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Terres hostiles pour la Compagnie des Marches, Chapitre 2
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Aventurier
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icheletto eut exactement la même réaction qu’Annael en entendant les nouvelles menaces du Paladin. Comment avait-il pu juger à propos de dire à leur prisonnier que de toute façon il ne s’en sortirait pas vivant ? La réponse était évidente, il jouissait à l’idée de voir un « malin » se faire découper en morceaux. Bien sur, son code lui interdisait d’aller lui-même trifouiller dans les entrailles du malheureux cultiste. En revanche, déléguer la besogne à des mercenaires ne semblait pas poser de problème. La manipulation était certes grossière mais elle avait un coté brutal et vicieux qui ne laissait pas le demi-orque tout à fait insensible. C’était un peu comme si l’aasimar s’était levé et avait dit « Vous allez vous occuper de cet enfoiré, et n’essayez pas de vous en tirer en rusant. Je veux qu’il en chie le bougre, qu’il en chie fort et longtemps avant de passer l’arme à gauche ». Ca c’était une vraie démonstration de force. Il ne doutait certainement pas un instant que ses compagnons s’exécutent sans faire d’histoire.¤ Pour moi il peut toujours courir, mais Moira… Elle aime trop faire mumuse avec sa lame magique, à tous les coups elle s’y collera ¤ En y repensant c’était quand même cocasse de voir Elion reprendre ses méthodes, juste histoire de garder la conscience tranquille. Enfin, sa belle aura immaculée commençait à sérieusement virer au gris et ça tout le monde s’en rendait compte. ¤ A ce rythme, même sa copine l’hystérique va finir par avoir des doutes ¤ Toutes ces considérations ne l’empêchèrent pas d’écouter avec attention les propositions de Corvo. Visiblement les réactions n’étaient guère enthousiastes. Pourtant l’inspiration lui semblait plutôt bonne. S’il avait plus d’un reproche à faire au chétif roublard, il fallait avouer qu’il avait l’esprit bien plus vif que celui de la plupart de ses camarades. Encore fallait-il avoir le courage de pousser la logique jusqu’à son terme et pour ça Micheletto ne pouvait décidément compter que sur lui-même.- Non, ça pourrait marcher si leur attention est prise par autre chose que retrouver des fugitifs. Tout en parlant le prêtre descendit de cheval et s’approcha du cadavre de l’un des cultistes. Tranquillement il entreprit de lui ôter tunique, armure et chemise. Lorsque cela fut fait, il dégaina sa dague.- Par exemple par une organisation rivale qui aurait fait un carnage dans ses rangs et subtilisé ses prisonniers. Genre le Zentharim, vous me suivez ? On fait un petit Z sur un cadavre, on laisse un petit mot pour dire qu’il fallait pas marcher sur nos plates bandes et que maintenant on demande, je sais pas… 5000 pièces d’or par prisonnier. Ca tiendra pas longtemps mais ça devrait semer assez de confusion chez eux pour qu’on ait le temps de prendre le large. Cela dit, il entama de graver sur le torse du cadavre le dit « Z ». Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’Annael ne fasse part de ses velléités de séparation. Le demi-orque, toujours à besogner de la chaire humaine, sourit intérieurement.¤ Enfin… ¤ S’agissait à présent de la jouer fine.- Oui, se séparer pourrait être une solution. Comme l’a fait justement remarquer Moira, notre petite compagnie ne passe pas inaperçu. Faire prendre à la majeure partie du groupe les routes principales, pendant qu’un petit détachement couperait à travers bois, augmenterait encore nos chances de réussite. On pourrait ensuite se rejoindre une fois qu’on serait suffisamment loin du rayon d’action du culte.
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Mercenaire
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-Il parlait de se séparer pour mettre fin à la mission, Micheletto.
Mais le demi-orc était occupé à pratiquer la gravure. Quel artiste. Semer la zizanie en faisant intervenir le Zentharim était brillant, il fallait juste un peu plus d'envergure, genre ajouter un peu de peinture sur la façade...
-...et tu devrais peindre un grand Z sur le mur.
Juste comme ça. Et aussi planter les têtes sur les lances, mais là pour le coup ce serait probablement un peu trop.
Hors donc, Annael faisait une petite crise de foi. Le défenseur du Bien avec un grand B venait de découvrir qu'on ne gagne pas un guerre en s'échangeant des fleurs. Oui, il va y avoir beaucoup de sang, de morts, et d'actes contestables, ses célestes patrons ne lui avaient pas dit, au moment de signer? De quel monde il débarquait, encore?
Moira croisa les bras, l'air vaguement ennuyée. En réalité, elle en avait ras le bol, de tout ces atermoiements et ces reculades, entre un Polby incompétent, une paire de Paladins indisciplinés, les tempéraments des uns des autres, et maintenant l'envoyé céleste qui sentait ses tripes mollir. Bien qu'au fond, l'aboutissement de cette mission lui importait peu, ce genre d'auto-apitoiement l'agaçait.
-Et bien, quel manque de foi, pour un envoyé des archanges. Et les grands discours alors, ceux sur les milliers de vie à sauver d'un ennemi terrible et l'avenir des Marches d'Argent? On laisse tomber et on rentre à la maison? Que ces gens se démerdent, parce que vous n'avez pas envie de mouiller le maillot?
Alors vous voulez arrêter, pas de problèmes. Moi, je m'en tape. Toutes les guerres se valent, pour moi, et les Marches d'Argent peuvent brûler. Mais dans ce cas je veux plus vous entendre servir vos prêches sur le sens du devoir et la lutte contre le Mal, hypocrite.
D'autres qualificatifs plus orduriers lui vinrent à l'esprit, mais elle les garda pour elle. Elle restait calme, comme toujours, mais la guerrière avait toujours eu horreur des démagogues. Son regard glaçant lui signifia que la balle était dans son camps.
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Aventurier
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A peine le diplomate avait-il posé sa main sur l'épaule de Corvo que la magie faisait déjà effet. Une sensation indescriptible envahie son corps, comme un foudroiement indolore, tantôt brulant, tantôt glacial, qui partait de son épaule et se dirigeait directement vers la source de sa souffrance en passant au travers de ses entrailles. Ainsi, le premier contact de Corvo avec la magie divine pouvait se résumer en un mots: déroutant. - Merci Annael! Corvo appuya son remerciement par un hochement de tête accompagné d'un léger sourire suite à la répartie taquine de l'émissaire.
Le Chondathien s'éloigna de son bienfaiteur dans le but de procéder à une fouille en règle des cadavres. Il ne ressentait plus aucune douleur à la cuisse mais, étrangement, sa jambe était toujours un peu raide. Néophyte en matière d'arcanes, Corvo imputa cela à la rapidité surnaturelle de la cicatrisation.
Tout absorbé à sa tâche, Corvo écouta néanmoins la critique de Moira quand à son idée. Elle n'avait pas tort mais n'avait pas réellement saisie l'idée générale du roublard. - Quand je parlait de passer incognito c'était plutôt pour éviter les guetteurs, histoire de quitter cette région puante avec un peu plus de chances ou avec l'avantage de la surprise en cas de découverte. Je suis d'accord sur le fait qu'on ne fera pas illusion cinq minutes face à un barrage, mais un observateur restera toujours plus ou moins éloigné. Femme ou homme, sous une capuche et enveloppé dans une cape, une silhouette reste une silhouette. Pour ce qui est d'un Hin ou d'un semi-orc, on a un chariot de prisonniers... et un chariot de prisonniers, il doit y avoir des prisonniers dedans non?
S'attelant de nouveau à son travail de fouille, le jeune homme ne perdit pourtant aucune miette du nouveau débat qui s'enclenchait. Un autre débat plus houleux qui allait finir d'achever l'unité de la petite compagnie - si tant est qu'une unité y ait jamais régnée.
La question de la torture n'était pas forcement pour plaire à Corvo, déjà témoin et acteur de la chose à Arabel... Sans manier le fer, ses ordres lui avaient imposés d'assurer la traduction des suppliciers. Or ici en l'occurrence, il n'y aurait pas de traduction a faire et l'enjeu de la Compagnie des Marche était moins important que la protection de son cher Cormyr à l'époque... Il ne s'était d'ailleurs jamais posé la question de savoir ce qu'il pourrait ressentir si un jour, il devait lui même manier le couteau. Il comprenait pourtant la nécessitée d'obtenir des informations rapidement. Une chose était certaine cependant, cette mission dans laquelle il était embarqué depuis des jours ne l'impliquait pas assez personnellement et émotionnellement pour qu'il se mette à la tâche. - Mon gars, avant qu'il ne t'arrive quoi que ce soit, tu devrait nous dire qui t'envoi et pourquoi. Tu as vu que ton sort est entrain de se décider malgré toi et tout le monde ici n'a pas la même notion de ce qu'est la clémence... Récupère le peu de contrôle qu'il te restes sur ta vie et dis nous tout!
Il ne savait pas si ses mots allaient toucher ou non le cultiste et dans le fond, il savait qu'il avait fait ce qu'il pouvait en cet instant. Si le cagoulé était trop bête pour saisir la chance qu'il lui offrait, alors il méritait peut-être ce que Moira allait lui faire. Peut-être Corvo allait-il encore passer pour le lâche et le sensible de service en intervenant de la sorte, mais qu'importe après tout l'avis des gens à son égard, il s'en cognait.
Le demi-orque et Moira conversaient également d'un stratégie afin de brouiller les pistes. A dire vrai, l'idée d'impliquer le Réseau Noir dans l'histoire était ingénieuse et la confusion que cela allait engendrer ne pourrait être que bénéfique pour la compagnie. A la mention du Zentharim par Micheletto, le roublard eu une vision du passer. Alors qu'il fuyait les trois sbires qui le pourchassaient à Iriaéror, juste avant de rencontrer le groupe de Polby... Les trois butors en noir n'avaient pour seul signe distinctif qu'un Z stylisé sur la manche de leur gants droit. Un signe que le roublard, faussaire par passion, pourait reproduire sans le moindre problème...- Les scarifications et la gravure sur peau c'est pas mon truc, je suis plutôt parchemin personellement! Lança t-il en regardant Micheletto avec une mine dégoutée. En revanche, je peux m'occuper de rédiger la lettre de rançon... Toujours fouille des cadavres + Diplomatie en douce pour convaincre le cultiste de parler...
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Scribe Officiel
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Onzième jour de la Fonte, année des Dragons Renégats11 mirtul 1373 (CV)Lieu : Proche d’Elversult, Contrées du Mitan Occidental Temps : Nuageux, 9° Moment : vers 12h00Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Test équitation de Vëla combat sur un destrier DD10: 10(dé) + 8 = 18 Vëla réussit à combattre sur son cheval
Vëla attaque Hommes 12 : Jet d’Attaque au corps à corps de Vëla à la lance : 12 (dé) + 6 = 18 vs Homme 12 15(CA) => Réussite PV homme 12 : 10 - 4 (dé) -2 = 4
Test de fouille d’Elion dans le chariot DD10 : 14(dé) + 1 = 15 Réussite Elion trouve dans les coffres latéraux du chariot ses affaires, celles de Belgos et de Vëla. Il trouve également un anneau de subsistance et deux potions de soin modéré
Annael lance soins légers sur Corvo : 2(dé) + 8(niveau) = 10 [color=red]PV Corvo : 1 + 10 = 11 Corvo retrouve ses 7 PV
Test de fouille de Corvo sur les cadavres DD10 : 18(dé) + 6 = 24 Réussite Corvo sur les cadavres une potion de soin légers et un diament coupe verre
Test de diplomatie de Corvo sur Homme 4 DD20 : 10(dé) + 3(compétence) = 13 => Echec Narration tous :Vëla avait lancé Abby au triple galop sur le chemin, là où le seul rescapé du combat avait filé. Celui-ci était resté sur le chemin, ce qui lui valut d’être rattrapé rapidement par la Folle de Torm qui lui transperça un bras de sa lance. L’homme cagoulé n’essaya pas de se défendre. Ses compagnons morts devaient lui faire penser qu’il n’avait aucune chance d’en réchapper. Malgré le coup, il bifurqua rapidement vers le sous-bois épais, là où Abby aurait du mal à le suivre.
Elion s’était écarté du prisonnier réanimé, laissant le soin aux autres de l’interroger. Et c’est vers le chariot que ses pas le portèrent, ayant à l’espoir de retrouver ses affaires. Fouillant un premier coffre latéral, il trouva parmi des objets divers, un anneau et des potions de soin. Mais il eut surtout la satisfaction, en ouvrant le second coffre, de découvrir toutes ses possessions, ainsi que celles de Belgos et celles de Vëla. Seules lui manquaient maintenant ses montures, qui, il l’ignorait, l’attendaient sagement à l’attache le long du chemin.
Annael avait soigné Corvo qui en avait bien besoin. Car un seul coup avait presque jeté à terre le Roublard. L’émissaire de l’œil de Dragon avait ensuite reporté son attention sur la situation au sein du groupe qui était à nouveau tendu à la suite du combat entre Elion et Micheletto. Le demi-orque faisait mine de l’ignorer, proposant astucieusement de berner les adèptes du Culte du Dragon qui ne manqueraient pas trouver leurs camarades morts. Annael sembla soudainement très bouleversé par le combat qui venait d’avoir lieu, au point de souhaiter retourner au sein de sa guilde. Ce qui lui valut des propos tranchant de Moira. Celle-ci était demeurée silencieuse quant à l'attitude d’Elion, mais s’était exprimé par rapport à l’idée de Corvo.
Corvo avait proposé une idée pour repartir sans se faire remarquer, et il la défendit contre les critiques qui fusèrent. Prenant le temps de fouiller les cadavres, il découvrit une potion et surtout un objet intéressant pour le roublard qu’il était, un diamant coupe verre. Satisfait, il s’approcha du prisonnier réanimé que tout le monde ignorait. Il tenta de le faire parler, mais l’homme lui décocha un regard dédaigneux pour toute réponse.
C’est à cet instant que Polby intervint d'une voix posée mais autoritaire : - Elion, et je répéterai cela à Vëla, ce n’est ni le lieu ni le moment de raviver des tensions au sein du groupe. Je sais que Micheletto n’est plus sous mon autorité, mais il est sous celle d’Annael que nous sommes chargés d’emmener au bastion, et donc en s’attaquant à Micheletto, tu t’attaquerais à Annael que nous devons protéger. Mais Micheletto, merci de vous retenir. Et ce n’est pas le moment d’un tel débat, car nous n’avons pas de temps à perdre. Qui sait si une troupe d’adeptes du Culte du Dragon ne va pas nous tomber dessus. Nous devons partir au plus vite. On emmène le prisonnier. J’espère pouvoir tirer des renseignements de lui plus tard ce qui sera plus utile que de le tuer. Elion, tu te charges de lui. Annael, je sais que ce combat a été rude. Mais reprenez espoir. J’espère que ce sera le dernier que nous mènerons. Filons au plus vite et prenons de vitesse le Culte du Dragon. Prenez une décision rapidement. Soit nous poursuivons la mission, soit nous vous ramenons là où nous vous avons rencontré. Allons ! Activons-nous. Ah, au fait, Elion, vos montures sont un peu plus loin attachées le long du chemin. Corvo, retrouvez une monture et allez chercher les montures d’Elion. Ayant fini de s’exprimer, le hin tourna son regard vers Vëla, cherchant à voir ce que faisait la Folle de Torm.
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Soeur-Ours
Chambre 36
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L'ex folle de Torm avait toucher brièvement le bras du fuyard mais ce dernier décidait de s'enfoncer plus profondément dans le sous bois. Prestement, Abby s'appliquait à exécuter l'ordre de sa cavalière et lui aussi prit la suite du malin qui tentait une fuite, sachant très bien que où passe un humain passe un cheval. La preux chevalier comprit rapidement que le sous bois était plus dense qu'elle l'avait imaginé et Abby semblait hésiter à continué mais la détermination qu'elle y mit dans l'ordre de continuer fut gagnant puisque Abby forçait la course et rapidement rejoint le lâche.
* Il va fuir et alerter ses pairs!*
Pensait-elle furieuse de la situation. Elle tenta de le raisonner en lui lançant sur un ton autoritaire...
-Veuillez-vous rendre et vous serez juger et entendu par les autorités compétente et ainsi vous aurez la vie sauve.!-
Elle doutait fortement que le fuyard veuille être juger et encore plus qu'il tourne des talons pour se rendre, elle attendit un certain moment espérant que sa missive puisse être exécuté mais l'acharné semblait vouloir en faire qu'à sa tête. Sa lance se plaçait pour être meurtrière et la charge prit sa course.
Ne restait qu'à lui pour se sauver l'âme et se repentir, sinon dans un bref instant il rejoindrait ses pairs qui avaient perdu la chance de retrouver la lumière. La jeune fille c'était appliqué à combattre de façon franche, ne cherchant pas à blesser mais bien à tuer et espérait bien en finir rapidement avec le dernier des cultistes. Elle hésitait à le transpercer ne sachant pas si le groupe avait réussi à en garder un en vie pour l'interrogatoire mais ne prendrait pas la chance que le fuyard puisse avertir les siens plus tard, non, il fallait en finir.
Intimidation pour qu'il se rendre, sinon charge avec Abby et attaque avec lance.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
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Aventurier
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Face au mutisme et au regard furibond du cultiste, Corvo ne chercha pas à discuter plus. Il avait face à lui la preuve vivante que ce genre de fanatique était tout sauf réceptif à un échange civilisé et une argumentation en bonne et due forme. La manière forte semblait donc inévitable...
Sans porter plus d'attention au prisonnier, Corvo examina les deux objets dignes de valeur qu'il avait trouvés un instant plus tôt sur l'un des cadavres. Son regard expert reconnu sans problème un petit outil idéal pour les effractions discrètes...¤Hmmmmm, ça pourrait m'être utile. Avec ça, plus de verre brisé !¤
L'autre objet - une petite fiole pleine d'une substance inconnue - intrigua le roublard. Il essaya brièvement d’identifier la nature du liquide avant de placer le flacon ainsi que le diamant coupe-verre dans une petite poche renforcée de sa bandoulière.
Satisfait de ses trouvailles, le jeune homme se releva déjà prêt à sortir encre et plume pour rédiger une fausse lettre conformément au plan de Micheletto et Moira. Ses compagnons demeuraient étrangement silencieux, en particulier le sous-officier de la Compagnie des Marches qui n'avait pas desserré les lèvres depuis la fin du combat. Velä, quant à elle, était probablement en passe de pourfendre le fuyard.
Polby saisit l'occasion pour prendre la parole et remettre en place - une fois de plus - Elion qui venait de retrouver avec soulagement l'équipement des prisonniers dans le chariot ennemi. Il laissa également le choix à Annael de quitter ou non la compagnie. Visiblement, l’émissaire était quelque peu ébranlé, mais le roublard ne saisissait pas réellement la cause de ses troubles. Etes-ce seulement la perspective d'un interrogatoire musclé ? Sur ce point, Polby venait au moins de trancher, le cultiste serait interrogé plus tard et visiblement sans heurt. Le roublard perdit pourtant patience lorsque le Hin laissa au diplomate le soin de choisir si oui ou non il souhaitait rentrer chez lui. Pire, Polby lui proposa de l'escorter jusqu'à la clairière où l'échange entre les deux diplomates s'était fait dans le cas ou il choisirait de s'en retourner! ¤Non mais il plaisante là?¤ pensa le roublard avant de s'exprimer a haute voix à l'attention de tous:- Mission ou pas, retourner de là où nous venons serait inconscient. Je vous rappel qu'ont étaient déjà suivi et observé à la clairière, et peut-être même depuis le début de cette mission. La seule chose qu'ils attendent de nous et que nous nous séparions. Polby ; raccompagner Annael et le larguer en pleine nature c'est signer sa capture et sa perte et par la même occasion tout le secret liés aux objectifs commun à vos organisations.
Le Chondathien marqua une courte pose comme pour reprendre son souffle après un sprint, il lui arrivait peu souvent de parler sous le coup de l'agacement, puis reprit à l'attention d'Annael autant que de Polby: -Désolé de le dire mais Moira a raison, que valent tous les grands discours que l'on entend depuis tant de jours sur le devenir de vos contrées, du combat contre le mal?. Polby, je me suis engager envers vous et je vous ai fait une promesse, celle de rejoindre le bastion de votre guilde avec Annael sain et sauf. Vous ne mesurez peut-être pas ce que me coute de donner ma parole et encore moins ce qu'il en est de la respecter aux vues des événements que nous avons affrontés. En l'état, soit on continu ensemble vers les Marches d'Argent, soit vous ramènerez Annael là-bas sans moi. Dans ce dernier cas, je ne pense pas que vous revoyez un jour votre chère Sundabar...
Corvo veilla à ce que le fidèle de Heaum entende sa dernière tirade avant de poursuivre:
- L'ennemi n'a visiblement pas pour unique objectif de simplement capturer Annael et on ne connait pas ses objectifs. Laisser le moindre cadavre derrière nous servira ses intérêts, qu'il s'agisse d'un cadavre ami ou ennemi ou même de celui de Micheletto... Elion, Velä et Belgos vous en êtes la preuve, les cultistes exploiterons le moindre macchabé laissé dans notre sillage... A ce compte là, que vaut l'anéantissement d'une seule âme noire si son cadavre permet au Culte du Dragon de prendre l'avantage dans un conflit qui selon notre émissaire ici présent pourrait générer des milliers de victimes innocentes?Sur ses dernier mots, suite à la demande de Polby, le Cormyrien alla récupérer son cheval non loin de là afin d'aller récupérer les montures d'Elion restées en arrière avec le chariot. Corvo essaye d'identifer le contenu de la potion
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Habitant des Royaumes
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S'acharner sur les cadavres d'ennemis vaincus ne faisait pas non plus partie des coutumes favorites du demi-elfe, mais il eu le bon gout de ne pas le montrer. Ca restait l'action la plus constructive entreprise depuis la fin du combat. Une fois n'était pas coutume, il laissa silencieusement passer les coups quand Moira, Polby puis Corvo à son tour intervinrent chacun à leur manière pour l'inciter à poursuivre. Il se serait bien laissé aller à un petit coup de gueule pour une fois, mais était-ce vraiment bien le moment ? Probablement pas, il devait y avoir plus malin.
-Ce n'est pas pour moi que je m'inquiète, et ce n'est pas ce combat que je regrette. Simplement nous séparer maintenant semble la solution la moins dangereuse, la plus supportable pour tout le monde, que je rentre chez moi ou quitte à, comme le suggérait Micheletto, marcher vers la Compagnie des Marches de manière séparée.
Il sourit et continua calmement :
-Maintenant si vous, Polby Tertrenoir, rétablissez votre promesse d'assurer ma sécurité en y incluant mon escorte, et si vous êtes tous prêts à continuer d'en assumer les conséquences... et bien je jetterais au feu mes petits cas de conscience et advienne que pourra.
Sur ces mots il partit se chercher une nouvelle monture, sembla se raviser, se retourna brièvement et ajouta :
-Ah, et Moira, si vous n'en avez vraiment rien à faire, pourquoi m'insulter ? Je passe sur votre tirade incohérente, mais ce n'est pas comme vous de cracher gratuitement comme ça, ma petite.
Et il repartit au petit trot à la recherche d'un cheval.
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Mercenaire
Aucune chambre
Aucune gemme
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Quelqu'un avec le sang plus chaud lui aurait peut-être déjà pété les dents pour le remettre à sa place. Moira n'était pas le genre à bouillir pour rien, mais qu'il continue à se foutre d'elle avec son ton gentiment condescendant, et ça lui tombera dessus quand il s'y attendra le moins.
-Je ne vous ai pas insulté. Pas encore. Vous sentirez la différence quand ce sera le cas.
Plus le temps passait, plus Annael se révélait être décevant. L'optimisme et l'inspiration des premières heures avaient laissé espérer un moment qu'il était d'une espèce différente, capable de donner l'exemple et de prendre les problèmes à bras le corps s'il le fallait. Elle avait bizarrement commencé à croire que ce type pouvait réellement changer les choses, cela devenait tellement rare ces jours-ci de trouver quelqu'un qui croyait en ce qu'il faisait. Mais non, il fallait que lui aussi soit un démago comme les autres, avec ses discours alambiqués, ses effets de manches et son refus d'assumer les risques.
Après en avoir fait des meules sur l'importance de sa mission, il en conditionnait subitement l'avenir sur une décision de Polby (qui n'a pas été très doué jusqu'à présent pour évaluer le danger). Comme ça, si quelque chose foirait et que quelqu'un mourrait, il pourra toujours se rassurer en se disant que ce n'est pas sa faute. Et si quelqu'un le mettait en défaut là-dessus, il balayait la conversation d'un petit geste de la main, "je ne comprend pas ce que vous dites, vous êtes incohérent", et de continuer comme si de rien n'était.
Elle aurait pu dire : "vous n'êtes qu'un putain de politicien". Elle aurait pu simplement lui foutre un pain, ce qui traduirait mieux que tout les mots du monde sa haine pour ce genre d'attitude.
-Tous les mêmes, maugréa t-elle.
Elle regarda dans la direction de Polby. Il fallait passer à autre chose.
-Alors, qu'est-ce que vous décidez? On pourrait tenter de regagner Iriaebor.
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Frère-Loup
Chambre 7
2 gemmes
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Le soulagement d’Elion de retrouver ses armes et autres possessions l’avait fait redescendre d’un cran notamment lorsqu’il récupéra le grand cimeterre à la tête de faucon. Il fit tournoyer sa lame dans les airs, elle le prolongement de son bras, et son héritage en bas monde. Le Chevalier lâcha à terre sa lance de fortune et se rééquipa avec son matériel.
Ceci fait, le paladin récupéra les effets de Belgos et les lui rapporta. Alors qu’il se débarrassait les bras. Le Heaumiste ne pu s’empêcher d’entendre ce qui se disait. Le plan plein de fourberie du demi-orque ne fut pas une surprise pour lui. L’idée de lancer les forces du Mal les unes contre les autres, ne le dérangeait pas vraiment. Mais ça manquait clairement d’honneur et de panache. Quand au fait de porter les couleurs des Cultiste, comme le proposait Corvo, était tout simplement hors de question. Il avait déjà fallu des heures et des heures de tractation et toute l’habileté de Vëla pour qu’il porte une cape sur les armoiries de Heaum. Alors se faire passer pour un Cultiste, en portant leurs frusques… ça non.
¤ La seule chose de leur part qui est digne de recouvrir le symbole du Vigilant, c’est le sang de leur mort. ¤
Alors Polby se lança dans l’une de ses tirades dont il avait le secret. Le tout était comme souvent une série d’inepties qui s’enchaînaient les unes aux autres. L’aasimar avait déjà tenté à de multiples reprises de faire prendre conscience de ses erreurs au halfelin. Peine perdue, et le paladin n’avait pas envie de gâcher plus de salive. Même Dano son mulet était moins têtu que Polby. Fallait-il encore une nouvelle fois se lancer dans une énième bataille verbale qui n’aboutirait à rien ? Le planaire en doutait et il n’en avait guère envie à ce moment là. Il venait de reporter une éclatante victoire sur le Mal en faisant preuve de bravoure, de courage et d’abnégation. Il n’avait pas envie de gâcher ce moment avec des paroles inutiles. La seule chose qu’il ajouta fut, il le fit avec un calme olympien :
- Ce raccourci, vous regarde et ne regarde que vous… Je m’en occupe.
Le paladin tourna les talons pour repartir chercher le prisonnier. Si Polby le prenait pour un idiot congénital, c’était son droit. Car il fallait vraiment qu’il le prenne pour le dernier de abrutis, s’il pensait que le paladin allait gober sa minable tentative de sauver les apparences.
¤ Attaquer Micheletto, c’est attaquer Annaël… Me prendrais-tu pour un orque déficient mental ? ¤
S’il ne regardait pas ce qui se passait dans son dos, le Bras armé de Heaum avait les oreilles bien ouvertes. Et la réflexion de Corvo sonnait juste. L’ennemi pourrait très bien vouloir utiliser les morts, bien qu’ils devraient le faire rapidement. ET ça le paladin ne leur en laisserait pas le temps. En arrivant à la hauteur de Moira, il prit en charge le prisonnier en le choppant fermement par le col.
- Je vous remercie Moira. Polby ma demander de m’occuper de cette… vermine.
Puis l’on entendit un choc mat, celui d’un poing qui venait de s’écraser sur le visage du prisonnier. Ca n’allait pas le tuer, mais il lui faudrait un bon moment avant de retrouver ses esprits. Elion d’Alusaire le laissa choir à terre comme un sac d’excrément. Il remit son gantelet, avant d’aller découper des liens de cuir qui serviraient d’entrave, dans les raines de l’attelage. Par la même, il dégagerait un des chevaux qui ne serait que trop heureux de retrouver sa liberté.
« Force doit rester au Vigilant ! Hourra !! »Sorts du jour :Niveau 1 : Barbe d'argent, faveur divine Niveau 2 : Force du taureau, zone de véritéPouvoirs magique :Détection du chaos (x3/jour) ; Détection du poison (x3/jour) ; Détection des morts-vivants (x3/jour) ; Détection de la magie (x3/jour) ; Lecture de la magie (x3/jour) ; Détection du mal (à volonté) ; Lumière du jour (1/1)/jour (niv. 11) ; Protection contre le Mal (2/3)/jour (niv. 11) ; Bénédiction (1/3)/jour (niv. 11)
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Aventurier
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aire un énorme « Z » sur la façade, ça c’était une idée. Si Moira n’était pas du genre loquaces, il fallait bien avouer que de temps à autre elle bavait de sacrées pépites. A côté d’une proposition aussi audacieuse, sa triste gravure sur corps faisait pâle figure. Il contempla un instant le corps scarifié sur lequel il venait de s’employer. Le résultat était absolument répugnant. Le sang ne semblait plus vouloir s’arrêter de pisser des trois énormes incisions qu’avait pratiquées le demi-orque. Boursoufflées et béantes, elles étaient semblables à d’énormes bouches au fond desquelles les différents organes mis à nus prenaient des allures de langues malformées. Voilà le genre de travail qu’on aurait du mal à mettre au compte de la Compagnie des Marches. Il pensa un instant à découper les testicules du malheureux pour les lui fourrer dans le gosier, mais se ravisa bien vite. Des fois qu’ils viendraient à se faire capturer, mieux valait ne pas donner de mauvaises idées à leurs geôliers. Restait donc à s’occuper de cette fameuse façade. Le jeune prêtre se pris le menton, et s'abandonna à la plus complète circonspection. Moira avait parlé de peinture, mais elle se doutait bien que ce n’était pas en pleine forêt qu’ils allaient s’en procurer. Son regard se posa à nouveau sur le corps tout gargouillant du cultiste. ¤ Mouai, ça devrait faire l’affaire ¤ Tranquillement il sortit son épée et commença à l’abattre de toutes ses forces sur le bras du macchabé, juste à la jointure du coude. Le bruit du tranchant de la lame pénétrant les chaires retentit avec une netteté extraordinaire. En fait, en y repensant, il était assez rare pour un mercenaire de se retrouver en situation d’entendre ce bruit sans qu’il ne soit parasité par le tohubohu d'une batailles ou d'une mêlés. Un coup, deux coups… Ca y est, le gros du bras s’était détaché. De sa main libre, il arracha les derniers ligaments qui le rattachaient encore au corps comme on arrache une cuisse de poulet. ¤ Bon bin il y a plus qu’à ¤ Il rangea son épée dans son fourreau et s’empara du membre fraîchement amputé. A la manière d’un tube de peinture géant, il en appliqua le bout tranché contre la façade et dessina un Z d’à peu près trois mètres sur trois. Les lignes n’étaient pas parfaitement droites, d’autant plus qu’il avait failli lâcher moignon de rire en entendant la réplique cinglante de Moira à Annaël, mais le résultat lui sembla tout à fait convenable.- Si quelqu’un à un peu d’eau que je me rince, c’est pas de refus.
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