L'Enigme du Dragon-pluie, Ascha, Asilgar, Jarircie, Naïrod, Ulrich

Tùrambar avait remercié rapidement la serveuse. Qui trop occupée, n'aurait surement pas été très réceptive au plat de l'Ilmate.
Le paladin tira donc la chaise en face de son confrère. Qui à sa façon de l'appeler frère, l'avait surement reconnut lui aussi.
Tùrambar nota tout de même que l'homme lui avait parlé en commun. Il ne devait donc par comprendre la langue damarienne.

Quand il s'assit l'impilturien poussa un grognement, à la façon des personne âgées. Ses os avec le temps froids lui faisaient mal.

-Je me nome Tùrambar Gorthong. C'est sur que par ici... Il ne doit pas faire un temps à voire les jolies filles en tenue de baignade tout les jours. Je crois que même chez moi en Impiltur, il fait rarement aussi froid.

Tùrambar saisit sa première cotes d'agneau, une cote seconde, par l'os et de sa main droite, son couteau, qu'il fit glisser le plus près de l'os, jusqu'à en décoller la petite peau blanche de celui-ci, le périoste.
Il fit de même sur ses deux autres cotes, se refusant de perdre la moindre miette de viande. Non par gourmandise, mais par respect : pour tout les familles, qui, il le savait, au même moment n'avaient même pas un morceau de pain.

Il commença alors a mangé. Rendant grâce intérieurement au dieu brisé.
Puis il répondit à l'autre question de son compagnons de tables, de sorte à ce que juste lui puisse l'entendre.
-Vois tu l'ami, je dois me rendre à Quaervarr. Pour une mission pour ma guilde et je dois d'ailleurs retrouver une sœur, comme toi et moi quoi, appartenant aussi à cette guilde. Elle doit être dans cette auberge d’ailleurs.

Le guerrier du brisé prit alors son verre de vin et le descendit en deux ou trois trait tout en l'appréciant.
Puis il remplit son verre d'eau. Et il désigna du doigts son interlocuteur.
-Et toi quel est ton nom ? Qu'est ce qui t'amène par ici, une quête ? Hum et laisse moi deviner... hum voyons voir, qui sers tu ? Tyr, hum non, je dirais plutôt Torm. En générale les servant de Tyr sont plus suspicieux et bornés, enfin bien moins que ceux de Helm et encore moins que ceux servant Siamorphe, d'ailleurs, je crois que se sont les plus hautain.

Vingt et unième de la Griffe des Soleils Couchants de l'année des Dragons Renégats.
21 Ches 1373.
Température la plus basse : -12.
Température la plus haute : -5.
Température actuelle : -8.
Heure actuelle : 20h35, début de soirée.

La soirée était calme et la tranquillité de tous était assurée par un videur demi orque sorti de nulle part durant le cou de feu ainsi que par la présence des deux soldats de la garde de Lunargent. Visiblement peu commodes, ils gênaient quelque peu le commerce de l'aubergiste car ils refusaient catégoriquement que quiconque approche de l'endroit où était assis la personnalité qu'ils protégeaient. Par contre, l'homme qui les accompagnait semblait ne pas leur poser le moindre souci et ne pas se préoccuper plus que cela de sa sécurité car de nombreuses personnes passaient autour de lui sans qu'ils ne s'en formalisent. Durant ce temps, l'homme le mieux habillé discutait avec animation avec son homologue.

Jarircie put profiter pleinement de son repas ainsi que d'un bon bain bien chaud qui lui permit d'évacuer en plus de la crasse, tout ce qu'elle avait d'évacuer ou d'oublier. Bien que loin de chez elle, la soirée pouvait s'annoncer bonne.

Il en était de même pour les deux paladins qui s'étaient trouvés. Ils discutaient tout en mangeant et ne furent nullement dérangés, probablement car toute personne un minimum sensée pour voir que les deux hommes semblaient des hommes d'arme et malgré une certaine bonté, ne devaient pas être du genre à se laisser marcher sur les pieds.

Ce qui ne fut nullement le cas de ce pauvre Asilgar qui lui se trouvait bien mal placé dans la salle commune du Bouclier Brisé. En effet, les lanceurs de couteau amateurs semblaient bien peu gênés par sa présence non loin de leur cible. Car le lanceur maladroit alla récupérer son projectile sans s'excuser pour la gêne occasionnée et retourna à sa place de départ pour tenter de nouveaux tirs, qui ne furent guère concluants. Car sur trois tir, seul un se planta dans la cible de paille, le deuxième ne s'enfonça pas et retomba au sol. Quant au dernier, il rebondit contre le mur et la lame se cassa.

Ascha n'obtint pas de réponses de la belle serveuse car la pauvre tellement affairée ne semblait plus savoir ou donner de la tête. Où qu'elle se trouve, plusieurs personnes l'interpellaient à chaque fois pour obtenir telle ou telle chose, de manière plus ou moins entreprenante et plus ou moins gentiment. Aussi son ballet s'allongeait et l'épuisait à vue d'oeil. Et la soirée était loin d'être finie.

Le groupe de barde venait de terminer une nouvelle chanson et alors que le chanteur allait se lancer de nouveau dans une balade, l'homme en pourpre monta sur la scène, aussi tôt suivi de ses deux gardes du corps, et coupa la parole au pauvre barde qui se recula visiblement surpris et intimidé par cette présence en arme sur sa scène. Se plaçant en bord de scène, l'homme de pourpre vêtu se racla la gorge avant de prendre la parole.

- Hum hum hum. BOnsoir à tous et à toutes. Je me présente, Garreth de la Rocheblanche. Je suis ici ce soir pour vous parler au nom de l'Alliance Seigneuriale. Les dirigeants de notre belle cité de Lunargent désirent engager quelques âmes aventureuses pour leur servir d'yeux et d'oreilles dans la noble cité de Quaervarr. Les dirigeants de la ville signalent de nombreuses disparitions et Lunargent voudrait envoyer des enquêteurs chez leur allié afin d'en apprendre plus et de l'aider.

Regardant tout autour de lui comme pour attendre une quelconque réaction, il soupira comme si sa tâche l'ennuyait et reprit la parole.

- Hum. Sachez que tout volontaire retenu gagnera une fois la mission terminée la somme de deux cents pièces d'or ainsi que la gratitude de la cité. Si vous êtes volontaires, veuillez vous présenter au comptoir auprès de l'un de mes homme d'arme qui vous indiquera quoi faire ensuite.

Terminant sa phrase dans un souffle long, il redescendit de la scène et retourna au comptoir pour suivre l'aubergiste dans une pièce attenante. Il ne fut suivi que d'un seul garde du corps et de son homologue, l'autre soldat se plaçant en bout de comptoir et commençant déjà à faire la sélection parmi les premiers volontaires. Seuls les choisis purent alors passer dans l'autre pièce.

Redescendant dans la salle commune habillée bien plus légèrement, vu qu'elle avait laissé son armure et toutes ses armes, à l'exception de sa dague qui lui servait tailler le gras du saucisson plus que de ses adversaires, Jarircie put voir que l'ambiance avait changé dans la salle commune. Cela était certainement due à l'arrivée durant son absence d'un quatuor bien particulier comprenant deux des gardes locaux, leur donnant un caractère officiel à ne pas négliger, aussi lorsque la paladine se rassit à une table et allait commander à boire, elle préféra se taire pour écouter ce que l'homme en pourpre qui dirigeait ce groupe avait à dire.

Il confirma l'impression que son groupe donnait, il était bel et bien doté d'une autorité officielle, et ce qu'il indiquait par la suite était des plus intéressants, même pour elle-même qui ne pouvait pas participer, puisqu'elle avait déjà une mission à effectuer. En effet, non seulement cela la mettait en garde contre de potentiels kidnappeurs, mais cela indiquait également que les gardes étaient dépassés par la situation, au point qu'ils devaient faire appel, et officiellement, à de simples aventuriers pour les aider. Peut-être était-ce courant dans les parages, mais cela restait très étrange et Jarircie ne serait qu'à moitié étonné si elle apprenait dans le futur que le ou les responsables s'étaient joints à cette chasse à l'homme, si jamais ces derniers étaient un jour trouvés.
Et cela avait un second intérêt à plus court terme pour la jeune femme, car en attirant tous les hommes d'armes intéressés par sa proposition dans l'arrière salle, il allait vider la pièce et peut-être permettre à la demoiselle de repérer celui qu'elle devait retrouver, vu que ce dernier ne devait normalement pas se joindre à la file qui se constituait.

En attendant, elle appela la serveuse pour se commander une cruche de vin rouge, qu'elle pourrait entamer en regardant ceux qui restait à leur table, puis partager par la suite.

Alors qu'il finissait son assiette, le lanceur de couteau maladroit qui aurait pu, au vu de ses médiocres compétences, lui planter son outil dans l’œil, alla récupérer sa lame sans même une excuse ou un regard de pardon vers Asilgar. Celui-ci s'imagina se lever, prendre le poignard des mains de l'homme et montrer à ce groupe de lourdaud ce qu'était un vrai lancer. Il n'en fit rien, il n'avait aucune envie de se donner en spectacle aux yeux de cette foule.

La nouvelle bordée ne fut guère plus concluante. Un seul projectile parvint à rester planter sur la cible de paille. Le Silence des Vaux émit un soupir d'exaspération puis il vit les nouveaux arrivant qu'il observait toujours se diriger vers la scène tandis que le groupe de barde finissait leur chanson. Ils n'eurent point le temps d'en débuter une nouvelle que l'homme en pourpre se permit de prendre la place sur le devant de la scène. Son annonce intéressa grandement Pas-Feutrés : des disparitions ? Se pourrait-il que le vil nécromancien qu'il pourchassait soit responsable ? Peut-être, peut-être pas. L'un comme l'autre pouvaient être probables. Il se devait d'aller vérifier, et même si sa proie ne se trouvait point mêlée à cette affaire, que faire d'autre ? Il n'avait aucune piste, plus rien, que le néant. Des gens demandaient de l'aide dans cette ville de Quaervarr, autant allez les secourir que se tourner les pouces dans cette taverne.

Il venait de finir son assiette de côte d'agneau ainsi que son verre de vin, plus rien ne le retenait à sa table. Il se leva, ramassa ses affaires, passa sa grande épée à deux mains dans son dos de même que son arc composite et son carquois et s’apprêta à se diriger d'un pas rapide et déterminé vers le comptoir. Il se retint toutefois pour ramasser le couteau tombé à terre qui ne s'était pas brisé et se rendit là où se tenait l'escouade de lanceurs.

- Vous allez finir par blesser quelqu'un en visant comme ça.

Il les regarda tous rapidement dans les yeux puis se retourna vers la cible. Il se concentra, fit abstraction du bruit ambiant et prit tout le temps qui lui fallait pour réussir un lancer parfait.

Son tir effectué, il alla vers le garde resté dans la salle pour effectuer le tri entre les aventuriers volontaires pour la tâche requise. Il se présenta d'un ton calme mais ferme.

- Je me nomme Pas-Feutrés et je pourrais être utile pour votre mission.

Il resta droit, attendant la réponse de son interlocuteur puis pensant qu'il devait développer un peu plus il poursuivit.

- Je sais bien manier les armes que j'ai dans le dos et suis doué en pistage et survie.

Il espéra que cela et sa bonne volonté suffirait à se faire accepter. Il ne voyait pas quoi ajouter d'autre sur lui.


Lance le couteau vers le centre de la cible. Si possible, déclare faire 10.

La conversation avançait tranquillement à la table des deux paladins.
Tùrambar regardait parfois dans la salle s'il apercevait Jarircie.

Quand un homme, Garreth de la Rocheblanche, sans doute un notable de la cité, fit une étrange annonce.

Des disparitions inquiétantes avaient lieu à Quaervarr. L'impilturien eut un mauvais pressentiment, qu'il fit partager à son compagnon de table.

- Quaervarr n'est pas une cité connue pour ses troubles, ou du moins pas pour plus que de l'ivresse au plus que célèbre cerf siffleur. Quelque chose de sombre doit être à l’œuvre.
C'est tout de même une sacrée coïncidence qu'au moins trois paladins soient présent pîle à ce moment dans cette taverne précise, au moment où Lunargen veut engagé des gens pour éclaircir la situation.
C'est clairement un signe divin. Les dieux veulent que nous nous y penchions.
Sans compter que je crains pour la santé de la personne que je doive rencontrer à Quaervarr.

Tùrambar se leva de sa chaise. Il ferma les yeux un instant et laissa éclater son auréole de lumière. Faisant tourné quelque tête vers lui. Un grand type émettant de la lumière à la façon d'un torche, se n'est pas banal, cela dois même attirer l'attention.
- Je ne te commande n'y ne t'oblige à rien frère.

L'ilmate s'avança alors vers le comptoir. Il s'approcha d'un des hommes d'arme libre, pendant qu'un drôle de rôdeur, enfin moins drôle que Me'y'an s'en doute et bien sur bien moins mignone, tentais de lancer un couteau dans une cible comme preuve de ses capacités.
Toujours baigné de lumière sacré, le paladin s'adressa à eux. En appelant exceptionnellement à son pouvoir de détection du mal sur les quartes hommes.

- Bonsoir, je me nome Tùrambar Gorthong. Je fais partit de saint chevalier de la soufrance. Oui, je sers Ilmater. Je veux vous apportez mon aide dans cette affaire. J'ai des amis dans la ville de Quaervarr. Je suis inquiet de leur sécurité.
J'ai l'habitude de réunir des informations, mon dieu m'accorde quelque pouvoir curatif et bien sur j'ai l’expérience du combat.

Connaissance noblesse +6 pour déterminer qui est celui qui nous engage. Sur les hommes d'armes Diplomatie +8 si bon +6 si alignement autre psychologie +4 si bon et +2 si autre

Ascha supposa que la serveuse n'avait pas énormément d'ancienneté dans le service, sans quoi elle aurait au moins fait signe d'écouter sa demande, quitte à le renvoyer vers des personnes plus à même de répondre au Cormyrien. Enfin ce n'était pas grand chose, d'avoir grandi dans l'ambiance chaleureuse de l'auberge de sa mère, le dévot d'Oghma pouvait comprendre la dureté d'un service en ces heures de sustentation.

A défaut de pouvoir laisser libre cours à son envie de parler avec des personnes intéressantes il se laissa aller à manger, une fois servi, en observant ses compagnons anonymes présents par dedans la salle. La nourriture chaude, une fois encore, faisait son effet pour contrecarrer les effets de la température de saison. L'ambiance amenée par les musiciens faisait le reste.

Ascha se laissa aller à reposer ses couverts quelques instants, alors que celui qui s'annonçait de la famille de la Rocheblanche faisait sa petite annonce et que le tumulte qui en suivit créa une petite file hétéroclite devant le garde restant.
La serveuse payée pour la commande de l'aasimar, le repas et la boisson avalés, le barde se leva à son tour, pour rejoindre le second homme d'influence, à défaut de la file d'aventuriers en tout genre, de là il espérait glaner quelques informations supplémentaires sur ce qui l'attendait s'il se joignait à la file qui se séparait, soit pour retourner dans la salle soit pour passer la porte privée de l'auberge, en même temps que ses oreilles relevaient quelques détails sur les braves qui venaient annoncer leurs compétences.

C'est plein d'espoir que l'Aasimar entreprit d'engager la conversation avec le second membre important de la troupe armée, misant sur le plaisir qu'aurait ce dernier à attirer l'attention.

-Alors Monseigneur, ce sont de bien étranges circonstances qui vous ont fait venir offrir de l'emploi ce soir ici, vous faites également partie de l'Elite de cette belle cité? C'est généreux de la part de l'Alliance Seigneuriale de procéder ainsi je trouve.
Ascha poursuivit accompagné d'un grand sourire.
-Veuillez pardonner mon manque de politesse, je me nomme Cheynn, barde itinérant, actuellement à la recherche d'événements hors du commun à raconter sur ces Terres des Marches, je gage que ce soir marque le début d'une épopée ne demandant qu'à être retranscrite, n'êtes vous point d'accord?
-Une idée me vient Monseigneur, accepteriez vous de faire parti de mon récit, votre point de vue sur la situation me servirait d'introduction à cette fantastique aventure prête à démarrer ici, ce soir!

-Avec vos mots à vous, comment décririez vous la situation? Quels seraient les protagonistes dans la cité de Quaervvar qui pourraient avoir de l'importance dans ce récit?
Misant sur l'enthousiasme de l'homme, Ascha se laissa aller à le questionner le plus possible avant d'aller rejoindre la file de volontaires et de présenter ses propres qualités pour se vendre pour l'embauche.

Ses pas l'avaient menés presque au hasard en cette auberge ce soir, la chance pouvait être de son côté, s'il pouvait récolter une sympathique somme en ne faisant rien d'inhabituel, en continuant juste de laisser traîner ses oreilles pour regrouper les informations sur tel ou tel sujet.

Ascha use de diplomatie avec le second noble.

Alors qu'il était encore occupé à discuter avec son frère d'arme, Ulrich fût surpris par l'annonce qui retentit dans la taverne.
Il écouta attentivement ce qui se disait et ressentit un besoin presque immédiat de proposer son aide. Le paladin se calma quelque peu et réfléchit au propos qui venait d'être tenus.

*Des disparitions ? Je ne suis pas un enquêteur mais si l'alliance seigneuriale à jugé bon de recruter au sein des tavernes, le problème doit être bien plus important qu'il n'y parait.*

Alors que le jeune homme réfléchissait à ce qu'il devait faire, son aîné lui adressa la parole et l'incita à se joindre à lui pour cette mission.

-Oui je pense que le fait d'être réunit ici n'est pas une coïncidence. Le devoir nous appel cher frère.

Ulrich suivit Tùrambar qui venait de faire démonstration de son pouvoir et se présenta à son tour de manière très solennel au recruteur :

-Ulrich, serviteur du dieu Torm. Si vous engagez cet homme, vous pourrez également compter sur mon aide pour résoudre ces mystérieuses disparitions.

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Température la plus haute : -5.
Température actuelle : -8.
Heure actuelle : 20h35, début de soirée.

Alsigard

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Jet d'attaque dague : 1(d20)+4 = échec critique.

Alsigard semblant bien décidé à montrer aux tireurs amateurs ce qu'il était capable de faire et comment bien planter un couteau dans la cible sans risquer de blesser quelqu'un se plaça à son tour devant la cible de paille et s'employa à tirer. Cependant son lancer fut catastrophique et la dague alla se planter dans le sol au pied du mur. Les joueurs éclatèrent de rire et partirent au comptoir tout en se moquant allègrement du rôdeur qui avait voulu leur donner une leçon. Le rôdeur se retrouva donc seul et se présenta à son tour au comptoir afin de se présenter et poser sa candidature.

Le milicien regarda attentivement le rôdeur se présenter à lui et après un court instant lui fit signe de passer dans la petite pièce qui lui montrait du bras. Il n'adressa pas un mot et se contenta de retourner aux autres candidatures.

Naïrod

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Jet de connaissance noblesse : 7(d20)+6(compétence) = 13 contre d20 => échec.
Jet de diplomatie garde 1 : 4(d20)+8(compétence)= 12 => réussite partielle.
Jet de diplomatie garde 2 : 12(d20)+8(compétence) = 20 => réussite.
Jet de psychologie garde 1 : 15(d20)+4(compétence) = 19.
Jet de psychologie garde 2 : 16(d20)+4(compétence) = 20.

Naïrod fidèle à sa foi et aux devoirs de paladin dont il était porteur se présentait aux deux gardes solidement charpentés qui devant lui venaient de renvoyer les quatre lanceurs de couteaux au motif qu'ils étaient ivres et impolis. Aussi à son arrivée, le garde le plus proche de lui fut il un brin sec à son encontre. Cependant, son camarade vit tout de suite à qui il avait affaire aussi remplaça t-il son compagnon et accueillit le paladin avec plus de bonté.

- Bonsoir monseigneur. Veuillez excusez mon camarade mais avec tous les alcooliques que nous nous coltinons avec cette affaire, il devient irascible et impatient. Vous pouvez passer. Allez dans cette salle, monsieur de la Rocheblanche y retrouvera tous les candidats que nous acceptons. Bonne soirée monsieur.

Ascha Cheynn

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Jet de diplomatie guerrier : 14(d20)+13(compétence) = 27. Guerrier devient amical.

Ascha était bien différent des autres et le prouvait une fois de plus. En effet, plutôt que d'avancer vers les deux soldats qui s'occupaient de faire le tri de tous les candidats et qui venaient de laisser passer un homme en robe sombre pour ensuite refuser pas moins de cinq personnes pour multiples raisons, il se dirigea vers le guerrier qui accompagnait Garreth de la Rocheblanche. Celui-ci était penché sur son verre d'hydromel et semblait les plus déprimé, surtout en voyant tous ceux qui se présentaient pour la mission. Il ne cessait de boire et plusieurs verres s'étalaient devant lui. Quand l'aasimar se présenta à côté de lui, il le regarda et quand il comprit qu'il venait pour lui et qu'il faisait preuve d'attention et de manières, il reposa son verre et se tourna vers lui pour lui répondre.

- Oh non, je ne fais pas partie de la ville de Lunargent, je ne suis qu'un envoyé de Quaervarr pour signaler les faits qui s'y déroulent. Si vous voulez tout savoir, voilà prêt d'une dizaine que de nombreux habitants de la cité disparaissent. Surtout que leurs corps disparaissent ensuite. Mais le plus étonnant est que ce sont surtout les hommes les plus forts de la cité qui disparaissent. Presque tous sont des soldats.

- Je ne sais pas si cela fera une bonne épopée mais une chose est sûre, quiconque trouvera la solution de ce problème sera bien vue de la cité et aura de nombreux avantages. Après libre à vous d'écrire mais mon point de vue ne vous apportera rien de plus. Je ne suis pas un noble, je ne suis qu'un guerrier et je préfèrerai être chez moi à défendre les miens qu'ici à supporter l'arrogance de ce bébé buveur de lait et tous ces alcooliques ! Se tournant vers les deux gardes il dit d'une voix forte : - Celui-ci est accepté, laissez le passer !

Retournant alors à son verre, il se leva devant l'aasimar et dit d'une voix triste :- Bonne chance, nous en aurons bien besoin.

Ulrich

Ulrich suivit son camarade paladin bien que leur foi n'était pas accordée à la même divinité. Cependant cela ne semblait pas les déranger plus que cela car le début d'une amitié semblait se dessiner. Se présentant à son tour, il eut affaire au second soldat qui l'examina des pieds à la tête d'un regard scrutateur avant de sourire d'un air bienveillant.

- Je vous laisse passer dans la pièce d'à côté monseigneur. Nul doute que votre présence et votre imposante épée seront un plus à ce groupe pour trouver les raisons de toutes ses disparitions.

Il fit alors signe à Ulrich de passer dans l'autre pièce en lui montrant la direction à prendre puis se remit en position pour accueillir les autres candidats.

Jarircie

Jarircie attendait et observait les gens dans la salle afin de retrouver la personne qui était envoyée par l'Oeil et qui devait la retrouver ici. Espérant que la foule qui se déplaçait lui permettrait de retrouver son compagnon parmi les restants, elle fut surprise de le reconnaître parmi les candidats pour aller à Quaervarr enquêter sur ses mystérieuses disparitions.

Durant ce temps, la serveuse lui apporta une carafe de vin rouge et regarda dans la même direction qu'elle, disant à voix haute se qu'elle devait penser depuis longtemps :

- Ah, j'aimerai tellement partir à l'aventure moi-aussi. Quitter cet endroit et tous les lourdaux qui m'ennuient continuellement. Voir de nouveaux horizons, combattre des créatures maléfiques et protéger les gens. Ca doit être génial. Pffff.

Tous sauf Jarircie.

La pièce dans laquelle les candidats retenus par les soldats étaient envoyé était une petite pièce qui devait servir de débarras dans lequel avait été posé une table à traitaux ainsi qu'une chaise sur laquelle reposait Garreth de la Rocheblanche. Celui-ci semblait impatient de finir tout cela et tapotait de la pointe de sa plume une feuille de parchemin encore vierge. Les murs étaient recouverts de divers tonneaux et tonnelets couchés ou debout et seules quelques bougies éclairaient l'endroit.

Alsigard, Ulrich, Naïrod, Ascha attendaient en compagnie d'une autre personne, un homme vêtue de robes noires et portant une longue baguette à la ceinture. Cependant l'observation fut de courte durée car Garreth de la Rocheblanche toussota et prit la parole.

- Bien présentez vous devant moi et déclinez votre identité ainsi que vos compétences.

L'homme aux robes noires se présenta devant lui et commença :

- Salut, je m'appelle Elfidé, mage de mon état. J'arrive d'Everlund. Je suis un mage généraliste.

Garreth nota tout ce que ce dernier lui dit sur son parchemin et lui tendit une bourse de cuir plutôt rebondie.

- Bienvenu dans le groupe Elfidé. Voici une avance de cent pièces d'or.

Cette fois encore le suivant d'Oghma put vérifier l'efficacité de paroles amicales bien placées, le sens de la diplomatie était un de ses points forts, certes, cela accompagné de son bon sens et de sa vivacité d'esprit lui permettait généralement de prendre de l'avance sur les éléments qui lui étaient dévoilés.

En cet instant même, c'était le suivant divin qu'il était qui notait les informations dans son cerveau, tout ce que l'habitant de la cité en trouble avait dévoilé, surement sans le savoir, serait toujours bon a prendre en compte une fois là bas. La disparition de personnes, c'était une chose, des corps de ces personnes, vigoureuses qui plus est, ça puait le malsain à plein nez, la présence des paladins qu'Ascha avait entendu se présenter était des plus bienvenue.

Celui qui s'était présenté ce soir en tant que Cheynn remercia son interlocuteur de ses réponses, pressé d'en savoir plus de la part de leur employeur, il prit donc congé du soldat pour passer la porte et rejoindre les autres.

Il décida de se présenter aux yeux de tous assez vite, histoire de laisser son esprit analyser chaque prise de parole future, pendant que les autres candidats étaient trop pris par la préparation de leur propre présentation pour faire bien attention à lui. C'est donc après le nommé Elfidé qu'il laissa sa voix se faire entendre.

-Monseigneur, camarades, bonsoir à vous, et merci de m'avoir permis de vous rejoindre. Je me nomme Cheynn, je suis barde de formation, mais il semblerait qu'Oghma m'ai permis de le servir plus personnellement, j'ai donc quelques bases pour affronter les résulats de nécromancie par exemple. J'avoue ne pas être des plus performant pour les affrontements martiaux, mais pour ce qui est du verbal, du dénichage d'informations, vous pourrez compter sur moi j'espère.

-Ah... Et comme notre ami Elfidé j'ai eu l'occasion de travailler avec les savants d'Everlund.

Estimant en avoir bien assez dit, l'Aasimar se laissa aller à écouter les présentations de chacun, notant chaque élément dans sa tête, laissant son esprit tirer ses propres conclusions sur les personnalités de chacun.

Il attendait d'en savoir plus sur ses éventuels futur camarades pour réfléchir à l'avenir, la seule pensée sur ce qu'il aurait à faire avant de quitter la cité était de rejoindre un lieu sanctifié pour mettre la main sur un stock convenable d'eau bénite, la perspective de la bourse en guise d'avance laissait quelques libertés à Ascha.

Idiot. Mais quel idiot il était pensa-t-il. Il aurait dû le prévoir. Lui, d'habitude si discret et désireux de ne pas attirer l'attention sur lui venait de se prendre une bonne leçon. Il n'aurait pas dû faire ça, rester calme et silencieux. Cela ne lui ressemblait tellement pas... Normalement plutôt doué pour ce genre de chose, il aurait dû réussir son tir mais tel semblait être sa punition. On ne le reprendrait plus jamais à faire ce genre de chose.

À côté de lui, les soûlards hilares se gaussèrent de lui avant de s'en aller au comptoir. Asilgar se permit une ultime réplique sur un ton légèrement maladroit et avec un petit sourire pour ne pas perdre complètement la face.

- Eh bien... le sol de cette taverne aime bien les couteaux de lancé.

À cet instant il eut envie de partir loin, très loin, en plein milieu d'une forêt, seul et oublié de tous avec pour seule compagnie la nature. Mais il ne pouvait ce le permettre, le devoir l'appelait.

***

Sans un mot, il fut sélectionné par le garde pour la mission dont il ne savait toujours rien. L'homme lui désigna la pièce où se rendre et il attendit quelques instants que d'autres aventuriers le rejoignent. Ils furent cinq en tout à faire face à Garreth de la Rocheblanche. Un premier se présenta, Elfidé, mage de son état qui se vu remettre une avance en sonnantes et trébuchantes. L'espace d'un court instant Pas-Feutré crut voir en lui son nécromancien, mais non. Il resterait tout de même méfiant : tous les pratiquants des arcanes n'étaient pas nécromant mais tous les nécromants pratiquaient la magie.

Une seconde personne s'introduisit, Cheynn, plus bavard que le premier, Asilgar apprécia son allusion au combat contre la nécromancie.

Le Spectre Valien comptait se présenter en dernier, mais visiblement ce fut son tour : personne ne prenait la parole et De la Rocheblanche le fixait. Après quelques secondes d'hésitation, il se lança :

- Je me nomme Pas-Feutré. Rôdeur des Vaux spécialisé dans la traque et la destruction des morts-vivants. Pistage et combat à distance sont mes forces. Tout comme le maniement de l'épée à deux mains.

Il n'en dit pas plus et laissa les autres s'exprimer à leur tour.