La Force des Âmes, A l'Ouest se trouve le crépuscule

Le vingt hutième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
28 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : Zénith.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 55.
Nouvelle aube : 06 h 55.


MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

Ce qui s’est passé avant, par ici


En cette fraiche matinée, la météo était plus clémente. Le ciel offrait quelques belles trouées qui laissaient passer les pâles rayons du soleil. Laissant l’astre solaire dans leur dos, ils commencèrent à progresser vers l’Ouest. A l’affut du moindre indice, de la moindre anomalie, ou bruit suspect, mais pendant toute cette matinée rien de vraiment concret ne se révéla.

Chacun de leur coté, Iliana et Thamior avaient la sensation de n’être pas vraiment tout seul. C’était comme on les observait. Pourtant, ce n’étaient que de brèves sensations. Qui disparaissaient aussi vite qu’elles n’apparaissaient. De fait, s’était tellement ténue, que chacun de son coté se posa la question de savoir, si le fait de chercher avec tant d’attention ne créait des chimères. Comme lorsqu’ils étaient enfant et que les ombres et les bruits de la nuit faisaient travailler leur imagination intensément. Etait-ce seulement réel ? Jouait-on avec leur esprit ? Car pour ce qui était de leur compagnon respectif, ils agissaient tout à fait normalement. Pour eux, ils n’y avaient rien de particulier.

Le soleil était à son zénith et pour le moment, il n’y avait rien d’étrange. Devant eux, une petite clairière au milieu de laquelle un petit cours d’eau alimentait un basin naturel de taille modeste. Un tronc de chênes reposait non loin visiblement vaincu par les vents violents d’une tempête automnale de ces dernières années. A l’approche du groupe, une dizaine de corbeaux s’envolèrent.

La séparation avec leur frère barde et la Ohma avait été brève car personne n'oubliait l'enjeu de leur mission.
La matinée se passa donc aux aguets, espérant trouver le moindre indice ou la moindre piste mais redoutant aussi d'avoir été suivie. Car c'était une possibilité qu'il ne fallait pas négliger non plus. La sortie du village avait été aussi ambigue que leur entrée. Souvent l'ennemi se trouvait plus près qu'on ne le croit ... même le peuple elfique, réputé si sage, n'était pas à l'abri de la traîtrise!
Le jeune rôdeur avait prit ses marques dans le groupe et avançait prudemment afin de ne rien laisser passer. Après cette nuit revigorante il se sentait au mieux de ses capacités. Chassant toutes questions, il essayait de se fondre dans la nature, ne faire qu'un avec elle, comme on lui avait apprit. Chaque pas se voulant comme une marque de respect envers la mère nourricière.
L'envol des corbeaux, ne laissa pas Olafr indifférent. Ces oiseaux charognards à qui, dans certains peuples, on attribuait des capacités psychopompes, étaient souvent synonymes de morts tout en étant respectés pour leur connaissance mystique.
Bien qu'inutile, Olafr leva le poing il chercha une éventuelle menace.

perception auditive, détection

a gardienne des mystères resta impassible devant l’échec de leurs recherches matinales. Elle n’était plus à cela près. La déception du départ du sauvageon était encore dans son cœur. Un lien fort les unissait. Elle effleura sa bague, pour chercher un peu de son énergie et pour trouver du réconfort.

La Ly’aegisir n’allait pas pour autant oublier ses responsabilités. La mission qui lui incombait ne pouvait supporter l’échec car les conséquences sur l’équilibre de la Haute Forêt seraient trop graves. Pourtant, l’échec devait être envisagé car la sécurité de ses compagnons était primordiale. Il faudrait battre en retraite et le sortilège qui pourrait les aider elle ne maîtrisait pas encore. Toutes ses tentatives pour se rendre invisible avaient échoué. Elle n’était pourtant pas très loin du succès. Peut être que dans l’urgence son instinct la guiderait ?

- Chers gardiens et amis sylvestres, nous devons changer de tactique. Nous ne parviendrons à rien en restant grouper. Le phénomène à l’origine des disparitions s’en prend toujours à des victimes isolées. Si cela n’avait pas été le cas, nous aurions des témoignages pour le décrire. En restant groupé comme nous sommes, nous sommes donc voués à l’échec. J’ai donc un plan…un plan qui présente un certain danger mais il faut bien prendre des risques…Voilà je vais être l’agneau qui va attirer le loup pendant que vous, en binôme, cachés dans les feuillus vous surveillerez la scène jusqu’à ce que le piège se referme. Alors vous êtes …

L’ensorceleuse se tut aussitôt en voyant le forestier Olafr lever le poing. Ce code, elle l’avait mis en place pour signaler la présence d’un danger. Alors, aurait-il vu et entendu quelque chose ? Tous ses sens se mirent en alerte pour réagir au quart de tour à la moindre menace…


Détection, écoute...

Le vingt hutième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
28 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : Zénith.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 55.
Nouvelle aube : 06 h 55.


MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Olafr utilise perception auditive
16d20+4(Degré)+3(modif. SAG) -1(Chat)= +22~DD20 -> réussite
Olafr perçoit du bruit venant des fourrés sur sa droite.

Olafr utilise détection
19d20+3(Degré)+3(modif. SAG) -1(Chat)= +24~DD20 -> réussite
Olafr sait qu’il s’agit d’un quadrupède

Azur’Aël utilise perception auditive
10d20+0(degré)+0(modif. SAG)+2(racial)-1(chat) = +11 -> échec

Azur’Aël utilise détection
13d20+0(degré)+0(modif. SAG)+2(racial)-1(chat) = +14 -> échec

Mialyë utilise détection auditive
13d20+0(Degré) +2(modif. SAG)+2(racial) = +17 ~DD20 -> échec

Mialyë utilise détection
16d20+0(Degré) + 2(modif. SAG)+2(Racial) = +20~DD20 -> Réussite

Thamior utilise Perception auditive
19d20+4(Degré) +3 (modif. SAG) +2 (race) = +28~DD20 -> réussite
Thamior perçoit du bruit venant des fourrés sur sa droite.

Thamior utilise détection
17d20+0(Degré) +3(modif. DEX) = +20~DD20 -> réussite
Thamior sait qu’il s’agit d’un quadrupède

Naïlo utilise survie (odeur)
19d20+1(racial)+5(don) = +25~DD ??

Iliana utilise connaissance de la nature
11d20+7(Degré) +0 (modif. INT) +2(Instinct Naturel) = +21~DD15 -> réussite
Iliana sait que les corbeaux festoyaient sur un cadavre

Riana utilise survie (odeur)
17d20+4(don) = 23 ~DD ??

Le poing levé d’Olafr mit un terme aux tergiversations de tout ordre, et surtout il eut pour effet de faire taire instantanément la Première Dame des Mystères. Le plan qu’elle avait commencé à exposer attendrait. Car pour le moment, il y avait une alerte. La prêtresse du Grand Archer avait dans un mouvement fluide fait basculer son arc pendant qu’une flèche sortait de son carquois tiré par une main délicate qui allait poser le trait sur la corde tendue. Un genou à terre, Mialyë guettait le moindre signe. Le vol des corbeaux n’était pas non plus passé inaperçu pour l’elfe des bois.

De son coté Iliana avait également installé une de ces plus belles flèches sur la corde de son arc court composite. Riana s’était tapis au sol, les oreilles en arrière, elle fixait quelque chose droit devant elle en direction de la petite retenue d’eau.

D’un mouvement de genou, Thamior avait guidé son compagnon vers un abri végétal en forme de fourré. Tous ses sens en exergues, il plaçait déjà une pierre dans sa fronde de cuir. Le Gnome des forêts senti les poils de l’échine de Naïlo se dresser et les muscles de son compagnon se raidir. Il y avait pourtant un problème. Si les oreilles aiguisées du druide lui firent tourner la tête vers la droite, Naïlo lui pointait résolument son museau droit devant lui.

Le rôdeur du groupe tout comme la jaguar d’Iliana, tournèrent eux aussi leur visage vers la droite. Pour eux, il n’y avait aucun doute possible. Il y avait quelque chose qui marchait à quatre pattes et qui devrait être de taille tout à fait respectable qui se dirigeait vers la clairière.

Azur’Aël, tout comme Mialyë n’entendirent rien de spécial et restaient dans l’expectative. Pour la prêtresse, aucun danger ne les guettait tapis des ombres. Pour la lunaire, les choses étaient bien différentes, la menace pouvait venir de partout.
Quand à la Chuldatienne, qui s’était concentré plus sur la scène elle-même que sur ce qui se passait autour, elle avait une certitude qui n’était pas loin de rejoindre l’analyse silencieuse d’Olafr. Un tel rassemblement de corbeaux n’était pas le fruit du hasard. Et la seule explication était que les sombres volatiles étaient tout simplement entrain de festoyer. Ce qui pour des charognards ne pouvait avoir qu’une seule signification. Une signification qu’avait très bien sentie le fidèle destrier de Thamior.

L’attente mettait les nerfs à vif. Qu’est-ce qui allait bien pouvoir sortir des fourrés ? Les aventuriers auraient ce levé de soleil sur le crépuscule qu’ils recherchaient ardemment ?

Pour tant, cette attente ne dura que le temps de quelques battements d’ailes. Sortant du couvert, un cerf à la magnifique ramure avança de quelques pas prudent. Il stoppa net. Regardant de gauche et de droite, levant son museau au vent. Puis, lentement et avec une extrême prudence, il se dirigea vers la retenue d’eau. Le spectacle que Dame nature offrait était de toute beauté. A nouveau, le cervidé marqua un arrêt. Il leva à nouveau son museau au vent droit devant lui. Et en éclaire, il fit volte-face pour partir à toute vitesse à grand renfort de bonds impressionnant.

Une fois, le cerf parti. Tout redevint très calme, trop calme aurait eu tendance à dire certain. Iliana rompit le silence en parlant à voix basse.

- Je crois savoir ce qui a fait fuir le cerf. C’est l’odeur de la mort.

Thamior rassura sa monture en passant sa main dans la fourrure hérissée de l'animal. Le danger imminent était passé mais le druide ne relâcha pas sa concentration. Dans les situations comme celles-ci, il était indispensable de pouvoir prévenir le danger avant qu'il ne frappe, au moins pour se mettre à l'abri d'une attaque surprise. Visiblement tout le groupe avaient les nerfs à vif, attentif au moindre bruit ou mouvement suspect et le gnome ne faisait pas exception.

Le calme enfin revenu, le discours stratégique de la lunaire revint à l'esprit du gnome. Était-ce la seule solution pour éclaircir le mystère ? En tout cas, et malgré tous les risques, il semblait maintenant évident que cette stratégie était fortement à même de pousser l'ennemi à sortir de ses retranchements. Thamior n'était pas très enchanté par cette idée mais vu comme ils tournaient en rond depuis ce matin peut-être était-ce leur dernière alternative ? Alors que le druide essayait de raisonner, il put sentir de nouveau les muscles de Naïlo de raidir, sa truffe s'agiter et la crainte monter en lui. Iliana avait exprimé tout haut ce que chacun ressentait sûrement au fond de lui. C'est à cet instant qu'il réalisa qu'un indice pouvait peut-être se trouver juste devant eux dans cette clairière.

¤ On aura le temps pour le plan d'Azur'ael plus tard, autant limiter les risques et aller voir ce qu'il en retourne dans cette clairière... peut-être un malheureux disparus... peut-être des indices ? ¤

Thamior quitta sa position en embuscade pour se rapprocher tout doucement de la Ly'aegisir. Le gnome entrecoupa ses paroles afin de pas interrompre leur concentration et de ne pas représenter une gêne pour détecter d'éventuels sons annonciateurs de danger.

- J'ai réfléchi à ce que tu viens de dire... c'est très censé... mais évitons de prendre trop de risques... surtout toi... essayons peut-être de vérifier ce qu'il a dans cette clairière avant... si on ne trouve rien... on pourra revenir à ton idée...

Les sens du gnomes restèrent en alerte, sa tête continua de regarder à droite et à gauche à chaque pause. Il ne savait pas si les autres membres du groupe avaient pu entendre se paroles, soucieux de ne pas trahir leur présence et de ne pas enfreindre les capacités de détection de chacun, il avait en effet parlé très bas à l'attention de la Ly'aegisir.

Perception auditive, Détection, est sur Naïlo

a présence de l’oiseau charognard dans les parages n’augurait rien de bon. Celui qui savait lire les signes de la nature gagnait une certaine clairvoyance pour mener ses actions futures et pour éviter les dangers dus à la sauvagerie de la nature. Le gardien Olafr était de cette trempe qui par son intervention venait de mettre en lumière la scène théâtrale de la mort qui rôdait dans le secteur.

La gardienne des mystères s’était tue pour être en harmonie totale avec la nature et comprendre le phénomène qui avait perturbé le calme sylvestre. Elle pencha la tête pour écouter les murmures de Thamior et d’un hochement lui confirma son accord. Elle pointa ensuite de son index l’endroit où la présence des oiseaux de la mort avait été repérée. Puis elle désigna Thamior et Olafr pour qu’ils rejoignent cet endroit par le flanc gauche tandis qu’elle invita la druide et la prêtresse à l’accompagner pour se rendre sur le flanc droit.

Elle se concentra mentalement pour puiser à tout moment l’énergie profane dans la toile au cas où une menace s’avérait imminente. Prudence et discrétion étaient de mise dans ces circonstances…


Approche par le flanc gauche. Discrétion. Ecoute et détection

Iliana sentait que les oiseaux n’étaient pas la par hasard. Ils ne le sont jamais. Il devait forcément y avoir un cadavre un peu faisandé dans les environs. Peut-être la cause de cette mort n’était pas encore très loin, mais de la où ils étaient, il était impossible de savoir à quel prédateur ils pourraient avoir à faire, vu que les corbeaux ne font pas de distinctions entre les cadavres.

-Je rejoins Thamior sur ses deux idées. Le repas de la clairière peut nous offrir quelques précisions et peut être même une solution si la chance est avec nous. Avec toutes ces disparitions, ne jamais avoir retrouvé de corps reste une étonnante situation. Peut-être pourrons-nous profiter d’une erreur de la part du ravisseur.
De plus, je préférerais que tu n’ailles pas en appât. Tu sais te défendre, c’est indéniable, mais si jamais tu venais a disparaître, nous serions dans une belle mêlasse, car peu d’entre nous ont ton assurance diplomatique. De plus ton rôle de tête de groupe ne te permet pas d’avoir le moindre risque supplémentaire aux autres.
Une fois la clairière explorée comme il se doit, je prendrais ta place d’appât. J’ai l’avantage de pouvoir aussi bien me défendre en combat qu’en magie, de pouvoir plus facilement que vous au même titre que Thamior répondre à un problème d’ordre naturel, et j’ai Riana qui saura toujours me retrouver en cas de problème.

Tout ceci était dit avec un ton relativement bas pour ne pas déroger a la règle du silence imposé par l’événement inconnu qui était devant eux. Azur, bien qu’un peu tête brûlée sur ce coup ci, avait cependant raison. On devait appâter la bête, comme dans n’importe quelle partie de chasse puis décider de la suite une fois en présence.

La jeune femme, pourtant, avait beau se retourner l’esprit, elle ne voyait pas quelle créature de la nature ne laissait jamais de traces, à part une créature pensante comme un humanoïde. Mais cette idée, ou plutôt ce manque d’idée mettait son deuxième argument sur la sellette aussi elle se garda bien de le divulguer. Azur était de toute façon bien plus utile qu’elle l’était, ne serai-ce que par son appartenance a la confrérie.

L'expectative de la mort toute proche n'était pas pour réjouir le jeune humain mais il y était préparé depuis longtemps. La mort faisait partie intégrante de l'équilibre qu'il s'évertuait à défendre. Cependant le souvenir des cadavres trouvés dans la tanière de l'arachnide et la possibilité d'une responsabilité extérieure revenait à son esprit. Peut-être allaient-ils trouver les mêmes preuves affligeantes ... L'éventualité que quelqu'un puisse assassiner et ensuite dissimuler son crime par un mensonge .

Le rôdeur se décala légèrement de sa position afin de recevoir les ordres d'Azur'Ael. Il vit d'un bon oeil l'approche qu'elle préconisait mais refusa catégoriquement sa mise en avant comme leurre. Depuis le départ de Lähmee, elle était désormais la dernière personne à pouvoir assurer le rôle de chef et de porte parole de la confrérie. Même s'il ne remettait pas en cause la bravoure dont elle faisait preuve, il lui paraissait évident qu'Iliana remplirait mieux ce rôle de part son expérience!

Mettant tous ses sens en alerte, Olafr s'avança discrètement sur le flanc gauche, écoutant toute éventuelle présence alentour.



discrétion, détection, déplacement silencieux

Thamior répondit au dernier ordre de lunaire avec un léger sourire et lui indiqua qu'il avait bien saisi la tache qui leur était confiée avec son frère novice Olafr. De quelques hochements de tête, il montra également au reste du groupe son approbation suite aux propos d'Iliana. Ils avaient tout les deux un avantage certain en milieu naturel et Thamior saurait mener son fidèle Nailo à la recherche de la druidesse si elle venait à disparaître. Le druide se demanda s'il ne serait pas préférable qu'Iliana et sa jaguar restent ensemble pour plus de sécurité. L'heure était toutefois à l'action et non à la reflexion.

- Olafr, je suis juste derrière toi. Je surveille nos arrières et la lisière de la forêt... Chuchota-t-il à l'attention de l'humain qui avait déjà commencé à se diriger vers le flan gauche.

Le danger pouvait surgir de derrière les arbres à tout moment. De son côté, la clairière avait l'avantage de trahir la présence de toute personne... ou chose, désirant s'approcher de leur position. Thamior resta sur son bon chien qu'il dirigea tout doucement à la suite de l'humain. Il profita de sa position surélevée sur sa monture pour avancer prudemment tout en scrutant les abords de la forêt et faire en sorte de ne laisser aucun angle mort perdurer derrière son dos.

Détection, Perception auditive, Discrétion, Déplacement silencieux(Nailo)

Le vingt hutième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
28 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : Zénith.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 55.
Nouvelle aube : 06 h 55.


MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Thamior utilise détection
12d20 +4(Degré) +3 (modif. SAG) = +19 -> échec

Azur’Aël utilise détection
16d20 +0(degré) +0(modif.SAG) +2(racial) -1(chat) = +17 -> échec

Olafr utilise détection
3d20 +3(Degré)+3(modif. SAG) -1(Chat)= +8

Iliana utilise connaissance nature
4d20 +7(Degré) +0 (modif. INT) +2(Instinct Naturel) = +13


Naïlo utilise jet de sauvegarde réflexe
2d20 +5 = +7 ~ DD 13 -> échec
Naïlo test de force
12d20 +2(modif. FOR) = +14 ~ DD 20 -> échec
Naïlo est immobilisé

Thamior test équitation
16d20 +0(Degré) +3(modif. DEX) = +19 -> réussite
Thamior reste en selle et libre de ses mouvements

Rianna utilise jet de sauvegarde réflexe
10d20 +7 = 17 ~ DD 13 -> réussite
Rianna est libre de ses mouvements ½ vitesse

Ilianna utilise jet de sauvegarde réflexe
11d20 +1(base) +2(modif. DEX) = 14 ~ DD 13 -> réussite
Iliana reste libre de ses mouvements ½ vitesse

Olafr utilise jet de sauvegarde réflexe
11d20 +3(Base)+3(modif.DEX) +0(divers)=+17 ~ DD 13 -> réussite
Olafr reste libre de ses mouvements ½ vitesse

Azur’Aël utilise jet de sauvegarde réflexe
13d20 +1(degré) +2(modif. DEX) = +16 réussite
Azur’Aël reste libre de ses mouvements ½ vitesse

Mialyë utilise jet de sauvegarde réflexe
3d20 +0(Base)+5(modif.DEX) 0(divers)=+8 ~ DD 13 -> échec
Mialyë Test de force
2d20 +2(modif. FOR) = 4 ~ DD 20 -> échec
Mialyë est immobilisée

Liane attaque Mialyë
9d20 +7 = 16 ~ CA contact 13 -> réussite
Liane engage une lutte contre Mialyë
12d20 +12 = 22 ~ 20d20 +2(modif. FOR) –> réussite de Mialyë
Liane ne peut utiliser son pouvoir de constriction.

l ne fallut pas longtemps à Azur’Aël pour mettre place un plan de bataille. En abordant la clairière par deux flancs, les Gardiens Sylvestres avaient décidé de se séparer en divisant leur force. L’avantage était d’éviter la surprise. Si la crainte de se faire attaquer était bien réelle, le désire d’obtenir la moindre information sur l’ennemi recherché guidait leur pas.

Progressant en déployant toutes leurs capacités d’observation et de discrétion. La prudence était de mise. Longeant les bords de la clairière, ils progressèrent sans rencontrer de résistance. Ils progressèrent ainsi jusqu’à la hauteur de la petite retenue d’eau. Le tronc tombé à terre le chevauchait. Le flaire des animaux guidèrent les groupes vers le point d’eau bordé d’une végétation plus dense. Avec infiniment de précaution, ils avancèrent en direction du point d’eau. Encore un peu et… sortant d’un taillis fait de ronces, d’épineux et de liane, il y avait une paire de jambes qui sortait à vu. Ca et là, il manquait des bouts de chaires qui avaient servit de repas aux corbeaux et sans doute à quelques autres animaux de la forêt. Il fallait bien avouer qu’à cette époque de l’année, la nourriture se faisait plutôt rare. Mais s’ils voulaient avoir quelques renseignements possibles, il leur fallait s’approcher d’avantage et regarder cette mort en face.

A ce petit jeu, ce fut Mialyë qui s’approcha pour commencer à faire les premières investigations. L’odeur d’un orque n’est déjà pas plaisant en soit. Mais celle d’un orque en décomposition l’était encore moins. Une chose semblait presque certaine, il n’était pas mort percé de flèche, de lance, ni trancher par une lame ou percuté par un marteau de guerre. Un examen plus approfondit semblait nécessaire. Aussi commença-t-elle à palper le coup du goblinoïde. La prêtresse du Grand Archer retourna son visage vers Azur’Aël pour s’assurer de sa présence et commença son compte rendu tout en retournant à ses investigations.

- Il est brisé ! Son coup, ses bras et ses cotes ont été cassés. Tu vois ses marques plus sombres sur sa peau. C’est comme si … Reculez.

Trop tard pour l’elfe des bois, ses pieds étaient déjà solidement accrochés par des lianes et la fidèle servante de Solonor Thelandira tenta bien de se dégager, mais rien à faire. Naïlo senti également l’étreinte de la végétation qui venait de prendre vie comme par magie. IL tenta de se dégager, manquant de faire choir Thamior qui réussit néanmoins à rester en selle.

La druidesse et sa fidèle jaguar ainsi qu’Olafr et Azur’Aël réussir à ne pas se faire piéger. Mais leurs mouvements étaient considérablement gênés et se déplacer était une vraie gageure. Que se serait-il passé si la prêtresse ne les avait pas alertés ?

Mais l’attaque ne s’arrêtait pas là et le tronc de la liane, gros comme un avant-bras tenta de s’enrouler autour de la prêtresse. C’était sans compter sur la vivacité de la jeune Saë’Tel’Quess. Sur un rayon d’un peu moins d’un pied de dragon, toute la végétation avait prit vie, et tentait de s’enrouler autour de tout ce qui bougeait ou restait sur place. Le piège de la liane s’était refermé sur ses proies. La leçon que l’on pouvait en tirer, c’était qu’un orque, même mort, restait dangereux. Même si dans le cas présent, c’était bien malgré lui.

Initiatives :

Thamior : 20d20 +3 = 23
Mialyë : 15d20 +5 = 20
Azur’Aël : 15d20 +2 = 17
Olafr : 12d20 +3 = 15
Rianna : 9d20 +4 = 13
Naïlo : 12d20 +2 = 4
Iliana: 3d20 +2 = 5