Le monastère perdu, Prisonnier du désert

Mogord laissa sa colère s'évanouir faisant place à son chagrin. Il pensait à Nimue, une druidesse avec laquelle il vécu une aventure forte angoissante, dans une profonde forêt. Il se souvint également de l'avoir rencontré dans une taverne d'Eauprofonde, tandis qu'elle était assise paisiblement sur une table, il vint se joindre à elle sans aucun motif, depuis ce jour, malgré que Mogord se forçait à penser le contraire, il tomba amoureux de la jeune demoiselle.¤ Nous nous retrouverons, je te le promets Nimue. ¤

Après la passage des elfes noir Mogord se sentit mal, il était, comme tous les autres aventuriers des différents groupes, incapable de faire quoi que ce soit contre eux. Il avait certes, souhaitait de tomber nez à nez sur ses ravisseurs qui le tenait captif, mais ne pouvait rien y faire et pire pouvait se faire cracher dessus, comme fit l'un d'entre eux à un des aventuriers du nouveau groupe, sans ne pouvoir opposait aucune résistance.

¤ Nous sommes fichus, que faire? Rien, à part attendre sagement qu'ils viennent nous libérer, ce qui serait totalement incompréhensible! ¤

Mogord se tourna vers Tanis, la personne du groupe avec qui il entretenait le plus de relations, et espéra croiser son regard, mais détourna aussitôt le regard afin de réfléchir...

alstad fut un des derniers à se réveiller, du moins le pensait-il car lorsqu'il ouvrit les yeux, il découvrit, à travers une brume diffuse, la plupart de ses compagnons et des inconnus en proie au désespoir. Il voulut se frotter les yeux afin de dissiper la brume qui l'enveloppait, mais il se rendit compte que ses mains étaient attachées. Puis, il voulut demander à ses amis ce qu'il s'était passé mais il remarqua qu'il était bâillonné.
¤Par ma barbe, j'ai l'impression d'avoir bu tout un tonneau d'eau de vie de cactus.¤

Falstad secoua vigoureusement la tête de droite à gauche afin de s'éveiller totalement. Ceci fait, il observa un peu plus sa situation. Il remarqua tout de suite qu'ils étaient seuls dans la pièce et à la merci de quiconque tenterait de mettre fin à leur vie. Afin de chasser ces pensées de son esprit, il tenta de se souvenir comment ils avaient pu sortir du trou, mais rien ne vint. Il se souvint vaguement d'une fumée, de Mogord qui lui parlait, puis plus rien, juste une voix étrange qui résonnait encore dans sa tête.
¤Pff, nous voilà en bien mauvaise posture. Il faut nous sortir de là si on ne veut pas que le premier venu ait l'envie de nous planter avec un arc ou une arbalète.¤

Puis, Falstad détailla les nouveaux arrivants. Il remarqua tout de suite que ce groupe n'était composé que d'elfes. Ceci fit naître en lui un léger sentiment de solitude, non pas qu'il ne s'entende pas avec les elfes, mais il aurait espéré rencontrer un autre nain dans ce groupe qui, il n'en doutait pas, était celui qui se battait au dessus de leurs têtes, tout à l'heure.
¤Tout à l'heure? Mais, au fait, depuis combien de temps sommes nous attachés ainsi?¤
Puis, Falstad tourna la tête vers Tanis et vit qu'il était en train d'essayer de briser ses liens. Falstad pensa qu'il valait mieux tenter quelque chose, aussi il imita Tanis et tira ardemment sur ses liens dans le but de les briser, même s'il doutait de la réussite de la manoeuvre.

Falstad tente de briser ses liens

Narration
Falstad test de Force 18(Dé)+3= 21 >< DD 25 = Echec
Tanis test de Force 11(Dé)+3= 14 >< DD 25 = Echec


es muscles du barbare se tendirent à leur paroxysme pour tenter de briser les liens qui le maintenaient contre la potence, mais déjà la fatigue et les coups reçus avaient amoindris la force conséquente du Téthyrien. Combien de fois essaya-t-il ? Il ne le sut pas, mais lorsqu’il cessa, il était meurtri de toutes parts par la corde de chanvre qui avait entamé sa peau comme si elle avait été celle d’un nouveau né.
Falstad de son côté en était arrivé au même résultat, ses bras endoloris ne pouvait parvenir à se dépêtrer de ces liens efficaces.

La petite Aérie éprouva une étrange sensation. Là, directement dans son esprit, elle entendait une voix qui semblait résonner dans son crâne en une sorte de vague dont le ressac aurait laissé un écho déstabilisant. Une voix claire s’adressait à elle dans l’espace de son esprit en une langue qu’elle n’avait pas entendu depuis un moment. Ce n’est qu’alors véritablement qu’elle prit conscience de la présence d’un halfelin parmi les prisonniers qui accompagnaient leur sort tragique. Son apparence était cependant étrange, son allure plus qu’exotique. Il était fort à parier qu’il fut originaire d’une contrée très éloignée de celle de la jeune ensorceleuse. En tout cas, le message qu’il lui transmettait était amical.

Bientôt les tintements de clochettes se firent plus présents, plus proches et plus nombreux. Surgit de tous les recoins sombres de la pièce s’avancèrent une foule d’homme dont le visage était en partie caché par la capuche des longues bures noires qu’ils portaient. Une atmosphère lourde et oppressante s’installa immédiatement tandis que le cercle se resserrait impitoyablement. Arrivés à cinq pas des potences tous stoppèrent sans un mot. Leurs visages anonymes n’exprimaient aucun sentiment, aucune émotion, continuant d’accentuer le malaise qui emplissait le cœur des pauvres aventuriers. Au bout de quelques instants, l’anneau se rompit et s’ouvrit pour encadrer la montée du grand escalier. Un homme sorti des rangs. Dans sa main gauche il tenait une dague miroitante et finement ciselée, à sa main droite pendait un encensoir auquel il imprimait une légère oscillation et qui dispensait une volute de fumée odorante tout autour de lui. Sans un regard pour les prisonniers, il gravit lentement les marches du promontoire qui le conduisait jusqu’à la face de l’idole. Toujours invisibles, les clochettes ne cessaient de produire leur son lancinant, presque hypnotisant.

Arrivé au bout de son périple celui qui devait être l’officiant de cette lugubre et inquiétante cérémonie s’agenouilla un instant et parut prier de manière inaudible, puis il se redressa et se tourna vers l’assemblée des fidèles. Il parla dans la langue commune en un fort accent que Shait et Aérie reconnurent immédiatement comme étant celui d’Hatief, leur ‘dévoué guide’.
- Chers frères, nous sommes réunis en ce jour pour célébrer un jour important pour notre culte. Aujourd’hui est le jour du Akhshazza, le jour du partage sanglant, le jour qui atteste sans équivoque possible que notre puissant Dieu Cyric est et demeurera toujours plus puissant que cet usurpateur de Baine. Vous avez bien œuvrés mes frères, vous vous êtes montrés de bons et fidèles bergers de notre souverain céleste en rassemblant les pauvres brebis innocentes qui serviront d’instruments à sa glorification en ce jour sanctifié. Soyez assurez de recevoir une place de choix dans les plans du seul et unique Dieu qui fait de la perversion et du mensonge un art sublime. Un jour nous règnerons au grand jour pour la plus grande joie de notre Seigneur et maître, et il saura reconnaître ses vrais serviteurs.

" Témoignons donc notre attachement à ses principes et débutons notre cérémonie par un hommage exceptionnel à sa grandeur… Faites venir le premier gage de notre suprématie en ces terres !"

Presque aussitôt, trois des hommes de l’assistance se dirigèrent vers Fixx et l’empoignèrent. L’un passa une sorte de garrot de métal autour de sa gorge tandis que le second maintenait inerte l’elfe pendant que le dernier défaisait les liens qui le retenaient à la potence. Ainsi détaché, le prisonnier n’en était pas moins libre. Toujours entravé pas les liens qui enserraient son buste et une partie de ses cuisses, il en était réduit à marcher tout doucement et dans une position plutôt inconfortable, sa tête maintenue en arrière par l’arme serrée autour de sa gorge. De toute évidence, les cyristes ne laissaient rien au hasard et ils n’en étaient pas à leur coup d’essai. Combien de pauvres bougres avaient pu subir pareil traitement auparavant ? Combien avaient pu monter cet escalier pour participer à ces rites malsains ?

L’Anguille se retrouva face à celui qu’il avait cru être un bédouin quelques heures auparavant. L’homme sembla le toiser un instant puis d’un geste rapide lui fit une estafilade sur la joue droite.
- Soit heureux, car ce sang impur qui coule dans tes veines sera sanctifié par l’Akhshazza ! Gloire à Cyric !
Agissant en communion des paroles de leur prêtre, les servants poussèrent violemment leur victime dans la gueule béante de l’idole. Sans un bruit, la silhouette du voleur disparut de la plateforme. Une clameur monta alors de la foule des fidèles. Certains se frappaient la poitrine et levaient les bras au ciel, d’autres tombèrent à genoux et se prosternèrent. Une immense ferveur religieuse émanait des actes désorganisés des adorateurs, une émotion si palpable qu’elle en était écoeurante aux yeux du reste des prisonniers.

- Conduisez à moi la prochaine offrande ! La voix de stentor retentit de nouveau et imposa un silence respectueux tandis que trois nouveaux membres de la triste congrégation venaient chercher G’ahl. Traité de la même manière que son confrère avant lui, il rejoint le promontoire qui s’était révélé un autel à l’usage des sacrifices. Hatief prit d’une main le symbole divin de Shevaras qui pendait autour du cou de l’elfe et l’arracha d’un geste brusque avant de le jeter au sol et de le piétiner.
Ce fut avec un ton lourd de reproche et de colère que l’officiant reprit la parole :
- Immondice, serviteur d’une raclure indigne d’être élevée au rang divin, tu as osé mettre un terme à l’existence charnelle d’un de mes propres frères de sang. Toi qui as osé porté son vêtement alors que tu n’es même pas digne d’en lécher l’ourlet, ton sang ne sera pas offert comme cadeau mais sera répandu comme gage de vengeance. Meurs dans l’infamie ! Dans un large mouvement il égorgea G’ahl et jeta sa dépouille sans autre traitement dans la gueule de l’idole.

Encore une fois, des cris de joie et de ferveur fusèrent de partout comme une offense macabre à la mémoire du prêtre elfique.

Au regard que la pauvre halfeline lui avait jeté, Narvarth compris que le lien télépathique avais fonctionné. Peut être était-ce la fatigue, mais le petit hin cru lire de l'étonnement et de la curiosité sur son visage. Lequel des deux était le plus surpris de cette rencontre, il ne put le dire, et pas seulement parce qu'il était attaché.

L'angoisse était montée en lui en même temps que la procession humaine s'approchait, il ne put retenir d'horribles gémissements de peur face au conditionnement de leurs deux nouveaux compagnons, la façon dont ils avaient été traités relevaient d'une folie le dépassant.

Son esprit envoya des pensée à Yondalla la Bénie, Mère des Hins.¤Tu ne peux pas laisser un pauvre halfelin dans ces conditions, de ces hommes émane une folie destructrice égale à celle de tes ennemis, il faisait référence dans ses pensées aux serviteurs de Baine, peut être même en sont ils serviteurs, s'il te plais viens moi en aide.¤
Même s'il était un barbare, lui, comme son peuple restait tourné vers le domaine divin.

Sa présence en ces lieux étant due à la Compagnie des Marches, cela lui fit prendre conscience des faits, il fallait que ceux qui l'avaient envoyé en ces lieux sachent pour cette cruauté gratuite. Il s'imaginait un scénario où les plus vaillants combattants de la compagnie leur venaient en aide, cherchant à s'échapper ainsi de la triste réalité de son conditionnement. Mais il savait bien que là il en espérait trop, mais il ne voyait pas comment autrement ils pourraient s'en sortir, a moins que les elfes sombres de tout a l'heure aient encore leur rôle à jouer dans cette histoire.

alstad réprima avec difficulté un haut-le-coeur lorsqu'il vit l'homme en bure noire égorger cet elfe. Bien qu'il ne le connaissait pas, Falstad éprouvait de la sympathie pour lui, car ils étaient dans la même posture quelques instants plus tôt. Il eût donc une pensée pour lui et son compagnon qui avaient disparus dans la gueule béante de l'idole : "Puissent vos Dieux vous accueillir comme vous le méritez, elfes."

Puis, rouvrant les yeux et relevant la tête, Falstad fut assailli de questions intérieures : Qui serait le prochain? Y avait-il un moyen de s'enfuir? Allaient-ils tous mourir? Il n'avaient aucun moyen de s'entraider puisqu'ils ne pouvaient parler, et apparement, ils ne pouvaient se soustraire à leur "escorte" qui les détachaient et les sacrifiaient tour à tour.
¤Par Marthammor Duin, je ne vais certainement pas me laisser faire. Quitte à mourir, autant tenter quelque chose, même quelque chose d'insensé.¤

Falstad était donc mentalement prêt à être le suivant sur la liste. Lui, il ne mourrait pas sans avoir rien tenté et, si possible, il ne mourrait pas tout court. Mais, même si ce qu'il comptait faire était passablement inutile et surtout dangereux, cela aurait plus de chances de marcher. Seulement, à part ces immondes prêtres, Falstad n'avait vu personne passer dans cette pièce, ni même dans ce bâtiment dont il ne connaissait que le puit et cet autel. Il se prépara donc à agir seul.

Tanis n’en croyait pas ses yeux, il avait déjà vu des gens mourir à maintes occasions mais là il ne comprenait ce fanatisme. Il respectait la religion et les croyances mais pas à ce stade.
Il avait vu disparaître les deux prisonniers dans la bouche de la statut géante et se disait qu’il allait subir le même sort.
Malgré ses poignés meurtris il serra les dents et essaya encore un peu, la sueur perlait sur son visage marqué par la fatigue, la peur et la douleur. Il secoua la tête de gauche à droite pour se remettre les idées en place et chasser les goûtes de sueur qui lui brûlaient les yeux.


¤ Que pouvons nous faire, ce n’est pas une fin digne d’un homme, il est hors de question que je me laisse emmener à la mort tel un animal sans leurs donner du fil à retordre. Il vont goutter à la rage d’un barbare et si je dois y passer se sera en combattant ¤.


Le barbare se répétait ces mots inlassablement afin de laisser la colère remonter à la surface et de sentir dans ses veines l’adrénaline couler à flot.
Il fallait qu’il haïs ces hommes qu’il ne connaissait pas pour pouvoir leurs faire la misère et pour se qui est de les haïr, il y arrivait très bien.

Il se surprit à repenser aux drows. . ¤ Il y a peut-être encore un espoir, je suis persuadé que ces elfes noirs peuvent nous venir en aide, ils étaient trop discret pour faire parti des lieux, c’est vrai quoi ! On n’arrive pas en cachette dans sa maison, ni on ne fait pas de bruit pour passer inaperçus ¤.

Les idées et les pensés du Téthirien se mêlaient dans sa tête, c’était pas son fort de penser et là, il avait eut plus que sa dose.

Mogord, lorsqu'il vit le prêtre demandé un des prisonniers, pensa tout d'abord qu'il allait simplement lui faire subir quelques tortures, ce qui était déjà insupportable. Mais lorsque le prisonnier en question, qui faisait parti de l'autre groupe que celui ou figurait Mogord, fut projetait le rôdeur Calishite resta bouche bée. Comment un tel fanatisme pouvait-il rester impunis? Comment, toutes personnes dotées d'âme et conscience, pouvaient ce dévouer à de tels rituels?

¤ Quels imbéciles, quels barbares, quels fous! Ils s'en prennent à des innocents, des innocents, qui, soit dit en passant, sont totalement sans défenses. Si encore ils pratiquaient leurs rituels débiles entre eux, peu m'importe! Ils doivent mourir, c'est tout ce qu'ils méritent! ¤

Mogord s'avait que tous les prisonniers y comprit lui même, y passeraient, mais, comme certainement tous les autres, il était décidé à ne pas se laisser faire. Mais comment se défendre contre ces monstres impitoyables? Il y réfléchissait sans cesse, mais en vain. Il ne trouvait de réponses à ses questions. Peut-être que les elfes noirs, pourraient l'aider, lui, et les autres prisonniers, mais quel en était l'intérêt pour eux? Il n'y en avaient aucun. Surtout que, si ces maudits elfes avaient l'intention de les sauver, ils n'auraient pas cracher sur l'un d'entre eux. Puis, pendant que Mogord réfléchissait, il vit le prêtre demandait a ses confrères un autre prisonnier. Mais cette fois-ci, il fut plus barbare encore que la fois précédente, et trancha la gorge de celui-ci.

¤ Oh non! Cette fois c'est la fin, on va tous y passer! Quels ordures! Si ces liens ne me retenaient pas, je... ¤

La tentative de sourire de son compagnon Shait pour la rassurée aurait fonctionnée en temps normal, mais là, elle ne pouvait s’empêcher de penser que tout ce qui venait de se produire était de sa faute. La mort de G’ahl devant ses yeux et la disparition de l’anguille dans gueule de l’idole. Comment aurait elle pu savoir qu’un geste si insignifiant pour elle aurait pu déclencher une telle catastrophe ?
¤C’est ma faute, tout est de ma faute. Si je n’avais pas été si capricieuse, je n’aurais pas rechigné à tenter de découvrir ce qu’était cette amulette, je ne l’aurais pas frappée sur le sol, donc le moine ne nous aurait pas attaqué, les autres cyristes n’auraient pas rappliqués si vite, et nous ne nous trouverions pas tous attachés ici ! Mais maintenant il est trop tard, je ne peux pas réparer mon erreur, je ne peux qu’essayer de me racheter aux yeux de Shait s’il m’en veut… Il m’en veut…¤
Des larmes coulèrent le long des joues de l’être féerique, son cœur la serrait, la culpabilité la rongeait au plus profond de son âme.

Elle avait entendu une voix dans sa tête qui lui était étrangère, mais, sous le choc, elle ne pu répondre immédiatement. Tout ce qui venait de se passer autour d’elle, la vision du rituel d’une bande de fidèles complètement azimutés du dieu de la folie et le sacrifice de deux de ses compagnons l’avait retournée. Il lui fallut du temps pour retrouver un semblant d’esprit.

Ses sanglots s’étaient arrêtés mais son cœur souffrait toujours. Elle ferma les yeux, souffla lentement plusieurs fois de suite pour se calmer et retrouver une respiration régulière. Puis, elle tenta d’user d’un de ses pouvoirs qui était encore inconnu pour elle jusqu’à aujourd’hui. Elle se concentra au maximum et essaya de mettre en relation son esprit avec celui du jeune halfelin prisonnier. La télépathie était quelque chose de tout nouveau pour elle, mais c’est un don qui pourrait grandement lui servir, autant apprendre à s’en servir le plus rapidement possible.
¤ … ’ …¤

Ce n’était certes pas rassurant comme première approche, mais c’est ce qu’elle jugea de plus intelligent à dire pour le moment. Elle ne pourrait supporter la mort d’un autre de ses compagnons, surtout parce que le seul compagnon qui lui reste est son bien aimé…


Aérie utilise parler sans faire de bruit avec Narvarth

Morabius n’avait eu que le temps de respirer une ultime fois jusqu'à que les songes ne l’emportent. Il finissait la course de ses espérances dans les bras d’un sommeil profond qui l’arracha de ses frères. Une course effrénée contre la lucidité commença alors, une épaisse brume s’abattait alors sur lui, ses muscles las de touts effort terminèrent leurs trajectoire dans le monde du rêve.

Morabius n’avait jamais été autant troublé par autant de rêves en aussi peu de temps, sachant que pour un elfe c’est très rare de dormir. Il croyait donc ouvrir les yeux sur ce qui paraissait être une lame miroitant la lune et les arbres d’une forêt trop surréaliste et belle pour ne pas se méfier.

Un ours par terre saignant à de multiples endroits comme la gorge et surtout le ventre qui était totalement ouvert.Les organes à l’air libre continuait de vivre malgré que son possesseurs lui n’y avait plus le droit.

Morabius vit alors ses poignés commencé a se faire tranché par une lame invisible le sang coulant sur le sentier, ses poignés lui brûlait horriblement.

Il se réveilla les bras attaché et la corde, lui brûlant autant que dans ses songes, il n’était pas encore tout à fait réveillé car la brume continuait de lui voilé la vue. Il resta alors les yeux fermés pendant le plus longtemps possible. Le bâillon fini par l’alarmer et lui dire que quelque chose n’allait pas. Ce n’était pas normal il était attaché, et se bouche ne pouvait prononcé aucuns mots. Cette sensation de séquestration insupportable lui fit regretté la salle ou il était juste avant. Il ouvrit les yeux comme si il avait été sous l’eau,¤Bourbier ! Qu’est ce qu’il se passe ?¤ Un mal de tête lui frappa aussitôt l’arrière du crâne en réponse. Il n’eut que le temps de regardés ses frères et ces autres étranger pour constaté qu’ils étaient tous dans le même trac nard. Le monde qui remplissait la pièce et un homme par terre égorgé. Voyant les cyricistes il prit une panique impossible à calmer, tout les sens de Morabius se mirent en alerte.

¤On va être exécuté comme l’homme par terre ! Il faut faire quelque chose !!!!¤

es cris sortirent Shait de sa torpeur et il releva péniblement la tête comprenant ce qu'il allait bientôt advenir d'eux, apparemment il avaient décidé d'offrir à cette représentation grossière et animale de leur dieu le sang et la vie de ses compagnons et en faire de même pour l'autre groupe d'aventuriers. C'était le moment de faire quelque chose s'il ne voulait pas passer de la vie à la mort plus vite qu'il n'en fallait pour le dire mais il était encore trop faible... Mais peut-être que cette faiblesse pouvait jouer en sa faveur, il suffisait de feindre, peut-être que la méfiance de ses bourreaux serait alors moins grande et qu'il aurait l'opportunité de se sauver... L'entreprise était folle et complètement vouée à l'échec, mais qu'avait il à perdre de plus que la vie à par son âme si c'est maudits cyriste se faisaient le malin plaisir de l'offrir à leur dieu? Tant qu'à faire Shait préférait garder son âme, il avait décidé depuis longtemps de l'offrir à Kelemvor ce n'était pas pour qu'on la donne à l'ennemi juré de sa divinité tutélaire... Shait baissa la tête à nouveau et fit semblant d'être évanouit. Il fallait maintenant attendre qu'on vienne le détacher.

Tout un tas de souvenirs venaient lui traverser la tête, son village natal perdu au milieu de la forêt, presque inaccessible entre les arbres qui s’entrouvraient, apparaissaient, au-dessus des genêts qui marquaient la lisière du bois et au milieu d'une futaie intacte de très vieux arbres, le temple dédié à Sylvanus ou sa soeur Linwëline appréciait passer du temps. Cette vision fantastique qui évoquait une arche voguant sur une mer de sapins était un spectacle éblouissant, un des plus impressionnants que le jeune demi-elfe ait vu... Combien de fois il s'était fait botter le fion par le soi-disant sage Simaïus alors qu'il tentait de chiper les offrandes au dieu de la nature? Il lui semblait encore sentir les bleus de ses coups ce qui n'était pas tout-à-fait faux si ce n'est qu'il n'y avait là que des bottes de cyriste qui avaient pu le rosser.

L'idée lui vint que ses nouveaux compagnons d'infortune avait peut-être une idée quand à la manière de se sortir de se mauvais pas. Il décida qu'il valait mieux qu'il se tienne prêt il aurait peut-être plus de chance de s'enfuir si la manoeuvre d'évasion était collective. Il attendit une occasion si deux d'entre eux parvenaient à faire une diversion il tenterait sa chance une fois libéré de ses liens par les moines.