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> La Voie du Papillon, Chapitre 1 : La jarre d'Anésidora
écrit le : Jeudi 03 Janvier 2013 à 14h53 par Kipepeo
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1372 Année de la Magie Sauvage
Début de soirée du 2ème jour de la Chute des Feuilles
Climat : froid, mauvais temps
La voie des Landes Éternelles

La voix froide et l'assurance sereine qu'affichait Dzahim ne paraissait pas affecter l'orongue outre mesure. Les yeux pâles du demi-monstre, où brillait une dangereuse lueur d'intelligence le dévisageait avec cette assurance que bien des hommes de pouvoir se permettaient d'afficher. Pourtant sa position n'était pas des meilleures. Il ne lui restait plus qu'un seul allié, la femme dans ses bras n'offrait que piètre abri et le thayen venait de lui affirmer qu'il la connaissait à peine, chose qu'il crut sans hésiter. Il avait entendu le chant de vaillance et la puissance magique qu'il en dégageait et savait pertinemment que le meneur de ce groupe était homme avec qui il fallait compter. Dans le temps suspendu à la conversation, l'orongue lui répondit d'une voix gutturale, roulante comme une avalanche de rocher dans la montagne :

- Tes serviteurs auraient besoin d'une vraie leçon d'obéissance ... Le champ de guerre était son élément et il avait développé des compétences de fin stratège. Il avait pu observer le manquement d'une certaine discipline ... et de quelques leçon de stratégie dans la bataille. Tu auras encore du travail à accomplir, avant que nous nous retrouvions au champ de guerre et que celle-ci soit et à notre mesure et à notre grandeur...Une lueur moqueuse s'était allumée dans les yeux de l'Orongue.. Je te laisse la chance de parfaire tes compétences, mon maître n'aime ni l'échec, ni l'attente et j'ai quelques plaisirs qui m'attendent aussi avec cette femelle...

Dzahim avait par cette réponse une information importante, mais ce dernier ne perdit pas de temps. Avant que l'orongue puisse placer un mot de plus, il lança la pierre de tonnerre. Celle-ci éclata en une lueur vive et provoqua un bruit assourdissant. La surprise et la rage éclaira le visage de son ennemi, et surpris il resta un moment totalement immobile, clignant des yeux. Le dernier orque lui, semblait avoir été touché alors qu'il secouait la tête, mais ses yeux morts étaient centrés sur son objectif, il continua sa trajectoire, obligeant le thayen à porter une attaque. Celle-ci réussit, et entailla le cuir de l'armure, déversant un flot noirâtre. L'orque tituba un instant mais inexorablement continua à avancer...

Pendant ce temps, Elzear n'avait pas perdu de temps, rapidement il s'était avancé à pas feutré, les yeux sur sa cible. Il avait un très bon angle et sans hésiter, il fit chanter son arc. La flèche atteignit la cible, celle-ci trop aveuglée pour vraiment pouvoir se défendre efficacement. Heureusement, l'elfe avait réussit à ne pas toucher l'aasimar toujours contre la poitrine de l'orque d'outreterre. Fasur et Shamar eux réussirent de justesse à se placer derrière la créature d'Outreterre, non sans peine car celui-ci tenta de les bloquer avec son bâton, passant sur le corps de la drow que Ralween avait abattu avec une rage incontrôlée. Heureusement pour eux, la lumière de la pierre de tonnerre avait pour l'heure déstabilisé l'ennemi et ils passèrent sans coups mortels.

C'est alors que les choses s'enclenchèrent à une vitesse non négligeable : l'orque s'était placé devant Dzahim, bloquant de son corps celui de son chef. Ce dernier mit son plan à l'oeuvre et après avoir lâché son bâton, il hissa facilement la jeune femme sur son épaule. Avant que quiconque puisse réagir, il effectua une retraite, emportant avec lui la jeune femme et la flèche d'Elzear toujours figée dans son côté droit. Dzahim essaya maladroitement de couper la retraite du monstre, heurtant une armure magique, que ce guerrier orongue avait soigneusement préparé avant de se lancer dans la bataille. Ce dernier disparut, avec son trophée enfin débusqué, grâce à la présence du thayen et ses troupes, en quelque sorte.

Il ne restait plus qu'un seul ennemi, et au vu de ses blessures, la finalité du combat était inscrit d'avance. Il dégageait une odeur pestilentielle, de cadavres et de putridité, tenant la place qu'on lui avait ordonné, indifférent à l'anéantissement total d'un corps dont l'âme était prisonnier ailleurs.

L'ombre étendit son pouvoir et l'orage qui maintenant était proche, mais moins violent, comme essoufflé et fatigué, se contenant de verser le trop plein d'eau rendait la vision difficile. Enfin apparut un groupe de cavaliers, qu'ils percevaient au nombre de trois, trois chevaux dont une jument sur laquelle était juché avec une femme, l'halfelin que Dzahim avait aperçut plus tôt sur le toit en ruine de la bâtisse



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écrit le : Mercredi 09 Janvier 2013 à 19h25 par Jebeddo
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on premier mouvement de vouloir poursuivre l'Orogue. Mais celui-ci avait bien pris garde de laisser un dernier sbire bloquer la route. Le Thayen, lâchant la pique et dégainant son épée afin d'achever le dernier adversaire. Mais dans son esprit, tout n'était que rage, et recherche d'un échapatoire.

Mais force était de constater que pour l'heure, le tableau était noir. La nuit, la pluie, empêcherais quelqu'un à pied de suivre la piste de l'Orogue. Il se voyait déjà le réduire en une bouillie rouge sang, plantant sa pique et sa lame dans ses chairs, libérant la princesse argentée, comme dans les récits. Mais bon, on n'était pas dans un conte de fée, mis à part que la princesse était dans les deux cas une écervelée.

Sa seconde pensée vint aux deux jeunes enfants. Le garçon ne lui pardonnerait pas qu'on ait enlevé sa soeur... Mais qu'y pouvait-il lui? Et puis, c'était eux qui les avaient jeté là dedans. Pourtant, il ne pouvait leur en vouloir. S'il y avait un coupable, c'était celui qui avait pris la fuite. Soupirant, le Thayen savait qu'il avait pris sa résolution.

Après que le dernier Orc, fut tombé, Dzahim fit boire le contenu de sa dernière potion de soin au prêtre trop pressé de rejoindre son dieu. Et, sans même attendre que ce dernier ne se relève ou ne lui parle d'une façon ou d'une autre, il se leva, et se dirigea vers les cavaliers qui avaient sans doute eu le temps maintenant de rejoindre la troupe. Le Thayen se contenta d'un :


- Soigne les autres. » Pour tout commentaire. Bien qu'en vérité, le Thayen songeait surtout à Nedjec, mais il n'en dit mot. C'était une faiblesse de trop songer à son esclave. Mais il ne pouvait empêcher son esprit de s'attacher à l'espoir de le voir bien vite remis. Pourquoi? Une partie de lui avançait l'argument pragmatique, une autre se taisait, ou plutôt était étouffée, comme une braise sous des montagnes de cendre. Mais cette braise là ne s’éteignait pas et sardonique, sans rien dire, elle tendais un miroir à Dzahim d'un air moqueur.

Une fois arrivé devant ses alliés, arrivés un petit peu trop tard après la bataille, c'était décidément une somme de frustration cette bataille, il les salua souriant, mais indiquant bien qu'il était tracassé. S'adressant à la jeune femme qu'il avait rencontré le matin même. Resongeant à sa précédente métaphore, s'il lui avait fallut choisir une princesse, il préférait nettement l'aventureuse et cavalière Elodïne à la folle furieuse désespérée Ralween. Il estimait cependant que fort heureusement là n'était pas la question, car au final, l'une comme l'autre lui semblait trop barbare, ou trop peu sophistiquée pour pouvoir l'intéresser.


- Bonne rencontre, et navré Elodïne, je risque d'avoir du travail pour vous. Si vous en avez le temps bien sur, je considère déjà votre dette comme payée car à vrai dire, vous n'aviez alors pas vraiment besoin d'aide. J'en appelle ici à votre sympathie et à votre sens du devoir. Un orque de l'outreterre vient tout juste d'emporter sous nous yeux une Aasimar, je lui avais proposés assistance juste avant qu'il n'arrive avec sa horde d'orc mort-vivant. Hélas, le félon a pris la fuite bien malgré nous, la fille sous le bras. »

Il marqua un très court temps de silence, le temps que les trois rôdeurs digèrent l'information, et qu'ils reposent un peu leurs esprits, et leurs chevaux.

- Il me faudrait deux choses, l'un de vos plus prudent et meilleurs pisteurs pour retrouver la trace du fuyard, afin qu'une fois reposé nous puissions, moi et mes hommes, mener la traque à son encore, et tenter de libérer la captive. De l'autre, si vous savez quoique ce soit à propos d'un Nécroman, ou prêtre, ou culte, qui s'en prendrais aux Aasimaar dans la région. Je suis preneur. Pour celui, ou ceux, qui pisterons l'Orogue, je tiens à le prévenir qu'il s'agit là d'un adversaire redoutable, s'en prendre seul à lui me semble plus que risqué. Il y a aussi deux enfants qui sont très certainement menacés par le même monstre. »

Il attendit la réponse de cet aide inattendue. Tout espoir n'était pas perdu, si elle acceptait de l'aider, ils pourraient encore sauver Ralween, du moins l'espérait-il. Lorsque la discussion fut terminée avec l'humaine. Le Thayen se dirigea avec un empressement mal dissimulé auprès des enfants et de son serviteur. Vers l'entrée. Sans doute ces derniers pleurait, sans doute ces derniers étaient hostiles. Mais il devait leur parler, il était responsable d'eux maintenant. Peut-être les enverrait-il à la citée sous l'escorte d'Elodïne ou d'un de ses hommes.

Alors qu'il s'approchait d'eux, il remarqua leurs regards pétrifié, emplis d'angoisse. Il ne pouvait l'admettre, mais en lui la corde paternelle vibrais. Il avait deux enfants, d'à peu près ces âges là, qu'il avait très peu vu. L'une d'ailleurs lui avait été enlevée toute jeune pour devenir une Zulkir... un ordre qu'il souhaitait combattre, peut être se retrouverait-il un jour face à elle ? Et son fils, qu'il connaissait si mal. Au moins, dans son départ, les avait-ils protégé. Mais depuis leur naissance, quelque chose en lui ne pouvait s'empêcher de songer qu'il aurait aimé être plus proche, s'occuper d'eux. Une toute petite voix bien trop faible en terre Thayenne, mais qui dans ce monde barbare semblait soudain quelque peu amplifiée. Encore trop peu cependant, et ses habitudes de froideurs et de dignité reprirent le dessus.


- On va tacher de la sauver. » Et à vrai dire, il ne voyait pas quoi dire de plus. Il ne comprenait même pas vraiment pourquoi il se sentait responsable d'eux. C'était un poids de plus, un détour dans sa mission, même comme esclaves ces deux là n'auraient pas valu grand chose, du moins pas avant qu'ils soient brisés. Pourtant, Dzahim continua. « On fera tout pour en tout cas. Je vais d'ailleurs avoir besoin de votre aide. » Il hésita, le garçon le haïssait sans doute. Il n'avait pas réussi à bloquer ce damné Orogue, et il revenait frais comme un gardon, l'un des rares de son équipe à ne pas avoir une égratignure. « Il va falloir que je sache qui l'on traque, ce qu'il vous veux, et ce qu'il a contre vous. S'il y a des éléments de plus à ce qu'à dis votre parente. »

Il faillit verser des larmes de rages, mais sa fureur, marque d'une détresse cachée, n'eut que pour effet de faire revenir en lui la sévérité Thayenne. « Vous dépendez maintenant de moi. Je vous demande d'être obéissant, et de ne pas agir inconsidérément. Je ne peux courir après tout le monde pour vous sauver. Pensez-vous pouvoir être à l'abri en retournant en ville ? Jusqu'à ce qu'on vous ramène Ralween ? »



« Une définition de la réalité n’a pas besoin d’être vraie pour influencer le comportement des gens »

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écrit le : Jeudi 10 Janvier 2013 à 15h47 par Phineas
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La fureur du combat passé, l'humain pris quelques instants pour faire le compte de ses blessures. La potion de Dzahim, dès plus efficaces avait refermé la majorité des plaies causé par le coup de l'orc, mais de ci de là restaient quelques encore des crevées sanglantes dans le tissus. Un peu de racommodage en perspective. Il en était tout autre de Fasur, couvert de sang orc des pieds à la tête, la barbe plus foncée qu'à l'accoutumée.

- Une belle entrée en matière Maitre nain, dit il en regardant le cadavre que le nain avait laissé plus loin, peut être ces cavaliers auront-ils de quoi vous revigorer !

Il se tourna et alla ensuite vers les cavaliers en rengainant son épée. Et s'arrêta devant eux.

- Mes respects, dit il en saluant à la manière des chondatiens, j'aurais aimé pouvoir vous les donner plus tôt. Peut-être pourrais-je profiter de de vos lumières. J'ai récupéré cette touffe en sortant la touffe de poil du cerf argenté de poils dans la forêt, à coté du lieu d'un massacre, malheureusement. Vous savez quel d'animal peut laisser ce genre de dépôts ?

Il posa touffe de poil dans la main de son interlocuteur, lui laissant le temps de l'examiner, et sembla soudain prendre conscience d'un oubli.

- Un instant, je reviens tout de suite.

Il retourna sur ses pas vers le corps de la drow. Il l'examina, voulant vérifier si elle était bien partie de ce monde. Et en profita aussi pour la fouiller.

Test de premier secours sur la drow, pour vérifier son état et tenter de la maintenir en vie si elle est encore inconsciente, auquel cas il l'attache également avec la corde de son inventaire et lui retire ses armes. Et j'en profite pour faire un test de fouille biggrin.gif



 
 
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écrit le : Dimanche 13 Janvier 2013 à 19h13 par Fasur
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Malgré la présence de Shamar, l’assaut ne fût pas une réussite. L’Aasimar avait disparue, enlevée par un Orongue trop arrogant pour un vulgaire orque, d’après Fasur. Toutefois, il restait encore un orque, sur lequel le nain bondit, et libéra sa frustration de l’assaut raté.
Le nain accepta les compliments du rôdeur avec un large sourire, mais il s’assombrit aussi vite en voyant les cavaliers.


- Ils arrivent après la bataille ceux-là… Encore le genre à dire qu’ils sont les ennemis de ceci ou de cela, mais à ne jamais rien faire, souffla le nain à Shamar.

Fasur s’intéressa ensuite à Dzahim, qui avait revigoré Volan, avant d’aller voir les nouveaux venus. Néanmoins, les paroles de Shamar à propos du cerf argenté troublèrent Fasur. Il décida donc d’aller aux côtés du rôdeur.


- J’l’ai vu aussi c’te bestiole, intervint sans ménagement le nain, J’sais pas c’que c’était mais c’est resté d’vant moi que quelques secondes.

Puis, voyant Shamar s’éloigner vers la Drow :
- Bah t’embêtes pas avec elle, m’étonnerais qu’elle survive cette pourrie ! Pis j’l’ai un peu amochée au passage, héhé,finit-il par se vanter



 
 
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écrit le : Lundi 11 Février 2013 à 13h08 par Kerlomar
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Volan reçut la potion de soins et ressentit aussitôt le fluide magique lui rendre santé et vigueur. Se relevant en maugréant et en regardant ses pieds, honteux d'avoir été vaincu si facilement et mis à terre. De plus, les remontrances de Dzahim le faisaient bouillir d'une rage qu'il ne contint que difficilement. Son égo en prenait un sacré coup et il n'appréciait guère d'être considéré comme un enfant pris en faute. Cependant il savait qu'il devait accomplir son devoir clérical s'il ne voulait pas que sa couverture tombe. Même s'il savait qu'il n'avait en réserve que quelques sorts dont un seul sort de soin. Et en regardant tout autour de lui, il sut aussitôt à qui il allait le prodiguer. Il lui fallait entretenir sa fragile alliance avec le nain corruptible, lui montrer qu'il passait avant les autres et qu'il avait à ses yeux une valeur et une considération particulière.

Tapant ses vêtements pour en retirer la poussière, le tieffelin s'approcha tranquillement du guerrier nain et posa sur son épaule une main ferme mais douce. Il prit cependant soin de le prévenir de son intention avant, que ce dernier ne se retourne pas pour s'en prendre à lui pensant à une agression quelconque.


- Ne bouges pas ami nain, je vais juste te soigner.

Lances soins légers sur Fasur.(1d8+1)



Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.

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écrit le : Mercredi 13 Février 2013 à 21h23 par Kipepeo
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1372 Année de la Magie Sauvage
Petit matin de la Chute des Feuilles
Climat : froid, mauvais temps


Pour le peu que ça serve, une double flèche vint trouer le cuir du dernier combattant qui se tenait devant Dzahim. Celui-ci tomba sans un cri, tel un rocher qui soudainement n'avait plus de base et glissa vers la terre.

L'halfelin et la jeune femme descendirent prestement de la jument haletante. Celui qui avait tiré était un homme de fière allure, aux accents définitivement elfe. Il tenait un arc dans du bois blanc délicatement décoré avec des motifs en argent. Sur son front une fine bandelette de cuir où était serti une petite pierre bleue. Il montait sur un grand étalon d'une robe brillante, aussi noir que la nuit. L'autre cavalier semblait plus frêle mais son visage énergique et son menton carré trahissait un caractère bien trempé. Sa jument pommelée semblait presque soupirer d'aise lorsqu'il en descendit pour aller porter secours aux blessés. Il avait plutôt des allures de ces chevaliers qui combattent les esprits du mal. Pour l'heure il aida à soigner et à récupérer, posant ses mains sur chacun, porta secours, tout en murmurant des prières, insufflant un regain d'énergie de vie.

Il porta néanmoins un long regard à Fasur et Volan que ce dernier aida au moyen de son sort. Fronçant les sourcils, il resta néanmoins muet sur ce qui le troublait, et bien peu de personne présente ne le virent, si ce n'est Volan qui sentit peser sur lui le regard de cet humain. Ce dernier semblait éviter de l'approcher, s'arrangeant de mettre de la distance non


- Assurément Dzahim, les dieux sont de votre côté. Garlin eut de la chance de me trouver. J'étais justement aux portes curieuse de l'histoire du groupe d'halfelins. La jeune femme avait posé son bras sur l'épaule du demi-homme qui se gonfla d'importance et jeta vers elle un regard où brillait l'éclat argenté d'un amoureux transi. Je suis accompagnée par Aldarïl, et Marcin fit-elle montrant l'elfe attentif toujours sur son étalon et l'humain qui terminait les soins envers Nedjec. Garlin m'a tout expliqué en chemin et m'a fait un rapport aussi rapide que possible... Vous aurez vos réponses, venez, allons nous assoir tranquille à l'intérieur de ce bâtiment.

Shamar qui avait examiné la drow et la trouva trop endommagée par les coups de bâtons. Il vit de son crâne éclaté quelques morceaux de cervelle d'où suintait du sang noirci. Dans son pourpoint il trouva un flacon de liquide foncée et une bourse qui contenait une dizaine de pièces de platine. A son cou un médaillon rond, une sorte de pierre lisse qui ne lui disait que vaille. La lame que portait la Drow avait quelque chose d'étrange, une sorte d'épée longue d'une grande finesse à la garde et qui brillait d'un éclat métallique assez inhabituelle. Quand à son armure de cuir clouté, elle était bien trop abîmée pour servir qui que ce soit. Les deux dagues cachées dans ses bottes, étaient soigneusement rangées dans un étui étanche et semblaient mouillée d'une substance virant sur les tons verts.

Elodïne reprit la parole tout en fixant de ses yeux les poils d'argent brillant dans la faible lumière d'un jour naissant :
Pendant ce temps, Garlin, Aldarïl, vous voulez bien aller vous assurer que l'orongue et sa victime se dirige vers la butte de Sommandaril ? Les deux hommes hochèrent la tête. Aldarïl descendit de sa monture et murmura quelque chose au cheval qui l'écoutait attentivement. Il leva et baissa la tête plusieurs fois et d'un geste brusque et gracieux partit au petit trot. Puis l'Elfe regarda en direction de Shamar, comme si il invitait ce dernier à les suivre. Suivant son regard, Elodïne rajouta Nous pensons savoir qui est derrière tout ça, il s'agit de Barovan Cheveux D'Argent. Un lycan, terriblement dangereux car totalement fou... Venez, pendant que les pisteurs sont à l'oeuvre, je vais vous raconter ce que Garlin a découvert...

Accompagnée de Dzahim qui s'était arrêté près des enfants cherchant des réponses, le petit groupe pénétra dans la salle de la cheminée. Les enfants suivirent, presque automatiquement l'homme qui semblait vouloir s'occuper d'eux. Remettant table et chaises en place, la jeune femme se posa, les mains sur la table, attendant que le chef de l'expédition soit prêt à l'écouter. Marcin vint se poster à côté d'elle debout, la mine sombre, tandis que les enfants allèrent s'assoir tremblants sur une des paillasses dans le coin. Le garçon avait prit sa jeune soeur dans ses bras dans une posture de protection qui dénotait aussi un besoin de se raccrocher à la seule famille qui lui resta. Dzahim avait bien vu dans le regard du garçon qu'il ne le croyait nullement capable de sauver Ralween

Les Cheveux D'Argent sont une ethnie humaine à part entière et fort méconnue car assez rare. Des êtres descendant des dragons et bien sûr appelée ainsi car la majorité portent des cheveux de couleur argent. Cette précision est importante, Barovan fait partie de cette race normalement timide et sauvage. Ce n'est pas pareil pour lui, son coeur est noir comme les ténèbres elles-mêmes. Les seules choses que nous savons pour l'heure est que d'une part c'est un lycan, se transformant en cerf, et que d'autre part les victimes sur lesquelles il jette son dévolu subissent un rituel et reviennent en tant que mort-vivants. D'après Marvin, ce serait des nécropolitains. Personnellement j'en doute, le rituel est bien trop complexe et pénible, mais une chose reste certaine, il a versé dans le côté sombre d'une folie bien difficile à combattre. Imprévisible, retord et puissant, nous n'avons pour l'heure jamais pu mettre la main dessus...

- Jusqu'à présent Elodïne Marvin avait prit la parole Il semblerait que nous nous approchons de son antre maudit. Il nous faut aller le déloger de là. Les dieux ne sauraient tolérer telle perversion dans nos forêts ! Elodïne hocha la tête distraite et continua Pourquoi les asimaar ? Je ne saurais dire exactement, à moins qu'il n'en a après cette famille spécifiquement ? Serait-elle cause de sa folie ? Aurait-elle personnellement causé du tord à Barovan ? Je ne saurais le dire...

C'est mon demi-oncle... je crois dit une petite voix du côté des paillasses...

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écrit le : Jeudi 14 Février 2013 à 01h21 par Phineas
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Le rôdeur observait le cadavre de la drow tout en suivant le manège de ses compagnons du coin de l'oeil. L'adrénaline redescendant il soupira et resta médidatatif pendant un moment en regardant le visage inerte de l'elfe noire. Lui fermant les yeux une dernière fois, il lui souhaita un bon passage dans l'autre monde.

- Que le prochain monde te soit plus accueillant.

Il récupéra ensuite les dagues, qu'il cacha dans sa propre botte. La bourse comme la fiole allèrent dans son sac, pour le moment. Enfilant ses gants ils pris prudemment le collier et l'épée avant de se relever, ces derniers encore dans la main. Il se retourna vers Volan et Fasur.

- Du platine, celle ci ne manquait pas de ressources !

Observant Volan distribuer les soins, il du bien admettre que celui ci effectuait plutôt bien ses devoir d’ecclésiastique. Il rendit son regard à l'elfe et le suivi.

¤Des réponses, enfin...¤

Il s'arrêta prêt de la porte, écoutant attentivement en observant un à un les protagonistes, épée et pendentif se balançant toujours au bout de son bras.
La femme semblait sûre d'elle, la quantité de mots qu'elle imposait semblait indiquer une figure autoritaire. La cheffe cette fois ci, mais entourés d'hommes divers par l'apparence comme par le regard. Le demi irait surement prendre le thé avec un vampire si elle le lui demandait. L'elfe était plus mystérieux. Comme beaucoup d'elfe semble t-il, mais à la vue de la relation particulière qu'il entretenait avec sa monture, ses idéaux et ceux de Shamar ne devaient pas être si distants, ou tout du moins leurs méthodes étaient elles proches. Quant à l'homme... un guerrier avec des talents de guérisseurs ne pouvaient pas être fondamentalement mauvais. Dangereux peut-être, mais pas mauvais.
Il était par ailleurs étonné du comportement de Dzahim avec les enfants, sans être capable de dire si c'était pure empathie ou utilitarisme. Il se pris à opter pour l'empathie. Les enfants quant à eux étaient vrais : ils étaient terrifiés, alors, ils exprimaient la terreur.

Les mots d'Elodïne provoquèrent son doute. Un lycan, cerf, ce n'était pas banal. Si l'homme avait les cheveux argentée, le pelage l'était sans doute, et si c'était une touffe de son pelage qu'il avait retrouvé, il devrait sans doute laisser l'intuition de coté quelques temps... Du sang de dragon, des cheveux d'argent, esclave de la lune, bien trop de chose pour l'esprit d'un seul homme supposait-il.
Lorsque le chevalier intervint avec brusquerie il sourit a son tempérament de feu.

Quand l'enfant parla par contre, il plissa les yeux de surprise et le regarda, cherchant la vérité dans ces yeux si peu innocents.



 
 
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écrit le : Dimanche 17 Février 2013 à 14h33 par Kerlomar
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Volan sentit l'énergie quitter ses mains pour soigner le nain guerrier qui avait montré son talent. Contrairement à Volan qui avait surtout fait montre de son manque de sagesse. Mais il fallait dire que les orques étaient pour lui une source de rage et de haine et que dès qu'il en voyait, il perdait tout sens commun et n'était attiré que par le sang. Il voulait donc plutôt rappeler qu'il était prêtre afin de tenter de faire oublier ses piètres performances.

Une fois terminée, il ressentit le regard de l'humain sur lui, regard insistant et soupçonneux lui semblait il. Il ne dit cependant rien, habitué qu'il était d'attirer l'attention par sa nature même et son ascendance fiélone marquée. Cela ne lui arracha qu'un fugace sourire qui disparut aussi vite qu'il était arrivé.

Il suivit néanmoins tout le monde à l'intérieur et se mit sur le côté pour écouter se qui se disait. Cependant, il prit rapidement la parole.

- Avec ma garde et cette bataille, je n'ai pas pu accomplir mes devoirs cléricaux aujourd'hui. Je vous laisse donc pour prier et méditer. Vous m'expliquerez tout après.

Il alla alors se mettre dans un coin sec et tranquille et se mit à prier.



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écrit le : Dimanche 17 Février 2013 à 20h37 par Jebeddo
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e Thayen pris son temps pour analyser et réfléchir à tout ce qu'il venait d'apprendre. Ils étaient donc confronté à un fou furieux argenté, ayant dans sa clique un orque d'outreterre. Et donc a priori, le Lycan était suffisamment puissant, ou imposant pour l'avoir à sa botte. Qui plus est, il est de la famille de ceux qu'il persécute (ce point tout du moins ne perturba pas particulièrement le Thayen, après tout, il avait été bercé par des histoires de mages rouges, dont celle où deux jumeaux s'étaient confronté à mort pour acquérir plus de pouvoir l'un sur l'autre, l'un ayant fini en liche, l'autre en sujet d'expérimentation). Et s'il devait en croire le nain et le rôdeur, tout d'eux avaient vu le fou furieux rôdant dans les alentours.

Heureusement pour les gamins qu'il avait donné sa parole, pas qu'il se sentit responsable de ce qui était arrivé à Ralween, après tout elle s'était exposée elle même, si elle avait tant eu peur d'être capturée elle serait restée près de la porte comme il le lui avait commandé. Non, ce qui le faisait flancher, c'était ces deux enfants, le garçon avait l'age de son fils, et la fille sans doute celui de sa fille. À vrai dire, il ne savait même pas vraiment à quoi ressemblait sa fille, elle leur avait été retirée au berceau. Quant à son fils, il ne s'en était pas vraiment occupé, et n'en éprouvait pas de remords particulier. Mais voilà, ces deux enfants lui semblaient tout à coup très proche, comme s'il était lié à eux par les responsabilités d'un père. Responsabilité qu'il n'avait assumées qu'une fois, en quittant Thay tout en s'arrangeant pour qu'on ne cause aucun tracas à son fils, sa fille, ou sa femme en raison de sa situation. Peut-être était-ce aussi de voir une famille si soudée, chose qu'il n'avait jamais vu ou connu au cours de son existence, réveillant en lui une part d'humanité qu'il n'avait jamais considérée.

Nullement troublé par le manque de confiance du garçon, après tout lui-même n'y croyais pas trop, il réitéra son ambition.


- Demi oncle ou non, il va falloir le traquer lui et son valet. Je suppose qu'ils auront plus de troupes qu'ils n'en avaient menés ici, nous seront sur leurs terres, et un Lycan avec sa part bestiale maitrise certainement les lieux. Mais si vous savez où ils se rendent tant mieux. Ce qu'il reste à savoir, ce sont les pouvoirs de ce Lycan, ce qu'il aura à sa disposition pour jouer contre nous, autant que ce qui peut l'affaiblir. Un autre élément serait d'importance, connaissez-vous... » Il se tourna vers les deux enfants. « Vous feriez mieux de ne pas écouter, au moins la plus jeune. » Il soutint le regard du jeune garçon, avant de détourner le regard, puis, une fois qu'il fut certains que d'une façon ou d'une autre la jeune fille n'entendrais rien de ce qui suivrait, il poursuivit. « Je disais donc, connaissez-vous les étapes, tout du moins les premières, du rituel qu'il veut accomplir ? Surtout en ce qui concerne la durée de son exécution, pour déterminer combien de temps il nous reste avant l'assaut. Et si deux prêtres sont nécessaires pour le rituel. Pour ce qui est de savoir ce qu'il mijote, ne nous attardons pas sur la question pour l'heure, nous nous débarrasserons de toute façon de cette menace en même temps que de lui. »



« Une définition de la réalité n’a pas besoin d’être vraie pour influencer le comportement des gens »

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Fiche Pj de Dzahim
 
 
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écrit le : Samedi 23 Février 2013 à 18h33 par Fasur
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Fasur se crispa lorsqu'il sentit quelque chose sur son épaule, et malgré les paroles apaisantes de Volan, le nain ne se décontracta pas. Toutefois, il ne fit rien pour stopper le tiefelin, en effet, ce dernier n'avait aucun intérêt à lui faire du mal, pour le moment. Lorsque le nain sentit ses forces revenir, il se félicita de ne pas avoir bougé.

- Hum... Merci,remercia difficilement le nain, puis, entendant la nouvelle de Shamar, Eh bah ! J'aurai dû aller la fouiller moi même... Je l'ai achevé quand même ! J'ai pas droit à un peu de ses ressources ?

Fasur ne pensait pas recevoir quoi que ce soit en demandant, ou en se taisant, il n'espérait donc pas grand chose. Sans attendre vraiment de réponse, il se concentra sur les elfes, et le fait qu'ils l'ignorent ne lui plut pas du tout.

¤Pour qui y's'prennent ?! Au fait, en parlant d'elfe, il est où Elzear ?¤

Sitôt l'elfe repéré, le nain alla le voir :

- Un orque pour moi ! Je propose de pas compter le dernier, tout le monde s'est j'té dessus. T'en est à combien toi ?

Toutefois, voyant le groupe se diriger vers la cheminée, le nain décida d'écourter la discussion ; l'elfe et lui auraient l'occasion de reparler de tout cela. Fasur se plaça donc aux côtés de Shamar et Volan, qui ne tarda pas à partir. Le guerrier ne comprit pas grand-chose à ce qui se passait, il ne retint que quelques petites choses :
- Le cerf est un ennemi.
- Le cerf est un humain qui peut ressusciter ses victimes.
- Lycan ne désigne pas forcément quelqu'un qui se transforme en loup-garou.

Toutefois l'intervention de l'enfant le surpris. Fasur n'avait pas fait attention à sa présence, et le fait d'un possible lien de parenté entre cet enfant et l'ennemie fit plisser le front du nain. Beaucoup de subtilités lui échappaient.



 
 
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