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Derrière l'Arbre se cache la Forêt, Dernier chapitre
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Rôdeur de Solonor
Chambre 21
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Zmeï, le dragon-fée accepta malgré tout la mission proposée par Ashynn. L'être ailé s'en alla donc vers l'ouest d'Eauforte en ayant prit soin auparavant de jeter un œil sur ses compagnons, et de saluer le chien Anikeï. Le rôdeur fut très surpris dont il s'acquitta de sa dernière tâche et se demandait bien d'où Zmeï pouvait être originaire. Car, dans la prime jeunesse du gardien sylvestres, des histoires entendues au coin du feu pendant les longs hivers, racontaient que certains peuples nomades, vivant aux confins du Valbise et de l'épine dorsale du Monde, s'adonnaient à ce rituel pour ne pas sortir leurs mains bien au chaud au fond de leur poche. Mais ceci restait encore à vérifier...
L'husky devança les deux compagnons pendant le reste du parcours qu'il leur restait à faire avant d'arriver à Chênevraie. Toujours à quelques centaines de pas derrière le groupe, les deux amis profitaient de cette marche tranquille pour échanger sur ce qui s'était dit. Lorsque les premières habitations furent visibles, le rôdeur proposa au roublard de le laisser encore seul quelques temps-Le noir arrive et j'aimerai faire le tour de ce village, on ne sait jamais. Retourne vers les autres et préviens les habitants et surtout les gardes, qu'un homme et un chien pourraient bien poindre leur bout de leur nez d'ici quelques heures. Il caressa son chien et ajouta avant que le roublard ne puisse rajouter quelque chose.-Et puis j'ai Anikeï avec moi. Il laissa donc Ashynn sur le chemin du village et bifurqua de façon à contourner les plus proches des maisons. Les lumières des feux lui permettaient de bien s'orienter même si son expérience et le flair redoutable d'Anikeï suffisaient dans ce genre d'exercice. Ils ne tardèrent pas à tomber sur les restes d'une bataille. Des lambeaux de vêtements, des armes, des objets de toute sorte, du sang jonchaient sur le sol. Nirannor ordonna à son chien de chercher et de suivre les odeurs qui se devinaient dans ce lieu morbide. L'animal prenant cela comme un jeu, ne s'y fit pas prier. Il tourna en un cercle de quelques mètres, flairant le sol, s'arrêtant comme pour bien s'imprégner des effluves, repartant d'un pas vif et recommençant son petit manège une dizaine de pas plus loin. Pendant ce temps, Nirannor statique, l'observait. Malgré la pénombre grandissante, les yeux du Chondathien et l'odorat d'Anikeï les menèrent au même endroit : une fausse commune fraîchement faite. La terre recouvrant sommairement les corps empêchait Nirannor de les fouiller plus mais cela n'empêchait nullement le rôdeur de comprendre ce qui c'était passé.
Un hululement indiqua aux deux chercheurs que la nuit avait tendu son manteau noir au-dessus de leur tête. Le gardien sylvestre remonta son col, le froid devenant plus piquant. Il indiqua à son compagnon à quatre pattes la direction de l'entrée du village.-Allons rejoindre les autres et nous réchauffer au coin d'un feu. Anikeï semblait avoir compris et prit derechef la direction indiquée tout en remuant sa queue en guise de satisfaction. Bientôt ils firent face aux gardes de faction... Tours en cours d'enseignement à Anikeï : Cherche ! et suis ! Nirannor et Anikeï utilisent la compétence "fouille"
Réputation 7Sort(s) mémorisé(s) : Niveau 1 : Etreinte naturelle / Enchevêtrement magiqueTours de Anikeï : Au pied / Protège / Cherche / Suis / Joue / Attaque / Attends / Va chercher / ArmureTours de Shanyrria : Protège / Suis / Attaque / Attends PJ : Nirannor,Mailnir
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Pilier de Comptoir
Chambre 5
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près un moment, le roublard quitta donc le rôdeur et rejoint le groupe au trot. Malgré tout, trop anxieux pour laisser son ami Nirannor seul derrière, il prétexta encore deux poses qui lui permirent de se mettre en contact avec l'autre humain du groupe. Il profita de ses arrêts pour rechercher quelques baies qui aurait résisté au froid depuis l'automne, afin d'amener bonnes senteurs ou fraicheur au village sinistré.
L'arrivée au village lui fit sauter un battement de cœur. L'expression de ses amis et l'air des quelques sentinelles confortait malheureusement bien ce que le Shaarien voyait : un village dans une désolation sinistre.
Il s'arrêta au niveau des sentinelles. Il ignorait combien de temps ils étaient resté ainsi, dans le froid, immobiles, et combien de temps ils le resteraient encore. Il s'inclina pour les saluer, fouilla alors dans son sac et leur déclara :- La bonne rencontre, en ces temps sombres. Je suis Ashyn Futhvuer, à votre service. Il sourit et tendit une ration de nourriture "Prenez ceci mes amis, des fruits et de la viande séchée. Nous aurons tous besoin de votre vigilance et de votre courage ce soir, et j'espère que cela vous aidera." Il fit une pause et regarda aux environs. "Vous avez vu passer quatre nouveaux individus à l'instant, moi compris, mais notre groupe se composait à l'origine de cinq personnes. L'un de nos compagnons est resté en arrière pour surveiller les arrières de notre groupe alors que nous allions sur le chemin. Il ne devrait pas tarder. Vous le reconnaitrez facilement : son nom est Nirannor, c'est un humain accompagné d'un chien adolescent, un Husky. Réservez-lui un bon accueil je vous prie." Il laissa la conversation en suspend, ajusta son équipement, fit un signe de la tête en guise de salut et poursuivit en direction du centre du village pour rejoindre le groupe.
S'approchant du nain de la Compagnie des Marches, il constatait l'ampleur des dégâts et la quantité de blessés. Il n'avait aucune compétence réelle en soin ou guérison, à part son bon sens et un peu d'expérience à l'utilisation d'un bandage. Rien qui fasse vraiment la différence ici, contrairement à Nob, mais au moins pouvait-il essayer et aider.
- Oui, Thorbjörn, j'ai peur que trop de monde dans une petite pièce force le dernier souffle de Artus. Je te confie ma potion de soin, met-la à disposition de Nob. Il fouilla dans une poche latérale de son sac et il dégota une potion à l'air bleuté, une potion de soins légers. "Prend contact avec Artus et rassure le, je reste avec le reste des villageois. Il serait malvenu de leur faire croire qu'ils n'ont aucune attention pour eux."
Sur ce, Ashyn s'en retourna dans la pièce principale de la maison de l'édile, déposa son sac, son manteau, arrangea ses vêtements, et s'installa sur le premier promontoire qu'il verrait, un tabouret, un coin de table, peu importe. Il n'avait pas l'habitude de conter des histoires, seuls les bardes et ménestrels excellaient dans ce sujet, et sa tentative avait des chances de tomber totalement à l'eau. Cependant, il n'avait que très peu de choses utiles à faire à ce moment précis, et donner un peu de rêve et de moral était probablement celle où il était le moins mauvais.
Il s'adresserait en premier lieu aux enfants, beaucoup plus prompts à accrocher aux histoires ; ils lui pardonnerait ses hésitations et défauts de style.- Approchez, les enfants. Je vais vous raconter une histoire. Il laissa un instant pour permettre à tous de tourner la tête et prit un ton mystérieux et passionné. "Connaissez-vous ce qu'est la jungle ? Avez-vous déjà vu la mer, l'océan ? Voyez-vous, je viens de contrées très lointaines, les seules de tout le monde où une forêt chaude et humide même en hiver, peuplées de monstres, de dragons et d'êtres extraordinaires, plonge dans un océan si profond et si grand que mêmes les plus gros poissons n'en ont jamais vu le fond. Et bien, figurez-vous qu'un homme incroyable vit dans cette forêt et l'explore chaque jour un peu plus." Il descendit alors de son promontoire et vint s'assoir à même le sol, invitant par la même les enfants à s'approcher pour créer une atmosphère plus feutrée.Il espérait son accroche suffisante pour que l'indifférence générale et la douleur de la situation ne reprennent le dessus. Cette histoire lui était bien connue, son père la lui avait raconté des dizaines de fois et même s'il n'avait jamais vrai dit si elle était vraie ou non, le Shaarien, dès tout petit, l'avait apprise par cœur et s'apprêtait à la raconter comme si elle avait eu lieu hier. Je me suis retiré une ration de survie. Je garde pour l'instant ma potion de soins légers, suivant si elle est utilisée ou non. Au besoin, fais un jet de représentation (déclamation) +2 et/ou diplomatie +13 envers les enfants.
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Eclaireur
Chambre 53
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Septième jour du Coeur de l’Hiver, Année des Dragons Renégats.(7 martel 1373) Lieu : Chênevraie Temps : Froid, températures négatives Moment : Crépuscule
MJNarration : Nob, Ashyn et Thorbjörn l devint rapidement évident qu'il valait mieux limiter le nombre de visiteurs de l'édile si les compagnons désiraient le maintenir en vie encore un peu de temps... Au premier coup d'oeil on pouvait constater qu'il avait dû recevoir un mauvais coup sur la tête, qu'il avait de bandée, mais la blessure qui devait causer le plus de soucis devait être une longue entaille qui courrait tout le long de son torse si l'on se basait sur le bandage serré et teinté de sang qui enveloppait le haut de son corps. Gardant les yeux fermés, ayant succombé au sommeil inévitablement associé aux fortes fièvres, Artus Lanquefort était un homme d'une taille imposante mais dont l'âge avait commencé à adoucir la silhouette. Malgré la pâleur de sa peau et la fine couche de sueur qui la recouvrait, on devinait quelqu'un qui avait l'habitude de travailler à l'extérieur sans se préoccuper du temps ou des difficultés... Ses traits, déformés par un froncement de mal-être, restaient décidés et assez fins, ses cheveux et sa barbe noire et striés de fils d'argent accentuaient l'impression de force tranquille qui se dégageait de lui. L'édile était mal en point mais il avait une volonté de fer et luttait pour sa vie avec une obstination qui appelait le respect.
Prompt à estimer les chances de survies, et les dommages subis, par son patient, Nob ne perdit pas de temps en longs discours pour s'occuper de Lanquefort. Karl laissa prêtre et patient seuls dans la chambre afin de ne pas mettre en danger cette soudaine chance qu'ils avaient de sauver leur édile... Difficile de dire exactement ce qu'il se passa dans cette chambre pendant les longues minutes durant lesquelles ils attendirent... Toutefois, Ashyn et Dinenda ne subirent peut-être pas aussi fortement ce temps d'attente, ayant d'autres choses occupant leurs esprits...
L'acte généreux du roublard fut certes accueilli avec une pointe de méfiance, l'histoire avait malheureusement apprit aux habitants de Chênevraie de se méfier des étrangers, mais il ne fut pas pour autant ignoré. Probablement parce qu'il était parvenu à ne ramasser que des baies comestibles... Le mot comme quoi Karl et sa petite expédition étaient revenus avec de l'aide ne tarda pas à faire le tour du village, la générosité des étrangers ainsi appuyée. Aussi les enfants sentirent immédiatement qu'une bonne surprise, enfin, les attendait lorsque Ashyn commença à s'installer sur le promontoire qui devait habituellement servir à installer la table de l'édile et de ses conseillers... Certains adultes, les plus vieux notamment, se rapprochèrent aussi, tendant l'oreille mine de rien... Le roublard n'était peut-être pas un barde mais il parvint à accrocher son auditoire, suffisamment pour que les horreurs des dernières heures, voir jours, se disparaissent temporairement à l'arrière-plan. Et ne laissant qu'une bande d'enfants aux yeux brillants et pressés d'entendre une nouvelle histoire ! Ashyn se retrouva bientôt submergés par une demi-douzaine de jeunes enfants enthousiastes qui cherchaient presque à lui grimper dessus...-Encore !! Encore une M'sieur !! MJNarration : Dinenda Mais tous les enfants n'avaient pas entendu l'histoire du roublard... La petite fille était restée auprès de Dinenda, ses grands yeux s'agrandissant encore plus d’émerveillement lorsqu'il lui parla en elfique, ses joues se teintant de rose avec le plaisir d'être qualifiée de "jeune dame". Elle sembla avoir besoin d'un peu de concentration pour ne pas se disperser, mais elle parvint à répondre sans trop bégayer. Pour autant elle donna une légère impression d'inhaler sa réponse...-Je-m'appelle-Marie... Vous-devez-aider-mon-ami-s'il-vous-plaît ! Et Marie entreprit de tirer, fermement pour son âge, Dinenda par la main qui tenait la sienne. Elle ne l'entraîna pas bien loin, juste vers une zone plus calme de la maison. Il ne fut pas difficile de comprendre que c'était là qu'avaient été placés les blessés les plus graves, ceux pour qui les autres villageois n'avaient plus d'espoir. Peut-être que si Nob parvenait à agir assez vite mais Dinenda pouvait sentir l'étreinte de la mort en train de doucement mais surement se refermer sur la frêle silhouette qui était étendue sur un lit. Il comprit vite la démarche de la petite fille car la personne, mourante, face à lui, était indubitablement un elfe tout comme lui. Il avait visiblement vaillamment combattu avant qu'un coup vicieux de le prive de son bras gauche. Et ce n'était que la blessure la plus visible... Ses cheveux clairs étaient couverts de sang et de terre, emmêlés... Les yeux fermés, délirant, il ne cessait de marmonner en elfique, pas toujours de façon compréhensible. Le sorcier sentit instinctivement qu'il assistait aux derniers instants du malheureux. Les larmes aux yeux, la petite fille s'agrippait à sa main en l'implorant du regard de faire quelque chose...- Il ouvrit brusquement les yeux, le regard voilé et déjà quasiment éteint, les fixant sur Dinenda comme s'il avait senti qu'il pourrait être comprit... - L'instant d’après il retomba sur sa couche, son esprit rejoignant un monde certainement moins douloureux pour lui... Des sanglots se firent entendre avant que Marie ne se presse contre le sorcier pour pleurer comme seuls les enfants savent le faire... MJNarration : Nirannor Les lieux étaient riches d'information, malheureusement le jour déclinant n'aidait pas vraiment à une recherche minutieuse. Anikeï parvint toutefois à s'en sortir avec les honneurs, parvenant à ne pas se disperser malgré les très nombreuses odeurs qui imprégnaient le sol de la foret. Hormis des débris d'armes ou de vêtements, il n'y avait pas vraiment grand chose à trouver, du moins pas sans déranger les morts... Ce petit tour d'inspection permis tout de même à Nirannor de repérer certaines zones qui seraient plus propices à "aménager" si les villageois de Chênevraie désiraient étendre leurs défenses...
Comme ses compagnons peu de temps auparavant, le rôdeur dut affronter les regards suspicieux et à la tension ambiante. Pendant un instant le doute fut permis et les gardes portèrent nerveusement la main à leurs armes mais l'un d'eux vint s'entretenir rapidement avec les autres, le désignant d'un rapide mouvement du menton. L'instant d'après il trotta vers Nirannor et Anikeï, saluant le premier de façon nerveuse. Le malheureux avait l'air terriblement jeune, les rondeurs de l'enfance adoucissant encore son visage...-Vous êtes Nirannor? C'est ça...? Vos amis vous attendent... Le jeune homme attendit confirmation de leur hôte avant de rapidement l'accompagner jusqu'à la maison de l'édile où il serait accueillit par un Ashyn assaillit d'enfants... Sauf si ce dernier était parvenu à s'en débarrasser d'ici là... Pour Information: Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Nob: Jet de Premier Secours: 18(1d20) + 7 = 25 --> Réussite Effets du Sort de Soins Importants (lvl3): 8+4+7(3d8) + 7 = 26 1 soin de "niveau 3" utilisé sur 3 Jet de Premier Secours: 14(1d20) + 7 = 21 --> Réussite
Ashyn: Jet de Survie: 14(1d20) + 2 = 16 --> Réussite Jet de Représentation: 13(1d20) + 2 = 15 --> "Agréable" Jet de Diplomatie: 11(1d20) + 13 = 24 --> Réussite
Nirannor: Jet de Dressage (Cherche!): 16(1d20) + 11 = 27 --> Réussite Jet de Dressage (Suis!): 5(1d20) + 11 = 16 --> Réussite Jet de Fouille: 2(1d20) + 13 = 15 --> Réussite
Anikeï: Jet de Survie (Pistage à l'odorat): 11(1d20) + 5= 16 --> Réussite
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Avant de quitter Karl, Notre petit prêtre lui demanda de lui faire apporter de l’eau chaude et des bandages propres. L’eau chaude allait surtout servir à nettoyer les saletés du voyage car il espérait bien que les prières à Urogalan permettraient de refermer les plaies plus surement que n’importe quel bandage.
Voilà longtemps que Nob ne s’était pas retrouvé devant un blessé aussi grave, il ne restait plus qu’un souffle de vie dans le corps d’Artus mais le destin ou les Dieux semblaient lui avoir permis d’arriver à temps. D’un sortilège de nécromancie apportant la dévastation, Nob se savait capable d’en faire une source de vie et de réconfort. Lentement, il passa ses deux mains jointes le long de l’estafilade sanguinolente et mortelle en psalmodiant une courte oraison destiné à canaliser la puissance divine en direction des chaires tuméfiées et boursouflées.
Il ne fallut que quelques instants pour que l’effet de sa prière ne se fasse sentir. Notre Hin sentit la puissance de son Dieu se déverser dans la plaie béante d’Artus, effet secondaire et pourtant loin d’être inhabituel, Nob se sentit entier et réconforté. Il savait toutefois que ce réconfort serait de courte durée et que la fatigue finirait par ce faire sentir, d’autant plus qu’il avait de forte chance d’utiliser intensément ses pouvoirs en cette soirée. Lentement, il détacha les bandages imbibés de sang afin de se rendre compte des effets de ses soins. La tache fut faite avec précaution d’autant plus que les caillots tenaient les linges collés à la chaire de l’édile. Ce faisant, il murmura quelques paroles qu’il se voulait rassurante.
-Maitre Artus, je m’appelle Nob et je suis prêtre. Vos blessures ne sont dorénavant plus qu’un mauvais souvenir et nous veillerons moi et mes amis à ce qu’on ne puisse plus jamais faire de mal au votre.
Utilisant abondamment l’eau chaude, il finit par découvrir une longue trainée légèrement blanchâtre en guise de cicatrice. La peau était redevenue saine à défaut d’être totalement propre mais tout danger de mort semblait écarté.
-Ce n’est pas encore aujourd’hui que le spectre de la mort viendra vous chercher. Je vais devoir vous laisser car d’autres de vos gens ont besoins de soins. Nous sommes arrivés dans votre village conduit par un dénommé Karl et si vous le souhaitez, je peux lui demander de vous rejoindre. Mes amis et moi, aimerions également en savoir plus sur les raisons du Zhent à venir ici mais cela peut attendre que vous vous soyez reposé. Nous avions aussi avec nous des membres de la compagnie des marches envoyées ici spécialement pour vous rencontrer.
Nob ne savait pas vraiment s’il devait donner la préférence aux gardiens sylvestre ou à la compagnie des marches. Artus était épuisé et il ne voulait pas l’embrouiller dans une discussion à 3 ou 4 personnes. Artus était un ami de la compagnie, il lui semblait donc honnête de les signaler.
-Reposez-vous, je vous fais envoyer Karl et nous pourrons toujours plus amplement discuter demain. Votre ami pourra toujours allez chercher quelqu’un si vous le jugez nécessaire.
Sur ces mots, Le prêtre d’Urogalan commença à se diriger vers la porte pour prévenir Karl. Il donnerait des instructions à ce dernier, pas plus d’une visite à la fois si nécessaire. ¤ Et bon Dieu, j’espère qu’ils ont fait le tri de leur malade que je m’attaque tout d’abord aux cas les plus graves.¤
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Gardien des Mystères
Chambre 7
2 gemmes
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Le Gardien des mystères ne résista pas lorsque la petite Marie le tira par la main. Au ton de sa voix, l’elfe lunaire sut que c’était important pour la jeune fille. Il était notable qu’elle se retenait de ne pas s’effondrer en sanglots. Pour l’ensorceleur, c’était sans doute la vision la plus difficile de la journée. Mais la journée n’était pas encore terminée…
Après quelques pas, ils arrivèrent au chevet d’un Tel’Quess. Dinenda se doutait que ce que Marie allait lui faire voir, ça n’allait pas être une partie de plaisir. Mais il ne s’attendait pas à trouver un compatriote. Il s’agissait d’un Teu’Tel’Quess, tout comme lui. Et il était notable qu’il était encore plus mal en point qu’Artus. Si Nob avait été présent, le gardien sylvestre lui aurait demandé d’intervenir. Mais visiblement, il était déjà trop tard. Dinenda n’arrivait pas à détacher son regard émeraude du mourant. Lorsqu’il commença à délirer, l’Innatho ne compris rien à ce qu’il disait. Cela n’avait pas vraiment de sens, il ne pouvait parler de Marie ou d’une femme ou d’une enfant. Pourquoi les gens du village refuseraient de leur venir en aide ? Alors quoi ?
Dinenda n’eut guère le temps de poser des questions, il lança un regard autour du mourant, mais excepté le maigre équipement d’un forestier, il n’y avait rien. L’attention du gardien sylvestre fut rappelée au mourant, car celui-ci rendait son dernier souffle. Dinenda baissa la tête et posa sa main droite sur le front de l’elfe avant d’entonner la prière elfique au mourant.
- [elfique] Regarde vers le Couchant, je vois mes camarades, mes amours, mes amis d'enfance, ceux qui sont partis avant moi et ceux qui viendront me rejoindre. Je les vois à l'ombre des grands chênes, ou perchés sur leurs branches, le visage baigné de soleil... Ils m'appellent vers le Couchant, là où je vais.
L’elfe de la lune baissa les paupières de celui qui avait été sur ce plan matériel, et qui allait être à l’ombre des grands chênes d’Arvandor sous l’œil bienveillant du Premier de la Seldarine.
- Va l’ami, que le Père de tous les elfes Corellon Larethian t’accueille en Arvandor, ta nouvelle demeure. Puisses-tu y vivre heureux en courant les grandes forêts.
Dinenda senti les larmes lui monter au yeux et il se retint lorsque Marie se pressa tout contre lui. L’ensorceleur ne s’était plus senti aussi elfe depuis un long moment. En cet instant, il n’avait guère de doute, le sang des Tel’Quessir coulait encore dans les veines. Machinalement, il passa son bras autour des frêles épaules de la petite humaine et posa son menton sur sa petite tête.
- Sais-tu où il va ? Connais-tu les légendes qui courent sur Arvandor ? Je t’en parlerai si tu veux, mais sache qu’il est en chemin pour un paradis où il vivra heureux pour les siècles et les siècles avenir.
Dinenda prit la petite tête de la jeune fille entre ses mains et la tourna doucement vers lui. De ses pouces, il lui sécha les larmes qui coulaient le long de ses joues. Puis il planta son regard vers pailleté d’or dans celui de la petite Marie.
- Marie… Marie comment s’appelait ton ami ? Il m’a dit quelque chose en elfique. Il a dit « Vous devez l’aider !! Ils vont la tuer ! Ils ne comprendront pas ». Tu sais ce qu’il voulait dire par là ?
Sa voix se voulait douce, et l’espace d’un instant son esprit vola jusqu’à Thüldae. Il s’échappa jusqu’à retrouver sa demie-soeur d'adoption, Tasia qui devait l’attendait au moulin… sa maison.
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Rôdeur de Solonor
Chambre 21
1 gemme
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Nirannor suivi d’Anikeï se dirigeait vers l’entrée du village, guidé par les flammes d’un des feux. Un voile noir couvrait maintenant tout le ciel et quelques scintillements le perçaient indiquant la présence d’étoiles lointaines. Peut-être tournait autour de l’une d’elles une planète, où vivaient des êtres intelligents ? Le rôdeur s’était posé cette question mille et une fois mais cette dernière restait toujours sans réponse.
Il arriva très vite aux portes de Chênevraie et fut accueillit froidement par les gardes en faction. D’ailleurs son compagnon animal, prenant défense de son maître, grogna légèrement tout en redressant les poils sur son dos. Nirannor le calma d’une main rassurante et lui ordonna de rester près de lui. Le gardien sylvestre allait s’expliquer sur sa présence en ces lieux lorsqu’un des soldats en faction comprit qu’il y était et lui posa quelques questions. Nirannor lui répondit aussitôt pour éviter toute équivoque.
-Oui, je m’appelle bien Nirannor et les personnes que vous avez vu passer il y a très peu de temps, sont mes amis.
Le jeune garde se satisfaisait de cette réponse et invita le Chondathien à le suivre. Ce que fit le rôdeur, suivi de très près par son ami à quatre pattes. Ils se dirigèrent donc vers la maison de l’édile où la première personne qu’ils rencontrèrent fut le roublard Ashyn. En le voyant entouré d’une myriade d’enfants, Nirannor ne put s’empêcher de le taquiner.
-Et bien mon ami, je vois que tes moustaches intéressent grandement ses gamins…A moins que ce ne soit ton bagout…enfin si un jour l’aventure te lasse, tu pourras toujours te reconvertir.
Le gardien sylvestre n’avait pas fini sa phrase quand quelques yeux pétillants se portèrent sur la boule de poils qui se trouvait à ses pieds. Assis sur son postérieur, Anikeï ne bougeait pas, malgré des mains tendues l’invitant à jouer.
Réputation 7Sort(s) mémorisé(s) : Niveau 1 : Etreinte naturelle / Enchevêtrement magiqueTours de Anikeï : Au pied / Protège / Cherche / Suis / Joue / Attaque / Attends / Va chercher / ArmureTours de Shanyrria : Protège / Suis / Attaque / Attends PJ : Nirannor,Mailnir
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Frère Ours
Aucune chambre
Aucune gemme
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La demande d'Ashyn avait été claire mais le nain se sentait un peu de trop dans cet hôpital improvisé. Ses aptitudes étaient de très loin inutiles dans ce milieu, elles étaient plus celles qui envoyaient des personnes entre la vie et la mort. Il ne se sentait pas à sa place dans cet endroit et surtout avec ses armes assez voyantes, il décida donc de laisser au prêtre la potion d'Ashyn ainsi que son baume de soins qu'il avait en poche. C'était sans doute la seule action que le fils Briselance pouvait faire dans cet endroit. Nob se débrouillerait bien mieux sans un nain dans les pattes, il décida de le laisser seul avec Artus. Si les soins allaient fonctionner, nul doute que Thorbjörn ou même son comparse de la Compagnie des Marches seront mis au courant de la santé de l'édile.
Le fils de la pierre décida donc de prendre l'air, et voir peut être rencontrer Drong Kazgar. Il vît qu'Ashyn était fort occupé par ses histoires et surtout par son public et remarqua même que le rôdeur était rentré de sa mission. En sortant de du bâtiment, il s'arrêta pour respirer l'air frais, sans l'odeur des blessés mais il ne huma que l'odeur du village attaqué : le feu et la peur.
Ses pensées n'étaient pas de plus optimistes sur la situation du village, même si les villageois avaient résisté bravement contre le Zhentarim Thorbjörn se doutait que le réseau noir n'allait pas lâché l'affaire si facilement. Il se dirigea vers la scierie, là où la plupart des hommes valides travaillaient pour la palissade, Thorbjörn n'avait aucune connaissance en menuiserie mais ses muscles pouvaient facilement transporter les planches pour les défenses. Ce fût sur cette idée qu'il arriva sur le chantier, lui aussi voulait aider à sa manière et en plus, rien n'empêchait de glaner des informations en travaillant.
Le nain se dirigea vers la première personne qu'il voyait et s'annonça :
- Je me nomme Thorbjörn Briselance, mon groupe vient d'Eauforte et nous avons rencontré Karl et ses compagnons sur le chemin de votre village. Je fais parti de la Compagnie des Marches, une organisation militaire de Sundabarr dirigée par un ami d'Artus Lanquefort. Je peux vous proposer mon aide pour votre travail sur la palissade, mes bras peuvent facilement transporter des charges lourdes et je ne suis pas faignant en besognes.
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Pilier de Comptoir
Chambre 5
Aucune gemme
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a première histoire fit fureur chez les enfants, et voilà qu'ils réclamaient tous en cœur une deuxième. Le roublard regarda aux alentours et vit Thorbjörn s'éclipser. Submergé par une bande de diablotins, il n'avait d'autre choix que rester là où il était et de ronger son frein quant à savoir ce qu'il se passait réellement. Après tout, si Artus était guérit et Nob pouvait passer à d'autres blessés, il n'y avait plus aucune raison de s’inquiéter. Si au contraire Artus n'était plus de ce monde, le savoir maintenant ou plus tard ne changerait rien à la donne. Seule l'impatience du Shaarien était en jeu, et il avait pris le pari de rester dans l'inconnu un peu plus longtemps, un inconnu entouré d'une douce insouciance où il jouerait avec des enfants dont l'innocence contagieuse lui ferait oublier tous ses soucis, pour un temps au moins.
- Ha ha ha ! Rigola-t-il avec force et entrain. "Shhhh, chut les enfants, pas si fort, il y a des gens qui se reposent ici !" Chuchota-t-il. Il sourit et ajusta son sac sous ses fesses, duquel il sorti sa boite à épices.
Il regarda alors les enfants un à un, laissant un long moment de suspense quant au contenu de sa boite. Il commença finalement :- Vous savez, mes enfants, j'ai beaucoup voyagé. Je suis allé par delà la forêt qui borde votre village, par delà la vallée après cette forêt, et encore plus loin, après la montagne et le lac qu'il y a après cette vallée. Il fit une pause, laissant aux enfants le temps de s'imaginer de tels paysages "Dans ces régions lointaines vivent d'autres hommes, d'autres nains, d'autres elfes et encore beaucoup d'autres races. Il existe même des villes entières où habitent seulement des elfes, d'autres cités où vous ne verrez que des nains. Les humains que vous rencontrerez sont tantôt plus grands, tantôt plus petits, certains ont la peau foncée, d'autre encore plus claire que la vôtre et ils parlent tous des langues différentes, que vous ne comprendrez pas. Mais il y a deux choses universelles, qui sont comprises par tous." Il fit une nouvelle pause, pour marquer son effet. "Tous les hommes éclatent de rire de la même façon. Que ce soit une farce, un mime ou une autre raison, ils rigolent identiquement." Dit-il en souriant. "Et la deuxième, c'est que tous les gens, au delà des races, comprennent la saveur des épices de la même manière. Ce sont les deux langues que vous pourrez parler partout où vous irez." Il tapota alors l'extrémité de son auriculaire sur sa langue, puis posa délicatement cette extrémité sur le compartiment de sa boite qui contenait de la cannelle et finalement porta son doigt à sa bouche. Il invita le premier enfant à faire de même avec la cannelle, le second avec le sel, le troisième avec le poivre, le quatrième avec du cumin, etc. Et chaque fois il demandait aux enfants les images qu'il associaient aux saveurs.
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Eclaireur
Chambre 53
1 gemme
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Septième jour du Coeur de l’Hiver, Année des Dragons Renégats.(7 martel 1373) Lieu : Chênevraie Temps : Froid, températures négatives Moment : Crépuscule
MJNarration : Nob 'éclair de gratitude qui traversa le regard sombre d'Artus était des plus sincères. Il se risqua à prendre une grande inspiration, un luxe auquel il n'avait pas eu droit depuis un petit moment. Du moins était-ce ce que Nob devina... Et cette gratitude n'était pas uniquement due aux soins que le prêtre venait de lui prodiguer. Non, il s'agissait d'un ensemble. On venait de lui dire que les siens étaient entre de bonnes mains et que des renforts étaient enfin arrivés. La mention de la Compagnie des Marches sembla en effet le détendre d'autant plus. Karl remercia le hin en posant une main sur son épaule qu'il serra un peu, visiblement immensément soulagé de voir que son édile était sorti de danger. Il dut s'éclaircir la gorge plusieurs fois avant de pouvoir parler.-Yohann va vous aider avec les blessés. Merci... Il alla ensuite auprès d'Artus, laissant Nob aux bons soins d'un vieil homme à la silhouette encore vigoureuse. Ses yeux d'un bleu très clair étaient particulièrement chaleureux... Il ne perdit pas de temps en présentations inutiles et invita le prêtre à le suivre rapidement. Il était évident qu'il le guidait vers les blessés les plus touchés, ceux pour qui l'espoir était presque perdu. Dans l'ensemble, le prêtre allait pouvoir sauver bon nombre de vies... Mais pas toutes. Car il n'était plus là question de puissance mais de temps. Il avait déjà perdu un patient, bien qu'il ne le sache pas encore, et allait encore en perdre un.
Effectivement quatre personnes étaient actuellement en train de frapper aux portes de la mort. Il y avait un jeune homme, à peine sorti de l'adolescence, une femme d'âge mûr, un grand gaillard et un nain... Leurs blessures étaient variées mais toutes d'une grande et égale gravité. Et il y avait fort à parier que le dernier qu'il mettrait sur sa liste de priorités périrait... MJNarration : Dinenda L'atmosphère était lourde suite à cette tragique perte mais l'esprit de l'elfe apprécia que la prière elfique soit récitée, partant ainsi en paix avec ce monde. Les paroles pleines de douceur de Dinenda eurent le mérite de quelque peu calmer Marie. Ce n'était toutefois qu'une jeune enfant et il lui fallut de longues minutes pour suffisamment ravaler ses sanglots pour pouvoir parler de façon claire. Du moins assez pour que l'elfe puisse comprendre ce qu'elle cherchait à dire. Elle avait acquiescé timidement à l'idée d'une sorte de "paradis" dans lequel son ami venait de partir...-Fi... Finar... Mais je... sais que... son prénom... Elle renifla encore, essayant héroïquement pour son âge de ne plus pleurer et de réfléchir à la question qui venait de lui être posée. Quelques instants plus tard un éclair de reconnaissance passa dans son regard et elle entraina Dinenda hors de la pièce, hors de la maison, vers une cabane un peu à l'écart...-Il... Il aimait bien aider les animaux. C'est comme ça qu'on est devenus amis. Quand il a soigné Touffu. Touffu c'est mon chien... Et il s'en était bien occupé... Et il y avait toujours des animaux chez lui... Des fois j'avais pas le droit de rentrer. Parce qu'il disait que ses invités étaient trop sauvages. Les autres ils aiment pas quand il fait ça. Ils disent que c'est dangereux. Mais Finar il a toujours défendu ses amis... Plus ils se rapprochaient et plus des bruits étranges se faisaient entendre. Visiblement il y avait quelque chose enfermé dans cette cabane qui voulait sortir, qui était potentiellement agressif et relativement gros. Suffisamment pour faire trembler la porte de bois à chaque fois qu'elle la percutait et elle ne tiendrait plus très longtemps. Un groupe de cinq villageois s'était regroupé devant, armes brandies. Il était évident qu'ils étaient décidés à s'occuper du problème de la façon la plus radicale qui soit...-J'ai pas pu voir ce qu'il a ramené cette fois. Mais c'était la veille de l'attaque. Je sais juste qu'elle était blessée à une de ses pattes avant, prise dans un piège... Et elle tourna un regard rougie par les larmes mais plein d'espoir vers Dinenda... MJNarration : Ashyn et Nirannor Si Ashyn avait encore beaucoup de succès auprès des enfants, il manqua presque se faire voler la vedette par Anikeï. Et c'était compréhensible puisque son potentiel "boule de poils attachante et trôp meugnonne" ne pouvait battre celui du husky. Et si l'ami canin de Nirannor n'avait pas montré une telle discipline en restant sagement au pied de son maître, malgré une queue qui battait parfois furieusement le sol, le roublard aurait perdu tout charme... Mais l'impassivité du chien finit par calmer les enfants, seul un petit téméraire s'approchant tout de même assez prêt pour offrir sa main à renifler dans l'espoir de pouvoir le caresser tout de même. Non sans demander l'autorisation au rôdeur au travers d'un regard chargé d'innocence et d'espoirs...
Le roublard parvint à regagner le coeur de son public en lui faisant découvrir quelque chose de tout à fait nouveau... La cannelle ne fut pas appréciée de tous, mais tous les enfants se prêtèrent à l'expérience. Malheureusement ils n'attendirent pas leur tour pour faire part de leur expérience et leurs voix, un peu haut perchées, ne tardèrent pas à se mêler les unes aux autres. Certains allèrent même en quête de leurs parents, les trainant par la main jusqu'à Ashyn afin qu'ils puissent eux aussi faire l'expérience de l'épice... C'est ainsi qu'une femme, blonde et imposante, vint se positionner près de Nirannor, à portée d'oreille du roublard. Elle personnifiait l'image que l'on se faisait d'une matrone et surveillait les enfants de son regard bleu perçant. -C'est gentil à votre ami de s'occuper ainsi des petits. Ils avaient bien besoin d'un échappatoire... Elle jeta un rapide regard en coin au rôdeur, comme si elle jaugeait à qui elle avait à faire, avant de reporter son attention sur les enfants...-Demain matin certains d'entre nous allons sécuriser les alentours du village. Vous en serez...? MJNarration : Thorbjörn L'homme auquel Thorbjörn venait de s'adresser se retourna avant de hausser la voix-Kazgar !! J'ai quelqu'un pour toi !! Il offrit un hochement de tête à l'aventurier avant de retourner vers le chantier, laissant sa place au nain qui avait pu être aperçu aux portes de la scierie lorsque le groupe était arrivé. Fut un temps où ce dernier devait être particulièrement imposant avec une barbe blonde particulièrement bien tressée mais, ce soir, il avait été victime de la suie et de la boue ambiantes... Par contre, l'éclat vif de son regard clair n'avait pas perdu de son mordant et il était évident qu'il était heureux de croiser un autre membre de sa race...- Disant cela, il désigna les morceaux de bois, voir tronc, en train d'être épointés.
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Gardien des Mystères
Chambre 7
2 gemmes
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La violence des coups de butoir contre la porte en bois qui du coup paraissait être une bien frêle protection contre l’animal qui était enfermé dedans. L’innatho compris ce qu’avait voulu dire Finar lorsqu’il disait qu’ils allaient la tuer. Dinenda n’avait guère donné sa parole, il n’en avait pas eu le temps, mais malgré lui, il se sentait une obligation morale exhausser les dernières volontés d’un mort. Il faudrait la jouer fine face au petit groupe armé qui s’était massé devant cette porte. Il était certain qu’après ce qu’ils venaient de vivre, ils n’hésiteraient guère à faire tout ce qu’il faudrait pour assurer la protection des autres villageois. Le Gardien des Mystères ne pouvait leur en vouloir. Après tout vu la force déployé par l’animal captif, qui savait ce qu’il pourrait faire s’il réussissait à s’échapper. Probablement chercherait-elle tout simplement à fuir, mais blessé la bête pourrait se sentir menacée et chercher à se défendre.
Le Teu’Tel’Quess s’approcha du petit groupe les mains légèrement écartées en signe de paix. Ce fut le plus amical qu’il put faire compte tenu des circonstances tragiques. L’elfe argenté stoppa sa progression à quelques pas pour garder une zone de sureté qui lui permettrait le cas échéant de réagir à une attaque.
- Alae, la bonne rencontre hommes-francs. Je m’appelle Dinenda Mythrandir, je suis arrivée en même temps que le petit groupe qui accompagnait Karl. Je suis venu en ami. C’est Madeen le druide qui a fait appel aux Gardiens Sylvestres de la Haute-Forêt. L’ensorceleur toucha la tête de loup argenté qui marquait son apparetenance à la Confrérie. Finar vient de nous quitter pour le royaume d’Arvandor. Avant de partir, il m’a fait jurer de m’occuper personnellement de ce qu’il y a là-dedans. Et je tiens à tenir ma parole donnée à un mourant. Je pense que tous ici, vous pouvez le comprendre. Je ne vous demande pas de me faire confiance et je ne vous demanderai pas de quitter les lieux. Et s’il devait se passer quelque chose, vous pourrez agir comme bon vous semble. Mais je vous demande juste un peu de temps, pour que je puisse tenir ma parole. Marie, merci à toi. S’il te plait reste avec ces hommes, j’aurai peut-être encore besoin de toi. Quelqu’un sait la dernière fois que cet animal à manger quelque chose ?
L’elfe lunaire attendi quelques instants pour avoir une réponse et prenant son courage à deux mains, Dinenda avança lentement vers la porte. Il s’agissait dans un premier de tenter d’apaiser l’animal, mais également de savoir à quoi il avait à faire. Il prit une voix calme, bien que son cœur battait la chamade. Ce qu’il allait n’avait aucune importance, seul le ton de sa voix avait peut-être une chance de réussir. Ca el fait que l’animal sentirait peut-être qu’il avait à faire à un autre elfe de la lune. S’il en était toujours un ?
Dinenda ralenti encore sa progression, pour donner le temps à la bête d’accepter ce nouvel intrus qu’il représentait. Comme il l’avait appris lorsqu’il avait été formé au dressage à Thüldae. Il était loin d’être un expert en la matière aussi en appela-t-il à la Couronne d’Arvandor pour lui venir en aide, et lui donner courage.
Lorsqu’il fut à la porte, l’elfe chercha un interstice par lequel il pourrait tenter de voir à quoi il avait faire. Une idée lui vint à l’esprit. Il prit son sac à dos et fouilla dedans sans arrêter de parler lentement en elfique. Il en sortit une flute d’oiseau et commença à jouer un air que sa mère lui jouait quand il était encore petit pour l’endormir lorsqu’il était agité. Là encore, l’elfe n’était pas maestro, mais cette petite chanson enfantine qu’il connaissait par cœur devrait faire l’affaire. Il s’assit sur le sol devant la porte et commença à jouer patiemment, comme savent le faire les Tel’Quessir, Dinenda joua jusqu’à ce que sa musique atteigne l’esprit de la furie enfermé.
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