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Ophiuchus - Chapitre III, Hlondeth - Jour 2
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Sénéchal de Barovia
Chambre 5
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2nd Martel 1373 Environ une heure après l'aube Temps ensoleillé, quelques nuages de beau temps, froid.Hlondeth, La Caverne.Zelkiore monial fit soudainement meilleure figure, même si son accoutrement demeurait parfaitement étrange au marchand, ce qui se voyait à son expression pour le moins sceptique. Il avait presque peur que la boue sur les habits de Zelkior ne salisse sa marchandise et son magasin.- Ne voulez-vous donc pas vous changer, plutôt que de passer pour un gueux ? Peu m'importe après tout.. Ajouta-t-il, abandonnant apparemment la compréhension de cette histoire. Il mena alors Zelkior lentement, alors qu'il parlait vers les escaliers de bois montant aux étages et balustrades. La partie basse du magasin était tout ce qu'il y a de normal aux yeux du monial. Les murs étaient plats et aucun ameublement ou autre étagère ne venait en occulter une portion trop importante. Rien ne laissait penser qu'un quelconque passage ou cache ne soit présents.- Effectivement, Miriel m'a informé de votre arrivée dans la lettre que m'a remise Moira. Vous concernant, je sais ce que vous n'êtes pas et je sais aussi que Miriel vous fait confiance, pour une raison qui m'échappe. Je suis donc aussi contraint de vous faire confiance, en ce sens que j'ai demandé de l'aide à Miriel, et que vous faites partie de cette aide qu'elle m'apporte. Quant à deviner votre vrai nom ou votre vraie nature, je ne m'y risquerai pas. Il fit une pause, alors qu'il poussait la porte de la petite salle où il s'était auparavant entretenu avec Moira, Jon et Kilidryc, puis ensuite Horthaïr. "Vous semblez vouloir sous-entendre certaines choses. Que devrais-je savoir que j'ignore apparemment ?" Kilidryc, Moira, Horthaïroira se débarrassa d'abord de l'équipement qu'elle avait eu le soin d'entasser dans un sac de jute, porté par dessus l'épaule. Elle passa ainsi presque inaperçu jusqu'au moment où elle déballa le matériel dans une échoppe, d'où elle tira un prix juste. Les pierres étaient beaucoup plus pratique à transporter, et elle trouva acheteur facilement auprès d'un marchand dont l'enseigne disait "Aux mille joyaux" -relativement explicite pour un artisan joaillier. Il semblait connaitre son métier. En tout cas, il n'essaya pas d'entourlouper la guerrière, ni de négocier. Un coup d’œil efficace à travers une grosse loupe lui permit d'évaluer la valeur des trois pierre qui lui étaient présentées ; valeur d'ailleurs supérieure à ce qu'avait d'abord pensé Moira.
Elle repassa devant La Caverne -rien ne semblait avoir changé- avant d'élargir au fur et à mesure les cercles. La faute à son sens de l'orientation, à ses jambes ou à la configuration particulière des rues, les cercles devinrent au fur et à mesure des ellipses dont la plus grande longueur était perpendiculaire à la plus grande pente du quartier. Ainsi tomba-t-elle par hasard devant l'auberge de l'Opaline -recommandée par Khemed et Miriel-, plein est de la position de l'Âtre Irisé, à une bonne dizaine de minutes de marche en ligne droite. Dans le même tour de reconnaissance, mais exactement à l'opposé, elle tomba sur le magasin de denrée exotiques dont l'écriteau flambant neuf montrait un majestueux "Ssitanas" écrit en lettres d'or. Le quartier n'était pas spécialement mal famé ni dangereux de prime abord. Mais trouver ici ce magasin la fit prendre conscience que depuis quelques centaines de pas déjà, l'atmosphère du quartier était différente. Les rues étaient plus spacieuses et pourtant elle se sentait plus à l'étroit. Le tracé des routes était beaucoup plus sinueux, bouchant ainsi la vision plus en avant dans les rues. Les façades semblaient plus richement ornées que précédemment. Plusieurs fois elle aperçut des poteaux circulaires et fins verticaux soutenir une quelconque arche ou fenêtre. Ce n'était très certainement pas un renfort, mais bien un moyen d'accès pour un type bien particulier de la population de cette ville. Pour sûr, elle se trouvait dans un quartier où l'influence Yuan-ti était bien plus grande qu'auparavant.
Elle n'était pas suivie et personne ne semblait s'intéresser à elle outre mesure, du moins c'est ce qu'elle conclut après sa marche. Mais elle avait le sentiment que cela allait changer rapidement si elle s'attardait trop ici.
Horthaïr sortit peu après la guerrière, et rejoint directement la place qu'un serveur lui avait recommandé pour faire des affaires. La place était au bout de la rue Bleue, à quelques centaines de mètres en amont de la Caverne. Moira se trouvait sur la même place au même moment. Même si les deux passèrent à proximité l'un de l'autre, la foule ambiante les empêcha de se voir et tout deux continuèrent leurs chemins respectifs. Les pavés grisâtres laissaient alors place à de plus grandes dalles qui suivaient un damier d'un goût assez particulier, vert et blanc. Un coup d’œil habitué lui permit de déterminer l'origine de la pierre blanche : du marbre à n'en pas douter. La pierre verte n'était par contre pas dans sa mémoire, n'en ayant jamais croisé de la sorte avant d'arriver à Hlondeth. Des arches se trouvaient sur tous le tour de la place, portant le second niveau des bâtiments adjacents. Leur rez-de-chaussée était partagé équitablement entre des portes et fenêtres à barreaux, et des devantures de magasins, ateliers et échoppes. Les pierres précieuses et autres ornements, broches ou colliers, étaient apparemment très courants dans cette ville et garnissaient les habits de tout-un-chacun. Cela se voyait aussi à la représentation impressionnante des joailliers et orfèvre par rapport à d'autres cités.
Le nain commença son enquête. Il s'aperçut bien vite que les marchands ne vendant pas les mêmes produits que Gramloth ne connaissaient rien de la Caverne. Il se dirigea alors directement vers les deux marchands d'épices et autres mets exotiques qu'il avait repéré sur la place et dans les venelles à proximité. Le premier le fit attendre un moment, occupé à une affaire avec un client probablement important. Au grand damne de Hoarthaïr, il n'apprit rien de cette première rencontre, sinon que Gramloth vendait des épices, papillons et autres oiseaux exotiques depuis longtemps déjà. La deuxième rencontre, dans le magasin "Les Herbes Folles" d'une petite rue donnant sur la place, fut plus intéressante. Le marchand, un vieil homme rabougri, cependant très vif d'esprit et de corps, habillé dans des habits encore plus bariolés et décorés que ceux de Gramloth ne l'avaient été sembla être en confiance en présence de Horthaïr. Il appris que Gramloth et ses ancêtres tenaient ce même magasins depuis maintenant quatre générations. Mais que Gramloth n'était pas aussi doué que ses géniteurs pour les affaires. Bien sûr, son marché fonctionnait bien, apparemment, ce qui n'était à priori pas vraiment évident vu les quantités vraiment écoulées. Il avait d'ailleurs renvoyé ses deux employé il y a quelques années de cela, prétextant des erreurs dans leur travail -ce qui d'ailleurs avait étonné le vieux marchand. Gramloth s'absentait souvent, ce qui laissait son magasin fermé pendant plusieurs jours parfois. Les volumes de vente avaient décru, mais cela ne semblait pas pour autant gêner Gramloth, jusqu'à récemment où ses problèmes avaient commencé. Pour sûr, il avait des activités parallèles à son commerce. Mais après tout, il faisait bien ce qu'il voulait de son héritage. Mais ce qui inquiétait le plus le vieux marchand était le nouveau commerce de Ssitanas. Horthaïr ne mit pas beaucoup de temps à comprendre que ce marchand ne portait pas les écailleux dans son cœur. Aussi bien pour leur méthode de concurrence acharnée et d'écrasement des petits commerçants comme lui, que par leurs origines, ces nouveaux venus n'était pas bienvenus sur le secteur des épices et denrées exotiques. Secteur que le vieux connaissait depuis de longues décennies. Le marchand, peut-être un peu gâteux, se renfrogna alors un peu plus et de peur de trop en dire sur ces fameux écailleux dont les oreilles et les mains sont partout, mit le nain dehors et ferma boutique.
Kilidryc appela donc le patron, après avoir convaincu le serveur qu'il n'était pas le premier venu, patron qui ne tarda pas à se montrer, les mêmes cernes aux yeux. Surpris dans un premier temps de constater que la requête pour du travail émanait de l'un de ceux qui travaillait déjà avec lui, il s'approcha du roublard. Feignant toute connaissance préalable, il lança :- Je vous écoute. Mais je dois vous prévenir que les temps sont durs en ce moment, pour tout le monde. Voilà encore hier que l'un de ces maudits problèmes m'est tombé dessus. Je ne suis pas d'humeur à parlementer. J'ai déjà convoqué tous mes gars ce matin pour une discussion sur notre fournisseur, alors je ne suis vraiment pas d'humeur ! Il avait fini sa phrase presque en colère, non pas contre Kilidryc, mais contre le sort et sa malchance. Il comptait bien aussi sur la comédie qu'il devrait jouer pendant ces deux jours.- Mais excuser mes humeurs mon bon monsieur, vous avez donc des choses à me dire, je vous écoute. Il entraîna alors Kilidryc vers une table libre et éloignée des autres clients afin que tout deux puissent discuter en paix.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Jet de renseignement Horthaïr : 14(1d20) + 0(comp) = 14
Moira vend : (791po) 2* Cuir clouté maître 2* Arba légère maître 1* Dague maître Quartz laiteux : 50po Grenat rouge : 110po Spinelle rouge : 100po
Kilidryc gagne une dague de maître
Moira et Horthaïr partagent 120po Moira, Horthaïr et Kilidryc partagent 220po
Mille baisers dormants, chrysalides funèbres,Frémissant doucement dans les lourdes ténèbres
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Mercenaire
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Moira s'arrêta devant le magasin de Ssitanas. C'était donc là qu'il se trouvait. L'enseigne neuve indiquait que son affaire était récente, ou bien qu'il avait eu un récent gain de fortune conséquent. Elle hésita un instant à entrer, mais quelle raison invoquer pour que les questions paraissent légitime? Prétendre acheter pour le compte de quelqu'un d'autre? Non, si Ssitanas était effectivement impliqué, rien ne servait de l'alerter par la visite d'une étrangère bizarre. Si la souricière posée à l'Atre Irisé fonctionnait comme espéré, ils pourraient revenir à l'assaut avec des éléments concrets.
La guerrière fit demi-tour, son regard s'attardant sur les étranges piliers qui montaient jusqu'aux fenêtre des maisons, et dont l'usage ne lui apparu pas tout de suite. Au final, cela lui paru une solution étrange : qu'est-ce que ces gens avaient contre les escaliers? Ce ne devait pas être facile d'essayer de grimper à ces colonnes complètement bourré. Cela conforta son opinion : les habitants d'ici aimaient inutilement se compliquer la vie.
Il lui restait du temps devant elle, et quelques pistes qui mériterait qu'on y jette un oeil. Il y avait deux autres auberges qui avaient retrouvé les fameuses baies acides dans leur provisions : le Perroquet Bourré, et le Serpent Boîteux. Ce dernier se trouvait également dans le quartier du Nan. Moira retourna sur ses pas, en quête de ce fameux serpent, qui contre toute attente, boitait...
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assant la porte à son tour, derrière le marchand, il ne perdit rien de sa démarche « observatrice ». Continuant de fouiller visuellement chaque recoin de la pièce, il prit une seconde pour regarder de face le marchand d’épice.(commun) Vous avez raison mon cher Gramloth, parfois mieux vaut ne pas se poser certaine question. Plongeant son regard pâle dans celui du marchand, le sourire de Khemed se faisait plus grand. Qui pourrait nous mener vers un terrain … je dirais glissant. Reprenant sa discrète inspection, il continua. En revanche il est bon parfois de s’interroger sur certaine chose … ou de lever certains voiles vous ne trouvez pas ? Ma part du contrat, qui soit dit en passant ne me lie pas avec cette … Miriel; est de résoudre votre problème. Cependant, si vous le voulez bien, je ne souhaiterai pas perdre mon temps dans cette citée. Les mains jointes dans le dos, il s’approcha cette fois plus prêt du marchand. Son large sourire était presque dérageant, et contrastait avec une sensation de froideur émanant de ses yeux pâles. (commun) Je vous demande donc, poliment, de me dire tout ce que vous avez caché à la petite bande de mercenaire de notre cher Miriel. Car quelque chose me dit qu’ils ne savent peu être pas toute l’histoire je me trompe ? Continu sa prospection de l'endroit.
Réputation 9Fiche Zelkior < = mise à jour le 19/10/2011 Je suis l'ombre, insaisissable et mortelle, Mon esprit est une lame, Mon corps est une arme, S'adapter, C'est vaincre, Je sers la voix Unique, Je suis l'Ombre, Je danse et je tue.Le mantra des Ombres
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ishtru était convaincant et prouvait par là même qu'il savait tenir un rôle. D'abord étonné, il arriva pourtant instantanément à reprendre sa composition de patron, presque intimidante, au point où Kilidryc voulut s'excuser pour le dérangement et repartir s'asseoir siroter un autre thé le reste de la journée ; l'idée lui plaisait bien.
Derrière cette petite scénette, Mishtru lui signalait qu'il avait communiqué à tous ses employés sa décision d'ultimatum à propos de la marchandise de Gramloth.
Intérieurement, Kilidryc commençait à aimer l'homme qui lui faisait face, peut-être parce qu'il savait tenir un plan ou simplement parce qu'il voulait sauver son affaire de ce complot quoiqu'il en coûte et le plus rapidement possible. Il comprenait ce désir d'échapper à une mauvaise fortune. - Vous êtes habile à la comédie... dit-il tout bas, voilà, tournant la tête de droite à gauche, il commença, mes collègues et moi-même pensons qu'un de nous devrait vous accompagner en cuisine pour observer les employés. Cela... Augmenterait nos chances de déceler le saboteur, s'il y en a un. Kilidryc observa la réaction du patron avant de continuer, en gros, si je passe pour un commis, ça fera l'affaire. J'ai déjà travaillé en cuisine sur un navire, peler les patates, faire la vaisselle... Je m'y connais un peu. Qu'est-ce que vous en pensez ?
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Horthaïr tenta bien d’insister, mais le vieil homme lui flanquait déjà la porte au nez. Le nain ne dit mots, quelque peu déçu mais non pour autant étonné par la réaction du marchand. Le peu que ce dernier avait daigné révéler avec colère permis à Horthaïr de récupérer quelques éléments qui, l'espérait-il, lui permettraient de résoudre ce puzzle qui manifestement devenait plus compliqué qu’il ne l’était déjà. Le Parricide s’en retourna vers la rue Bleue, songeur.
¤ Ainsi Gramloth aurait des activités parallèles à son commerce à un point où il pourrait se permettre de faire couler sa boutique? Pourquoi diable se soucier d’un sabotage dans ce cas? ¤ Dans son introspection, Horthaïr bousculait des passants sans s’excuser, renfilant sa capuche qui parfois dévoilait son visage sous le choc. ¤ Ce vieux fou a également mentionné à plusieurs reprise le nom de Ssitanas. Si j’en crois ses dires, ces yuans-ti semblent encore plus pervers que les humains, quoiqu’ils soient. Peut être devrais-je y jeté un coup d’oeil? ¤
Mais le Parricide se savait piètre diplomate et écarta vite cette idée. Il ne saurait que dire face à un riche marchand qui aurait vite fait de le trouver suspect. Un tel travail conviendrait bien mieux à Kilidryc qui semblait à l’aise avec la répartie verbale, telle que sa boutade d’hier soir avait pu le prouver. Horthaïr décida donc de se diriger vers les docks. Selon le parchemin que le demi-elfe lui avait remis, les fournisseurs de Gramloth utilisaient les transports maritimes pour livrer leurs produits. Peut-être en saurait-il un peu plus auprès d’un docker? Il irait ensuite aux portes de la ville afin de s’informer auprès des gardes concernant les livraisons en chariot.
Sur le chemin, Horthaïr sentit une bourse se balancer à sa ceinture, heurtant avec rythme sa cuisse au fil de sa marche. Il ne lui fallut que quelques secondes pour se souvenir de son contenu; ce que Miriel avait appelé la Graine des Ténèbres.
- Voilà un nom bien arrogant pour une malheureuse bourse en cuir. Dit-il en fixant la bourse du regard dans le creux de sa main.
Mais à en croire la Rose de fer, la propriété magique du contenu de cette bourse pourrait être bien utile. Le nain mit alors un genou à terre pour récupérer un peu de gravier, terre et autre poussière qui traînaient sur le sol afin de les introduire au sein de la bourse, en espérant que d’ici les douze heures de coagulation nécessaire rien de fâcheux ne lui arriverai, ce qui manifestement n’était pas gagné entre les murs de la Cité des Serpents.
Arrivé aux docks, Horthaïr se mit en quête de quelques dockers affairés afin d’obtenir quelques renseignements sur une quelconque anomalie venant des produits livrés par voie maritime.
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Sénéchal de Barovia
Chambre 5
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2nd Martel 1373 Environ deux heures après l'aube Temps ensoleillé, quelques nuages de beau temps, froid.Hlondeth, La Caverne.Zelkiornstallés dans la pièce qui devait être le bureau de Gramloth, ils pouvaient à présent discuter. De nombreux parchemins étaient rangés dans des étagères. Tout semblait bien classé et en ordre. La table au milieu était robuste, les chaises de bois aussi, et sculptées ; aucune fenêtre n'était visible.
Devant la présence étouffante, les insinuations et les manières étranges du monial, il faillit déborder, mais se ravisa, préférant suivre les recommandations de la Rose de Fer.- Et bien, après tout, Miriel vous recommande et me dit que vous êtes dans un cercle de confiance, je n'ai donc aucune raison de vous cacher des choses. Il prit une grande inspiration, avant de commencer. "Voyez-vous, les nouvelles vont vite lorsque l'on est marchand, et j'ai ouïe dire par des amis que vous n'aviez pas passé la meilleure nuit qu'il soit. Enfin, je ne parle point de là où vous avez passé la nuit, vos affiliations ne regardent que vous, tant que vous respectez vos engagements. Je parlais plutôt de là où vous avez passé la soirée. Heureux de vous voir de nouveau sur pieds, prêt à braver les dangers de cette ville." Il fit une pause, savourant ce moment de révélation. "Comme on vous l'a dit hier au soir, je suis proche de cette organisation secrète, appelée la Sécession du Serpent par certains, ce qui prend par ailleurs une partie non négligeable de mes journées ces derniers temps, vu les évènements que vous avez pu constater." Et il continua dans un long discours, s'interrompant parfois, regardant parfois la porte du bureau qu'il avait refermé, comme si quelqu'un devait y apparaître. Il finit enfin et planta son regard dans celui du monial, retournant ce regard assuré et scrutateur.- Tout me porte à croire que vous n'êtes pas du côté de ces écailleux. Et l'ennemi de mes ennemis est mon ami. Il me reste à découvrir la raison de votre présence ici, et ce que vous cherchez exactement. Il s'enfonça un peu plus dans sa chaise, avant de rajouter "Oh, vous vouliez rencontrer une personne à l'Opaline, qui n'est malheureusement pas disponible en ce moment. Par contre l'un de ses proches lieutenant a pu se déplacer." Il tapa alors avec ses phalanges sur la table, et quelques seconde après la porte du bureau s'ouvrit, laissant apparaître dans la lueur des bougies un tête que Zelkior avait déjà croisé la veille au soir. C'était l'un des deux hommes qui l'avait drogué puis porté jusque dans la cave, celui aux cheveux long et noués en arrière, pour être exact. Il entra, fit un léger signe de salut et s'assit sur la chaise à côté de Gramloth.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Jet d'intimidation Zelkior : 10(1d20) + 2(comp) = 12 Jet de détection Zelkior : 3(1d20) + 5(comp) = 8 Kilidryc, Moira, Horthaïra guerrière continua arbitrairement jusqu'à sortir de la zone apparemment très serpentine. Elle trouva quelques passant et par chance finit par en trouver un qui connaissait la destination qu'elle cherchait. Il lui fallait continuer plein nord sa route vers le nord, pleine pente ascendante. La route ne fut pas très longue, et elle ne souffrit d'aucun détour involontaire. Une bonne dizaine de minutes plus tard, après quelques cercles dans le proche quartier, elle tomba finalement sur l'enseigne qu'elle cherchait. Pas exactement comme elle l'aurait attendu, probablement, puisqu'une plaque de métal avait été découpée puis peinte aux formes d'un troglodyte avec une jambe de bois. Le nom en revanche ne laissait que peu de doute puisque le troglodyte marchait sur le mot boiteux, alors qu'il portait sur son dos le mot serpent, tout deux peints en un vert émeraude bien caractéristique de la cité - original. A travers les fenêtres peu transparentes, la guerrière voyait du mouvement à l'intérieur, signe que l'auberge était bien ouverte. Deux personnes sortirent devant elles, laissant la lourde porte de bois claquer après elles.
Le monde dans la rue commençait à arriver au fur et à mesure que l'heure avançait. Le bruit, conséquence de l'affluence, croissait lui aussi. Néanmoins, la densité de monde n'était encore rien à comparé de la veille au soir, alors qu'ils arrivaient. Beaucoup étaient habillés à la mode locale, broches et pierres incrustées dans les habits. Certains portaient des armures de cuir, légères et discrètes, d'autres étaient encapuchonnées. La tendance était à l'extravagance, et outre les habitants trop pauvres ou pressés pour "apprécier" de la mode, froufrous et autres enluminures étaient en abondance.
Horthaïr le remarqua aussi, alors qu'il descendait la rue Bleue vers les docks. Il passa à son tour devant la Caverne avant de filer plus au sud, au bas de la pente. Il n'eut aucun problème à trouver les quais, puisqu'il suffisait de prendre la plus grande pente à chaque embranchement. Cela promettait d'être un peu plus compliqué au retour. Malgré tout, il n'arriva pas exactement à l'endroit escompté, et dû longer la rive un moment avant de trouver les quais où il était arrivé la veille. Au passage, il vit une demie-douzaine d'estaminets plus ou moins bien famés, ce qui semblait être une plage, et une bonne quantité de pêcheurs décharger ou recharger leur poisson frais. La marée était probablement haute en cela que l'eau venait lécher les plus hauts contreforts de la rive, bien qu'il puisse se demander quelle était la taille la marée au bout du bras de mer dans lequel était installée Hlondeth. Il traversa aussi une vente à la criée, et après une bonne quantité de cordages et autres caisses enjambées, il arriva là où il était arrivé la veille.
Cette partie des quais lui avait parut la plus à même de répondre à ses besoins ; il avait remarqué la veille que de nombreux bateaux de taille intermédiaire y étaient postés, et d'ailleurs Pharesus lui avait aussi soufflé qu'ils accosteraient dans la partie du port où les bateaux de marchandise venaient décharger. Ainsi donc, il retrouva l'emplacement du bateau des Ilastul, libéré dans la nuit ou le matin même. Il pouvait aussi voir une dizaine de bateaux de taille légèrement variées, aux voiles rentrées. Un bateau attira son attention : la peinture semblait récente, et quelle peinture : rouge ! Le reflet de la coque ondulait dans la mer. Deux marins semblaient se reposer, assis sur des caisses posées sur le quai. Chargeaient-ils ou déchargeait-ils ? Un autre bateau sur le quai suivant, la coque marron cette fois, où il voyait 3 marins occupé à décharger des caisses du bateau pour les empiler sur le quai.
Kilidryc pendant ce temps, discutait avec le patron de l'auberge de l'Âtre Irisé.- Bon sang, mais bien sûr ! Lança-t-il, avant de se rattraper : "Mais attendez, comment je fais pour vous présenter à mes cuisiniers, moi, maintenant ? Je viens de leur dire que s'il y avait a nouveau un problème, je changerai de fournisseur, et je leur ai demandé d'ouvrir l’œil pour voir s'il n'y avait pas un intrus qui venait s'infiltrer dans les cuisines. Je vais pas leur dire que j'ai une nouvelle recrue, spécialement pour l'occasion !" Il sembla réfléchir un instant. "Vous voulez venir en cuisine aujourd'hui, ou demain pour la nouvelle livraison ? Voilà ce qu'on peut faire : je dis à mes gars que je dois m'absenter pour affaire, comme ça ils prendront l'hypothèse de changement de fournisseur encore plus au sérieux. Je leur dis que je vous ai embauché pour veiller à ce que personne n'entre dans la cuisine pendant mon absence. Vous prendrez poste alors, mais ne faites pas trop d'zèle, faites semblant de vous endormir à plusieurs reprises, en gardant malgré tout un œil ouvert. S'il y a un malin, il agira forcément à ce moment là." Il se redressa sur sa chaise, probablement fier d'avoir trouvé cette idée tout seul, idée qui lui paraissait on ne peut plus bonne. Décidément, ce bon gros monsieur devait avoir été aventurier dans une précédente vie, car il prenait, depuis la veille, un malin plaisir à tenter de tendre un piège au coquin qui avait tourmenté ses nuits depuis quelques temps déjà.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Horthaïr recharge sa bourse - la graine des ténèbres sera prête à la tombée de la nuit environ.
Mille baisers dormants, chrysalides funèbres,Frémissant doucement dans les lourdes ténèbres
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Quelle pouvait-être l'histoire derrière cette étrange enseigne? Pourquoi un troglodyte? Moira failli en perdre le but de sa venue. Ravalant son dégoût pour les endroits bondés, elle poussa la porte, le geste sûr et l'oeil peu amène. Sa haute silhouette noire s'encadra dans l'entrée de cet antre bigarré, tel un clerc de notaire débarquant dans une soirée bourgeoise. A chaque pas en direction du comptoir, ses yeux froids balayaient la pièce, à la recherche d'un premier indice. Elle se souvenait des deux plaignants d'hier et de leurs têtes de truands. Ce serait de la chance de les retrouver si vite, mais quelqu'un leur étant acoquiné pourrait être déjà là. Y avait-il également un yuan-ti solitaire dans la salle?
Elle commanda une bière et se trouva une table d'angle. S'il devait se passer quelque chose, ce ne serait pas avant l'heure du repas. Autant en profiter pour se faire un peu oublier d'ici là.
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Une aubaine pour le nain qui portait sa fourrure, car le vent frais et iodé en provenance du grand large n’apportait guère de chaleur en cette froide journée du Coeur d’hiver. Néanmoins, cette brise marine transporta Horthaïr vers l’Inaccessible Orient, en Impiltur, dans les Contreforts de la Terre; et tandis qu’il parcourait les quais, sont esprit, éprit de distraction, vogua vers quelques souvenirs immergés. il se rappela un jour lors de son adolescence où lui, son père et Brothïr, son frère, rénovaient un navire sur le port de Lyrabar. En effet, la particularité du clan Noblécrin, contre toute attente, était de s’être spécialisé dans le travail du bois, là ou leurs frères auraient sans doute opté pour le travail de la pierre, l'ingénierie ou la joaillerie. Ainsi toute une génération de charpentiers et autre ébénistes assurait une vie prospère au clan Noblécrin depuis des siècles; ce n’était que par une xénophobie excessive que le roi avait décidé de se cloitrer loin des autres à flan des Contreforts. Le travail était dur, et bien que plus fragile que la pierre, le bois n’était pas toujours tendre à travailler, et les mains d’Horthaïr en gardaient de douloureux souvenirs, victimes de nombreuses échardes. Puis, après une éprouvante journée de labeur, Hofundür emmenaient ses fils dans l’estaminet le plus proche où bière et poissons grillés accompagnaient rires et cantiques anciens.
N’eut été la coque rouge et criarde qu’il aperçu soudainement, le Parricide se serait bien perdu encore un peu dans ses souvenirs de jours heureux. Car en dépit de sa fierté et de sa culpabilité, son clan lui manquait, son frère lui manquait, et son défunt père bien plus encore. Une profonde nostalgie se mêla alors à ses désirs, et Horthaïr stoppa sa marche au bord du quai, scrutant alors son reflet dans le miroir aqueux. Il songea alors à partir, abandonner cette vie d’exil, supplier les anciens de revoir leur sentence afin qu’il puisse vivre à nouveau auprès des siens. Il serait sans doute heureux. Mais ses objectifs surgirent alors avec ardeur dans son coeur, lui rappelant l’opportunité et la pénitence que cet ostracisme dont il fût la victime lui offrait. Une chance de faire à nouveau resplendir la gloire du Peuple Vigoureux. Ne pas tomber dans l’oubli.
Horthaïr releva la tête, fixa le large, inspira fortement puis se jura de tout faire pour oublier son passé et aller de l’avant, vers la reconquête de Shanatar. Mais pour l’heure, il devait résoudre cette affaire de sabotage.
Les deux marins au repos l’intriguèrent davantage que ceux affairés sur le navire marron. De mémoire, le nain n’avait aperçu que très rarement des loups de mer en train de baguenauder sans se faire houspiller par leur capitaine.
- Et bien... Il semblerait que vous ayez du temps pour bavassez, messires. Lança-t-il une fois à leur portée de sa voix sombre et calme. Il posa son regard sur les caisses avant de revenir vers eux. «- Dites, qu’y a-t-il dans ces caisses qui vaille la peine d'être couvé?»
Provocant, certes, mais le Parricide ne savait faire autrement. Puis de toute manière, il se sentait plus à son aise ici, à irriter du moussaillon, qu'importe les conséquences, plutôt que d'entamer la rhétorique avec un nobliau de chez Ssitanas; du moment qu'il trouvait un moyen de connaître le contenu de ces caisses.
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es mains derrière le dos, Zelkior écouta attentivement le monologue du marchand. Ainsi il n’était pas ce qu’il disait être. Piètre surprise pour le monial qui en était déjà persuadé. Et pourtant malgré son sourire de façade, un léger rictus se profila, qu’il fit disparaitre tout aussi rapidement. *Me voila maintenant à faire le pion entre ces humains et ces écailleux dans une ville ou ma Dame n’a que peu d’influence* Le monial resta perplexe quelques secondes quand à sa situation. Pourquoi lui ? Pourquoi avoir besoin de ses services, qui ne correspondaient pas à ses compétences. *Une cible, un meurtre ! Alors pourquoi me retrouver dans une affaire de politicard* Fixant le mur de la pièce, il laissa s’instaurer un long silence avant de balayer de son esprit ces interrogations futiles. A quoi bon se poser des questions quant au plan de sa sombre Déesse. S’il était présent aujourd’hui en ces lieux, cela devait être la volonté de la dame de la nuit.
Fixant de nouveau le marchand, son regard et les traits de son visage venait de changer en une fraction de seconde. Khemed n’était plus, ils avaient maintenant en fasse d’eux, Le disciple de la lune Noir. Plongeant ses mains dans les pans de ses loques, il prit de nouveau la parole. Mais cette fois son ton avait littéralement changé, de celui de Khemed il était passé maintenant à un ton neutre, froid. Il n’avait plus de raison d’endosser les traits d’un marchand, et aux dires de Gramloth sa couverture devait déjà être tombée depuis le début. Pestant contre Oknar et Miriel.-(commun) Je comprends le but de ma venu. C’est un combat d’information que vous menez donc. M arquant un silence, le monial semblait plonger dans ses réflexions. Je peux m’infiltrer parmi eux, gagner leur confiance et vous fournir tout ce dont vous avez besoin. Marquant de nouveau une pose. Ce procédé est normalement long, j’imagine que ces écailleux ne donne pas leur confiance aux humains aussi facilement. C’est pourquoi il me fait un déclencheur et une raison valable d’entrer dans leur rang. Vous les connaissez et les surveiller, je suppose, depuis longtemps. Donner moi une raison valable dont dispose un humain voulant rejoindre ces serpents. Marquant de nouveau une pose il continua. Vous devez peu être avoir un homme à vous dans leur rang qui pourrait me faciliter la tâche ? Quand bien même, il nous suffit de créer une opportunité favorable. Vous connaissez leur déplacement, une fausse embuscade peut très bien être organisée et ainsi me permettre de gagner leur confiance en me rangeant lors de l’affrontement derrière ces écailleux. Ou nous avons une autre solution. Je peux gagner leur loyauté en utilisant les mercenaires de Miriel. Je suis persuadé qu’ils tentent en ce moment quelques choses pour trouver le fin mot de votre histoire. En leur vendant sur un plateau ces personnes, je dessinerai un chemin vers leur rang.
Réputation 9Fiche Zelkior < = mise à jour le 19/10/2011 Je suis l'ombre, insaisissable et mortelle, Mon esprit est une lame, Mon corps est une arme, S'adapter, C'est vaincre, Je sers la voix Unique, Je suis l'Ombre, Je danse et je tue.Le mantra des Ombres
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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