Les reflets des flèches d'argent

La situation devenait de plus en plus intenable. Et puis ce n'était comme ça qu'il avait été formé. Ça devait être lui le traqueur, pas le contraire. Il serra les dents. Malgré tout, il avait une proie. Et elle méritait amplement qu'il survive, et il comptait bien revoir le Cormanthor avant de passer l'arme à gauche. Son plan avait presque marché. Si ces lourdauds avaient eu un peu plus de talent, ils seraient arrivés bien plus vite, et ils ne serait pas dans une situation aussi inextricable. Il sentait la magie de la potion le quitter, bientôt ils redeviendrait visible aux yeux de tous, et ça commencerait à être vraiment très problématique. Il était dans une de ces situations où il aurait aimé ne pas être seul au milieu des arbres. Si il n'avait pas développé d'affection particulière pour Dzahim et Elzear, il n'aurait pourtant pas craché sur leur soutien en la situation présente. Mais à moins que Tymora ne décide subitement de lui faire une grosse faveur, il doutait que l'un d'eux tombe au travers de son chemin.

¤ Cela dit, si l'envie vous en prend, Dame de la Chance, je ne serais pas contre un petit coup de pouce... ¤

Il priait rarement un autre dieu que la Reine des Forêts, mais vu la situation, il ne doutait pas que celle-ci pardonnerais à son disciple.

Il regarda entre les cimes. Tamal avait l'air de mieux se débrouiller que lui, certes le corbeau n'était pas un petit gabarit mais il doutait que le charognard puisse être de taille face à un oiseau de proie. Enfin, il en revint à son plan premier. Il allait essayer de tirer un trait capable de ralentir le loup. Mais il se demandait si la douleur n'allait pas énerver le canidé plus qu'autre chose.
Et puis il avisa le colosse sur la colline... Et si... Non, il ne pouvait s'en remettre à de telles possibilité. Il était déraisonnable d'imaginer que l'orque posté la haut puisse faire partie d'un ordre de rôdeur. La coïncidence serait de très loin trop inespérée.

Il lui fallait retrouver un sentier et retourner vers d'éventuelles zone civilisé, ou des camps de voyageurs plus amicaux. Il encocha une flèche, s'arrêta, se retourna, mis en joue et visa cette fois les lupines pattes. Sa flèche partie et il se remit aussitôt en route.

Shamar continue à courir et tire sur le loup. Si par le plus grand des hasards, il avait vu des camps de rôdeurs ou autres en venant, il se dirige par là. Je sais pas pourquoi mais je sens que ça va mal finir.

La présence d'Isorion, Adlareth de Lomion et Nil Garith imprégnait ce moment d'une certaine solennité. Les dangers que devaient affronter Thuldae aujourd'hui devenaient tout d'un coup bien réels aux yeux de Lorindol. A lui de se montrer à la hauteur.

Pour "fêter" sa toute jeune promotion, le mage elfe se rappelait en boucle son serment de fidélité aux gardiens des mystères un peu comme un mantra lui assurant une protection contre l'avenir sombre vers lequel ses pas le guidaient.

Les mots assénés par Isorion ne lui étaient bien entendu pas inconnu, Cormanthor , Dlardrageth, Fey’Ri, Lothen, Siluvanede tous faisaient échos à des textes anciens consultés il y a de nombreuses années dans le calme étouffant des bibliothèques d'éternelle rencontre. Le mage elfe associait mentalement à ceux-ci d'autres mots puisées dans ses connaissances de l'histoire des Ar tel quess.

Après avoir bien noté l'objectif de la mission présentée par Isorion, Lorindol se fia au jugement de ses pères, Lui le rat de bibliothèque avait toute sa place dans cette mission d'infiltration des ruines antiques de Lothen.

La présence d'éléments adepte du culte de Malar, l'interpella cependant.

- Louez soit ta prévenance Nil Garith, j'espère ne pas avoir à utiliser cette fiole aux cours de notre quête, car face aux malarites je pense faire une proie facile. Je ne peut que compter sur l'aide précieuse de nos alliés du cercle pour ne pas défavorablement impacter cette mission.-

Faire face à un ou des demi démon le poussa aussi à questionner les gardiens présents.

- La présence de Fey’Ri me semble un danger encore plus important et je crois savoir que vous avez déjà mis en place des moyens de protection au cas ou nous tombions sous l'emprise de ces vils créatures. Que cette infiltration ne se retourne pas contre Thuldae.

- Mes éternelles questionnements se bousculent déjà dans mon esprit, peut être que Faerl pourra contribuer à les atténuer. Notamment, existe t il d'anciens plans de Lothen? comment lutter efficacement contre l'engeance malarite ?

- Loin de moi l'envie d’être un élément défaitiste, bien entendue. Sur ce ! Le vol en aigle sera une première pour moi - ajouta t il avec un sourire.-

- Que Corellon éclaire nos pas, bénisse notre mission de même que Sehanine Lunearc -

Le premier jour de la griffe des tempêtes – année des dragons renégats
1 Tarkash 1373 CV
Lieux : Proximité des pics perdus - Haute-Forêt
Horaire : Nuit


Température la plus basse : -9 °C
Température la plus haute : 2 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Ouest 30 Km/h
Humidité modéré : pas de précipitation
Phase de Séluné : 1ère nuit du 3ème quartier
Nombre de d'heure de Jour : 13 heures.
Nouvelle aube : 05 h 30.


MJ
Narration: Elzear

'actuel phase de Séluné était propice à une promenade nocturne. Bien que le froid fut toujours bien présent, Elzear apprécia ces nouveaux vêtements offerts par ses hôtes. On voyait à travers ces habits l'habitude des forestiers pour les conditions rudes. D'autant que ressemblait à un rôdeur ne lui déplaisait pas et semblait même l'amuser.
Vidar lui parla des orques malarites qui peuplaient les forêts alentours de la position où ils se dirigeaient. De farouches combattants, bien plus costauds et malins que la plupart des orques, surtout sur leurs territoires.

- Ce sont des chasseurs. Ils traquent pour plaire à leur dieu. Adepte de force brute et de sacrifices, ils recherchent l'effort physique et d'une certaine manière, la compétition. Capable de laisser fuir une proie si celle-ci s'en est montrée digne... Mais en réalité peu d'entre elles en réchappent vivantes!

Ce n'était pas forcément le genre de chose que l'artiste aurait souhaité entendre sur le moment mais, comme un homme averti en vaut deux, il écouta sans mots dire. Puis Vidar le questionna sur le monde extérieur, les villes, les habitants. Ce que représentait la nature pour les peuples civilisés d'aujourd'hui. Elzear comprit que l'homme n'avait pas du sortir beaucoup de sa forêt et sa curiosité en était d'autant plus légitime.

Au bout d'un moment, ils s'arrêtèrent afin que Vidar et son lynx communie avec la nature. C'est du moins ce qu'interpréta le barde en les voyant ainsi se concentrer. En réalité, ils mettaient tous deux leurs sens en éveil afin de guetter un éventuel danger. Ils pouvaient ainsi détecter la présence de monstres ou d'individus loin de leur position. Puis ils reprirent leur route mais en silence cette fois.

Le barde partit donc dans ses pensées tout en marchant. Vidar était à quelques pas devant, écartant les branches des épais fourrés qu'ils traversaient actuellement. Une forêt, composée principalement de conifères, tellement dense que la noirceur semblait prendre du terrain à chaque pas qu'il faisait. Passant entre deux arbres il ne vit pas le trou béant au pied de l'un d'eux et y enfonçant son pied jusque mi-mollet. La peur liée à la surprise le fit soudain tressaillir et il eut peur que sa jambe ne fut cassée. Il se rendit vite compte que non et avec une certaine difficulté retira sa jambe de la cavité.
Alors qu'il s’apprêtait à reprendre son chemin la terre se mouva dans l'anfractuosité. En sortit un blaireau furibond qui ne souhaitait pas laisser cette événement impuni. Il jaillit de sa tanière et observa l'auteur de cette agression sur sa demeure. Malgré sa petite taille l'animal à face rayée se dirigea vers l'elfe et de ses grosses pattes munies de grandes griffes déchira le bas des braies de l'elfe argenté.
L'événement prêtait au sourire et Vidar se retournant chercha de son mieux à le dissimuler mais visiblement la situation ne faisait pas rire tout le monde ...

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

3d20 +2= 5 => Elzear ne voit pas la tanière
Blaireau attaque Elzear: 15d20 + 4 = 19 vs CA 16 => réussite
dégâts: 1d2-1= 0pv

MJ
Narration: Ademara et Lorindol

'heure du départ allait bientôt sonné pour les deux aventuriers. Chacun pouvait déjà sentir le vent dans leur cheveux tandis que les aigles géants les porteront haut dans le ciel. Un souhait que beaucoup de gardiens avaient secrètement eu mais le rôle des gardiens des vents était avant tout un rôle défensif et préventif pour la cité et nullement un simple transport. Cependant quand la rapidité devenait une priorité on faisait appel à eux. Et telle était le cas aujourd'hui.

Le conseil eut un œil dubitatif envers les propos de Lorindol et Adlareth, le haut armathor de Thuldaë, qui était resté silencieux jusqu'à présent ne put s'empêcher d'intervenir.

Adlareth Mil’Emmondill

- Soit assuré que ta place est dans ce groupe Lorindol. Tu possèdes des talents qui aideront à la réussite de cette mission. Aie toujours confiance en tes capacités et soit assuré qu'accepter l'idée de la défaite, c'est être vaincu! Tu as raison de nombreuses dispositions ont été prises pour se défendre contre cette nouvelle menace mais nous devons en savoir plus d'où l'importance de cette mission qui vous est confié. Ne te soucie donc pas des autres problématiques, reste concentré et fais nous confiance comme nous te faisons confiance. Nous avons tous un rôle à tenir, quelque soit notre niveau, du meunier officiant aux abords du ruban d'argent aux aquiliers que tu rencontreras tantôt. -------------------- Natif de Raythayllaethor, ce Teu'Tel'Quess est né en 1117CV. En compagnie de son épouse, il se joignit à la Confrérie en 1370. Le chantelame participa à la lutte contre Korn le démon et ses hordes. La victoire fut leur, mais avec la perte tragique et douloureuse de son épouse, le prix payer fut très élevé. Isorion envoya son ami auprès d’Aëlariel pour l'éloigner du lieu du drame, le temps que le chantelame fasse son deuil. Aujourd'hui de retour à Thüldae le Haut-Armathor veille sur la sécurité des dirigeants de la Confrérie, ainsi que sur la Cité Sylvestre.

Adlareth clôtura son discours par un sourire qu'il souhaitait amical envers un gardien qui logiquement s'inquiétait devant tant de nouvelles troublantes pour ne pas dire plus. Lui était au courant depuis plus longtemps mais il se souvenait très bien de l'effroi qu'il avait ressenti devant le rapport des gardiens partis enquêter sur la disparition de l'émissaire!

Le conseil réuni salua chaleureusement les deux gardiens et prirent congés, laissant Ademara et Lorindol libre de se diriger vers la plate-forme en haut du saule argenté. Là-haut ils rencontrèrent Faerl Ilmonthil, l'érudit de la cité. Ce dernier s'empressa de répondre aux questions des aventuriers autant qu'ils le pouvaient et leur raconta le résultat de plusieurs mois de recherches intensives sur le sujet, et au vu du peu de sources sur le sujet, ces informations étaient très précieuses. Malheureusement aucune carte de Lothen n'était parvenu jusqu'à eux. Sur la question des malarites, Faerl fut plus réservé:

Faerl Ilmonthil

- Question à laquelle il est difficile de répondre... Les malarites sont des chasseurs et la pleine lune est leur période de prédilection. Pendant ces phases lunaires, il traquent leur proie comme chat avec une souris. Nous avons pensé que c'était le moment propice pour vous infiltrer car ils seront probablement moins sur leur garde si une chasse est entamée! Toujours est-il qu'ils ont toujours inspiré le mépris et la crainte chez les populations limitrophes de leur territoire. Cependant certains gouvernements les laissent agir en paix car ils savent qu'à leur manière ils respectent une tradition, un code... Lors des fêtes du cerf, ils font un grand banquet où tous les pauvres et autres gens du peuple dans le besoin font grand festin. N'attendez cependant rien de tout cela de la part des orques de la Lothen ! Le moment est venu de vous quitter, je vous souhaite chance et réussite pour votre mission! -------------------- Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.

Ademara et Lorindol regardèrent l'archiviste quitter l'aire des aigles, repensant à ce qui venait d'être dit. Se retournant ils s'aperçurent que les aigles étaient arrivés et qu'ils étaient tous deux sellés et prêt pour le départ. Les deux Saë’Tel’Quessir s'avancèrent vers eux pour se présenter.

- Soyez les bienvenus, je me nomme Naöèll Ojimma et voici Tharivor Celilmaldor. Nous allons vous conduire jusqu'au versant Ouest des pics perdus. De là vous trouverez aisément le chemin vers le village du cercle Meibion Cywir. Bien qu'un peu frisquet, le temps est propice pour l'envol. Nous devrions être sur place avant la tombée de la nuit. Avancez que je vous présente Leril et Ekan.

L'elfe des bois caressa l'aigle au niveau du cou et l'animal agita ses ailes comme pour montrer son contentement. Il devait peser dans les deux cent cinquante kilos pour au moins trois mètres de haut. Une bête extrêmement impressionnante qui ne laissa pas les deux gardiens indifférents. D'autant qu'on pouvait sentir sa bonté dans l'aura qu'il dégageait. De quoi les rassurer car ce serait un baptême de l'air pour ces deux aventuriers.
Les deux gardiens des vents prirent place et aidèrent les deux elfes à faire de même. Puis se fut le moment de l'envol, un moment d'intense adrénaline que personne ne pouvait oublier. Ils s'élevèrent au dessus des cimes des arbres encore nus pour certains en cette saison et une fois bien au delà d'elles ils purent contempler la haute forêt telle qu'ils ne l'avaient jamais vu. Elle se prolongeait jusqu'à l'horizon et ne semblait pas avoir de fin. Devant eux, au lointain, s'élevait des pointes rocheuses, seuls pitons rocailleux dans cette mer forestière et c'était leur destination.


Comme Naöèll leur avait dit, ils arrivèrent avant le coucher du soleil mais celui-ci vacillait montrant ainsi la fin de son cycle journalier. L'atterrissage fut moins impressionnant que le décollage mais les elfes furent contents de retrouver enfin la terre ferme. Les deux elfes des bois par contre ne prirent pas la peine de descendre. Ils leur indiquèrent la direction à suivre pour se rendre au village allié et leur dirent de ne pas s'inquiéter car ils étaient déjà en territoire du cercle Meibion ... Ademara et Lorindol regardèrent l'envol de ces magnifiques créatures et leur approbation réciproque évoquait la même chose: En avant!

Ils comprirent rapidement ce que voulez dire les aquiliers quand, à peine sortie de la petite clairière qui avait servi de piste d'atterrissage pour les aigles, ils entendirent derrière un bosquet la voix d'une femme:

- J'ai toujours admiré ces animaux, quelle grâce et quelle prestance. La nature m'émerveillera toujours avec ces créations! Elle sortit doucement de l'ombre pour se montrer aux deux elfes surpris. Ils purent voir une humaine, probablement druide, pas très grande et de regard vif. Je me nomme Laiana Armacorps. Nous ne vous attendions pas en cette période mais soyez les bienvenus membre de la confrérie des gardiens sylvestres. Si vous voulez bien me suivre.

Sur ces mots, elles se fraya aisément son chemin dans les bosquets de bruyères; Un hibou petit duc vint se poser sur son épaule et regarda Ademara de ses yeux globuleux avant de ululer un "HOU" puissant qui trancha avec le silence prenant de la forêt.

Deux heures de marche suffirent pour arriver au village isolé. Peu de monde était présent dans "l'enceinte" et le peu semblait agité. Ils furent conduits directement dans la plus grosse construction du hameau. A l'intérieur se trouvait un vieil humain ainsi qu'un demi-elfe. Le barbu à la vu des broches au loup argenté prit tout de suite la parole:

Hélécon

- Par le grand maillet de Sylvanus, vous choisissez votre période pour venir nous rendre visite. Prenez place mes amis. Je me nomme Hélécon et cela fait plusieurs lunes que je vous attends, les elfes n'ont décidément pas la même notion du temps. Bref, je suis content de vous voir! Nous allons pouvoir reprendre Lothen à ces maudites engeances. Peste soit de ces orques, cela fait plus de trois ans que j'attends une nouvelle occasion de les affronter de nouveau pour les renvoyer d'où ils viennent. Mais n' hâtons rien, quelles sont les nouvelles de Thuldaë ? -------------------- Natif de la Haute Forêt, le haut druide peut paraître assez bourru mais c'est un homme honnête en qui on peut avoir confiance. Un meneur d'homme comme la haute forêt a bien besoin.

Ce message a été modifié par Lómion Nerdanel le Mercredi 18 Novembre 2015 à 00h19

Lorindol avait apprécié le survol de la haute foret. Son immensité, sa profondeur et son insondable beauté avait sauté aux yeux de l'elfe rendant sa protection encore plus essentielle.

Que lui même et Ademarra n'ai pas été capable de percevoir Laiana à leurs arrivé ne le rassurait pas. La preuve encore que dans cette nature sauvage il ne sentait pas à la hauteur. "Mission d'infiltration" se répétait il sans cesse.

Se laissant guider par l'autochtone vers le village hébergeant le cercle Meibion Cywir, Lorindol ne fut pas surpris de découvrir un viel humain barbu à l'aspect si caractéristique des druides.

L'humain avait l'air des plus amicale aux premiers abords mais dès ses premiers mots Lorindol se dit que les choses devenaient plus compliqué, à lui de diplomatiquement présenté leur mission à Hélécon. Non, il n'était pas là pour se lancer dans une action visant à reprendre Lothen à leurs occupants actuels.

- Haut druide Hélécon, c'est un grand honneur de vous rencontrer. Que Sylvanus et Corellon bénissent ce moment. Mon compagnon et moi même sont chargé de vous adresser les très chères salutations des gardiens de Thuldae.

Isorion et Lomion nous ont dépêché ici pour une une mission d’infiltration et de renseignement et malheureusement pas de reconquête de l'antique Lothen comme vous l'exprimez légitimement. Thuldae se prépare, se renforce, s'organise pour être à même de lutter efficacement contre le mal niché apparemment ici.

Des gardiens sylvestres ont récemment découverts que des demi démons, des Fey’Ri, se trouve dans Lothen. Cette vil engeance est à même de manigancer des actions contre Thuldae et la haute foret, en associations ou pas avec les orques des lieux.

Nous sommes ici pour découvrir si il s'agit de Fey’Ri isolés agissant pour leur propre compte, ou, si la prison qui les retenaient depuis tout ce temps s’est ouverte.

Ces démons sont de redoutables manipulateurs, jamais en première ligne.

Dans cette mission, je sollicite humblement votre aide. Mon compagnon et moi même sommes dépendant de vos savoirs sur la région et sur les moyens les plus "sures" de discrètement infiltrer la mythique cité du royaume Siluvanede aujourd'hui abandonnée. -

Se tourna vers Ademarra

-Vois tu quelques choses à ajouter, compagnon ?-

Espérant avoir été suffisamment claire, le mage attendis patiemment la réponse du haut druide.

L’elfe marchait dans la forêt en compagnie de Vidar, ce plongeon dans la nature aux cotés d’un être calme et paisible lui faisait le plus grand bien. Le danseur tentait d’apprécier chaque détail de toute cette végétation, qui paraissait, selon lui, proposer le ballet calme et enivrant de ce qui est, qui a été, et sera toujours. Le temps, car c’est bien un des moteurs fondamentaux de l’art d’Elzear, semblait se figer au travers de tous les lents mouvements de chaque branche, chaque feuille, chaque brindille et tout ce qui composait le splendide paysage de la forêt qu’il traversait. L’espace d’un instant, son attention fut attirer par un reflet qui paraissait magique tellement il était magnifique. Une toile d’araignée, une simple toile, où se reflétaient quelques rayons de soleil, faisant miroiter mille nuances de bleus et de verts, tel d’infinies et subtiles expressions apparaissant sur le visage d’un danseur pleinement habité par son art.

Le spectacle était parfait, le silence, qui n’en était pas vraiment un, soulignait avec une force tranquille cette chorégraphie de la nature. Elle avait toujours été là, il suffisait d’y être attentif pour la voir. Et c’est alors qu’un drôle de bruit fit tressaillir Elzear, un pauvre animal venait de tenter de lui mordre le mollet. Heureusement le danseur était leste et n’avait subit aucun dommages. Il eut été évidement for dommageable de tenter de passer au fil de l’épée l’animal, qui somme toute ne devait que défendre son territoire. Et c’est donc avec humour qu’Elzear tenta de lui faire peur en imitant la danse de l’elfe en colère, espérant que cela ferait fuir la bête.



Elzear tente une intimidation sur le blaireau

Le premier jour de la griffe des tempêtes – année des dragons renégats
1 Tarkash 1373 CV
Lieux : Proximité des pics perdus - Haute-Forêt
Horaire : Nuit


Température la plus basse : -9 °C
Température la plus haute : 2 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Ouest 30 Km/h
Humidité modéré : pas de précipitation
Phase de Séluné : 1ère nuit du 3ème quartier
Nombre de d'heure de Jour : 13 heures.
Nouvelle aube : 05 h 30.


MJ
Narration: Ademara et Lorindol

demara n'avait pas réagit à la question de Lorindol. Par son silence, elle exprimait sa totale confiance en Lorindol pour gérer les pourparlers avec ce haut druide qui comme ceux de sa classe n'était que peu enclin aux formes et usages, préférant toujours une voie plus directe.

Hélécon

Et ces mots viennent d'un elfe doré... Arf les temps changent mais vous semblez plus amical que l'Ar'Tel'quess que nous abritons actuellement, celui là va prendre ma main sur la figure s'il continue d'avoir la langue aussi pendue. Bref, soyez rassuré je vous charriais concernant l'attaque de Lothen, Lomion Nerdanel m'avait déjà signifié que la confrérie n’investirait pas d'énergie pour une telle tâche pour le moment, que d'autres priorités étaient plus vitales et bla bla, un vrai diplomate cette oreille pointue, tout comme vous apparemment ! -------------------- Le haut druide peut paraître assez bourru mais c'est un homme honnête en qui on peut avoir confiance. Un meneur d'homme comme la haute forêt a bien besoin.

Son sourire suffit pour expliquer aux aventuriers qu'Hélécon avait le plus grand respect pour Lomion et la confrérie en général et qu'il ne porterait nullement ombrage de cette décision contraire aux intérêts du cercle druidique et de tous les êtres environnants cette cité maudite. Cependant son visage se plissa et il reprit son sérieux aux mots de Lorindol sur les Fey'Ri.

Hélécon

"Ils supposent" vous voulez dire mais je dois reconnaître que des choses assurément étranges se passent dans cette cité mais les dieux restent sans réponses sur ces interrogations. Vous avez certes trouvé des orques de Lothen très loin de chez eux, ce qui effectivement demande investigation. Mais laissez moi vous raconter une histoire : Quand les orques prirent lothen, les elfes d'Earleann ont voulu leur reprendre. Après tout cette ville était un héritage légitime pour eux et la voir ainsi souiller à pousser nombres d'entre eux à partir à la reconquête. Cependant ils échouèrent tous et les anciens de la forêt nous ont raconté que la magie des elfes avaient été déviées voir qu'elle se retournait contre eux. Les elfes avaient fini par penser que la cité était maudite et la laissèrent aux orques. Il fallut attendre l'année de la chope pour que plusieurs cercles druidiques dont le notre et plusieurs rôdeurs de la région s'unirent pour refaire une tentative, en prenant la relève des elfes. Mais nous avons pu constater de nos yeux, ce que les anciens nous avaient dis sur les réactions irrationnelles des sorts lancés contre nos ennemis. Nous avions pourtant en face de nous des orques dont "peu" semblaient enclin à la magie, la plupart étant de redoutables guerriers mais pas des tisseurs. C'était comme ci la cité les protégeait. J'ai vu de mes yeux un de mes sorts se diriger vers un de leur druide le plus puissant. Il allait le prendre de plein fouet à n'en pas douter mais au dernier moment la concentration arcanique se détourna pour finir sa course sur un arbre à proximité au grand étonnement de mon adversaire et de moi-même... Je suis prêt à tout entendre , Fey'Ri , protection magique ou autres mais le rire carnassier et provocateur de cet orque me hante encore. Si vous pouvez donner des réponses à nos questions, le Cercle Meibion Cywir vous y aidera. Je mets à votre disposition Solveig, elle connaît bien ces forêts et vous sera d'une aide précieuse. Puisse Silvanus vous accompagner et vous prémunir de la malédiction de Malar. -------------------- Le haut druide peut paraître assez bourru mais c'est un homme honnête en qui on peut avoir confiance. Un meneur d'homme comme la haute forêt a bien besoin.

Il se tourna vers le demi-elfe à ces côtés et lui fit un signe de tête explicite puis resta dans ces pensées à survoler des yeux les parchemins devant lui. L'homme à côté d'Hélécon se porta à leur hauteur et s'adressa à eux avec un air qui avait changé par rapport à celui qu'il affichait à leur arrivée:

- Veuillez me suivre !

Puis il sortit et fit quelques pas à l'extérieur avant d'entonner une prière rapide. Aussitôt une petite chouette de la taille d'un poing se posa sur son bras. Il lui murmura un message et le bel oiseau ouvrit ses ailes et prit son furtif envol vers la gauche des aventuriers.

-Suivez cet oiseau, il vous mènera jusqu'à Solveig. Bon courage à vous. Revenez avec ou sans vos réponses mais revenez avec Solveig!

A ces mots explicites, Il rentra à nouveau dans la maison laissant les deux gardiens seuls avec le poids de leur mission.
Ademara fut la première à tenter de suivre l'oiseau. Elle observa succinctement la chouette mais cette dernière fut rapidement hors de vue. Les deux elfes n'avaient plus qu'à suivre le direction vague suggérée par l'animal mais aucun chemin ne semblait visible. Une nature sauvage se trouvait en face d'eux et prendre le risque de se détourner pour trouver une voie praticable les ferait sûrement dévier...





MJ
Narration: Shamar

es orques gagnaient du terrain et Shamar avait beau faire marcher ces méninges, il se demandait bien comment il allait pouvoir se débrouiller de cette situation de plus en plus verrouillée. Ralentir le loup semblait une bonne initiative pour le rôdeur. Tirer sur une de ces pattes le ralentirait et lui permettrait peut-être de prendre la poudre d'escampette. Il hésitait tout de même, est-ce qu'une flèche ordinaire, même bien tirée, pourrait affecter au point de paralyser un loup de quatre cent kilos... Il arma tout de même sa flèche et posa l'empennage sur la joue, lui caressant cette dernière avec ce bruit caractéristique. La corde se lâcha et libéra le trait qui fila vers la bête pour s'enfoncer dans le muscle de la patte avant droite du loup qui grogna en recherchant l'origine de cette attaque. Il ne mit pas longtemps pour la découvrir car au moment où la flèche heurta l'animal le sort d'invisibilité qui auréolait le forestier se dissipa instantanément, révélant ainsi sa présence aux yeux de tous.

Shamar ayant vu la réussite de son projectile, fila au plus vite tout en réfléchissant à la suite à donner. Il n'avait malheureusement pas vu d'habitations proches ou une destination éventuelle pour fuir trouver de l'aide. Depuis les nombreux jours qu'il arpentait la haute forêt, son groupe n'avait rencontré personne susceptible d'être d'un secours quelconque, juste une nature sauvage qui abonde de proies et de prédateurs.

Les capacités auditives développées du rôdeur lui permirent de savoir l'arrivée des orques. Ils prenaient position. De sorte que si Shamar ne déviait pas sa course, il savait qu'il allait tomber sur l'un d'eux et le souvenir de la grande hache aperçu furtivement lui fit adapter sa direction. Il entendit au bout d'un moment l'arrivée d'autres orques. ils devaient maintenant être au nombre de six.
La course continua et toujours la même sensation désagréable qu'être dirigée, que la position des orques n'étaient pas anodins mais pourquoi toujours l'emmener vers des terrains difficiles, rocailleux, escarpés, à végétations denses, avec des failles béantes vers l'inconnu plusieurs dizaines de mètres plus bas. Alors qu'il réfléchissait, il stoppa net sa course. Au pied d'une petite falaise, se trouvait le corps d'Ewen, les habits déchirés et le crâne ensanglanté, probablement par la chute qu'il avait fait.

Il eut soudain un flash de lucidité, un souvenir de ces années d'apprentissage avec son maître Idjak. La mémoire lui revint et cela se confirma quand Shamar leva les yeux pour voir la lune ronde. *Ce sont des orques de Malar ! Et je suis la proie de leur chasse rituelle.* Cela semblait évident maintenant, ils s'étaient débarrassé de Lars, un frêle halfelin afin de débuter la chasse, puis Ewen, un demi-elfe peu habitué au milieu forestier... *Ils aiment la compétition et les défis. Au plus la chasse est difficile, au plus leur divinité se sentira satisfaite*

Le bruit de feuillages des orques alentours s'estompa doucement pour s'éteindre totalement. Le rôdeur comprit de suite que son sort venait de prendre fin. Il fut ramener au réel. Shamar sentit son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine, il se savait seul et la peur le prit de nouveau mais en plus intense du fait de sa nouvelle connaissance sur l'ennemi.
Le loup hurla à proximité et le chondathien, sans réfléchir, ne suivant que son instinct, se remit à courir. Un doute affreux venait de le traverser alors qu'il faisait ses premiers pas. *Il a bougé ... Ewen a bougé! Il est encore vivant?!*

*Ils voulaient que je vois le corps. Ils jouent avec moi ...*
Après dix minutes de course laborieuse où, aveugle, il avançait sans rien voir, il se retrouva dans une grande clairière. Rassuré de n'avoir fini sa course comme Ewen, il se ravisa quand la lune éclaira une silhouette à quelques mètres de lui, droit devant. Il stoppa son élan quand soudain une grosse torche s'alluma et éclaira un massif orque au torse nu et à la musculature impressionnante. Il arborait une quantité de griffes et de crocs d'animaux diverses autour du cou et une énorme peau d'ours lui recouvrait la tête et le dos. A ces pieds un tronc d'arbre où s'adossait un humanoïde que Shamar reconnu directement.

- Bienvenue !racnammoc riovum'op ornogrgrwa, orum'oN


Le rôdeur entendit distinctement les orques et le loup arrivaient derrière lui et former un cône afin que ce dernier avance vers son destin.


De son côté Tamal observait son adversaire le narguer, le provoquer mais ce dernier n'attaquait plus. Il avait visiblement compris qu'il ne faisait peut-être pas le poids. Cependant des ordres avaient été donnés et le corbeau ne souhaitait visiblement pas courir le déplaisir de son mandataire. Profitant d'une ouverture lors d'un rapprochement du corvidé, l'aigle ouvrit ses serres et les referma sur le corbeau qui de nouveau coassa de douleur avant de prendre la fuite et de se diriger vers les arbres en contrebas. Au vu du vol du corvus corax, il n'était pas prêt de revenir.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Shamar tire sur loup sanguinaire: 10d20+7=17 => CA PaD 12 => Réussite
Dégâts: 5d8+2 = 7pvs = restant ?

Test de connaissance: 14d20+1 => 15 => Shamar se rappelle de quelques choses

Attitude Tamal:
18d100 => aigle passe à l'offensive

aigle attaque corbeau: 11d20+3= 14 => CA 14 => Réussite
Dégâts: 2d4 => -2pvs => restant ?

La totalité du corps du rôdeur était couvert de sueur. Chaque parcelle de ses muscles lui envoyait des messages de douleur. Le cuir retourné qui finissait son armure autour de son cou lui irritait la gorge. Il aurait du faire enchanter son armure avec un sort de confort en plus du reste... Et puis son inconscient lui rappela que ce n'était ni l'endroit, ni le moment d'avoir ce genre de réflexion.
Il ne voulait donner aucune arme à ses adversaires, il lâcha son arc et sorti calmement et en silence ses deux lames de ses fourreaux. La lune brilla sur l'acier trempé de l'épée large chondathienne. Celle ci avait déjà mit fin à la vie d'un métamorphe, et elle était prête à reprendre du service. Il regarda en l'air et observa un instant son compagnon faire des cercles de prédation au dessus de la clairière. Puis ses yeux revinrent sur l'orc à la peau d'ours. Il avait bien deviné, son ami demi-elfe n'était pas encore mort.

Maintenant qu'il avait trouvé la clé de ses souvenirs, il rassembla ce qu'il savait sur les malarites et, si il ne s'était pas trompé, il ne voyait que deux solutions à la situation présente. Soit il avait un allié inopiné dans ses adversaires, auquel cas l'avantage pouvait changer de camp. Sinon, il devait s'arranger pour faire partie du cercle très fermé des proies suffisamment honorables pour qu'on le laisse partir. Aussi utilisa t-il une stratégie peu commune pour lui. Il savait de longue date que les mots pouvait empêcher les guerre, mais un thayen lui avait appris récemment qu'ils pouvaient être utiles au cœur de la bataille :

- Merci pour l'accueil, dit le rôdeur avec un rictus au coin de la lèvre, il y a longtemps que je n'avais autant couru !

Alors, comment règles t-on cette affaire ?

Il commença a tourner sur lui même et à observer un à un chacun de ses adversaires, les comptant, cataloguant leurs apparentes forces et faiblesses. Il observa le loup, il regretta de l'avoir blessé, une bête estropiée pouvait être des plus dangereuses.

- Je n'ai jamais aimé la chasse à courre. Qu'il y a t-il d'exaltant à envoyer une meute faire le travail à sa place ? A moins que la proie soit un dragon... mais tel n'est pas le cas.

Il se retourna vers l'orque qui avait parlé le commun, se morigénant intérieurement pour la énième fois dans la journée de ne pas connaître l'orque.

- J'ai rencontré des orques morts, et ils avaient tant de courage que les vivants doivent être extraordinaires. Qui plus est on m'a dit que votre peuple avait autant la bataille que l'honneur dans le sang. Mais qu'il y a t-il d'honorable à chasser une mouche avec une montagne ?

Si il devait combattre, il allait essayer de pousser à un combat honorable d'un guerrier contre un autre. Il avait eu peur, mais désormais, toute terreur avait disparu, il ne restait qu'une inextinguible rage de vivre. Et un esprit tacticien. Et en attendant la suite des événements, il appuya sur sa jambe d'arme et s'apprêta à parer toute attaque.

---

Shamar passe en défense totale. Je te laisse choisir les jets à lancer

MJ
Narration: Elzear

’animal s’était visiblement senti menacé et n’allait pas en rester là. Le blaireau était connu pour sa ténacité et il tenait à se montrer à la hauteur de sa réputation. Derechef il attaqua Elzear qui ne put cette fois esquiver la morsure. Ces petites dents pointues s’enfoncèrent dans le mollet de l’elfe qui surprit, retira sa jambe où le sang commençait à couler. Se reculant il effectua à sa manière une intimidation qui eut comme résultat de faire fuir l’animal dans sa tanière. La raison avait eu l’aval sur sa témérité. Le barde regarda sa blessure et constata que quelques gouttes de sang coulaient légèrement de sa blessure.

Vidar riait discrètement devant cet événement mais voyant la bénignité de la blessure, il reprit la route en proposant à Elzear de faire de ne pas traîner.La suite de la route se fit sans un mot, le rôdeur n’ayant eu aucunes réponses à toutes les questions qu’il avait posées au barde. Un tantinet vexé du fait qu’il avait demandé à Elzear de l’accompagner pour justement avoir des réponses, il préféra le silence à un nouveau vent.

Ils arrivèrent aux abords d’une petite bâtisse recouverte de lierre, lieu de relève traditionnel de cette partie du territoire du cercle. Cependant personne ne s’y trouvait. Il prononça quelques mots au félin à ces côtés qui fila dans les fourrés tout proche. A peine l’animal était parti qu’un autre arriva sous les traits d’une petite chouette. Le rôdeur prononça quelques mots pour sa divinité qui le gratifia de la compréhension de ce langage imperceptible pour les non initiés.

- Deux aventuriers doivent arriver. Nous allons les attendre, ils ne devraient pas tarder.

Les lieux avaient un attrait bucolique et le barde aurait préféré les voir avec une meilleure luminosité mais il ressentait quelques choses de particulier pour cet endroit et apprécia donc le moment de détente qu'offrait cette attente.

De son côté Vidar observa Elzear d’un air suspicieux comme s’il attendait à quelques mots de sa part. Se retournant il prit la même position qu’il avait fait un peu plus tôt. Il écouta le moindre bruit suspect, huma la moindre odeur dérangeante, en un mot, il essayait de ne faire qu’un avec la nature afin d’obtenir les informations qu’il souhaitait.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Initiatives :
Blaireau : 13d20+3= 16
Elzear : 6d20+4= 10

Attaque à outrance blaireau :
Griffes : 3d4+20 +4 = 7 vs CA 16 => échec
Morsure : 18d20 -1= 17 vs CA 16 => réussite
3d3 – 1 = 2 => -2 pvs Elzear reste 15 pvs

Elzear jet d’intimidation : 4d20 + 6 = 10 vs DD ? => réussite

Elzear attendit donc avec Vidar l’arrivée d’autres aventuriers. L’elfe compris, en voyant son interlocuteur le regarder un peu par en dessous qu’il avait peut être négligé quelque chose. Avec un petit effort de mémoire, il se rappela que Vidar lui avait posé quelque question. Le danseur, qui était plutôt silencieux, et s’était absorbé dans sa contemplation de la nature avait d’abord cru que ce n’était qu’une forme rhétorique de politesse. Mais voyant la mine renfrognée du druide, il comprit qu’il était passé un peu vite sur cet aspect de son nouveau compagnon de la nature. Et comme il fallait un peu attendre le moment était propice à ce genre de considérations.

A vrai dire, lui-même ne s’était jamais vraiment posé la question, mais tout en y réfléchissant les idées s’enchainèrent avec naturel :

-Tu sais, quand on né en ville, et qu’on y passe toute sa vie on ne sait pas vraiment ce qu’est la forêt. On en a une idée, par les livres, les histoires, les contes, les légendes, mais cela ne vaut évidement rien comparé à l’expérience d’y être vraiment. Les villes comme Eauprofonde d’où je viens sont remplies d’elfe qui n’ont jamais vécu en forêt, de nain qui ne sont jamais allez sous une montagne et de toutes sortes d’humanoïdes qui vivent au-delà de ce que leurs peuples ont connue à leurs origines.

La ville unifie, nivèle et mélange les cultures, les comportements, les traditions. Il y a donc un effet de perte évidement, mais aussi un gain. J’ai ainsi pu gouter à la bière Naine, manier des armes Halfin, rire de l’humour Gnome, et même apprendre des jeux Gobelins, ou des insultes Gnolls. Ce que l’on perd ou ce que l’on gagne dépend à mon sens plus de comme on n’est que de là où on né. La richesse d’une personnalité est peut être liée à la multiplicité de ce qui lma compose ? Qu’en dis tu ? Mais je prendrais bien garde de faire des généralités, et je t’expose mon simple avis.

A y bien réfléchir, je me suis peut être tourné vers la danse, car cette art muet me permet de synthétiser toutes ces cultures, toutes ces richesses sans trop me soucier de savoir ce qui se passe dans ma raison.

L’elfe marqua une pose, puis enchaîna, visiblement pris par son propre discourt :

-Et je serai bien incapable de te dire quel effet à la nature, ou ce qu’elle peut représenter pour les gens des villes. Chacun est unique, un peu comme chaque arbre qui compose cette forêt. Il faudrait leur demander à tous, et souvent, car beaucoup de gens changent d’avis souvent ! Quand à la grand ville, si un jour tu veux que je t’y emmène je pourrai. Il y a tant de choses à voir, de lieux différents, de personne à rencontrer ou éviter. mais ne t’inquiète pas, ici ou là ça ne change pas tant de chose que ça.

puis Elzear se tu, au cas où son interlocuteur aurait voulu en placer une.

Apparemment,le haut druide était doté d'un humour très particulier. Lorindol désespérément dépourvu de ce don, fit bonne figure et écouta attentivement ce qu'Hélécon lui apprenait sur la cité de Lothen.

Que des elfes d'Earleann est tenté de reprendre la cité aux orques à l'époque de leur arrivé, il semblait bien que cette information n'était pas connu de Thuldae.

De plus, apprendre que la magie profane semblait être manipulé, modifié, dévié au sein de la cité était un élément très étrange et primordiale. Et que cette défense soit encore active de nos jours était la aussi encore exceptionnelle.

L'esprit plongé dans ses souvenirs, ses lectures et ses longues heures d'études le mage suivait tout bonnement son compagnon le regard un peu vide.

Sortant de sa torpeur en réaction aux instructions du demielfe, il s’astreint à suivre Ademarra en suivant la chouette de la façon la plus simple, droit devant en ligne droite.

- Ademarra ! je suis sure que le dénommé Solveig saura nous trouver. Par Corellon, marchons d'un bon pas -

Sur le chemin, Lorindol pris cependant le temps avec quelques branchages et un de ses mouchoirs de fabriquer un petit volatile. Avec sa broche, il insuffla à sa création la vie nécessaire à son œuvre. Murmurant à son oreille les deux éléments qu'il venait d'apprendre il termina son incantation par le nom de la gardienne des mystères Nil-Garith Eärfalas. Elle peut etre aurait une idée de ce que pouvait etre cette protection.


jet connaissances mystères +13 ou jet art de la magie +15 pour comprendre ce qui se trame à lothen
jet de détection +8 pour voir la chouette