Le Sceau du Dragon

Nyr étant parvenu à rentrer tel un chat, s'approcha petit à petit du dit voleur qui avait réussi avec grand succès à subtiliser la bourse de l'étranger auquel il venait en aide en ce moment.

*Que j'aime faire cela, il va avoir la frousse de sa vie lui. Et pas sûr que ce qu'il dit soit vrai.*

Ainsi Nyr une fois arrivé derrière le dit voleur sorti une dague avec un léger sourire à la fois sournois et moqueur, car une tirade lui venait juste sur le coup dans sa petite tête.

Celle-ci digne d'une farce et qui pouvait à la fois être prise très au sérieux à la vue de la situation à laquelle allait faire face le dit voleur en question.
Ainsi donc il pointa sa dague un moment sur le dos sans toucher celui-ci puis descendit celle-ci avec douceur, comme s'il se délectait déjà de la surprise provoquer sur celui-ci. Il plaça la dague en question pile poil à l'entre-jambe de celui-ci. Le moment de délectation finit par arriver, Nyr en tremblotait de joie, dû au plaisir que cela lui procurait.

-Rends la bourse au gentil monsieur, sinon...

Il tapota l'entre-jambe à ce moment là comme pour donner du poids à sa remarque.

- Je te coupe tes bourses en guise de remboursement. Tu en dis quoi l'ami ?

La-dessus Nyr avait un sourire large fier de sa tirade et de la façon dont il avait amené celle-ci. Nul doute il n'en viendrait jamais jusqu'à ce point c'était pas son fort les meurtres pour le plaisir, mais la situation était clairement à son avantage selon lui quitte à le faire avec succès autant le faire en s'amusant des autres. Pour sur si l'étranger arrivait jusqu'en en haut et voyait Nyr, il pourrait en pleurer de rire tellement Nyr avait un visage radieux malgré la situation qui pouvait paraitre dramatique.

Syriam vit la forme qu’il fixait bouger jusqu’à voir clairement le voleur, une main en l’air. À la suite de la supplication ridicule, Syriam esquissa un bref sourire. Les mots sortant de la bouche ne valent pas mieux que ceux de politiciens ou autres navets riches : les deux mentent pour garder leur richesse volée à l’honnête populace. Syriam était d’autant plus décidé à ne pas croire au voleur et le faire souffrir comme ce petit avorton lui rappelait le meurtre et le vol de son ancienne compagnie. Il allait tout juste le remettre à sa place quand la voix de Nyr retentit soudainement en plaçant un jeu de mot combiné à sa menace, et le menaça d’autant plus. Derrière le voleur, il distingua vaguement l’ombre de son nouveau compagnon, dague en main. C’en fut trop, et Syriam rigola de pleine gorge.

-Ah, qu’avons-nous là ! Un sombre personnage soutenant le mage que je suis. Mais ne t’en fais pas, misérable voleur, j’ai massacré assez de personnes, une de plus ne changera plus rien : ma menace tient toujours et je peux vous faire sauter tout les deux. Donc écoute ce gentil petit être derrière toi et rends-moi mon dû. Il ajouta d’un ton plutôt ironique : "Ce serait vraiment trop triste de laisser une mère malade s’occuper de tes pauvres enfants !"

¤Quelle belle journée, finalement. Ce serait presque jouissif de punir ceux qui m’ont autrefois dérobé ceux qui m’étaient une famille. ¤

Syriam savait pertinemment que la vengeance n’était pas un acte honorable, mais elle pouvait lui permettre d’enflammer ses pensées et peut être lui faire récupérer sa bourse. Et après tout, il l’a bien cherché. Il faudra maintenant juste que Nyr ne prenne pas peur avec cette fausse menace, mais comme il avait l’air plus futé que le voleur il avait pris le risque de le menacer indirectement aussi.

Année de la Magie Sauvage
Fin de journée du Premier Jour du Pourrissement
Cité d'Elversurlt


- Aahahahahahahah

Un rire sarcastique venu de nulle part vint s’ajouter à la scène. En tendant leurs oreilles, ils purent deviner sa provenance. Une ombre encapuchonnée, de taille humaine, était adossée au mur, faisant face à la maison où se tenait le manant et Nyr. Pourtant, tous auraient pu jurer qu’avant personne ne s’y tenait tout à l’heure.

- Messire Mage, mouhahahahah…et moi je suis le père d’Elminster ! Franchement, il n’y en a qui ne manque pas de culot. J’adore !

Cette voix était celle d’un homme, cela ne faisant plus aucun doute. L’homme se racla la gorge puis il les aborda de nouveaux avec un ton bien plus sérieux et autoritaire.

- On va se calmer. Chapardeur, tu vas lui rendre sa bourse et déguerpir. Sois heureux que tu ne finisses pas sous des barreaux. Si Vaerana Ptifaucon avait vent de cela, tu sais très bien comment cela finirait…Et vous deux, rangez vos armes et votre magie puissante.

Le « chapardeur » plissa le front et lâcha un long soupir. Du haut de l'escalier, il jeta la bourse qu’il avait subtilisée, tombant sur la rue à une distance d'à peine d'un mètre aux pieds de Syriam. Il s’exprima à l’intention de l’ombre, donnant l’impression qu’il la connaissait :

- Saphir…c’est entendu…

Une aura bleu azur se mit à entourer l’humain encapuchonné qui quitta le mur pour s’approcher au centre de la rue. Ils purent l’observer de plus près : il avait l’air jeune ; des mèches blondes dépassaient de sa capuche bleue nuit ; une barbe de deux jours encadrait son visage ; les prunelles de ses yeux semblaient d’or ; il dégageait de lui un certain charisme et magnétisme indéniable.

Silderym le Sorcier dragon

Bienvenu étrangers dans la ville la plus sécurisée des royaumes…. -------------------- Silderym est le plus jeune Dracosire, responsable de l'Antre de la Nuit. Il ne faut pas se fier à ses grands airs de séducteur. C'est un maître en espionnage et en illusions. Il détient un réseau important d'informateurs sur la Côte des dragons. Personne ne sait pourquoi, mais il voue une haine farouche envers le Culte du dragon...

Ce message a été modifié par Tenavril le Dimanche 06 Mai 2012 à 16h31

Syriam était tellement absorbé par la scène qui eût lieu en haut des escaliers qu’il ne remarqua ni la personne qui était apparue non loin de lui ni son aura magique. Lorsque le rire retentit, il fut surpris, au point de presque perdre la concentration nécessaire à garder son petit tour de passe-passe en vie. Syriam tourna lentement le regard avant de distinguer l’inconnu. Il assista silencieusement à l’échange entre lui et son détrousseur.

¤Il a l’air plus futé celui là. Et en plus ils semblent se connaître… Misère, quelle galère ! Serais-je tombé dans un piège ? Je n’aime pas ce genre de situations…¤

Il fixa le voleur puis vit voler la bourse à ses pieds. Le danger étant écarté, Syriam fit s’évaporer son petit tour de magie. Il se baissa donc ensuite, pris son bien et l’attacha à son emplacement habituel. Il regarde vers le haut, en direction de Nyr :

- Messire Nyr, je vous dois des remerciements. Je ne sais pas si j’aurais aimé tuer ce voleur à l’aide de ma « puissante magie ». Il se tourna ensuite vers l’inconnu : Je ne vous connais pas, mais je vous remercie tout de même de nous avoir évité de verser du sang inutilement. Saphir ai-je cru entendre de la bouche du lascar, est-ce votre nom ?

Il jugea que c’était l’occasion rêvée de révéler son nom à Nyr, ne serais-ce que par politesse et pour le remercier en partie :

-En ce qui me concerne, je me prénomme Syriam. Nyr, je m’excuse de ces présentations tardives. Et comme l’a remarqué cet individu, je ne suis pas mage mais bel et bien barde. En parlant de vous messire, vous sembliez connaître ce petit vaurien et pourtant vous nous avez soutenus. Que nous voulez-vous ?

La lueur bleue autour de lui finit d’inquiéter Syriam.

¤On dirait un mage. Je n’aime pas ça, mais alors pas du tout … ¤

Nyr fût supris par la voix qu'il entendait à l'extérieur au début, il continua de faire attention au voleur en question, une fois la bourse rendu.

* Saleté de mage et je fais comment moi pour réclamer mon du pour l'aide apporté à cette étranger.*

Nyr du coup était vraiment pas content, si il avait pu prendre la bourse comme il l'avait prévu il aurais eu le mérite d'avoir rendu la dit bourse et donc en droit de réclamé quelque chose pour que Syriam la récupère. Ainsi donc il rangea sa dague et descendit les escalier avec une mine qui en disait long sur son mécontentement, l'argent qu'il récupérais en aidant les gens lui servait principalement à glaner des informations pour pouvoir continuer de suivre la trace de l'objet familial qui leur avait été voler à lui et sa famille. La c'était tout rater a cause de ce mage sorti de nul part.

Une fois a l'extérieur c'est un peu comme si il ignora un moment Syriam, et regarda le mage un moment avant de lui parler pas content du tout.

-Alors vous comptez faire quoi vous la en bleu a croire que vous êtes en tenue pour aller vous couchez.

Nyr croisa les bras et se plaça devant le mage en question et continua.

-Non mais vous croyez quoi que je risque ma vie pour la prunelle des beaux yeux du monde. Donc vue que vous avez été tout fait planté et qu'il à récupérer sa bourse sans mon aide du coup et vue que vous connaissez le voleur.

Nyr tendit la main vers le mage toujours pas content et irrité de la situation.

- Et donc je ne pourrais même pas réclamer à Syriam ne fussent qu'une aubole pour l'aide que je lui est fournis donc je vous gage d'y parvenir car de votre faute.

Nyr fixa le mage pour voir sa réaction, Nyr était loin d'être un mauvais bougre mais il avait des priorité et son code. La du coup avec l'arrivé du mage il était profondément frustrer car on venais de marche sur ses pied selon lui.

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Passant près du "chapardeur" Nyr s'éloigna de cette odeur des plus caractéristique d'un homme qui oubliait qu'un manque d'hygiène pouvait avoir des conséquences maladives des plus catastrophiques. Rejoignant Syriam et Saphir, il en put s'empêcher de manifester son mécontentement.

Saphir fronça les sourcils, jetant un regard observateur sur le visage de l'halfelin grognon. Un sourire vint ensuite orner ses lèvres, suivit d'un léger rire. Apparemment la remarque moqueuse quand à son goût vestimentaire, l'amusait bien et il ne le releva pas. D'un ton adouci, qui ne le rendait que d'une apparence plus dangereuse il susurra :

Silderym le Sorcier dragon

Voyons maitre Nyr, vous devez choisir clairement ce que vous comptiez faire, à moins que vous ne cherchiez à vous faire payer pour ce service... peut-être imposé ? Vous faites une belle paire vous deux, je suis sûr que vous pourriez faire bien des choses en combinant vos talents : l'un artiste créatif et inventif, l'autre aux mains habiles et au caractère bien trempé... Pendant qu'il parlait, Saphir les avaient entrainé en dehors, totalement impavide à la sortie plus ou moins discrète du chapardeur, qui filait sans demander son reste, disparaissant rapidement au coin de la rue, le front soulagé, les membres un peu tremblant à la pensée de ce qui aurait pu lui arriver. Saphir s'arrêta de parler comme si une idée lui était venu soudainement en tête. Je ne sais pas exactement, mais il semblerait que vous êtes tous deux nouveaux en ville ? Je pourrais peut-être vous aider à trouver une petite mission qui pourrait être dans vos capacités... Quoique, il faut que je vous connaisse un peu mieux... Se tournant vers Nyr, il lui adressa un flamboyant sourire en rajoutant Un travail qui sera pour votre peine bien rémunéré... Allons je vous invite à prendre une choppe, non loin d'ici il y a la taverne de la mère Sorielle, un endroit un peu chahuté, mais tout à fait honorable, enfin presque ! -------------------- Silderym est le plus jeune Dracosire, responsable de l'Antre de la Nuit. Il ne faut pas se fier à ses grands airs de séducteur. C'est un maître en espionnage et en illusions. Il détient un réseau important d'informateurs sur la Côte des dragons. Personne ne sait pourquoi, mais il voue une haine farouche envers le Culte du dragon...

Joignant presque le geste à la parole, Saphir les entraina en dehors de la ruelle rejoignant une petite placette, autour de laquelle quelques commerçants avaient dressé des petits étalages, l'un portant des fruits et des légumes, l'autre se concentrant sur la vaisselle et les ustensiles de cuisines alors que le troisième vantait les mérites d'une potion aux vertus soi-disant miraculeuses. Cependant, Saphir laissa le temps aux deux acolytes de lui fournir une réponse...

Syriam assista à la scène non sourire à la remarque sur la tenue du mage. À vrai dire, l’apparence de la robe lui plaisait, si l’on omettait qu’un mage la portait. Pendant que Saphir les emmenait en dehors de la petite ruelle, Syriam regarda du coin de l’oeil s’enfuir l’homme qui, il y a quelques instants encore, fut le détenteur de sa bourse. Ses mouvements trahissaient la peur, mais fut-elle provoquée par la dague de Nyr qui menaça son bien intime ? Ou ce mage nouveau venu était-il vraiment si puissant ? Quoiqu’il en soit, l’évocation de la quête soi-disant riche en récompense et peut être en histoire aussi évoqua l’intérêt du jeune barde.

¤Mouais, je ne pense pas faire confiance si facilement à un mage que je ne connais pas, mais il m’intéresse. Et puis vu l’effet qu’il faisait au petit « chapardeur », il est peut être influent. ¤

-Messire Saphir, votre quête pourrait s’avérer intéressant et une taverne me ferait du bien après cette aventure avec le voleur. J’espère juste que votre charmante taverne ne soit pas hors de portée de nos maigres bourses. Après pour ce qui est de sa fréquentation, il est bien qu’elle soit bien remplie.

On put percevoir un léger sourire en coin lorsqu'il pensait qu’il pourrait gagner un petit pécule avec cette petite masse de personnes rassemblée en train de l’écouter narrer les exploits d’un héros fictif quelconque. Il se pencha vers Nyr :

-Messire, je ne fais pas confiance à ce Saphir, mais j’imagine que un petit peu d’argent ne nous ferait que du bien, écoutons donc au moins ce qu’il a à nous proposer, si jamais tout ceci ne nous convient pas nous pouvons toujours refuser. Et puis, c’est l’occasion pour moi de vous inviter à une petite chopine pour vous remercier de votre soutien tout à l’heure.

Le regard de Syriam s'attarda brièvement sur l'étal des ustensiles de cuisine, les motifs semblaient lui plaire. Il n'attendit pas trop longtemps néanmoins et se remit en marche avec ses deux compagnons.

Nyr fit une grimace suite à la remarque et sur le coup de la remarque de cette personnage prénommé Saphir. Les mages ils n'aimaient pas que l'on fouine ou juge leurs affaires, il en était de même pour Nyr après tout il lui avait rien demandé, à Syriam non plus d'ailleurs. Ainsi il avait suivis le mage plutôt méfiant et toujours la même mine vis à vis de celui-ci il estimait qu'il avait une dette envers Nyr.
Puis du coup il tira une chaise qui semblait être à la hauteur d'un Hin car même si sa taille lui en faisait pas ombrage, pas tout les tavernes prévoyais d'avoir des chaise pour les gens de sa race.
Une fois cela fait il écouta ce qui était dit par Syriam, il fit une drôle de tête quand il l'appela messire n'étant vraiment pas habituer à cela.

-Nyr cela suffira amplement j'ai rien d'un noble pour ma part et je m'en plains pas.

dit-il avec un léger sourire amusé a Syriam puis se tourna vers la serveuse, levant la main pour attiré son attention. Une fois cela de fait et assuré qu'il avait bien son attention.

-Une bière et un peu de fromage s'il vous plait.

Après il tourna son attention vers le mage en question mais le sourire de Nyr n'était plus présent sur son visage mais plutôt un pragmatisme qui pouvait se lire sur celui-ci.

-Depuis combien de temps vous nous suivez car j'aurais du mal à croire que un mage s'attache au fait du hasard. Ah au fait le fromage est a vos frais, j'imagine que cela vous dérange pas de toute façon on en as pour un petit moment.

Il eu un léger sourire avisé a l'attention du mage le demandeur il n'en était pas un et donc il estimait qu'il pouvait clairement abuser de la situation avec douceur.

-Des questions j'en est plein qui risque de venir car je n'ai pas l'air comme cela mais j'aide pas n'importe qui ou n'importe quelle cause et celle des mages demande mille et une réflexion avant acceptation.

La dessus il regarda Syriam comme si il cherchais un signe de sa part afin de voir si il était d'accord avec ce qu'il venais de dire. Pour Nyr plus en ils en sauraient avant acceptations moins de chance d'avoir des surprise de dernière minute. Nyr sous ses airs de joyeux luron ou bien encore en ce moment méfiant vis a vis de ce pyjama bleu, il en oubliais jamais sa ruse et son esprit qu'il l'avait bien souvent sorti de plus d'un mauvais pas.

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Nyr et Syriam suivirent leur nouvelle connaissance, entrant dans l'antre de la mère Soryelle. Elle semblait être fort populaire, beaucoup se tenaient près du bar, d'autres investissaient les larges tables, ou encore on trouvait dans quelques recoins des couples ou des groupes bavardant joyeusement. Quoique la plupart étaient de race humaine, on put quand même noter ici et là quelques hins ainsi que des nains. Dans les humains, une vaste différence d'ethnie, chose qui n'était pas fort étonnante au vu des routes marchandes.

Néanmoins ils purent trouver une petite table à côté de la porte, où ils s'installèrent tout les trois. Saphir écouta impassible les commentaires de Nyr, et semblait totalement impavide à ses grimaces, qui eurent plus l'effet de l'amuser secrètement qu'autre chose. Il savait que ce drôle de bonhomme n'était en fait pas mauvais. Gracieusement il hocha la tête lorsque celui-ci le prévint mettre sa commande sur son compte. Il laissa le loisir à ses deux invités de prendre leurs repères au sein de cette auberge. Derrière l'imposant comptoir trônait une femme grande et forte, devant friser la quarantaine. Son visage jovial servait à tour de bras des bières, alors qu'elle discutait avec les habitués de ce comptoir. Elle avait cependant une allure qui imposait le respect : c'était peut-être la vivacité de ses yeux, qui observaient tout ce qui se passait dans la salle en un regard, ou la carrure et les bras qui clairement laissaient supposés qu'elle n'avait pas été tavernière toute sa vie, impression augmentée par la cicatrice qui lui ornait le menton ainsi qu'une autre à peine visible qui partait du bas de son cou pour aller se perdre dans son corsage. Une jeune serveuse ainsi que deux garçons parcouraient la salle dans tout les sens, portant adroitement victuailles, chopines et vaisselle.

Après avoir commandé un surplus de bière, fromage ainsi que du pain, quelque choix de charcuterie et un pichet d'eau, Saphir se tourna plus sérieusement vers eux et exposa son idée :

Silderym le Sorcier dragon

D'abord laissez moi vous rassurer Nyr, je ne vous suivais pas du tout. Je cherchais justement Chapardeur pour lui demander si il connaissait habile roublard. Je l'ai vu passer en courant, et j'ai tout de suite compris à la direction qu'il avait prise qu'il allait à la maison de l'Homme Mort. Lorsque j'ai vu vos actions à vous deux, je ne pouvais qu'être convaincu de vos capacités de discrétion, votre créativité et votre capacité de vous défendre... La serveuse revint avec les divers plats commandés, interrompant leur hôte pendant quelques instant. Lorsqu'elle fut partie, il reprit tout en invitant Syriam à partager le repas ramené En fait la mission en soit n'est nullement difficile, je pense que la difficulté réside surtout dans le chemin à prendre. Il s'agit d'une mission d'observation, d'exploration et si vous trouvez un objet qui n'est d'autre qu'un sceau qui porte l'effigie d'un ou plusieurs dragons. Ce serait pour le compte de la guilde à laquelle je suis affilié, et qui est essentiellement composée de magiciens... continua Saphir prudent Mon maitre de guilde a entendu parler d'un édifice assez intéressant à découvrir au nord d'ici, un édifice abandonné et anciens, peut-être une crypte ou encore un ancien temple abandonné, on ne sait pas trop. Je pense que vous pourriez vous acquitter de cette mission avec succès. pour la simple et bonne raison, que vous passerez non seulement aperçu, car vous vous doutez bien que le secret de votre quête devra être soigneusement caché, mais à deux vous serez bien plus rapide que n'importe quelle expédition massive. Vous aurez bien sûr des personnes qui vous protègeront, des membres de notre guilde, soit à votre insu, soit en vous accompagnant pour les parties les plus difficiles Saphir se tut un moment, se servant d'une tranche de saucisson sec et coupant un morceau de pain, puis après une gorgée de bière, il reprit en regardant Nyr dans les yeux A mission difficile récompense donnée bien sûr ! Je ne peut vous définir la somme exacte, n'étant qu'un messager, recruteur d'ailleurs pour l'heure, mais je pense que je peut sans me tromper assurer une bonne dizaine de pièces de platines... Bien entendu maitre Nyr, tout ce vous trouvez lors de votre voyage, ne peut qu'être à vous, tout sauf le sceau qui appartient à la guilde... Et avant votre départ, nous vous fournirons du matériel nécessaire pour votre survie dans des régions qui ne peuvent qu'être froides ! -------------------- Silderym est le plus jeune Dracosire, responsable de l'Antre de la Nuit. Il ne faut pas se fier à ses grands airs de séducteur. C'est un maître en espionnage et en illusions. Il détient un réseau important d'informateurs sur la Côte des dragons. Personne ne sait pourquoi, mais il voue une haine farouche envers le Culte du dragon...

Saphir se tut enfin, distrait par quelque chose dans le fond de la pièce. Nyr et Syriam suivant son regard perçant vit qu'une paire d'hommes s'étaient levés et semblait les fixer avec beaucoup d'attention avant de passer près d'eux pour sortir dans la rue.

Distrait, Syriam avait marché avec ses nouveaux compagnons sans même se rendre compte qu’ils étaient déjà arrivés à la taverne dont parlait Saphir. En entrant, par réflexe il commença à scruter les clients pour trouver les personnes ayant un intérêt professionnel, mais abandonna rapidement cette idée après avoir repensé aux conséquences de sa distraction plus tôt dans la journée. Il s’assit donc près de Nyr et face à Saphir avant de passer sa commande à son tour :

-Serveuse, rajoutez pour moi un peu de lait chaud s’il vous plaît.

Syriam vit la serveuse s’éloigner et ne put s’empêcher de penser que cette jolie damoiselle valait mieux qu’une simple serveuse, peut être plutôt chanteuse ou danseuse. Et puis, avoir une dame avec soi lors de représentations rapporte toujours plus… Il refixa ses idées sur leur conversation quand Nyr partageait son avis au sujet des questions à demander à un mage et d’un signe de tête, il approuva ses dires. Il n’aimait pas particulièrement les mages non plus, mais il accepta volontiers le repas offert par Saphir. Il servit donc d’une bonne tranche de pain avec un peu de fromage tout en sirotant son lait.

-Permettez la question, messire Saphir, pourquoi une telle somme pour une quête que vous jugez simple dans son principe ? Des dangers nous attendent-ils sur la route ? De plus, quel intérêt avez-vous à récupérer ce sceau ?

Syriam buvait un peu de sa boisson avant de détourner légèrement le regard en direction de Nyr pour savoir s’il avait à rajouter des détails avant de se tourner à nouveau vers Saphir.