Le monastère perdu, Prisonnier du désert

e voleur tout à son oeuvre ne répondit pas tout de suite, ne comprenant pas trop ce qu'Aérie voulait bien dire car justement lui était en train de faire trempette dans la fange d'un puit sale quand le combat avait commencé. Il essaya d'imaginer ce qu'il avait bien pu se passer pour ne retenir que l'essentiel : Hatief pouvait être remplacé par un moine qui - vu la nature profondément maléfique du prêtre disciple de Cyric qu'il accompagnait - devait lui aussi vénérer les prince des mensonges. Échanger un fou incontrôlable contre un tueur maîtrisé était quelque chose de très dangereux mais ne pas l'utiliser serait peut-être la pire des bêtises à faire car Shait était toujours conscient que leur priorité était avant tout de trouver de la nourriture et pourquoi pas une carte pour pouvoir affronter le désert et sortir d'ici au plus vite... Le moine pouvait certainement leur apporter cela et le demi-elfe réagit enfin aux propos de la petite créature féerique en illuskan.

- Je comprends ton inquiétude, jolie petite créature ailée, et je sais par expérience que ce que l'on craint arrive toujours plus souvent que ce que l'on espère mais nous n'avons plus le choix maintenant, tu dois le contrôler le plus longtemps possible au risque qu'il se retourne plus tard contre nous. Nous sommes certainement repérés et il faut quitter ce lieu dominé par le mal au plus vite, il nous amènera à l'un de leurs celliers et nous aurons enfin la nourriture que nous cherchons...

Il n'était plus question pour Shait à présent de satisfaire aux caprices de ses autres compagnons, ce voleur de Fixx pouvait bien crever ici s'il annonçait encore son désir de ramener à la surface le moindre trésor. C'en était pareil pour G'Ahl, le rejeton de la famille Anàril qu'il était laisserait tomber à la moindre occasion le prêtre fanatique de Shevarash si son but était encore d'occire le moindre drow de ce mont rocheux.

- Aérie! Fais prendre au moine, les sacs et les gourdes de nos compagnons si l'un d'entre eux est à terre ou mourant comme je le crains. Nous en aurons plus besoin qu'eux... Shait n'avait pas vraiment eu l'occasion de faire connaissance avec Fran'k ou Gnarmik, le silence qui régnait dans l'autre couloir ne présageait rien de bon et il n'avait pas envie de s'apitoyer sur leur sort... Le chemin vers la mort était bien facile à rejoindre en ce lieu et il était à craindre que ces deux là ne l'aient trouvé les yeux fermés!

Narration

enché au-dessus de Gnarmik, le prêtre elfique constatait une évidence : le nain malgré sa résistance héroïque avait rendu ses armes à son dieu et s’en était allé le retrouver. Du moins c’était ce qu’il lui souhaitait. G’ahl, après s’être ‘occupé’ du paladin, en était à tâter le pouls de Fran’k, délaissé dans un coin, le crâne fracassé. Là également il n’y avait plus d’espoir. Les blessures trop profondes ou la durée du combat leur avaient été fatales. L’air indécis, le moine survivant ne savait pas trop comment occuper son temps libre et semblait tout à fait disponible. Un problème subsistait cependant, l’homme ayant manifesté à plusieurs reprises une impossibilité à communiquer avec la demi-fée.
De son côté, Hatief avait bel et bien pris la poudre d’escampette. Effrayé ou avec des mobiles moins évidents, leur guide forcé n’avait pas demandé son reste.

Tandis que l’Anguille, maintenant assis par terre, se massait son tibia douloureux en jurant entre ses dents serrées. Shait enfonça dans la poitrine du prêtre son épée courte. Le roublard avait frappé vite et fort entre les côtes pour toucher le coeur et écourter les derniers souffles de vie du cyriste. L'homme étant pratiquement mort peu de sang s'échappa de la fine blessure et Shait put continuer sa fouille sans se salir les mains tout en faisant attention à ce qui se passait autour de lui.

A proximité de Fixx et Shait, la pièce replongée dans le calme affichait l’apparence d’une sorte de lieu de repos. Un petit lit dans un coin supposait que quelqu’un, peut-être le cyriste, devait y trouver refuge de temps à autre. Deux portes de bois recouvertes de ferrures se trouvaient dans l’angle du mur opposé au couloir d’accès. Hormis la trappe béante de laquelle Shait s’était extirpé plus tôt, deux armoires encadrant une tenture murale faisait face à deux bancs alignés l’un derrière l’autre. L’aspect était étrange. Comme s’il manquât quelque chose d’essentiel pour compléter la scène.

Morabius, Bertram, Narvarth, Tanis, Falstad et Mogord
Ô dieux! Depuis combien de temps étaient-ils ici. Engourdis lors de leur réveil difficile, les infortunés voyageurs avaient eu la surprise de se retrouver en compagnie d’un inconnu manifestement aussi déconcerté qu’eux. Mogord, tel était son nom, avait été lui aussi enlevé sans prévenir alors qu’il parcourait la vallée du Vieux Delzoun dans les Marches d’argent. Et il se retrouvait sans plus d’explication enfermé dans ce trou à rat.

Depuis leur réveil ils avaient compris toute l’horreur de la situation dans laquelle ils se trouvaient. La pièce taillée dans le roc brut, guère plus grande que d’environ trois mètres sur trois, n’était éclairée que par une faible lumière issue d’un globe lumineux fixé dans un coin du plafond. Aucun autre accès qu’un puit en plein centre du plafond n’était visible. La hauteur de ce dernier s’élevant à une dizaine de mètres était suffisamment conséquente pour dissuader tous gestes irréfléchis.
Le vol n’avait certainement pas été le motif de leur agression puisque leurs ravisseurs n’avaient seulement pris la précaution que de les délester de leurs armes, toutes leurs autres possessions étaient là, gisantes à leurs côtés.

près avoir fait la connaissance de cet humain nommé Mogord, Falstad entreprit de tâter la roche afin de voir si il ne trouvait pas un passage. Ce faisant, il se maudissait :¤Par ma barbe, c'est ma faute si nous sommes ici : j'aurais dû être plus vigilant. On m'a assigné la tâche de protéger Morabius et nous voilà tous prisonniers.¤

Puis ce pensant, il se remémora l'attaque dont ils avaient été victimes au campement de l'autre humain, Tanis. Il faut admettre que leurs agresseurs devaient être entraînés pour ce genre de choses. Cette attaque n'avait rien d'une attaque de bandits ou de débutants. Tout était calculé : d'abord, les filets qui les emprisonnent, puis les coups afin de les assommer. Falstad avait été le plus résistant aux coups, ce qui fait qu'il avait vu ses compagnons de route se faire submerger par leurs assaillants. Son hématome s'élança au même moment, ramenant Falstad à la réalité. Ils étaient maintenant dans cet espèce de puits, coupés de tout. Faisant l'inventaire de l'équipement qui lui restait, il jugea qu'il n'avait rien d'utile qui pourrait leur permettre de sortir d'ici. Il demandat donc à ses compagnons de route:
- Bon. Personnellement, je n'ai rien qui pourrait nous être utile afin de sortir de ce trou à rats. Qu'en est-il pour vous?

Bien qu'il soit dans le même état qu'eux, Falstad se méfiait dorénavent de Tanis.
¤Peut-être que son camp était un appât afin de tous nous rassembler dans un même endroit afin de mieux nous capturer. Et peut-être qu'il est un espion de nos agreusseurs et qu'il sonnera l'alerte si nous arrivons à sortir d'ici.¤

Bien qu'il se méfiait de Tanis, il se posait également des questions sur Mogord : il était seul et cela était étrange. Quelqu'un d'équilibré ne se promènerait pas tout seul dans les parages. Ou alors, tous ceux qui l'accompagnaient ont été tués. Dans ce cas, pourquoi lui était toujours en vie?
Falstad était en train de refléchir profondément à ces questions en attendant la réponse de ses compagnons.

’est sans réfléchir que l’ensorceleuse suivit les directives du demi-sang, elle réemprunta le couloir et découvrit les cadavres du nain et du moine. Sans savoir pourquoi, la petite fée était peinée de voir Gnarmik étendu au sol, sans vie, recouvert de sang. Ce n’était pas la mort de Fran’k qui l’a chagrinait, mais celle du nain semblait l’affecter, sans le vouloir, elle avait eu de l’affection pour lui, elle se souvint qu’il avait été d’une certaine gentillesse envers elle et avait quelques remords d’avoir eu de mauvaises pensées à son égard.

Mais ce n’était pas le moment de s’apitoyer sur son sort, il fallait avant tout trouver de la nourriture et un moyen de sortir de ce lieu maudit. Le moine charmé se trouvait toujours là attendant de nouvelles directives de sa ‘maîtresse’, elle s’approcha de lui, toujours en volant, en lui faisant de grands sourires. Elle voulut le féliciter pour s’être bien battu de vive voix mais se rappela qu’il n’arrivait pas à la comprendre. ¤Ca risque d’être embêtant, comment lui faire comprendre nos intentions sans qu’il ne fasse tout de travers? Si seulement je savais quelle langue il parlait!¤

Elle prit sa petite gourde et son sac et les montra à l’humain. Elle fit quelques gestes pour lui expliquer qu’il fallait qu’il récupère ces deux objets sur les cadavres de ses deux compagnons qu’elle pointait du doigt.
En attendant qu’il s’exécute, Aérie décrocha la petite fleur qu’elle avait soigneusement mis dans ses cheveux, elle voleta lentement vers le nain et se posa à ses côtés. Elle attendit, un genoux à terre, que le moine ait terminé pour lier sa fleur avec la barbe du nain, un cadeau insignifiant pour sa mort mais qui comptait beaucoup pour elle... Aérie se releva et tapota ensuite l’épaule du moine pour lui montrer qu’elle était contente de lui en lui souriant. Elle commença à voler en direction de Shait en faisant un signe de la main à son pantin pour qu’il la suive...

anis regarda autour de lui, afin de savoir où il se trouvait. Une violente douleur aux cotes lui rappela l’attaque subit au campement où il venait de rencontrer ses futurs compagnons de route et il n’avait aucune idée du temps qu’il s’était écoulé depuis cette agression. La douleur lui disait que l’attaque était assez proche, mais son estomac lui disait qu’il était vide depuis un long moment.

Il entendit Falstad discuter avec un humain qu’il n’avait jamais vu avant .¤Il a du se faire attaquer comme nous et jeter là, où alors il fait parti de se qui nous ont attaqués et il nous à infiltré pour glaner des informations sur le groupe. Non je réfléchi trop cet idiot comme pensée.¤

- Falstad, ça va tu n’as rien, as-tu vu qui nous a attaqué et piégé ici? Je ne comprend pas pourquoi ils nous ont laissés nos affaires et pris que nos armes. Les autres vont bien? Je ne les aient pas vu il fait si sombre. Morabius, Bertram, Narvarth, où êtes vous, répondez!
Tanis les vit couchés et alla les voir pour s’assurer qu’ils allaient bien. Une fois ses esprits retrouvés, il se retourna vers le nouveau et d’une voie forte lui dit.

- Qui est-tu étranger et comment t’appelles tu? Falstad tu le connais? Il m’a l’air aussi paumé que nous, bon on verra plus tard pour les présentations. As-tu trouvé un moyen de sortir de ce trou. En ce qui me concerne je doit avoir une corde de cinq mètres au moins, mais je ne pense pas que ça suffira et je ne sais pas si nos dormeurs en ont dans leurs sacs. Tanis se mit à faire les cents pas en attendant le réveil de ses compagnons.

a voix tonitruante du barbare nommé Tanis réveilla Bertram, réveil désagréable mais pas autant que la douleur qu'il avait au crâne. ¤Par Sunie, la bande de lâche, par surprise et par derrière!¤

- Je vais bien Tanis. Et les autres? Mais ils n'auraient pas pu frapper moins fort non? Les potions soporifiques et les sorts de sommeil, ils connaissent pas? Quitte à nous garder en vie pour je ne sais quelles raisons, ils auraient pu nous éviter de nous amocher la tête! Bertram était furieux de son manque d'attention et du reste du groupe. Il se releva péniblement, examina l'inconnu et le jugeant plus déboussolé que dangereux, il se présenta, confiant, avant d'imaginer un moyen de sortir.

Il n'avait pas de matériel qui pouvait aider à sortir d'ici. Trois solutions se profilèrent rapidement dans son esprit. La première était de s'accrocher au seau qui devait descendre la nourriture pour les prisonniers lorsqu'on leur en amènerait. La deuxième, attendre que leurs geôliers les fassent sortir, s'ils les avaient gardés en vie ce devait être pour de bonnes raisons, on verrait ensuite. Troisième solution, un miracle se produit et quelqu'un vient les sauver. La première et la deuxième solution lui paraissaient plus plausibles mais on pouvait toujours espérer! Il décida de faire part de ses idées à ses compagnons déjà réveillés, l'inconnu également, après tout il était aussi concerné.

rit de court par les idées de Bertram, Falstad n'avait pas eu le temps de répondre à Tanis. Les réflexions de Bertram n'étaient pas idiotes, loin de là. Il est vrai que s'il les avaient gardés en vie, c'était pour une bonne raison et que, donc, ils devaient leur apporter de la nourriture ou bien les sortir de là par un quelconque moyen.

- Tes idées ne sont pas inintéressantes, Bertram, mais elles ne me semblent pas réalisables pour deux raisons. La première, c'est que si l'on s'accroche au seau, même le plus léger d'entre nous, le garde remarquera un poids supplémentaire et lâchera le seau, ils ne doivent pas en manquer. Quant à ta deuxième idée, ce serait réalisable avec nos armes, or ici, elles nous ont été confisquées. Ce qui augmente considérablement la difficulté d'une confrontation, à moins qu'on ne les prenne par surprise.
Puis, se tournant vers Mogord : "Et, ce me semble, Morabius est le seul rôdeur ici présent, à moins que tu n'en sois un aussi."

Les présentations effectuées, Falstad se mit maintenant à réfléchir. Tanis avait cinq mètres de corde, lui même en avait une bien plus longue, toute neuve, et qui serait assez grande pour pouvoir grimper le long du puits. Mais ci ce n'est pas le problème de l'escalade, le plus gros problème se situait à le surface : s'il y avait un garde? Si tel était le cas, ils n'avaient que peu de chances de s'enfuir. Il devait savoir s'il y avait quelqu'un de garde, aussi, il cria, trouvant un quelconque prétexte : "Holà, il y a quelqu'un? L'un de nos amis s'est blessé, pourriez vous descendre du matériel afin que nous puissions le soigner? Nous n'en avons pas ici."

Puis, attendant une réponse, il expliqua à ses compagnons : "Voilà, si on nous apporte du matériel de soins, c'est que quelqu'un aura entendu mon appel, et que, donc, il y a probablement un garde. Sinon, c'est qu'il n'y a personne pour nous surveiller."

ous les yeux de son compagnon largement affaiblit, Shait continuait à fouiller le corps. Si la spécialité de Fixx était l'escapade et l'acrobatie, celle du demi-elfe balafré était la fouille et bien qu'il lui ait déjà démontré à quel point il était fort pour dénicher des petits objets où qu'ils soient cachés, Shait voulait prouver une nouvelle fois à son compère combien il était maître dans son art. Tout y passa. Des pieds à la tête, de la tige et du talon des chausses à tout éventuels colliers, bijoux et autres fibules et breloques en passant par les revers de manches et de tunique, les poches de pantalon et les poches intérieures sans oublier l'entre-jambes, le col et derrière le ceinturon...

Le roublard faisait son travail de manière machinale, de telle sorte qu'il pouvait de temps en temps relever la tête, voir si son compagnon le regardait et surveiller ce qui se passait derrière lui et dans la pièce devant. La tenture l'intriguait fortement, il était peu probable qu'un ennemi ce fût caché là derrière, car il serait intervenu au moment où les aventuriers n'avaient plus eu le dessus. Mais vu la position des bancs il devait y avoir quelque chose à regarder et si ce lieu était l'appartement du prêtre comme le prouvait le lit, peut-être était-ce là une petite chapelle dédié au dieu maléfique qu'était Cyric.

orsque Mogord retrouva connaissance, il vit tous les regards braqués sur lui. Il se trouvait face à des inconnus, et dans ce qu'il appelait avec humour 'un trou à rats', mais l'heure n'était pas à l'humour, car il fallait trouver un moyen de sortir d'ici. Mogord se souvint qu'il fut attaqué à proximité d'un camp assaillit par des hommes, certainement des bandits, ce qui laissait penser que les hommes qui se trouvaient dans cette sorte de puits en sa compagnie, devaient être des prisonniers eux aussi qui ne lui voulaient pas de mal, il se décida à prendre la parole.

- Enchanté... Euh... Mon nom est Mogord, je suis un rôdeur, et euh... Je vagabondait à proximité du camps dans lequel vous étiez sans aucun doute lorsque je fut attaqué. Je me permets de vous posez une ou deux questions. Premièrement qui sont les hommes qui nous ont attaqué? Et deuxièmement, comment sortir d'ici?

Mogord, qui espérait une réponse de la part des autres individus, se leva et prit les affaires qui étaient sienne, répartis un peu partout dans la salle. Pendant qu'il oeuvrait, il se mit à penser qu'il accordait peut-être trop de confiance à ces hommes, qui ne lui voulait peut-être aucun bien et se mit à l'écart dans le coin d'un mur ou il était éloigné des autres homme... "Au fait hum... A qui ai-je l'honneur?"

ugeant la question de Mogord, comme légitime, Falstad répondit le strict minimum jugeant bon de ne pas révéler à Mogord la raison de leur présence en cet endroit inhospitalier : "Mon nom est Falstad Barbesauvage, guerrier de la Compagnie des Marches. J'accompagne le rôdeur elfique qui dort et qui se nomme Morabius. Le barbare que tu vois à tourner en rond est Tanis Sollars. Quant au paladin, il se nomme Bertram de Stein. Pour tes deux premières questions je suis au regret de te dire que nous ignorons tout de l'identité de nos assaillants et que nous étions en train de réfléchir au moyen pour sortir de là."

Puis, jaugeant Mogord du regard, il se trouva stupide en ayant pu penser qu'il était un espion ennemi. Visiblement, il était aussi secoué qu'eux et dans la même situation. Ce pensant, il regarda Tanis et se dit la même chose à son propos. Ce n'était pas le moment de s'inquiéter et de diviser le petit groupe en factions basées sur de simples suppositions. Puis, il se dirigea vers Morabius qui n'avait toujours pas dit mot. Falstad ignorait si ce dernier était éveillé ou pas mais il tenait à s'assurer de son état physique et espérait qu'il était toujours vivant et pas blessé. Il s'approcha donc de Morabius et lui parla...

- Morabius, tout va bien? Je suis désolé d'avoir échoué dans la mission que m'avait donné la Compagnie mais je compte bien me racheter en nous faisant tous sortir d'ici en vie dusse-je perdre la mienne. Puis, en attendant une réaction de la part de Morabius, il se mit à réfléchir. Leur situation était critique et peut-être qu'ils ne pourraient compter que sur un miracle, comme l'avait dit Bertram pour sortir de ce trou.