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> Chapitre 1, RP - Le Temple Perdu
écrit le : Jeudi 12 Janvier 2017 à 10h57 par Ethelbert Hramm
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Ayant grandi dans la jungle, Necocyaotl avait besoin de peu pour se sustenter ; il se contenta donc d'une cuisse de casoar. Il prit toutefois la précaution de racler les os pour récupérer la viande séchée, en vue de leur "balade" à venir dans la jungle.
Les cubes qui suivirent retinrent son attention ; il en préleva cinq et, à l'aide d'un os fin de la "volaille", incisa rapidement des glyphes sur chaque face.

- Dés de fortune, se contenta-t-il de dire.

Son œuvre achevée, Necocyaotl sortit de sa besace une feuille enroulée sur elle-même et séchée, qu'il alluma à l'aide d'une bougie. Une odeur légèrement épicée se fit sentir alors que le chamane inhalait et expirait avec lenteur la fumée, en marmonnant une mélopée. Sans cesser de fumer et chantonner, il lança un premier dé de la main gauche en regardant Virgile. Puis il répéta son geste en regardant successivement Gaerlhach'dhin, Myrilâd et Glaurung, avant de finir en lançant un dé pour lui-même. À travers les lentilles de cristal, il fixa longuement les dés en silence, tandis que les autres s'occupaient de leur repas ou de leurs préparatifs. De l'index gauche, il désigna successivement chaque dé et chacun de ses compagnons concernés par celui-ci, selon l'ordre dans lequel il avait effectué le tirage.

- Sagesse. Endurance. Agilité. Puissance. Réflexion. Nous.
Puis il relança les dés, tous ensemble, de la main droite.
- Épreuves, humain, bêtes, magie, mort. Devant nous.

Bref, rien dont ils ne se doutaient déjà, au vu de la matinée qu'ils avaient passée et du récit de Glaurung. Mais il était bon d'avoir une confirmation. Sa séance de divination terminée, Necocyaotl posa devant chacun - même Myrilâd - le dé qui le concernait, mangeant le sien et les invitant à faire de même.
- Garder nos forces. Détruire l'obstacle.
Puis il présenta la feuille, à moitié fumée et toujours incandescente, à ses camarades.
- Qui veut ?

hrp.gif Je laisse Brunhilda décider si les non-initiés que vous êtes ont besoin d'un jet de sauvegarde contre les herbes chamaniques. tongue.gif



Autre personnage : Ethelbert Hramm.
 
 
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écrit le : Vendredi 13 Janvier 2017 à 11h31 par Atlas
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Malgré le doute dû au fait qu’ils avaient bien mangé hier sans en subir d’effets, l’aspect du plat qui leur était servi en plus de la viande rouge fit naitre un picotement dans la nuque du demi-elfe. Empoisonner l’eau du puit était la meilleure manière de toucher tout un village, une méthode de Gobelins qui participait pour beaucoup à sa haine profonde de leur race parce que femmes, enfants et vieillards étaient les premiers à en souffrir –voir en mourir- quand les hommes à la constitution plus solide s’en sortaient affaiblis. Faire de même avec la nourriture était plus difficile mais plus efficace quand il s’agissait de toucher des cibles précises comme pouvaient l’être des étrangers qui posaient trop de question…

Tandis qu’il tentait d’identifier le plat de tofu, il vit ses compagnons se ruer dessus, ou très vite en transmettre une belle part au nouveau venu pour ne pas avoir à en manger trop sans se montrer impoli face à celui qui avait préparé ces plats locaux.

Il manqua les interrompre … puis se reprit. C’était probablement déjà trop tard pour les gourmands. Ca ne l’empêcha pas, par contre, de se montrer prudent et comme un contemplatif détaché des réalités, se lança dans la bénédiction des plats à moitié vide, remerciant la nature pour ses trésors et ses bienfaits - en y cherchant les traces de poison. En cas de doute, il s’abstiendrait et ne tarderait pas à trouver un moyen de soigner ses compagnons. Si rien d’anormal ne lui apparaissait, il profiterait du repas à son tour, offrant la viande à son Compagnon conscient que la pâte aux allures de fromage devait apporter le nécessaire de protéines. Seulement alors il inviterait Myri’ à manger son dé de destin.

Comme s’il s’éveillait d’un songe, il sourit alors au shaman pour partager la fumée de sa feuille odorante. Il avait gouter le tabac avec ses amis Gnomes, il ne devait pas en être très loin.




PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 3

MJ Atlas - Oeil du Dragon, Antre des Brumes
PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 7 (FP9){FICHE}
PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}
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écrit le : Dimanche 15 Janvier 2017 à 00h05 par Kraël
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L'orc regarda avec appréhension les plats apportés au groupe. En effet, empoisonner une personne isolé est couteux, mais quatre curieux d'un coup. Même Glaurung y serait tenté.
Il laissa donc les kwarksan se servirent en premier, cela lui ferait un teste d'anti-poison au moindre coup. L'Erldkash lança alors un sort sur la nourriture avant de se servir lui même.
Le guerrier vert comprit qu'il devait s'agir d'une magie pour détecter les poisons.
Il tendit donc les mains vers les plats, ses paumes blanches en avant. Il en appela alors à la bénédiction de Yurthus.

-Yurthus .orasraffo sioor as ium'h-drum'ojum'wa, oraéhcum'wa, f oramâ aum'qwa, hc aum'Q .swa, bmoc agr ornwa, d ariogrg wa, gr ravum'ors sa aiv num' orum'grp ad orpmas num' radrwa, g orum'on rum'op agr aifirum'P .orwa, par aor agrffum'oor nos ad inéB .xum'aicnagrior agr ios oHCertes l'orc n'était pas un prêtre. Il ne faisait que répéter les gestes rituel, qu'il avait mainte fois vue sa mère effectuer en sa compagnie.
Il commença donc a engloutir les parts de viande et des étranges cubes qu'il restait.
Il regarda le cube gravé que lui avait donné le kwarks masqué, le tournant sous toute les coutures.

- Fortune... Mwouai, je crois pas à ces choses la. Je crois qu'au père borgne, en Yurthus, en ma hache, mon bras et mon sang. Mais si ça peux te faire plaisir. L'orc mangea le cube. Il refusa l'herbe a fumé, préférant garder l’esprit à peu près claire. Il sortit simplement sa pierre à aiguiser et l'utilisa sur sa hache. Il était près à partir.



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écrit le : Lundi 16 Janvier 2017 à 00h43 par Ashyn Futhvuer
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hrp.gif *Musique d'ambiance* (mieux vaut utiliser des écouteurs d'oreille plutôt que les enceintes basiques de l'ordi/téléphone, il y a des basses dans la piste audio)

Le repas pris et les affaires rassemblées, le groupe s'en fut.

Sans surprise, la porte donnant un accès direct à la route était fermée et les quatre compères firent le tour de l'enceinte par l'extérieur, comme l'avait fait Necocyaotl et Glaurung plus tôt dans la journée.

La forêt jouxtant le village était dense, composée principalement de fougères rases et bambous aux différents tons de verts et jaunes, coupait la lumière du jour en bonne partie ; au mieux pouvait-on voir à trois ou quatre mètres de part et d'autre du chemin. Ni le ciel ni la cime n'étaient visibles, seuls quelques rayons de soleil ici et là illuminent faiblement le sol et la végétation. Régulièrement, un bambou penchait voire tombait sur le chemin obligeant le marcheur à baisser la tête.
Le chemin en lui même semblait bien entretenu, ou plus précisément bien fréquenté. C'est ce que révélèrent les inspections des compagnons menées sur les traces au sol et autre marques sur les feuillages.

Le sentiment naissait chez les compagnon que la forêt possédait une existence propre, des yeux et des oreilles, et que leurs mouvements était soigneusement observés, scrutés ; qu’elle respirait et parlait alors que la traversait les étrangers. Plusieurs fois, les arbres semblèrent se courber sur leur passage ; une impression peut-être, un coup de vent ? ; l’atmosphère était lourde, pesante, l'air absent, humide et poisseux.
Une infinité de petits bruits se faisaient entendre, et le marcheur ne manqua pas de remarquer un oiseau, sans doute, semblant suivre la procession, sans bien-sûr avoir révélé sa présence autre que par ses piaillements répétitifs.

Gaerlhach'dhin se surprit à plier d'une main un bambou tombant sur le chemin, au point de le faire craquer bruyamment. D'ailleurs, depuis le départ de l'auberge, il avait senti un changement en lui, plus distrait qu'à l'accoutumée, il montrait en revanche une force décuplée.
Necocyaotl ne semblait aucunement soucieux, sinon par l'environnement alentour.

Des tambours se firent progressivement entendre. Un d'abord, puis un second, à un rythme différent.
Alors que seule une personne pouvait marcher de front sur les premiers kilomètres du chemin, maintenant deux personnes pouvaient se tenir côte à côte. Le chemin s'élargissait, la forêt s'éclaircissait ; en même temps que le son des tambours se rapprochait.

Au terme de une heure de marche, soudain, le chemin sembla s’élargir de nouveau, et à une vingtaine de pas apparût finalement un mûr haut d’environ 3 mètres, de couleur jaune-ocre, semblant être épargné par le temps. Un toit de tuiles d’un mètre de haut environ surplombait ce mûr. Une avancée de ce toit reposant sur plusieurs colonnes cassait la continuité du mûr et protégeait des intempéries la lourde porte d’entrée.
L'architecture était assurément complexe, au style très oriental et aux couleurs vives, et de toute évidence bien conservées. Aucune ouverture sur l'intérieur n'était visible sur le pan de mûr observable, outre la porte de bois.

La provenance des sons de tambours était maintenant sans ambiguïté : l'intérieur du temple.


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écrit le : Lundi 16 Janvier 2017 à 17h25 par Atlas
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Gaerlhach’din marchait serein sur ce chemin qui aurait dû lui sembler étrange. Le bambou n’atteignait jamais l’âge des arbres vénérables des anciennes forêts dont certains spécimens avaient gardé une étincelle de leur vie d’un autre temps. Avant que les hommes ne viennent et ne défrichent pour installer des cultures et pâtures alors qu’ils auraient pu se satisfaire des prairies naturelles pour se faire. Comment se pouvait-il que ces bambous donc ait conservé cette essence magique originelle ? Se pouvait-il qu’en ces terres sauvages les esprits de la nature continuent d’interagir avec les humanoïdes ou s’agissait-il d’autre chose ?

Le Druide n’était pas un mystique, il connaissait une part des secrets permettant de répondre à bien des questions semblables.

A l’instar du Marais Brumeux, l’air même, ici, semblait vivant, il était impossible de ne pas en tenir compte. Il fallait se préserver pour éviter d’être trop vite couvert de sueur et de multiplier par cent son intérêt pour les milliers d’insectes qui grouillaient autour d’eux, plus ou moins invisibles.

Le Demi-Elfe sourit pour lui-même, le partage des feuilles du shaman avait un effet ‘reposant’. L’inattention s’accompagnait d’une certaine désinvolture et l’incapacité de se plonger dans des pensées trop complexes ou anxiogènes. Ca lui faisait penser à l’Herbe du Guerrier, une préparation utilisée par des guerriers gardiens leur donnant une force prodigieuse au détriment de certaines capacités secondaires quand on faisait face à un ennemi trop puissant et que la fuite n’était pas une option. C’est du moins ce que le marin qui lui avait proposé d’en partager lui avait dit, des guerriers végétaux sur une île peuplée de crabes géants qui deviennent de plus en plus plausible au fur et à mesure des prises sur le cône étrange bourré d’herbes diverses qu’il lui avait tendu.

Dans un état presque second, il se serait presque joint au son des tambours, se retenant tout juste, et sans trop savoir pourquoi, de se saisir de l’instrument qu’ils avaient trouvé dans les restes de l’araignée. L’effet de surprise ? Une approche discrète ? Personne n’y avait pensé, c’était certainement déjà trop tard.


- Joli. Et occupé. Je ne vois pas de toiles d’araignées, c’est étrange non ? Pour une zone qui devrait en être couverte ? J’ai d’ailleurs oublié de me ravitailler en torches … on risque d’en avoir besoin, même si les araignées font rarement du tambour …

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PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 3

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écrit le : Lundi 16 Janvier 2017 à 18h33 par Virgile
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Chemin faisant dans la jungle, le groupe formé par les compagnons pouvait avoir fière allure.
Un puissant orc, qui à n'en pas douter savait répondre présent en cas de bataille. Un chamane, de la région de surcroît, pour qui le terrain n'avait pas de secret. Un rôdeur et son animal, don la communication inconsciente pouvait venir à bout de situations inextricables. Et un moine, dont les capacités et la sagesse sauraient garder la compagnie à l'abri du danger.
Et pourtant. A la voir marcher en file indienne sans échanger un mot, la troupe ne dégageait guère d'assurance.

En ce qui concernait Virgile,il était tantôt perdu dans ses pensées, attentif aux mouvements dans – et de - la végétation, ou soucieux de ce qui pourrait les attendre au temple. Pour toute conversation, il se contentait de formuler de simples avertissement – parfois gestuels - concernant les éventuels embûches crées par la végétation. Il ne semblait pas souffrir de la marche, mais à n'en pas douter au vu de ses gestes parfois agacés, il se serait passée de la présence des insectes canibalo-kamikazes qui venaient se jeter sur lui pour finir collé à sa transpiration.

Ses sens étaient saturés. Des bruits d'une diversité telle qu'il ne pouvait pas tous les discriminer et les identifier, des senteurs lui évoquant aussi bien un doux parfum qu'un corps en décomposition, et de la végétation au point de pouvoir cacher un château à 3 mètres pour peut qu'il soit peint en vert. Le tout altéré par l'ambiance moite et cotonneuse de l'air.
Et comme si cela ne suffisait pas, le rythme lent, profond et obsédant de tambours vint se rajouter aux éléments qui troublaient le moine.
Seule la vision de l'enceinte et de la porte décorée permis au moine de sortir de sa torpeur.


Le premier objectif était là, devant eux
Virgile n'avait pas anticipé à quoi pouvait ressembler le temple, mais il fut tout de même surpis. Tant de couleurs, cette architecture et surtout.. une vrai construction. Cela changeait des habitations dignes d'un avant poste de Lao-Bah. De prime abord, le temple semblait plus vieux - quoi qu'en très bon état - que le village lui même.


Gaerlhach'dhin le premier remit l'objectif de leur venue dans l'esprit des compagnons.
Aussitôt, Virgile se joint à lui et inspecta les environs du porche, non sans avoir sorti et chargé sa fidèle arbalète avant.


hrp.gif Fouille des alentours.



L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas..
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Virgile Lukadnua
 
 
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écrit le : Lundi 16 Janvier 2017 à 22h27 par Kraël
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Ainsi donc le petit groupe avait prit la route que l'orc avait suivit le matin.
Glaurung avait laissé le druide aux oreilles pointues passer devant en éclaireur. Il le suivait en deuxième, pour le cas ou ils tomberaient sur quelque choses requérant un bon coup de hache au milieu du crâne.

Le géant vert restait hache en main, les sens au aguets. Par chance, la végétation lui tamisait assez la lumière solaire pour qu'il ne soit pas gêné. D'ailleurs l’endroit amusait l'orc. Il lui faisait pensé à une grotte, comme la ou il avait grandit. Simplement au lieu de roc minérale ici, les parois étaient composées de végétaux en tout genre.

Puis le groupe arriva devant l'étrange temple. Les couleurs bariolé laissèrent un moment l'orc ébahi. Il avait presque mal au crâne.

-C'est marrant on dirait un bâtiment de Kara-thur. J'en ai vue des gravures dans le bureau de enfin bref... Pour les araignées, elles étaient plus loin autour du temple. Peut êtres quelles sont élevé quelque part, ou qu'elles tissent pas de toile.
Les bruits de tambour ont l'air de venir de l’intérieure. Allons voir.

L'orc emboita le pas vers l'entré du temple.
hrp.gif perception +4



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écrit le : Jeudi 19 Janvier 2017 à 09h36 par Ethelbert Hramm
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Necocyaotl était à son aise sur le chemin qu'ils empruntaient ; la jungle était son habitat naturel, après tout. La végétation était différente de celle qui entourait le village de sa tribu, mais rien qui ne puisse véritablement le perturber. L'herbe séchée qu'il avait fumée à l'auberge pendant le repas était aussi pour quelque chose dans son attitude légèrement euphorique.

La chaleur et la moiteur de la forêt ne l'incommodaient pas non plus, encore qu'il se sentait quelque peu engoncé dans sa nouvelle armure de cuir. Les quelques moustiques et autres insectes qui habitaient les lieux ne l'ennuyaient pas outre mesure, d'autant plus qu'ils semblaient s'intéresser en priorité à Virgile. Sûrement quelques gourmets curieux d'une nourriture exotique, propre à les changer de l'ordinaire chultien. Quant aux sons diffus de tambour, ils lui permettaient de rythmer sa marche ; c'est tout juste si le chamane ne se risqua pas à quelques pas de danse tribale...

Enfin, ils parvinrent à leur objectif : le temple. L'architecture causa un choc à Necocyaotl, le rendant définitivement sobre quant aux effets de l'herbe qui s'étaient estompés au fil des heures de marche. La bâtisse était massive - bien qu'il se doutât qu'un temple risquait d'être plus impressionnant en stature qu'une hutte de branchages et de terre crue. Le mur d'enceinte s'étendait à perte de vue - c'est-à-dire pas très loin, étant donné la densité de la végétation alentour.

Les paroles et les actes de ses compagnons rappelèrent le chamane à des considérations pratiques et immédiates. Le son des tambours, désormais proche, résonnait de sonorités inquiétantes à ses oreilles. Il se posta légèrement en retrait de ses compagnons ; à leur différence, il n'était pas un combattant. Il s'équipa néanmoins de son bouclier et de son gourdin, par acquit de conscience. Puis, observant les alentours sans perdre ses compagnons de vue, il se focalisa sur le rythme des tambours.

¤Est-ce pour signaler notre approche, ou bien un rituel est-il en cours ?¤

hrp.gif Jet de Perception ( +8 ) pour scruter les alentours et jet de Connaissance (folklore local, +6) - ou de Connaissance (religion, +2) si c'est plus adéquat - pour la signification des tambours.



Autre personnage : Ethelbert Hramm.
 
 
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écrit le : Jeudi 26 Janvier 2017 à 16h43 par Ashyn Futhvuer
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e toute évidence, l'usure des gonds et de la pierre sous la lourde porte de bois, était conséquente. De nombreuses traces sur le sol étaient visibles, aussi bien en entrée qu'en sortie du temple. Très peu en comparaison semblaient s'éloigner le long des mûrs. Le rôdeur demi-elfe parvint à remarquer sans trop de mal les traces que l'Orc avait laissé le matin même, longeant le mûr sur la droite de la porte.

La scrutation et la fouille des alentours ne donna à vrai dire que peu de résultats concluants. La zone de deux ou trois mètre libres de verdure aux abords du temple semblait marquer une démarcation franche entre la nature vierge, et cet étonnant édifice hors du temps.

Il était possible d'escalader le mûr, bien que le faire depuis la terre ferme relevait d'un défi qu'un expert en la matière saurait apprécier à sa juste valeur. Les bambous alentours pouvaient en réalité servir de perche ou d'aide à l'escalade afin d'atteindre la partie haute du mûr et d'agripper les tuiles que constituaient cette sorte de "toit de mûr".

Ne voyant aucun obstacle vivant ou inerte, à cette réalisation, Virgile s'attacha à grimper sur un fuseau de bambous. Avec une agilité plutôt inspirée et l'aide de ses compagnons, il parvint à regarder au dessus du mûr.
Directement derrière le mûr situé sur la gauche de l'entrée, il voyait une cour intérieure d'une quinzaine de mètres de long sur vint-cinq de large, à ciel ouvert et bordé d'un passage sous porche et colonnes sur le pourtour, comme un cloître. Des guirlandes avec fanions triangulaires aux couleurs vives, étaient tirées des colonnes vers deux toits circulaires pointus situés au centre du patio, dont il ne voyait pas la base ; probablement deux puits, tables ou éléments de taille assimilable. Une légère fumée blanche s'échappait du centre de cette cour, ce que les compagnons n'avait pas manqué de remarquer depuis qu'ils étaient à proximité du temple.
Il nota aussi que le mûr du fond de cette cour avait une ouverture vers une pièce demeurant sombre. Au delà de cette pièce, il voyait les deux étages supérieurs d'une pagode. L'avant-dernier étage était fermé par un mûr ocre ; le dernier partiellement fermé par des tentures accrochée aux bords du toit. A cet étage, l'on pouvait en partie distinguer dans le jour entre les tentures un disque de métal de trois coudés de diamètre, suspendu à un carcan de bois, ainsi qu'un tambour ; personne n'était visible.
Sur la droite, derrière la porte d'entrée du temple, se trouvait là aussi une cour à ciel ouvert entourée d'un passage couvert à colonnades. Une pagode plus modeste en taille, un pavillon, se trouvait en son centre, et le moine voyait seulement le plus haut étage. Au delà de cette cour, le temple était couvert par un toit.

Necocyaotl quant à lui se focalisa sur la musique. Etaient reconnaissable deux tambours, l'un grave et lent, l'autre plus rapide et aigu. Bien que les tambours fussent des éléments classique des traditions tribales de la région, ceux-ci étaient complétés par un troisième élément, un crissement - toutefois non désagréable - de métal, comme si quelqu'un venait caresser une cloche de métal résonnante plutôt que de la frapper. Et ceci, il n'en avait jamais entendu, ni même entendu parler.


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écrit le : Vendredi 27 Janvier 2017 à 14h31 par Virgile
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Bien qu'ils aient atteint leur but sans encombre, la situation ne mettait pas pour autant Virgile très à l'aise.
La forêt impénétrable et sauvage avait cédé la place à une construction mystérieuse d'où parvenaient les accords d'une musique qui en ce lieu parait irréelle.

Le groupe avait choisi de venir au devant du danger, plutôt que d'attendre dans l'incertitude au village. Mais nul ne semblait les attendre en apparence..
Pourtant chacun essaya tant bien que mal à mettre au grand jours l'évidente fielonie des lieux, sans y parvenir. Le moine grimpa le long d'un bambou, pendant qu'un compagnon s'évertuait à l'empêcher de ployer, mais il ne réussi pas à repérer la moindre trace d'un ennemi.
Il eu tout de même l'occasion de scruter l’intérieur de l'enceinte, et fit partager ce qu'il avait vu à ses compagnons.

Ils n'allaient pas rester devant la porte, c'était certain. Ils allaient pénétrer dans la cours et puis..

¤Et puis quoi?¤ songea Virgile, qui avait repris son arbalète à la main.
¤ On menace la première personne que l'on rencontre ? Ou est-ce qu'on se montre plus courtois, au risque de se faire prendre dans un piège..¤

Voyant que les autres aussi s'étaient rendu à l'évidence qu'ils allaient entrer sans en savoir guère plus que la disposition de quelques bâtiments, Virgile leur posa une question :
- Quelles sont nos intentions ?
Je veux dire, si on est venu jusqu'ici, c'est pour «éclaircir les choses».
De fait, on tape, on rentre, puis on pose des questions au premier venu ? Ou bien, on entre, on tape le premier venu, puis on pose des questions ?
En fonction de nos projets, je suggère de flâner autour de la petite pagode, où de nous diriger promptement vers la grande..

Le moine, laissa le temps au autres de méditer à la question, et rajouta :

- En ce qui me concerne, j'aurai probablement attendu au village. Mais maintenant qu'on est venu jusqu'ici, en partant du principe que quelqu'un manigance contre les habitants - et nous par la même occasion – autant profiter de l'effet de surprise et y aller sans tergiverser.

Après ces dernières paroles il se dirigea vers la porte, et lorsqu'il en fut assez proche pour l'ouvrir où en frapper le heurtoir, il se tourna une dernière fois vers eux :
- Alors, quelles sont nos intentions ?



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Virgile Lukadnua
 
 
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