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Chapitre 1 : Padhiver
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Conteuse
Chambre 31
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5ème jour de la Griffe des Tempête, année des Dragons Renégats5 Mirtul 1373.Période de la journée : Début de matinée. Climat : Ciel dégagé. Vent frais. Température : environ 3 degrés. Metzli, Corvo Stern et Karmeth:Quand il vit la main du nain s’approcher de lui, le regard du magicien se remplit de doute pendant un instant. Le soulagement de ne plus avoir la langue en feu lui fit rapidement oublier sa crainte. Il en profita pour se présenter à son tour.- Merci. Mon nom est LeOrd. Soulagé, il recommença à boire le contenu de sa tasse, quoique de manière bien plus prudente. Il considéra pendant quelques secondes les questions que lui posaient ses invités avant de répondre.- J’ai entendu parler de l’idée d’ouvrir la porte du Conseil à un nouveau membre. Une sotte idée, si vous voulez mon avis, le Conseil a déjà bien assez de membres qui feraient mieux d’aider Padhiver plutôt que jouer à faire de la politique. La Tour des Capes a juré de ne pas s’impliquer dans le gouvernement de la cité. Nous sommes de Padhiver et nous la défendons comme nous pouvons mais nous avons besoin d’indépendance et de liberté pour pouvoir agir hors ses murs. Un sourire fleurit sur son visage quand il enchaina sur le sujet de son œuvre glyptique. Il était assez évident qu’il n’en était pas peu fier.- Le parterre piégé n’est pas le résultat de menaces. Depuis la création de la guilde, l’un de ses membres a l’insigne honneur de l’entretenir et d’en changer l’arrangement toutes les dizaines. Dans trois jours, cela fera douze ans que je suis l’heureux élu. Le but du parterre est de protéger le contenu de la tour et ses habitants des menaces extérieures, en tout cas celles qui ne peuvent pas voler. Personne n’a essayé de le braver depuis plusieurs générations et il s’agit maintenant plus d’une tradition qu’autre chose mais c’est une tradition à laquelle nous sommes attachés. Il y avait un peu de nostalgie et beaucoup de plaisirs dans l’éclat de son regard mais il se reprit, conscient que Metzli et ses compagnons n’étaient pas venus pour l’écouter raconter l’histoire de sa vie.- Mais je ferai probablement mieux d’aller chercher Obinus. Il sera plus coopératif si je ne suis pas dans les environs. Quand Karmeth lui demanda s’il pouvait l’accompagner, le magicien acquiesçât et il sortirent par la porte par laquelle ils étaient entrés.Karmeth:Après être descendu pendant quelques minutes en suivant les escaliers en colimaçon, Karmeth et son guide se retrouvèrent dans une salle circulaire d’où partaient une douzaine de couloirs. Ils se dirigèrent vers l’un d’entre eux et s’arrêtèrent devant la troisième porte sur la droite. Le magicien frappa et, sans attendre que la porte ne s’ouvre commença à parler.- Il y a un groupe d’aventuriers qui souhaite te poser des questions sur le visiteur de Salvar. Cela dit, il fit signe à Karmeth de le suivre. Après une trentaine de mètres, le couloir qui avait été jusque là rectiligne et de niveau commença à contenir de nombreux embranchements et variations d’inclinaison. LeOrd se tourna vers Karmeth.- Les sous-sols de la Tour datent de l’époque d’Illefarn. Ils forment une sorte de labyrinthe dans lequel se cacher en cas de problème. Y a-t-il quelque chose en particulier que vous souhaiteriez voir? Metzli, Corvo Stern et Karmeth:Après environ dix minutes, la porte par laquelle Karmeth et son guide étaient sortis s’ouvrit à nouveau et un jeune homme entra. Il portait une sorte de longue robe à capuche, même s’il ne portait pas la capuche, pourpre aux reflets noirs. Il devait mesurer plus de deux mètres mais n’était sans doute pas plus lourd que Corvo. Il devait se baisser pour passer la porte mais son regard ne resta pas vers le sol plus longtemps que nécessaire. Il parla sur un ton relativement neutre mais accentua le dernier mot de son ultime phrase.-Enchanté, je suis Obinus. Vous m’avez convoqué. Hannibal : Une dizaine de minutes s’écoulèrent avant que la porte ne s’ouvre à nouveau. Un temps suffisant pour que l’elfe finisse son bain et commence à manger, grain par grain, une grappe de raisin mais pas suffisant pour que le demi-orque ne soit rassasié. Il ne s’arrêta d’ailleurs pas de manger même quand le nouvel entrant commença à parler.Ido Kardein | | Je suppose que des congratulations sont à l’ordre du jour. Je pensais que l’hydre vous poserait un peu plus de difficultés mais je suis satisfait de voir que vous êtes à la hauteur de la tâche que je compte vous confier.
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Ido Kardein a un physique de gladiateur et n’a aucun scrupule contre l’usage de la force. Et ce n’est que l’un des nombreux outils qu’il utilise pour arriver à ses fins. |
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Il sourit à l’elfe avant de l’inviter à le suivre. Le demi-orque retourna son attention aux plats se trouvant sur la table. Après moins de deux minutes, l’imposant humain retourna seul dans la pièce. Il fit signe à Hannibal de le suivre à son tour. Il le mena à un bureau dont le sol était recouvert d’un épais tapis ocre et pourpre. Ido passa derrière un épais bureau blanc qui semblait tailler dans l’ivoire ou l’os d’un animal assez monumental et fit signe à Hannibal de s’asseoir sur l’une des chaises qui lui faisaient face. Une pile de papiers se trouvait sur le tableau du bureau, ainsi que quelques feuilles de papier buvard et un encrier muni d’une plume.- Avant que nous commencions à regarder ce contrat, je suppose que vous avez des questions? Moira : Bevvy haussa les épaules et laissa Moira aller se restaurer. Elle avait beaucoup de temps avant que le bateau ne parte et elle eut donc le loisir d’explorer les diverses tavernes qui se trouvaient sur le port. La plupart offraient plus de choix en terme de boisson qu’en terme de nourriture mais elle n’eut aucun difficulté à trouver de quoi se restaurer. Elle finit par acheter une tourte au poireau et un poisson dont elle n’avait jamais entendu parler qui, si elle n’était pas exactement délicieuse, avait le mérite d’être chaude et nourrissante.
Le reste de la journée se déroula sans incident majeur. Les marins étaient essentiellement occupés à charger le bateau avec diverses caisses au contenu inconnu. Il n’y en avait pas énormément et les marins ne semblaient pas vraiment pressés. Tous ou presque disparurent quand le ciel commença à s’assombrir et le plus grand groupe se dirigea vers une taverne où ils célébrèrent leur départ prochain jusqu’assez tard dans la nuit.
Moira n’eut aucun mal à trouver le hamac qui lui avait été attribué qui se trouvait isolé de ceux du reste de l’équipage par un tas de caisses maintenues en place par un assortiment de cordes. La nuit fut clame et le tangage du bateau, relativement réduit puisque le bateau se trouvait toujours à l’abri dans le port.
Avec l’aube, tous les membres de l’équipage qui avaient choisi de dormir à terre, ainsi que Sir Gylfy et son entourage embarquèrent à leur tour et le navire commença son voyage vers le Nord.La suite des aventures de Moira5ème jour de la Griffe des Tempête, année des Dragons Renégats5 Mirtul 1373.Période de la journée : Fin de soirée Climat : Légère pluie. Vent frais. Température : environ 2 degrés.Moreta :Moreta était pleine de ressources et de talents et bien décidée à ne pas laisser un verrou sur une porte l’empêcher d’éclaircir le mystère du réveil de la gemme-esprit de Jehal. Après avoir vérifié que personne ne l’observait, elle se fit disparaitre. Les quelques notes nécessaires à la magie ne semblèrent pas attirer l’attention de qui que ce soit.
Après avoir observé quelques instants la serrure à la lumière chancelante de Séluné, elle sortit ses outils et se mit au travail. La qualité de la serrure était bien supérieure à ce qui était normal pour le sous-sol d’un commerce, en particulier si on considérait que la tannerie semblait plutôt miteuse. Sa première tentative se solda par un échec mais elle ne se laissa pas décontenancer. Une deuxième fois, le verrou refusa de céder et Moreta comprit qu’elle allait devoir se montrer particulièrement adroite si elle voulait pouvoir franchir la porte. Elle essaya une dernière fois, se concentrant autant qu’elle le pouvait et, au moment où elle allait renoncer, elle entendit le clic indiquant qu’elle avait réussi à déjouer la serrure.
Avec un léger grincement, la porte finit par accepter de laisser passer la Lunargentine. Un peu de lumière venant de son dos éclairait les premiers pas à l’intérieur du sous-sol mais cela n’était suffisant que pour voir que le sol était de terre battue et qu’il devait s’agit d’un couloir d’environ 3 mètres de large. Elle ne pouvait voir dans l’absence quasi-totale de lumière que les deux ou trois premiers mètres devant elle. Sur le mur du côté droit, un anneau métallique devait servir à contenir une torche mais il était vide.
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Aventurière
Chambre 2
2 gemmes
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Metzli avait discrètement remercié Leord de sa prévenance et l'avait laissé aller chercher Obinus en compagnie de Karmeth. Restée seule avec Corvo, elle s'était montrée relativement silencieuse : tout en sirotant de temps à autres le breuvage offert par Leord, elle tentait de faire le point sur les informations qu'ils avaient recueillies depuis leur arrivée dans la tour des Capes. La jeune ne brisa le silence que pour déclarer à voix basse à son compagnon :
- Cela se présente mieux que je ne l'espérais... surtout si Obinus se montre coopératif.
Un instant plus tard, celui-ci était finalement arrivé. La jolie amnienne était quelque peu surprise de l'apparence de l'apprenti, elle s'était imaginée un tout jeune adolescent et non le géant qui se présentait à elle.
Elle répondit poliment à son salut, tout en souriant :
- Enchantée de faire votre connaissance, Obinus, je suis Metzli Arnesen.
Sans attendre, elle exposa la raison de leur venue en ces lieux et celle de sa "convocation" :
- Nous sommes tous les trois au service des autorités de Padhiver qui nous ont chargés de retrouver un individu capable de les aider à mettre fin à certains troubles qui frappent actuellement la ville. Cet individu, dont nous ignorons l'identité précise mais qui semble être quelqu'un d'important, est passé à la Tour des capes où il a rencontré votre maître, Salvar. Je suis sûre que vous voyez de qui il s'agit...
Elle laissa sa phrase en suspens pour permettre à l'apprenti emmagasiner les informations et profita de cette pause pour caresser son familier, mettant ainsi en exergue le fait qu'elle pratiquait elle aussi la magie.
- Salvar étant parti, nous ne pouvons malheureusement pas l'interroger comme nous le souhaiterions. Mais Leord nous a assuré que vous étiez généralement bien informé quant à la teneur entretiens de votre maître...
Metzli avait essayé de formuler cette idée de la manière la plus neutre possible, afin d'éviter tout mot indiquant une quelconque forme de réprobation. De toute manière, l'ensorceleuse considérait la curiosité plus comme une forme d'intelligence que comme un défaut.
- Nous vous serions extrêmement reconnaissants si vous acceptiez de partager avec nous toute information concernant ce personnage, qu'il s'agisse de son identité, de son apparence ou de ses projets. Toute information pourrait nous être utile et je ne doute pas que votre aide puisse être déterminante dans cette affaire.
La jeune femme forçait quelque peu le trait mais essayait de ne pas en faire trop. Elle conclut son exposé en ajoutant avec un petit clin d’œil complice :
- Il va sans dire que tout ce qui sera dit dans cette pièce restera entre nous et que votre maître n'en sera pas informé...
Au besoin, utilise compétence "social" : +8
Fiche de Metzli Arnesen« Laisse la Dame Tymora guider tes pas… »Sort de domaine choisi : Protection contre les énergies destructives Autres PJ : Sahadeva, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri, Reïlo Blanche Flamme
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Ex-Gantelet
Chambre 19
2 gemmes
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Crochetant la serrure, Moreta ne put s'empêcher de constater que celui qui avait fait son achat n'avait pas été radin, alors même qu'il ne s'agissait que d'une simple porte de cave. Généralement, c'était le signe qu'on avait des choses à cacher, qu'il s'agisse de choses immatérielles, des informations qu'elle pourrait revendre, ou de biens plus concrets, le genre de chose qui finissait facilement à l'intérieur du sac de la guitariste lorsqu'elle passait à coté. Après, ce n'était pas toujours le signe d'une bonne nouvelle, car c'était le genre de chose qu'on avait tendance à protéger, comme le montrait justement la serrure. Le problème ici, c'était la lumière. On y voyait rien dans ce trou à rats, et comme la lune avait le malheur d'être cachée par les bâtiments, pas moyen d'utiliser son avantage notable sur ces êtres inférieurs d'humains. Bien sur, elle était capable de faire de la lumière, mais cela annulerait complètement l'intérêt d'être invisible, car la discrétion ne serait plus au rendez-vous. Le problème, c'était que dans le noir, les autres avaient le même avantage qu'elle. Heureusement, ces derniers temps, Moreta avait appris à connaître ses quelques sorts. Ils étaient loin d'être tous très puissants, aucun ne l'était réellement en réalité, l'invisibilité étant le summum de ce dont elle était capable ces derniers temps, mais au moins elle savait comment ils fonctionnaient. Fermant la porte derrière elle, c'est au toucher que Moreta porta la main à sa bourse pour en sortir une pièce pendant que de l'autre main faisait de même dans son autre bourse pour en sortir un peu de mousse phosphorescente. Articulant quelques mots, la mousse disparu, la lumière plus qu'amplifiée sortant de la pièce, révélant les environs à une elfe qui n'avait qu'à refermer la main pour éteindre le tout, ou à lâcher la pièce pour ne plus être immédiatement repérable. Lance lumière sur une pièce de monnaie
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Dragonnet
Aucune chambre
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Admirant les lieux, le nain suivait son guide sans rechigner. Certes esthétiquement ça ne valait pas les chefs d'œuvres architecturaux des beaux quartiers de la ville, mais dans cette atmosphère étroite et confinée il se sentait comme chez lui.
-Un labyrinthe ? Incroyable ! Et vous n'avez pas de problèmes d'infestations de vermine ? Est-il connecté au reste de la cité ?
Karmeth ne tarda néanmoins pas à se reprendre.
-Désolé, les ouvrages souterrains continuent de m'évoquer ma jeunesse après toutes ces décennies. Cette tour semble contenir tant de merveilles que je serais satisfait quoique vous puissiez me montrer.
Le prêtre n'hésita que très brièvement avant de continuer :
-Maintenant il est vrai que je suis amené par mes allégeances à lutter contre les menaces draconiques en particulier. Et j'ai ouï dire que votre ordre était celui qui avait empêché cette cité de finir en champs de ruine fumante ! j'avoue être incroyablement curieux sur la méthode que vous avez employé pour tenir à carreaux un grand dragon.
Les yeux brillants il conclut :
-Mais encore une fois, je suis un grand curieux et tout m'intéresse. Enfin mis à part le cours du marché des laitues et les dernières modes vestimentaires... un soupir lui échappa alors qu'il se remémorait une très longue et très pénible veillée. Encore aujourd'hui ce souvenir faisait partie des bonnes raisons qui lui faisaient préférer le voyage en solitaire.
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Aventurier
Aucune chambre
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Durant la dizaine de minutes passée à attendre, Corvo adressa une longue prière à Tymora. Comme de plus en plus ces derniers temps, il s’adressa également à Mask…. Ce temps mort était également le bon moyen de calmer quelques-un de ses « tocs ». Ainsi, le jeune homme vérifia au moins trois fois son équipement dans les moindres détails en respectant scrupuleusement et comme toujours le même rituel.
Pour ne pas changer, le roublard resta en retrait lorsqu’ Obinus fit son entrée dans la cuisine. Il se contenta de suivre d’un œil attentif l’accueil que réservait Metzi à ce dernier.¤ Rien que ce petit clin d’œil pourrait suffire a en rendre plus d’un coopératif... ¤ Pour Corvo, il ne faisait aucun doute que la jeune femme possédait des talents de diplomate au moins égaux aux siens. Sans fausse modestie, le roublard s’y connaissait en la matière. Il reconnaissait que Metzli avait ce petit truc en plus... Ce truc faisait qu’on l’écoutait, qu’on l’admirait, qu’on voulait lui plaire. Et ce n’était pas seulement sa beauté... L’Amnienne avait le don de mettre à l’aise tout en intimidant à la fois...
Malgré tout, le roublard ne pu résister à l’envie d’ajouter encore plus de crédits aux dires de l’ensorceleuse. Il le savait, il était toujours plus difficile de convaincre quelqu’un après une première tentative manquée… Dans ce cas, autant mettre toutes les chances de son coté. Dans le prolongement de la dernière phrase de l’ensorceleuse, il ajouta donc :- … Bien entendu et indépendamment de votre maître cela va de soit, si vous souhaitez que votre nom apparaisse dans le rapport que nous ferons à notre employeur n’hésitez pas à nous le dire. Il est important pour Padhiver de connaître les citoyens qui lui viennent en aide… Le moment venu, je suis certains que ceux-ci seront récompensés d'une manière ou d'une autre. Si besoin j'apporte mon aide (bonus +2 si mon test est réussi) à Metzli dans son test de "social".(Compétences de Corvo "Social" = +10)
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Aventurier
Aucune chambre
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Hannibal semblait s'être inquiété pour rien lorsqu'il vit leur futur employeur pénétrer dans la pièce pour les féliciter. Mais même ainsi, il ne parvenait pas à se défaire de ses doutes et c'est avec une grande attention qu'il écouta et observa l'individu. L'homme semblait plus être taillé pour être un combattant aguerri qu'un simple marchand gratte-papier. Le damarien doutait même qu'il s'agissait là de leur véritable employeur.
Il ne fallut guère longtemps avant qu'il ne leur demande de les suivre, visiblement pour un petit entretien privé, et à l'écart des autres. Le guerrier en vint à se demander s'il ne devrait pas profiter de cet instant pour se sustenter un peu à son tour. Après quelques hésitations mûrement réfléchies, il s'empara d'une simple pomme dans laquelle il s'apprêtait à croquer lorsque le dénommé Ido revint pour le faire venir à son tour. Décidément, Hannibal allait de surprises en surprises et c'est avec une nouvelle attention et précaution qu'il entreprit de le suivre en silence parmi les couloirs de la demeure jusqu'à ce qui semblait être son bureau.
Bien qu'il se soit montré des plus attentif, le damarien ne put apercevoir l'elfe qui l'avait précédé ni dans le couloir ni dans le bureau. Cela n'aida en rien Hannibal à se sentir rassuré ou à le sortir de sa vigilance. C'est donc avec attention et une certaine suspicion qu'il cachait du mieux qu'il pouvait qu'il se tenait désormais droit face à Ido, refusant de s'assoir pour le moment.
-Je pense avoir une ou deux questions en effet... Commença-t-il calmement avant de se corriger. Plusieurs en fait même.
Si l'entretien de l'elfe avant lui semblait avoir été bref, Hannibal avait décidé de glaner le maximum d'informations. Il était d'ailleurs surpris qu'elle ne posa pas plus de questions en vérité.
-Premièrement, l'épreuve est-elle belle et bien finie? C'est avec un ton neutre et parfaitement calme qu'il prononça ces mots bien que ses muscles étaient encore légèrement tendus. Vous l'avez dit vous même, cette hydre nous a posé fort peu de problèmes... peut être trop peu même. Quant à ma camarade que vous avez reçu précédemment, je suis surpris qu'elle vous ait posé aussi peu de questions malgré l'absence d'informations manifestes quant à cette mission. Toujours aussi calmement et sans quitter son interlocuteur des yeux, il reprit une dernière fois. Dois-je m'attendre à une nouvelle surprise de votre part?
L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.Réputation 10 Fiche d'Hannibal
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Conteuse
Chambre 31
1 gemme
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5ème jour de la Griffe des Tempête, année des Dragons Renégats5 Mirtul 1373.Période de la journée : Début de matinée. Climat : Ciel dégagé. Vent frais. Température : environ 3 degrés. Metzli et Corvo Stern :Obinus prit une chaise et s’assit face à Metzli la fixant d’un regard acéré. Il était assez clair qu’il n’était pas content d’avoir été appelé à parler avec des étrangers et qu’il n’avait pas particulièrement envie de les aider. Il écouta malgré tout docilement ce que Metzli et Corvo avaient à lui dire mais il resta aussi fermé que lorsqu’il était entré, en tout cas, jusqu’à ce qu’il commence à parler.-Peu me chaux que ce soit les autorités de Padhiver ou votre propre volonté qui vous ait conduit jusqu’à la Tour des Capes. Il se tourna alors vers Corvo. La gloire et l’argent ne sont que de bien maigres récompenses qui ne m’intéressent pas. Il attrapa un biscuit sur le plateau laissant le temps à ses interlocuteurs de comprendre qu’il n’était pas à leur service et que leurs efforts pour l’impressionner par leur pouvoir et leur magnanimité avaient eu peu d’effets. Mais, aux yeux attentifs et entrainés des deux aventuriers, il était clair que peu d’effet n’était pas aucun effet.-Il est possible que je sache de qui vous parlez. Et il est possible que je sois capable de vous fournir les informations que vous souhaitez. Mais ce n’est pas un hasard si vous avez eu autant de problèmes à en apprendre plus sur celui que vous cherchez et je ne vois pas de bonne raison de déchirer le voile de mystères que mon tuteur et son invité ont si adroitement tissé. Alors qu’il continuait de parler, il avait commencé à tapoter sur le dessus de la table avec ses deux mains et il jetait de temps en temps des regards autour de lui, n’essayant plus vraiment d’impressionner ses interlocuteurs en les fixant du regard. À plusieurs reprises, il leur sembla qu’il allait reprendre mais il se retint. Mais il avait visiblement quelques mots à ajouter et ceux-ci finirent par passer entre ses lèvres.-Notre invité prend de grands risques et je ne peux pas vous divulguer la moindre information si je n’ai pas l’assurance, et je veux dire plus que des mots en l’air, que si je vous disais quoique ce soit à son sujet, sa vie et, plus important peut-être, son objectif ne se trouveraient pas mis en péril. Que pouvez-vous faire pour me prouver que vous n’êtes pas des loups dans des peaux de moutons? Karmeth:Alors qu’il marchait aux côtés de Karmeth, il était assez évident que LeOrd ressentait plus qu’un peu de fierté étant donné l’intérêt que Karmeth exprimait pour les sous-sols de la Tour des Capes. Ses premières questions étaient toutes naturelle et le Maître Protecteur se fit une joie de répondre.- Le labyrinthe n’est pas connecté directement à Padhiver. Il y a plusieurs issues “naturelles” mais toutes sont en-dehors de la cité et leur emplacement exacte est un secret bien gardé. Nous ne les utilisons que très rarement. Il y a, par contre, plusieurs portails que nous utilisons selon les besoins. Je dois avouer que j’ignore où mènent la plupart d’entre eux et je sais qu’ils ont tous des conditions d’ouverture fort strictes que le Maître des Portails est le seul à connaitre. Il arrive que quelques vermines s’infiltrent dans les couloirs mais rien de bien problématique. Le pire que nous ayons eu à affronter a été un piège magique qui s’est déclenché par erreur et à invoquer un groupe de blocs gélatineux. Il a fallu plusieurs mois pour les trouver tous et de nombreuses années pour effacer les dernières traces de leur passage. Une légende parmi les habitants de la Tour est que l’un d’entre eux, plus malin que la moyenne, à échapper à l’attention de tous depuis et continue de chasser de temps en temps dans les coins les plus reculés. Mais je suis relativement certain qu’il ne s’agit là que d’une rumeur. Le mage semblait assez content de son histoire et il n’avait visiblement rien contre le fait de continuer à parler. Mais, approximativement au moment où il en eut fini avec son histoire, il s’arrêta devant une porte métallique finement ouvragée et commença à parler du second sujet que le nain avait décidé d’aborder.- La protection contre les grands vers est aussi un héritage d’Illefarn. Le cœur du mécanisme se trouve derrière cette porte mais je ne peux vous le montrer. Je suis l’une des rares personnes qui est autorisée à y accéder mais je ne peux le faire seul qu’en cas de péril immédiat. Mais je peux vous en parler un peu. Il commença alors à décrire certains des rituels de Haute-Magie elfique et de magie de cercle qu’il pensait avaient dû être utilisés pour obtenir un tel résultat, annotant régulièrement ses commentaires du fait qu’il s’agissait là essentiellement de conjectures. L’ensemble de la discussion, étant donné son contenu, était particulièrement difficile à suivre. Le fait que la majorité des mots techniques étaient inconnus de Karmeth et, à n’en pas douter, en langue elfique n’aidait pas le pauvre nain à comprendre de quoi il retournait.
LeOrd cessa de parler subitement. Le prêtre d’Haella Brillehache n’était pas certain de savoir s’il avait fini sa dernière phrase ou non tellement limité était sa compréhension de son propos. Ce dont il était certain, par contre, était qu’il avait entendu un bruit provenant de plus loin le long du couloir. Il n’était pas complètement certain de ce qui en était la cause, mais cela ressemblait à un cri de douleur.Hannibal : Si Hannibal n’avait pas prévu de s’asseoir, son interlocuteur n’avait visiblement pas envie de se priver de ce luxe. Il était impassible devant les question du Damarien et se contenta d’hocher la tête lentement.Ido Kardein | | - Dans l’ordre : « Certainement, non » et « Probablement, oui ». Vous avez passé le test pour savoir si vous aviez les tripes nécessaires pour ce que je veux vous envoyer faire. Je vous le concède, vaincre cette hydre vous a été plus simple que je ne m’y attendais, mais le test m’a prouvé que vous n’avez pas peur des grosses bêtes. Mais me convaincre de vous donner du travail n’est que la première étape de l’épreuve qui vous attend réellement, à savoir la tâche que je souhaite vous donner. En ce qui concerne votre camarade, je n’ai pas vraiment de raison de vous dire pourquoi notre entretien a été si court mais ... disons que je la connais depuis plus longtemps que vous. Quant aux surprises, je n’ai probablement pas besoin de vous dire qu’il est sage de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. La plupart des surprises ne viendront pas de moi, il est après tout dans mon intérêt que vous soyez aussi efficaces que possible, mais vous savez fort peu de choses sur ce que j’attends de vous et vous devez donc vous attendre à recevoir de nouvelles informations.
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Ido Kardein a un physique de gladiateur et n’a aucun scrupule contre l’usage de la force. Et ce n’est que l’un des nombreux outils qu’il utilise pour arriver à ses fins. |
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Il réajusta le col de sa veste et déplaça quelques objets, un encrier, un morceau de parchemin, quelques piécettes, sur son bureau avant de reprendre le court de l’échange.Ido Kardein | | - En parlant de nouvelles informations, je suppose que vous avez aussi quelques questions sur la mission elle-même, non?
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Ido Kardein a un physique de gladiateur et n’a aucun scrupule contre l’usage de la force. Et ce n’est que l’un des nombreux outils qu’il utilise pour arriver à ses fins. |
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5ème jour de la Griffe des Tempête, année des Dragons Renégats5 Mirtul 1373.Période de la journée : Fin de soirée Climat : Légère pluie. Vent frais. Température : environ 2 degrés.Moreta :Si quelqu’un s’était trouvé dans la pièce, ou dans le couloir pour être plus précis, Moreta venait de lui révéler sa position. Non pas que le fait qu’elle venait d’ouvrir la porte laissa beaucoup de doute. Mais la pièce était vide, à moins que quelqu’un d’autre n’utilise le même genre de magie qu’elle.
Le couloir en lui même n’avait rien de particulièrement impressionnant ou intéressant. Le sol était en terre battue et les murs couverts de planches qui avaient clairement commencé à pourrir lentement. Le couloir, un rectangle de quatre mètres par douze approximativement, avait deux issues autres que la porte par laquelle la Lunargentine était entrée. Ces deux portes en bois relativement banales se faisaient face à environ deux tiers de la distance la séparant du mur du fond. En s’en approchant un plus, Moreta constata que les deux portes étaient fermées à clefs mais, après une rapide observation, elle décida que les serrures utilisées n’étaient pas d’aussi bonne qualité que celle de la porte extérieur et qu’elle n’allait donc probablement pas lui poser trop de problèmes si elle décidait d’utiliser ses outils.
À travers la porte de gauche, une odeur fétide lui provenait par le trou de la serrure qui aurait retourné l’estomac de plus d’un. L’avantage d’être invisible était qu’elle ne cachait pas la lumière quand elle essayait de voir par le trou de la serrure ce qui aurait pu lui permettre d’en savoir plus sur ce qui se trouvait derrière cette porte si la clef ne s’était pas trouvée dans le trou de l’autre côté.
L’autre porte cachait, au moins de premier abord, moins bien son contenu. La clef ne se trouvait pas dans la serrure et Moreta pouvait donc voir ce qui était, autant qu’elle pouvait en juger, un ramassis de vieux meubles et autres objets abimés et sans grande valeur jetés pêle-mêle. Ce qui était plus notable était la porte elle-même, ou plutôt la poignée. Elle ne s’en était pas aperçue immédiatement mais celle-ci réfléchissait la lumière de sa pièce de manière peu naturelle, non pas comme un morceau de laiton ou de quelque autre métal dont elle était constituée aurait dû le faire normalement, mais comme si elle était humide.
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Aventurière
Chambre 2
2 gemmes
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Metzli était quelque peu décontenancée tant elle était habituée à ce qu'on lui fasse spontanément confiance : la jeune femme n'avait pas l'habitude d'avoir à se justifier outre mesure et la situation présentait quelque chose d'inédit. Obinus semblait très méfiant et très fermé et elle se demandait comment percer sa carapace alors que ni ses arguments, ni ceux de Corvo ne semblaient avoir fait mouche...
Faisant de son mieux pour masquer son désarroi, elle passa pensivement sa main dans sa chevelure pour se recoiffer puis elle finit par dire :
- Eh bien, nous ne pouvons pas le prouver. Quand bien même nous aurions un document attestant nos bonnes intentions, il pourrait très bien s'agir d'un faux habilement forgé...
La jolie amnienne marqua une très légère pause pour que ses mots fassent davantage d'effet :
- La seule chose que je peux vous dire, c'est que si nous avions de mauvaises intentions à votre égard ou à celui de votre maître ou de cet homme que nous cherchons, nous ne serions pas ici occupés à discuter autour de tasses de thés et de délicieux petits biscuits. Lorsque j'ai rencontré le comte, hier, il m'avait fait venir dans un endroit discret : cela n'a pas empêché les ennemis de Padhiver de frapper, et ce sans hésitation. Par chance, le pire a pu être évité mais nos ennemis ne perdent pas de temps en vaines discussions : ils frappent sans prévenir et n'hésiteraient pas à arracher par la force ce qu'ils souhaitent savoir.
L'ensorceleuse tentait de faire appel au bon sens de l'apprenti. Elle poursuivit :
- C'est sans doute par prudence que le comte ne nous a pas remis de document officiel relatif à notre recherche, si tant est qu'un tel document ait une quelconque valeur à vos yeux. Je ne peux que vous demander de croire en notre bonne foi et en nos bonnes intentions et à vous fier aux intuitions de LeOrd qui nous a accueilli ici et nous a confié tant d'informations.
Elle conclut son plaidoyer par ces mots :
- Si cela peut vous aider à vous faire une idée à notre sujet, je peux vous dire que je m'appelle Metzli, que j'ai grandi en Amn auprès d'un père qui aimait faire le bien autour de lui. Je ne suis qu'une jeune fille de dix-sept ans qui s'est trouvée sur les routes un peu hasard, suite à une erreur de jugement, et qui, confrontée à la dureté du monde, a décidé de mettre ses talents au service des autres pour rendre ce monde un tout petit peu plus juste... Je vénère Tymora depuis mon plus jeune âge et j'ai en horreur les fourberies de Mask. Et, pour en revenir à l'affaire qui nous occupe, j'ai été en contact avec plusieurs membres de la Main des Mystères et de l'Assemblée, l'un d'entre eux est même un ami cher. Pour tout vous avouer, puisque nous jouons cartes sur table, j'envisage même très sérieusement l'idée de rejoindre cette confrérie et c'est l'une des raisons qui m'a poussée à venir à Padhiver. Ce n'est qu'ensuite que le comte m'a confié cette mission. Je ne désire donc aucun mal à l'invité de votre maître, simplement le retrouver pour pouvoir informer le comte de ses dispositions.
Enfin, elle se tut et tourna son regard vers Corvo pour savoir s'il souhaitait ajouter quelque chose.
Fiche de Metzli Arnesen« Laisse la Dame Tymora guider tes pas… »Sort de domaine choisi : Protection contre les énergies destructives Autres PJ : Sahadeva, Daphnis Autres PNJ : Ahuizotl, Circé, Galahad de Montléri, Reïlo Blanche Flamme
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Ex-Gantelet
Chambre 19
2 gemmes
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Avançant dans le couloir maintenant éclairée, Moreta pouvait constater quelques différentes portes bien protégées, ce qui n'était pas habituel, de ce dont avait l'habitude la voleuse. Le lieu était une énigme en soit, mais la présence du couple rendait la chose plus étrange encore, sans compter l'odeur fétide. Heureusement, c'était le genre d'énigme pour lesquelles Moreta avait tous les outils disponibles. Attrapant la pièce entre les dents, l'elfe ressortit les outils qui lui avaient permis d'entrer ici. Se demandant laquelle des deux portes ouvrir en premier, une lueur sur l'une des deux portes la fit choisir, mais aussi réfléchir sur la sécurité du lieu. Vérifiant sous tous les détails la porte qui semblait sur l'espèce de débarras, au cas où un piège se déclencherait à l'ouverture ou un poison enduisant la poignée, avant de s'attaquer à la serrure elle-même pour l'ouvrir. Certes, on aurait juste dit un débarras, mais une serrure, même de mauvaise qualité, n'était pas quelque chose de donné, il fallait la forger, ainsi que la clef correspondante, l'installer correctement, sans parler de prendre la peine de perdre du temps à chaque fois pour ouvrir et refermer la porte avec la clef, qu'il fallait ne pas perdre, autant dire qu'un simple débarras avait de bonnes chances de ne servir que d'écran de fumée pour la véritable utilisation de cette pièce, ce qui donnait une bonne raison d'aller voir ce qui se passait de l'autre coté.
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Le sang du roublard ne fit qu’un tour dans ses veines tant l’air hautain et l’arrogance d’Obinus le débectaient. Toutefois et malgré une envie plus que présente, le professionnalisme de Corvo le retint de sauter à la gorge de l’apprenti.
¤ Pour qui tu te prends ? Apprenti merdeux ! ¤
Masqué derrière un visage de marbre, le jeune homme profita de la réponse de Metzli pour se calmer. Malgré tout, son regard vert était glacial…
Les explications prolixes de l’Amnienne en comparaison avec l’humeur changeante et exécrable du Cormyrien donnaient le ton. Peut-être était-il temps de jouer à « bon flic, mauvais flic » ? Lorsque l’ensorceleuse l’interrogea du regard, Corvo ne pu s’empêcher d’y aller de quelques pics :
- Vous-ai-je promis de l’argent ou a gloire ? Non me semble t-il ?! Mes excuses, je pensais que la subtilité était l’apanage de tous les mages mais visiblement ce n’est pas le cas. Donc arrêtons de tourner autour du pot ! Que voulez-vous ex-ac-te-ment ? Et soyons réalistes, des loups, même enveloppés dans des peaux de moutons doivent vraiment être les derniers de la portée pour penser pouvoir venir chasser l’agneau incognito en plein cœur d’une guilde de mages ! J’accepte encore de passer pour un dernier de portée, mais vous êtes à la limite de dénigrer l’intelligence de ma compagne qui, de surcroît, est l’une de vos consœurs.
Corvo avait pris le risque de provoquer Obinus, c'était ça ou une menace plus directe qui, compte tenu du lieu et du contexte, aurait eu des répercutions plus funestes pour le groupe d'enquêteurs... Si d'aventure l'apprenti se braquait et ne disait rien, il serait peut-être temps de s'adresser à des responsables de la Tour des Capes pour éventuellement essayer de faire "pression" sur l'apprenti...
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