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Terres hostiles pour la Compagnie des Marches, Chapitre 2
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Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats11 mirtul 1373 (CV)Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental Temps : Nuageux, 9° Moment : vers 12h05Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Test d’intimidation de Vëla : Moira : 5(dé) + 4 = 10 Homme 12 : 8 + 5 = 13
Test équitation de Vëla combat sur un destrier DD10: 3(dé) + 8 = 11 Vëla réussit à combattre sur son cheval
Vëla attaque Hommes 12 : Jet d’Attaque au corps à corps de Vëla à la lance : 17 (dé) + 6 = 23 vs Homme 12 15(CA) => Réussite PV homme 12 : 4 - 6 (dé) -2 = - 4
Test de connaissance sur les potions de Corvo DD15 : 6(dé) + 2 = 8 Echec Narration tous :L’homme cagoulé espérait échapper à Vëla en s’enfonçant dans le sous-bois touffu. Mais Vëla, sûre de sa monture, fit bifurquer celle-ci et franchit gaillardement la lisière. Sa tentative pour que l’adepte du Culte du Dragon se rende, échoua. L’homme était trop terrorisé, et persuadé de mourir s’il s’arrêtait d’avancer. La Folle de Torm n’avait plus d’autre choix que de l’attaquer à nouveau ce qu’elle fit avec dextérité malgré les branches qui la fouettait régulièrement et qui provoquait des écarts de sa monture. Cette fois, la lance se planta dans le dos de l’homme qui s’écroula en hurlant.
Près du bâtiment, Corvo qui avait tenté vainement d’identifier le contenu des fioles, exprima clairement ses réticences par rapport à la possibilité de ramener Annael en arrière. - Effectivement, Corvo, confirma Polby, ramener Annael à la clairière serait un risque. Mais celui-ci doit bien avoir un moyen de rentrer chez lui sans qu’on le ramène au même endroit. Et je te rappelle que nous l’escortons, mais qu’il est libre de choisir d’aller jusqu’à Sundabar, ou de retourner à sa guilde. Mais j’espère qu’il prendra en compte, tout comme Moira la souligné, que de nombreuses vies sont en jeux. Mais Annael mit fin au suspence et suite à ses paroles, le hin répondit vivement. - Annael, je ne pense pas que nous séparer soit la bonne solution. Et je vous l’ai dit, notre groupe étant à nouveau réuni, nous sommes à même d’assurer votre sécurité, et donc de poursuivre la progression vers Sundabar. Et comme je le disais également, il ne faut pas perdre de temps. Moira avait tenu à mettre les choses au point avec Annael avant de questionner Polby. - Oui, dit celui-ci, nous retournons à Iriaebor qui est le plus court chemin. Il faut prendre de vitesse d’éventuels poursuivant. Il jeta un regard vers Elion qui bien que lui obéissant, montrait clairement sa désaprobation concernant ses décisions. Néanmoins, ayant assomé le prisionnier, le guerrier attrapa facilement un cheval des hommes cagoulés qui paissait tranquillement à quelques pas d’eux. Une corde trouvée dans le chariot lui permit d’immobiliser l’adepte sur le cheval.
Le silence s’était fait dans le groupe, et tous assistèrent à la mise en scène macabre de Micheletto. Personne ne fit de commentaires dans un sens ou dans l’autre. A la question du demi-orque qui tendait ses mains pleines de sang, Belgos qui sortait du bâtiment une selle à la main, intervint : - On entend un ruisseau par là, dit-il en désignant le sous-bois tout proche où un sentier apparaissait. Va vite te laver. Nous partons. Annael. Prenez le deuxième de l’attelage. Polby, monte en croupe jusqu’à ton chariot, proposa-t-il, ayant récupéré avec satisfaction sa monture tandis que Sherkan venait se placer immédiatement à ses côtés. - Il est à quelques centaines de mètres, précisa le chef de phalange, avec les chevaux d’Elion. Celui-ci ne perdit pas de temps, et tenant en longue le cheval du prisonnier, avança vers le chemin à grands pas. Déjà, le demi-orque qui s’était éclipsé revenait du ruisseau et montait vivement en selle. Tout le groupe emboîta le pas d’Elion.
Il ne fallu que quelques minutes avant que le groupe rejoigne le chariot de Polby qui sauta à terre et s’empressa de flatter ses poneys avant de les atteler. Ayant fait faire un demi-tour à son chariot, il encouragea les poneys de la voix. Elion avait lui aussi récupéré ses montures, son cheval et son mulet.
Au complet, le groupe retrouva la route et bifurqua en direction d’Iriaebor, progressant à bonne allure. Il fallut peu de temps avant qu’ils repassent à l’endroit de l’attaque subie quelques heures auparavant. Du combat, il ne subsistait plus aucune trâce. Les mercenaires avaient fait place nette, et poussés hors du chemin les rochers. Jetant des regards suspicieux en direction de la crête, les membres du groupe forcèrent l’allure et s’éloignèrent rapidement.
L’après-midi s’écoula sous un ciel plus clément. Un soleil d’abord timide, puis très présent, apporta une douceur agréable. Au bout de deux heures, Polby ordonna une pause, et ils se retaurèrent rapidement de viande sèchée et de boules de pain qui commençait à durcir.
Ils ne s’attardèrent pas. Belgos avançait en tête du groupe aux côtés de Moira. Venait ensuite Corvo et Elion qui tenait toujours en longe le cheval du prisonnier qui avait repris conscience et qui jetait des regards noirs sur ses geôliers. Annael avait tenu à rester à cheval et il cheminait d’un côté du chariot de Polby tandis que Vëla se tenait de l’autre côté. Micheletto fermait seul la marche à peu de distance derrière.
En fin d’après-midi, le temps changea à nouveau, et alors qu’ils traversaient une petite forêt, un brouillard dense se leva. Pour corser la situation, le crépuscule débuta et il s’avérait évident qu’ils n’allaient plus voir grand-chose d’ici quelques minutes. - Avançons encore un peu, commanda Polby. Je préfèrerais sortir de cette forêt avant de bivoiquer.
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Frère-Loup
Chambre 7
2 gemmes
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La première chose que fit le paladin de Heaum lorsqu'il retrouva ces montures, fut leur mettre une rouste. Elion d’Alusaire avait donné l’ordre de le suivre lorsqu’il fut fait prisonnier. Athear avait été dressé pour suivre les ordres de son maître, quand à Dano… le mulet savait pertinemment que faire lorsque le chevalier des Yeux Vigilants partait combattre le Mal. Son rôle avait été clairement défini. Il devait rester hors des combats, protéger le matériel qu’il portait et répondre aux ordres de rester sur place ou de venir lorsqu’on l’appelait.
Force était de constater, qu’il y avait encore travail à faire. Non seulement, le mulet n’avait pas suivi lorsqu’il en eu reçu l’ordre. Mais en plus il s’était laissé manipuler sans résister par quelqu’un d’autre que son maître. Inconcevable pour l’aasimar. Il en était de même pour sa monture qu’il avait jusque là estimée comme fidèle compagnon. Son cheval l’avait lâchement abandonné et lui aussi avait laissé quelqu’un d’autre poser les mains sur lui sans qu’il en eut reçu l’ordre.
Ainsi, à chaque faute mérite son châtiment, le mulet et le cheval de guerre reçurent la correction à laquelle ils avaient été habitués lors de leur dressage. Tout au long du chemin, Dano reçu les ordres d’attendre sur place, puis après quelques dizaines de mètres, Elion le rappelait à lui. A chaque bonne réaction, le mulet recevait sa récompense, à chaque échec ou hésitation, il recevait son châtiment. Les deux montures n’avaient pas fini d’en baver avec le rigide paladin.
Elion d’Alusaire n’eut guerre le loisir de faire travailler Athéar étant donné la situation. Mais ce dernier n’attendait rien pour attendre. La nuit serait courte et le travail intense. Il fallait remettre les choses dans l’ordre et faire comprendre à son cheval qu’il avait failli.
Le reste de la journée se passa sans que le serviteur de Heaum ne prononce un seul mot au reste du groupe. Il prit le temps d’adresser une longue prière silencieuse à la Sentinelle Eternelle afin de le remercier de tout ce qu’il avait fait pour lui en cette journée. Lui avoir donné la force et le courage, la bravoure face à la mort et finalement lui avoir octroyé la victoire.
En cette fin de journée, le brouillard tombait vite sur le petit groupe apportant son lot d’humidité et une gêne certaine à la vision. Sans parler que les sons eux-mêmes commençaient à porter moins loin. Contraint par ces conditions atmosphériques, le paladin mit un terme au calvaire de Dano en lui ordonnant de rester à ses côtés. Elion d’Alusaire se concentra d’avantage sur son environnement laissant toute la place à sa vigilance.
La nuit qui allait tomber, ne serait guère une gêne pour lui. Ses yeux blancs avec une lueur bleutée qui lui donnait l’air d’avoir un regard mort voyait parfaitement bien la nuit. Il n’y avait plus qu’à attendre les ordres de Polby. Sortir de la forêt avait du bon et du moins bon, certes ils verraient le danger venir de plus loin, enfin sauf si le brouillard persistait, mais le terrain dégagé les rendraient également plus visible. Quant aux tergiversations politiques, le paladin avait définitivement fait le deuil de s’en occuper. De toute façon selon lui, Annaël ne pouvait pas être un sauveur. Il s’était allié avec le Malin, il le protégeait et il semblait bien avoir foi en cet être misérable pourri jusqu’à la moelle. On pouvait faire le bien en s’alliant avec le mal, rien de bon ne pourrait en ressortir. De cela le paladin en était persuadé.
Le seul point positif, il serait bientôt libéré de cette présence nauséabonde que représentait le demi-orque. Une situation insoutenable pour un combattant que l’on avait éduqué pour réagir instinctivement à la destruction du Mal. On l’avait volontairement mit entre le marteau et l’enclume, jouant avec son code l’honneur, méprisant ses mise en garde, foulant à la botte les principes de loyauté qu’il se devait d’avoir envers ses engagements. Comment l’aasimar avait-il pu supporter tout ça ? Seul Heaum le savait ! Polby répondrait de ses alliances douteuses. Son avenir au sein de cette guilde dépendrait de ce que Théodus et les maîtres de la Compagnie des Marches décideraient face à ce comportement inadmissible. Comment pouvait-on imposer autant d’humiliation à deux paladins ? Elion d’Alusaire doutait que son choix de rejoindre cette organisation soit réellement un bon choix.
Il doutait aussi d’une autre chose. Serait-il capable de laisser partir Micheletto en vie. Car vue la tournure des évènements, le paladin serait une fois plus obliger de choisir entre sa dévotion à Heaum et son devoir de combattre le Mal sous toutes ses formes, et son honneur en la parole donnée à la Confrérie. Pour l’heure, son choix était fait. Quitte à reprendre sa parole, le Malin ne se sauverait pas. Et la Compagnie des Marches pourrait devenir finalement un ennemi contre lequel, le paladin devrait se battre.
¤ Ô Heaum guide mon esprit, donne moi la paix intérieur, que ton nom rayonne dans les cieux ! ¤
« Force doit rester au Vigilant ! Hourra !! »Sorts du jour :Niveau 1 : Barbe d'argent, faveur divine Niveau 2 : Force du taureau, zone de véritéPouvoirs magique :Détection du chaos (x3/jour) ; Détection du poison (x3/jour) ; Détection des morts-vivants (x3/jour) ; Détection de la magie (x3/jour) ; Lecture de la magie (x3/jour) ; Détection du mal (à volonté) ; Lumière du jour (1/1)/jour (niv. 11) ; Protection contre le Mal (2/3)/jour (niv. 11) ; Bénédiction (1/3)/jour (niv. 11)
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Soeur-Ours
Chambre 36
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Par chance, Torm avait veillé à la réussite de sa suivante car elle n'aurait sans doute pas put compter sur l'aide de ses acolytes si la tournure avait été pour le malin. Elle retiendrait la leçon. Il était certain qu'elle venait d'en apprendre beaucoup sur les derniers moments qu'elle venait de vivre. La jeune fille n'en voulait pas à personne, sauve bien entendu à Micheletto qui avait sut avec brio à foutre un chaos parmi leurs rang car jamais en d'autre occasion, les membres de la compagnie des marches auraient laisser un compatriote seul à la poursuite d'un malin qui fuyait, les risques étaient trop grand mais là c'est ce qui c'était passé.
Vëla, après s'avoir assuré que le fuyard qui avait choisi la mort au lieu du repentir, était bien mort, revint sans dire mots et observait avec attention, l'ensemble du groupe, la plupart avait été soigné à part la légère blessure de Moira à l'épaule. La Paladin ne voulant pas que cette petite blessure s'infecte, s'était assuré de bien lui appliquer du baume à blessure et ensuite lui faire un pansement en règle. Le tout fut réalisé très rapidement et professionnellement. Aucun mots n'avait été dit à part une main réconfortante sur l'épaule de la guerrière et un appuis de son regard qui la remerciait de ses bons et loyaux services. Par la suite elle en fit de même pour elle.
Elion lui remit ses effets personnels et la jeune fille fut soulagé de retrouver Ô, son épée simple, sans artifice mais qui l'avait toujours bien servi. La remettre dans son fourreau dorsale fut pour elle, un moment de soulagement et réalisait la magnificence du moment. Torm veillait bel et bien et ce dernier lui avait enlevé sa rage légendaire pour des raisons qu'elle commençait à réaliser.
Chemin faisant, elle méditait sur ses mantras jusqu'au moment ou ils passèrent au même endroit où elle avait laisser tomber le sac de vivre d'Abby pour lui permettre un meilleur déplacement pour le combats qu'ils allaient vivre. Elle souhaitait le retrouver sinon il leurs faudrait encore une fois arrêter à cette ville fortifier pour se refaire une réserve.
L'ambiance était des plus sombres, le groupe semblait s'être disloqué depuis le sauvetage. La Rashéminienne se doutait qu'il devait avoir eut encore une fois des tensions durant sa courte absence mais ne cherchait pas à en savoir d'avantage. Si il y avait un réel et sérieux problème, Elion lui en ferait part, sans nul doute, le temps voulut.
Souvent elle regardait les arrières, n'étant pas assuré que Micheletto s'y donnait de toute part à l'attention d'une surveillance d'une prochaine attaque. Son regard n'était pas accusateur ni même empreint d'un reproche, elle semblait simplement mal à l'aise qu'il y ait qu'une seul personne qui surveillait les arrières du groupe.
Le reste de la journée se passait sur ses intentions prochaine envers la compagnie des marches et son avenir prochain. Torm l'éprouvait, il en était certain, car d'enlever des atouts à son bras armé, devait avoir des raisons et de ces raisons la jeune fille en faisait le tour. Comprenant mal le pourquoi d'une tels décision de son Dieu, elle en conclut qu'elle devait mettre de coté sa rage typiquement racial, sentiment qui devait l'empêcher de voir la lumière adéquatement, sinon pourquoi lui enlever ce qui l'avait sauvé d'une mort certaine fut un temps de grand trouble.
L'instant vint qu'ils leurs devaient de bivouaquer mais prit dans cette forêt emplit de brume, Polby avait passé son intention d'en sortir avant de faire un arrêt. Elle ne dit mots et suivit le groupe, cependant elle elle prit bien soin de redoubler de vigilance en tentant de détecter quoique ce soit et d'en avertir aussi Abby qu'il garde une oreille attentive.
Premier secours avec trousse (+2) avec baume a soins (1/4)sur Moira et elle même. Détection. Vigilance Abby.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
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Aventurier
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La monture du roublard s'était quelque peu écartée de la bâtisse lorsque la bataille éclata, si bien que le temps de la récupérer, Corvo eu tout le loisir de suivre les derniers échanges de ses compagnons ainsi que le chef d'œuvre de Micheletto...
Le jeune homme marqua une pause et contempla le spectacle un instant avant de se mettre en selle. Nonchalamment, il éperonna sa monture et la laissa au pas, peu pressé de rejoindre le chariot comme le lui avait demandé le chef de phalange. ¤Si c'est pour me faire becter par sa mule ou savater par son cheval, autant ne pas se presser.¤ pensa le voleur comme pour contester la demande de Polby de ramener les bêtes d'Elion.
Lorsqu'il laissa le groupe derrière lui en reprenant le chemin par lequel la compagnie était arrivée, Corvo eu la surprise d'être rapidement rattrapé par le reste de la compagnie. Avant de reprendre la route pour de bon, le Cormyrien profita de la halte durant laquelle le chef de phalange attela ses poneys au chariot afin de s'adresser à la Damarienne. Il ne se voilait pas la face, s'il était encore en vie c'était grâce à elle - et encore - il avait faillit y passer. La guerrière avait encaissée bien plus qu'il ne le pourrait jamais et c'est elle qui avait occis l'intégralité de leurs assaillants. - Contrairement à beaucoup, je n'ai pas de fierté mal placée ; je te dois une vie sur ce coup, merci! Je tâcherai d'être plus efficace la prochaine fois si jamais y'en a une.
Au fond de lui Corvo pensait que Moira n'était pas sensible à ce genre de remarque. Il s'était exprimé avec sincérité et comme toujours par politesse. Il se doutait pourtant qu'une mercenaire d'expérience telle que la jeune femme avait cessée depuis bien longtemps de se battre pour les autres. Cette bataille contre les cultistes n'avait probablement pas fait exception, mais qu'à cela ne tienne, comme le disait son père: "Et la politesse bordel!"
L'ordre de marche fut lancé et Corvo, absorbé par son travail de veille, chevaucha au côté du fidèle de Heaum qui demeurait totalement muet. De temps à autre le Cormyrien fredonnait une chanson ou un poème de chez lui de manière quasiment inaudible pour qui n'était pas à proximité directe. Gêné par le tissu collant à sa cuisse, il profita de la halte pour nettoyer tant bien que mal son pantalon imbibé de sang. Quelques habiles points de couture lui permirent de remettre le vêtement dans un état plus qu'acceptable. La troupe allait rejoindre Iriaébor et la dernière chose dont il avait envi était d'attirer sur lui les questions des gardes de la cité. Quant à la discrétion du reste du groupe, ce n'était pas son problème...
La journée touchait à sa fin et le voleur se prenait à rêver d'un repas chaud et d'une nuit de sommeil dans un lit douillet, il lui tardait de rallier la Cité des Milles Flèches. La perspective de bivouaquer en pleine nuit dans une forêt n'était pas pour le rassurer et, comble du supplice, un brouillard à couper au couteau s'était rapidement levé juste avant le crépuscule. - Suuuuper! Manquerai plus qu'on tombe sur un ours-hibou... Au moins, vue la purée de pois qui se lève, on verra peut-être plus rien mais personne ne nous verra non plus! ironisa-t-il. Détection/Perception
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Mercenaire
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Moira contempla la technique de Micheletto avec l'oeil sévère et dédaigneux d'une critique d'art de la haute société.
*Quel foutoir, il faudra que je lui apprenne à découper un corps.*
Elle reçu les remerciements de Corvo avec le hochement de tête poli de celle qui considère ne faire que son travail. Néanmoins, il était bon de savoir qu'au moins quelqu'un ici appréciait l'esprit d'équipe. La guerrière était un peu moins sûre de l'attitude de Vëla : ces derniers temps, elle prouvait régulièrement qu'elle pouvait osciller entre camaraderie amicale et démence religieuse hostile sans prévenir. Maintenant, il n'y avait plus qu'a espérer qu'elle reste dans ces bonnes disposition le plus longtemps possible.
L'investigation du corps de ferme qui servait d'abris aux cultistes n'ayant rien donné, il était temps de partir. La guerrière n'était personnellement pas convaincue de l'urgence, mais au moins le mouvement interrompait les disputes et empêchait certains d'en venir aux mains. Heureusement, le reste de la journée allait prouver que le calme était parvenu à s'imposer un peu plus durablement. Sans un mot de plus, Moira se remis en route avec les autres. Elle commençait à s'habituer aux journées à cheval, ce qui ne voulait pas dire qu'elle les appréciait pour autant. Elle avait d'autre soucis : Polby avait tenu à emmener un prisonnier, mauvaise stratégie selon elle. Et il ne fallait pas se faire d'illusions : ils allaient devoir se débarrasser de ce type, il en savait trop, maintenant.
La perspective de repasser par Iriaebor était intéressante : non seulement cela supprimait le risque d'une autre attaque d'envergure, mais elle pourrait repasser voir son contact en ville, et envoyer un autre message à la Rose de Fer. Et éventuellement se détendre un peu, tant que c'était encore possible.
Belgos, toujours aussi morose, prenait la tête de la caravane, alors que le soir tombait et qu'une brume humide montait. Seul Corvo trouva bon de rompre cette ambiance déprimante. Un ours-hibou, il ne fallait pas parler de malheurs... Elle n'en avait jamais vu de vivant jusqu'à présent, seulement un spécimen empaillé. Cette créature improbable laissait penser que Dame Nature devait picoler sévère à une époque, mais aussi ridicule que cela en l'air, ça n'en restait pas moins un monstre dangereux.
Enfin, une embuscade par jour suffisait amplement à son goût. Sauf si d'autres crétins de cultistes voulaient encore jouer.
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Habitant des Royaumes
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¤Aela Jacta Est, comme on dit...¤ jeta le demi-elfe avec une résignation qu'il n'avait pas connu depuis un sacré bout de temps.
Il esquissa un franc sourire à la vision d'un demi-orc trempé de sang qui partait se débarbouiller dans la rivière, en honnête artisan qui a fini sa besogne. Ca en devenait cocasse, glauque et lugubre certes, mais cocasse. En toute honnêteté, au vu de son état d'esprit il aurait volontiers rit à une mauvaise plaisanterie grivoise. C'était dire.
Et le fait de se retrouver de nouveau en chemin n'aida pas à alléger ses pensées. Au moins en étant ainsi isolé il n'avait pas beaucoup d'efforts à faire pour cacher le trouble qui harcelait son esprit.
Il ne savait pas vraiment si ses compagnons d'infortunes voyaient la situation sous le même angle que lui. Et vu les réactions de la majorité, l'émissaire commençait à douter de lui. Peut-être avait-il simplement inventé les tensions ? Puisque après tout, se faire traiter de lâche et d'hypocrite ne semblait pas être une insulte, peut-être que toute cette situation n'était qu'une simple communion fraternelle entre soudards ?
C'était au final un peu ça qui inquiétait Annael. A l'image de Moira qui ne semblait pas bien se rendre compte de l'injure qu'elle lui avait adressé, Polby fermait les yeux sur une pression qui pouvait exploser et faucher des vies à la moindre brèche. Alors oui, il soupçonnait la mercenaire de l'avoir fait exprès. Tout comme il avait fait exprès de la provoquer. Après tout une agression physique sur sa personne aurait bien mit en lumière les problèmes sous-jacents qui l'amenait à remettre en doute la pertinence de la configuration actuelle de l'équipe. Bien évidemment la guerrière était trop maître d'elle-même pour que ça fonctionne, mais au moins ça soulageait un peu. En revanche d'autres réactions étaient bien plus innocentes et d'autant plus inquiétantes.
Alors que fallait-il faire ? Fallait-il se planter devant tout le monde et crier "hé, regardez, y'a un mur et on fonce dedans !" ? Ou bien fallait-il taire ses inquiétudes, ses angoisses, faire confiance à un groupe qui ne lui accordait ni confiance, ni respect ? Compter sur les bonnes volontés et croiser les doigts ? Etait-ce une nouvelle fois son ego qui gâchait tout ? Etait-ce réellement objectif de sa part de considérer qu'il y avait moins de risque à séparer le groupe qu'à continuer ensemble ?
Peut-être avait-il simplement peur. Peur de ses alliés qu'il ne connaissait pas, qu'il ne comprenait pas. Peur pour la vie d'un tel et l'âme d'un autre, pour la relation entre Polby et ses hommes et pour les conflits à venir.
¤Lâche hein ?¤
S'il se refusait à laisser son orgueil être utilisé contre lui, il ne pouvait pas progresser sur la voie du bien sans se remettre en doute constamment. S'il était lâche de renoncer, il lui avait paru irresponsable de continuer. C'était comme de dire "après tout ce n'est pas moi qui passera à la casserole, donc allons-y et tant pis pour les autres si ça rate !". Mais... et s'il décidait de rester responsable ? S'il défendait sa philosophie au risque de se mettre définitivement des gens à dos ? S'il usait de son sang et de ses tripes pour assumer jusqu'au bout...
Assumer quoi ? Des problèmes qu'il n'avait pas causé ? Précisément ! D'un point de vue objectif, c'était la stupidité même. Prendre des risques, mettre sa vie en danger, sa mission en arrière-plan, et en cas de décès ne rien avoir résolu du tout, tout ça pour avoir l'honneur de rester droit dans ses bottes ! C'était grandiose ! La raison lui hurlait aux oreilles de lancer son cheval au galop et fuir ce destin inique, d'aller jouer au gardien du bien ailleurs ou se perdre dans les Marches d'Argents en espérant un jour arriver à bon port.
Et pourtant il allait rester, parce qu'il était lâche, hypocrite et d'une stupidité sans nom. Parce que bien qu'il s'était bercé de l'illusion d'avoir le choix, il ne pouvait pas non plus juste fermer les yeux en prétendant n'avoir rien vu. Qu'il n'apprenait rien de ses erreurs et était trop têtu pour suivre des ordres correctement...
Il se serait encore longtemps laissé aller à s'apitoyer sur son nombril, ce dont il était conscient et qui n'arrangeait en rien la déprime, quand le brouillard eu la bonne idée de se lever.
Pour le coup le frais de l'air et l'humidité lui firent lever la tête et sortir de sa bulle. Il répondit sur le même ton à Corvo qui se trouvait bien loin :
-Oh les bestioles du coin doivent être habitué et elle nous repérerons probablement bien plus vite que nous ne nous rendrons compte de la disparition de l'un d'entre nous.
Alors qu'il finissait sa phrase, il prit conscience de ce qui avait inquiété la folle de Torm un peu plus tôt et enchaina en direction de leur arrière-garde :
-Tu devrais te rapprocher de nous Micheletto, inutile que tu te fasse croquer sans nous faire profiter du spectacle.
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Aventurier
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e son côté, Micheletto broyait du noir. Il n’arrivait pas à admettre que personne n'vait relevé ses efforts pour éviter au groupe de se retrouver à nouveau en une position délicate. Depuis qu’il s’était attaché au service de la Compagnie des Marches, il avait l’impression d’avoir singulièrement mouillé le maillot pour le bien de la mission, distillant tantôt les conseils, tantôt les bonnes idées, ignorant les provocations. Aujourd’hui c’est même sa peau qu’il avait mise sur la table, mais comme d’habitude ce n’était pas assez pour ces bonnes âmes de la Compagnie que lui, misérable demi-orque, avait l’honneur de servir. Décidément, cette première escapade en pays humain lui laisserait pour longtemps un goût amer. Enfin, s’il en réchappait… Son récent changement d’employeur ne semblait pas avoir eu plus d’effets que ses précédents efforts.¤ Arrête ton char mon gars, tu t’époumones face à un mur. Ton procès à déjà été jugé, tu vas y avoir droit, c’est qu’une question de temps ¤ Le jeune prêtre commençait d’ailleurs sérieusement à se demander si on ne lui avait pas encore régler son compte dans l’espoir que les cultistes se chargent de la besogne. Ah ça serait bien pratique, on en serait débarrassé pour de bon de ce truculent « malin ». Et puis il n’y aurait même pas à se justifier auprès du premier triste magistrat de campagne venu. Non non non, on pourrait cracher sur son cadavre l’esprit bien tranquille. A cette idée Micheletto fut pris d’un violent haut le cœur. Mille fois déjà on l’avait prié, de façon plus ou moins subtile, plus ou moins polie, de se laisser éliminer sans faire d’histoire, comme un bon garçon. Oh les raisons ne manquaient pas ; le bien commun, l’intérêt familiale, la justice et même depuis peu, la volonté d’un dieu un peu trop zélé. Mais non, on avait beau le lui expliquer de trente-six façons différentes, lui trouver les meilleurs arguments du monde, rien à faire, il ne voulait pas. Peut-être que pour un paladin fanatique mourir, au fond, c’est pas grand-chose, mais pour un homme d’imagination comme lui, décidément c’était trop. Ils pouvaient bien tous aller au diable avec leurs intérêts supérieurs. Qui s’en préoccupait de son intérêt à lui ? Personne ? Et bien soit, il serait le champion de son intérêt.¤ Pour un dieu pareil, je veux bien me faire bigot moi aussi ! ¤ Ah en voilà du palpable, du dur. On n’était plus dans la métaphysique de bazar à présent. S’agissait de sauver sa carne, nom de Dieu ! Comme pour accompagner ses nouvelles résolutions, le brouillard se mis à se lever, plongeant le convoi dans une cécité quasi complète. Et si le moment était venu pour Micheletto de prendre la tangente ? C’est qu’il y tenait pas lui, mais alors pas du tout, à trahir la vie. Au fond, c’était un romantique…
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Scribe Officiel
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Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats11 mirtul 1373 (CV)Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental Temps : Nuageux, brouillard, 6° Moment : vers 18h30Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Test de détection de Vëla DD15 : 14(dé) + 2(compétence) = 16 Réussite Vëla détecte une présence venant face à eux
Test de détection d’Abby DD15 : 16(dé) + 4(compétence) + 2(vigilance) = 22 Réussite Abby détecte une présence venant face à eux
Test de perception auditive d’Abby DD10 : 8(dé) + 4(compétence) + 2(vigilance) = 14 Réussite Abby entend un bruit de sabots
Test de détection de Corvo DD15 : 2(dé) + 5(compétence) = 7 Echec
Test de perception auditive de Corvo DD10 : 11(dé) + 5(compétence) = 16 Réussite Corvo entend un bruit de sabots Narration Glaurung et Kurto :C’est un duo quelques peu disparate qui chevauchait sur la route menant à la côte des Dragons, un humain et un orque. Bien bâti, le premier semblait petit à côté du « géant vert ».Tous deux appartenaient à la Compagnie des marches, soldats de la phalange de l’Ours. En ce lieu si éloigné du bastion de la Compagnie à Sundabar, ils repensaient souvent aux paroles prononcées par Théodus Gauchecrampe, scribe de la Compagnie, qui leur avait transmis leur mission. - Polby dirige un groupe constitué de deux soldats, Elion et Vëla, avec mission d’escorter discrètement un de nos membres jusqu’à la Côte des Dragons. Il sera notre ambassadeur auprès d’une guilde. Là-bas, ils prendront en charge un membre de cette guilde pour le ramener ici au bastion. Ils doivent emprunter une route au nord des Bois Accessibles. Et nous venons de recevoir des informations sur cet endroit où l’ont déplore des attaques très inhabituelles de gobelins, et en nombre. Il ne faut pas prendre de risque avec cet ambassadeur. Aussi vous allez partir à leur rencontre et les prévenir du danger pour qu’ils empruntent un autre itinéraire au sud de ces bois. Les deux guerriers avaient ainsi pris la route avec la ferme intention de retrouver le groupe avant la région dangereuse qu’eux-mêmes durent traverser. Une fois franchie cette zone, ils avaient poursuivi leur route d’abord confiant en la réussite de leur mission. Mais alors qu’ils parvenaient presque à la Côte des Dragons, ayant dépassé Iriaebor, tous deux, même s’ils ne se le disaient pas, commençaient à douter de rencontrer le groupe.
Celui-ci avait-il pris un autre chemin ? Celui-ci s’était-il arrêté dans une ville ou dans une zone non éloignée de la route, mais qui avait échappé au duo ? En ce début de soirée, alors qu’un brouillard épais s’étendait sur la forêt qu’ils traversaient, Glaurung et Kurto entendirent soudain un bruit de sabots venant à leur rencontre. Dans la pénombre, ils entrevirent deux cavaliers. Aux côtés de l’un d’eux, les yeux d’un loup brillèrent. Narration Annael, Belgos, Corvo, Elion, Micheletto, Moira,Vëla :Le groupe cheminait toujours à travers le brouillard.
Belgos demeurait silencieux à l’avant, Sherkan avançant à son niveau sans montrer de signes de fatigue, forçant Moira à cheminer sans une parole, ce qui ne l'empêchait pas de garder un esprit lucide sur leur mission et le groupe.
Derrière eux, Elion lui aussi gardait le silence, toujours préoccupé par la présence de Micheletto dans le groupe. Il n’écouta pas Corvo qui craignait la présence d’un ours-hibou et restait en conséquence très attentif à ce qui les entourait.
Polby lui aussi n’était guère enclin à parler, tout comme Vëla dont les pensées n’était guère réjouissante sur la cohésion du groupe. Annael, lui, doutait toujours de sa décision de poursuivre la mission, ce qui ne l’empêcha pas de s’inquièter des animaux pouvant être présent autour d’eux et prêts à les attaquer dans ce brouillard, alors que le crépuscule naissant diminuait plus encore la visibilité. Il rappela à l’ordre Micheletto qui avait tendance à augmenter l’écart le séparant du chariot.
Mais le demi-orque n’obéit pas. Bien au contraire. Les menaces qui pesaient sur lui depuis son entrée dans le groupe, lui semblaient maintenant intolérable. Et ce qu’il avait gagné au service de la Compagnie, plus ce qu’il pouvait espérer au service d’Annael, lui paraissait à cet instant bien faible. Quelle décision allait-il prendre ?
Vëla, Abby et Corvo furent les premiers à percevoir ou entendre une présence sur la route en face d’eux. Un appel de celui-ci tira Belgos de ses noires pensées. Le demi-elfe entraperçut des silouettes fantomatiques à cheval, ce qui le poussa à lever la main pour faire arrêter le groupe. - Qui va là ? Annoncez vos intentions ! ordonna-t-il d'une voix qui portait. Nous sommes un groupe pacifique !
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Soeur-Ours
Chambre 36
Aucune gemme
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Les paroles d'Annael vers Micheletto ne purent l'empêcher d'avoir un sourire. Seul distraction et seul humour qu'ils avaient eut depuis bien longtemps et cette humour permit une détente de l'être de l'ex folle de Torm. Elle regardait Annael avec un air moqueur et en même temps complice de l'état d'âme du malin suivant le groupe. Elle en avait pitié et comprenait très mal en quoi il résistait à rester avec eux, cela ne pouvait que cacher une machination qui serait leurs perte à un moment ou un autre.
Reprenant sérieusement du service suite à cette détente Abby démontrait d'une façon clair une présence devant eux, elle même de part cette réaction elle réalisait qu'il y avait bien présence qui venait vers le groupe. De suite elle en averti Polby ainsi qu'Annael qui était de l'autre coté et prit bien soin d'avertir visuellement Micheletto d'une présence vers l'avant sans oublier Elion qui sur une tinte posée lançait...
Sans attendre, une flèche vint s'apposer sur la corde de son arc qu'elle dégainait aussi rapidement et silencieusement qu'elle put. Elle fit signe à Annael de rester sur le qui vive s'autorisant même à aller à ses coté pour servir de bouclier avenant des tirs qui viendraient de la nouvelle présence dans la brume. Elle se plaçait pour qu'Annael soit entre elle et le chariot alors si la situation risquait de s'aggraver, il pourrait sans mal sauter directement dans le chariot et se mettre en protection.
La jeune fille se sentait revivre de nouveau, comme quoi sa noirceur d'antan avait prit la poudre d'escampette du moment que le service demandait son attention. Ses yeux se plissèrent pour y voir mieux au devant et c'est là qu'elle vit que Belgos semblait lui aussi, avoir aperçut les venants sur la route. Intérieurement elle souhaitait que ce ne soit que de simple passants et qu'ils ne s'attarderaient pas auprès d'eux pour y passer la nuit. La journée avait été rude et emplit de ces vilaines rencontre et sincèrement, elle exigeait de la vie, une nuit sans problème pour pouvoir se reposé, ils en avaient tous besoins. vëla dégaine son arc et l'arme d'une flèche ordinaire.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
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Frère-Ours
Aucune chambre
Aucune gemme
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Le voyage fut long pour l'humain, bien long. lui qui n'avait pas l'habitude de chevaucher et qui faisait plus confiance à ses jambes qu'à celle d'un canasson, fut tous de même soulager d'avoir un moyen de transport pour parcourir cette distance. La présence des gobelins au nord des Bois Accessibles n'avait pas inquiété outre mesure le barbare des cotes des épées, ces sales bestioles n'étaient pas comparable aux horreurs rencontré en ombre-terre.
¤Au moins, nous sommes à l'air libre.¤
La fin de la route pour rejoindre le groupe, quant à lui, replongea Kurto dans la mélancolie et le désespoir de ne pourvoir remplir, une nouvelle fois, la mission de la compagnie.
- Je ne sais pas ce que tu en pense mais j'ai la net impression que nous sommes loin d'avoir rempli notre mission avait déclarer le barbare à l'orque.
Le soir venu,son moral tomba au même rythme que le brouillard. Il entendit le bruit des sabots venant dans leur direction et posa machinalement la main sur la garde de son épée longue. C'est alors que surgirent deux silhouettes ainsi que les yeux d'un loup. L'ordre de Belgos regonfla Kurto aussi bien que l'aurait fait une bière dans une taverne. Il éclata d'un rire tonitruant.
- Pacifique, toi, laisse moi rire... que fais-tu dans la région? Théodus ne nous a pas prévenu que tu étais dans le coin.
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