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> La Voie du Papillon, Chapitre 1 : La jarre d'Anésidora
écrit le : Lundi 30 Avril 2012 à 17h59 par Fasur
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Fasur avait écouté avec attention l’histoire du barde qu’il ne connaissait pas. Une histoire qu’il accompagna d’un rire étouffé en songeant au maître cornu, le nain connaissait un autre supérieur hiérarchique cornu. Etait-ce un avertissement de la part d’Elzear ? Il n’en savait rien. Fasur s’approcha des ruines, qu’il approuva silencieusement, et écouta les directives de Dzahim. Le second tour, avec l’elfe et le rôdeur, le nain allait s’ennuyer, sans parler des rations froides…La nuit allait être longue. Fasur posa son barda contre un mur, et s’assit, sa fidèle hache sur les genoux.

Au retour du rôdeur, le nain l’observa, que fallait-il à un rôdeur pour avoir l’air aussi dégoûté ?

¤ Mutilés et dépecés ? Ils ont voulu faire des écharpes ? Ahahah, elle bonne celle-là, mais y’z’ont pas l’air d’humour à plaisanter. Dommage. ¤

Sur l’ordre muet de Dzahim, Fasur aida à l’installation du camp, il n’y allait pas avec bonne volonté, traînant un peu, il n’aimait pas faire cela, c’était une tâche fastidieuse. La question de Dzahim permit au nain de faire une pause nullement méritée.

- Pas la moindre idée, un religieux ? Un adorateur du Dieu Fou ?

Le nain n’était nullement troublé par cet acte, mais sans s’en réjouir pour autant. Le guerrier reprit l’installation du campement, attentif à ce qui se passait autour de lui, il écarquilla les yeux de surprise, à l’annonce du rôdeur, une touffe de poils argentée. Que faire ? Parler au groupe de ce qu’il avait vu ? En parler d’abord à Volan ? Non, ce choix rendrait leur alliance évidente. Le nain hésita quelques instants, et la discussion avait avancée. Il décida néanmoins de se retourner vers le rôdeur. Si ce cerf signifiait quelque chose, Fasur ignorait quoi, mais le reste du groupe aurait peut-être une réponse.

- J’l’ai vu ton cerf, sur le chemin avant qu’Elzear nous rejoigne. Nedjec l’a vu aussi… Un cerf, je crois, j’ai pas pu bien le voir, c’était comme un éclair, un songe. C’pour ça qu’j’vous en ai pas parlé, pas voulu passer pour un fou.



 
 
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écrit le : Jeudi 10 Mai 2012 à 09h30 par Kipepeo
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user posted imageuser posted image La Voie du Papillon.


1372 Année de la Magie Sauvage
Début de soirée du 2ème jour de la Chute des Feuilles
Climat : froid, mauvais temps
La voie des Landes Éternelles



L'orage qui grondait au loin envoyait des éclairs illuminant le ciel de l'horizon, pourvoyeur de flash de lumière éclairant brièvement la cime des arbres de la forêt. Il arriva sur eux, heureusement essoufflé de tant de colère, mais chargé d'une ondée bienfaitrice aux plantes mais peut-être néfaste pour les humains abrités dans ce camp de fortune. D'abord quelques gouttes de pluie, il ne pleut pas très fort mais le bruit sur les pierres et sur le toit fait d'anciennes tuiles pouvait se révéler assez frustrant pour les sentinelles.

Le camp s'organisait doucement, non sans concertation entre ceux qui étaient forcés de vivre ensemble. Nedjec avait aidé Dzahim à préparer la paillasse de son maître, bien à l'abri sous un pan de toit contre le mur sans fenêtres, et se faisait une place à côté, sentinelle personnelle de Dzahim. Le dos adossé au mur, non loin de là. Il semblait impavide aux réactions et aux dires des autres, même si il n'y comprenait pas grand chose, il n'hésitait cependant pas à enregistrer soigneusement les informations dans sa mémoire. La lumière était trop assombrie pour qu'il puisse passer du temps à son occupation favorite, la couture. Il avait par ailleurs commencé sur un bout de tissu blanc une broderie, un dessin qui se révélait être la première lettre de l'alphabet. Mais pour l'heure, il se contentait de reposer ses membres et d'attendre les ordres de son maitre.

Cependant les aventuriers s'interrogeaient sur la nature de ce que l'éclaireur avait vu. Le témoin lui-même avait des doutes quand à aux aberrations qui rôdaient dans ses environs. Et si une suggestion avait été émise en regard d'un possible rituel, ceux qui auraient pu l'accomplir devaient sans nul doute être l'essence même d'entités aux héritages et aux croyances démoniaques. Tous sentaient bien que le danger était réel, un danger mortel, foudroyant et sans pitié.

Shamar avait plus ou moins révélé ce qu'il avait vu et la vue de la touffe de poils gris argenté qu'il tenait au bout des doigts encouragea le nain à avouer ce qu'il avait aperçu un peu plus tôt, et qu'il n'était pas le seul à apercevoir. Nedjec ne réagit pas lorsque Fasur mentionna son nom, comme étant un des témoins de cette fugace apparition. Volan, supposé au fait des rituels d'une nature religieuse semblait plongé profondément dans la méditation. Morne et sans réaction, il restait silencieux, cherchant sans doute un angle des plus judicieux pour son tour de garde, ainsi qu'une position des plus confortable pour rester réveillé la première partie de la nuit.

De toute façon à l'heure actuelle les questions restaient sans réponses et Shamar dut se rendre à l'évidence. La nuit était tombée, les nuages voilaient la lumière de la Dame d'Argent et des étoiles qui guident les voyageurs, rien ne pouvait pour l'heure l'aider à trouver pitance, si ce n'est ses compagnons.

Le ciel continua à déverser doucement ses larmes, dans des bruits de plic ploc reflétant la lassitude de ceux qui avaient décidé d'accepter cette étrange mission.


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écrit le : Jeudi 10 Mai 2012 à 14h04 par Phineas
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Le rôdeur sorti une couverture de son sac et la posa par terre près du mur de la cheminée. Pour accueillir l'âtre, celui ci se devait d'être épais, et il avait donc sa préférence. Une fois les préparatifs de bivouac terminer il s'assit sur le bord de la table et regarda un moment le ballet de ses compagnons faisant leurs affaires pour la nuit ou la garde. Il observa le nain et l'elfe. C'était certainement ces deux là qui lui inspirait le moins de question. Le thayen lui inspirait suspicion, voir un léger dégoût de ses rites, mais il supposait que c'était de l'incompréhension. Quant à Volan, il ne savait que penser du prêtre. Les prêtres pouvaient être de bien des caractères différents.

¤ Puisse la Dame guider la foudre loin de nous ¤



 
 
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écrit le : Jeudi 10 Mai 2012 à 19h21 par Jebeddo
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zahim n'avait pas particulièrement d'ordre à donner. Dzahim sortit lui-même les provisions préparée par Stolig et les disposa au centre en quantité suffisante pour tous ce soir là. Fait qui put paraître étrange à beaucoup, bien qu'il eu apporté la nourriture, il ne se servit pas lui même dans le paquet qu'il avait disposé. Son serviteur le fit pour lui. Pour quelqu'un de Thay, agir autrement eu put surprendre ou choquer. C'était une sorte de protocole, c'était même un hommage pour l'esclave, car dans une maisonnée en comportant plusieurs, celui qui servait la nourriture de son maître était estimé comme le meilleur et le plus fidèle serviteur. Si Dzahim s'était servit de lui-même, c'eût été insinuer que Nejdec était trop mauvais pour le servir, humiliation suprême.

Et puis, Dzahim l'admettait intérieurement, c'était pour lui un peu de réconfort, comme un lien tissé avec sa terre natale, ses us et ses coutumes. Plus que le plat, se faire servir selon le protocole avait la saveur des soirs pluvieux de Thay, pour quelque seconde, il se sentait chez lui. Mais, ainsi que depuis presque une année, la triste réalité revint rapidement aux yeux du Thayen, il mangeait en compagnie de Barbare qui n'avaient aucun sens des manières, de l’effronterie. Si bien entendu il avait permit a Nejdec de manger alors que lui-même n'avait pas encore fini son repas, entorse au protocole qui pouvait parfaitement se comprendre au vu de la situation, tout, dans les postures et les façons des barbares lui semblait manquer de grâce et de courtoisie.

Tout en mangeant, le Thayen réfléchissait. Il songeait à ce cerf d'argent, aux mystérieux agresseurs qui dépeçaient leurs victimes avant de laisser la peau sur place, il puisait dans toute ses connaissances afin d'en déterminer la nature. Pour le Thayen, avoir dépecé ainsi les victimes, si cela ne lui rappelait rien en particulier, évoquait l'idée qu'on voulait que les cadavres soient méconnaissables, peut êtres les Halfelins qu'ils avaient vu entrant dans la cité n'étaient pas des vrais? Mais dans tout les cas, cela n'avait pour lui rien à voir avec leur affaire. Et s'il fallait s'arrêter à chaque événement étrange pour enquêter et en résoudre les mystères, hé bien, il n'aurait jamais quitté Thay, ou plutôt si, il serait sans doute rapidement mort de façon horrible, sous les sorts d'un mage rouge.

Rien que ce souvenir fit trembler les mains du Thayen de rage. Il dissimula ce bref moment d'intense émotion rapidement. Mais ses yeux se firent plus rude, il pouvait masquer les formes de la rages, mais il lui était impossible de l'empêcher de s'exprimer. Les yeux toujours trahissaient leurs secrets aux plus fins des observateurs.

Finissant son repas, tachant de minimiser l'usage de toute source de lumière afin de ne pas attirer d'indésirable, le Thayen se mit un peu à l'écart, pour prier Umberlie. La remerciant de bénir les cieux de Sa Fureur. Ne demandant surtout pas grâce pour eux-même, mais l'encourageant à accabler leurs ennemis impies. Sa prière une fois conclue, il s'en retourna auprès de son serviteur. Jetant un coup d'oeil aux alentours, il incanta le plus discrètement possible un sort, et se mit à scruter magiquement les environs.

S'il ne trouvait rien de notable, s'attendant à ce que les bois émettent d'eux-même une aura plus ou moins forte, il irait se coucher, non sans avoir ordonné à son serviteur de faire de même, et après avoir demandé à Elzear de le réveiller à l'aube.

Quoiqu'il puisse en penser, il devait maintenant se reposer sur la vaillance, la fidélité, et les capacités de ce groupe hétéroclite de barbares, autant dire qu'il n'était pas vraiment rassuré.



Savoir bardique sur le cerf, et sur le dépeçage d'humain et consort. Puis détection de la magie, Dzahim scrute les environs.



« Une définition de la réalité n’a pas besoin d’être vraie pour influencer le comportement des gens »

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écrit le : Jeudi 10 Mai 2012 à 21h28 par Elzear
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Elzear pris une part de la nourriture qu’avait présentée Dzahim. Il la mangea doucement, mastiquant bien pour mélanger le temps du repas avec le temps du repos. Puis il but une grande goulée de son eau. Il eut quelques instants l’idée de partir dans un conte, pour détendre un peu l’atmosphère, puis il se repris, considérant que chacun préférait sûrement rester concentré sur lui-même. Et pourtant, s’eut été une bonne façon de souder ce groupe disparate.

Puis il alla s’installer avec son sac à gauche de la cheminée (quand on la regarde de face). Il pris sa paillasse et se cala confortablement contre le mur, prés à rester éveillé une bonne partie de la nuit. Il tira son épée pour manifester aux autres qu’il était en mode ‘garde’, même si selon lui il ne se passerait rien cette nuit. Son esprit se referma un peu sur lui même et l’elfe se mit à rêvasser, imaginant des contes et légendes d’un autre temps. Il s’offrait une sorte de pose de l’esprit, loin de cette équipée bariolée et fatigante. C’était sa façon à lui de se ‘reposer’. Tout en se faisant il repensait à sa journée, la rencontre avec Strolig, le gamin, sa mère, le vieux et son chien, les gardes, les halfins … Il se prit même à chercher un rapport entre tout ça et un cerf blanc.

Et puis si quelqu’un voulait lui parler il n’aurait qu’à venir le voir, le silence était selon lui une bonne façon de voir qui avait vraiment quelque chose à lui dire.





Elzear fait une recherche bardique sur le cerf blanc



 
 
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écrit le : Jeudi 10 Mai 2012 à 21h31 par Phineas
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Dzahim venait soudain de remonter dans son estime ! Vu l'état de son ventre, l'invitation tacite du Thayen a partager un peu de ses provisions était plus que la bienvenue

- Merci de partager un peu de vos rations. Je vous rembourserais dès la mission terminé, dit il en hochant la tête.

Il mettait un point central a ne pas contracter de dettes sur la durée, et il s'effectuerais une fois leurs affaires terminées. Il posa donc son arc et son épée sur la couverture afin de s'asseoir sans gêne avant de prendre le strict nécessaire dans les denrées partagées. Il observa Nedjec servir le repas a son maître. On disait les Thayens hautains. C'était peut-être vrai mais ce protocole ressemblait a celui de presque tout les animaux qu'ils connaissait. Le chef mangeait d'abord, puis venait les plus faibles. Cette constatation faite, et même si l'esclavage lui paraissait toujours une aberration, il remarquait que le maître était respectueux, et l'esclave servil, mais pas vraiment craintif. Des coutumes, malaisées à avaler, mais des coutumes.
Une fois son repas avalé, il inspecta ses armes. L'arc, dont la facture était bien au dessus de la moyenne, n'avait, pas perdu sa tension, il nota cependant qu'il ne devrait pas tarder a changer la corde. Son épée, elle, méritait qu'on huile son tranchant, mais sa fiole était vide, ça attendrait.
Il alla s’allonger sur sa couverture, et, mettant son sac sous sa tête, tenta de se reposer. Les yeux fermés, il dégaina son arme, prêt a frappé dès le réveil si le besoin s'en faisait sentir.



 
 
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écrit le : Samedi 12 Mai 2012 à 10h28 par Fasur
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Fasur déplaça son barda vers une zone mieux couverte, sous la table. Il serait moins gêné que n’importe quel autre membre du groupe, étant le plus petit. Il sortit sa paillasse, l’installant de manière à avoir dans son champ de vision la rampe d’accès.

¤ Pourquoi y’a que ce meuble ici ? On aurait pu trouver une chaise ou un lit, mais non, juste une table…Et je me mets en dessous… Bah, je connais aucune histoire d’un nain tué par une table, et je ne serais pas le premier héro d’un tel fait ! ¤

Ceci fait, il alla s’installer, et pris sa part dans les rations, ni plus ni moins que la quantité normale, en guettant l’étrange manège de Nedjec et Dzahim. Etrange relation entre un valet et son maître. Mais le nain ne dit rien, l’unique signe pouvant le trahir était son regard froncé d’incrédulité. Il se leva et alla inspecter chaque coin de la bâtisse en ruine, à la recherche de piège ou de passage secret, voir un ennemi débarquer en pleine nuit risquerait de ne pas être très agréable. Le nain s’approcha ensuite de la cheminée, voyant Shamar allongé, le nain tenta d’être discret, ce qui, évidemment, ne fût pas très réussi. Mais Fasur ne souhaitait pas déranger le rôdeur, il pourrait s’avérer utile plus tard. Il guetta donc plus rapidement ce coin que les autre, et alla ensuite s’installer, attendant le deuxième tour de garde.

Fouille sur la pièce où se trouve la table.



 
 
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écrit le : Mardi 15 Mai 2012 à 17h29 par Kerlomar
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Observant tout se qu'il se passait, regardant chacun des membres du groupe pour les étudier autant que pour enregistrer leurs réactions, le prêtre guerrier ne se faisait pas remarquer pour un babillage incessant et inutile, bien au contraire. Certains auraient même pu penser que ses mots avaient une quelconque valeur tellement il semblait avare d'en dire. Il se contentait de regarder et d'analyser.

Sans se départir de son silence, le tieffelin fit le tour de la ruine qu'ils allaient occuper pour la nuit avant de revenir pour installer son coin pour dormir. Il n'était pas pressé. Et savait qu'il valait mieux faire d'abord un tour extérieur tant que la lumière du jour le permettait encore plutôt que d'attendre la nuit et se retrouver à devoir gérer un terrain complètement inconnu. Une fois que se fut fait, il s'installa puis alla piocher dans les rations proposées par Dzahim et commença à manger, toujours en silence. Rien ne lui donnait envie de parler à dire vrai. Il se plaisait dans ce silence personnel qui faisait de lui un être présent sans pour autant être continuellement remarqué comme pouvait faire l'elfe ou alors Dzahim. Volan ne comprenait pas que l'elfe puisse tant avoir besoin d'ouvrir la bouche, surtout pour dire des âneries. Dzahim, il comprenait encore. Ce dernier devait commander et gérer un groupe, et des ordres ne pouvaient se passer de mots. Alors il se contentait de les écouter.

Une fois son repas terminé, il se leva de nouveau, prit son trident en main et s'adressa directement à Dzahim :

- Je vais commencer mon tour de garde. Vous devriez tous dormir, nous aurons tous besoin d'un maximum de sommeil m'est avis. Kelemvor ne saurait nous protéger de toutes les embuches qui nous attendent en chemin.

Parler de Kelemvor choqua intérieurement le semi démon qui avait tourné le dos au Seigneur des morts depuis quelques temps déjà pour une déesse plus sombre et bien plus terrible encore. La Sombre Déesse connaissait le passé de son adepte, et devait savoir qu'il ne parlait de son ancien patron que pour donner le change, du moins l'espérait il. Ne cessant de penser à ça, il commença à faire le tour de la bâtisse, intérieur comme extérieur.

Détection, Perception Auditive



Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.

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Fiche de Volan Dante

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Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
 
 
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écrit le : Jeudi 24 Mai 2012 à 12h15 par Kipepeo
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1372 Année de la Magie Sauvage
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Le repas se passa dans un silence plus ou moins morose, fatigue aidant, les pensées fixées sur les dangers éventuels, qu'ils soient à venir ou non, chacun s'interrogeait. La pluie battait sur les tuiles en un régulier son sourd tandis que les gouttes tombant des divers parties du toit défoncé déstabilisait les accords harmoniques en de régulier ploc tombant sur le sol. Les flaques sur le sol grossirent pour finalement aller se déverser par les deux fenêtres béantes. Dzahim investit du rôle de leader et conscient de l'importance de sa mission, put espérer une réponse à sa prière, chose qui lui vint naturellement, comme si un souffle nouveau s'était instauré. Très vite sa vivacité d'esprit rassembla les éléments de ce qu'il avait entendu et les différentes informations qui étaient stockés dans sa mémoire. Quelques éléments de réponse se formèrent enfin.

Cependant, Elzear s'était installé prêt à la garde, contre le mur près de la cheminée, non loin de Shamar qui y avait élu domicile. Il plongeant dans ses rêveries, cherchant de même à trouver réponses aux informations entendues. Le nain avait avoué penser avoir eu la berlue lorsqu'il avait vu la forme d'un cerf se tenant à l'orée des bois. Shamar en avait ramené une preuve tangible. Ce cerf n'était donc pas fort loin ou du moins parcourait la zone même que les aventuriers investissaient, chose que le thayen avait plus ou moins compris, alors qu'il sondait vainement les bois alentours à la recherche d'éventuels auras magiques.

Pensant au nain, Elzear le vit curieux à examiner la table sous laquelle il avait l'intention de dormir. Un vrai nain, y a pas à dire, qui se cherche toujours un refuge solide, et cette table en pierre faisait office de caverne. En effet, Fasur était en train d’observer ses moindres détails. L'examinant de plus près, il ne vit que quelque trace de frises sur le bord, à première vue retraçant quelques lignes de feuilles typiquement dans l'art elfique. La surface était solide et lisse, avec sur le pourtour une mince ligne creusée, une sorte de rigole qui s'ouvrait sur un côté. La surface était propre, sans taches qui auraient pu rappeler de la nourriture, de la graisse ou même du sang. Fasur n'en resta pas là : fidèle à sa nature suspicieuse, il décida de fouiller le reste des ruines, évitant de déranger l'éclaireur qui avait décidé de s'allonger dans la cheminée. Si cela put paraître étrange, il n'en est pas moins vrai que c'était une des parties les plus solides des restes de cette étrange maison. Fasur ne trouva rien de bien enthousiasmant, il faut dire aussi que la fatigue aidant, ses yeux étaient tout sauf en face des trous.

Volan devait aussi ressentir la fatigue, ce qui, probablement l'encouragea à aller faire un tour, non seulement de la pièce, mais aussi sous la pluie battante. La forêt était fort dense à l'arrière de la maison, et il eut tout le mal du monde à passer, le gouttes de pluie pendant à ses cils, le visage trempé, les vêtements et les pieds qui s'alourdissaient d'humidité. Volan put se rassurer que outre le fait que la face arrière de la maison ne comportait aucune ouverture visible, la densité des ronces et des buissons, augmenté par celle des vieux et plus jeunes arbres empêcherait le passage de quiconque créatures qui puissent poser un danger. Continuant sa progression, sous la lumière d'une pénombre quasi tournée vers la nuit, il dut passer un amas de pierre sur le côté de la bâtisse, et faillit bien resté enfoncer dans une partie fort boueuse, mais put revenir sur le parvis, n'ayant nullement trouvé de quoi s'inquiéter fortement. Les faibles lueurs du ciel mourant avait disparus, amenant la noirceur de la nuit sans lune, une noirceur qui accommodaient peut être certains mais point d'autres.

Le silence se fit enfin, chacun tombant dans un sommeil peut-être un peu inquiet. Les sentinelles veillaient, l'orage passa laissant derrière elle une végétation arrosée, un sol trempé, des arômes piquants de verdure arrosée et une température fraîche qui bien vite tourna au froid assez vif.

Nedjec était un de ces êtres qui avait l'habitude de se réveiller fort rapidement. A l'instar d'une jeune mère qui avait les sens en alerte et pouvait d'un bond se lever pour aller voir son enfant qui gémissait faiblement, Nedjec avait fait pareil toute sa vie au service du Maître et détenait ce même pouvoir de conscience latente même si il dormait profondément quelques instants plus tôt. Il ne voyait rien, mais il entendit. Se réveillant brusquement tout ses sens étaient en alerte. Il savait qu'Elzear dormait à côté de lui, sur le même pan de mur, son maître étant couché de l'autre côté. Il hésita une fraction de seconde... Et si il s'était trompé ? Réveiller son maitre pour une broutille pouvait être très mal vu et il mériterait sans nul doute une correction. Par contre, l'elfe était de garde ... Rapidement le serviteur étendit son corps et sa main pour toucher le bras de l'elfe non seulement pour attirer son attention mais surtout pour le trouver dans la noirceur de la nuit. Dès qu'il le trouva il se pencha vers lui et après avoir prit ses repère tourna le menton de l'Elzear vers la cheminée sans dire quoique ce soit. Il se déchargea ainsi de toute responsabilité et laissa faire ceux qui avaient la liberté de se tromper.
Elzear devinât plus qu'il ne vit qu'un pan de la cheminée s'était ouvert


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écrit le : Jeudi 24 Mai 2012 à 21h30 par Elzear
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L’elfe était plongé dans un sommeil réparateur, il rêvait à des danses oniriques emplies de beauté et de grands espaces, mécanisme personnel pour se décharger du stress de la journée, il n’y avait pas que le corps d’Elzear qui dansait, mais aussi son esprit. Soudain, cette douce quiétude fut troublée par la triste réalité, et comme découvert en pleine nuit froide d’une couverture bien chaude, il du reprendre conscience la réalité qui dans laquelle il s’était mis. Compte tenu de la mission dans laquelle il s’était impliqué, cela ne lui pris pas trop de temps.

Son voisin de paillasse, le larbin de Dzahim, venait de le réveiller, comprenant que la situation devait avoir une raison d’être, l’elfe restât discret et vit l’un des pans de la cheminée s’ouvrir, l’angoisse ne pouvait qu’être au rendez vous. Ne voulant pas brusquer une situation qui avait plus de chance d’être dangereuse qu’autre chose, il décida de réveiller Shammar, sûrement celui le plus à même d’être efficace dans une telle situation.

Shammar ? mais ou est Shammar ? L’elfe pris conscience que la situation était périlleuse. Changeant son arc d’épaule, il fit signe à Nejdec de réveiller son maître en toute discrétion, puis l’elfe pris le plus discrètement possible son épée en main. Ses sens restants au aguets afin d’essayer de comprendre ce qui se passait.



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