Infiltration de l'Ordre déchu

¤Tu seras plus puissant que tu n'aurais pu l'imaginer dans tes rêves les plus fous, les magiciens se plieront devant toi et les guerriers te supplieront de les épargner. ¤

Les paroles raisonnèrent dans ma tête pendant de nombreuses secondes. Je pouvais sans mal m’imaginer la scène. N’avais-je pas été éduqué pour être adulé dans l’arène. N’était-ce pas là la consécration suprême pour un combattant tel que moi. Finalement, ne me proposait on pas d’être un nouveau champion craint de tous, adoré par tous. Le plus puissant guerrier de l’Ouest si ce n’est de toutes les terres connues.
La question d’Arzhaelig finit par me sortir de mon état de transe éveillé. Je m’ébrouais afin de retrouver mes esprits.

-Détruire quoi Ah oui….l’amulette. J’ai vu une espèce de mage. Vous l’avez vu aussi ?

Je commençais à réaliser qu’il c’était passé quelque chose mais que ce quelque chose n’avait peut-être pas été le même pour tout le monde. Je lançais un regard suspicieux à Malphax car si je voyais bien un gars doubler tout le monde pour son seul intérêt, c’était bien lui. Lui avait on fait les mêmes promesses qu’a moi ? Sans aucun doute, certainement.

Qu’en était-il de moi-même ? Je pouvais gagner un maître en magie qui semblait puissant. D’un autre coté, de ma courte vie, j’avais eu deux promesses. Celle d’Azram voulant faire de moi un Dieu de l’arène mais j’en avais découvert le prix trop élevé et enfin, elle du jolie cul d’Isandre et là encore, le prix en avait été trop élevé. En y réfléchissant gueule d’ange, Malakias et Zheltyr avaient payés le prix fort avant même de passer l’arme à gauche.
Le gars d’en face ne semblait pas commode et je n’étais pas du genre à obéir au doigt et à l’œil d’autant plus que j’avais une conception bien tranché du bien et du mal. Si ce type était silax, il était clairement de l’autre côté de la barrière. Si ce n’était pas lui, il semblait vouloir l’amulette pour lui-même et là encore, ça semblait franchement du mauvais côté de la barrière.
Plus j’y réfléchissais, plus il me semblait que cette amulette devait être détruite car avec sa destruction, un petit bout du mal de ce monde serait détruit et ça, c’était quelque chose que je comprenais.

-Et on peut le détruire comment ce truc ?

Tout ceci m’avait remmené quelques jours en arrières lors de notre rencontre avec ce vieillard prêt du pont.

-D’ailleurs, on ne devait pas trouver le journal de silax ? C’est ce que nous avait dit Iskaujir. Et si on a trouvé l’amulette, je n’ai pas souvenir qu’on ait trouvé de journal.

Malphax fut surpris quand ses compagnons sortirent du coffre non pas un livre mais une sorte d'amulette. « L'étoile de bronze » leur avait parlé du journal de Silax et non pas d'un talisman en or. Ce n'était donc pas le phylactère qu'ils détenaient en leurs mains ? S'il ne s'agissait point de la relique de la liche, il devait tout de même être précieux à ses yeux pour que l'objet soit aussi bien camouflé et protégé. Ce sentiment ne se trouva que confirmé par l'apparition de fumée.

La voix, qui ne devait être autre que celle de Silax, résonna dans la tête de Nemethar, faisant de ce dernier son interlocuteur privilégié, du moins le croyait-il. Ses paroles n'étaient que mensonges mais le nécromancien les voyait comme véridiques. Oui, il était plus fort que Malakias... non... celui-ci maniait des sorts plus puissants que les siens...

¤Ça ne veut rien dire ! Je suis le plus puissant ! Il est mort, je suis vivant ! Sans des sorts aussi puissants, je reste plus fort que lui ! Quand je saurais manier de tel sortilège, rien ne m’arrêtera ! RIEN !!!¤

Malphax écouta silencieusement la liche. Il voulait faire de lui son nouvel apprenti prodige... Il fallait simplement lui rendre son bien... Au fond de lui, le magicien reconnaissait le mensonge : Il avait trahi Silax, et celui-ci se vengerait tout de même. Mais une sorte de voile obscurcissait son esprit, l’empêchant de discerner la vérité.

Il ne répondit rien au maître du culte laissant planer le doute sur son choix. Sa volonté finit néanmoins par reprendre le dessus et détermina sa décision. Son but était le pouvoir et la connaissance. Être le nouvel apprenti de la ruine lui donnerait ce qu'il désirait, mais il y parviendrait plus facilement en volant la liche qu'en la servant. Il avait déjà effectué ce raisonnement la première fois, et il le suivit encore. Aucune réponse ne parvint au nuage de fumée, mais intérieurement, Nemethar était déterminé. Ce désintéressant de la discussion, il se concentra sur le sortilège permettant l'exploit de lui parler, de connaître ses motivations et de se déclencher au moment où le bien quittait le coffre.


Malphax tente de reconnaitre le sort de Silax.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Détection de magie (x2), destruction de morts-vivants, lecture de la magie
Niveau 1 : Armure de mage, contact glacial, décharge électrique
Divin
Niveau 0 : Langue mordue, détection du poison, assistance divine
Niveau 1 : Convocation de morts-vivants I, injonction, détection des morts-vivants

Metzli était concentrée sur l'image du magicien, dans l'attente d'une réponse de sa part, lorsqu'elle entendit Arzhaelig suggérer à N'Djouma de détruire l'amulette.

A ses yeux, c'était tout simplement inacceptable : si le thayen (ou qui qu'il soit) avait bien capturé son père, une telle attitude condamnait Thedor à une mort certaine. N'Djouma avait vu lui aussi le mystérieux magicien et il était probable que ce soit également le cas de ses autres compagnons... mais que leur avait-il dit? Leur avait-il aussi parlé de son père ou les avait-il menacé d'autres représailles s'ils ne lui remettaient l'objet de sa convoitise?

¤ Je ne peux pas les laisser faire, je ne peux pas laisser mourir papa sans rien faire...¤

La jeune femme réagit vivement, presque en criant en direction de Dalcaer, de N'Djouma et d'Arzhaelig:

- Oui, je l'ai vu moi aussi! Et je ne l'ai que trop bien entendu! Il déclare pouvoir me soigner de la blessure que m'a infligée Zelthyr, ce dont vous ne seriez pas capable, Dalcaer... mais surtout il affirme s'être emparé de mon père et menace de le tuer si on ne lui remet pas l'amulette! Je ne suis pas totalement sûre qu'il l'ait capturé mais il semblait fort bien informé quant à ma vie et ses menaces m'ont parues crédibles...

La jolie ensorceleuse poursuivit, plus clame mais plus déterminée que jamais:

- Je ne sais pas ce qu'il vous a raconté mais je ne suis pas prête à détruire la seule chance de sauver mon père. Il est hors de question de détruire cette amulette tant que nous n'en savons pas plus sur ses desseins...

Il fallait qu'elle parvienne à les convaincre car elle n'avait ni la puissance requise ni la volonté d'affronter ses compagnons...


Si nécessaire, Metzli utilise "diplomatie" pour essayer de convaincre ses compagnons de ne pas détruire l'amulette.

Ce fut donc Metzli qui succomba aux fausses promesses de l'apparition ... Ni le guerrier qui rêvait pourtant d'être plus, ni Malphax et ce maître tout désigné auprès duquel il aurait pu apprendre bien plus sereinement que dans la suspicion permanente qu'il subirait en la compagnie ...

Il fallut que ce soit Metzli et finalement c'était bien compréhensible. L'attaque du Vampirien lui avait arraché un morceau de son âme, c'était bien plus qu'un risque hypothétique d'une mort un an plus tard.

¤ Qui sait où nous en serons dans un an? Combien de chance de mourir d'ici là? ¤

- Metzli... Comment Silax aurait-il pu savoir ce qui a nous est arrivé et les pouvoirs présumés de Dalcaer quand lui-même n'en sait rien ? Mais, surtout, comment aurait-il pu connaître ... ton père? Il m'a parlé de même de mon "héritage". Je suis le seul à en connaitre la moindre bribe.

Pour Arzhaelig c'était une évidence, il n'avait pas même besoin de se convaincre lui-même. Ce n'était pas un mensonge, c'était son sentiment le plus profond. Il fallait qu'elle le comprenne !

- C'est un sortilège, rien d'autre ... utilisant nos craintes les plus secrètes et les utilisant contre nous pour rapprocher un objet de son maître et ... c'est tout. Si Dalcaer ne peut rien pour toi, ni lui ni sa foi, nous pourrons toujours tenter de rejoindre la Main.

Esvele n'était plus des leurs, le barde en pleurait la disparition à chaque fois qu'il y pensait, mais il restait peut-être quelqu'un disposant d'un pouvoir suffisant? Ou au moins un objet magique qui en conserve le pouvoir? Là, il n'avait aucune certitude, il espérait profondément que ses prochains rêves soient moins doux et qu'ils profitent d'une nouvelle rencontre oniriques. Pour la rassurer pour peu que ce soit possible ...

Diplomatie sur Metzli et ses autres compagnons si nécessaire +13

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Arzhaelig charme de personne sur N'Djouma DD 16
N'Djouma [12:10:04] <@valend> !1d20-1
[12:10:04] <%Trex> valend lance 1d20-1 et fait 10 (total: 9)
N'djouma est charmé et trouve l'idée de détruire l’amulette trop bien

Malphax comprend qu'il ne s'agit pas d'un sort.


Metzli diplomatie sur Arzha [12:15:59] <@valend> !1d20+9
[12:16:00] <%Trex> valend lance 1d20+9 et fait 1 (total: 10) / raté

Arzha diplomatie sur Metzli : [12:18:39] <@valend> !1d20+13
[12:18:40] <%Trex> valend lance 1d20+13 et fait 4 (total: 17)/l'emporte sur Metzli

Celle-ci semble convaincue par Arzha qu'il s'agit d'une tromperie.

(N'Djouma cherchera à détruire l'objet de toute façon vu qu'Arzha y tient toujours)

Talisman animé : Tente de sauter sur le cou d'Arzha :

- 80cm / 7.5 = DD10
[12:39:56] <@valend> !1d20+5
[12:39:57] <%Trex> valend lance 1d20+5 et fait 12 (total: 17)/réussi

Talisman tente de s'agripper à Arzha : test de lutte échoue /collier tombe au sol.

Arzhaelig réussit tant bien que mal à imposer sa volonté au groupe grâce à sa magie et à sa maîtrise du verbe. Il était clair à tout le monde que cet objet ne devait pas être rendu à son propriétaire et qu'il devait être détruit.
Même Malphax avait compris qu'il s'agissait de paroles en l'air pour perturber l'ensemble du groupe, ce qui était par contre étrange c'était le fait qu'il ne parvint à déceler aucun sort ayant servi de moyen de communication entre Silax et eux. A croire que l'objet avait volonté propre...
Volonté propre, ces mots lui firent comprendre qu'en fait il s'agissait d'un objet animé, mais quand il comprit la chose il fut trop tard...

Déjà l'objet avait subi une sorte de métamorphose et la chaîne qui le reliait au médaillon s'était séparée pour en former deux sortes de ressorts ou pattes. Profitant de l'étonnement général le talisman utilisa ces deux extrémités pour se propulser sur le cou du barde.
La créature fit un saut prodigieux et arriva à hauteur du cou du barde, heureusement la taille de celle-ci aida le barde à s'en débarrasser d'un revers de main et le fit voltiger au sol ou l'objet se réceptionna sur ses deux appendices.

Arzhaelig venait d'échapper à une vie de servitude car l'amulette était destinée à prendre le contrôle de celui qui ouvrirait le coffre. Mais le problème ne s'arrêta pas là car au lieu de fuir l'objet resta sur place les défiant comme l'aurait fait une vipère acculée.

D'autres images envahirent leurs crânes, faisant prendre à l'amulette l’apparence de monstres de toutes sortes, hélas ils avaient compris le stratagème et cela ne semblait plus aussi convaincant que l'image du mage qui leur avait parlé mentalement...

L'amulette se trouve à 2 mètres de vous elle n'est pas bien costaude vous la détruirez sans problème, vous pouvez poster comme si c'était fait.

Metzli s’était montrée convaincante, elle était presque parvenue à faire douter le barde du bienfondé de son idée. Se pouvait-il qu’il condamne le père de la jeune ensorceleuse ? Que son influence sur le N’Djouma ne signe son arrêt de mort ? Chaque Pouvoir s’accompagne d’une terrible responsabilité sur son utilisation. De quoi relativiser la recherche absolue de toujours plus de Puissance…

Le jeu d’influence sur le guerrier avait ajouté la couche de certitude nécessaire pour qu’il ne flanche pas les quelques secondes nécessaires à ce que l’objet animé ne se révèle, le rassurant pour de bon. Les dieux ne les avaient pas encore abandonnés.

- Frappe N’Djouma ! Frappe !

Par contre, jamais au grand jamais, Arzhaelig n’avait douté être face à un tel objet et avait bien failli en être la victime, triste ironie alors qu’en tête il invitait ses compagnons à y prendre garde ! Il regarda le charmé d’un geste briser l’amulette transformée et retourna toute son attention sur Metzli à la recherche des signes de son ressenti sur le déroulement de cette poignée de secondes trop fortes émotionnellement après tellement d’horreur.

L’objet aurait-il pu briser son voile d’amnésie ? Il ne le saurait jamais mais refusait de penser que l’utilisation des pensées profondes puisse apporter quoi que ce soit de positif. Il ne pouvait pas l’accepter, c’était un véritable viole de ce qu’ils avaient de plus secret, de plus sacré. Mauvais. Inacceptable.

- Je suis désolé que cette chose ait pu te donner un faux espoir … J’espère que tu comprends que les risques pour ton père étaient tout aussi illusoires.

Se tournant ensuite vers Malphax, bien curieux de la fausse promesse qu’il avait pu recevoir et à laquelle il n’avait pas répondu non plus, il prolongea la question de N’Djouma qui avait directement précédé l’attaque : - « As-tu trouvé une référence à cette amulette dans le livre de sorts de Silax ? »

Persuadée que son père était aux mains du sorcier rouge, Metzli avait tenté de convaincre Arzhaelig et ses autres compagnons d'abandonner leur projet de destruction de l'amulette.

Ses arguments lui paraissaient des plus sensés mais ceux que le barde déploya étaient plus fins et plus pertinents encore que les siens. La jeune femme prit conscience qu'il n'y avait qu'une chance infime que quiconque s'en soit pris à son père dans un délai aussi bref. Par ailleurs, le fait que l'apparition ait adapté son discours aux craintes de chacun d'entre eux allait dans le même sens : ses déclarations ne recelaient probablement pas le moindre fond de vérité et sans doute était-ce là l'effet d'une puissante magie. Metzli changea donc radicalement d'opinion, comprenant à quel point l'objet pouvait être dangereux en les poussant à se diviser. Elle en était désormais convaincue pour en avoir été la principale victime : il fallait détruire l'amulette.

- Tu as raison, Arzh', je me suis laissée bernée par les promesses illusoires de l'apparition. Cette amulette ne nous apportera que du malheur si nous la conservons trop longtemps en notre possession. Détruis-la, N'Djouma...

L'amulette détruite, Metzli se tint prête pour le départ. Elle espérait regagner Bulborp sans encombre et le plus rapidement possible car sa blessure la fatiguait et ce lieu lui rappelait sans cesse les horreurs commises par les cultistes. Bien que Dalcaer ne l'ait pas détrompée quant aux déclarations de l'apparition, la jolie ensorceleuse conservait également un mince espoir : celui de pouvoir être guérie une fois arrivée au temple de Bulborp...

Les révélations de Metzli firent vaciller ma volonté. Apprendre que son père était peut être aux mains de cette étrange apparition et que la destruction de l’amulette pouvait entrainer sa mort me troublait énormément. J’avais toujours eu l’intention de protéger l’ensorceleuse au maximum et n’ayant que très peu connu mon père moi-même, j’aurais eu mauvaise grâce à ne pas lui venir en aide.
J’étais donc prêt à me ranger à son avis quand Arzhaelig intervint et dire qu’il fut convainquant aurait été un euphémisme. Jamais je ne l’avais vu avec le verbe si haut et il réduisit en cendre le moindre de mes doutes. Il ne pouvait qu’avoir raison d’autant plus que la magie et les sortilèges n’avaient aucuns secrets pour lui. Tout cela était faux et cela aurait probablement été évident pour moi si j’avais moi-même suivit des cours de sorcellerie.

Il ni avait donc pas à lambiner, je ne savais pas comment mais c’était donc l’amulette qui tentait de nous abuser. Il fallait la détruire au plus vite mais l’artefact avait visiblement un autre avis. Le calme à peine revenu et alors que tout le monde semblait d’accord je ne puis cacher ma surprise en voyant la chose se tortiller toute seule et tenter de s’agripper au cou d’Arzhaelig qui réussit in extrémis à le jeter au sol.

-Par les Dieux, mais c’est quoi cette chose ? Sa vie ?

Stimuler par les paroles de mes compagnons, je dégainais mon épée pour faucher cette chose au sol, une chose qui semblait se déformer et prendre des formes différentes. L’amulette fut fracassée par le choc de la lourde lame qui la projeta contre un mur.

-Ben, ce n’est pas plus solide que ça un phylactère ? J’aurais pensé qu’un tel objet était protégé, quoique d’une certaine manière, il s’est bien défendu pour un médaillon. En tout cas, une belle façon de revenir à son propriétaire si on se fait avoir. Je vais tout de même jeter un coup d’œil dans le coffre pour vérifier qu’il ni a pas un double fond ou quelque chose comme ça.

Avant d’examiner à nouveau le coffre, je ramassais les restes de l’amulette et les tendait en direction d’Arzhaelig. Je ne voulais rien négliger et même si l’objet semblait mis hors d’état de nuire, je ne trouvais pas prudent de le laisser ici.

-On pourrait aussi remmener ce truc au temple, une bénédiction ou quelque chose de ce genre est peut être nécessaire, non ?

Les mensonges irradiant de l'apparition n'eurent plus de prise sur le nécromancien, ni bientôt sur plus personne dans la pièce. Metzli fut visiblement la plus touchée, croyant que son père se trouvait aux mains de Silax. C'était donc cela l'argument pour la faire vaciller ? Quelle faiblesse ! Nemethar lui reconnaissait un certain talent pour l'art de la magie, mais elle venait de lui démontrer qu'elle demeurait du côté des agneaux et moutons et non des loups de son monde.

¤Trop jeune. Trop fragile. Peu d'être le temps l'endurcira... ou la mort.¤

Derrière son visage impassible et froid, il eut un petit rictus intérieur, puis son attention se focalisa autre part. L'illusion qui venait tout juste de lui parler ne provenait pas d'un sort, Malphax en était certain, mais alors d'où venait-elle ? La réponse lui vint bien vite à l'esprit, mais cependant trop tard : un objet animé. Malheureusement, il sautait déjà droit sur le cou du barde, mais échoua dans sa tentative de se refermer sur sa gorge. Réagissant promptement le groupe profita de son échec pour le supprimer par intermédiaire de N'Djouma. De sa voix froide comme la mort, le mage noir expliqua de quoi il retournait.

- C'était un objet animé... il dispose de sa volonté propre, c'est lui qui a dû projeter les illusions. Il n'y a que mensonge, Silax ne doit même pas être informé de notre venue, à moins que la destruction de l'objet ne lui soit reportée par un quelconque moyen magique.

Écoutant la question d'Arzhaelig, il y répondit calmement, profitant de l'erreur du barde concernant le livre de sort, qu'il détenait toujours en sa possession, sûrement jalousement.

- Je n'ai pour l'instant feuilleté que certains livres de la bibliothèque de Silax et aucune mention du pendentif. En ce qui concerne le grimoire donné à Malakias, je n'ai pas encore pu y toucher, tu l'as gardé...

Peut-être sans le vouloir, le magicien venait d'accentuer la dernière partie de sa réponse, comme voulant rappeler ses prétentions sur l'ouvrage.

- Mais je l’étudierais attentivement sur le chemin de retour. Je suggère de ne pas nous attarder plus que de raison en ces lieux. Si vous ne voyez rien d'autre à accomplir ici, partons.


Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Détection de magie (x2), destruction de morts-vivants, lecture de la magie
Niveau 1 : Armure de mage, contact glacial, décharge électrique
Divin
Niveau 0 : Langue mordue, détection du poison, assistance divine
Niveau 1 : Convocation de morts-vivants I, injonction, détection des morts-vivants

Date : 25 Ches - La Griffe des Soleils Couchants 1373
Lieu : Abords de bataille des ossements.
Temps : ensoleillé
Moment : midi

Le groupe emprunta la voie de la sortie de la crypte sans rencontrer plus d'encombres. Ils avaient fait littéralement le ménage et porté un coup à l'organisation de la liche connue sous le nom de Silax.

Ils avaient maintenant plusieurs informations capitales au sujet de leur ennemi et même un objet qui devait être le phylactère du puissant nécromancien.
En effet, même s'ils n'avaient pas encore partagé toutes les informations que leur avait donné l'amulette, ils avaient tous le nom et la situation d'un contact qui pourrait leur apprendre encore plus sur le culte Vesper de Borcolline qui semblait être un agent Thayen travaillant pour le compte de la liche. Ils avaient aussi des informations sur une branche de l'organisation qui agirait près de la tour de Durlag

Darel, toujours à la mine sombre, ainsi qu'Eorn les attendaient à l'extérieur avec les habitants de Bulborp et les esclaves du hameau, humain et gnome, de Ravkin, village situé à quelques kilomètres de la Tour de Durlag.
A la vue des aventuriers, les anciens esclaves firent à l’unisson une ovation et acclamation bruyante et enthousiaste en l'honneur de leurs libérateurs.

Dalcaer prît la parole haut et fort pour réconforter les parents et amis des victimes qui avaient décédé en particulier les deux jumelles de Darel. Il ponctua le fait qu'ils avaient porté un coup au cœur même de l'organisation maléfique de Silax et qu'ils ne s’arrêteraient pas là. Ils porteraient de l'aide au village de Ravkin et à ses citoyens pour éradiquer cette menace esclavagiste d'une fois pour toutes.
Il finalisa son discours en remerciant les quatre aventuriers pour leur aide précieuse et en rappelant la mort de Gabrielle qui avait donné sa vie pour cette cause.
Il précisa aussi qu'il apporterait de l'aide aux familles de Bulborp qui avaient souffert de la captivité et qu'il aiderait les aventuriers économiquement pour qu'ils raccompagnent les familles de Ravkin à leur village.

Pour l'heure il fallait prendre direction de Bulborp, les villageois avaient déjà chargé la totalité des vivres dans les deux chariots. Ils avaient aussi sur les ordres de Malphax rempli un coffre avec les babioles et livres qu'il désirait garder auprès de lui dans l'un des chariots. les chevaux avaient été nourris et attelés et la caravane était prête à partir.

Les hommes les plus solides voyageraient à pied et les vieillards, enfants et les femmes dans les chariots. Ce serait un voyage difficile de traverser cette région hostile avec des villageois affaiblis, cibles de choix pour les créatures de la région.
Le voyage durerait deux jours et une nuit jusqu'à Bulborp, le convoi se mit en route sans plus tarder...


Donc il faudra impérativement faire une halte pour passer la nuit je considère que vous avez 5 heures de voyage de jour, la nuit de repos de 8 heures et 8 heures de voyage jusqu'à Bulborp. Vous avez deux chariots avec 7 femmes, 3 vieillards, 4 enfants à l'intérieur. Marchant à côté des chariots 4 hommes sans armure ni entrainement particulier mais armés.

Voila en gros votre convoi, Chariot A (4 femmes et 4 enfants) Chariot B (3 femmes et 3 vieillards) les hommes à pied sont Darel( épée longue)), Eorn(Epée courte), Melvin (hache d'armes), et Lucius( faux). Vous pouvez assigner les 4 hommes comme vous voulez à la garde des chariots et même pour l'halte de nuit si vous voulez leur faire faire les gardes. Le chariot contenant le coffre de Malphax c'est le chariot B. Le chariot A est devant. Il me faudra vos positions et assignations de préférence de chariots en cas de rencontres. discutez-en dan le hrp ^^

ps : Pour l'instant o va direction du passage de l'Accessible ne vous avancez pas plus loin dans les détails, ce morceau du voyage durera 4 heures.