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> Renforts bienvenus, Nairod, Aimeric & Bistan
  écrit le : Lundi 18 Juillet 2016 à 14h31 par Atlas
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NAIROD

D’effroyables évènements se préparaient.
Nairod, nouveau Dragonnet de l’Oeil, en savait aujourd’hui bien plus que nombre d’érudits qui n’avaient pas pris la mesure –pour ceux qui en avaient même connaissance- de l’imminence de la Rage des Dragons. Chaque membre du groupuscule avait été envoyé dans une région différente, relever les évènements liés et vérifier que la présence du Culte du Dragon ne prenait pas d’ampleur en parallèle. Pour lui, il s’agissait d’Eauprofonde dans laquelle la présence de quelques adeptes était connue.

Le Paladin avait trouvé l’ancien repère du culte après quelques jours d’investigation : un autel de pierre brisé dans le sous-sol d’un habitation abandonnée dans le quartier des docks. D’évidence, la piste était froide et s’il était évident qu’ils avaient eu une activité là, ils avaient fui les lieux depuis un temps certain.

Tout au long de son enquête par contre, une autre rumeur lui revint. Ce qui apparaissait au départ comme un fait divers malheureux, prenait des allures d’événement de plus grande ampleur par sa répétition : on relevait de nombreux cas de noyades, d’apparents suicides. La construction du temple de la Reine Garce avançait vite et bien en prévision des festivités de la fin du mois autour du commerce maritime et des divinités associées et de plus en plus de murmures associaient les morts à des sacrifices à Umberlee.

Au « Voyageur Fatigué » pour quelques achats divers avant de reprendre la route, il apprit qu’une expédition était partie la veille à la recherche d’une cargaison pour le Grand Prêtre d’Umberlee, un évènement de trop pour que le Paladin puisse s’en retourner sans tenter d’apporter son aide aux Aquafondais. Dans l’heure, il partait sur la piste des quatre aventuriers et de leur mule, vers le Sud, par la route de commerce.



AIMERIC

La Nouvelle Olamn avait tout pour plaire aux Bardes en quête de connaissances, de découvertes et de récits à transmettre… Pour peu qu’on bénéficie des passe-droits et des laisser-passer des nobles. Son aura avait fait tant de bruit que tous s’y essayait pourtant, Aimeric ne fit pas exception, les savoirs accumulés-là étaient bien trop tentant !

Il aurait pu y prétendre, peut-être, dans sa vie de scalde au service de son seigneur, mais cette vie ne lui appartenait déjà plus depuis qu’il avait choisi de vivre l’aventure au loin pour s’écarter du désir de la dame de son seigneur.

Il existait pourtant une autre façon de pousser les portes de l’académie par l’intermédiaire de Bronwyn Caradoon qui utilisait les étudiants les plus prometteurs pour lancer dans d’improbables chasses-aux-trésors. Alice Tinker, du « Curieux Passé », antiquaire à laquelle revenait la plupart des trouvailles mineures, tenait un recueil de légendes comme autant de pistes à exploiter. Elle les vendait à qui en voulait, d’une pièce d’or à beaucoup plus en fonction de la précision de l’information. Certains racontaient qu’Elminster lui-même apportait ses éléments après avoir lui-même caché les artefacts à découvrir pour répondre au grand plan de Mystra.

Il n’y avait qu’à choisir, ce qu’il fit.

A quelques jours de la ville, au Sud par la route de commerce, se dresse le Fort de la Dague en souvenir de l’acte de bravoure de Tyndal, cet enfant légendaire qui, armé seulement d’une dague, avait tenu tête à une tribu d’hommes-lézards. Cette dague avait disparu avant la fin de la construction du Château du Fort de la Dague sur les ruines du Château Morlin.

A cheval, en six jours, il pourrait être sur place.

Après quelques heures de chevauchées, le ciel se couvrit de lourds nuages noirs venus de la mer. Craignant la violence de le tempête qui leur fonçait dessus bien plus vite que leurs chevaux au galop. Il trouva refuge dans une ferme, souhaitant bonne chance aux messagers qui espérait trouver en trouver plus loin.



BISTAN

Bistan n’avait fait qu’une courte halte pour rendre hommage au Dieu Brisé dans le temple Plinth d’Eauprofonde, ouvert à toutes les croyances, plutôt que dans l’imposant temple dédié à Tyr, son supérieur. Depuis des années il parcourait les routes, suivant le dogme d’Ilmater avec une ferveur qui lui avait valu de rester en vie toutes ses longues années de voyage au travers des Royaumes. Il y avait fort à faire pour quelqu’un de sa vocation après les terribles inondations qui avaient frappé la Côte des Epées, forçant nombre de monstres à quitter leurs terres pour trouver de la nourriture et les populations qu’ils croisaient … à fuir … rarement sans affrontement. Il avait accompagné une caravane heureuse de pouvoir compter sur la présence d’un guérisseur pour traverser ces terres dangereuses.

Après quatre heures de routes, il avait dû les abandonner pour soigner le père d’une famille de fermiers qui s’était brisé la jambe après avoir glissé à cause des violentes précipitations. Il avait repris la route le lendemain, en compagnie d’un barde qui avait trouvé refuge dans la ferme juste avant qu’un véritable déluge ne s’abatte sur son groupe.



NAIROD, AIMERIC & BISTAN

Le prêtre et le barde avaient rejoint le paladin par hasard, à l’approche d’une caravane de trois chariots. Quatre hommes fixaient l’essieu brisé du premier, deux autres étaient assis dans le second, prostrés, tandis qu’une femme terminait de vérifier le harnachement du dernier cheval.

hrp.gif si vous n’aviez pas de monture, vous pouvez vous considérer sur un cheval léger, avec selle d’équitation. rp.gif



" Par delà les brumes "
 
 
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écrit le : Mercredi 20 Juillet 2016 à 11h06 par Enwel
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Par ce jour, chargé de nuages menaçants, le barde que l'on connaissait sous le nom d'Aimeric, marchait à coté de sa monture. Il aimait à croire que cela la soulageait, bien qu'il n'était pas très lourd. C'était, disait-il à qui voulait l'entendre, une manière de partager les affres du voyage. A ce propos, un autre jour, alors qu'il était sur les chemins, un jeune paysan à l’œil vif lui fit remarquer avec sarcasme l'hypocrisie de sa démarche. Selon lui, si le barde voulait parfaitement partager le fardeau de sa monture, il fallait qu'il la portât sur son dos. Cela l'amusa beaucoup et il prit note de cette remarque. Il en ferait bien quelque chose, une blague peut être ?
Toujours est il qu'il continuait à soulager de la sorte son canasson le plus souvent possible. Mais ce jour là, il renonça bien vite à cette considération, le ciel ne lui inspirait pas confiance. La tempête menaçait de mettre le pays sous les eaux et il ne voulait pas être dehors quand tomberaient les hallebardes. Sa connaissance théorique des lieux lui permit de reconnaître de loin une ferme rudimentaire. C'était pour lui une aubaine. Il adorait rencontrer de nouvelle personne et surtout les autochtones des lieux, que sa soif perpétuelle de savoir l'invitait à traverser. Il stoppait donc son voyage vers la Nouvelle Olamn de bon gré, se dirigeant vers l'ensemble de bâtiments qui constituait son refuge. La pluie tomba lentement sur une terre déjà repue. Dans la cour, le barde appela, signifiant sa présence aux habitants de l'endroit, mais nul ne lui fit réponse. Quelque chose les occupent sans doute, pensa le Barde en descendant de sa monture, cherchant un endroit pour l'abriter. Ce qu'il trouva facilement. La monture à l'abri du torrent qui s'annonçait et attachée comme il fallait, Aimeric se mit en quête des habitants. Il avait beaucoup de questions à leur poser : sur les légendes locales, les langues parlées et les créatures qui rodaient par ici. Tous cela excitait grandement sa curiosité, au point qu'il prit sur lui d'entrer dans le bâtiment principal. Il ouvrit la porte sur une famille, manifestement préoccupée, agglutinée auprès d'un lit qui portait un homme relativement âgé. Les regards qui se tournèrent alors vers lui étaient partagés enter la méfiance toute légitime que l'on peut ressentir envers un étranger qui rentre chez vous sans y être invité et l'espoir que celui-ci fut un tant soit peu compétent dans l'art de soigner. A cette dernière question, que lui lança une jeune fille très inquiète, le barde répondit par la négative. Il ne connaissant rien de la médecine, qu'elle fût magique ou bien alchimique. Il avait déjà du mal à soigner les ampoules qui lui poussaient sous les pieds, après une longue journée de marche, alors ça... L'homme allongé était en mauvais état. Il glissa, lui dit on, à cause de la pluie qui ne faisait que tombé depuis des jours. Le barde comprit très vite que l'humeur n'était pas aux histoires et aux légendes. Il tenta de cacher sa déception par respect pour le malheur qui frappé ces pauvres gens. On lui permit de s'asseoir dans un coin, afin d'attendre la fin de la pluie. Cela n'arriverait pas avant demain selon la maisonnée, qui lui proposa de rester là pour la nuit. Chose qu'il accepta avec beaucoup de soulagement.
La porte fini par s'ouvrir de nouveau sur un inconnu, sans doute quelqu'un, qui comme lui, cherchait un refuge pour la nuit. Aimeric l'observa attentivement. C'était sans aucun doute possible un prêtre, comme en témoignaient ses vêtements. Il était vieux, beaucoup plus vieux que lui. Ce qui réveilla l’intérêt livresque du barde. Un homme aussi vieux, se dit-il, ne pouvait que connaitre des choses qu'il ignorait. Il en décida ainsi, quand ce dernier aurait quelques minutes de libre, il irait le questionner un peu. Il espérait que cela se relèverait d'un quelconque intérêt.



 
 
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écrit le : Jeudi 21 Juillet 2016 à 10h26 par Bistan
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Bistan était sur la route depuis qu'il avait entendu parler des inondations sur la Côte des Epées, il savait qu'en allant là ba, il pourrait rendre service à de nombreuse personne.
Durant son périple, il passait de groupe en groupe, de caravane en caravane, des fois plus longtemps dans certaines que dans d'autre, juste pour prodiguer des soins à ceux dans le besoin.
C'est comme cela qu'un jour, sur la grande route, un enfant avait attiré son attention. Il lui avait expliqué que son père avait glisser et s'était cassé la jambe, et qu'en cette période difficile personne ne viendrait les aider et ils finiraient tous par y passer, sans l'aide de leur père.
A la fin de la demande du jeune garçon Bistan l'avait suivi, en se remémorant sa jeunesse dans une ferme. Il savait par expérience qu'un accident était vite arrivé lorsqu'on était fermier, et que toute la famille en subissait les conséquences.
L'enfant l'amena vers une ferme, alors que la pluie recommençait à tomber. Il y avait déjà un canasson qui était à l'abri, alors Bistan donna les rênes à l'enfant et lui demanda de le mettre à l'abri tandis qu'il se dirigeait vers le bâtiment principal.
En ouvrant la porte, il vit toute la famille entourer le père. Dans un coin, un jeune homme l'observait mais ne semblait pas à son aise dans cette maison. Surement un voyageur qui cherchait un abri en ces temps difficiles.
Il s'avança vers le lit et se présenta.

- Bonjour, je me nomme Bistan, j'ai croisé votre enfant sur la route, et il m'a fait part de vos problèmes. Si vous me le permettez, je vais vous remettre d'aplomb. Ne vous inquiétez pas, je suis un prêtre et je sais ce que je fait.

Sur ces mots, la jeune fille s'était mise à pleurer, et remerciait déjà les dieux de leur avoir envoyé cet homme.
Bistan commença à examiner l'homme et lui prodigua les premiers soins les plus urgent. Après un moment de travail, il dit aux autres personnes dans la salle d'aller se reposer, et qu'il continuerait le travail pendant la nuit.
Toute l'assemblé lui obéit à part le visiteur, qui observait ce qui se passait. Il semblait vouloir demander des choses à Bistan.

- Jeune homme, reposez vous, vous aussi. Nous aurons tout le loisir de discuter à l'aube.

Et il retourna s'affairer près du père de famille.

Le matin, le père avait bien meilleur mine et la famille remercia Bistan.
Celui-ci accepta un petit déjeuner, donna quelques consignes pour terminer les soins pour le père et se releva pour prendre la route. L'autre visiteur se leva et le suivit, et lui demanda s'il pouvait se joindre à lui pour un bout de route.

Ils repartirent donc sur la route et discutèrent durant le trajet, ce qui le rendait bien plus agréable.


 
 
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écrit le : Mercredi 27 Juillet 2016 à 17h03 par Kraël
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D’effroyables évènements se préparaient. Tùrambar en était sur. En effet sa mission en compagnie de l'oeil, lui avait permit de retrouver la loge d'Eauprofonde du culte du dragon. Et celle -ci avait abandonné la ville, ils avaient donc des choses plus importantes à faire. Celà en effet alarmait le paladin. Ses camarades rentreraient à leur bases.
L'ilmate avait choisi de rester un peu en la cité des splendeurs. Il tentait de faire un peu de bien autour de lui, suivant les préceptes du dieu en pleurs.
C'est ainsi qu'il entendit parler d'étrange disparition, de suicide. Comme beaucoup, le damarien pensait à un lien, un lien sombre et malveillant, avec la construction du temple d'Umberlee. Le paladin supposait avoir affaire à un sombre rituel visant, peut être à créer des sorte de gardien non-mort pour le dit temple.

Tùrambar décida donc d'enquêter d'avantage, il se rendit donc au « Voyageur Fatigué ». Il avait besoin de s'équiper sérieusement en vue de ce qui l'attendait... Après tout, il se frotterait au temple de la reine garce.
Ce fut sur place, qu'il apprit qu'un groupe d'aventurier était partit en expédition pour le grand prêtre d'Umberlee. Ils devaient prendre possession d'une cargaison pour lui.

Tùrambar fit son sac, harnacha le cheval que sa guilde lui avait prêté et se mis en route vers le sud, pour retrouver le groupe d'aventurier qu'on lui avait d'écrit.

En chemin, l'impilturient rencontra deux autre voyageurs.
L'un d'eux semblait être un barde, tandis que l'autre et cela surprit le paladin, portait le signe comme lui du dieu brisé.


-La bonne rencontre messieurs. Tùrambar Guthrang, je suis un des chevaliers de la sainte souffrance. Accepteriez vous que nous fassions un bout de chemin ensemble, les route ne sont pas sur.

Le paladin s’approcha du prêtre et il laissa son auréole briller.
-Pardonnez moi, frère pleureur, mais puis-je vous demandez la raison de votre présence ici ? Êtes sous "retrait" ?



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écrit le : Mercredi 03 Août 2016 à 20h15 par Bistan
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Durant son trajet, Bistan commençait a apprécier ce barde qui n'avait pas la langue dans la poche et qui était bien curieux. Ils étaient en pleine conversation lorsqu'ils rencontrèrent d'autres voyageurs, dont un se présenta à eux.

Bistan eu un sourire en rencontrant un "frère".


-Bien le bonjour mon cher frère. Je me nomme Bistan et mon compagnon est Aimeric. Je ne vois aucun problème à continuer la route avec vous et cela me convient sans soucis.

Après ces courtes présentations, il pensa à la question que son "frère" lui avait posé.

- Je suis ici car avec les accidents et les crues qu'il y a en ce moment, le peuple à besoin de quelqu'un pour les aider. Et non, je ne suis pas sous retrait. Y'aurait-il une nécessité à être sous retrait par ici, un danger qui nous obligerais à être sur nos gardes et ne pas respecter le dogme? Si oui, j'aimerais en savoir plus à ce sujet. Et, si mes talents son requis pour aider, je me joindrais à vous de bon coeur.

La question sur le retrait avait éveillé un intérêt pour Bistan, on ne se mettait pas sous retrait pour prendre des vacances, mais pour faire quelque chose d'important pour le culte ou de dangereux pour nous.

- Nous pourrons en discuter un peu plus sur le chemin, mon cher, et entrer dans les détails. Nous allons dans la même direction, autant en profiter pour le moment, et nous aviserons en temps voulu. Êtes-vous d'accord avec cela Aimeric?


 
 
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écrit le : Vendredi 05 Août 2016 à 07h27 par Enwel
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Curieuse aventure que celle qui mena le barde à poursuivre son chemin avec pour seul compagnon un prêtre nommé Bistan. Il souhaitait rejoindre un lieu de savoir, afin d'assouvir sa soif de connaissances, il se retrouvait en compagnie sur les chemins boueux. Ils avaient laissé une famille rassérénée qui ne manqua pas de remercier le prêtre, alors qu'Aimeric lui, était resté un peu sur sa faim. Il avait bien déjeuné certes, mais ses questions pour la plupart ne trouvaient guère réponse ou alors bien évasives. Ce prêtre met agréable, se dit Aimeric tout au loin du chemin qu'ils partageaient, mais il n'est pas très loquasse. Avait-il fait vœux de parcimonie ? Se demanda-t-il en réprimant un rire, satisfait de sa plaisanterie.

Le ciel semblait s'être dégagé, montrant aux voyageurs son bleu le plus clair et accueillant. Cela invitait le barde aux voyages et aux rêveries en tout genre. Il pensait bien sur aux montagnes de livres disséminées partout à travers le pays. Aux légendes locales et autres histoires qui d'ordinaire ne sortaient pas du cadre de la veillée. Il rêvassait de la sorte quand s'approcha une ombre. C'était celle d'un homme manifestement. Large d'épaule et plus grand que la moyenne. Son visage arborait un teint blafard et des traits tirés, comme s'il sortait d'une nuit trop courte. Sa chevelure sombre contrastait sinistrement avec la froideur de sa peau. De ses observations avisées, le barde en déduit que cet homme qui se présentait devant eux, ne pouvait être qu'un paladin. Ces zélotes fanatiques avaient tous quelques choses qu'Aimeric reconnaissait de suite, comme si la vie leur manquait, à mi-chemin entre ce monde et l'autre. Il sourit à l'inconnu, ravi de faire une nouvelle rencontre. Il laissa le prête le présenter, ce qu'il fit rapidement. Tùrambar Guthrang; c'est le nom qu'ils eurent en retour. Un chevalier de la sainte souffrance, d'ou la mine abattue et le teint laiteux, ce dit-il en souriant. Les amabilités continuèrent de plus belle, le prêtre et le paladin étaient donc du même ordre. C'était curieux qu'ils se retrouvassent ici, en pleine campagne sur un même chemin. Quel destin était à l'oeuvre ici ? Cela intrigué au plus haut point le barde, qui fut ramené à la réalité par une question qu'il lui était destinée.


Qu'il nous accompagne ? Je n'y vois rien qui puisse me déplaire. S'il a de quoi dire, nous l'écouterons. S'il s'ennui, nous chanterons. Bienvenue dans notre compagnie de fortune, Tùrambar Guthrang, chevalier de la sainte souffrance.

Le barde lui sourit en toute franchise, rien de mesquin ne pouvait se trouver dans ses politesses. Le Barde appréciait beaucoup, et parfois cela lui coûtait, les inconnus de passage. Ils avaient toujours des histoires à raconter.



 
 
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écrit le : Lundi 08 Août 2016 à 18h42 par Kraël
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Le paladin souri quand les deux voyageurs acceptèrent ça compagnie. Il fit donc tourner son chevale dans le sens de marche de ses deux nouveaux compagnons. Il laissa s’évanouir son auréole, après tout, il n'était pas nécessaire de la laisser allumer. Il commença par répondre à Bistran.

-Hélas le tumulte du monde nous donne toujours de quoi venir ébranler nos cœurs et nos croyances, les motifs du répits sont nombreux en ce mondes. Tout aussi nombreux que les joies que propagent le bien et la compassion sur terre.
Mais hélas, vous avez raison, quelque sombre affaire, pouvant forcer une requette de répits m’amène sur cette route. Je vais tenter de faire concis.
Je viens de partir de la cité des splendeurs. Depuis plusieurs semaines, d'étrange cas de disparitions et de suicides, par noyades, inexplicables frappe la ville.
J'ai mené une petite enquête. Il semble que l'église d'Umberlee soit impliquée d'une manière ou d'une autre. J'ai apprit que le grand prêtre de la reine garce en personne, avait recruté un groupe d'aventurier pour aller prendre possession pour lui d'un paquet important. Apparemment, ce groupe d'aventurier avait lui aussi enquêté sur l'affaire.
Ha et oui, avant que vous n'en preniez ombrage. Je ne vouvoie personne, car j’estime que : comme nous sommes tous égaux devant Tyr et devant Kelemvor, nous sommes tous égaux sur cette terre. Après tout ne serons nous tous point jugé avec la même sévérité ?

Tùrambar se tut, laissant ces compagnons réfléchir sur la mission qu'il s'était confié. Chemin faisant, ils arriveraient au près d'un convois à l’arrêt. Le paladin observa la situation, il y avait deux personnes qui semblaient fort éprouvé. Il jugea préférable, de les laisser à la sagesse de son frère ou à la gaieté du barde. Il s'approcha de ceux qui changeait la roue.
-Bonjour, mes braves, auriez vous besoin d'aide ?

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écrit le : Mardi 09 Août 2016 à 10h07 par Atlas
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Tout à leur discussion sur la bonne fortune qui les avait fait se retrouver en cet instant, les aventuriers avaient couverts quelques lieues dans une insouciance bon enfant. Tymora leur avait souri pour que leur seule rencontre soit celle de cette caravane à l’arrêt. Ils avaient été repérés bien avant et jugés ne représenter aucun danger pour ne pas avoir été hélés à une distance plus prudente.

A l’intervention de Tùrambar, un des hommes se releva, fit craquer son dos en s’étirant et frotta son front sur lequel la sueur avait perlé malgré le froid, y laissant une trace brunâtre d’un peu boue, transfert de l’essieu à ses gants de cuir.


- Si vous étiez arrivés une heure plus tôt, avec de quoi tailler une poutre, je vous aurais béni mais là, on a terminé. Pas de mauvaise rencontre en route ? Une troupe d’Orcs est passée dans le coin il y a quelques heures seulement et a délesté nos employeurs d’une partie de leur cargaison. Visiblement ils ne cherchaient pas l’affrontement et préféraient se faire discrets. A vous voir … Célestia avait raison.

D’Orcs ils n’avaient pas vu l’ombre. A son nom, la femme se tourna vers les nouveaux venus et les salua de cette manière assez singulière que pour permettre de reconnaitre les membres d’une organisation que le paladin ne le reconnut pas plus que le barde, ni le prêtre. La dénommée Célestia, femme à la musculature dessinée, visible malgré un lourd manteau qui devait parfaitement la protéger des intempéries compléta l’information :

- Ils n’ont rien des hordes du Nord, ils sont disciplinés et beaucoup trop prudents pour des fils de Gruumsh. C’est d’autant plus inquiétant. Ils semblent se rassembler dans la Forêt d’Arprofond, une folie même pour des Orcs, assez inquiétants pour qu’une Gardienne Sylvestre aille enquêter sur place.

Comme tout barde ayant voyagé dans les parages de la Côte des Epées, Aimeric avait entendu parlé de cette forêt et de ses défenseurs Elfes. On les disait sans pitié, abattant le premier homme ou nain approchant de la lisière sans sommation et sans jamais être visibles. Les rares personnes à avoir survécu à leurs traits ne le devait qu’à la chance –ou au support d’une magie efficace. Juste ce qu’il fallait pour qu’ils puissent en partager la sinistre réputation.

Les trois autres hommes qui avaient participé à la réparation du chariot rejoignirent le premier, satisfaits. La moniale poursuivit :


- Je vous invite à pousser vos montures encore un peu, une large bâtisse vous apportera réconfort, chaleur et un bon repas. Nous y avons laissé deux compagnons en route vers le Sud eux aussi, ils seront ravis de vous accompagner. La route est meilleure mais pas sure pour autant et vous gagneriez à vous aider.



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écrit le : Mardi 16 Août 2016 à 17h20 par Enwel
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Ce trio, dont il était selon lui, la seule voix pouvant chanter à peu près juste, lui était agréable. Les discussions s’enchaînèrent sans éveiller en lui une once d'ennui, ce qui était déjà un exploit en soit. Et celles-ci auraient continuées des jours et des jours, si un attroupement caravanier n'avait pas fait taire les cavaliers. Le paladin parla naturellement le premier, comme si une armure lui conférait d'office la charge de diriger le groupe. Aimeric haussa les épaules, cette situation lui allait très bien. Il aimait faire de nouvelle rencontre, certes, mais il aimait surtout observer avant d'entamer la conversation.
Un homme fatigué fit réponse à Tùrambar en faisant craquer horriblement ses lombaires, ce qui laissa croire à Aimeric qu'il était temps qu'il se redressât. Sans quoi il aurait été condamné à marcher voûté comme un vieillard, ce qu'il n'était pas manifestement. Quand celui-ci parla d'une troupe d'Orcs, Aimeric fut surpris. Premièrement parce qu'une troupe d'Orcs ça ne passait pas inaperçue et deuxièmement parce qu'elle n'était que rarement inspirée par un but aussi précis que celui d'attaquer une caravane et non pas les autres voyageurs. Une femme que le premier interlocuteur nomma Celestia, un prénom qui fit venir à l'esprit du barde toutes ses plus belles rimes en -IA, salua la troupe d'une drôle de manière qui intrigua Aimeric au plus haut point, cherchant dans ses connaissances l'organisation qui allait avec, mais en vain. Il renonça, préférant écouter ce que cette femme, au corps dessiné par l'effort, avait à dire sur le sujet. C'est au nom d'Arprofond, que le jeune barde pencha la tête en signe d’intérêt. Il connaissait très bien ces bois. Bien sur il avait entendu parlé des elfes qui les gardaient et qui, selon les rumeurs, exécutaient quiconque essayait d'y pénétrer. L'un de ses voyages lui avait appris une vérité plus proche de la réalité des elfes, vérité qu'il garderait pour lui. Si les elfes laissent une telle réputation se répandre, ce dit-il à lui même, c'est qu'il ont une bonne raison de le faire.

Cette Célestia les invita à continuer leur route vers une bâtisse non loin, qui leur offrirait, selon ses dires, le confort d'un repas et des compagnons supplémentaires. Cette troupe allait fortement grossir en effectif, et Aimeric trouvait cela à son goût, après tout, plus il y avait de monde, plus il se cultivait à leur contacte. Alors que sa monture avançait seule, galvanisée à l'idée de trouver ce bâtiment et de l'y déposer, Aimeric sorti ce qu'il avait de plus précieux, son yarting. Il joua quelques notes fines et douces, pour remercier les caravaniers de leurs indications et les soulager de leurs peines. C'était une musique discrète mais plaisante, à laquelle Aimeric crut bon d'y ajouter quelques vers fraîchement composés :

Un brun, un vieux et un blond, de bon matin
Se trouvent tous trois trottant, sur les chemins;
Où vont-il ma belle, où vont-il mon beau ?
Ils écument le pays, sous des trombes d'eau.
La boue jusqu'aux yeux ils n'ont pas vu les Orcs
Mais des caravaniers qui leur rétorquent,
Que non loin d'ici il y aurait une bâtisse,
Où les attendraient, deux nouveaux complices.
Adieu braves hommes, adieu Célestia,
Je vous chanterai jusqu'aux bois de Shara.


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écrit le : Mercredi 17 Août 2016 à 14h11 par Kraël
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Les caravaniers, ne semblaient pas avoir besoin d'aide et pourrait rapidement reprendre leur route. Bien que n'ayant pas pu les aider, le paladin, était heureux pour ces gens.
Quand une dame du nom Celestia viens à leur rencontre. Tùrambar leva un sourcil en voyant sa façon de saluer. Il ne s'agissait pas de la façon de faire de l'oeil, ni de celle de la compagnie des marches et encore moins de celle de l'Assemblée ou de tout autre groupe qu'il aurait croisé. Cette organisation devait pourtant servir des intérêts bénéfiques, pour qu'elle prenne le risque de signer devant eux. Ils eurent bientôt la réponse quand celle-ci leur éxplica être une gardienne sylvestre.
Tùrambar ne connaissait pas ce groupe, mais supposa, qu'il devait s’agir d'un cercle druidique ou de quelque chose comme cela. L'ilmate, trouvait ces être quelque peut dérangeant, en effet, beaucoup trop parmi eux faisait beaucoup plus cas de la nature que de la vie des gens.


-Cette affaire d'orque est en effet des plus inquiétante et intrigante. Peut être cette horde était elle composé d'orque gris. Ils sont en générale plus réfléchit que leur cousins verts. Malheureusement, je suis déjà sur une autre enquête.
D'ailleurs, mes amis, si vous allez vers le nord, vers Eauprofonde, prenez garde à l'église d'Umberlee. Ne vous déplacé pas seul.
Le paladin se redressa sur sa selle.
-Sur ce, bonne route, puisse Ilmater vous garder de toute souffrance aussi longtemps que possible.

Le damarien fit donc avancer son chevale. Souriant gentiment au essais musicaux de son camarades de route.



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