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Terres hostiles pour la Compagnie des Marches,, Chapitre 3
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Frère-Loup
Chambre 7
2 gemmes
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La décision de Belgos ne ravissait pas le dévot de Heaum. Laisser la vie entre les mains des mercenaires ou un renégat de la Compagnie des Marches, sans garde-fou n'était pas forcément une bonne chose. Qui savait ce qui se passerait là-bas ? Quel serait le comportement des mercenaires face à des propositions rémunératrices plus fortes que celle proposée par la guilde ? Les dieux répondraient sans doute bientôt à toutes ces questions, mais l'inquiétude gagnait peu à peu le paladin. Resté, sur ordre de Belgos, auprès du chariot, l'aasimar regardait les esclaves sortirent hagard de leur chariot pour goûter à une liberté retrouvé. Qu'allaient-ils devenir maintenant ? Probablement que certains étaient bien loin de chez eux et le chemin du retour ne serait peut-être pas si simple. Mais ils étaient maintenant tous riches. Riche d'un bien aussi légitime qu'essentiel : la liberté. Le spectacle était de toute beauté pour le paladin de la Sentinelle Eternelle. Voir tous ces hommes récupérer leurs biens et commencer à s'organiser pour reprendre en main le cours de leur vie.
Le bac revenait déjà et il était maintenant temps de monter à bord pour traverser ce bras d'eau. Un temps de calme que le paladin mit à profit pour revenir sur ces insultes et vertes critiques qui sonnaient encore à ses oreilles. Contrairement à ce que l'on aurait pu penser, Elion d'Alusaire n'était pas sourd. Il avait pris chacune des claques verbales dans le visage sans broncher. Répondre à l'instant présent n'aurait servi à rien. Aucun de ceux qui venaient d'être pris la main dans le sac ne reconnaîtrait qu'ils auraient pu agir autrement. Mais tout cela tournait dans sa tête en une vague tempête, même si de l'extérieur on ne pouvait réellement s'en douter.
Le défoulement des mercenaires contre le serviteur du Vigilant était attendu par le Chevalier des Yeux Vigilants. La surprise aurait été qu’au moins un d’entre eux reconnaisse qu’il aurait dû au moins informer la chef du groupe de l’existence de prisonniers esclaves dans les chariots. On lui reprochait entre autre chose d’avoir usé d’une chance insolente qui aboutissait à la libération des prisonniers.
Les mots de Corvo lui revenaient en tête. Les insultes du jeune homme avaient été difficiles à avaler. L'aasimar aurait pu lui répondre du tac au tac, mais cela n'aurait servi à rien. Le voleur lui reprochait de ne pas être capable de bonté. C'était oublier qu'en deux jours, Elion s'était exposé tout seul contre une bonne dizaine de membre du Culte du Dragon. Au méprit de sa propre vie pour offrir une échappatoire pour Belgos et Vëla. Il avait protégé l'émissaire de la Compagnie des Marches lors de l'attaque des orques. Que fallait-il de plus au voleur ? A moins, que la seule notion de bien qu'il pusse comprendre était celle qui était dirigée en vers sa propre petite personne. Auquel cas, l'homme oubliait la séquence où le paladin avait offert sa vie lorsque, prit en embuscade entre deux éboulis de roches, il s'était dressé seul contre une centaine de mercenaires, montrant le chemin à suivre à la paladin de Torm qui l'avait appuyé. Les soldats des dieux de la Triade avaient combattu pour laisser le temps au reste du groupe de fuir et se mettre en sécurité. La bonté dont parlait Corvo valait d'être défendue et Elion d'Alusaire faisait parti de ce rempart qui veillait à sa protection, pour que d'autres n'aient pas à se salir les mains ou mettre leur vie dans la balance et puissent profiter d'offrir leur bonté sans risque. Cette fois encore, il avait combattu seul contre un être maléfique et des archers qui faisaient pleuvoir des carreaux de toutes parts. Il aurait pu tenter d'engager tous ceux qui étaient présents, mercenaires, compagnons des Marches, les hommes d'arme et les charretiers. Au lieu de cela, il s'était dressé seul au péril de sa vie pour préserver les autres vies. N'était-ce pas-là une action de bonté honorable ?
¤ Qu’est-ce que tu as fait de bien toi pendant ce temps là ? ¤
Mais ce que le serviteur de Heaum retenait, c'était que Corvo avait peur. Peur de basculer du côté sombre, peur d'en payer les conséquences et peur de la mort. Pour le paladin ce n'était pas une mauvaise chose. Avant de choisir ce chemin-là, Corvo y réfléchirait à deux fois. Elion d'Alusaire ne créait pas le Mal, il était juste un rempart. Mais on ne basculait pas dans le mal en un battement de cil, ni en une nuit. Contrairement à ce qui attendait le paladin, ce n'était pas un acte maléfique isolé qui marquerait l'âme du roublard du seau des ténèbres. Non, ceux à qui le paladin faisait la guerre étaient réellement maléfiques. Contrairement à ce que pensait le jeune humain, Heaum ne choisissait pas les cibles de son paladin au hasard. L'œil du Vigilant ne lui faisait voir que ceux qui étaient réellement mauvais jusqu'au plus profond de leur être. C'était le cas de Micheletto, qui était le prêtre d'un dieu impie. C'était le cas du chef du convoi d'esclave. Il n'y avait aucune improvisation dans le choix des cibles qui s'imposaient au Bras armé de Heaum. Corvo devait cesser d'avoir peur pour éclaircir son cœur et choisir la bonne voie. Pour le moment, il avait beaucoup plus à craindre Vëla et la justice de Torm que le Chevalier des Yeux du Vigilant. Voler son employeur ne serait sans doute pas bien vu par le Juste. Alors que pour Heaum, ça ne faisait pas du voleur une cible.
Puis ce fut la voix de la jeune femme qui revint aux oreilles de l'aasimar. La guerrière était une menteuse manipulatrice, Corvo s'en rendrait peut-être compte à temps. Elle qui était entrée dans ce chariot rempli de captifs. Pourtant, elle continuait d'argumenter qu'elle n'avait rien vu. Elion d'Alusaire avait appris son combat, alors qui revenait vers le groupe pour faire la connaissance d'Horïn qu'il y avait des prisonniers esclaves dans les chariots. Moira le savait depuis qu'elle avait regardé à l'intérieur du chariot où se trouvait Horïn. Dès lors, elle aurait pu tenter de les libérer tous, ou pour le moins donner le renseignement aux paladins. Elle avait sciemment décidé de se taire jusqu'à ce que l'intervention d'Horïn ne révèle la vérité. Il y avait quelque chose de malsain chez cette femme qui ne suivait que ses propres intérêts. Pas suffisant pour en faire quelqu'un de réellement mauvais. Mais elle ne reculerait devant rien pour atteindre ses propres objectifs. Le fait qu'elle n'eut d'intérêt que pour un membre de la Compagnie des Marches pouvait être révélateur et le choix de Belgos avait en cela quelque chose de bénéfique. Tentant de retourner la situation en sa faveur, Moira voulait remettre sa faute sur les épaules du paladin. Certes l'aasimar n'avait eu aucun moyen de savoir ce que pouvait bien contenir les chariots. Ignorant la présence des esclaves, il ne s'était pas battu pour libérer les opprimés, mais pour éliminer le Mal. Contrairement à ce qu'aboyait la guerrière à qui voulait bien la croire, la Cible n'avait pas été choisie au hasard. C'était Heaum qui la lui avait désigné, il n'y avait aucun miracle là-dedans, ni aucune interaction de la chance.
Enfin, ce fut la voix caverneuse de l'orque qui frappa l'esprit du paladin. L'être était étrange, pour le moins. Reprenant en cœur les arguments de Moira, qui une fois encore réussissait à profiter de la situation pour manipuler ceux qui voulaient bien l'écouter. Mais l'orque avait quelque chose de plus franc. Il y avait une véritable barrière entre les mots et les actes de l'orque. Glaurung devait être un impulsif, agissant, parlant sur le moment pour ne réfléchir qu'après coup. Il reprenait l'argument fallacieux de Moira. Elion ne pouvait pas lui en vouloir, comment un orque pouvait-il comprendre la notion de devoir divin des paladins. Vu de l'extérieur et de façon primaire, il était possible qu'Elion pu donner l'impression de faire ce qui lui plaisait. Il n'en était rien et ce depuis qu'il était « mort ». L'orque lui reprochait que son combat n'avait pas été honorable ? Le Chevalier avait proposé ce genre de duel, mais c'était le Malin qui avait refusé de se battre à la loyal. A bien y repenser, c'était surtout le fait que Vëla l'eut empêché de plonger la scène dans un bain de sang en s'en prenant aux hommes d'arme qui chagrinait et avait sans doute vexé le peau verte. Quand au paladin ce qui le chagrinait, s'était que Glaurung semblait avoir une conception bien particulière entre ce qui était bien et ce qui était mal. Bien entendu le fait d'avoir des esclaves, de glorifier le nom de Gruumsh et de la Main Blanche faisait de lui un enfoiré. Le simple fait qu'il se posa la question était révélateur. Dans ces conditions, Glaurung ne pourrait jamais comprendre les actions du paladin. Peu du commun des mortels le pouvait d'ailleurs, alors pour un être comme Glaurung…
Arrivé de l’autre côté, le paladin revint au présent. Il fallait maintenant aller de l’avant et prendre les consignes du chef.
- Chef, vous avez fait vite. C’est un soulagement de vous revoir tous les deux. Vous pensez réellement qu’il est sage de laisser les mercenaires seuls poursuivre cette mission ? J’ai du mal à faire complètement confiance en des êtres qui ne s’émeuvent nullement du sort de dizaines d’êtres vivants prit au piège de l’esclavage. C’est votre choix et je le respecte. D’autant que la mission initiale était bien de convoyer Anaël en sécurité jusqu’au Bastion. Quels sont vos desseins et vos ordres ?
« Force doit rester au Vigilant ! Hourra !! »Sorts du jour :Niveau 1 : Barbe d'argent, faveur divine Niveau 2 : Force du taureau, zone de véritéPouvoirs magique :Détection du chaos (x3/jour) ; Détection du poison (x3/jour) ; Détection des morts-vivants (x3/jour) ; Détection de la magie (x3/jour) ; Lecture de la magie (x3/jour) ; Détection du mal (à volonté) ; Lumière du jour (1/1)/jour (niv. 11) ; Protection contre le Mal (2/3)/jour (niv. 11) ; Bénédiction (1/3)/jour (niv. 11)
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Soeur-Ours
Chambre 36
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ëla était sans mots, venait-elle juste de distribué les pièces promissent pour les laissé passé qu'elle entendit une multitudes d'inepties venant des mercenaires ainsi que du du disgracieux vert à l'égard d'Elion. Ce vert venait d'ailleurs de lui prouver que la compagnie devait être bien mal en point pour l'avoir engagé au sein d'une fraternité de frères d'armes. Ceci lui apparut sur le moment, clair comme une eau de roche; elle appartenait pas à cette compagnie, elle s'y était engagé dans le but d'aider les villages opprimés par les malins et non pour diriger une bande d'enfants trop gâtés et égoïstes. Elle ne portait plus sa chevalière de la compagnie et en était que plus heureuse, de par cela elle restait loyal en son engagement auprès de ses employés en désignant ainsi son mécontentement mais surtout restait le bras armé de Torm, sa seule et véritable voie. En apprenant que Horin faisait parti de la compagnie elle fut perplexe sur le coup puis ressentit un un vent d'espoir mais rapidement eut le pot de la fleur que la vie venait de lui offrir: Il avait été fait esclaves ainsi que le reste des habitants des charriots. Ses yeux s'ouvrirent grand en apprenant cette malheureuse vérité et pire encore, la voix de Belgos se fit entendre. Si il était là c'est qu'ils avaient perdu un précieux temps pour sauver Polby, encore pire, elle avait faillit à sa mission. Ambivalente entre le fait d'aider les ex-esclaves, sermonner les charretiers et de répondre à la simple question de Belgos, elle y allait de son rapport bien étoffé, ne manquant pas de mettre un accent sur le comportement de Glaurung et de l'absence mental de Kurto durant le conflit entre la main du vigilant et celle du malin trépassé. Elle fini par s'excuser de ne pas avoir été à la hauteur de la situation en perdant le contrôle du sauvetage. Elle y allait même d'une recommandation que les esclaves puissent garder les chevaux ainsi que les charriots et de mener les hommes du feu malin devant un tribunal en dehors Esmeltaran. Elle les aurait accompagné sans difficulté mais comprit que leurs missions n'était pas terminé, très loin d'être terminé puis devint aussi fermé qu'une huitre, comme si elle se sentait coupable de ne pas aider ses hommes qui revenaient libre. Elle aussi restait surprise quand elle entendit l'ordre de Belgos mais intérieurement elle avait confiance au bon jugement de Moira, celle-ci savait qu'ils venaient de s'en prendre à une maison marchande importante et ils seraient les trois seuls à le savoir en arrivant à Esmeltaran, restait qu'à eux de ne pas dévoiler le fait et d'oeuvrer en vitesse en prônant la discrétion et l'intelligence. Le bateau était encore sur les flots et avec un peu de chance ils arriveraient ensemble. Corvo suivrait à la lettre la jeune guerrière et le vert mangerait sans nul doute dans la main de la mercenaire. Tout ce qu'elle espérait était que les mercenaires ne soient pas tenté pas l'appât de l'or que pourrait leur offrir la fameuse maison marchande d'esclaves. Décidément la gravité des décision de Polby les suivaient encore et continueraient sans doute jusqu'à la fin de la mission. La jeûne fille en apprenait beaucoup sur la manière de diriger et les erreurs à ne pas commettre. Surtout à la suite que Kurto revint vers son cheval et que Belgos décidait de poursuivre leur chemin. La paladin avait eut beau ne pas trouver les ordres de Polby sensées et les commentaires de Kurto imbéciles n'en restait pas moins qu'ils faisaient parti de la compagnie des marches et qu'il ne faudrait jamais laisser un membres s'égarer même pas le vert qui semblait être déjà perdu d'avance mais encore là, intérieurement la jeune néophyte de l'Ordre du Corbeau avait apprit qu'il était sorti d'ombre terre, qu'il adorait un dieu impie comme il l'avait mentionné et qu'il était pour l'esclavage comme toute autres imbécilité qui sortait de sa gueule mais il pouvait, si il le voulait, emprunter la véritable voie éclairé et devenir un être de lumière comme sa famille avait sut le faire. Elle soupira un soir sans lune, en fixant le feu danser, se souvenant d'une discussion qu'elle avait déjà eu sur les possibilité de voir un être emprunter le chemin éclairé, les chance était très faible, les faits étaient encore plus pessimistes mais le coeur de l'ex-folle de Torm restait trempé dans l'espoir et elle savait que le chemin pour y arriver était long et parsemé de méandres.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
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Frère-Ours
Chambre 55
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Le géant vert ne se fit pas dire deux fois de partir devant et d'enfin mettre assez d’espace et d'air fraie entre lui et les deux cul-bénies. Il savait très bien que les deux autres raconterais leur histoires de fanatique à dormir debout à Belgos. Mais il lui faisait assez confiance pour se faire une vraie idée et demander la version des deux camps. Ou alors comme le dise les préceptes de Gruumsh, c'est qu'il est bête à manger de la hache.
Tout courageux qu'il est, notre ami vert n'en mena pourtant pas large, le temps que le bac traverse. *De l'eau mouillée, bon sang, c'est de l'eau mouillée ! Ne pas tomber, ne pas tomber !*
Il fut le premier à descendre du bac si tôt que celui-ci toucha la berge. Il s'étira un peu, puis remonta en selle. Il fit avancer sa monture au même rythme que celles de Moira et de Corvo.
Celui-ci leur demanda leurs avis pour la suite et de faire de la démocratie ?
-Je sais pas ce que c'est la démocratie, mais je veux bien en faire tant que ça n'implique pas d'enfant ni d’animaux.
Après je suis d'accord, il faut trouvé le bateau des Barutans. Mais d'abord, il faut entré dans Esméran et sans lever trop de soupçon. On pourrait tenter de vous faire passer pour des marchands et moi votre garde du corps, mais vous en avez pas vraiment la dégaine... Ou alors on y va au culot, on annonce qu'on est un groupe de mercenaire envoyé pour discuter affaire, ou récupéré un truc dans la cargaison pour une autre maison de marchand.
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Aventurier
Aucune chambre
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près qu'Horïn ait "négocié" la libération des autres esclaves, les évènements s'étaient accélérés et le Nain n'avaient pu qu'observer en essayant de comprendre.
Une violente dispute avait éclaté et il avait fallu l'intervention de Belgos, dont il avait déjà entendu parler au Bastion, et apparemment chef de ce groupe pour y mettre fin et rétablir un peu d'ordre.
Horïn salua son supérieur avec le respect qui lui est dû mais n'eut pas le temps d'en dire davantage que Belgos donna ses ordres.
Si ce groupe avait été soudé à un moment donné, ce n'était apparemment plus d'actualité. Belgos avait aussi du percevoir cela et décida de le scinder en deux.
Le Nain profita du trajet sur le bac pour se passer un peu d'eau sur le visage. Il vérifia le contenu de ses affaires, qu'il avait embarqué à la hâte et fut soulagé de constater que rien ne semblait manquer, pas même l'or qu'il avait mis de côté dans son sac. Il remit un peu d'ordre et s'équipa pour la suite du voyage.
Le fait de revêtir son armure, son bouclier et d'avoir ses armes sur lui lui redonnèrent un peu d'allure et son assurance habituelle. Un bain serait quand même accueilli avec plaisir et nécessité si l'occasion venait à se présenter.
Belgos lui expliqua discrètement la raison de la présence de la Compagnie, en l’occurrence l'escorte secrète d'un notable. Horïn opina, acceptant implicitement cette nouvelle mission.
Les trois membres du groupe avait déjà disparus lorsqu'ils finirent la traversée. Horïn aurait voulu pouvoir les remercier pour leur aide, mais de toute évidence il n'en aurait pas l'occasion. Cependant il ne pleura pas pour autant l'absence du vert.
Horïn comprit par la suite grâce au dénommé Elion que leur destination finale était le Bastion. Horïn s'en réjouit car ce serait l'occasion de souffler un peu, de mettre un peu de distance avec tous ces évènements avant de répartir pour une nouvelle mission de la Compagnie.- Où sommes-nous au fait ? Quelle distance nous reste-t-il à parcourir pour atteindre le Bastion ?
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Cornegarde
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Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats 12 mirtul 1373 (CV)
Lieu : Esmeltaran, Amn. Temps : Temps couvert, 8° Moment : vers 10h55
Narration Corvo, Glaurung et Moira :
Les deux mercenaires et l'orque n'avaient pas ménagé leurs montures. Cependant, la voile du bateau de Polby n'était plus qu'un petit point à l'horizon quand ils retrouvèrent le bord du lac. Puis ils ne virent plus rien.
La côte s'avéra assez facile à suivre car une piste la longeait. Quand ils virent en fin de journée une grande rivière au loin se jetant ou prenant sa source dans le lac, ils s'attendèrent à rencontrer le même problème que pour la traversée antérieure. Finalement, un pont enjambant la rivière se profila. En s'approchant, ils découvrirent qu'une route passait là. Questionnant un marchand ambulant portant un gros sacs dans son dos, ils apprirent que la route menait à Esmeltaran, destination supposée du bateau à bord duquel se trouvait Polby.
Le temps avait changé au cours de la journée, et le ciel bleu avait fait place à des nuages qui bougeaient vite dans le ciel en raison d'un vent froid assez fort. Ils purent profiter de l'hospitalité d'une taverne située en bord de route. Et s'ils leur étaient venus à l'idée de poursuivre leur progression durant la nuit, l'état de leurs chevaux les en dissuadèrent. Après une bonne nuit, ils reprirent la route.
S'étant éloigné de la route pour faire boire leurs montures à un petit ruisseau, ils ne purent voir une troupe de soldats à cheval qui passa en sens inverse. A la tête se trouvaient les deux cavaliers qui avaient disparu de la rive de la rivière.
En fin d'après-midi, Esmeltaran se révéla être une ville où régnait une grande fébrilité commerciale. Le contrôle à l'une de porte se révéla minutieux, mais ils purent passer sans peine. Si les gardes considérèrent leurs armes d'un œil suspicieux, ils jugèrent sûrement que trois personnes ne pouvaient se révéler une menace pour la ville et son commerce. Les marchands retenaient d'ailleurs plus l'attention des gardes qui devaient également percevoir une taxe d'entrée et de sortie. Celle-ci s'avérait être modique, mais vu l'importance du trafic, elle devait rapporter beaucoup à la ville.
Le trio trouva sans difficulté le port. Outre une cinquantaine de petites embarcations de pêches, trois bateaux seulement ressemblaient à celui qu'ils avaient vu au loin. Sur le lac, nul navire de ce genre. Des hommes se trouvaient à bord du plus proche, vaquant à différentes occupations. Sur le port, il y avait également de nombreux pêcheurs, certains sur leurs bateaux amarré, d'autres reprisant des filets sur le quai. Pour finir, une capitainerie trônait au centre du quai. Par sa porte principale ouverte, il était possible de voir un homme assis à un bureau.
Narration Annanël, Elion, Horïn et Vëla :
Laissant sur l'autre rive Kurto qui pourraient les rattraper plus tard, Belgos lança son attelage dans un trot rapide. Ils ne pourraient rivaliser avec le trio, mais ils avançaient tout de même d'un bon pas.
Le demi-elfe n'émit aucune critique sur le fait qu'Elion avait mené un combat qui aurait pu être éviter alors qu'il lui avait demandé expressément de tenter de rattraper le navire sur lequel Polby se trouvait. Mais ses yeux en dirent long.
De même, le sous-officier de la Compagnie ne dit rien à Vëla qu'il avait chargé de diriger le groupe et qui n'avait pu empêcher ou tenter d'empêcher cette situation. Mais son silence en disant long.
Belgos préféra donc s'entretenir avec Horïn. Après lui avoir indiqué qu'ils se trouvaient dans l'Amn, à côté du lac Esmel, et se rendait à Esmeltaran, une ville côtière, il le questionna longuement sur sa capture, ses conditions de détention. Puis il orienta la conversation sur la mission précédente du nain.
Après une nuit sur un campement sommaire, la seconde journée s'étira longuement. Mais soudain, la poussière qui s'éleva en face d'eux leur apprit qu'une troupe de cavaliers venait à leur rencontre. Prudemment, Belgos plaça son chariot sur le côté et stoppa, laissant la voie libre. Ses compagnons en firent de même.
La troupe se trouvait à une cinquantaine de mètres quand ils surent qu'il s'agissait d'une force constituée de soldats en uniforme, sauf deux en tête. Les premiers chevaux étaient presque à leur hauteur lorsque l'un des deux hommes leva une main pour indiquer qu'il fallait s'arrêter. Passant du trot à un pas lent, il vint face à Elion qu'il désigna.
- C'est lui. Désignant Vëla, il ajouta. Elle, elle a empêché un orque qui attaquait un cavalier. Les autres, je les ai pas vu.
Rapidement, les soldats, une trentaine, entourèrent le groupe. Aucun d'eux ne se saisit d'une arme, mais il était visible qu'ils se tenaient sur leurs gardes.Un cavalier vint se planter à côté d'Elion. Son uniforme et ses galons indiquaient que l'on avait affaire à un officier.
- Etranger, vous allez nous suivre. Vous avez commis un meurtre sur la personne d'un chef de convoi de la maison d'Arumat à laquelle j'appartiens. Nous vous emmenons à Esmeltaran où vous devrez répondre de vos actes. Ne tentez pas de résister, c'est inutile.
PJ : Rak de Delzoun
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Aventurier
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ur la demande de Belgos, Horïn avait fait son rapport oral.
Il avait ainsi fait un récit complet sur sa dernière mission, si on pouvait vraiment utiliser ce terme pour caractériser les précédents évènements.
Il raconta comment le groupe composé de membres de la Compagnie et de Gardiens Sylvestre avait été constitué et leur entretien avec l'armateur qui aurait dû leur permettre de rejoindre leur contact désigné sur l'île de Moonshae.
Il s'attarda particulièrement sur l'enlèvement de l'une des leurs, Gunlann, qui avait empêché leur départ comme prévu, ainsi que de leurs efforts pour venir à son secours avant de tomber dans le piège d'un assassin.
Puis il narra la suite d'évènements qui les avaient menés en prison, accusés à tort de meurtres par les officiers du Guet grâce aux mensonges d'un apprenti bandit mais très bon comédien.
Il raconta ensuite comment la mission avait été avortée à leur sortie de prison, leur contact ayant entre temps été assassiné par la secte « Le culte du dragon », une organisation très bien organisée sur laquelle il serait sûrement utile de recueillir davantage d'informations dès que possible.
Enfin, il termina son récit avec son départ d'Eauprofonde pour aller se rendre disponible au Bastion de la Compagnie et comment sur le chemin il avait fini par se retrouver brutalement rabaissé au rang d'esclave.
Un long récit qui, ajouté aux évènements de sa libération et à la chevauchée, mobilisa ses dernières ressources. Il accueilli la halte du soir avec soulagement et dormit d'un sommeil lourd et sans rêves. Sa meilleure nuit depuis bien longtemps.
Il fut réveillé à l'aube, et il lui fallut quelques secondes pour se souvenir qu'il était normal qu'il soit couché par terre sur sa paillasse et non enchaîné dans un chariot sale et puant. Il avait encore l'habitude d'être réveillé par le sordide tintement des chaînes de ses compagnons d'infortune ou par une toux rauque dû à l'enfermement en espace confiné.
La petite compagnie reprit ensuite la route et Horïn, se sentant bien mieux, profita de la journée pour faire le tri dans ses pensées et pour juste profiter du fait d'être libre et parmi ses frères d'armes.
Cependant la fin de journée devait apparemment se dérouler de manière moins monotone...
Le Nain avait déjà été surpris de voir une troupe de cavaliers aussi conséquente, mais le fut davantage quand il comprit le but de celle-ci. Comme ses compagnons, il se retrouva cerné de plusieurs des soldats.
Les demandes, ou plutôt les injonctions de l'officier étaient claires comme du cristal.
Horïn reprit inconsciemment ses vieux réflexes de guerriers et évalua la situation. Combattre était exclu, la troupe leur étant bien trop supérieure en nombre, même s'il ne doutait pas de sa vaillance ou de celle des autres Compagnons des Marches. Fuir ne semblait pas plus envisageable, pas avec le chariot dissimulant leur "colis".
Il ne restait donc que le choix entre négocier ou d'obtempérer.
Le Nain ne savait pas ce qu'il s'était passé avant qu'il sorte du chariot où il avait été enchaîné. Il savait effectivement qu'Elion avait passé au fil de l'épée un cavalier, mais il réalisa qu'il ne savait ni pourquoi ni comment ils en étaient arrivés à cette extrémité. De fait, il ne voyait comment prendre la défense de son compagnon. Il attendit donc que celui-ci s'exprime pour plaider sa propre cause.
Cependant, le Nain se tint prêt à toute éventualité. Il assura sa position sur sa selle et posa calmement la paume de sa main sur le manche du marteau de guerre à sa ceinture.
Se faisant, il fixa chacun des soldats les plus proches de lui, leur faisant comprendre que le premier qui l'approcherait sans son autorisation ne goûtera pas ce soir au plaisir simple d'une bonne bière dans la salle commune de la caserne.
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Soeur-Ours
Chambre 36
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Le silence de Belgos résonnait dans l'âme de l'ex-folle de Torm. La jeune fille n'avait jamais aimé être imbu de ses actes, cela venait de son ancienne vie ou elle était égoïste, vantarde et sur d'elle, le temps ou la lumière ne l'avait pas encore gracié de sa pureté. Elle avait encore failli à son devoir et plus que jamais la mélancolie lui ouvrageait le visage lui donnant son air connu depuis sa naissance.
Chemin faisant elle ne cessa de psalmodier ses mantras les uns après les autres. Ce traitement de faveur que lui offrait cette douche de conscience lui permit de reprendre confiance en elle et de faire un nettoyage des mauvaises pensées qu'elle avait eut au cours des dernières journées. Voyant Horin auprès d'eux elle senti en elle un air de renouveau envers la compagnie puis en regardant l'ensembles des présents formé un groupe qu'elle senti plus solide et noué son coeur se réjouit de l'instant béni qu'ils n'avaient pas eut depuis bien trop longtemps.
Puis au loin un nuage qui apporta son lot de froideur moral et de chaleur au coeur. Quant l'un des innocents arrivant vint la pointer en disant " C'est lui..." tout l'intérieur de Vëla ressentit une chaleur distinctive de son tempérament bouillant. Ses yeux se plissèrent et retint ses mains de prendre Ô et de nettoyer l'affront qu'elle venait de subir. Par chance le malheureux s'ensuivit d'un " elle".
La suite fut stupéfiante et le déroulement allait dans un sens heureux pour leurs missions. Ils allaient entré dans la ville sans à avoir à mentir.
De suite elle s'approchait d'Elion avec Abby et ce, avec prestance et lumière, son aura de bien fut appuyé de son auréole qu'elle laissa prendre de l'ampleur. Son accoutumé lui demandait de faire un tour d'horizon sur les nouveaux présents pour savoir si il y avait du malin parmi eux et d'ensuite vérifier les gallons de l'officier qui demandait à Elion de les suivre sans résister.
Sa première réflexion fut de se demander la réelle autorité que cet officié avait sur eux. Si il travaillait pour une famille marchande cela ne faisait pas de lui un officier reconnu auprès de la loi local et si oui elle en était fort intrigué et commençait à travailler sur ce, tissant mentalement les possibilités.
Elle attendit le résultat de sa vision de pureté que Torm lui offrait pour prendre la parole et avoir réponses à ses nombreuses questions qu'elle avait pour cet officier.
Don: Auréole de lumière,. Compétences, connaissance (royauté et noblesse), investigation. Détection du mal.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
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Aventurier
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Le trio se mit rapidement d'accord sur la marche à suivre lorsqu'il arriverait à Esmeltaran tout en continuant de chevaucher à un rythme soutenu. Le voyage dura ainsi jusqu'à la fin de journée et se termina avec la bénédiction de Tymora. Une bénédiction qui se matérialisa sous la forme d'un pont et d'une agréable taverne où passer la nuit...
Corvo, plus lourd de quelques pièces d'or depuis sa trouvaille dans le chariot de Polby, entendait bien pouvoir jouir d'un confort devenu trop rare à son goût. Il s'arrangea donc avec le propriétaire des lieux pour obtenir des chambres confortables pour ses compagnons et lui même. Il demanda également à ce qu'un nécessaire de toilette y soit préparé. Après ces dernière semaines, ce n'était pas du luxe...
Après la rencontre avec le marchand ambulant sur la route plus tôt dans la journée, les compagnons avaient pu apprendre qu'ils ne leur restait guère plus d'une demi-journée de voyage avant d'arriver à Esmeltaran. Non content de simplement pouvoir se détendre et se reposer, ils avaient besoin d'estomper les traces des nombreux jours passés à bivouaquer... Si d'aventure le trio devait improviser et se faire passer pour un groupe de mercenaires en quête de travail ou autre, mieux valait ne pas faire pitié à de potentiels recruteurs.
Le lendemain, Corvo régla l'ensemble des dépenses pour lui même ainsi que pour Moira et Glaurung. Il en profita pour leur expliquer qu'il serait à même de graisser quelques pattes si nécessaire sans plus rentrer dans les détails.
Plus tard dans la journée alors même que le trio franchissait sans encombre les porte de la ville, le roublard s'adressa à l'orque dans sa langue natale afin d'éviter au maximum les oreilles indiscrètes.
-.orum'ororad xum'ay oragr raorop sum'ap ium'q oriwa, mwa, j siwa, or an nO ? snamom num' aingwa, pmoC wa, gr ad arèigrwa, vahc wa, s rarisar um's oriwa, rrum'op arsê-sum'ap ,orwa, p anèg as an wa, grac ior
Corvo, Glaurung et Moira arrivèrent rapidement face à la capitainerie du port. Les docks, bien que très différents de ceux de Marsembre, donnaient la sensation au voleur d'être dans sa ville natale. A dire vrai, peu importait l'architecture des lieux, l'ambiance d'un port marchand était la même aux quatre coins de féerun.
- Ici on devrait bien pouvoir trouver un gratte papier qui s'occupe des registres ? Du genre de ce gugusse là. termina Corvo en désignant de la tête un homme assis à un bureau et qui était visible depuis l'extérieur du bâtiment.
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Frère-Ours
Chambre 55
Aucune gemme
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Glaurung ne se fit pas prier, pour accepter que Corvo payasse les chambres et la nourriture. Le géant vert s'en mit une bonne portion derrière la cravate, généreusement arrosé de vin.
L'orque se laissa même offrir le lux d'un bon bain chaud. Car de l'eau mouillée chaude qui lave, ça se refuse pas ! Glaurung était content. Il ne s'était pas trompé sur le fait de mieux s'entendre avec les deux mercenaires qu'avec les deux paladins.
Sur la deuxième partit de la route le guerrier vert ouvrit deux grands yeux quand Corvos lui parla dans sa langue. Ou du moins dans un des dialectes orques de la surface. Il mit quelque instant à comprendre ce qu'il lui disait.
De nouveau l'orque retira ses gantelets pour montrer ses mains.
.orum'doéhs à um'o oroggraB à annod wa, gr gri-um'q rum'op ,osrum'K à énnod iwa, -gr aJ .arèigrwa, vahc wa, m orum'grp iwa, -J .raih "orinéb-grum'c" nwa, orkrwa, wK xum'ad xum'wa, oriwa, um'qigrpxa’j aum'q ac sora-C-
Il arrivèrent enfin à Esmeltaran. Glaurung ne s'offusqua pas plus que nécessaire des regards suspicieux des gardes de la ville. Ni d'ailleurs d'être moins considéré que les marchands qui passaient les portes sous un contrôle plus poussé. D'ailleurs l'orque nota dans un coin de sa tête que taxer ainsi le commerce serait une bonne idée le jour ou il aurait sa propre cité.
Une foie sur le port, en compagnie de Corvo et de Moira. Le géant vert ne perdait pas une miette de tout ce qu'il pouvait voire. En effet, si les bateau était quelque chose qu'il connaissait. Il n'en avait jamais vue autant réunit. Il en remarqua surtout trois bien plus gros que les autres et comme pour beaucoup de choses, il se dit que la taille devait avoir son importance, surtout pour transporter des marchandises et des "Polby kidnappés".
-On peut aller voir le gratte papier comme tu dis Corvos.Oui, vous ne rêvez pas il ne l'a pas appelé Kwarks. Ou alors on fait directement le tour des trois gros bateau la-bas. C'est les seuls qui ressemblent à celui qu'on a aperçut. T'en pense quoi Moira ? Non, vous ne rêvez toujours pas.
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Frère-Loup
Chambre 7
2 gemmes
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Perdu dans ces pensées, l’aasimar se posait beaucoup de questions, trop sans doute. Mais le serviteur de Heaum ne parvenait à comprendre pourquoi le fait d’avoir délivré des dizaines d’êtres prisonniers et voués à devenir des esclaves semblait assombrir Belgos. Plus que tout autre, le demi-elfe si attaché à sa liberté et à son libre arbitre aurait dû être satisfait de cette situation. D’autant, qu’il n’y avait eu aucune perte de temps. Le bac pour passer devait son aller et retour, et le temps du combat n’avait pas duré plus longtemps que cela. Le temps nécessaire pour entre autre pour tirer Horïn et ses malheureux camarades de chaîne. En outre, le paladin s’était opposé seul, ne compromettant nullement la mission, s’il avait dû être ce lui qui trépassasse.
Heaum lui avait une fois de plus montré la voie à suivre, et son bras armé avait fait son devoir. Qu’importe ce que pouvait bien en penser untel ou untel. Il était un Chevalier des Yeux du Vigilant et combattait le Mal en l’éliminant avant qu’il ne frappe. Cette fois-ci, le Mal avait déjà frappé privant nombre d’homme libre de leur liberté et de leur dignité. Mais même si le paladin ne pouvait pas toujours percevoir les voies impénétrables du Vigilant. Mais ce dernier ne l’avait jamais mit sur une mauvaise piste. Cette fois-ci encore, même si le paladin ne le savait pas au moment du combat, Heaum l’avait guidé sur le sentier lumineux du Bien.
Le soir, Elion d’Alusaire adressa une longue prière à son dieu pour le remercier de l’avoir soutenu dans ce combat et de lui permettre par là même de pouvoir continuer à le servir une journée de plus. S’il avait faim, l’aasimar fut étrangement assez vite rassasié. De même qu’une courte nuit lui avait permis de récupérer entièrement des affres de la journée de la veille. Il profita de cette matinée pour s’entraîner enchaînant les mouvements qui lui permettait de garder une condition physique optimale. Puis il resta longuement assis dans le silence bercé par le léger clapotis de l’eau à la lame du lac d’Esmel.
Mêlant prière de dévotion et méditation l’aasimar se demandait s’il avait réellement choisi la bonne voie en s’engageant dans la Compagnie des Marches. Machinalement, il faisait tourner sa chevalière autour de son annulaire. Il repensait à ses années de formation où malgré les privations, les entraînements presque inhumains, les blessures, la faim, la soif, le froid et le chaud, il suivait sans se poser de question son mentor Hector. Aujourd’hui, il l’enviait presque car ce serviteur de Heaum était libre. Libre de choisir ses combats et de les livrer sans avoir à se justifier devant des mortels qui ne comprenaient rien à ce devoir. Il avait dû laisser filer Micheletto, et maintenant on tentait de lui faire comprendre qu’il aurait dû laisser l’esclavagiste agir à sa guise usant et abusant des plus faibles, des humbles et des innocents. Non, c’était au-dessus de ce que pouvait admettre Elion d’Alusaire. Il ne pouvait se résoudre à devenir un spectateur du Mal. C’était cheviller à son âme, il devait servir être la rempart qui s’opposait contre le Mal l’éradiquant de cette basse terre pour d’autres n’eurent pas à subir ses affres.
En s’engageant auprès de la Compagnie des Marches, Elion d’Alusaire avait cru qu’avec cette guilde, il gagnerait du temps en profitant du réseau de renseignement pour lui débusquer des Malins. Au-lieu de ça, on l’avait obligé à côtoyer le Mal, aujourd’hui on lui reprochait d’avoir éliminé le chef du convoi d’esclave. La Compagnie des Marches était soit disant un corps s’élevant contre le Mal et protégeant les peuples des Marches d’Argent. Il était bien loin des Marches, mais que se soit là-bas ou ici, son combat restait le même. Mais la guilde ne semblait pas être à la hauteur de sa réputation. On préférait laisser agir le Mal, lui offrant une protection contre des paladins de la Triade, sans même reconnaître son erreur lorsqu’il fut évident que Malin s’était joué d’eux. On préférait laisser des dizaines d’esclaves croupir dans leur malheur, plutôt que de se dresser contre leur tortionnaire au prétexte de perdre du temps pour sauver un seul homme ou par peur d’une famille de marchand richissime sous prétexte que cela allait « compliquer les choses » comme on le lui avait reproché vertement. Elion d’Alusaire n’avait pas à rougir de ce qu’il avait fait, loin de là. Même si c’était la dernière chose que l’aasimar faisait sur cette terre, il avait accompli son devoir divin et ne regrettait absolument rien. Quand à son avenir… seul Heaum le savait.
Lorsque tout le monde fut debout, le petit convoi reprit sa route dans le même silence pesant que la veille. Jusqu’à ce qu’un groupe de cavaliers ne viennent à lors rencontre. Ils étaient nombreux, mais ce n’était pas cela qui allait inquiéter le serviteur de la Sentinelle Eternelle. Ca commençait même à devenir une habitude, considérant que sa vie ne l’appartenait déjà plus depuis bien longtemps, le paladin ne craignait pas la mort tant qu’il mourait en servant Heaum. Ce fut donc sans hésitation, qu’il posa son index et son majeur sur son front en plissant les yeux. Une prière silencieuse adressée à son dieu, et Elion d’Alusaire passait en revu la pureté des âmes présentes. Ce faisant, il pouvait quand même répondre à celui qui lui donnait des ordres.
Quand il eut fait le tour en prenant le temps d’identifier les âmes maléfiques et l’intensité de leur aura, l’aasimar répondit. Il était d’un calme qui aurait presque pu faire pâlir les eaux du lac Esmel. Sa voix était sure, neutre et constante. Son regard blanc aux lueurs azuréen était comme celui d’un aveugle ne pouvant laisser exprimer la moindre émotion.- Je suis Sir Elion d’Alusaire, paladin du tout puissant Heaum, membre de l’ordre des Chevaliers des Yeux du Vigilants. Le regard de la Sentinelle Eternelle se pose sur vous. Puis-je savoir maintenant qui s’adresse à moi ? Vous dites que vous appartenez à la maison Arumat, tout comme l’homme que j’ai tué hier. Vous êtes donc juge et parti dans cette affaire. Qui commande ce détachement ? Est-il sous l’autorité d’Esmeltaran ou sous celui de la maison Arumat ? Dans le premier cas, je vous suis. Dans le second, ce sera vous qui me suivrez car, de toute les manières, c’est à Esmelaran que Heaum guide mes pas. Avec ou sans vous. Estimez cela comme de la résistance, ou pas. Je ne me plie que devant le Vigilant, mon dieu et mon guide. Puisse sa bénédiction s’élever au firmament. Elion d’Alusaire utilise détection du Mal sur trois rounds (18 secondes) Ce message a été modifié par Elion d'Alusaire le Dimanche 21 Juin 2015 à 09h31
« Force doit rester au Vigilant ! Hourra !! »Sorts du jour :Niveau 1 : Barbe d'argent, faveur divine Niveau 2 : Force du taureau, zone de véritéPouvoirs magique :Détection du chaos (x3/jour) ; Détection du poison (x3/jour) ; Détection des morts-vivants (x3/jour) ; Détection de la magie (x3/jour) ; Lecture de la magie (x3/jour) ; Détection du mal (à volonté) ; Lumière du jour (1/1)/jour (niv. 11) ; Protection contre le Mal (2/3)/jour (niv. 11) ; Bénédiction (1/3)/jour (niv. 11)
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