Une nuit dans une taverne à Baldur, , et pleins d'embrouilles

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La soirée venait juste de commencer et la taverne du Troll Puant commençait à se remplir petit à petit.
Le patron des lieux, un vieil homme, servait des alcools à divers racailles des quartiers.
L'ambiance était assez festives.
La porte de la taverne s'ouvrit laissant passer une rafale glaciale qui fit retourner les clients qui stoppèrent leur discution se tournant vers le nouveau venu.
Le nouveau venu entra lentement puis scruta l'ensemble de la pièce commune.
Personne n'aurait put dire si elle était un homme ou une femme, le nouvel arrivant était un humanoïde androgyne. De long cheveux blanc cascadait sur des épaules habillé d'un long manteau blanc. La peau et même les yeux d'un gris pâle lui doinnait un cetains charisme.
L'homme ou la femme s'avança et se dirigea pour s'installer à une table vide au fond de la pièce.
Les discutions reprirent leur train.
Le tavernier alla voir le nouveau venu et prit sa commande.

Le nain venait de terminer un verre de bière, et il ne lui restait même pas dans la poche de quoi se payer une trolle.

Il repéra l' intrigante créature lorsqu' elle entra, lui jeta un regard malsain et se leva. Immédiatement - et comme s' il avait affaire à une vieille connaissance - il s'assit d'un bond à la table de l'androgyne et lui fit un sourire plein d'une bienveillance malsaine et collante.

- Salut, tu m'payes à boire ?

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La créature androgyne porta son regard sur Glër puis le détailla des pieds à la tête le nain puis par furtivement il ou elle porta son regard sur l'ensemble de la salle.


- "Si vous le désirez asseillez vous !" Fit l'être en ne cessant de fixer l'entrée.
Le tavernier arriva avec une chope d'un liquide pourpre et la posa sur la table.
Ce dernier se tourna vers Glër et lui dit :

- "Qu'est-ce qu'se 'ra pour le brave nain ce soir ?"

Le tavernier était un homme d'une quarantaine d'années bien tassée, son visage était orné de quelques cheveux de couleur poivre et sel, malgré le fait que le soir s'était annoncé, il transiprait comme vache qui pisse. Ses petits yeux noir ne cessaient de fixer l'étrange androgyne.

- N'importe quoi. Euh...

Le p'tit gros jeta un coup d'oeil à l'inconnu(e) et lui fit un sourire jaune soleil, puis reporta son attention sur le serveur :

- Un truc cher.

Puis, ayant attendu que le serveur se fût éloigné, il marmonna dans sa moustache :

- Brave nain ? Le brave nain prendrait bien ta mère, tas de lard, mais il aime pas la viande rance...
Bon ! reprit-il avec plus d'assurance en se tournant vers l'être bizarre. J' t'appelle monsieur ou mam'zelle ? A moins que t'aies un nom ?

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Devant la question directe de Glër, l'inconnu(e) sembla sourire.

- "Cela sera mademoiselle."

Le nain observa un peu plus la jeune femme et il troua qu'elle tremblait et qu'elle n'était pas sereine.
Elle porta sa chope à sa bouche et but goulument, quelques gouttes coulèrent de ses commissures jusqu'à son menton laiteux.
Son regard ne cessait de balayer l'ensemble de la salle.

Le tavernier revint avec une chope remplit à rabord d'un liquide d'un vert émeraude. Il la posa devant le nain puis se dirigea vers la jeune femme qui dû sortir quelques pièces d'argent.
Le tavernier se frotta les mains et accepta les pièces avec un sourire carnassier.

- "Profitez bien de c'te soirée, les jônes ! Très bonne soirée héhé" termina-t-il de dire en se rendant vers d'autre clients.

La jeune femme tourna son regard vers le nain puis s'adressant à lui elle le sonda du regard :

- "Qui es-tu, je viens de te payer une boisson très cher et je ne sais rien de toi !"

- M' appelle Glër. Et euh... je suis... héhé. Un habitué, et je t'ai jamais vu par ici. J'me demandais ce que tu foutais là, parce que cette gargotte pourrave n'est pas forcément un endroit pour une fille comme il faut, tu vois.

Il se jeta sa boisson derrière ce qui lui tenait lieu de cravate et reprit :

- Qu'est-ce tu fous en ville, euh... mademoiselle ? Faut pas être nerveuse comme ça tu sais, j' vais pas te bouffer, t'es trop paimable.

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La jeune femme observait le nain avec une certaine appréhension dans le regard. Puis un clac se fit entendre, ils tournèrent leurr regards vers la porte qui s'était ouvert laissant trois hommes de forte carrures entrer dans la taverne, ils allèrent directement en direction du comptoir et commencèrent à parler avec le tavernier.
La jeune femme poussa sa chaise, termina vite sa chope et se leva pour ensuite se diriger vers la sortie. Mais au bout de quelques pas elle se décida d'aller vers l'une des fenêtres donnant surla rue.
elle revint vite vers le nain.

- "Messire connaissez-vous une autre sortie à ce bouge ?"

Après un instant de réflexion, flairant la rémunération facile, le p'tit gros dit à voix basse :
- Tu vois la statue près de la cheminée ? Tripote-la, et ça ouvre un passage...

Lorsqu'il lui eut donné les indications nécessaires pour rallier la sortie cachée, il ajouta :

- Si ces gorilles t'en veulent, j' les occupe. Toi, barre-toi vite fait, et on se retrouve dehors...

Il laissa un petit blanc et, alors qu'il se resservait tranquillement un verre de son coûteux nectar, il acheva :
- Pour que tu puisses me payer l'info.

Après avoir parlé, il se leva, son verre à la main, et se dirigea vers les rébarbatifs gens d'épée qui palabraient avec le tenancier.
Il se dirigea prestement vers l'un d'eux et lui sauta quasiment dessus, feintant la chute d'une façon complètement pathétique. Le nain heurta sa victime et aspergea tout le monde de sa liqueur au prix exorbitant, puis se relevant, il jeta sur l'innocent gorille un regard furibond et se mit à piailler d'une sale voix de fausset :

- Eh, enculé de tes ancêtres, tu m'as fait tomber !

Puis, après un petit instant pour savourer l'effet de surprise :

- Nique ta soeur, regarde ça, ce putain de whisky coûtait sûrement plus cher que ta veste ! clama l'affreux bonhomme...

Et, prenant le Ciel et les clients à témoin, il acheva ainsi son petit esclandre à la française :

- Regardez-moi ce couillon, là, eh, barman, regarde ça ! J'espère que tu vas me resservir, et toi espèce d'enfoutre, t'as intérêt à me rembourser fissa !

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La jeune femme alla auprès de la cheminé puis regarda deux startuette de trolls orné la cheminé. Elle "tripota" une première statuette mais rien se produit.
Elle jeta un regard fugace auprès du nain qui semblaient attiré l'attention de toute la salle.
Elle se dirigea vers la seconde statuette puis la tritura pour réussir à lever la tête du troll.
La cheminé sembla crissé. Pris de peur que l'on entende le passage secret s'ouvrir elle pria sa divinité pour qu'ils ne l'entende pas.
La cheminé tourna d'un quart, laissant un passage obscure. La jeune femme s'y engouffra. Comme par magie une fois qu'elle y fut entré la cheminé retounra dans le sens inverse, remettant la cheminé dans son emplacement initial.

Elle parcourut un long corridor pour déboucher devant un cul de sac. Elle parcourut de ses mains le mur pour y desceller une poignée. Et une fois trouvé la porte arrière s'ouvrit sur la rue derrière le bouge qu'était le troll puant.

Dans la salle, l'ensemble des habitués de la taverne observaient la scène.

Un nain hurlant à la face d'un guerrier à la musculatur impéssionnante.

- "Ecoute bien le nain, je n'ai cure de cela, continue à m'insulter et tu finiras dans la fosse commune !" déclara m'homme en montrant sa large épée.
Puis au même moment ses deux camarades sortirent leurs armes.
Devant cette démonstration le tavernier esseya de les calmer.

- "Eh, bien messeigneurs, je pense que je peux arranger cela, je vous ressers gratuitement une choppe de ce whisky ! Hein !"

Le tavernier semblait suer à grosse goute de peur de perdre sa taverne.
Les hommes ne semblaient pas l'entendre et observait le nain.

- "Maître nain ?" marmonna le gros homme propriétaire du Troll Puant

On lui proposait maintenant de boire : le sale type s'en serait joui dessus...
Il se calma illico, ce n'était d'ailleurs pas un très bon comédien, mais il savait que les masses de muscles aiment en général à être reconnues comme des masses de muscles... pourvus si possible d'une bonne paire de testicules et d' une faculté d'intimidation développée. En l'occurrence, ça devait être le cas, car Glër paraissait tout à fait intimidé.
Parce qu'il l'était, évidemment. Quand une brute armée lui parlait de fosses communes, ce nain était bien du genre à "faire de l'huile avec ses fesses" selon sa propre expression, et il préférait naturellement boire un petit coup aux frais de la princesse...

- Euh... oui, messieurs, je me suis un peu emporté... désolé, désolé.

Il intercala même un petit "Sivouplaît, frappez pas" dans ses excuses balbutiantes, et prit le petit sourire doucereux et hypocrite du type dont la vie ne tient plus qu'au fil de son amabilité.

- Buvons plutôt un coup, puisqu'on nous l'propose si gentiment ! et si vous voulez savoir quelque chose, j'peux vous aider, pour me faire.. héhé.. pardonner mes mauvaises paroles... je suis un habitué, j'connais des trucs, je vois les gens qui passent...