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Troubles en Akanal
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Aventurier
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Manifestement, ses compagnons avaient mal compris ses intentions. Grunt émit un grognement agacé une fois que chacun se fût exprimé, puis ajouta son propre point de vue :
— Hmm, c'pas question d'les buter, là. Moi, j'voulais savoir si v'vouliez vraiment les traîner derrière nous comme des boulets, y sont à moitié crevés les gars. Ou si on les laisse s'démerder tous seuls. On leur doit rien. On a pas b'soin d'eux pour trouver la ville, et c'est hors d'question que j'm'amuse à porter un d'ces macchabs ambulants, conclut-il en secouant la tête.
Si ses compagnons souhaitaient s'encombrer de ces poids morts, il les laisserait faire, mais comptait bien ne prendre aucune part à ce sauvetage inopiné, fatigant... et gratuit. L'Amnien croisa les bras et ajouta fermement :
— Pis on est capab' d'trouver où crécher sans eux, hein, et on a pas vraiment tout not' temps, faut dire. Si vous voulez jouer les Ilmates, filez-leur à grailler et à boire et on s'arrache. Et si vous t'nez à passer trois jours à les traîner derrière... Y'a pas intérêt qu'l'aut' enfoiré nous file sous l'nez. V'là c'que j'en dis, moi.
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Noble Vampire
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Date : 7 Mirtul 1373 Lieu : Forêt au sud-ouest de Prestine Temps : Clair et frais. Moment : AuroreTous :- lors que leurs « sauveurs » menaient conciliabule pour décider de la suite des événements, Erias médita quelques instants puis se reprit en main. Quand bien même l'idée de le tuer lui et ses compagnons semblait écarté, il n'en savait encore rien. Il s’avança vers Rak, Milad, Grunt et Néphegost et s’arrêta à mi-distance, ne voulant pas semblait briser une réunion sous le sceau du secret, n'ayant nul besoin de mettre de son irrespect dans la balance. Conscient qu'on parlait de son destin et de celui de ses camarades, il se devait d'offrir une alternative convenable s'il voulait continuer à survivre. Il s'éructa la gorge pour attirer l'attention.- Hum... désolé de vous interrompre, mais j'ai peut-être une solution satisfaisante pour nous tous. J'ai de la famille qui possède une petite ferme non loin d'ici... C'est sur la route de Prestine. On pourrait y aller, laisser Perzin et Tréliar et j'essayerais de vous aider une fois dans la cité... Qu'en dites-vous ? Il interrogea du regard chacun de ses interlocuteurs, espérant avoir trouvé le compromis.
Un pas pesant et métallique se fit entendre. Une branche craqua sous le poids d'un homme en armure. Ce ne fut qu'Isan revenant vers eux. Il leva la main dans un geste rassurant puis prit la parole.- Bon, aucun Yelterois, Yelterriens, ne semble s'amener par ici. Bonne nouvelle ils n'ont pas l'air de vouloir non plus passer trop de temps ici, mais si on veut traverser le champ de bataille en toute sécurité il va falloir attendre un peu. Une heure tout au plus. Il eut un sourire derrière sa barbe rousse et ses yeux amande balayèrent les différents protagonistes.- Tout va pour le mieux ?
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Frère-Ours
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Rak n'aimait pas le tour que prenait la conversation. Pour lui, il ne faisait aucun doute dans son esprit qu'il fallait aider les trois combattants. Sa personnalité le poussait en ce sens, ainsi que son engagement au sein de la Compagnie des Marches, même s'il se trouvait bien loin des Marches d'Argent. Il y avait tant de malheur sur ce monde, que lorsqu'on pouvait aider quelqu'un, il fallait le faire.
¤ S'il le faut, je resterai avec eux. ¤ convint-il près à abandonner le groupe.
Erias intervint alors et fit une proposition qui ne pouvait se refuser. Mais avant que Rak puisse clamer haut et fort qu'il approuvait totalement cette idée, Isan revint vers eux et annonça qu'il devrait rester un bon moment là avant de pouvoir partir.
- Oui, lui répondit Rak, tout va pour le mieux. On était en train de discuter pour savoir quoi faire de ces trois personnes, et celui-ci, dit-il en désignant Erias, nous a fourni une solution toute simple sans compter l'aide qu'il pourra nous apporter. Alors, qu'est-ce que vous en dites. On emmène ces deux blessés jusqu'à la ferme puis on file en ville ?
Le nain espérait que cette fois, tout le monde suivrait cette idée.
Ma hache a deux amis, ma main qui la manie avec amour, et le cou des impudents !!!Fiche Rak de DelzounPNJ : Hannibal Caliban
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Aventurier
Chambre 10
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La proposition du dénommé Erias allait dans le sens de la vision de Milad; se débarrasser au plus vite des poids morts que représentaient ces blessés et se tisser un réseau de connaissances parmi les locaux. Si pour l’instant les mercenaires avaient la situation en main et l’avantage de décider du sort des soldats déserteurs, se faire guider par Erias à même le territoire ennemi nécessitait de prendre en considération l'utilité et surtout la loyauté de ce dernier.
¤ ça n’a pas l’air d’être un mauvais bougre mais la peur provoque parfois des réactions des plus dangereuses auprès d’être faible comme ce genre de type. Comment réagira il quand il saura qu'il est sain et sauf parmi les siens. Il faut soit changer d’attitude et faire copain-copain, soit le lâcher dès que possible.¤
A la fin de sa réflexion, le voleur s’exprima de façon claire et assez puissante pour que les deux groupes entendent la réponse qu'il fit au nain :
-Biensur on ne va pas les laisser mourir…le sourire gêné semblait presque sarcastique sur le visage buriné du voleur amnien. C’est qu’on est comme qui dirait pressé par le temps. Je vous aiderai avec plaisir à rejoindre cette ferme... si on ne perd pas de temps. Ajouta il en se tournant face à Erias et ses camarades.
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Aventurier
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Népheghost regarda dans la direction d'Erias et écouta sa proposition tout en lui accordant un signe de tête approbateur. Le soldat avait enfin compris qu'il n'était plus maître de son destin et c'était donc tout à son honneur d'essayer d'en reprendre le contrôle... Toutefois, malgré son approbation pour la proposition du Prestinien, le mage gardait à l'esprit qu'aller se perdre dans une ferme paumée au milieu de nul part pouvait s'avérer être un piège...
Alors qu'il allait prendre la parole, le magicien fut devancé par Isan. Ce dernier fît un rapport plutôt encourageant sur les événements qui se déroulaient en contre bas du campement puis, Rak et Milad s'exprimèrent à leur tour en donnant leur avis sur le plan d'Erias. Sitôt fait, Néph y alla donc de sa conclusion :
- Bien ; une heure ! Profitons en pour manger quelque chose et levons le camp. Vous nous conduirez ensuite là où vous dite.
Alors qu'il s'exprimait, Karsus, qui s'était assoupi dans les replis du cheich de Népheghost sursauta. Le familier avait ressenti la faim de son maître et l'idée de manger lui avait soudainement fait pousser des ailes. D'un bon, l'animal jaillit du col du thaumaturge tel un diablotin sortant de sa boite. La situation aurait pu être drôle si le mage n'avait pas ajouté quelque chose à l'attention du chef des rescapés :
- Vous avez ma confiance Erias. Mais sachez et croyez moi, que si vous nous jouez un tour, je ferai fondre vos yeux dans leur orbite.
Le devin s'était exprimé sur un ton neutre, bien loin du ton normalement utilisé pour faire des menaces ou des mises en garde. Cela pouvait paraître paradoxal, mais la franchise et les coutumes le l'Halruéen étaient ainsi. Il se devait d'exprimer ses intentions lorsqu'il devait ou prévoyait de faire usage de magie sur une personne non hostile.
Erias n'était pas hostile et le mage lui avait accordé sa confiance. La moindre des politesse envers un « ami » était donc de l'informer de la nature du sortilège qu'il risquait de recevoir en cas d'absolue nécessitée... En outre le mage avait en mémoire un sort qui aurait ce genre d'effet... Un sort qui était bien au delà des capacités de la plupart des lanceurs de sorts de son niveau. Un sort dont la maîtrise lui avait valu le surnom d'apprenti prodige...
Souriant, l'Halruéen s'en alla fouiller dans ses affaires à la recherche des restes de la ration de survie qu'il avait entamé la veille. Karsus lui, était déjà entrain de fouiner dans le havresac de son maître.
Fiche NépheghostPJ: Corvo / Népheghost PNJ: Münggs Sorts préparés RP: Niv 0 = 5 Hébétement x2 + Rayon de givre + Lecture de la magie + Détection de la magie Niv 1 = 5 Projectile magique + Charme personne + Incantation précise + Chambre froide de Darson + Armure de mage Niv 2 = 1 Eclair solaire
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Aventurier
Aucune chambre
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Le malheureux Erias était intervenu dans une tentative désespérée de sauver la peau de ses camarades et la sienne. Tout à fait légitime au demeurant, mais cela ne facilitait guère la tâche du malandrin. Il était déjà incapable de faire confiance à ses compagnons de route. Alors, à un parfait inconnu, n'en parlons pas… Il lui retourna un regard bovin, puis haussa les épaules en réponse à la question d'Isan qui revenait.
Grunt était contrarié. Ses compagnons, incorrigibles, avaient décidé d'accepter le marché proposé par le pauvre bougre, marché qui pourrait objectivement s'avérer relativement avantageux à partir du moment où il était honnête. Rak avait consenti sans hésiter, Milad avec un peu plus de réticence, quant à Népheghost, comme si aucun singe n'avait jailli de son col comme un diable de sa boîte, il avait proféré – aussi naturellement qu'il aurait demandé à ce qu'on lui fît passer le bœuf en daube – un avertissement salé, sans toutefois discuter plus avant.
A lui seul, n'étant pas en position d'imposer son avis au groupe, il dut donc se plier à regret à la décision. Il restait cependant convaincu de l'inutilité de s'encombrer d'un tel fardeau, mais que voulez-vous… Hélas, le métis ne pouvait pas abandonner ses camarades pour cheminer seul, au vu des sous-fifres dont disposait apparemment leur cible. Aussi, de mauvaise grâce et en le faisant savoir à l'aide d'un grognement des plus caverneux, se plia-t-il à l'avis général en grommelant :
— Grmbl, v'nez pas vous plaindre quand l'aut' oiseau nous aura filé sous l'blair.
Sur ce, il alla sans grâce aucune s'affaler contre un rocher avant d'entamer son petit déjeuner. Et pendant ce temps, la piste vers le traître et vers la récompense refroidissait inexorablement…
Le roublard eut une idée et, la bouche pleine, s'adressa brusquement à Erias en projetant en avant quelques miettes mâchouillées :
— Hé, l'bidache. Dans ta ferme, y j'ont des canachons ?
Peut-être, de cette mauvaise idée, pourrait-il ressortir du bon, si Tymora n'avait pas abandonné le grisâtre.
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Noble Vampire
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Date : 7 Mirtul 1373 Lieu : Ferme au sud-ouest de Prestine Temps : Quelques nuages Moment : MidiTous :'affaire paraissait entendue, avec plus au moins de réserve. Une fois que l'armée de Yelter aurait levé le camp, ils partiraient en direction de la ferme, qui, Erias le rappela une nouvelle fois pour convaincre du bien-fondé de son idée, se trouvait sur le chemin de Prestine. Il esquiva les menaces du mage en cas d'entourloupe et tenta de répondre tant bien que mal au demi-orque. Appartenant à son oncle et à sa tante, cette ferme exploitait des céréales et n'avait en animaux que le strict nécessaire. Il ne pensait qu'il ne trouverait guère plus qu'un cheval de trait et quelques bœufs.
Alors que chacun engloutissait son petit-déjeuné et s'occupaient comme il pouvait, la blessure de Tréliar semblait se stabiliser. Encore trop tôt pour dire si ses jours étaient hors de danger, il ne risquait toutefois pas de succomber dans l'heure. De son côté, Erias aida son camarade boitillant à trouver une branche pouvant officier en tant que béquille. Après quelques recherches infructueuses, c'est Isan qui leur apporta un bout de bois pouvant faire l'affaire. Perzin essaya cette canne de fortune et l'essaie fut concluant. S'il ne pourrait pas marcher bien vite, il n'aurait nul besoin d'aide pour se mouvoir.
Le soleil commençait son irrésistible ascension et à travers les feuilles, chatouillait les visages de nos aventuriers. Le vacarme des soldats vainqueurs s'éloignait et la nature retrouvait son calme. Bientôt, seuls les gazouillis d'oisillons perturbaient la quiétude matinale. Megrert, toujours sa faux à la main, revint vers eux. De nature solitaire, le reître n'avait point mangé avec le reste du groupe, restant au sommet de la colline à observer la petite plaine. De son regard, de son expression et même de tout son être se dégageait une aura malsaine. - La voie est libre, on va pouvoir traverser le champ de bataille. Il eut un regard carnassier.
- Allons voir le spectacle de plus près. Et quel spectacle macabre les attendit à l'orée de leur forêt protectrice. La petite étendue verte se trouvait recouverte de monceau de cadavres. Un véritable charnier de corps broyés, découpés, perforé. Une odeur de mort les enveloppait tous, à en donner des haut-le-cœur. À l'endroit de la charge de cavalerie, hommes et bêtes furent traités avec la même équité, laissé là, à l'abandon, les tripes à l'air. Sans doute pris par le temps, les vainqueurs ne s'étaient point occupés des morts, même de ceux portant leurs couleurs. Des hommes de Yelter, seuls les blessés furent récupérés. Ceux tombé au champ d'honneur étaient condamnés à y rester, à la merci des goules et autres nécrophages qu'un tel festin ne manquerait pas d'attirer.
Malheur aux vaincus dont les rescapés se virent achevés. La terre se gorgeait de sang, l'air se putréfiait, le feu ayant enflammé les cœurs les avaient maintenant consumés.
Traversant ce champ de la désolation, seul les insensibles ne pouvaient se lamenter des affres de la guerre en voyant cette lugubre comédie. Les trois âmes qui accompagnaient les mercenaires devaient être les dernières de l'armée Prestinnienne à ne pas avoir rejointe le Plan de Fugue.
Les trois soldats, partagés entre la tristesse de ce massacre et la joie d'y avoir survécu, ne dirent pas un mot. Perzin, à la vue et à l'odeur de tant de macchabée, régurgita le peu de nourriture que contenait son estomac.
La forêt reprenait de l'autre côté du champ de bataille, là où les arbalétriers s'étaient embusqué. Il s'agissait d'un bois dense où aucun véritable chemin ne se distinguait. La progression fut relativement difficile, mais heureusement ne s'étendait pas sur trop de distance. Assez vite le groupe quitta les racines traîtresses et les ronces et trouva un chemin parcourant les étendues vertes et serpentant entre les collines. Ils croisèrent sur leur route quelques bois et bosquets mais la voie qu'ils empruntaient ne s'y aventurait pas. De Micheletto, nul trace ne se présenta à eux comme la veille.
C'est un peu avant midi que les terres sauvages laissèrent la place à des contrées plus civilisées sous la forme de champs agricoles. Riches et beaux à cette période de l'année, juste avant la saison des moissons, ils semblaient s'étendre à perte de vue. Le groupe ne croisa pas âme qui vive hormis quelques silhouettes lointaines dans un champ de maïs et un groupe de cavaliers au galop qui ne leur prêta aucune attention. « Des patrouilleurs » commenta Tréliar.
Ils finirent par arriver à un petit embranchement au côté duquel se trouvait planté un étendard. Griffon d'or sur fond bleu. L'emblème de Prestine. Au pied de la bannière, appuyé contre sa large hampe, une pierre lézardée et usée par les intempéries portait une inscription n'étant plus lisible. - La pureté est mère de vertu. Énonça Erias. C'est la devise de notre cité. La ferme n'est plus très loin. On tourne ici à gauche. Suivant les indications du soldat, les aventuriers bifurquèrent sur la gauche et peu de temps après arrivèrent devant la ferme. Il y avait là une bâtisse de pierre au toit de chaume servant d'habitation et une grange faite dans un bois sombre. Devant la maison se tenait un puits duquel une femme d'âge mûr puisait de l'eau. Quelques rides creusaient son visage émacié qui tranchait avec sa forte carrure de fermière. Cheveux de paille attachés en chignon et les yeux marron profonds, elle dévisagea les nouveaux venus avec surprise. Erias demanda à ses camarades d'attendre en arrière et se dirigea vers elle. Il la salua et après une étreinte chaleureuse il sembla lui expliquer les événements. Le visage de celle qui devait être sa tante se crispa, puis afficha un grand sourire avant une nouvelle étreinte. Tous deux se dirigèrent ensuite vers la compagnie.- Bien le bonjour à vous, je suis Ohma, la tante d'Erias. Il m'a expliqué votre situation, vous êtes le bienvenue ici. J'ai quelques plantes médicinales pour les plus grièvement blessés d'entre vous et de quoi vous restaurer. Pour ceux qui souhaitent partir vers Prestine, en partant maintenant vous pouvez y être pour la fin de l'après-midi. Mais vous voudriez peut-être bien vous reposer un peu, ou prendre un en-cas ? J'ai tout ce qu'il faut ici. Erias pourra ensuite vous conduire à la ville.
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Frère-Ours
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Rak de Delzoun éprouva une grande satisfaction à commencer la progression avec les trois survivants. Il marcha auprès d'eux, près à aider ceux qui étaient le plus mal en point.
Mais sa satisfaction ne dura guère lorsqu'ils traversèrent le lieu du combat.
¤ Quel massacre ! ¤ pensa-t-il, sombre.
Rak était un combattant solide qui avait souvent vu des morts. Et c'était souvent lui qui les avait tué. Il n'avait alors aucun état d'âme. Car il pensait toujours combattre du côté du bien. Et donc ses adversaires n'avaient que ce qu'ils méritaient.
Mais là, cette bataille avaient opposé des armées nombreuses. Comment penser que tous étaient mauvais. La plupart étaient des gens biens, entraînés dans un combat qu'ils ne voulaient sûrement pas.
Le nain fut content quand ils s'éloignèrent.
La marche ne lui parut pas très longue jusqu'à la ferme. L'objectif de la survie des deux blessés était atteint. Aussi Rak n'approuva pas la proposition de la parente d'Erias. Les autres membres du groupe, surtout certains avaient à peine approuvé le fait d'accompagner les survivants. Aussi ils devaient être pressés de continuer leur progression vers la ville.
- Je ne sais pas ce que les autres vont décider, mais je pense qu'il serait mieux pour nous de poursuivre notre chemin.
Ma hache a deux amis, ma main qui la manie avec amour, et le cou des impudents !!!Fiche Rak de DelzounPNJ : Hannibal Caliban
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Aventurier
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Zigzagant entre les corps et les membres gisant ça et là à travers le champ de bataille, Népheghost essayait d'occuper son esprit afin d'éviter de se focaliser sur l'odeur nauséabonde qui s'infiltrait dans ses narines et ses poumons. Même son cheich placé de sorte à former un masque sur son visage n'y changeait rien et l'envie de vomir ne le quitta pas jusqu'à l'arrivée dans la forêt...
De temps à autre, depuis qu'il avait abandonné la pratique de la nécromancie au profit de sa spécialité, il arrivait au mage de regretter de ne plus utiliser cette branche l'Art. En cet instant précis, c'était le cas car Neph pouvait constater que l'odeur répugnante de la mort ne lui était plus si familière que cela. Poursuivre son apprentissage dans le domaine de la non-vie aurait au moins pu contribuer à soulager son supplice olfactif.
Faisant fi de son inconfort, le thaumaturge avait rapidement trouvé de quoi occuper ses pensées. En réalité c'était l'un de ses compagnons qui lui en avait offert l'opportunité. Depuis le départ du campement, l'air malsain de Megrert n'était pas passé inaperçu aux yeux du devin . Le reître solitaire lui inspirait la méfiance...
Népheghost préféra donc se draper dans le silence jusqu'à l'arrivée de la petite troupe à la ferme de la famille d'Erias. Il ne quitta guère le mercenaire des yeux durant ce temps... A leur arrivé, le magicien n'était pas totalement détendu. Peut-être était-ce dû au fait qu'Erias avait demandé aux autres de l'attendre avant de s'entretenir en secret avec sa tante... Malgré l'accueil chaleureux d'Ohma Neph restait donc sur ses gardes et rejoignit l'avis de son compagnon nain. - Messieurs, voyageons avec célérité. Nous n'avons rien à gagner à trainer par ici. Détection (+2) et Perception (+2) pour voir le moindre indice suspect (y compris Megrert)
Fiche NépheghostPJ: Corvo / Népheghost PNJ: Münggs Sorts préparés RP: Niv 0 = 5 Hébétement x2 + Rayon de givre + Lecture de la magie + Détection de la magie Niv 1 = 5 Projectile magique + Charme personne + Incantation précise + Chambre froide de Darson + Armure de mage Niv 2 = 1 Eclair solaire
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Aventurier
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Non, décidément, Tymora devait lui bouder ses faveurs aujourd'hui. Le demi-orque se renfrogna un peu plus — si c'était demi-orquement possible et termina sombrement son insipide repas.
D'un peu meilleure humeur une fois la panse remplie, Grunt s'étira, chassa d'un revers les miettes sur ses vêtements et prit la route aux côtés de ses compagnons plus ou moins éclopés.
Quand ils furent descendus sur le charnier tout frais, le jeune malandrin, qui n'avait pas l'habitude de côtoyer autant de mort d'un coup d'aussi près, se sentit à peu près aussi bien que ses camarades. Toutefois, sa fierté le poussait à jouer les gros bras à l'estomac solide, aussi tenta-t-il de faire bonne figure alors que son petit-déjeuner se battait pour trouver le chemin de la sortie. En conservant un air aussi neutre que possible, il fixa son regard sur la nuque de la personne qui cheminait devant lui et s'efforça de respirer par la bouche. Contrairement à Perzin, qu'il comprenait malgré lui, la métis parvint à résister, bien que son teint eût légèrement pâli — un charmant gris perle fort seyant.
Soulagé de retrouver le couvert de la forêt et son frais parfum de verdure et de géosmine, le roublard se détendit, restant néanmoins aux aguets pour éviter de tomber dans une embuscade ou autre vilenie, ou de trébucher sur une racine. Puis ce fut la campagne vallonnée, et les cultures. Le citadin appréciait pour une fois la vue, après le champ de cadavres, tout en maugréant sur la longueur du trajet. Et enfin, ils arrivèrent.
Grunt jeta un regard peu intéressé aux alentours alors que la fermière s'adressait à eux. Il n'aurait pas été contre un en-cas, mais il avait hâte d'être débarrassé de leurs fardeaux, d'autant plus que ses compagnons avaient raison. Il approuva d'un grognement :
— Hmm, 'xact. Assez perdu d'temps, on s'arrache.
Sans cérémonie, sans un regard ni un remerciement pour l'affable campagnarde ni un adieu pour les blessés, il tourna les talons et s'avança dans la direction de Prestine, les mains dans les poches. Hors de question de moisir dans ce trou, surtout avec ces inconnus rustiques et trop aimables. L'absence de traces de Micheletto l'inquiétait, de surcroît. Qu'était-il advenu de son congénère ?
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