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Terres hostiles pour la Compagnie des Marches,, Chapitre 3
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Frère-Loup
Chambre 7
2 gemmes
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Le coup d'estoc fut le bon et le maléfique allait maintenant traverser les Landes Grises pour répondre de son engagement devant sa, non moins maléfique, divinité. Qui savait comment cette dernière allait accueillir un adorateur qui avait trépassé sous l'arme d'un serviteur de Heaum ? Le Chevalier des Yeux Vigilants lui avait offert une issue honorable, il lui avait même offert de recommander son âme à un dieu de son choix qui allait peut-être pouvoir lui éviter les affres et les tourments qui l'attendaient par de là la mort. Mais cet homme avait tout refusé en bloc. Il était resté maître de son destin et ne jouirait plus jamais de celui des autres pour son bon plaisir ou pour simplement servir ses propres intérêts.
Dès que le corps du Malin toucha terre, Elion s'était mis en position défensive. Il avait espéré qu'une fois libérer du joug de leur chef, ses hommes allaient pouvoir reprendre le cours de leur vie et avec un peu de chance pouvoir servir des intérêts plus nobles. Mais, rien n'était certain et jusqu'au bout, ils avaient fait montre d'une certaine loyauté. Aussi, s'attendait-il à subir les attaques des convoyeurs. Il n'en fut rien. En silence, le serviteur de Heaum serra les dents, il savait que ses souffrances n'étaient pas encore terminées. Il avait encore des carreaux qui lui perçaient le corps et il lui fallait les retirer avant de profiter des soins de son dieu.
La souffrance faisait partie de la vie de l'aasimar et ce depuis qu'il avait croisé la route d'Hector. Son mentor l'avait transformé en une machine de guerre divine. Ce genre de souffrance, il l'avait déjà vécue et savait très bien, ce par quoi il allait passer. Stoïque, il ôta son gant d'acier et posa sa main sur la hampe du premier carreau. Il prit deux grandes inspirations et tira un coup sec étouffant un cri de douleur. Jetant le projectile au sol, il passa au suivant. Une fois libérée, il adressa une prière à Heaum et la douleur s'en alla par la magie de son dieu.
La menace ayant disparu, Elion d’Alusaire mit rapidement un genou à terre, le souffle court et annonça la victoire acquise au nom de la Sentinelle Eternelle. Puis il se releva, tandis que Vëla répondait à sa promesse. Lui aussi avait fait une promesse.- La paladin de Torm vous l'a dit, votre calvaire est maintenant terminé, homme-franc. Remerciez-en le grand Heaum, car c’est en son nom que son bras armé se bat. La Triade lute ensemble à la victoire du Bien contre le Mal. Cette fois, elle se solde par une victoire de la Lumière. Votre avenir vous appartient, faites-en bon usage. Vos mauvaises actions dictées par celui qui gît ici devraient être équilibré par autant de bonnes actions que pourrez. A commencer par offrir une sépulture descente à cet homme. Il s’est fait aveuglé par le Mal, mais son âme aussi noire soit-elle est maintenant loin d’ici. Que son corps repose en paix.Le Compagnon des Marches avait maintenant, une promesse à tenir. Certes, il avait une mission de protection envers Polby, mais il avait aussi sa parole. Son regard vide de vie et d’émotion se porta vers le bac, déjà le reste du groupe s’y pressait et le jeune aasimar n’avait qu’une envie, celle de les rejoindre pour reprendre le cours de sa mission initiale. Mais, même si c’était pour une juste cause, il avait privé les convoyeurs d’un chef en les exposant de fait aux bandits de grand chemin qui pouvaient se trouver entre ici et leur destination.- Je vous ai fait une promesse, celle de protéger votre convoi jusqu’à la ville. Ma question sera alors la suivante… Avez-vous besoin de cette protection ?En attendant la réponse, Elion d'Alusaire flatta l'encolure d'Athéar. Son fidèle destrier avait tenu sa place et le paladin s'assurait qu'il n'était pas blessé. Une fois rassuré à ce sujet, il monta dessus.
Elion ne s'était jamais posé la question de la nature du chargement des chariots. Il n'avait aucune raison de penser à mal. Aucun des hommes qui avaient subi le regard de Heaum n'était habité par le Mal. Aucun d'eux n'avait à périr sous les coups divins du Vigilant.
La réponse à la question du paladin avait été négative, aussi Elion d'Alusaire était dès à présent libéré de sa promesse et avait rejoint le bac en compagnie de Vëla. La Folle de Torm avait été fidèle à ses engagements et à sa parole donnée. Comme quoi, il y avait du Bon dans cette Compagnie des Marches. Pour le reste, s'était moins certains Kurto s'était plongé dans un mutisme difficile à déchiffrer. Quant à Glaurung, l'orque se montrait tout sauf fraternel, il pouvait même se montrer carrément hostile. Le paladin avait fait appel au regard de Heaum, et le Vigilant ne lui avait permis de déceler de mauvais dans l'âme du peau verte. Si les manières de Glaurung étaient loin d'être fraternelles, ça n'en faisait pas un mauvais gars. Le paladin m'était tout ça, sur le caractère du compagnon des marches. Aussi avait-il décidé de passer sous silence les propos criés, il y avait peu. Le jeune aasmiar était à cent mille lieues d'imaginer les machinations des mercenaires et de l'orque.
D’autant que la surprise vint de la présence d’un nain en piteux état qui s’apprêtait à prendre le bac avec eux. Elion d’Alusaire s’était retourné pour poser ses yeux nacrés sur l’un des charretiers qui hélait l’inconnu. Le paladin était satisfait de voir que les bonnes actions commençaient. Il était très loin d’imaginer qu’il y avait encore peu, le nain était esclave et qu’il y en avait encore beaucoup d’autres dans les chariots. Vëla avait posé les questions, lui garderait le silence. Mais l’instinct le poussa à soumettre le nain au regard de Heaum. La perfidie et la tromperie chez les adorateurs du Mal n’avait aucune limite. Elion d’Alusaire fait imposition des mains sur lui-même et récupère 2 PVs Elion d’Alusaire utilise détection du Mal sur Horïn.
« Force doit rester au Vigilant ! Hourra !! »Sorts du jour :Niveau 1 : Barbe d'argent, faveur divine Niveau 2 : Force du taureau, zone de véritéPouvoirs magique :Détection du chaos (x3/jour) ; Détection du poison (x3/jour) ; Détection des morts-vivants (x3/jour) ; Détection de la magie (x3/jour) ; Lecture de la magie (x3/jour) ; Détection du mal (à volonté) ; Lumière du jour (1/1)/jour (niv. 11) ; Protection contre le Mal (2/3)/jour (niv. 11) ; Bénédiction (1/3)/jour (niv. 11)
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Mercenaire
Aucune chambre
Aucune gemme
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L'issue de la bataille était presque une déception. L'incompétence hilarante des gardes avait permis à Elion de triompher. Pour sûr que maintenant, ils n'avaient pas fini de l'entendre pérorer sur le "bien" et la "justice", ou du moins la conception particulière qu'il en avait. Les deux paladins n'avaient pas perdu de temps pour venir se raccrocher à leurs basques, sommant Horin de s'expliquer sur sa présence et le scrutant comme s'ils étaient en quête d'une nouvelle victime. Rien ne leurs ferait plus plaisir que de dégainer de nouveau.
Moira eu juste le temps de marmonner: "Et merde..." en voyant Vëla approcher.
-C'est moi qui aie invité Horin, répondit-elle un peu sèchement. Il dit être membre de votre sympathique compagnie. Je ne sais pas encore si c'est vrai, mais même si ça ne l'est pas, il semble savoir beaucoup de choses...
Elle soupira, essayant de rester calme.
-Vous êtes content, j'espère? Vous venez de tuer le représentant d'une importante maison marchande d'Esmeltaran. Cela va vite se savoir, et nous compliquer une tâche qui n'était déjà pas simple, tout ça parce que l'épée vous démangeait.
La guerrière regarda un peu aux alentours, voir la réactions des gens. Nul doute que tous étaient impatients de raconter l'incident à la prochaine taverne. Avec la tronche d'Elion impossible à confondre, ils allaient être célèbres avant même de passer les portes de la ville. Adieu la discrétion. Ils allaient avoir de sérieuses emmerdes avec non seulement la maison Barutan, mais avec la Loi locale.
-Et de grâce, gardez vos sermons sur le "mal" à occire. Oui, c'était sûrement un sale type, mais maintenant c'est votre chef et ami qui risque de mourir parce que vous êtes infoutus de gérer vos priorités.
C'était le bon sens le plus élémentaire, mais encore une fois, Vëla l'avait déçue en encourageant Elion dans sa folie meurtrière. Comment espérait-elle diriger ce groupe, si elle n'avait aucun contrôle sur ses membres? Au lieu d'être un élément modérateur, elle ne faisait qu'aggraver la situation.
Finalement, ce n'était peut-être pas plus mal que Polby meure. Pour Moira ça ne changeait rien, et aux autres cela permettrait de rappeler que les actions avaient des conséquences.
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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eaucoup de choses étaient en train de se passer autour d'Horïn et jusqu'à présent il avait été attentif à chacune, même s'il n'était pas sûr de saisir la portée de toutes.
Le combat qui avait eu lieu et avait constitué une bonne diversion pour que Corvo et la femme viennent lui porter secours s'était achevé avec la mort d'un des cavaliers. Les deux autres qui l'affrontaient étaient alors arrivés tranquillement, en distribuant des pièces d'or à la volée. Le Nain était perplexe mais de ce qu'il entendait, ces deux-là sonnaient comme des fanatiques religieux, en particulier l'homme qui apparemment parlait de lui à la troisième personne.
Horïn ne sut donc s'il devait être soulagé ou irrité de voir que ces deux-là arborer ostensiblement les insignes de la Compagnie. Cependant cette découverte allait sûrement assurer son salut.
Le Nain n'eut guère le temps d'ouvrir la bouche pour dire quoi que ce soit qu'il fut assailli de regards scrutateurs et qu'on lui demanda une nouvelle de justifier sa présence. La femme du chariot le présenta et continua étrangement en faisant des reproches aux nouveaux arrivants.
En bref, le dialogue virait étrangement.
Cependant Horïn ne retint qu'une seule question, qui focalisa toute son attention : celle du charretier qui tentait de toute évidence de se faire bien voir en demandant hypocritement au Nain s'il voulait récupérer son matériel, tout en ouvrant un coffre contenant celles-ci. Tentative pour sortir vivant de toute cette pagaille ?
Il était temps de faire lumière sur toute cette histoire.
Laissant en suspens tout le reste, le Nain descendit de sa monture et d'un pas menaçant alla directement vers le coffre, ne comptant pas détourner son chemin pour le charretier.- Pousse toi. Le ton était ferme et sans équivoque.
Le Vigoureux avait réussit à retenir son impulsion initiale qui consistait à attraper l'homme par le col et à le menacer en lui hurlant dessus à trois centimètres du visage. L'envie ne manquait pas mais cela n'aurait qu'envenimé la situation en la rendant plus confuse encore.
Il plongea les mains dans le coffre, cherchant une seule chose : sa chevalière.
La retrouvant, il se retourna pour que tous le voient la passer à son doigt. Puis il s'adressa aux deux cavaliers de la Compagnie- Je suis Horïn Brisefer, je suis membre de la Phalange de l'Aigle de Compagnie des Marches, comme ma chevalière me permet enfin de le prouver. Ce qui fait donc de nous des Frères d'armes. J'ai été fait prisonnier sans raison par ce convoi d'esclaves, sans raison et pendant un mois... jusqu'à ce que vos deux compagnons me libèrent. Cela étant clarifié, il s'adressa aux deux charretiers.- Et maintenant, si vous libériez vos autres esclaves avant que je retrouve mon marteau de guerre dans ce coffre ? Lors des interactions avec les charretiers : intimidation
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Frère-Loup
Chambre 7
2 gemmes
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La scrutation par l'oeil de Heaum ne révéla aucun mal dans l'âme du fils de la pierre. Elion d'Alusaire cessa donc d'user de son pouvoir divin pour écouter les explications fournies par le nain. Mais ce fut la diatribe de Moira qui sonna aux oreilles du Chevalier des Yeux du Vigilant. Et la jeune femme n'avait pas sa langue dans sa poche. La mercenaire n'avait de cesse de se plaindre et de geindre comme une péronnelle à qui l'on venait de froisser sa jupe. Depuis le départ, Elion d'Alusaire avait dit qu'engager des mercenaires était une erreur et jusqu'à présent il n'avait eu aucune raison de changer d'avis. Ce n'était pas l'intervention de Moira qui allait améliorer les choses. Il ne pouvait pas en vouloir à la jeune femme de ne pas comprendre ses motivations. Peu en ce bas monde pouvait percevoir la notion d'un devoir divin. Moira comme la plupart des gens étaient bien de trop centrer sur ses propres intérêts tournant autour de leur monde mesquin. Que pouvait bien lui faire tout le mal que le défunt chef avait bien pu faire, ou aurait fait aux autres ? Cela ne lui arrivait pas à elle et elle n'avait aucune raison de s'y intéresser. L'argent restait surement son unique objectif. Et la poursuite de Polby ne dérogeait pas à cette règle du gain ou de la promesse de gain. Si cela pouvait être le plus facile possible, c'était une bonne chose pour la jeune femme. Elion d'Alusaire ne voyait pas les choses comme ça. Dans sa vie, rien n'avait été facile et ce n'était pas la possibilité de compliquer les choses qui allaient le dévier de sa tâche.
Le paladin était resté de marbre pendant toute la durée du pamphlet. Son regard mort et vide ne se détacha pas de celui de la source des reproches qui semblaient ne plus s'arrêter. Le flot de remontrance n'eut d'autre effet qu'une vague tempétueuse venant s'écraser sur un roc. Restant de marbre, le paladin s'intéressa d'avantage au fils de la pierre. Ce qui étonna le Chevalier des Yeux du Vigilant fut la réaction du nain, lorsque le charretier lui proposa de récupérer ses affaires. Cela semblait partir d'une bonne intention, le nain s'apprêtant à partir sans ses effets personnels, on lui rappelait de ne pas les oublier. La suite donna toutes les explications. Horïn était un membre de la Compagnie des Marches de la Phalange de l'Aigle. Il avait raison sur une chose, il était effectivement un frère d'arme. C'était bien la première rencontre que l'aasimar faisait avec un membre de la Compagnie qui revendiquait son appartenance et faisait valoir la notion de fraternité des membres de cette guilde.¤ Par Heaum, il y a des êtres d’honneur à la Compagnie des Marches ! ¤ C'était appréciable et Horïn s'attira les bonnes intentions du paladin. La suite fut une révélation qui claqua comme un coup de tonnerre. Horïn avait été fait prisonnier... ou plutôt réduit à l'état d'esclave. Et le plus grave était qu'il indiquait qu'il n'était pas le seul dans ce cas-là. Ainsi donc, ce convoi était un convoi d'esclave. Ce n'était donc pas étonnant que les charretiers et autres hommes d'arme n'étaient pas pressés de voir un serviteur de la Sentinelle Eternelle prendre la tête du détachement. La terreur que les hommes d'armes devaient avoir de leur chef devait être terrible pour agir de la sorte sans que le Mal n'habite leur coeur. La dernière phrase du nain clôtura ce que le paladin pouvait penser des mercenaires.
L’aasimar se tourna vers le charretier et d’une voix puissante, il donna ses ordres.- Le Vigilant vous a jugé et le Mal n'est pas en vous. Vous avez donc une chance de faire votre première bonne action. Faites ce que mon frère d'arme demande. Libérez tous vos détenus, maintenant et vous leur rendez l'intégralité de leur bien. Ils mériteraient de vous rendre tout le bien que vous leur aviez fait. Mais je suis conscient que vous agissiez sous la contrainte. Rendez-leur la liberté et vous serez libre également. Refusez et je serai leur protecteur jusqu'à mon dernier souffle. Le choix est votre, mais dépêchez-vous de le faire. Savoir que des êtres innocents sont enchaînés dans vos chariots m'insupporte au plus haut point. Certain, que les convoyeurs allaient obtempérer sans conditions, Elion d’Alusaire posa à nouveau son regard sur la mercenaire et son co-auteur. Cette fois encore le bras armé de Heaum restait de marbre, calme et froid comme la pierre. Il prit la parole et il s’efforça de garder un ton neutre.- Vous le saviez ? Vous le saviez et vous n'avez rien fait ! Toutes vos paroles égoïstes ne sont que du vent, mercenaires. C'est pitoyable ! Laissez ce trafic immonde se produire, alors que vous êtes informés, c'est tout simplement vous rendre complice de cette ignominie. Je laisse la justice à Torm et si cela ne tenait qu'à moi, vous seriez congédiés sur-le-champ. Pourquoi avoir libéré celui-ci plutôt que tous les autres ? Un intérêt quelconque pour vous faire valoir auprès de la Compagnie des Marches qui vous paie ? Sachez que peu me chaut de compliquer les choses, le chemin le plus facile n'est certes pas le mien. Oui, il est si facile de fermer les yeux aux malheurs du monde et de poursuivre sa route égoïstement. Que serait devenu ces malheureux, si je n'étais pas intervenu ? Croyez-vous sincèrement que Polby serait heureux de savoir que l'on aurait sauvé sa vie en sacrifiant toutes celles-ci, y compris celle de notre frère d'arme ? Vous connaissez mal la Compagnie des Marches. Par Heaum, ouvrez vos yeux et regardez ce qui se passe. Je ne suis pas « content » d'avoir occis cet homme, je vous l'ai déjà dit, je ne trouve aucun plaisir dans le fait de tuer. Mais je suis fier d'avoir répondu à mes devoirs et par là-même mis un terme aux agissements maléfiques, libérer ces gens du joug de l'esclavagisme et dénoncer la famille Arumat aux autorités d'Esmeltaran. Car je n'ai pas connaissance que le trafic d'esclave soit autorisé de ce côté-ci du monde. Voilà où mes foutus priorités nous mène. Et vous ? Où se trouve la fierté de vos priorités ? Elion posa alors son regard sur Glaurung. Quant à vous, Frère-Ours, vous répondrez de vos agissements devant Kurtik Jundeth et les instances du Bastion. Vous aussi comptiez prendre la tangente en laissant ces malheureux à leur triste sort ? Si l'on ne peut attendre mieux de mercenaires se battant pour de l'argent, je pense que la Compagnie des Marches attend mieux que ça de ses membres. Elion d’Alusaire n’attendait aucune réponse et il n’avait aucune envie de poursuivre des bavardages stériles qui allaient se traduire par des excuses trouvant tous les motifs du monde expliquant, à moins qu’il ne s’agisse simplement de rejeter leurs propres fautes sur les épaules de celui qui venait de les mettre face à leur responsabilité. Il s’éloigna un peu pour se rapprocher de Vëla. ’ Le serviteur de la Sentinelle Eternelle embrassa l’ensemble du convoi du regard en s’attendant à voir la libération de tous les détenus.
« Force doit rester au Vigilant ! Hourra !! »Sorts du jour :Niveau 1 : Barbe d'argent, faveur divine Niveau 2 : Force du taureau, zone de véritéPouvoirs magique :Détection du chaos (x3/jour) ; Détection du poison (x3/jour) ; Détection des morts-vivants (x3/jour) ; Détection de la magie (x3/jour) ; Lecture de la magie (x3/jour) ; Détection du mal (à volonté) ; Lumière du jour (1/1)/jour (niv. 11) ; Protection contre le Mal (2/3)/jour (niv. 11) ; Bénédiction (1/3)/jour (niv. 11)
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Mercenaire
Aucune chambre
Aucune gemme
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L'envie de lui faire répondre de ses paroles l'arme à la main devenait de plus en plus irrépressible. Mais on pouvait encore trouver moyen de lui reprocher de porter le premier coup.
-Non, je ne le savais pas, espèce d'imbécile, je l'ai appris au même moment! Mais est-ce que la réponse vous importe, puisque vous vous faites vos convictions d'avance? Vous avez beau jeu de vous gargarisez avec le devoir accompli comme si vous le saviez, vous, que c'était un convois d'esclave. C'est même un miracle que vous ne vous soyez pas planté de cible.
Elle descendit de son cheval, et pendant un moment, on ne su si elle allait tirer l'épée. Mais elle ne le laisserait pas avoir le meilleur d'elle-même juste avec des mots. Elle avait juste besoin d'avoir les deux pieds au sol, elle n'aimait toujours pas rester trop longtemps à cheval quand ce n'était pas nécessaire.
Egoïste, elle? Sûrement, qui ne l'était pas ces jours-ci? Moira s'en était toujours sortie toute seule, ce n'était d'ailleurs même pas par choix. Il y a quelques temps, des salauds de Luskan avaient bien essayé de la mettre sous les chaînes de l'esclavage tout pareil; elle n'avait pas attendu qu'on vienne la délivrer. Elle avait attrapé son geôlier à la première distraction et lui avait tordu le cou. Se battre ou mourir, c'était la seule règle valable en ce bas monde, et elle l'avait apprise à la dure. Sinon il y aurait bien longtemps qu'elle serait morte au fond d'un trou, à attendre un sauveur qui ne serait jamais venu. Mais tout le monde ne pouvait par être un survivant, certains mourrait bien avant même d'atteindre le royaume de Kelemvor, leur volonté de vivre brisée par des épreuves trop grandes. Les autres... les autres continuaient leur chemin, pondérant sur ce qui leur avait permis de s'en sortir: la foi, la rage, le courage, l'absence de remord... Survivre ne faisait pas forcément de vous quelqu'un de meilleur. Cela pouvait créer de nouveaux type de monstres, comme la Fossoyeuse, ou bien encore des types comme Elion.
-Oui, je suis une égoïste, c'est comme ça que j'ai survécu. Je suis aussi pragmatique, c'est pour ça qu'on me paye. Et vous vous foutez le doigt dans l'oeil bien profond à croire qu'il n'y a que l'or qui m'intéresse.
J'ai juste bêtement pensé que cette mission était importante. Plus importante que le reste...
L'avenir du Nord, tout ça... c'était du vent aussi? Pour une fois, elle avait un peu d'amertume dans la voix. Elle jeta un oeil a Horin qui récupérait ses affaires. Elle avait envie de lui dire qu'une bague comme ça, elle en avait ramassé une par terre il n'y a pas si longtemps...
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Frère-Ours
Chambre 55
Aucune gemme
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Marre, le géant vert en avait à présent plus que marre des deux paladins. Lui aussi sauta au bas de sa monture. Mais il n'était pas certain qu'il soit aussi pacifique que Moira. D'ailleurs, il l'aimait bien finalement cette kwarksette.
-Ho je vois, monsieur le grand paladin de haume était à ce point omniscient. Qu'il savait que ces chariots transportaient des esclaves... Si t'en sais autant, t'as qu'a nous dire où est Polby au moins ce serait utiles. Non, tu peux pas ?
Alors arrête de nous déblatérer des conneries tu veux ? T'as attaqué ce type parce que t'en avais plus envie que d'aller sauver Polby. Qui est, sur le bateau d'une autre famille marchande, je te rappel. Vient pas me parler de combat honorable entre ta magie et la magie de ta copine, l'autre avait pas une chance. Je pense pas que tes chères autorités vont être heureuses et nous aider après tout ce bordel.
Puis Glaurung désigna le nain du pouce.
-Et franchement qu'est ce que j'en ai à secouer qu'ils vendent des esclaves ? Je sais pas ce que vous avez avec ça. Les forts et les chanceux écrasent les faibles et ceux qui n'ont pas de bol, ou les réduisent en esclavage. C'est comme ça depuis la nuit des temps. C'est la loi de Gruumsh. Que veux tu y faire ?
Moi même j'ai eu des esclaves dans ma ville natale, comme tout le monde, comme chaque orcs et chaqueIl prononce un mots grutural hum "libre" que ça doit être en commun.Et alors quoi j'en suis un enfoiré pour ça ? T'façon m'en tape de ton avis kwarks. J'ai moi même échappé de peu à l’esclavage par des drows. C'est la fatalité, ou le bol qui fait la différence.
Alors c'est que : c'est interdit l’esclavage, dans les villes kwarks ? Mais vue qu'a Athkatla même, on peut acheté tout ce qu'on veut, même les trucs les plus noire, ça m'étonnerais. Je connais aussi Eshpurta la cité des mines et de la forge. Je crois pas qu'il crache sur les esclaves. J'ai de gros doute.
Il montra les mercenaires et mit une claque amicale dans le dos de Moira. Moi, j'ai même crut qu'ils volaient le Naurgr a ses marchands et ils avaient bien raisons, vue que c'était le seul a encore vouloir bouger. C'est que c'étaient de mauvais marchands et de mauvais maîtres pour laisser leur marchandise dans cette état. Maintenant que je sais qu'il fait partit du clan de la compagnie des marches, je trouve qu'ils avaient encore plus raisons.
Glaurung retira alors son gantelet droit. Puis il montra sa paume blanche aux paladins, signe du cadeau que Yurthus lui avait fait. Mais c'était autre chose qu'il voulait leur montrer. Il tourna alors la main, pour leur en montrer le dos et referma tout les doigts sauf le majeur. A ce doigt se trouvait avant sa chevalière, mais à présent, il n'y en avait plus trace.
-Kurtik Jundeth, je sais pas qui c'est, à par Théodus et Grom, j'ai pas causé à d'autre chef. Et franchement, je m'en cogne. La compagnie des marches fonctionne sur le volontariat. J'ai franchement pas la volonté de faire partie de la compagnie avec des gusses comme vous. Vous voulez vous battre contre des types, sans bonnes raisons, au milieu de la route et en pissant sur l'aide de quelqu'un qui veut vous empêché de crevé et de faire foiré la récupération de Polby... Honte à vous.
Je préfère faire ma route avec ces mercenaires que vous dénigrer. Au moins eux, ils auraient une vraie place dans la compagnie des marches.
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Le regard perdu sur l'étendue d'eau devant lui, son corps encore tremblant, Corvo était comme pétrifié. Mais personne ne remarqua son état. Des flashs de son enfance voilaient ses yeux. Cette époque où les autres gamins appelaient ça 'jouer"...
D'abord on l'attachait, une simple partie de "Magicien et Dragon" disaient-ils... Mais les liens étaient serrés, trop serrés. Puis là, on le tirait à travers les rues de Marsembre jusque sur l'île de Baerouth, le pire cloaque des bas quartiers de la ville. Lui, le gringalet toujours à la traine, n'avait d'autres choix que d'essayer de suivre sous peine de tomber et d'être trainé à même le sol sur des centaines de mètres dans ces ruelles étroites, puant la moisissure, les déjections et le poisson pourrit. C'était là où le jeu commençait vraiment. C'était là, quand il était essoufflé, épuisé et en pleurs, là qu'on le balançait dans ces eaux saumâtres et putrides. Toutes ces longues secondes passées à asphyxier, la poitrine en en feu et la tête au bord de l'explosion... Et quand on le remontait du bout de la corde, les fois où il n'était pas tombé dans l'inconscience, les poumons rempli de cette eau immonde, on lui disait que c'était pour rire, qu'il ne fallait pas le prendre mal. Et tout le monde rentrait chez soi. C'était pour jouer...
Le cœur du roublard martelait si fort, que cela lui fit reprendre conscience. Il avait toutefois pu entendre les échanges houleux de ses compagnons... Sa peur s'était envolée et laissait maintenant place à une rage sourde, enfouie au plus profond de lui même. A la suite de quoi il attendit que tous aient fini leur argumentaire avant de sa rapprocher des deux paladins.
- Sir Elion d'Alusaire, Vaillante Sentinelle du Vigilant, reprochez nous ce que vous voulez tout mercenaires ou peau verte indigne de votre compagnie que nous sommes, mais entendez ceci. Lorsque vous aurez à ôter ma tête blanche de mon corps d'épouvantail dans quelques jours, sachez que ce sera de votre faute. Car c'est bien ce qui arrivera tôt ou tard. Un matin, en levant de camps, je ne répondrai plus à vos critères et je serai passé de l'autre côté. Je serai devenu votre nouveau Micheletto, votre nouveau chef de caravane. Après moi si ce n'est déjà fait, ce sera Moira, puis votre Frère des Marches, Glaurung... Sachez que vous avez instillé en moi le germe du doute. La bonté? A quoi bon ?! Si c'est pour suivre votre exemple! Vous, le champion du bien, quel acte de bonté avez vous effectué depuis que nous nous sommes rencontré ? Vous n'avez fait qu'accorder ou ôter la vie aux gens que nous avons croisés depuis notre départ. Nombre de tyrans, de despotes et de criminels se font raccourcir pour bien moins que ça tous les jours. Vôtre collègue Velä, elle, possède au moins le mérite d'essayer de faire voir la lumière aux êtres possédant une âme sombre. Or, c'est bien votre contact qui assombri mon cœur depuis quelques jours. Vous souhaitez éradiquer le mal par tout les moyens, mais c'est vous qui créez le mal chez les gens ordinaires.
Corvo s'était exprimé sur un ton monocorde avec un regard qui à la différence de celui de l'Aasimar, contenait de la vie. Un regard où justement on pouvait voir toute sorte de sentiments s'exprimer à la foi. Colère, dégoût, lassitude mais aussi détermination et malgré tout, sang froid.
Le roublard avait parfaitement conscience de pisser dans un violon en s'adressant à Elion, mais il ne supportait plus d'entendre ses diatribes. Le Haumnite si charismatique qu'il était, n'était plus rien à ses yeux qu'un de ces monstres que l'on rencontre parfois dans les cimetières ou les repère de nécromanciens. C'était un zombi, bien plus mort que vivant et seul quelqu'un de vivant avait le droit de juger les vivants...
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Cornegarde
Aucune chambre
Aucune gemme
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Douzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats12 mirtul 1373 (CV)Lieu : Proche lac Esmel, Amn. Temps : Temps ensoleillé, 13° Moment : vers 10h50Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Vëla : détection du mal sur Horïn: Détection d’aucun aura mauvais Narration tous :Tandis que Corvo demeurait dans une attitude prudente de spectateur, Elion harangua les gardes et charretiers, leur proposant sa protection. Tous le regardèrent avec des yeux où se mêlaient l'étonnement, la peur et la répulsion. Qui était cet homme qui tuait leur chef puis leur proposait de les protéger, en leur tenant des propos sur le bien et le mal ? Personne ne lui répondit et la plupart détournèrent le regard pour signifier qu'ils n'acceptaient pas une telle proposition.
Moira indiqua à Elion qu'elle pensait de même. Et elle le fit sans mâcher ses mots, indiquant notamment l'erreur de s'attaquer à un représentant d'une maison marchande importante.
Horïn intervint à ce moment là, révélant son appartenance à la Compagnie des marches. Le charretier qui lui avait indiqué où trouver ses affaires, s'était reculé prudemment, voyant que sa tentative pour amadouer son ancien prisonnier, venait d'échouer. Et comprenant que la menace d'utiliser son marteau de guerre était bien réelle, il sauta sur son chariot et entreprit de libérer de leur chaîne les autres prisonniers tandis que résonnait dans ses oreilles la menace d'Elion qui le poussait à s'exécuter des plus rapidement.
Mais la sortie des prisonniers quelque peu hagard et ne croyant pas encore à leur libération, passa presque inaperçu en raison des imprécations d'Elion envers les mercenaires et Glaurung. Il se laissa aller à une envolée verbale qui résonna loin.
La réponse de Moira fut sèche, et celle de Glaurung tout aussi forte et imagée que l'attaque verbale qu'il venait de subir. Corvo intervint à son tour. La situation se compliquait. Soudain, une voix étonnée s'éleva : - Mais que se passe-t-il ici ? Personne n'avait vu s'approcher un chariot. Et c'est Belgos qui depuis le siège, fixait tout le monde. - Vëla ! Résume-moi la situation.
La paladine s'exécuta. Le visage du demi-elfe se ferma un peu plus au fur et à mesure qu'il écoutait le compte-rendu. - Horïn. Content de vous rencontrer. Quel coup heureux du sort. Je suis Belgos Dalel, sous-officier de la Compagnie, adjoint au chef de la phalange de l'Aigle. Belgos secoua la tête. Bon ! Moira, Corvo et Glaurung, prenez ce bac au plus vite et filez pour essayer de rattraper Polby. Elion, Vëla, Horïn et Kurto, vous resterez avec moi. Déjà, les deux mercenaires et l'orque embarquaient à nouveau sur le bac. Les bateliers se mirent à la tâche et l'embarcation entreprit la traversée. Au deuxième voyage, réussissant à se serrer, auprès du chariot, embarquèrent Elion, Vëla et Horïn. Quand ils parvinrent de l'autre côtés, Moira, Corvo et Glaurung étaient déjà partis. Deux cavaliers, qui avaient traversés avant le combat, les regardèrent débarquer sans un mot. Mais où se trouvaient leurs deux compagnons ?
Tandis que le bac retournait chercher Kurto, le demi-elfe en profita pour expliquer à voix basse à Horïn qu'un ambassadeur d'une guilde se trouvait caché dans le chariot. Car Annaël ne s'était pas montré jusqu'alors.
Kurto embarqua à son tour avec quelques voyageurs. Le bac s'ébranla, mais alors qu'il n'avait parcouru quelques dizaines de mètres, le cheval de Kurto paniqua et sauta dans l'eau. Tant bien que mal, le nain sauta à son tour et suivit sa monture qui était retourné à terre.
- Ne m'attendez pas ! Hurla l'humain à l'attention des membres de la Compagnie. Je vous rattraperai.
Nul ne sut pourquoi, mais Kurto ne se montra pas les jours suivants.
PJ : Rak de Delzoun
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Le temps de réaction de Corvo avait été anormalement long lorsqu'avait retentit la voix de Belgos et il lui avait fallu quelques instants supplémentaires avant de réaliser que le groupe venait d'être rejoint par le rôdeur et l’émissaire.
Le sous-officier de la Compagnie des Marches était un pisteur chevronné, cela devait expliquer en partie pourquoi le groupe s'était vu rattraper si rapidement malgré la lenteur du chariot... Belgos avait du trouver un chemin bien plus court ce qui lui avait certainement permit d'éviter les longs détours des éclaireurs...
Il ne faisait aucun doute que le demi-elfe avait entendu les frictions qui avaient achevées de diviser les compagnons. Avec une certaine logique, il prit la décision de séparer le groupe en deux...
Sans vraiment porter plus d'attention que cela à son ordre, le roublard se rendit immédiatement sur le bac. Pour dire vrai, peu lui importait l'intervention de Belgos car dans tous les cas, Corvo souhaitait mettre le plus de distance possible entre lui et les paladins...
La traversée de la rivière fut évidement un supplice pour le jeune-homme qui ne déssera pas les mâchoires avant d'avoir retrouvé la terre ferme. Ce n'est que longtemps après avoir perdu de vue la rivière qu'il s'adressa à ses deux compagnons.
- Vos avis pour la suite ? Un peu de démocratie va nous faire un peu d'air ! A nous trois, je pense qu'on devrait réussir à s'entendre sur la marche à suivre.
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Mercenaire
Aucune chambre
Aucune gemme
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oira n'avait pas pensé déclencher une nouvelle vague de contestation, mais cela montrait encore une fois à quel point l'attitude méprisante du paladin prenait tout le monde à rebrousse-poil. Chacun avait ses griefs propres, qui dépassaient ceux de la guerrière, et tous tomberaient dans l'oreille d'un sourd, comme d'habitude. Sauf peut-être ceux de Glaurung... L'arrivée de Belgos ne changerait rien: l'elfe se contenterait, à l'instar de Polby, de lui reprocher mollement son action, ce qui ne ferait que conforter le heaumnite dans ses intentions de continuer à dispenser sa "justice". Maintenant, les voilà de l'autre côté de la rivière, envoyé à l'avant-garde. Pourquoi Belgos avait encore changé d'avis à ce sujet, mystère. Bien que ça ne lui déplaisait pas de s'éloigner avant que sa patience ne soit définitivement usée, elle devait admettre qu'elle ne savait plus trop quoi faire. * "Filez pour essayer de rattraper Polby", il en de bonnes, lui.* -J'avais espéré tirer quelques renseignements de Horin... Elle n'acheva pas sa phrase. Il était clair qu'il ne fallait plus compter dessus, Belgos les avait privé de cette carte. A dessein? On pouvait commencer à se poser des questions.-Je suppose que l'on peut commencer par trouver quel bateau des Barutans est arrivé tôt ce matin, et espérer que quelqu'un aie vu quelque chose. Suffisamment pour nous confirmer qu'ils ont bien fait le coup. Tout en faisant avancer son cheval à bonne allure, elle réfléchi à la suite, qui ne lui plaisait guère. Trois étrangers posant des questions sur l'activité nocturne d'une grande maison n'allait pas passer inaperçu. Les officiels du port étaient probablement corrompus, comme le reste des autorités, vu qu'une maison pouvait se permettre de faire du trafic d'esclave en les dissimulant à peine dans un chariot ordinaire.
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