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> Terres hostiles pour la Compagnie des Marches, Chapitre 1
  écrit le : Jeudi 03 Octobre 2013 à 20h53 par Théodus
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Vingt-sixième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
26 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Cité de Asbravn, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, risque de pluie, 4°
Moment : vers 16h30



Narration MJ :

user posted imageolby Tertrenoir poussa un soupir de soulagement à la vue des remparts entourant la cité d’Asbravn. D’un claquement de langue, il encouragea les deux solides poneys qui tiraient le petit chariot bâché sur le siège duquel il était assis, à accélérer l’allure sur le dernier kilomètre qui restait à couvrir. Le visage de l’halfelin pied léger, orné d’un bouc coupé court, se fendit d’un sourire. Son petit corps protégé par une longue cape verte, se redressa tandis que s’échappait la tension accumulée depuis des jours.
Chef de la phalange du Tigre, chargé de l’espionnage dans les Marches d’Argent, il s’était vu confier une mission bien différente de ses attributions habituelles, et bien loin du territoire qu’il affectionnait. Ainsi, Hanibal Caliban, chef suprême de la Compagnie des Marches, lui avait demandé en personne d’escorter secrètement une personne jusqu’à la Côte des Dragons. Lui seul connaissait l’identité du mystérieux passager de son chariot, et lui seul connaissait avec exactitude leur destination. Les trois soldats qui l’accompagnaient, savaient donc la région vers laquelle ils cheminaient depuis deux mois, mais rien de plus.

Polby dédia un regard satisfait à son adjoint Belgos Dalaèl, demi-elfe membre de la Compagnie des Marches depuis de nombreuses années. Sous-officier expérimenté, adjoint au chef de la phalange de l’Aigle, responsable de la protection des personnes influentes et du commerce, il ne faisait pas partie initialement de cette mission. Mais l’halfelin, ayant connu quelques frayeurs sur la route de Sundabar à Eauprofonde, avait cru à un don du ciel en tombant nez à nez avec Belgos, qu’il avait intégré séance tenante dans son groupe. Le demi-elfe avait donc enchaîné cette seconde mission sans un jour de répit.

Initialement, Polby avait opté pour la discrétion. Ainsi, il s’était déguisé en marchand modeste et avait demandé aux deux soldats qui l’accompagnaient de faire de même.

Elion d’Alusaire, fier guerrier de grande taille et à la silhouette massive, avait écarquillé des yeux étonnés à la vue des vêtements modestes qu’il avait dû revêtir. C’était la première mission qu’il remplissait pour le compte de la Compagnie des Marches. Récemment intégré au sein d’une phalange guerrière, celle de l’Ours, il n’avait pas encore été mis à contribution. Lui qui s’attendait à remplir des missions physiques et à maintenir par la force si nécessaire la paix des Marches d’Argent, pensait porter haut les couleurs de la Compagnie en toutes circonstances. L’ordre de dissimuler ses armes, lui avait confirmé qu’il allait participer à une mission hors norme.

Le deuxième soldat qui avait été placé sous les ordres de Polby, était Vëla De Torm, une humaine solide, paladine de son état. Engagée au sein de la Compagnie des Marches depuis des années, celle-ci n’avait pas été troublée par cette mission secrète nécessitant de cacher son état de soldat. Bien qu’intégrée dans une phalange de Combat, celle de l’Ours comme Elion, ses capacités d’adaptation lui avaient permis de passer pour une commerçante. Mais à chaque fois que les circonstances l’avaient exigées, elle avait réagi en une fraction de seconde et engagé immédiatement le combat. Cela la changeait agréablement de sa précédente mission qui se déroulait dans des galeries souterraines.

Empruntant des routes fréquentées entre Sundabar et Eauprofonde, à la vue de tous, Polby espérait passer inaperçu et ainsi diminuer les risques qu’ils auraient encourus sur une piste déserte. Mais ce subterfuge avait rapidement montré ses limites. Et plusieurs fois, les deux soldats avaient dû engager un combat avec des bandits qui pensaient s’attaquer à une proie facile.

Aussi, à la vue de Belgos qui s’apprêtait à reprendre le chemin de Sundabar, sa mission précédente étant terminé, Polby lui avait ordonné de se joindre à eux. Il avait même fait plus. Car il était déterminé à changer de stratégie. Dès lors, le groupe voyagerait en montrant ses attributs de la Compagnie des Marches. Et les soldats exhiberaient leurs armes et leurs armures pour dissuader toute attaque, au grand plaisir d’Elion, tout comme de quitter les défroques de commerçant. Aussi, la présence d’un troisième soldat de la Compagnie semblait essentiel au chef de phalange. Du fait de son ancienneté, il avait pris le demi-elfe en tant adjoint.

Et son choix s’était avéré payant, car aucune attaque n’avait été à déplorer depuis Eauprofonde. Seul les routes parfois boueuses en cette fin d’hivers humide et froid, les avaient parfois gênés. Mais comme chaque fois qu’ils arrivaient à une cité, le moral de Polby revenait au beau fixe.


- Belgos !

L’halfelin avait appelé le demi-elfe auquel il souhaitait communiquer une décision importante. Belgos chevauchait alors en tête, son loup avançant à ses côtés. Il se laissa dépasser par Vëla, puis rattraper par Polby auquel il dédia un regard interrogateur.

- Belgos. Nous approchons de notre but. Cependant je sents peser sur nous des menaces plus grandes qu’avant. Cela est lié à notre mission. Je m’excuse une fois encore de ne pouvoir vous dire qui est dans mon chariot, et où nous menons cette personne. Mes ordres ont été très clairs. Mais plus nous approchons de la fin de notre parcours, plus les risques sont grands. Aussi, j’ai décidé de recruter plusieurs mercenaires dans cette ville si nous pouvons les trouver. Ce qui m’amène à une deuxième décision. Si je reste le chef de cette mission, tu en seras dès à présent le chef militaire. A toi de diriger Vëla, Elion et les mercenaires que nous recruterons. Ah ! Nous serons bientôt à l’abri. Et un bon lit ! soupira-t-il d’aise. De nombreux caravaniers s’arrêtent ici. Il doit bien y avoir une ou plusieurs tavernes de qualité.

La petite troupe arriva bientôt à l’une des portes principales de la cité d’Asbravn solidement gardée par la milice de la ville, les Capes Rouges, reconnaissables au vêtement du même nom. Bien que loin de sa zone d’action habituelle, la Compagnie des Marches était connue dans cette région, favorablement. Aussi le groupe peut-il pénétrer sans difficulté dans la cité qui subissait régulièrement des raids Zenths.

Polpy ni aucun des trois soldats qui l’accompagnaient ne firent attention à une jeune humaine le dos appuyé négligemment à côté de la porte d’une taverne qui faisait mine de ne pas les regarder, et pourtant qui les épiait avec attention. Moira Sombrelune n’était pas là par hasard. C’est une mission de la guilde d’Oblivion qui l’avait amené dans la région, une chasse au trésor dans la zone de la mare aux Dragons pour être exact. Mais Oblivion, grâce à son réseau d’informateur bien implanté dans ce coin de Faerûn, avait appris la présence d’un groupe de la Compagnie des Marches se déplaçant vers Asbravn. Mais impossible pour les espions de savoir qui était le passager du chariot bâché, et jusqu’où il était escorté.
Aussi Moira s’était vu ordonner de quitter la chasse au trésor, et de se rendre au plus vite dans la cité. A charge pour elle de percer ce mystère et d’en rendre compte.

Un milicien avait renseigné Polby sur une bonne adresse où passer la nuit. Aussi l’halfelin dirigeait-il le chariot dans une rue animée, non sans jeter des coups d’œil intéressé autour de lui sur les fermes prospères qui constituaient principalement cette ville au cœur de la riche vallée agricole de la Vallée du Couchant. Il n’y avait guère de bâtiment très ancien dans cette citée. Pourtant le chef de phalange savait que sous ses pieds, se trouvait des catacombes, héritage de peuples cavaliers semi-nomades qui occupaient la région auparavant. Mais Polby revint à l’instant présent en trouvant ce qu’il cherchait, l’imposant marché couvert en face duquel le bâtiment de la taverne du Voyageur invitait à un repos bien gagné.

Soudain, l’halfelin tira sur les rênes avec force, obligeant les deux poneys à s’arrêter d’un coup, car un individu au visage caché par une capuche avait bien failli traverser la rue devant l’attelage. Corvo Stern sursauta au bruit des sabots battant le pavé et fixa Polby qui lui rendit son regard non sans lancer :


- Alors l’ami ! Tu veux rejoindre les dieux plus vite que la nature ne l’a décidé ? demanda-t-il.

Corvo voyait mal ce qui l’entourait en raison de sa capuche, et n’avait donc pas vu l’attelage arriver. Sans un mot, il s’éloigna rapidement, pestant de s’être fait remarquer. Pourtant passer inaperçu était sa plus grande préoccupation. Mais depuis peu sa vie avait basculée, depuis qu’il avait fait remporté une belle somme grâce à une mission risquée mais enthousiasmante faite aux côtés d’un associé. Et c’était de là que tout était allé de mal en pis. Celui-ci l’avait informé d’un nouveau contrat possible auprès d’un client à Iriaebor. Parvenu dans cette ville, il n’avait que trouvé le malheur. Pour commencer, le client reposait dans une mare de sang. Et pour finir, les tueurs étaient encore là. Qui étaient-ils ? Corvo l’ignorait. Et c’est par miracle qu’il leur avait échappé non sans perdre son précieux sac où se trouvait son pactole. Pourchassé dans la cité, il avait réussi à semer ses poursuivants et à quitter la ville, puis à gagner Asbravn. Qu’allait-il faire maintenant ? Il ne le savait pas. Etait-il en sécurité ? Il ne le savait pas non plus.

Tandis que Belgos, accompagné d’Elion et de Vëla se rendaient aux écuries avec leurs chevaux et le chariot, Polby poussa la porte de la salle commune avec un large sourire, enthousiasmé par la perspective d’un bon repas. Derrière lui, encapuchonné de manière à dissimuler son visage, un humain le suivait comme son ombre. Mais le sourire du chef de phalange disparu lorsqu’une voix puissante lui rugit aux oreilles :


- FRERE INDIGNE !!! hurlait Micheletto, un demi-orque, aux oreilles d’un congénère visiblement ivre assis devant plusieurs bouteilles vides. Pourquoi as-tu pu dépensé tout mon argent ?

Micheletto avait grandi dans un orphelinat et pensait être sans famille. Aussi quelle n’avait pas été sa stupéfaction en passant un jour dans cet établissement, d’apprendre que l’on avait cherché à le joindre. Un homme avait déposé une lettre indiquant que son père était mort, ainsi qu’un carnet ayant appartenu à celui-ci. Il s’agissait de ses récits de voyage. Outre la disparition de son père, la lettre l’informait également qu’il avait un frère. Celui-ci, vivant à Asbravn, avait sa part d’héritage, dont le montant n’était pas indiqué. Heureux de se découvrir un frère, et de savoir qu’une somme d’argent l’attendait, il avait pris la route sans attendre. Mais ce que la lettre ne disait pas et qu’il découvrit dès qu’il mit un pied dans Asbravn, était qu’il avait un frère alcoolique. Et d’héritage, plus une pièce, comme il venait de le découvrir à l’instant où Polby pénétrait dans la taverne. L’inutilité de sa colère calma Micheletto. Car son frère ne lui avait même pas jeté un coup d’œil, l’esprit trop imprégné par l’alcool pour comprendre ce qu’on lui disait. Le demi-orque s’assit et s’arrogeant le dernier verre plein, entreprit de le vider par petites gorgées.

Polby retrouva son sourire. Mis à part le demi-orque, l’endroit lui plaisait. Les longues tables de bois entourées de bancs, pouvaient accueillir de nombreux convives. Un long bar permettait également de boire debout. Mais ce qui ravit le regard et l’odorat de l’halfelin, était le mouton qu’un enfant faisait lentement tourner au-dessus d’un lit de braises rougeoyantes. La décoration des lieux était simple. Seules quelques tentures ornaient les murs de pierre. Polby marcha jusqu’au bar où une serveuse lui délivra rapidement les clefs de deux chambres. Le chef de phalange partagerait la première avec son passager, et les trois soldats la seconde. Il monta sans perdre un instant à l’étage, mais revint seul quelques minutes plus tard. Au bar, il demanda qu’on monte un repas, et en commanda quatre de plus à servir dans la salle. Il fit également servir deux bouteilles de bon vin. Ses soldats les méritaient.

L’halfelin prit place en bout d’une table d’où il serait visible depuis la porte d’entrée. Une serveuse apporta bientôt les deux bouteilles, une marmite de bonne taille d’où s’échappait des effluves de légumes, un plat de viande qu’on venait de couper sur le mouton embroché, et enfin une belle miche de pain. Bien qu’affamé, Polby attendit les trois soldats, jetant des regards aimables autour de lui.


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écrit le : Dimanche 06 Octobre 2013 à 23h06 par Moira
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Asbravn, ville ennuyeuse de taille moyenne. Si Moira devait donner une description, cette seule phrase serait tout ce qui lui viendrait à l'esprit. Heureusement, elle n'était pas là pour se promener : Miriel l'avait appelée ici en catastrophe pour un travail important. La Rose de Fer avait reçu un rapport de son réseau d'informateur concernant un détachement de la Compagnie des Marches faisant route plein sud. Comme son nom l'indiquait, la Compagnie des Marches opéraient dans les Marches d'Argent, loin au Nord, et ne s'en éloignait guère car ces gens s'étaient auto-proclamés protecteurs de cette région, rien que ça. Ainsi, les voir si loin de chez eux avait quelque chose de surprenant. D'après les informateurs de Miriel, ils escortaient incognito un passager tout aussi mystérieux, et cela visiblement inquiétait la leader d'Oblivion. Ordre donc : essayer de savoir ce qu'il se passe, et plus si possible.

Moira était arrivée avec quelques jours d'avance. Asbravn était une étape marchande importante, des tas de voyageurs plus ou moins armés passaient par cette ville tout les jours, mais on lui avait dit quoi guetter. Un seul chariot, conduit par un halfelin. Deux soldats humains en escorte, d'apparence aguerrie qui essaieraient de dissimuler leur armement. Et enfin, détail peu commun : un demi-elfe, genre pisteur, qui allait partout avec un loup apprivoisé.

La guerrière ne faisait pas tache dans ce décor, et pour le moment personne n'était venu la déranger en lui demandant ce qu'elle pouvait bien attendre. Elle commençait même à se sentir à l'aise, sur un banc pas trop mal placé, à tailler tranquillement un bout de bois à la pointe de la dague. Elle n'avait pas encore le niveau d'Horthaïr pour la sculpture, mais un animal qui ressemblait vaguement à un âne prenait lentement forme lorsque sa patience fût enfin récompensée. Un halfelin confiant, cape verte au vent, debout sur un chariot bâché, l'escorte armée, le loup, et le reste, comme dans la chanson. Moira les suivit du coin de l'oeil. Elle les avait vu à la porte, demander direction au garde, sûrement pour une auberge. Pas de besoin d'entendre la réponse, elle savait depuis le temps que les gardes donnaient généralement la même : la plus proche, la plus accessible, le meilleur rapport qualité/prix, taverne du Voyageur plus bas dans la rue, après le marché.


¤ Prenez votre temps, les gars. Prenez votre temps.¤

Moira se leva sans se presser et mis son âne à moitié fini dans la poche de son grand manteau couleur anthracite. A pas lents, elle se dirigea vers sa prochaine destination. La taverne du Voyageur n'était pas un mauvais bouge en soi, pas le trou à rat de Luskan, mais sans atteindre les boiseries précieuses du Saphir Noir à Arrabar, il était un compromis fort acceptable. La grande guerrière poussa la porte, et balaya la salle de son regard glacé pendant quelques secondes. Le halfelin était bien là, déjà attablé, avec deux bouteilles en plus ; il devait attendre les autres. Moira se dirigea ensuite vers le comptoir pour y commander une bière. D'ici, elle pouvait garder un oeil sur le reste de la salle sans trop en avoir l'air. N'étant pas une espionne, il ne lui servait à rien d'essayer de se cacher et de se faire toute petite. Autant rester ce qu'elle était ; une mercenaire comme les autres de passage, c'était encore le meilleur moyen de ne pas se faire remarquer. La chope dans une main, l'autre caressant pensivement la garde délicatement ouvragée de Scathach, l'épée meurtrière, elle regardait de temps en temps en direction du halfelin, sans trop insister toutefois. Elle compensait en prêtant un peu attention aux autres clients. Sauf que mis à part peut-être un jeune demi-orc furibard, ceux-là n'avaient malheureusement rien de notable. Se faisant, elle repensa à Norim, quand elle et le nain guettaient des têtes mises à prix dans les bas-fonds de Luskan. Avant d'être séparés, il avait reconnu être membre d'une "guilde de protecteurs du nord". Ce pourrait-il qu'il parlait en fait de la Compagnie des Marches?

¤J'espère quand même qu'il s'est sorti de ce merdier.¤



Je n'ai peur de rien, je n'espère rien, je suis libre.

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écrit le : Lundi 07 Octobre 2013 à 05h13 par Belgos Dalaèl
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Décidément, Tymora était dans de bonnes disposition envers Belgos Dalaèl, cela le changeait agréablement. Après une mission avortée, non pas de son fait, et son retour envisagé à Sundabar, tomber sur ce détachement de la Compagnie était une vraie aubaine. il était agréable de se retrouver au milieu de compagnons qui servaient sous la même bannière. Il rejoignit le petit groupe avec joie. En espérant que cette fois, il serait pas une nouvelle fois déçue...

Jusqu'ici, le voyage en lui même s'était déroulé sans incident notoire, en ces temps difficiles, c'était merveilleux ! Et Belgos n'était pas mécontent d'arriver dans ce gros bourg marchand, il jeta un regard derrière lui et adressa un signe de tête amicale à Elion et Vëla. Le premier, il ne le connaissait que depuis le début de ce périple. Difficile de décrire cet Elion d’Alusaire, serviteur du Vigilant qui à l'instar de la Folle de Torm, cette chère Vëla, avait eu la bonne idée de devenir un soldat de leur déité,tout pour réjouir Belgos qui se méfiait instinctivement du fanatisme en tout genre. Le guerrier de Heaum possédait un regard froid, sans vie et sans émotion visible et était doté d'un physique impressionnant, taillé pour le combat rapproché. Pourrait-il se fier à cet homme et à Vëla en cas de grabuge? il ne s'agissait nullement de remettre en cause des compétences martiales, mais ne disait-on pas que les paladin étaient parfois sourds et aveugles, imperméables au bon sens? Après tout, la dernière fois qu'il s'était battu aux côté d'un paladin, il avait faillit y laisser la vie. Le paladin lui était mort...

Il ne fallait pas présumer de rien, tous les trois portaient les couleurs de la Compagnie et servir le Bastion était un acte de foi, Belgos ne pouvait laisser d'éventuels préjugés assombrir ses responsabilité que le sémillant Polby lui avait confié. Ce n'était pas raisonnable...

Le sous-officier des Marches mit pied à terre aux écuries laissant sa monture aux bons soins des palefrenier avec les recommandations d'usages attendant ses deux compagnons. Sherkan assis à ses côtés, l'Aiglon s'étira. Quand ils arrivèrent à sa hauteur, Belgos esquissa un sourire franc.


- Venez, ne laissons pas notre cher frère Tigre seul, l'environnement urbain ne sied pas trop à Polby Tertrenoir, je n'aimerai pas qu'il se fasse remarquer. Venez, allons manger un bout et boire quelques chose, j'ai le gosier à sec et il me tarde de savoir ce que qu'on attend réellement de nous maintenant que nous sommes arrivés à destinations. Restons vigilants mes amis, qui sait qui Polby cherchera à recruter pour poursuivre cette mission.Il n'avait pas dit cela sur un ton critique, Belgos aurait aimé que cette mission, dont il connaissait vraiment peu de chose, à part escorter un inconnu auquel l'halfelin donnait à manger et à boire dont ils n’avaient aperçu que la fugitive silhouette que rapidement, reste dans le giron de la Compagnie et soit gérée uniquement par ses membres. ils allaient devoir faire confiance à des inconnus avec tout ce que cela impliquait..." Nous jugerons sur pièce de toute manière. Allez."

Ils entrèrent dans l'établissement tous les trois et rapidement le rôdeur avisa Polby qu'ils rejoignirent, Belgos fut le premier à prendre place aux côtés de l'halfelin, on avait passé commande pour la petit troupe

- Voilà qui met en appétit. Sherkan devait être rassasié, le rôdeur avait prit les devants quelques heures plus tôt et laisser son loup aller chasser seul, dans la nature. Son compagnon animal les avait rejoint juste avant l'entrée dans la cité, tout se déroulait pour le moment au mieux. Tandis qu'il se versait un gobelet de vin, il s'adressa à Polby avec un semblant de détachement"Alors chef ? Quelle est la suite des opérations?"



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Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis.

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Fiche Belgos
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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PM
écrit le : Lundi 07 Octobre 2013 à 19h39 par Vëla
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Tout lui ravivait l'esprit. Depuis son retour au bastion, la folle de Torm vivait son temps comme des vacances. Radieuse et enjoué, son air mélancolique avait fait place à quelque sourires contagieux et camaraderies inoffensive. Quelques rixes ici et la durant le parcourt l'avait sorti gaiement de son rôle de marchande improvisé.

C'est sur la route d'Asbravn que la Paladin sentit le sérieux de la mission, non pas qu'elle ne prenait pas cela au sérieux auparavant mais un quelque chose d'insaisissable lui redonnait son air mélancolique. Ce devait être le fait qu'elle avait rehaussé l'habit des Marche d'Argent, riait-elle intérieurement.

Abby se portait bien tout comme la preux chevalier, tout deux aimaient sans relâche faire de la route, rien ne valait le déplacement pour vivre intensément et c'est dernier temps ils avaient leur lots de plaisir. Elle repensait souvent à la dernière quête qu'elle avait essuyé, se repassant ses bons coups mais surtout ses mauvais, car sans eux elle n'aurait pas évolué autant et ne ce serait pas amélioré.

Sa rencontre avec les Pourpres l'avait laissé un peu froide, réalisant qu'elle avait encore beaucoup de chemin à fouler avant d'en faire parti. Après mûres réflexions la jeune fille s'était trouvé bien heureuse auprès des membres des Marches d'Argents, lieux ou elle avait trouvé une famille et qui lui donnait amplement de travail en service. Ils ne remplaçait les moines de l'Ordres du Corbeau, loin de là, mais il y avait parmi eux une franche complicité non négligeable.

Faire la disette avec Polby n'était pas chose rare et il fallait qu'elle se retienne pour ne pas être un moulin à parole avec ce dernier. Avec Belgos la conversation était surtout voué sur les stratégies à prendre et les ordres à suivre et avec Elion c'était presque de la prose, quand elle parlait en céleste avec lui, le monde cessait d'exister, l'emportant vers des contrées divines emplies de lumières vivifiante. Elion était pour elle, une réussite, une icône serait trop, une envie, malsain et de l'admiration serait passable, quoi qu'il en soit il ne la laissait pas indifférante et se trouvait honoré d'être à ses coté. La jeune fille semblait avoir des ailes auprès de lui mais il était strictement interdit de le démontrer; non mais!!!

Un soulagement suivit d'une crainte lui prit quand ils arrivèrent dans cette ville d'Asbravn. Elle s'était opposé au fait qu'il leurs fallait prendre des inconnus avec eux pour la suite, mais avait laissé les décision à qui de droit. Pour elle c'était assuré qu'ils allaient devant les ennuis, mais un ordre est un ordre. Alors c'est avec une mine un peu renfrognée qu'elle laissait Abby avec les autres chevaux au écurie et bien sur avec toute les recommandations valable pour les bon soins de son fidèle destrier, allant même jusqu'à offrir un pourboire au palefrenier.

La Paladin répondit d'un sourire de mécontentement à Belgos et prenait place au bout de la table, ou elle avait vu sur l'entrée et le bar. Extrémiste comme à son habitude, elle aurait fait une détection du malin dans la pièce, mais ne voulant pas partir une rixe trop rapidement, la jeune fille se surprit à n'en faire rien.Se contentant d'inspecter les lieux au meilleurs de ses connaissances. Le " restons vigilant " de Belgos lui restait en tête.


Détection.



Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire.
Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant.

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Fiche Vëla


1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*.
2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*.
3-Soins modéré.
 
 
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PM
écrit le : Lundi 07 Octobre 2013 à 22h41 par Münggs
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C'était avec l'esprit entièrement plongé dans ses pensées que Corvo arpentait les rues de la citée d'Asbravn. Arrivé depuis deux jours dans cette triste bourgade, il n'avait eu de cesse de ressasser les souvenirs des ces derniers mois...

Tout avait débuté par cette enquête qu'un noble de Suzail avait confié au Diamant Noir. Comme d'habitude, c'est Corvo qui se chargeait des demandes spéciales tandis que son associé restait au magasin. Cette fois, la tâche était encore plus excitante que d'habitude et pour ne rien gâcher, c'était un des plus gros contrats qu'ils aient eu jusqu'à présent. Cette mission l'avait conduit de Suzail à Daerlune en Sembie puis à Port Ponant sur la Côte des Dragons. Ce fut long, ce fut difficile mais il l'avait retrouvé ce collier... De retour chez son noble commanditaire, il avait empoché bien plus que ce qui fut négocié. Celui-ci lui remis également une lettre. Il n'avait même pas eu le temps de faire la route qui l'aurait remmené chez lui que Loren, son associé, avait expédié un message chez le client à son attention lui demandant d'aller immédiatement à Iriaébor. La mission était simple: y aller, retrouver le contact à son domicile, récupérer un livre, le ramener à la boutique pour qu'il soit restitué au donneur d'ordre et empoché dix fois plus que pour une simple mission de ce genre...

Le claquement des sabots qui retentit et le hennissement des deux poneys qui manquèrent de renverser le roublard suffirent tout juste à le sortir de sa rêverie. L'halfelin aux commandes de l'attelage lui lança une raillerie qu'il n'entendit qu'à moitié.*Corvo Stern, l'homme qui mourut écrasé par un poney, elle est pas mal celle-là... Foutu manteau, depuis le temps que je dis que la capuche est trop grande...* C'est en le regardant que Corvo recouvra tous ses sens et sa capacité d'observation. Le semi-homme paraissait déterminé, sur de lui. Mais ce qui intrigua surtout le cormyrien, c'était l'escorte faite au chariot. Un colosse au regard à vous faire verdir un orc, une guerrière possédant cette même assurance qu'ont les gens connaissant leur véritable valeur et un demi-elfe auprès duquel se trimbalait un loup...

La vision de ces trois là suffit à lui donner des frissons. Ils lui rappelaient les trois tueurs qu'il avait réussit à semer avec tant de mal ces dernier jour. Après la découvert du corps de son contact à Iriaébor, il avait du prendre la fuite face à ces trois molosses sans une explication, sans même pouvoir récupérer le reste de son équipement à l'auberge où il séjournait. Pire; c'est la plupart de son or qu'il avait laissé là bas... Sans parler de son cheval qu'il avait du abandonner pour brouiller les pistes et faire croire qu'il partait vers Proskur à l'est...

Corvo s'engouffra dans la taverne et s'installa seul à une table dans un coin de la salle commune, et se découvrit la tête de la capuche de son manteau laissant apparaître ses cheveux blanc neige avant de retirer l’encombrant vêtement. Dos au mur il avait une bonne vu sur l'ensemble de la pièces et ses occupants. La décoration était classique, sans fioritures et à l'image de la décoration les clients semblaient tout aussi classiques.... Peu de temps après son arrivée, ce fut au tour de l'halfelin de faire son entrée alors que dans un coin de la pièce un demi orc explosa de colère avant de se rendre compte de la léthargie quasi totale de son interlocuteur... Escorté d'un individus dont l'accoutrement ne laissait en rien présumé de sa race, de son sexe ni quoi que ce soit de visible, le demi homme s'éclipsa rapidement à l'étage pour en revenir seul et prendre place à une table où les plats commencèrent à être servit. D'abord enragé à l'idée de se retrouver dans le même endroit que la seule personne ayant réellement pu noter sa présence dans la ville, Corvo se mit à sourire en repensant à la scène dans la rue. Ce fut lorsque les trois gardes du chariot entrèrent à leur tour dans l'auberge qu'une idée apparue dans l'esprit du roublard. Peut être ces bougres là allaient-ils pouvoir lui être utiles...



Fiche de Corvo

PJ: Corvo / Népheghost
PNJ: Münggs
 
 
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écrit le : Lundi 07 Octobre 2013 à 22h51 par Adlareth
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Les écuries de cette ville que l’on nommait Asbravn étaient bien satisfaisantes pour Athear le cheval puissant qui menait depuis de longues journées son paladin de cavalier. Il renâcla de soulagement lorsqu’Elion lui ôta sa sellerie et sa barde d’écaille. Le jeune chevalier des Yeux Vigilants déposa avec soin le tout au bout du box et revint flatter l’encolure de son destrier en lui soufflant des mots apaisants, mais également l’ordre de garder les biens qui leur appartenait. Puis l’aasimar répéta la manœuvre avec Dano un beau mulet au pied sûr et à la loyauté sans faille. Lui aussi se retrouva allégé de son fardeau et l’animal reçu le même ordre de maître. Ce n’était nullement une surprise, car il en était de même à chaque fin de journée. Chaque fois, le paladin commençait par prendre soin de ses montures avant de s’occuper de lui-même. Et chaque fois, il responsabilisait Dano et Athear sur la surveillance des biens qu’ils transportaient. Plus d’un palefrenier, n’ayant pas respecté les instructions du paladin avaient déjà pu gouter aux sabots ou à la dentition des équidés. La différence cette fois, fut qu’Elion devrait remettre à plus tard le brossage des animaux. Il le faisait lui-même chaque jour que Heaum lui octroyait sur cette terre à son service. Mais en cette journée, cela devrait attendre, sa mission n’était pas achevée et le paladin était mal à l’aise d’avoir dû abandonner quelques temps Polby et sa précieuse compagnie.

La mission avait été on ne pouvait plus claire, il fallait protéger coute que coute le mystérieux passager qui avait prit place dans le chariot du Hin. Et ce genre de mission n’était nullement pris à la légère par dévot du Vigilant. Aussi avait-il abrégé autant que faire se pouvait le temps nécessaire à débarrasser les montures de leur fardeau, mais comme lui, elles devraient attendre pour le confort d’un brossage en bonne et due forme. Déjà, Belgos qui avait prit la responsabilité du commandement et Velä la Folle de Torm l’attendait. L’aasimar se porta à la hauteur du palefrenier qui se trouvait là et lui donna ses ordres.


- De l’eau et de la nourriture, pour ces deux là, je reviendrai pour m’en occuper par moi-même. Prenez-garde de ne pas vouloir le faire par vous-même.

La mise en garde était plus une sécurité pour le palefrenier qui voulant faire son travail consciencieusement s’exposerait à des blessures que le paladin ne souhaitait pas. S’il avait prit le temps de dresser les deux équidés, il était trop délicat que faire toucher du doigt, ou du sabot la différence entre garçon d’écurie qui faisait son travail et un voleur patenté qui tenterait de dérober quelque bien ne lui appartenant pas. Ceci fait, le colosse en harnois complet retrouva ses deux compagnons pour regagner l’auberge.

Depuis le début de cette mission de protection, Elion d’Alusaire avait fait connaissance avec Velä une paladine de Torm. L’aura de cette dernière était aussi claire que la sienne et se fut donc sur une base de confiance que s’installa leur relation. Elle était la joie mêlée à un sens du devoir sans faille. Il y avait comme une dualité en elle, une joie de vivre et de servir Le Juste, mais aussi quelque chose plus sombre de plus profond. Elion n’était pas du genre loquace, trouvant qu’une conversation était une source de distraction mettant mal sa vigilance. Mais l’étiquette voulait que l’on réponde à une dame, fusse-t-elle paladine. En outre, la proximité de leur divinité tutélaire et le plaisir de parler en céleste ouvrait souvent sur des discutions des plus intéressantes pour ne pas dire passionnantes.

L’une d’elle avait porté sur le fait de devoir cacher ses armes et notamment son appartenance à Heaum qu’il arborait avec ostentation. S’il finit par s’y résoudre, se fut notamment grâce à elle. Velä avait su trouver des arguments acceptables pour que finalement l’Helmite capitule de bonne grâce, recouvrant tant bien que mal son harnois et son bouclier frappé aux armes de la Sentinelle Eternelle avec une lourde cape qui volait dès que les armes furent nécessaires à la protection du passager inconnu. Une condition sans laquelle, il lui aurait été impossible d’accepter le stratagème du Hin en cachant sa véritable nature. Le mensonge ne faisait pas parti des vœux qu’il avait prononcé, loin de là et le simple fait de devoir porter cette cape était déjà fort dérangeant pour lui. Velä ne devait sans doute pas être loin de penser la même chose que lui, mais elle avait réussi le tour de force de l’amener à voir cela sous un angle différent. Toutefois, le résultat escompté par Polby ne s’appliqua jamais vraiment à Elion. Si la Folle de Torm pouvait se faire passer pour une commerçante, impossible pour l’Aasimar au visage blafard et balafré et au regard mort et luisant de passer pour autre chose qu’un garde du corps… au mieux.

Ensuite, ce fut Belgos Dalaèl qui rejoint le groupe pour en prendre le commandement. Un vétéran de la Compagnie des Marches et dont on disait le plus grand bien. Evidemment, le demi-elfe passa sous le regard inquisiteur du paladin, une seconde nature et presque un réflexe pour quiconque approchait le petit convoi. Aucun doute sur la bonté de cet individu, dès lors lui aussi passa sous la protection du Helmite. Et cela d’autant plus que l’arrivée du demi-elfe coïncida avec l’abandon de l’obligation de porter cette cape de dissimulation. Une chose que l’aasimar, peut-être à tord attribua à ce nouveau venu. Dès lors, il pu à nouveau arborer fièrement le tabar gris portant le symbole de la Sentinel. Elion n’avait que peu échangé avec Belgos, mais il était un Compagnon des Marches lumineux et en outre, il avait quelque chose d’indéfinissable qui poussait l’aasimar à le voir sous de bons hospices.

Le chevalier rejoignit donc ses deux compagnons. Belgos donna le signal pour regagner l’auberge. Une chose qui n’allait certes pas à l’encontre du désire brûlant du paladin, même si les raisons étaient probablement plus éloignées que celles de Belgos. Oui, manger et se désaltérer ne seraient pas de refus, mais il tardait surtout au Helmite de rejoindre Polby et surtout ce précieux voyageur. Il avait reçu l’ordre de se rendre aux écuries, mais au fond de lui il trouvait qu’il avait été bien imprudent de laisser le hin et son « ami » sans protection. Aussi, ne rajouta-t-il rien aux dires de Belogos, si ce n’était une petite rectification concernant les mercenaires.

Sourire n’était pas dans les habitudes de l’aasimar, ni rire, pleurer ou quelle qu’autre émotion d’ailleurs. Depuis son plus jeune âge, il avait appris à s’en méfier et à les cacher au plus profonde lui. Il plongea donc son regard vide dans celui de Belgos et d’une voix tout aussi neutre, il ajouta simplement.


- Le Vigilant les jugera sur pièce, et malheur à celui qui tenterait de tromper sa Vigilance divine.

Il était toujours très difficile de savoir à quoi s’en tenir avec le chevalier des yeux vigilants, tant il respirait presque toujours une parfaite neutralité émotionnelle. Une mise en garde, un défi, une plaisanterie, bien qu’improbable connaissant le garçon ? Difficile de le dire pour le demi-elfe, mais la chose clairement sous entendu s’était que les mercenaires choisis auraient plutôt intérêt à ne pas faillir sous le regard de Heaum, d’autant que ce dernier serait probablement soutenu par celui tout aussi perçant de la paladine de Torm.

Laissant Belgos et Velä prendre les devants, Elion se plaça dans leur sillage. Si tout le monde semblait afficher une certaine détente du fait d’être arrivée en ville, il n’en était pas de même pour l’aasimar qui était toujours aussi Vigilant, peut-être plus dans cette ville, où justement le danger pouvait surgir de partout, alors que dans les grands espaces, il s’annonçait généralement laissant le temps de se préparer. Ainsi, il avait par pur réflexe porté sa main sur sa Morgenstern, lorsqu’un homme encapuchonné avait failli se faire renverser par l’attelage de Poby. Car pour le paladin de Heaum, sa plus grande crainte était de faillir. Que l’on trompe sa vigilance et que par sa faute la mission soit mise à mal.

Aussi, l’aasimar se senti mal à l’aise lorsqu’il ne vit que Polby attablé lorsqu’il entra à la suite de Velä et Belgos. Sir d’Alusaire prit un moment pour embrasser la salle d’un regard scrutateur, tout comme une certaine guerrière accoudé au comptoir, l’avait fait quelques minutes plutôt. Lourdement armé et en harnoi battant les armoiries de Heaum, Elion d’Alusaire n’était probablement pas passé inaperçu, et de toute façon il n’en avait pas l’intention. Il s’avança jusqu’à la table, mais resta debout. Il se pencha vers Polby pour ne pas à avoir à parler fort.


- Où est l’homme et qui le garde ?

A vrai dire, Elion ne savait pas vraiment s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme et cela ne lui importait que peu, si ce n'était que son statu de chevalier l'obligeait à plus de précaution avec une dame. Tant que ce dont il avait la garde n'était pas maléfique, il assumerait son rôle de garde dut-il se passer de manger, de boire et même de dormir.

Elion utilise détection sur la salle



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« Force doit rester au Vigilant ! Hourra !! »

Sorts du jour :
Niveau 1 : Barbe d'argent, faveur divine
Niveau 2 : Force du taureau, zone de vérité

Pouvoirs magique :
Détection du chaos (x3/jour) ; Détection du poison (x3/jour) ; Détection des morts-vivants (x3/jour) ; Détection de la magie (x3/jour) ; Lecture de la magie (x3/jour) ; Détection du mal (à volonté) ; Lumière du jour (1/1)/jour (niv. 11) ; Protection contre le Mal (2/3)/jour (niv. 11) ; Bénédiction (1/3)/jour (niv. 11)
 
 
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écrit le : Mardi 08 Octobre 2013 à 13h57 par Sandor
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a journée de Micheletto avait commencé sous les meilleurs auspices. Il avait enfin fini par atteindre Asbravn, sans se perdre et en évitant les Montagnes du couchant. Les gardes ne lui avaient pas fait d’histoire à l’entrée de la ville et lui avaient même indiqué où il pouvait trouver son frère. Magnus Dirona, le géniteur du jeune prêtre était, malgré ses longues absences, resté assez populaire dans sa ville natale. S’il n’était pas rare dans ces régions de voir un jeune homme partir à l’aventure, il était déjà moins fréquent de le voir revenir en un seul morceau. Magnus le borgne lui avait poussé l’extravagance jusqu’à mourir dans son lit, de sa belle mort. C’était assez pour que son nom reste dans les esprits pour quelques générations. En revanche, quant à savoir ce qu’il avait bien pu faire et où il avait pu se rendre, le mystère restait entier. Tout ce que le vieux soudard avait ramené de ses voyages c’était de l’or et un jeune demi-orque dont l’origine était jusqu’alors demeurée obscure. A dire vrai, le clerc avec le carnet de voyage qu’il avait reçu à Airspur, disposait de la seule clef susceptible d’ouvrir les portes de son passé. Les quelques pages qu’il avait déjà eu le temps de lire retraçaient au jour le jour les pérégrinations paternelles près du Lac de vapeur.

C’est donc confiant dans l’avenir que Micheletto pénétra dans la taverne du Voyageur. Il ne lui fallu pas plus de quelques instants d’inspection pour apercevoir un demi-orque accoudé au bar. Le prêtre s’approcha de lui et le héla doucement.
« Vilo ? ». Les regards des deux agnats se croisèrent. A la stupeur du Chessentan les traits de l’individu qui lui faisait face étaient en tous points semblables aux siens. Sa surprise crût encore lorsqu’il vit celui que tout désigné comme étant son frère, reporter immédiatement son attention sur le verre qui se trouvait devant lui ; comme si la découverte de leur gémellité l’indifférait au plus haut point. Une telle attitude laissa Micheletto un instant interdit.

¤ Allons bon, est-ce qu’on est tant que ça à se balader avec la même tête à Asbravn ? ¤

Il lui posa la main sur l’épaule pour obtenir à nouveau son attention. Si son double n’était pas spécialement emballé par les retrouvailles familiales c’était son affaire, mais le jeune clerc était là pour une raison bien plus terre à terre et autrement plus importante à ses yeux que les liens du sang. Il ajouta donc d’une voix calme et autoritaire : « Vilo, je suis venu récupérer ma part d’héritage. Donne la moi et nous ne nous reverrons plus ». Pas la moindre réaction. Le demi-orque restait vissé sur son tabouret, atone. Son air hagard le faisait ressembler à ces grands herbivores de la jungle du Chult qui, indifférents aux problèmes du monde, ingurgitent, régurgitent et mâchonnent à longueur de journée. C’est le moment que choisi le barman pour prendre la parole.

- Ne te fatigue pas va, il vient de mettre ses dernières pièces dans cette bouteille. Micheletto le regarda avec des yeux ronds comme des ballons. Si tu ne me crois pas demande à n’importe qui ici, tout le monde est au courant.

A cette annonce le sang du prêtre ne fit qu’un tour. Il attrapa Vilo par le col de sa chemise et lui hurla dessus : « FRERE INDIGNE !!! Comment as-tu pu dépenser tout mon argent ? ». Il cherchait dans les yeux de son congénère le début d’une explication, mais il n’y trouva qu’une profonde tristesse. Le clerc ne comprenait que trop bien son origine. Les déboires qu’avait dû connaître son frère à la mort de leur père étaient les mêmes pour tous ceux de leur race. Avec lui il avait perdu son protecteur et surement son unique confident. Il se retrouvait à présent seul dans cette petite ville minable, en butte au mépris de la populace. Jamais on ne l’embaucherait, jamais on ne lui ferait l’aumône. Comme un jouet irrémédiablement brisé, son destin ne faisait aucun doute. Il n’avait plus qu’à se coucher dans un coin et s’y laisser mourir.

Micheletto poussa un long soupire. Il tira la chaise qui se trouvait devant lui et pris place face au bar. D’un signe de la main il demanda au barman un verre vide, ce qui lui fut accordé. Il le rempli avec ce qu’il restait de la bouteille de whisky de son frère. Son regard se posa alors sur une jeune fille qui venait de s’installer au comptoir. La bougresse était enfouraillée jusqu’aux oreilles. Son air martiale rappela au Chessentan pourquoi il avait quitté les pics Akana. Il était chez les humains pour apprendre leurs techniques de combat. Il ne pouvait davantage se détourner de son objectif principal sans déplaire à son Dieu. Le prêtre contempla un instant encore le liquide cuivré au fond de son verre. Un léger sourire se dessina sur son visage. Après tout il l’avait eu sa part d’héritage.



 
 
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écrit le : Mercredi 09 Octobre 2013 à 20h38 par Théodus
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Vingt-sixième jour de la Griffe des Tempêtes, année des Dragons Renégats
26 tarsakh 1373 (CV)

Lieu : Cité de Asbravn, Contrées du Mitan Occidental
Temps : nuageux, risque de pluie, 4°
Moment : vers 17h30, crépuscule



Narration MJ :


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...



user posted imageu comptoir, Moira continuait à vider sa choppe lentement, jetant de temps en temps des coups d’œil vers les quatre membres de la Compagnie des Marches attablés. Bien que d’une grande discrétion, elle croisa le regard de l’unique femme du petit groupe. Jouant l’indifférence, elle détourna les yeux, comme si son regard s’était posé par hasard sur la paladin.

Depuis un coin de la salle commune, Corvo essayait également de passer le plus inaperçu possible, notamment par rapport aux quatre voyageurs qu’il épiait discrètement. Son attitude paya, car même le regard inquisiteur du grand guerrier qui se posa un instant sur lui, n’éveilla semble-t-il aucun soupçon.

Micheletto apprécia son verre d’alcool non sans se tourner quelques fois vers son frère qui trop saoul, ignorait toujours sa présence. Qu’allait-il faire maintenant ?

Polby pour sa part appréciait ce moment à sa juste valeur. Des missions d’espionnage périlleuses, il en avait connu un bon nombre. Aussi savait-il se reposer quand il en avait l’occasion. Il fit honneur au repas, et au vin, toutefois sans abuser de ce breuvage. Il lui fallait conserver les idées claires en toutes circonstances. Il était le chef de cette mission et se devait de montrer l’exemple.


- Excuse-moi Belgos si je n’ai pas répondu à ta question. (L’halfelin s’était contenté d’un geste de la main pour indiquer qu’il avait entendu et ne souhaitait pas s’exprimer). Mais j’aime savourer un bon repas sans prononcer un mot, en ne pensant qu’au plaisir simple de manger. Donc, la suite des opérations : en premier essayer de trouver quelques mercenaires dignes d’intérêts qui pourraient nous être utile pour la dernière partie du voyage. Comme je te l’ai dit tout à l’heure, et je le répète à vous deux, dit-il en tournant son regard tour à tour vers Vëla et Elion, la fin du voyage approche et les risques vont s’aggraver. Encore une fois, veuillez m’excuser de ne pouvoir vous dire le fond de cette mission, mais mes ordres ont été très clairs. Je vais donc faire un appel aux volontaires ici même d’ici quelques instants. Je souhaite que vous regardiez les candidats, et n’hésitez pas à leur poser des questions. Je vous demanderai ensuite votre avis et déciderez qui nous prendront.

Polby fixa alors Elion :

- Tu voulais savoir où se trouve notre passager. Il est au premier étage, dans la première chambre sur la droite. Je dormirai avec lui, et vous (L’halfelin tira une clef de sa poche et la posa sur la table), vous avez la suivante. Ainsi, vous pourrez venir nous protéger en quelques secondes si je tape contre le mur qui sépare nos deux chambres. Je vois que tu regardes un peu partout si quelqu’un pourrait se révéler menaçant envers nous. Toi aussi Vëla, dit-il à la paladin. Et j’ai remarqué tout comme toi la guerrière qui boit une choppe au bar, et qui nous lance des regards réguliers. Il y a aussi le jeune homme dans le coin au fond à droite qui nous regarde souvent. C’est lui que j’ai failli écraser tout à l’heure. Mais le fait qu’ils nous regarde ne veut pas dire qu’ils nous veulent du mal. Après tout, ils ont dû reconnaître en nous des membres de la Compagnie des Marches, et doivent se demander ce que nous faisons là. Allez ! Je vais faire mon appel.

Le chef de phalange se leva et gagna le comptoir. Il échangea quelques mots avec la serveuse, et, ayant obtenu son assentiment d’un hochement de tête, grimpa lestement sur le bar en passant par un tabouret.

- S’IL VOUS PLAIT ! lança Polby à plusieurs reprises de la voix la plus forte qu’il pouvait.

Sa voix ne couvrit pas au début le brouhaha des conversations, mais les plus proches s’étant tourné vers lui et ne parlant plus, l’halfelin réussit finalement à se faire entendre jusqu’au fond de la pièce.

- Bien le bonsoir. Je suis à la recherches d’hommes et de femmes pour une mission de protection. J’accompagne une personne pour quelques jours encore, et j’aimerais voyager en sécurité. J’offre un salaire correct, et la nourriture gratuite. Si des personnes valeureuses sont intéressés, qu’ils viennent me voir. Merci de votre attention.

Polby sauta sur le tabouret, puis à terre, et retourna s’asseoir à sa table. Là, il se servit quelques gouttes de vin qui décidément, lui chatouillait agréablement le palais.

- Voyons qui va se présenter, dit-il à voix basse à l’attention de ses compagnons. Vous misez sur qui ?



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écrit le : Mercredi 09 Octobre 2013 à 22h15 par Moira
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Comme prédit, les trois membres de l'escorte arrivèrent peu de temps après le chef, ce qui était l'occasion de les voir de plus près. Le premier était le demi-elfe, grand et efflanqué. Plutôt bel homme, il fallait l'admettre, et peut-être le plus sympathique de l'équipage, avec des manières qui traduisaient une certaine aisance en ce milieu. Clairement, il était l'éclaireur, et probablement très expérimenté, comme en témoignait le loup qui le suivait comme son ombre. Moira savait que certains pisteurs chevronnés parvenaient à apprivoiser des animaux sauvages, mais pas par le dressage classique, il s'agissait là parait-il de secrets druidiques que peu connaissaient. Après lui entra une femme humaine à la mine plus soucieuse. Elle avait quelque chose de familier, mais Moira n'aurait su dire quoi. Peut-être parce qu'elles se ressemblaient un peu? Toutes deux brunes, livides, au port militaire et dont les yeux avaient vu l'immensité des terres sauvages. Elles auraient pu être soeurs, dans une autre vie.

Avec le dernier arrivant, Moira se redressa légèrement. Il était aussi grand qu'elle, et ce n'était pas tout les jours que la guerrière n'avait pas besoin de baisser la tête pour regarder quelqu'un en face. Une épaisse armure ternie par le combat, frappée du symbole de Heaum, le morgenstern battant les flancs et le regard austère, durci par des années d'endoctrinement : c'était un moine-soldat, un croisé, moins homme qu'extension vivante de son dieu. A ses yeux couleur de désert stérile, elle opposa l'abysse marin des siens. Tout deux avaient le contrôle absolu de leurs émotions. Mais là où le visage de cet homme était figé en une expression de courroux et de sévérité comme celui d'une statue de temple, celui de Moira était un masque de tranquillité glaciale comme une nuit d'hiver.


¤Pour une fois, je ne serai pas celle qui fait le plus peur.¤

L'équipage de la Compagnie des Marches se trouvait trop loin pour entendre ne serait-ce qu'un mot de temps en temps. La guerrière ne pouvait se fier qu'à leur langage corporel. Fait intéressant, leur protégé n'était pas là. Très peu de chances qu'il soit resté seul dans le chariot, le halfelin avait dû le faire entrer par la porte de derrière, puis monter à l'étage. Etait-il si célèbre, que l'on craignait qu'il soit reconnu ici, si loin des Marches?

Elle mangea sur le pouce, en réfléchissant à son approche. Elle ne pouvait pas rester indéfiniment là, les bras croisés. Ils allaient finir par la remarquer, ces gens n'étaient pas des débutants. Moira envisagea de monter elle aussi sous un prétexte quelconque, pendant qu'ils étaient tous en bas. Mais c'était risquer de se compromettre définitivement. Mais encore une fois, l'attente la récompensa d'un tour inattendu : le halfelin se leva et clama haut et fort, devant toute la salle, qu'il cherchait de l'aide. Cela souleva une foule de questions, dont la première était : n'était-ce pas là contraire à une mission secrète? Ceci dit, Miriel aussi avait fâcheuse tendance à recruter n'importe qui à tout bout de champ, mais là... Seraient-ils en fait dans une situation plus désespérée qu'ils n'en donnaient l'impression? Néanmoins, cela procurait une occasion en or de se rapprocher un peu plus. Et si c'était en fait l'effet voulu? Appâter d’éventuels agents ennemis en les invitant dans la bande, afin de mieux les piéger... Malin. "Garde tes amis près de toi, tes ennemis encore plus près" comme disait le proverbe.


¤Mais, je ne suis pas une agent ennemie, n'est-ce pas? Pas encore, du moins.¤

Non. Oblivion venait juste d'entrer en jeu. S'ils avaient des poursuivants, c'était quelqu'un d'autre. Quelqu'un déjà dans cette salle? Moira termina sa bière, alors que le halfelin regagnait sa place, et lui emboîta le pas. Faute de meilleur plan, elle devait saisir la balle au bond. De plus, une telle annonce allait sûrement vite ameuter une foule de fier à bras et d'aventuriers à la petite semaine, ce qui pourrait noyer ses chances de les approcher.

Elle l'avait presque rattrapé, et se tenait devant lui alors que les dernières gouttes passaient de la bouteille à son verre.


-C'était subtil, fit-elle sans préambule de sa voix basse, teintée d'un accent traînant et indéfinissable. Impossible de dire si c'était un sarcasme ou un commentaire sincère. Nous parlons de quel salaire, exactement?

C'était ainsi que l'on distinguait mercenaires amateurs et professionnels. Les premiers perdaient leurs temps en salamalecs et vantardises pour essayer d'impressionner leur interlocuteur. Les seconds parlaient en premier lieu du prix, pour savoir si chacun pouvait économiser sa salive ou non.



Je n'ai peur de rien, je n'espère rien, je suis libre.

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écrit le : Jeudi 10 Octobre 2013 à 05h31 par Belgos Dalaèl
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Belgos en aurait eu le souffle coupé s'il n'était pas habitué depuis un certain temps aux facéties de certains des chefs de phalanges de la Compagnie. Nulle moquerie non non, à peine un chouilla de consternation devant la réponse de Polby et à son annonce tonitruante. Genre discrétion on pouvait faire mieux, c'était certain, Belgos ferma les yeux et soupira une fraction de seconde. Il n'avait même pas besoin de regarder ses deux compagnons paladins pour savoir qu'en ce moment même ces deux là devaient ressentir le même trouble que lui. Frère Tigre terminait à peine son discours et le rôdeur lâcha immédiatement une phrase à l'adresse d'Elion et Vëla un ordre tandis que son regard captait un premier mouvement, celui d'une jeune femme vers eux.

- Elion, Vëla, pas d'esclandre même si vous détectez quelque chose sauf si danger imminent. Soyez des observateurs avisés.

Belgos se cala dans son siège tandis que la femme arrivait et entra dans le vif du sujet. Une silhouette agréable à regarder, grande, elle devait dépasser le demi-elfe d'une bonne dizaine de centimètres et une approche très directe qui n'était pas sans lui rappeler l'aurilite Jereicia. Pourquoi à ce moment précis pensait-il à la défunte Soeur des Marches en observant cette inconnue? Jereicia était une prêtresse, une combattante aguerrie mais disparue trop tôt en forêt de Cormanthor au cours d'une mission menée de concert avec les Gardiens Sylvestres,franche et directe, elle ne perdait guère de temps en discussions inutiles. C'était exactement à elle que lui faisait penser cette femme, en tout cas, de prime abord et ce n'était qu'une première impression, une première candidature sérieuse. Restait à savoir si Polby serait du même avis et qu'il saurait retenir son attention

¤ Voyons qui va suivre....¤



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Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis.

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Fiche Belgos
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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