Le monastère perdu, Prisonnier du désert

anis avait de plus en plus de mal à garder son sang froid, cet endroit réveillait en lui de nombreux souvenirs, qu’il croyait à tout jamais enfouis dans les profondeurs de son esprit, soudain tout cela remontait à la surface, décidément son passé d’esclave continuerait à le poursuivre toute sa vie, ces interminables nuits dans les cachots infestés de rats répugnants à attendre que l’aube se lève et qu’enfin un autre jour commence avec l’espoir d’être peut être enfin libre. Tanis écoutait Falstad parler à Moriabus qui n’avait toujours pas bougé depuis le réveil des autres compagnons et il trouvait ça inquiétant.

- Falstad tu lui as tâté le pouls, si ça se trouve il est peut-être mort ton ami et on devrait certainement fouiller ses affaires, il a peut-être une corde dans son sac? Si je continue à attendre comme ça je vais devenir fou et enragé. Tanis commençait à s’énerver et à parler de plus en plus fort.

- Morgord tu n’as rien dans ton sac qui puisse nous aider à sortir d’ici, si je ne m’abuse tu est un rôdeur et tu as bien du piquer une chose ou deux qui nous serais utile? Que faisais-tu d’ailleurs autour du campement, tu espérais nous détrousser pendant notre sommeil? Le barbare se ravisât en voyant l’air étonné de Morgord. Tanis avança vers le roublard la main tendu et se présenta au nouveau. "Excuse moi Morgord de m’en prendre à toi mais cette situation m’échappe et je n’aime pas ça."

- Une question me trotte dans la tête, la cheminée fait dans les dix mètres environs et apparemment c’est le seule passage, donc nous sommes censés êtres arrivés par là et nous avons que quelques contusions, en général une chute de dix mètres laisse plus de traces que ça, donc je suppose qu’il peut y avoir un passage dérobé. Tanis se remit donc à tourner en rond mais cette fois c’était pour chercher une porte secrète, il demanda à Bertram s'il voulait bien chercher avec lui.

e fait que certaines personnes posédaient des cordes changeait les perspectives de bertram.Mais en même temps il doutait que leurs agresseurs leurs auraient laissé des cordes si il y avait moyen de sortir avec.

- Tu as un grapin falstad? Puis à la demande de tanis il commenca a fouiller également à la recherche d'une porte scerète.Glissant ses doigts le long de la roche à la recherche de la moindre faille ou imperfection. "J'y avait penssé aussi mais je m'étais dit que la commande d'ouverture serait sûrement dehors, mais après tout on a rien a perdre a essayer! Falstad pourais tu chercher avec nous? Tes conaissances de la pierre pourraient être fort utiles."

¤S'il n'y a pas de passage secret, il va falloir mettre en oeuvre un des plans possibles! le rôdeur monterait en premier car il serait plus discret et pourrait sans doute venir à bout du garde éventuel ou le tenir en respect le temps que nous montions.¤ Bertram fit également part de ses penssées au sujet du rôdeur au cas où aucune porte ne serait trouvée.

insi donc le nain était passé de vie à trépas, rejoignant le Mordinshannam et le moine avait rejoint Kelemvor... G'ahl espérait que l'humain ait été choisi par un dieu pour ne pas finir dans le mur des ossements un instant, mais ses pensées quittèrent bien vite le repos des morts pour revenir au présent! Lui même venait de passer à deux doigts de retrouver prématurément le royaume de Shevarash... Se relevant il lança juste à l'attention de tous :

- Ils sont morts... Puisse leurs âmes s'en aller en paix! Reculant de quelques pas l'elfe observait la scène et ne pouvait que constater son échec : deux moines cyristes et un prêtre avaient suffi à occire le tiers de l'équipe... Et l'état de ceux qui restaient n'était rien d'autre que lamentable! Avait-il fait preuve d'arrogance et présumé trop largement de sa propre force? Sans aucun doute, les scorpions lui en avaient apporté la preuve mais il avait aussi pêché par excès de confiance envers les autres... Ils les pensait plus efficaces que ça! Un regard vers eux suffit à conforter ses pensées : tous fouillaient à présent les cadavres comme pour y trouver la moindre piécette...

Dépité, fatigué et bien blessé, G'ahl savait avoir besoin de repos, mais il ne pouvait se le permettre pour l'instant! Repensant à Hatief pour le mener en un lieu sur, il réalisa que le bâtard s'était fait la malle et pesta tout son saoul! Alors la seule solution acceptable lui vint à l'esprit : il avait déjà joué au cyriste et serait sans doutes capable de recommencer! Tranquillement il se dirigea vers le cadavre du prêtre et attendit que la 'fouille' en règle soit achevée... Alors il commença à déshabiller le cadavre pour se travestir à nouveau en cyriste! Il habillerait ensuite le mort de ses propres vêtements.

oyant Tanis et Bertram tâter les murs afin de trouver un quelconque, Falstad se décida à les aider. Mais il songea aux paroles que Tanis avait eu à l'égard de Mogord. Était-ce la pression qu'ils ressentaient qui l'avait fait dire ces mots ou bien se méfiait elle également de ce rôdeur? Puis, se rappelant ses propres pensées, il prit Tanis en aparté et lui chuchota : "Il est vrai que la présence de Mogord autour de ton camp est source de questions, mais il me semble que ce n'est pas le moment pour l'exclure. Il nous faut sortir de là et il peut nous aider. Après, libre à toi de le suspecter, moi j'ai tout d'abord pensé comme toi mais je me suis ravisé. Mais prends garde tout de même car un rôdeur est spécialisé dans la discrétion."

Puis, se retournant vers les murs de leur prison, Falstad réfléchit à ce que disait Tanis. Ce n'était pas faux : c'est vrai qu'une chute de dix mètres leur aurait laissé quelques traces de blessures sur le corps, or il n'en était rien. Cependant, Falstad avait une autre hypothèse : "Il est vrai qu'ils ont pu nous déposer ici en entrant par un passage dissimulé dans la roche mais j'ai déjà fouillé les murs sans rien trouver. Je pense plutôt qu'ils nous ont descendu ici avec une corde et un grappin accroché à notre ceinture par exemple. Mais nous n'avons rien à perdre, essayons de trouver un passage."

Puis, tout en fouillant les parois, Falstad rassura ses compagnons sur l'état de santé de Morabius en leur disant qu'il était bien vivant mais que le choc avait dû être plus rude pour lui que pour eux car il était moins résistant. Mais il dit à Bertram qu'il n'avait aucun grappin ou aucun outil qui pourrait en faire l'utilité. Par contre, une possibilité d'utiliser ces cordes serait d'en attacher une à un des nombreux cailloux jonchés sur le sol et à lancer le caillou en espérant qu'il s'accroche quelque part. Falstad fit part de cette hypothèse à ses compagnons, leur demandant leur avis.

arvarth avait mis quelques temps de plus que les autres à reprendre conscience, celà surement de part son faible gabarit. Les paroles incécentes de ses nouveaux compagnons lui firent mettre plus de temps à reconcentrer son esprit. Il ne les comprenait pas, il ne connaissait pas le commun, ça lui rapellait son vagabondage à Padhiver, il tenta de trouver Morabius qui parlait l'elfe, ce dernier n'était pas encore réveillé. En attendant une réponse de ses compagnons de fortune, il fit l'inventaire de ses poches. ¤Bien évidemment plus une seule arme.¤ Mais cela il s'en doutait, par contre le reste était là. ¤Drôle de procédure.¤

Voyant ses compagnons s'agiter en tous sens, il se rabbatit également sur l'idée de chercher et éventuellement trouver rapidement un moyen de sortir de cette drole de prison, il regarda ce et ceux qui l'entouraient, des fois que des détails puissent les aider.

ogord sentit une colère assez forte, montait en lui. Comment cet homme visiblement nommé Tanis, pouvait se permettre de le suspectait alors qu'il avait besoin de lui pour sortir d'ici. Mogord se mit à pensait que finalement, ce n'était pas plus mal, cela lui donner une raison de s'exprimer: "Bon, sache tout d'abord l'ami, que vous n'avez aucune raison de me suspecter, aucune idée de mon identité. Mais si j'avais su plutôt à qui j'ai à faire, l'idée de vous détroussez m'aurait sans doute parcouru l'esprit. Malheureusement je n'ai point de grappin sur moi, ni quoi que ce soit qui pourrait nous être utile pour sortir d'ici. Je n'ai surtout pas de temps à perdre alors aidons-nous du moins pour sortir d'ici."

Puis sans attendre de réponse de la part de Tanis, Mogord se mit à faire les cents pas dans la pièce afin de trouver un moyen de sortir d'ici. Puis voyant que sa recherche, tous comme les autres, ne s'avérait pas fructueuse, Mogord fouilla dans le tas d'affaires qu'il avait prit soin de rassembler à son réveil, et en sortit son yarting."Je suis confus de devoir briser le silence, mais pour rassembler mes pensées j'ai pour habitude de jouer un peu de mon instrument."

¤ Hum... cette pièce ne contient pas d'accès secret, la seule sortit est en hauteur, personne n'a de corde ni de grapin, peut-être que...¤

- Vous allez certainement trouvaient mon idée farfelu, mais je suis assez agile alors, quelqu'un de fort pourrait-il m'envoyait en l'air? Je vais essayer de m'accrocher, on ne sait jamais!

yant entendu quelqu’un parler en elfique, Falstad se retourna, espérant voir Morabius conscient et en train de baragouiner quelque chose dans sa langue natale. Mais, il fut quelque peu déçu quand il s'aperçut que ce n'était pas Morabius qui parlait ainsi, mais un halfelin. Il fut encore plus déçu quand il vit que Morabius était toujours allongé et apparemment inconscient. Il se retourna ensuite vers l'halfelin. Il l'avait entendu parler elfique, mais la première langue lui était inconnue. En revanche, il avait reconnu le langage orque. Le plus gros problème, c'était que Falstad ne comprenait aucun de ces langages. Il fit une tentative d'approche en nain, puis en commun...

- Bonjour, qui es-tu, halfelin? Comment vas-tu? Dit Falstad dans la langue des nains puis une seconde fois en commun.

Attendant une possible réaction de la part du halfelin, Falstad se tourna vers Mogord qui venait de réagir face aux insinuations de Tanis, à propos desquelles il avait déjà donné son avis à ce dernier. Il jugea la réaction de Mogord normale et n'essaya pas de défendre Tanis outre mesure. De plus, son idée était un peu folle mais ils n'avaient rien à perdre, à part Mogord : "En effet, ton idée est un peu farfelue mais... Elle vaut le coup d'être tentée. Je pense être assez fort pour pouvoir te lancer mais je te le rappelle : ça risque d'être dangereux pour toi."

Il réfléchissait déjà à l'idée de Mogord. C'est vrai qu'il ne semblait pas très lourd, ce qui fait que Falstad pourrait probablement le lancer assez haut pour qu'il puisse s'accrocher quelque part, si ce n'est pas au sommet. Et puis, si jamais il n'était pas assez fort, Tanis pourrait sûrement lancer cet homme. Encore eût-il fallut que Mogord accepte ceci, suite à leur altercation.

ogord fut ravie que sont idée, certes farfelu, mais néanmoins pouvant aboutir à un bon résultat fut approuvée par un des aventuriers : le nain Falstad. Qui plus est, Falstad semblait aux yeux de Mogord le plus sympathique des aventuriers. La question que se posait Mogord lui fit réfléchir d'avantage. Il est vrai que si Falstad se disait assez fort pour lancer Mogord, c'était sans doute vrai, mais celui qui à ses yeux semblait le plus fort était Tanis. Néanmoins ce dernier pouvait être le plus fort, c'était également celui avec lequel une altercation avait eu lieu. Mogord prit à nouveau son yarting et se mit à jouer : "La branche de barde, est une branche que j'aurais fort voulu suivre, si seulement j'en avais eut le choix... Hum... je suis navré maître nain, je m'égare, revenons-en à notre plan."

¤Voila qu'il doit me prendre pour un imbécile maintenant!!! Parfois je m'étonne moi même.¤ Mogord une fois ses pensées rassemblées, reposa son yarting, et se mit à réfléchir d'avantage à la situation. Pour Falstad le plan était envisageable, mais Mogord finalement après y avoir songé d'avantage se rendit vraiment compte qu'il courait un risque. Mais aucune autre solution se présentait à eux:

- Falstad, j'ai bien réfléchi et voici ma réponse : lance moi! ¤Quel idiot! J'espère ne point le regretter.¤

uelque peu étonné par le courage de Mogord, Falstad resta pendant un instant en suspens, bouche bée. Puis, il se reprit et essaya d'évaluer la hauteur du puits et où il devait lancer le rôdeur pour qu'il puisse s'accrocher sans trop de dommages. Malgré tout, il hésitait. Et si jamais il ratait son lancer? Cela pourrait tuer Mogord car si il le lançait mal, il se peut qu'il ne puisse s'accrocher et retomber lourdement sur le sol. Ou bien, en cas de lancer raté, Mogord pourrait s'écraser contre un des murs de la cheminée d'accès. Mais, d'un autre côté, il se peut qu'il réussisse, auquel cas il se peut qu'ils soient sauvés. D'autant qu'apparemment, il n'y a personne qui les surveille.

-Bien. Falstad se dirigea vers Mogord : Excuse moi. Il souleva Mogord par la ceinture afin de le soupeser, après quoi, il le reposa : ¤Hum, il doit peser 80 bons kilos. Je pense pouvoir être effectivement en mesure de le lancer. ¤ Mais, malgré cette vérification, Falstad restait indécis. Il se dirigea donc vers ses compagnons dans le but de leur demander leur opinion sur cette entreprise dangereuse : "Et vous, qu'en pensez vous? Devrais-je lancer Mogord? J'en ai la capacité mais cela risque d'être dangereux. Personnellement, je préférerais ne pas avoir à le faire mais si je n'ai pas le choix. Trouvez vous un passage dissimulé dans les parois?"

Puis, il pensa à Morabius. Si Falstad devait lancer Mogord, il devait réveiller Morabius au préalable afin qu'il puisse suivre les autres. En effet, cela serait embêtant pour Falstad d'avoir à le porter en escaladant.
-Bon. Si jamais, il n'y a pas d'autres solutions, je te lancerai. Equipes toi d'une corde pendant que je réveille Morabius. Si tu arrives en haut, accroche la corde à un point solide et lance la nous. Puis Falstad se tourna et se dirigea vers Morabius : "Hé, Morabius! Hé! Réveille toi! On va essayer de s'échapper d'ici. Réveille toi!"

orabius était dans ses rêves, après une telle attaque il s'était prit plusieurs coups en plein dans la tempe. Ce qui avait dû fortement affecter son mental pendant un certain temps. Il était dans les vapes et donc avec un mental aussi perturbé il fit un rêve des plus étranges. Une musique, un orque jouant un instrument de musique et tournant autour de lui dans une pièce. Cet orque lui avait volé son arc, Morabius courrait après lui mais le nain nommé Falstad qu'il avait rencontré lui courrait après lui disait 'excuse moi' en s'accrochant à sa cape. Il ne pouvait donc pas rattraper l'orque. Ce rêve pour le moins étrange dérangeait fortement Morabius, effectivement ce n’était pas vraiment un rêve mais un cauchemar. Il fût secoué dans son rêve comme en réel par le nain Falstad. En sueur, et avec une douleur forte au crâne Morabius releva le haut de son corps allongé. Il vu de prêt Falstad, et en était pour le moins déconcerté. Il eût le réflexe presque soudain, de regarder ou était passé son arc.

- Mon arc! Falstad, qu'est-ce qu'il se passe ici? On est où? Morabius se releva directement et avec un vertige il manqua de retomber sur le dos. Il était maintenant en alerte ses sens aux aguets. Il regarda Falstad, en attendant sa réponse afin d'agir en conséquence. Morabius se croyait en danger après un rêve pour le moins troublant et un réveil de son compagnon.

- Séluné offre moi ta céleste lumière pour éclairer la route sombre de mes interrogations. Disait-il assez faiblement en regardant en l'air. Et à sa grande surprise il vit qu'ils étaient tous enfermés dans un puit, voyant que les autres personnes le regardaient, il se calma...