clair que le coup venait de très haut parmi les haute instances de Lunargent et que certains y étaient mêlé à contre cœurs possiblement mais avaient quand même travaillé dans l’ombre. Il fallait aller chercher directement auprès d’Orten ou de Soran, tout du moins dans leurs environnement proche. * Une petite visite de leurs labo serait peut être intéressant. Mais nous en connaissons pas assez sur le poison encore.* Se disait-il cherchant la marche à suivre.

Puis sans attendre il laissait échapper sur un ton neutre…


-Donc pour me trouver du poison pour mes lames, il me faut attendre de trouver l’un des deux alchimistes que vous venez de nommer? Dommage, car je suspecte l’un deux et je voulais être certain que le poison qui recouvrerait mes lames ne serait pas d’eux.-

Il fit une moue découragé puis il continuait sur une autre lancé…


-Vous pourriez aisément aller voir la petite à l’infirmerie de la caserne, son temps semble compté, si vous mentionnez nos recommandations de la voir, vous pourriez surement aider et découvrir le dit poison.-

Le drow avait une idée derrière la tête sur Sabetha mais rien encore dévoilait son doute, il fallait du temps, encore du temps, celui-là même qui leurs manquait cruellement. Le doute qu'il éprouvait pouvait sans mal provenir de la fille de Sabetha, une tieffeline n'était pas banal, avec de l'ascendance démoniaque les us et coutume, tout comme lui, pouvaient avoir des faut bon et des collaboration douteuse. Il regardait Ashura attendant une suite de sa part et remarquait un doute sur son faciès, celle-ci semblait avoir, tous comme lui, une suspicion venant de la jeune alchimiste. Quoi qu’il en fût l’enquête devait continuer auprès des deux autres potentiels alchimistes. Ils devraient prendre congé bientôt d’eux et à son grand regret s’éloigner de SIlys. Il prit une respiration salvatrice qui le calmait légèrement en se disant qu’il aurait certainement la chance de danser avec elle le soir venu et que la surface lui offrirait sans doute d’autre possibilité puis après tout il n’avait pas à se plaindre, il était heureux et le cœur léger.

Le faussement appelé Kryssyyor avait bien hâte d'avoir un entretien seule a seule avec la bretteuse.




Détection du bon. Sabetha et sa fille.



L'Art en tant que science est la connaissance universelle des forces de l'univers; en tant que magie, elle est l'application pratique et physique de ces mêmes connaissances.

Lil waela lueth waela ragar brorna lueth wund nind kyorlin elghinn.

(L'idiot et l’imprudent trouvent des surprises et parmi elles, attend la mort.)




6 Sorts niv.0:
4 Sorts niv.1:
2 sorts niv.2:-1=1



fiche Xarss
 
 
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écrit le : Mardi 21 Mars 2017 à 00h21 par Ashura
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La boisson avait malgré le sucre, un goût bien amer. Elle ne s’attarda pas sur le cas de l’escroc, Ashura n’était pas dupe face aux talents de comédien de l’autoproclamé meilleur alchimiste de la ville. Malgré la colère montante et la grande envie décorner une réputation, elle s’efforça de rester centrer sur son enquête. Après tout, l’érudite à la coiffure flamboyante semblait avoir de bonnes intentions, Ashura avait contemplée la démonstration avec le regard fasciné d’un enfant. Si elle parvenait à comprendre les objectifs, la méthodologie lui échappait complètement. Sabetha confirma la supercherie et désormais de retour à leur situation initiale, la jeune guerrière osa se confier.

- Pour l’or ou sous la contrainte, tout artisan se met à produire…
Je me doutais bien que nos maigres informations ne suffiraient pas. Mon manque de connaissance à ce sujet nuit à mon discernement. Se dit-elle à voix haute

Ashura croisa les bras inconsciemment et plongea les yeux dans ceux de l’alchimiste. Elle se rapprocha puis abaissa le timbre de sa voix et se fit plus discrète.

- Comme vient de le faire entendre mon camarade, vous pourriez tout de même nous aider. Peut-être en avez-vous déjà eue vent, mais ce matin a eu lieu un horrible crime. La victime est une enfant, l’arme est celle que nous essayons de vous décrire. Le suspect est un orque accusé à tort, qui a eu la bonté de placer l’enfant sous… « stase » pour contrer la fulgurance du venin. Le coupable est, d’après mon propre témoignage, toujours en fuite…

Elle marqua une pause tout en essayant de décrypter les réactions de son interlocutrice.

- La victime est à la caserne sous la surveillance de leur guérisseur et d’un prêtre. En ce qui concerne le concepteur du poison, le commanditaire du crime et l’assassin fugitif.

Son regard se voulait compatissant, elle semblait se confier et attendre les conseilles d'une vieille amie.

- Je tiens à vous tenir à l’écart de certains éléments dans cette affaire. Nous aurons probablement, avec votre bénédiction, de nombreuses questions à vous soumettre concernant les faits alchimiques ainsi que l’organisation de la ville. Mais notre principal intérêt est de porter secours à cette enfant, avant que le sort qui la maintient en vie ne se rompe. Et dans un second temps, épargner un innocent de se faire étriper par les citoyens Lunargentais. J'ignore si vous faire une telle requête est légitime de notre part. Qu’en pensez-vous ?


 
 
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écrit le : Mardi 21 Mars 2017 à 13h14 par Phineas
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Façonneur de Montagnes
Chambre 6
3 gemmes
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

La tieffeline redescendit avec un bocal remplie de poudre. Elle tira sur un petit levier à coté des chaudrons, au dessus d'un large bac de pierre, une toute petite trappe s'ouvrit au dessus du bas et une eau claire en coula. Voilà donc la raison pour laquelle la roue tournait encore, c'était une augmentation de confort substantielle par rapport au commun des lunargentais. Elle versa un peu de poudre dans l'eau et mélangea avant de commencer à nettoyer avec précaution les instruments de verre.

Sabetha fronça les sourcils, partagé apparemment dans une parole qui lui avait déplu et une révélation qui l'avait étonnée.


Sabetha
Nous ne sommes pas que des artisans madames. Nous sommes des mages et des savants, et la connaissance est notre première récompense. Certains sont des charlatans certes, mais ceux qui s'efforcent de gagner un titre de manière honorable ne sont pas toujours vénaux.

Elle soupira, apparemment, ce n'était pas la première fois qu'elle entendait ce genre de remarque sur la supposée cupidité des artisans.

J'avais cru entendre ça ce matin, mais je croyais que c'était une rumeur... Les citadins qui vivent en paix s'excitent vite pour un rien. Mais si cela se révèle vrai et bien... Je peut aller jeter un œil, en effet. Et je comprends bien votre souci de discrétion, croyez bien que je connais les affrontements possibles lorsque l'on se heurte aux convictions du nombre.

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De taille moyenne, elle porte un épais tablier sur une chemise et des hauts de chausses argentée et rouges assez cintrés, probablement pour éviter les manches qui voleraient dans les chaudrons. Ses yeux perpétuellement rieurs ne l'empêche pas d'arborer un certain sérieux, et son maintien n'est pas celui de la paysannerie mais plutôt de ceux qui ont appris à se ternir bien en société.


Elle récupéra les bol et les lava rapidement à coté de sa fille, lui laissant le travail le plus délicat. Puis elle défit son tablier et l'accrocha à la patère dans le mur et posa ses gants sur la paillasse. Elle disparut un moment dans la cuisine et informa sa compagne et sa fille qu'elle sortait avant de revenir dans la salle principale.

Sabetha
Bien, de quelle caserne s'agit il ? A moins que vous ne soyez missionnés par la Garde d'Argent, je peux m'y rendre seule, j'imagine que vous avez à faire.

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De taille moyenne, elle porte un épais tablier sur une chemise et des hauts de chausses argentée et rouges assez cintrés, probablement pour éviter les manches qui voleraient dans les chaudrons. Ses yeux perpétuellement rieurs ne l'empêche pas d'arborer un certain sérieux, et son maintien n'est pas celui de la paysannerie mais plutôt de ceux qui ont appris à se ternir bien en société.


La jeune femme semblait avoir laissé de coté le fait qu'Ashura n'est pas réitéré l'invitation de Xarss, considérant apparemment qu'il était de son devoir d'offrir son aide. Elle attendit la réponse des deux enquêteurs tout en s'habillant, posant un chapeau de paille sur sa tête pour protéger sa peau du soleil.



Voyons voyons mon jeune ami, vous croyez vraiment que les montagnes grandissent seules ?
 
 
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