La Tueuse de dragons, Montagne du pas de Géant

Après avoir posé ses questions la guerrière ne s’attendait à ce qu’Arkhan prenne l’initiative de leur raconter tout ce qu’il savait. Il n’avait pas tord après tout, s’il voulait que le groupe soit solidaire dans les victoires comme dans les défaites il fallait qu’ils apprennent à se connaître un peu plus. Et même si elle doutait qu’un jour ils puissent tous devenir des amis, au moins ce sentiment d’appartenir à un groupe dont chacun connaît un bout de l’existence de l’autre leur permettra peut-être de se sauver la vie mutuellement lors d’un affrontement qui tournerait aux désastres. Sans plus attendre elle prit la parole :

- Je te remercie Arkhan pour ces explications, même si je suis sûr que vous, désignant Tenavril, Barak et le demi-orque, vous pouvez nous en apprendre davantage.
Mais pour faire simple je dirais que ma rencontre avec vous, m’a été d’un grand secours. Après un deuil de plusieurs jours, ou semaines dans la Haute-Forêt, j’avais besoin d’autres choses pour changer d’air et recommençait une nouvelle vie. Vous êtes arrivés à point nommé, même si nos débuts ont été un peu difficiles, je suis restée avec vous car je n’avais plus rien à perdre à ce moment là. Et cette histoire de Tueuse de dragon m’intéresse. J’ai été élevée par un groupe de mercenaires qui aimaient raconter des aventures trépidantes où de créatures plus féroces les unes que les autres cachaient des trésors. Souvent ils se mettaient en scène car certaines des aventures leur étaient réellement arrivées. J’ai décidé de suivre leur trace et de parcourir le monde à la recherche d’aventures que je pourrais raconter à mes enfants quand je serais trop vieille pour combattre.
Mais et vous Maitre nain, désignant Karmeth, qu’est-ce qui vous amène parmi nous ?

Elle se doutait qu’avec son caractère, le nordique ne prendrait pas la peine de répondre.

Karmeth réfléchissait à la suggestion d'Arkhan. Aller directement trouver le groupuscule, qui s'il semait la panique ne devrait pas être bien difficile à trouver, et leur régler leur compte avant de commencer à chercher des renseignements.

Bien plus direct, potentiellement plus efficace, sans nul doute plus dangereux. Il aimait bien. En plus pas besoin de s'approcher des bateaux.

Mais il faisait partit d'un groupe maintenant, comme le lui confirmait la conversation qui s'amorçait. Il n'y avait plus uniquement sa petite vie dans la balance. Il allait devoir penser survie.

En attendant, après avoir écouté avec attention les histoires de ses deux futurs collègues, il semblait que c'était son tour. Etaler sa vie en présence des dirigeants de la guilde le gênait un peu, mais après tout Tenavril avait lui même parlé en détail de la vie du chevalier Elric. Ca pouvait être un moyen efficace de souder la guilde, car pour le peu qu'il en avait vu il n'avait pas l'impression qu'il y ai beaucoup plus de membres en dehors des dirigeants et de leur petit groupe.

-Mes raisons ? J'ai l'impression d'avoir déjà raconté ça une ou deux fois, euh... par contre mon histoire... pourquoi pas.

Il se gratta la barbe en cherchant ses mots, mal à l'aise.

-Et bien j'ai quitté la montagne familiale à cause de la surpopulation qu'on avait là-bas. Je me suis établi dans un petit village humain en tant que forgeron pendant quelques années. Ils sont tous morts, les villageois hein, une attaque d'ogres. En allant les venger, les villageois toujours, mes adversaires ont tous fini leur vie de façon plus ou moins... accidentelle. Du coup je suis parti me faire prêtre dans un monastère de Haela Brillehache, la déesse naine de la chance. Depuis la fin de ma formation je erre dans Faerun à la recherche de monstres à tuer et de personnes à défendre, vala vala.

Il jeta un coup d'œil alentours, voir s'il avait bien répondu.

Croisant le regard d’Arkhan, le forgeron leva un sourcil avec l’air interrogatif. Ce pouvait-il que le nain ai déjà oublié qu’ils avaient déjà discuté de ce sujet durant une bonne semaine avant de se mettre en route ? Quoiqu’il en soit, cela le surprenait que le barbare se soucis du passer de ses compagnons, il ne lui avait pas donné cette impression auparavant.

¤On dirait que notre ami courtaud soit plus subtil qu’il n’y parait… Quelles surprises va-t-il nous révéler plus tard ?¤

Les informations des deux nouveaux étaient relativement succinctes. Surtout la femme en fait. Elle semblait juste chercher l’aventure et imiter ses parents adoptifs. Une tête brulée certainement, dans un autre genre que le sauvage Arkhan. Quand au kaxanar, le guerrier ne comprenait pas très bien ce qui l’avait poussé à rentrer dans un monastère. Lui y avait passé sa vie, y pliant le métal. Karmeth semblait en revanche avoir fait l’inverse.

-hum, tu as la mémoire courte Arkhan, t’as pris un mauvais coup sur la tête ? T’as déjà oublié qu’on a passé une semaine à Everlund avec Crocktar pendant que Shilkerym cherchait je ne sais trop quoi à propos du bouquin (que je n’ai d’ailleurs toujours pas vu, ceci dit…). Soupirant. Je suis, ou plutôt j’étais, forgeron dans un monastère du père des batailles. Je suis parti en chasse d’un… type. J’ai perdu sa trace vers Everlund. Des mages m’ont proposé leur aide pour retrouver sa trace, en échange d’un menu service. J’ai escorté leur envoyé, comme convenu, mais au retour, ils ont été incapable de me donner le moindre renseignement, du coup ils m’ont payé en espèces sonnantes et trébuchantes. Ca a pas du leur revenir bien cher du coup, j’suis sur qu’ils sont capables d’en invoquer sur commande… Bref, j’ai rencontré Crocktar et Arkhan dans une taverne à mon retour, et Tempus m’a poussé à rejoindre leur table. D’ailleurs, tu te souviens de ces trois brutes qui voulaient nous chasser ? C’que Crock leur a mis dans le pif !

L’illuskien sourit un instant en repensant à Crocktar, éructant bruyamment dans les naseaux de son adversaire….

-La suite, vous la connaissez, vous y étiez… je pensais avoir trouvé mon homme, dans la caverne au milieu des gobelins, mais c’était pas lui, donc ma traque n’est pas encore achevée… Puisse Tempus faire qu’il croise ma route au cours de notre périple !

La Tueuse de Dragons

Moment : Soirée, Date : 1372
Tous

La réunion stratégique de l’œil battait son plein. Chacun s’activait autour de la grande table, discutant les dernières stratégies avant le départ. Chacun y ajoutait son petit bout de discussion et bientôt un brouhaha s’éleva de la petite salle, faisant fuir les oiseaux nichés au bord de la falaise. De son coté, Tenavril essayait d’expliquer de son mieux les détails et enjeux de leur mission :

- Je vous que vous avez de nombreuses questions ! J’aime voir ce genre d’implication ! Tout d’abord, concernant le grimoire, sachez que c’est lui qui nous a mené sur cette piste. Il décrit entre autre un lieu aux alentours de Dilpur qui détiendrait une lame légendaire capable aux pouvoirs surprenant contre les Dragons. D’abord attiré par ce lieu pour cette raison, c’est en entendant les rumeurs sur Zorslishen que nous avons décidé de vous y envoyer. Sachez tout de même que mise à part votre contact, Zorslishen est connu pour posséder de nombreux contacts. Soyez vigilants.

Pour résumer son propos et rester synthétique vu que l’assemblée semblait quelque peu occupée, il se répéta.

- L’objectif final ici est de récupérer cette lame, et de découvrir ce qui se trame derrière ce mystérieux Zorslishen. Si vous découvrez quoi que ce soit, agissez sur le champ, mais si la situation vous dépasse, contactez-moi. Ne faites rien d’inconsidéré sans mon aval, sauf si vous ne pouvez pas attendre.

Suite à ces instructions, il demanda l’attention de chacun et s’adressa à tous les personnages.

- Sur ce mes amis, je vous souhaite bonne route et j’espère avoir de vos nouvelles très prochainement. Et souvenez vous, restez discrets.

La réunion prit fin lentement alors que l’assemblée se dissipa. Le groupe laissé avec le Haut Dracosire put s’entretenir une dernière fois avec lui, demandant des dernières recommandations. Tenavril leur donna une bourse de cinquante pièces d’or, de quoi couvrir leurs frais sur place, ainsi que quelques contacts : Le Cheval Blanc, une bonne auberge tenue par un demi-orque et une halfeline du nom de Borin et Lynveska, Lorys Tiroll, l’un des prêtres du temple de Lanthandre local, Farka, une forgeronne naine membre des Artisiens, une guilde locale réputée en arme magiques, et Rokett, un gnome qui vit un peu à l’écart de la ville mais qui connait tous ses secrets, qu’ils trouveront sur la route du sud dans une petite ferme, « une pancarte à son nom indique la direction, c’est immanquable », vous à t’il dit. Tous ces gens connaissent parfaitement l’œil et vous aideront en cas de besoin. C’est d’eux que proviennent les sources sur Zorslishen.

Après toutes ces explications, il invita les membres du groupe à se tenir la main. Lentement, il prononça les mots, le groupe cligna des yeux pour découvrir un tout nouveau décor. Ils étaient maintenant tous les quatre sur une petite route de terre à l’orée d’un bois. Quelques mètres plus loin, des champs déferlaient sur le flanc de la petite butte sur laquelle ils se trouvaient. Au loin, on apercevait les flots d’une grande étendue d’eau. Et au bord de celui-ci, une ville grouillante et bruyante, Dilpur. La route était toute tracée et serpentait à travers les champs droit vers elle.


Vraiment désolé pour cette longue absence. J'ai été débordé entre mon déménagement, les fourberies de mon fournisseur et les fêtes^^'. Mais Je suis de retour^^. Bonne année les joueurs, merci d'avoir entretenu votre rp(qui comptera pour l'xp comme promis) et j’espère que la suite vous plaira!

L’épais brouillard obscur qui entoure la quête commence à se dégager. Aurora prend conscience du danger et de la réalité qui en découle. Ses compagnons et elle vont devoir faire preuve de prudence pendant l’opération. La discrétion est de mise. Elle regarde le nain à la grande hache et soupire, ils partent indéniablement avec un handicap.
Elle comprend aussi qu’ils vont devoir trouver des informations sur le dénommé Zorslishen. Elle s’imagine déjà dans les tavernes écoutant sournoisement les discussions des clients. Tenavril a parlé de rumeurs, il va falloir les confirmer.
Qui est véritablement ce Zorslishen ? Que veut-il ? Essaye-t-il de s’emparer de la Tueuse de Dragon ? Que ferait-il avec ?
En se posant toutes ces questions, Aurora se promet d’y répondre.
Puis vient le moment du départ, elle donne la main aux membres du Peuple Vigoureux et ne semble pas surpris lorsque, quelques instants plus tard, elle se retrouve à Dilpur. La nuit ne va pas tarder à tomber. La guerrière suggère de trouver au plus vite une auberge, elle se rappelle même le nom du contact à retrouver sur les docks qu’a donné Tenavril.

- Betena Sorael. Je propose d’aller la voir en premier lieu sur les docks. C’est elle qui nous donnera le reste des informations. Ensuite nous pourrons soit trouver une auberge sur place ou soit rejoindre Le Cheval Blanc, l’établissement recommandé par Tenavril. Dans tous les cas nous devrons rester discrets et laisser nos oreilles trainés pour obtenir le plus d’informations possibles sur ce Zorlishen. Sans oublier cette Tueuse de Dragons bien-sûr, cette arme a l’air remarquable à en croire les membres de l’Œil. Tachons de la retrouver et de ne pas les décevoir.

Se frappant soudain le front, Madawc se maudit de sa propre bêtise. Mais bien sur que le nom de Zorshlishen leur était connu ! Le supposé dragon bleu, dans le journal du gobelin ! Comment avait-il put oublier une telle chose ? Et tout concordait en plus, un dragon bleu, des disparitions en mer… Si il ne se trompait pas, ces sales bêtes aimaient bien trainer vers les côtes, et étaient capable de nager. Bien mieux que lui et ses kilos de métal en tout cas.

Répétant machinalement les noms que le dracosire venait de leur indiquer, l’illuskien se saisi de la bourse. L’attachant à sa ceinture, l’homme repassait en revue les différentes données du problème.

¤Hum… mission double donc : trouver l’épée, et découvrir les objectifs de se groupuscule et de ce Zorshlishen. Une demi-douzaine d’alliés, et un nombre inconnus de cultistes potentiels. ‘Fin cultistes, va savoir, eh… Si ça se trouve, ça n’a rien à voir, et c’est juste une bande de vauriens et de tires laines qui se sont décidé à se tailler une place au soleil…¤

Le nordique n’y croyait cependant qu’à moitié, mais il aurait plus vite fait de demander là bas plutôt que d’élaborer des pronostiques. Prenant place face à Aurora, le guerrier se saisie à son tour des mains des deux nains qui l’encadraient. Une bien belle équipe, taillée sur mesure pour des actions discrètes ! Le forgeron retint un rictus à cette pensée. Point positif : en cas de grabuge, ils bénéficiaient tout de même d’une force de frappe non négligeable… et quoiqu’il advienne, il avait dans l’idée que grabuge il y aurait ! Saluant Tenavril d’un signe de tête, le blondinet ferma les yeux, pour les rouvrir plusieurs kilomètres plus loin, à proximité de leur objectif.
Dilpur était en vue, mais il leur restait néanmoins une certaine distance à couvrir. Et surtout, du point de vue du forgeron, un problème de taille : l’eau de mer et les embruns n’avaient jamais fait bon ménage avec des armures de métal.

-Karmeth, on dirait bien qu’il va être temps de graisser nos armures, si on veut encore pouvoir bouger normalement dans deux jours… sinon la rouille aura tôt fait de ronger mes mailles, et surtout les articulations de ton harnois.

Ecoutant les propositions d’Aurora, le forgeron nota l’impatience de cette dernière de se rendre sur les docks.

-Un peu de patience jeune fille, tu veux ? Le temps que nous arrivions à Dilpur, il sera probablement temps de trouver une auberge comme tu dis. Nous aurons déjà du grain pour notre moulin auprès de Borin et Lynveska, donc autant chercher directement le Cheval blanc. De toute manière, Tenavril nous l’a conseillé. Ensuite, nous aviserons pour le lendemain une fois sur place. Mais je pense que nous ferions mieux de nous séparer afin de rester discret. Un groupe armé comme le notre éveillera forcement l’attention. Et, d’un avis purement personnel, je préférais rendre visite à Farka avant de me rapprocher trop du bord de mer. Je ne dispose pas d’assez de graisse pour traiter nos armures. Qu’en pensez vous vous deux ?

Les derniers mots du dracosire sonnaient encore dans les oreilles du nain, à la fois comme une plaisanterie et un défi.

¤Restez discret ?¤

C'était quelque chose que le nain n'avait jamais vraiment tenté. De façon naturelle il était silencieux et réservé, mais ce n'était pas par gout de la discrétion. Et si le moindre combat s'annonçait il se voyait mal agir discrètement. Tout comme il se voyait mal éviter n'importe quel combat autre qu'une simple rixe d'ivrognes.

Ses yeux avaient machinalement suivi la trajectoire du sac de pièce et c'est sur un ton anodin qu'il demanda à Madawc, peu après leur arrivée sur place :

-Donc si on a des frais, c'est toi qu'on vient voir c'est bien ça ?

Il n'était pas pingre, loin de là, il était nain. Sans vouloir paraitre grossier il en profita pour répondre à la question du nordique :

-Se séparer ? Je n'aime pas trop ça mais j'imagine que si on se retrouve à l'auberge avant ce soir personne n'aura été attaqué d'ici là, hein ? Il n'était ni convainquant, ni convaincu, mais il préféra enchainer plutôt que de ressasser de mauvais souvenirs : J'ai un sort pour entretenir mon matériel, mais je ne suis jamais contre rencontrer un bon forgeron. Ceci dit, il y a dans les contact un gnome qui habite en dehors de la ville. Si l'on passe près de chez lui ce serait bête de ne pas s'arrêter le saluer. Tu arriverais à nous situer sur la carte Arkhan ? Il vit au sud je crois.

Arkhan n'était pas réellement convaincu par les indications de Tenavril, en effet si ce Zorshlishen voulait cette épée et surtout s'il était au courant de cet artefact, il devait être redoutable. Et cela personne semblait l'avoir compris.

Arkhan connaissait ce genre de gus avide d'artefacts magiques en tout genre, ils étaient souvent riches et sans moralité. Le genre d'ennemi de qui il fallait se méfier. Et là ils les envoyaient eux quatre à la cueillette d'informations sur le territoire de cet inconnu. A peine ils auraient fait trois pas en pleine ville que des assassins en tout genre se trouveraient à leurs trousses.
Cependant si tout le monde pensait qu'il était celui qui passerait le moins inaperçu ils se fourraient le doigt dans l’œil, ils n'avaient pas compté avec sa récente acquisition magique.

Avec un sourire aux lèvres Arkhan ne tarda pas à prendre les traits d'un noble marchand nain. L'armure du barbare se métamorphosa en un costume en tissu aux fines dorures et joailleries incrustées.

Arkhan ressemblait maintenant à un riche marchand de pierres précieuses.

-Voila notre façade vous serez mes gardes du corps à Dilpur qu'en dîtes vous. Personne n'ira se méfier d'un marchand et de ses gardes du corps.

Arkhan était assez content de son plan astucieux et il répondit sans grogner à Karmeth lui indiquant la direction à suivre sur la carte.

Arkhan change d'apparence et prend celle d'un noble nain marchand de bijoux. Il indique sur la carte les différentes positions des contacts. Et suit Karmeth dans la direction de la maison du gnome.

-Il semblerait en effet, Karmeth. Bon, j’imagine que tu envisages d’acheter quelques litres de bonne bière, ou une flopée de parchemins, il te faudra quand même te reposer sur tes propres deniers… Et effectivement, passer chez Rokett si c’est sur la route peut être une bonne idée, histoire de ne pas commettre d’impaire en ville.

Tournant la tête en direction d’Arkhan pour obtenir son avis, l’illuskien se retrouva soudain devant une boule de fanfreluches et autres soieries en tout genre. L’aspect du vigoureux en goguettes avec sa hache dans le dos failli le faire exploser de rire, mais le nordique se retint à grand peine, concentré qu’il était sur les détails de l’ébauche de plan du barbare.

-Tempus tout puissant… j’imagine que je devrais sans doute t’emprunter ta hache si tu dois te balader dans cette tenue, ça ne correspond pas vraiment à un marchand. Ceci dit, tu me surprends pour le coup, ça semble être une bonne idée, à quelques détails près : on n’a pas de marchandise, ni de chariot… donc si nous venons à pieds, tu devrais peut être rajouter un peu de poussière sur tes bottes et ta tunique… sinon, quel est le nom de la ville la plus proche ? Histoire qu’on ai une histoire cohérente à raconter sur notre trajet. Un nom d’emprunt aussi peut être, pour le noble marchand ?

¤Et dire que son plan pourrait fonctionner... enfin, il devrait peut être garder ce genre d'astuce pour plus tard, quand on en aura vraiment besoin...¤

uite des aventures ICI .