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Terres hostiles pour la Compagnie des Marches, Chapitre 2
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Mercenaire
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Une fois Belgos retrouvé, et sans qu'une réelle explication à sa disparition soit donnée, la petite caravane se remit en ordre de marche. S'ensuivit de longues journées de voyages dans un silence persistant, lourd de conflits irrésolus. Chacun connaissait sa place à présent, donnant une illusion de calme et de contrôle, mais s'il n'y eût pas de nouvelle engueulade ou de menaces de mort échangées, le poison enfouis au nom de la paix des ménages n'avait pas disparu, prêt à rejaillir au pire moment. Moira savait reconnaître ce genre de situation, et pris soin de garder un oeil sur chacun, toujours silencieuse mais jamais absente, observant depuis sa place chaque discussion, chaque fait et geste, guettant la fissure qui pouvait mener à l'effondrement de tout l'édifice. Son travail discret pour maintenir l'harmonie du groupe n'était pas totalement désintéressé : elle était la première à y gagner si la mission réussissait, néanmoins, elle agissait aussi au nom d'un certain sens de la camaraderie envers ceux qui avait son estime, faute d'être douée pour exprimer de l'amitié plus ouvertement. Car oui, en dépit de sa froideur, la grande mercenaire avait développé de la sympathie pour les uns et les autres, même s'ils pouvaient parfois avoir des comportements parfaitement haïssables chacun à leur manière, ils n'en avaient pas moins également des vertus rédemptrices.
Grâce à la carte qu'elle avait obtenu à Iriaebor, Moira avait pu pronostiqué leur destination future, et constaté avec un certain soulagement qu'ils s'éloignaient de la zone d'activité du Culte du Dragon. Polby s'entêtait à maintenir un secret contre-productif, aussi lorsqu'il évoqua subitement un rendez-vous, et qu'ils allaient devoir patienter une journée au milieu de nulle part, son agacement envers le halfelin renaquit de ses cendres.
Comme à son habitude quand elle n'avait pas grand chose à faire, elle s'occupait en taillant une figurine à la pointe du couteau, s'interrogeant sur la nature des visiteurs. Attendaient-ils une négociation? Un échange? Mais il ne servait à rien de se perdre en conjecture pour le moment, il n'y avait seulement qu'à attendre. Au moins le temps était clément et la vue par ici plutôt agréable, les montagnes du Pas du Géant n'étaient pas sans lui rappeler de lointains souvenirs. Finalement, ce fût en milieu de matinée que les chose avancèrent enfin : deux hommes arrivèrent, sur le chemin, et Polby se leva pour aller à leur rencontre. Moira en fit autant, rangeant son âne de bois.
L'homme qui marchait en tête n'eut le temps de rien dire, immédiatement coupé par le second voyageur, un demi-elfe. Il parlait beaucoup, avec emphase, et semblait ne se soucier que de sa précieuse personne.
¤ Génial. Qui est ce petit branleur? ¤
Il s'en fallut de peu pour que la question lui échappe à voix haute. Annael, se présenta t-il avec aplomb comme si c'était sensé leur évoquer quelque chose. Quand à l'homme qui l'accompagnait, il ne semblait même pas digne à ses yeux d'avoir un prénom, car il fût négligemment désigné comme "son escorte". Ce nombrilisme nonchalant et ordinaire de gosse gâté acheva de le rendre détestable à bien des niveaux. Fidèle à sa nature, Moira ne cilla pas, et ne pipa mot, laissant à Polby le soin de terminer les salamalecs avec ce jeune cuistre, que l'on sache enfin ce qu'ils étaient venu faire dans cet endroit perdu.
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Frère-Loup
Chambre 7
2 gemmes
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Les journées s’enchainaient les unes aux autres dans un calme relatif que l’on pouvait comparer aux eaux calme d’eau en plaine. Clame en surface, car sous la surface lisse existait toujours les courants mouvants qui agitaient l’âme du paladin. Chaque jour qui passait devenait un peu plus difficile à vivre pour l’aasimar dont la proximité de Micheletto et cette source du mal qu’il représentait était détestable pour le chevalier des Yeux Vigilants. Avec le temps et le fait que le demi-orque se contenait à suivre sans plus jouer au plus malin, d’aucun se serait peut-être habitué, et la présence même du mal aurait pu devenir acceptable. Mais pour le bras armé de Heaum, il n’en était rien.
Et ces longues journées où le calme régnait n’avaient rien pour arranger l’affaire. Si Elion d’Alusaire s’était engagé à laisser le demi-orque vivre tant que durerait l’escorte, l’aasimar ne pouvait concevoir de le laisser filer une fois la mission achevée. Tant qu’il l’avait à l’œil, il pouvait encore limiter le mal qu’il pouvait faire. Mais laisser filer une source du malin, alors qu’il l’avait sous la main, c’était tout bonnement inconcevable pour le zélé serviteur de Heaum.
Certain que le demi-orque ne chercherait qu’un moment de relâchement d’Elion pour tenter de lui faire rendre gorge. Le demi-céleste se faisait un devoir d’être toujours prêt au combat, s’était sa nature et il avait du reste toujours été formé pour cela. Et grâce à la chemise de maille, il pouvait maintenant dormir et être prêt au combat en un battement d’aile de papillon.
Lorsque Polby indiqua au groupe, qu’il avait atteint leur destination, Elion d’Alusaire imagina que ce fut bientôt la fin de son calvaire. Sa mission était de livrer Délun saint et sauf à l’œil du Dragon. Une fois cette mission accomplie, il pourrait éliminer Micheletto de la surface de Faerûn et chercher une nouvelle source du mal à vaincre. Rongeant son frein, il fallait attendre et occuper son temps.
Le campement établie, Elion d’alusaire passa son temps entre les tours de grade, un entraiment tant physique enchaînant les exercices les uns à la suite des autres. Passant au maniement de son arme de prédilection dans des passes à pied ou montée. Puis également à l’utilisation de sa nouvelle lance d’arçon, plaçant des cibles vers lesquelles il s’élançait au grand galop pour tenter de les percuter le plus violement possible. Bien entendu, la méditation et la prière et l’entretient de son matériel occupait utilement le reste de son temps, lui permettant de ne pas trop penser au demi-orque afin de rendre sa présence supportable.
Ce jour là, après le repas du midi, Elion d’alusaire s’entrainait à nouveau avec Athéar pour améliorer encore et encore leurs performances avec la lance d’arçon. Lorsqu’on annonça l’approche d’un groupe de deux hommes. D’après les dires de Polby, il ne s’agir que de ceux que le groupe attendait depuis la veille. Ceux-là même qui allait récupérer Délun, et donner la fin de la mission. Libérant le paladin de sa charge, de son engagement vis-à-vis de Polby et Faerûn d’un être maléfique.
Toujours monté, Elion d’Alusaire galopa vers Délun et ne lâcha pas d’une semelle. Mais, il y avait quelque chose qui clochait dans les dires du demi-elfe qui venait d’arriver. Annael, puisque ce fut ainsi qu’il se présenta, indiqua cette phrase : J'espère que nous nous entendrons bien.¤ Par Heaum, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Ainsi donc nous allons les suivre, jusqu’à l’Oeil ? ¤ Apparemment, c’était bien ça et le paladin poussa un soupir de frustration en posant son regard vide sur Polby. Visiblement, il ne serait pas relevé tout de suite de ses fonctions, et bien pire il allait devoir faire encore avec Micheletto pendant un moment. Se ressaisissant, l’aasimar afficha à nouveau un visage fermé et stoïque, plantant son regard blanc qui venait de prendre une légère lueur bleuté dans celui d’Annael, il passa ce dernier au jugement de Heaum, ainsi que son acolyte ou pour être plus exact, son escorte.- La bonne rencontre Annael… Sire Elion d’Alusaire, chevalier des Yeux Vigilants, bras armé de la Sentinelle Eternelle. Heaum, vous ait en sa sainte garde ! La formule de politesse avait été prononcée d’une voix monocorde, sur un ton des neutres. En outre, elle valait autant pour une bénédiction de Heaum que pour une mise en garde. Elion utilise détection du mal sur Annael et son escorte Elion utilise détection du chaos sur Annael et son escorte.
« Force doit rester au Vigilant ! Hourra !! »Sorts du jour :Niveau 1 : Barbe d'argent, faveur divine Niveau 2 : Force du taureau, zone de véritéPouvoirs magique :Détection du chaos (x3/jour) ; Détection du poison (x3/jour) ; Détection des morts-vivants (x3/jour) ; Détection de la magie (x3/jour) ; Lecture de la magie (x3/jour) ; Détection du mal (à volonté) ; Lumière du jour (1/1)/jour (niv. 11) ; Protection contre le Mal (2/3)/jour (niv. 11) ; Bénédiction (1/3)/jour (niv. 11)
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Soeur-Ours
Chambre 36
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Bien heureuse de quitter cette ville avec leurs chef en second, la folle de Torm n'avait rien ajouté lors du retour mais un regard plein de questionnement avait pesé quelque peu dans celui de Belgos. La Paladin avait une entière confiance en lui et ne doutait en aucun point sur ses aller et retour.
Les jours se suivirent sans que l'animosité entre Micheletto et elle puisse poindre son nez. La jeune fille faisait tout en son pouvoir de compréhension pour étudier le malin, pour elle c'était une chance inouïs d'avoir auprès d'elle un cas d'étude à sa porté. Il était évident pour elle que si Micheletto se donnait la peine, la chance mais surtout la volonté de vouloir corriger son égoïsme et sa ladrerie, tares de l'esprit, il serait un judicieux suivant. Elle croyait en lui car la passe de la boutique avait révélé une faille dans le mal et de cette faille entrerait la lumière pour y faire éclore la fleur de son coeur. La lecture du carnet que Micheletot lui avait remit prouvait qu'au fond de lui, en son coeur, le demi-orque détenait la lumière qui se cachait au coeur du mal, car son père était un être de bien et la relation qu'il avait entretenu avec Vallord dit Le Faucheur, son paternel le confirmait. Ce qui chagrinait la jeune fille était qu'il n'y avait rien d'écrit sur le fait que son père soit encore en vie ou non. Elle resterait encore dans le doute et pour elle il n'y avait pas de doute.
Jours après jours, la Paladin, avec diplomatie et psychologie, entretenait avec Micheletto une relation basé sur le respect, la compréhension, et la camaraderie. Sont but était simple, si le demi-orque ne lui avait pas menti dans la boutique ce dernier était ouvert à s'améliorer alors il démontrait des signe de vertus cardinal, particulièrement celles de la tempérance et de la prudence, secondé par une vertu théologale, l'espérance de vouloir changer les choses. Même si son aura était imprégné de mal, les vertus qu'il démontraient allaient faire leur boulot, car aucun vrai malin à en lui des vertus.
Plusieurs petit soins fut mit en pratique pour que la bonne entente puisse s'opéré, lors des repas, elle le servait en premier, elle lui demandait régulièrement son avis sur différents points, ne lui intimait pas des ordre mais lui suggérait, bref, la folle de Torm fit de son mieux et cela semblait faire du chemin.
Son travail durant les jours qui passèrent fut de tempérer Elion le plus qu'elle pouvait, mais ce dernier n'avait pas besoin d'elle et il le démontrait aisément mais leurs discussions en céleste était le miel de leur mission, elle ne se lassait jamais de parler avec lui des grandeurs théosophiques et des admirables beauté de la lumière.
Un rapprochement avec Moira lui fit grand bien et espérait qu'elle puisse s'en réjouir. La chevalier divine étudiait les passes d'armes qu'elle effectuait, ses entrainements, jasant de technique de combat aussi varié qu'insolite. Étant les deux seul femme du groupe quelques discutions furent plaisante et constructives.
Elle tentait d'en savoir d'avantage sur Corvo, le seul présentement qui ne lui était pas donné de côtoyer aisément. La jeune néophyte de l'Ordre du Corbeau, avait ouvert une discussion au propos du Corbeau et de sa signification pour elle.
Le reste fut le boulot, exécuter les ordres et maintenir une veille efficace en tout moment jusqu'au moment de leurs arrêt et l'arrivé D,un humain blond et de ce beau verbaux moteur Annael qui en d'autre lieux et moment se serait fait sermonné de droit sur sa fâcheuse maladresse d'y voir que des hommes. De suite sans y perdre de temps les deux homme passèrent sous l'oeil de Torm, ensuite les présentations et politesse était de mise, ne fallait surtout pas manquer d'étiquette. C'est avec détermination et droiture qu'elle s'avançait devant lui et laissait une pointe d'ironie dans sa voix tinté d'humour...
-Bien à vous jeune homme Annael, gente Chevalier divine Vëla, Vëla de Torm. Bien heureuse de votre aide parmi nous.-
se tournant vers l'homme plus mature blond elle fit sa présentation plus simplement et sans ironie mais avec amabilité.
Elle avait hâte d'en savoir d'avantage sur la suite de la mission et attendait patiemment que les autres puissent faire leur présentation.
Diplomatie et psycologie sur Micheletto et ce, a tout les jours durant le parcours.Détection du mal sur les deux nouveaux.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
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Scribe Officiel
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Elion : détection du mal sur Annael: Détection d’aucun aura mauvais
Elion : détection du chaos sur Annael: Détection d’aucun aura chaotique
Elion : détection du mal sur le garde du corps: Détection d’aucun aura mauvais
Elion : détection du chaos sur le garde du corps: Détection d’aucun aura chaotique
Vëla : détection du mal sur Annael: Détection d’aucun aura mauvais
Vëla : détection du mal sur le garde du corps: Détection d’aucun aura mauvais
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Aventurier
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Peu de choses venaient troubler la monotonie des longues journées de chevauchées qui suivirent leur départ d'Iriaébor. La petite compagnie ne rencontra pas de difficultés particulières mais à l'instar de ses compagnons, Corvo n'en avait pas pour autant relâché son attention et remplissait sa tâche en tant qu'éclaireur.
Ces douze jours permirent au roublard de cerner un peu mieux les personnalités de ses compagnons. Outre le fait que pour certains d'entre eux, les conflits non résolut depuis Asbravn et la citée des flèches pouvaient ressortir n'importe quand, ils se montrèrent tous ou presque de bonne fois pour essayer d'améliorer la cohésion du groupe. Fidèle au principe régis par le fait que l'observation prévalait sur le plus grand des discours, le roublard s'amusait à disséquer les manies et routines de ses camarades lorsqu'ils disposait de temps libre lors des bivouacs.
Si leur marche était essentiellement ponctuée par le bruit du vent, celui des sabots frappant la terre et les quelques conversations éparses, les bivouacs étaient eux aussi sujet à la monotonie. Une monotonie qui bizarrement plaisait à Corvo malgré les côtés désagréables inhérent aux voyages à cheval et aux nuits à la belle étoile. Il appréciait l'ambiance des feux de camps et la camaraderie se forgeant autour de la répartition des tours de garde et des veillées nocturnes. Le Chondathien aimait écouter et tenter de comprendre les conversations des paladins dans leur étrange langage. Il profitait de tous les prétextes pouvant lui procurer la moindre sensation agréable comme le bruit de l'acier de la lame de Moira mordant la chaire de sa figurine de bois dont les traits devenaient de plus en plus fins au fil des jours. D'ailleurs il admirait la dextérité et la patience avec laquelle la grande guerrière s'affairait à la tâche. A tel point qu'un beau jour, il lui demanda si, une fois son œuvre achevée, elle pouvait lui sculpter une tête de corbeau à l'image de celle gravée sur sa chevalière (moyennant finance s'il le fallait).
Corvo ne chercha pas à se mettre en avant durant cette dernière dizaine. Il n'engagea pas de conversation de son propre fait et se contentait de discuter lorsqu'on le sollicitait. Bien que s'exprimant toujours avec politesse et une extrême courtoisie, il s'éloignait de l'image de beau parleur ou de pipelette qu'il avait pu donner à certains lors des premier jours de leur mission, image qui ne lui correspondait pas vraiment d'ailleur. Lors de ses quartiers libres, il préférait regarder ses camarades s'entrainer aux armes plutôt que de les imiter par peur de se faire railler sur ses capacités mais également pour observer et essayer de décortiquer leurs techniques. Le seul exercice martiale auquel il s'adonna fut de s'entrainer au tir à l'arbalète sur de vielles souches moles. Encore qu'il s'agissait là de tir sportif plutôt que d'une réelle volonté de s'améliorer. A ce jeux là, son adresse ne pouvait le desservir et le seul capable de rivaliser avec lui était Belgos et le voleur ne pensait pas que le pisteur puisse se foutre de lui...
Le groupe ne leva pas le campement lors du dernier bivouac car il se trouvait sur le lieu de la rencontre tant attendu par Polby. Sans avoir eu beaucoup d'informations de la part de leur chef, comme toujours, les compagnons attendaient cette rencontre qui devait être un événement déterminant, si ce n'est définitif à leur mission. Alors que Corvo finissait sa session de tir, le Hin alerta le groupe de la venu de son contact. Deux types se présentèrent ou plutôt le chef du duo se présenta sans faire mention plus en détail de son compagnon.
¤ Une escorte de... un garde... ben voyons ! ¤ songea le roublard dubitatif alors que les paladins se présentaient a leur manière. Moira semblait plutôt blasée par cet Annael mais resta silencieuse. A la vue des mines concentrées et rigides des guerriers saints, les nouveaux venus devaient certainement passer au détecteur de mensonge... Le demi-elfe aux cheveux brun paru plutôt sympathique au roublard qui s'imaginait enfin pouvoir avoir des informations quand au but de leur mission.
- Corvo Stern de Marsembre. Enchanté ! répondit-il simplement en souriant à Annael. Les parages doivent être sûr pour parcourir la région si peu nombreux! J'espère que votre voyage fut bon? se contenta t-il d'ajouter.
Détection/Perception sur l'environnement
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Frère-Aigle
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Ils laissèrent la cité des Mille Flèches derrière eux, Belgos n'entama aucune conversation avec aucun des compagnons de la petite troupe, que ce soit de la Compagnie, ni les mercenaires. Il pouvait passer pour un bon petit soldat, avec les doigts sur les coutures de son pantalon, il s'en moquait. Ses talents étaient incontestables, il était bon dans sa partie, aussi se contenta-t-il de faisre son office à l'avant de la compagnie. Les échanges avec Polby furent tout aussi bref, d'ordre pratiques et à chaque halte Belgos s'appliquait à faire un petite tour de veille autour du campement pour s'asurer u'aucune surprise vienne les titiller au cours de la nuit et cela avant de distribuer ses ordres pour les gardes.
C'était le train train su quotidien qui s'installait, un train train qui venait enfin de se briser par l'apparition de deux nouveaux acolytes qye Polby avait une nouvelle fois oublier de mentionner à leur égard, ce qui agaça le demi-elfe.
¤ Polby, Polby Polby....¤
L'attente ne fut pas si longue que cela, avec Sherkan, il explora les proches environs, se livrant à ses exercices quotidiens, que ce soit en milieu urbain ou bien dans des endroits plus sylvestres, il s'astreignait un état de veille affûté. Et le groupe rencontra enfin les deux spécimens. Au moment où ils arrivèrent Belgos se trouvait en train d'étriller sa monture, il continua son affaire, laissant la petite troupe accueillir les nouveaux venus comme il se devait et pareil à des mouches sur un pot de miel. Avec Elion et Vëla, les deux inconnus n'auraient pas pu s'approcher si près d leur campement s'ils avaient en eux le moindre once du mal...à cette pensée Belgos eut un léger sourire en songeant à son ami heaumite qui devait ronger son frein d'éliminer de la surface de Faerun le demi-orque recruté par leur chef de phalange.
Jetant un coup d'oeil discret aux nouveaux venus et Polby saurait comme il se devait présenter le demi-elfe de la meilleure façon qui soit.Poursuivant sa tâche, Belgos se mit maintenant à curer les sabots de sa monture. Couché près de lui sur le flanc, Sherkan avait juste redresser la tête pour observer un instant l'arrivée de deux bonhommes avant de reprendre sa position de guetteur d'herbe.
Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis. Réputation 7Fiche BelgosPj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim OsonsaarPnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Scribe Officiel
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Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Tests de Vëla Moyenne de 12 jours :
Test de diplomatie de Vëla sur Micheletto DD15 : 10(dé) + 7(compétence) = 17 => Réussite Micheletto devient plus amical
Test de psychologie de Vëla sur Micheletto DD20 : 11(dé) + 7(compétence) = 18 => Echec Vëla n’arrive pas à savoir si Micheletto est sincère
Test de détection de Corvo sur les environs DD20 : 1(dé) + 5(compétence) = 6 Echec Corvo ne détecte aucune présence
Test de perception auditive de Corvo sur les environs DD15 : 15(dé) + 5(compétence) = 20 Réussite Corvo entend des déplacements d’animaux
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Frère-Tigre
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Narration tous :
Polby laissa les membres de son groupe se présenter. Il utilisa ce temps pour examiner l’ambassadeur de l’Oeil. Et si la manière de se présenter lui sembla plus amical qu’il ne l’attendait d’une organisation secrète, il n’en apprécia pas moins la personnalité apparemment des plus sympathique.
- Annael, nous sommes très content de vous rencontrer. (Désignant ses compagnons un à un, il expliqua la composition du groupe sans citer Maric.) Voici mon adjoint Belgos, ainsi que Vëla et Elion qui appartiennent à la Compagnie des Marches. Et voici Micheletto, Moira et Corvo dont j’ai loué les services pour nous aider dans des zones qui se sont révélées plus dangereuses que prévues.
De cette manière, le chef de phalange espérait que l’ambassadeur avait compris qu’il fallait rester sur la réserve et ne pas en révéler plus sur son identité et son appartenance à l’Oeil. Polby vint serrer la main d’Annael.
- Restez discret. Je vous parlerai plus tard, réussit-il à lui glisser rapidement avant d'ajouter à voix haute. Nous allons pouvoir procéder à l’échange. (Il fit signe à Délun Maric de le rejoindre.) Mon ami va partir avec vous, messire, dit-il au garde du corps. Et nous allons donc prendre en charge Annael.
Tandis que Délun Maric saluait un à un les membres du groupe qui l’avaient protégé tout au long des routes de Faerûn, Polby rejoignit Belgos qui s’était installé à l’écart pour curer les sabots de sa monture, se demandant quelle pensée agitait l’esprit de son sous-officier qui visiblement n‘était guère content.
- Belgos. Je profite que tout le monde est occupé. Ce Annael est donc l’ambassadeur de l’Oeil dont je vous avais parlé à la sortie d’Asbravn quand je vous ai révélé l’objet de notre mission. Je te remercie pour tes actions qui jusque là ont permis de remplir la moitié de la mission. Délun Maric est arrivé à destination sain et sauf. Il nous reste à ramener Annael jusqu’à Sundabar. La journée est bien avancée. Souhaites-tu que nous partions dès à présent, ou attendons-nous demain matin ?
Sois en phase avec la nature et elle te le rendra.
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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ouze jours… Douze jours seulement s’étaient écoulés depuis leur départ d’Iraèbor et pourtant il avait l’impression d’être sur les routes depuis un an. La répétition des taches, les paysages plus monotones les uns que les autres, toutes ces circonstances avaient finalement achevé de dérégler son horloge interne. Plus d’une fois il s’était surpris à somnoler sur son canasson et pas plus tard qu’hier il s’en était fallu de peu qu’il ne tombe à la renverse. Triste vie que celle d’escorte. A ces problèmes physiologiques venaient s’ajouter le poids de l’ennui. Douze jours de calme plat et l’ennui vous colle au corps comme une seconde peau. Il vous étouffe, vous étourdi et vous plonge dans un état de semi-conscience qu’il est bien difficile de quitter. La colère d’Iraèbor n’y avait pas résisté bien longtemps, pas plus que ses envies de vengeance ou même sa peur de mourir. Tout ce qu’il voulait à présent c’était quitter la croupe de ce maudit cheval et poser ses fesses sur le tabouret d'un bistro.¤ Et un vin chaud nom de Dieu ! ¤ C’est qu’elle commençait à traîner en longueur cette fichue plaisanterie. Si encore il avait été seul, mais même dans le désert on est jamais tout à fait seul. Il y a toujours un scorpion, un serpent ou un vautour pour vous rappeler que la mort elle ne vous a pas oublié et que votre sale carcasse trouvera toujours preneur. Lui c’est deux vautours qu’il avait sur le dos, et encore des pas patients du tout. Pas sur qu’ils attendent leur heure avant de venir lui racler les os. Du coin de l’œil il regarda Vëla qui s’entretenait avec Elion. Que pouvaient-ils bien se dire dans leur charabia merdeux ? Le demi-orque était prêt à parier sa besace qu’il ne s’agissait pas de leur langue maternelle. Leurs deux accents transpiraient à chaque tournure, à chaque claquement de langue chiasseux. Ah non, si ces oiseaux là s’amusaient à causer le Tuigane ou l’Abyssal, allez savoir, c’était pour pouvoir disserter tranquille sur la façon dont ils allaient lui découper la tête, sans avoir à se déporter dix mètres plus loin. Pas plus compliqué que ça. ¤ Putain si ceux d’en face sont aussi carnes, on est bon pour les voir s’étriper aux quatre coins des royaumes jusqu’à l’année des ennemis invisibles. Et gratuitement s’il vous plait ! Si seulement tous les enragés du cimeterre pouvaient se retrouver sur une île rien qu’à eux. On les laisserait régler leurs comptes, se dire ce qu’ils ont à se dire et nous on pourrait vivre enfin pénard ¤ C’est que la santé mentale de notre sang-mêlé commençait sérieusement à vaciller. Lentement mais surement son esprit se rapprochait de la limite qui sépare la légitime suspicion de la paranoïa. Chaque conversation, chaque regard lui semblaient comme autant de conjuration contre sa vie. Si les premiers jours il avait su faire face aux pressions, un demi-mois de ce régime et il virait pour ainsi dire maboule. C’était à peine s’il pouvait fermer l’œil de peur de se faire égorger pendant son sommeil. On a beau rouler des mécaniques, à 19 ans il y a encore des misères que la vie n’a pas eu le temps de vous faire. On a le cuire trop tendre pour vraiment tenir la distance. Comment aurait-il pu deviner qu’il allait tomber sur des tordus pareils ? Cette humanité héroïque, abrutie de courage et de principes, trop paresseuse pour penser, il n’en soupçonnait même pas l’existence lui ! On est puceau de l’horreur comme on l’est de la volupté comme disait le poète et il y a des premières fois qui vous chauffent l’entrejambe à en pisser de traviole pendant 15 jours.
Le jour de pause n’avait pas été plus heureux. Les bruits de goret que poussait Elion en s’entrainant étaient tout bonnement insupportables. Il devait néanmoins convenir qu'il touchait sa bille cet enfoiré là. S’il arrivait à le faire marcher dans ses projets de corrida, il risquait bien d’y perdre la queue et les deux oreilles. Voilà qui n’allait pas l’aider à dormir. De son côté Vëla faisait montre d’une obséquiosité étonnante à son endroit. Que pouvait-elle bien chercher à lui lécher le cul comme un mort de soif lèche un glaçon ? Elle l'avait refusé sa proposition de paix, non ? Il en venait à soupçonner une tentative pour percer ses défenses, genre bon flic, mauvais flic. Mais à malin, malin et demi ! Il répondit avec la même bienveillance aux appels de pied de la jeune femme, mettant même un point d’honneur à en remettre une couche.¤ Peut-être qu’elle est vraiment disposée à discuter. Et bien qu’elle se lance ! On verra bien si ses arguments valent les miens ¤ Enfin l’émissaire tant attendu arriva. Son insouciance apparut au demi-orque comme la promesse d’un courant d’air frais sur l’atmosphère atavique et délétère dans laquelle évoluait la petite troupe. Pour la première fois depuis douze jours on pu voir poindre un sourire sur son visage. Certes sa tenue n’était plus aussi altière qu’au début de l’aventure – une barbe de plus en plus fournie cerclée à présent sa mâchoire et ses cheveux jusqu’alors bien taillés viraient à l’hirsute – mais paradoxalement cette allure négligée le rendait plus humain. En arrondissant son visage, elle atténuait aussi son aspect tranchant et martial. Retirant la pipe qu’il serrait entre ses dents, il voulu se laisser aller à une petite phrase de présentation mais fut devancé par l’inénarrable Polby. Indifférent au début de discussion qui était entrain de s’engager, il retourna s’asseoir sous le chêne en dessous duquel il venait de passer le début de la journée. Diplomatie et psychologie sur Vëla tous les jours durant le parcours.
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Habitant des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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Une moue légèrement dépité passa en coup de vent sur le visage souriant de l'ambassadeur alors que Polby finissait de parler. Il y avait donc des mercenaires.
Il glissa un regard triste à son "escorte". L'homme se contenta de lui renvoyer un grand sourire avant de faire quelques pas de retraits. Il semblait tranquillement attendre Délun Maric en observant toute la petite troupe.
Avec un imperceptible soupir, le demi-elfe se passa la main dans les cheveux et conclu à l'intention de Polby :-Entendu Messire. Interdiction de déballer ses titres donc, voilà qui le chagrinait au plus haut point. Pour autant ce n'était pas une raison de manquer à l'étiquette, il fallait répondre aux salutations. Les paladins qui étaient venus le saluer en premier lieux :-Sire Elion, gente Vëla, vos regards comme vos mots de bienvenu me transpercent d'allégresse ! xia à vous, mes amis. Le mot semblait lui avoir demandé un peu d'effort à prononcer. Il partageait quelques inflexions en commun avec le céleste, tout en semblant à la fois plus ancien et plus profond. D'une portée si grande qu'un esprit mortel peinait à l'appréhender.
Sans marquer de pause, le diplomate continua sur le jeune homme moins lourdement armé :-Heureux de faire votre connaissance, sieur Stern de Marsembre. Le voyage fut trop long à mon goût, mais sûr en effet. L'homme qui m'accompagne n'est pas aussi musclé que vos chevaliers, mais il sait éviter les zones dangereuses... entre autres méthodes pour "supprimer" les risques , ajouta-t-il dans un sourire plein de joyeux sous-entendus. Votre ami sera en sécurité avec lui, et ils ont moins de chemin à faire que nous. Après quoi il restait les éléments moins sociaux de leur fine équipe. Celui présenté comme l'adjoint, et qui avait a peine daigné lever la tête à son arrivée, était apparemment en discussion avec le chef de la petite troupe. Autant attendre un peu avant de faire connaissance.
Le jeune demoiselle, répondant au nom de Moira, avait l'attitude typique de ces femmes du nord à qui il ne fallait pas en conter. Typiquement le genre de personne qu'Annael adorait assommer de paroles. Pour autant il aurait tout le temps pour ce faire durant le voyage, autant rester sobre pour les présentation.
Il se contenta donc de lui adresser un :-Dame Moira, c'est bien ça ? Forte tête hein ? J'aime ça , d'un ton plus rude, assez caricatural et qui contrastait avec son apparence.
Une présentation propre à la faire bouillir, ou à se rendre ridicule à ses yeux, c'était selon. Dans tous les cas il continua sa route vers le dernier membre de la fine équipe. Ce dernier semblait assez timide, et avait battu retraite avant d'avoir pu se présenter. Aussi le sang-mêlé l'aborda-t-il sans ambages :-Et vous devez donc être sir Micheletto, est-ce correct ? Que faites-vous tout seul dans votre coin mon garçon ?
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