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La route se poursuit sans fin..., Un voyage sans retour, chapitre 3
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Disciple de l'Art
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Le discours de Livien passait à travers les oreilles de l’ancien mercenaire. Il éprouvait un mal fou à suivre les paroles du semi orc. Le flot de mot de son ami était trop rapide pour que l’alité puisse en suivre toutes les trames. Il réussit néanmoins à comprendre l’essentiel. Alors qu’il était à l’ombre de la mort, la supérieure de Livien était venu le sauver. Il devait encore être le seul a connaitre la nature de sa vision. Étrange pour un sort maléfique d’une telle puissance qu’il ne soit pas mort sur le coup. Le jeune ensorceleur était de plus en plus persuadé, que malgré la portée maléfique de celui-ci, l’objectif premier du sort n’était pas de nuire mais de transmettre un message. Le léger chaloupement de la chambre était donc due à leur situation. Ils descendait le chiontar. Il y avait définitivement trop d’inconnu à se parcours pour permettre quelques initiatives, Jehal décida que la situation devait être clarifié au plus vite. - Livien… Il y a trop d’elements étranges dans cette quête. Et je pense que vous en savez plus que moi. J’aimerai un résumé concis de nos objectifs. Je me sens par trop ignorants de ces taches pour être un minimum efficace. De plus, nous avons besoin de renfort, car nous sommes heurtés à des forces auxquels nous sommes presque insignifiants. Ensuite, j’aimerai garder le livre qui m’as mis dans cet état. Votre supérieure a-t-elle dit quelque chose de particulier quand à mon état ?
Le jeune homme essaya de se relever doucement.
- Mais avant tous sa, j’aimerai prendre une collation. Bien que je n’en ressente pas vraiment le besoin, il y a trop longtemps que je n’ai rien mangé ni bu.
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Frère-Ours
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La journée a été longue, très longue même. D’abord le trajet à pied, puis le stresse de « l’empreint » des chevaux, la rencontre des clercs avec leur étrange histoire, les lettres pour Frandog et enfin la proposition du vieil homme. Tout cela, faisait beaucoup et c’est avec soulagement que le guerrier se restaura, puis dormi profondément. La nuit portait conseil, disait-on. Toutefois, elle fut interrompue à plusieurs reprise par des rêves où il chutait, accompagné de chevaux et de pièces d’or qui s’entrechoquaient, tombant dans un gouffre qui finissait par se transformer dans un gigantesque crane au sourire macabre.
Ayllan se leva tôt, pas vraiment de bonne humeur, il n’avait rien décidé pour le chemin à suivre. Il mangea silencieusement. Une fois le ventre plein, il avait choisit. Le Rashémi alla rejoindre Aldébran une certaine gène se lisait sur lui:
- Bonjour mon père, je viens vous voir pour vous dire que je vais accompagner les autres, on me propose de me payer. Et que ce sera vite fait. Par contre je compte bien revenir, cette histoire de ville disparue dans un trou ça risque d’intéresser la Compagnie des Marches, comme ça je pourrai vous donner un coup de main. Avec des renforts. Bon… à bientôt.
Le guerrier pris congé en serrant la main du clerc. La gène ne le quittait pas. Il savait qu’il n’avait rien promis, ni vraiment mentit, mais il ne savait pas s’il reviendrait vraiment.
Il était temps d’aller voir le vieil homme de la tente. L’attitude du guerrier était plus dure, il savait qu’il renouait avec son passer de mercenaire et cette idée ne l’enchantait pas vraiment. Quand penserait la compagnie. Mais bon, il lui fallait du jonc et ça tombe pas du ciel.
- Le bonjour à vous. Ecoutez, j’en suis. Je vous laisse les lettres, on m’en à promis dix pièces de platine, ça bien parce que vous connaissez le nom du destinataire. Et donc pour vingt de mieux j’accompagne votre petite troupe en pique-nique. Alors ?
Le ton était un peu sec, mais la mauvaise nuit et la conscience qui le travaillait ne le rendait pas des plus joyeux.
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Maître de l'Art
Chambre 31
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A bord d'un bateau descendant la ChiontarL ivien, revenu de la joie immense causée par le réveil de son compagnon, s'attendait à des questions mais il regrettait de n'avoir que peu d'explications supplémentaires à fournir. Malgré tout, il avait maintenant entièrement confiance en son compagnon et était prêt à lui faire part de ses idées même non vérifiées.-Notre mission, telle qu'elle m'a été présentée, est de retrouver Maître Randal Boiségal, que vous devez au moins connaitre de nom, qui dirige l'Assemblée. Nul à l'Assemblée, sauf peut être les membres du Conseil Directeur, ne sait où et pourquoi il a disparu mais il a dit qu'il fallait le retrouver à Bérégost, sur la Côte des Épées. Étant donnés les événements récents, je pense que l'Assemblée s'est retrouvée impliquée dans un conflit qui la dépasse et que le directeur était parti négocier avec des alliés ou des ennemis en secret pour ne pas inquiéter les élèves. Mais maintenant, il a besoin de nous. Pour ce qui est de votre état, il semblerait que vous soyez bien plus résistant que ne le pensaient nos ennemis comme nos amis. Malgré tout, le combat entre votre esprit et le livre a été violent s'il faut en croire le temps où vous êtes restés inconscient et la manière dont le livre s'est désagrégé pendant que nous étions dans cette cave. Mais, je parle, je parle et j'oublie que vous avez soif, je reviens tout de suite. En tout et pour tout, il dut s'absenter mois d'une minute avant de revenir dans la cabine avec un pichet d'eau et un autre de vin ainsi qu'une grosse miche de pain le tout semblant être très frais. Ce n'était pas vraiment un repas mais il y avait de quoi faire une belle collation.
Toutefois, ce qui était sans doute plus importante, il n'entra pas seul. Moreta n'avait pas eu besoin d'explications pour comprendre que le demi-orc habillé comme s'il se rendait à une réception mondaine qui traversait le couloir au moment où le marin lui proposait d'aller rencontrer ceux qu'elle devait aider était précisément la personne qu'elle cherchait. C'est donc juste derrière lui, et aussi avec du pain et de quoi boire sur un plateau de bois, qu'elle pénétra dans la cabine de Jehal. Mû par sa naturelle courtoisie, Livien ressortit immédiatement après avoir déposer le plateau sur le lit de l'ensorceleur pour emmener une chaise à leur invitée. Cinquième jour d'Eléasis Tilverton 7h00 Temps clairGerbo avait eu besoin de recourir à un sort de détection de la magie pour confirmer ses soupçons que les cadeaux du naga n'étaient pas de simples pâtisseries. Par contre, il n'était pas vraiment capable de dire plus de chose à leur propos que le fait que la majorité d'entre eux sentaient l'abjuration ou la transmutation de bas niveau.
Pendant ce temps, Aldébran s'était senti un peu déçu de savoir qu'Ayllan n'allait pas descendre dans le cratère mais la perspective qu'il lui envoie de l'aide plus tard lui remontait suffisamment le moral pour compenser sa déception et la honte qu'il éprouvait à demander ainsi de l'aide à un étranger innocent.
Carokacha s'apprêtait à répondre à Gerbo quand Ayllan vint lui rappeler son offre de la veille, qu'il n'avait, évidemment, pas oubliée. Il fit donc un petit signe de la main au membre de l'Assemblée pour lui signifier d'attendre quelques secondes pendant qu'il fouillait dans une bourse. Il en sortit un petit sac de pièces, qui n'était pas si petit que cela une fois entièrement sorti de la bourse. Il le tendit à Ayllan lui laissant la tâche de vérifier que le compte y était s'il le souhaitait. Évidemment, il ne manquait pas une pièce de bronze.-Porter secours à des amis n'est pas très rentable de nos jours. Mais vous en aurez de toutes façons plus besoin que moi. Il arrêta là ses paroles adressées à Ayllan et recommença à s'intéresser à Gerbo. Le faux vieil homme le regardait maintenant tout en farfouillant dans une besace qui pendait le long de son corps sinueux. Il en tira un morceau de toile qui, une fois ouvert, contenait une carte assez vague des Rocterres.-C'est ce que j'ai de mieux à vous offrir, hélas. Peu de gens s'aventurent dans ce désert et encore désire y rester ou y retourner suffisamment pour chercher à en dresser une carte. Les rares personnes qui l'avait fait et leurs témoignages devaient se trouver ici. Et peut être à Suzail mais vous n'avez pas le temps pour un tel détour. J'espère que cela suffira. Cinquième jour d'Eléasis Tilverton 21h00 Temps clairAprès d'ultimes adieux, le groupe se mit enfin en branle. Comme l'indiquait la carte et comme il fallait s'y attendre, l'état de la route qui traversait les Rocterres était plutôt mauvais mais elle était encore suffisamment visible pour permettre de se repérer. Sur la carte figuraient suffisamment d'indications de repères géographiques pour estimer la distance à parcourir avant de quitter la grand route pour partir à l'aventure dans le sable. Lorsque arriva le soir, ils avaient bien marché et avaient parcouru plus d'un tiers de la longueur du désert et ne devaient se trouver qu'à une heure ou deux du repère indiquant l'endroit où ils devraient quitter la route mais la nuit tombante augmentait largement les risque de rater cet endroit où de subir une attaque de monstre sur leur territoire.
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our le début de ce voyage, ce fut Gerbo qui prit, en quelque sorte, la tête du petit groupe de voyageurs. Toujours assis derrière Fisevent, sur leur cheval commun, il avait expliqué aux autres vers où ils se rendaient, et leur avait montré le chemin sur la carte. Il espérait bien, à son tour, en apprendre un peu plus sur leurs propres parcours et leurs motivations.
Ayllan avait été payé pour les accompagner, et les protéger en même temps, et Gerbo en était plutôt content. D'habitude, le gnome voyageait seul et évitait les ennuis tout simplement en ne se faisant pas remarquer, mais comme en l'occurrence ils étaient plusieurs, des bras forts comme les siens ne seraient pas de trop. Mais les motivations d'Akilea n'étaient pas aussi claires. Pourquoi cherchait elle Randall Boiségal, l'Assemblée lui avait-elle demandé de l'aider à elle aussi ?- Je propose que nous montions le camp ici, il ne faut pas que nous rations l'endroit où nous devons quitter la route. Il avait déjà mis les pieds au sol, et procédait à quelques étirements de ses jambes raidies par la longue chevauchée.- Il nous faudrait un peu de bois pour le feu... dit-il en jetant un regard à la ronde. "Même dans un désert, il doit bien y avoir quelques buissons à brûler... Qui m'accompagne ?" Espérant tout de même ne pas avoir exécuter cette tâche tout seul avec ses petits bras, le gnome était déjà parti en quête d'un peu de combustible sec.
Cette simple illusion, sans aucune lésion, te fascine et te ronge, t'emmène dans les songes.Fiche de Gerbo
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Aventurier
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Quatre mots...Peut-être huit...En tout cas, guère plus de vingt. Voilà comment pouvaient se compter le nombre de mots qu'Akilea avait pu prononcer durant la journée de voyage. Elle n'avait porté qu'une attention minime à la description de Gerbo, il lui suffisait de savoir où elle se trouvait et où elle devait se rendre. Pour le reste, elle aviserait, comme toujours. Son humeur pourtant, s'était améliorée. Un recette simple à savoir avec la jeune femme : pour effacer l'air mal aimable qui semblait avoir résidence sur son visage tatoué, il suffisait de la poser sur une selle et le calme revenait comme par enchantement . Le choix du gnome était judicieux : en terrain hostile, mieux valait avoir une parfaite visibilité du terrain et même si elle n'était pas fatiguée, la jeune femme approuva la décision. A genoux près de sa monture, elle détacha la lourde selle et libéra l'animal de son fardeau, avant d'aider à l'installation du camp et de voir le gnome s'éloigner en quête de feu.
Les préjugés qu'elle avait développé à l'égard des mages prirent le dessus : laisser un rat de bibliothèque ramasser le bois, c'était encourir quatre rameaux de bois vert qui provoqueraient une fumée étouffante durant toute la nuit.
- Je viens avec toi, gnome...Je n'ai pas envie de revenir te chercher lorsque tu seras perdu dans le désert, trois brindilles en main ajouta t-elle à l'attention de Gerbo.
Par précaution, elle garda la chaîne cloutée enroulée autour d'elle. Les risques étaient mineurs, mais ne pas provoquer les Dieux par un excès d'insouciance était une des règles fondamentales de la jeune barbare. Elle lança un dernier coup d'œil au guerrier, qui semblait capable d'arrêter une charge de taureau à lui tout seul, et emboîta le pas du gnome, rassurée quant à la sécurité du camp
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Explorateur
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e gnome rit de bon cœur à la boutade de la cavalière, qui visiblement ne manquait pas d'humour.- J'en suis ravi, se perdre à deux est bien plus amusant ! répondit-il à la suite.
Ils s'aventurèrent donc en dehors du chemin, à travers le relief rocheux et désertique des Rocterres. La végétation était loin d'être foisonnante certes, mais jusque là, Gerbo n'avait jamais traversé une zone où aucun arbre ne poussait. Même s'il fallait chercher un peu, ils finiraient par trouver de quoi rentrer au camp les bras bien chargés. Apercevant après quelques minutes un petit arbre décharné au détour d'une petite colline rocheuse, il s'y dirigea, et ne pouvant tenir sa langue, s'enquit auprès d'Akilea :- Dis-moi Akilea, tu sembles venir de loin... De quelle région te vient ce petit accent qui ponctue tes phrases ?
Cette simple illusion, sans aucune lésion, te fascine et te ronge, t'emmène dans les songes.Fiche de Gerbo
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Aventurier
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Tandis que le gnome se mettait en quête de branchage, Akilea faisait en sorte de gratter certaines roches susceptibles d'héberger le type de végétation qu'elle cherchait : dans les steppes où elle avait grandi, certaines mousses comme la Yareta avait un étonnant potentiel en tant que combustible. Malgré ses lacunes en botanique, il lui semblait raisonnable de pouvoir utiliser des plantes d'apparence similaire pour obtenir le même effet.
L'air extérieur, même sec, l'apaisait. Même le simple campement de mage où elle avait passé la nuit lui avait semblé par trop proche des zones civilisées qu'elle exécrait : la majorité de ses problèmes avaient toujours eu lieu entre les quatre murs d'une cité, qui lui rappelaient inconsciemment ceux d'une prison... Visiblement, le petit être semblait également heureux de pouvoir s'affranchir du tumulte des campements, son comportement et sa démarche transpiraient d'une inaltérable bonne humeur. Contagieuse ? Nous n'irons pas jusqu'à là, le degré maximal de l'échelle de bien-être de la jeune femme se hissant péniblement au niveau du sourire crispé, mais relaxante en tous les cas.
La remarque du gnome sur son accent était un euphémisme inversement proportionnel à sa taille : la prononciation de la cavalière était aussi académique qu'un ours en robe de mage et fleurait bon la rudesse des ces contrées où les sons gutturaux et secs faisaient office d'accents toniques.
- Je ne suis pas sûre que connaître mon origine te rassure plus que si tu l'avais ignorée, gnome... J'ai été élevée par les Tuigans.
Akilea avait étrangement appuyé sur le mot "élevée", espérant que Gerbo en saisirait la nuance. Elle n'était pas Tuigan et le savait depuis sa naissance mais les nomades avaient fait office de famille pour elle, pour peu que l'on considère comme des membres d'une famille, des personnes vous contraignant à l'obéissance par la chaîne et le fouet. Du reste, appesantir sur sa vie privée n'était pas vraiment dans ses volontés immédiates...
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Frère-Ours
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Le guerrier regarda l’humaine et le gnome s’éloigner, formant un improbable coulpe en vadrouille dans le désert. Il se demanda si tant de contraste entre les deux ne risquait pas de perturber leur recherche. - Vous éloignez pas trop quand même ! lança-t-il avant de se retourner et de préparer le camp pour la nuit.
Il posa son sac par terre et en sortit la paillasse, il pausa aussi son écu, les journées de chevauché sont longues et éreintantes, ses muscles étaient engourdis et il cherchait à soulager son dos . Le guerrier gardait son épieu avec lui, on était dans un lieu pas des plus sûr tout de même. Il se tourna vers les chevaux et entreprit de vérifier s’ils allaient bien et n’étaient pas blessés, puis il les déharnacha. Plantant son arme dans le sol. S’occuper des animaux était quelque chose qui le calmait et le reposait, ça lui rappelait sa jeunesse avec les moutons de son père, mais aussi lorsqu’il s’était engagé dans la garnison de la citadelle de Rashmar, quand il s’occupait des chevaux c’était l’une des occasions pour se libérer des durs sergents qui passer le temps à la chahuter. Ayllan leur laissa les filets sur la têtes tout en autant les mors . Pour éviter que les animaux ne s’enfuient pendant la nuit, il utilisa les longes pour leurs attacher les pattes antérieures en laissant la possibilité d’une mobilité réduite pour qu’il puisse brouter la maigres végétations alentour. S’étant occupé des animaux, il revint vers ses affaires, plantant toujours son épieu à coté de lui, il fit craquer son dos lâchant un soupir de soulagement. Le Rashémi était habitué aux bivouacs et ses gestes, plus mécanique que réfléchit, ne lui demandaient pas trop d’efforts, toutefois chevaucher sans selle mettait son corps à l'épreuve et son dos le lui rappelait bien. Il sortit une torche de son sac, à tout hasard, puis entreprit de creuser un trou pour le feu de camp avec le bout pointu de son écu tout en gardant un œil sur les cheveux. L’humain comptait sur les sens développés des animaux pour le prévenir du retour de ses compagnons ou de l’approche d’autre chose.
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i l'origine de la femme ne rassurait pas particulièrement le gnome, ça ne l'inquiétait pas non plus outre mesure. Les tuigans, célèbres pour leur énorme invasion des contrées d'orient jusqu'au Cormyr, il y avait de cela des années, n'étaient plus une menace depuis cette époque ; d'ailleurs, Gerbo n'en avait jamais rencontré en personne au cours de ses voyages entre les Vaux et le Nord, ce qui ne faisait qu'attiser sa curiosité. Mais il préféra ne pas trop embêter Akilea avec des tas de questions pour le moment.- C'est bien la première fois que je rencontre quelqu'un venant d'aussi loin ! Je me souviens encore de l'époque où les Tuigans ont lancé leur invasion des contrées occidentales, c'était juste avant que je parte de mon village pour découvrir le monde... Je n'avais pas beaucoup entendu des Terres de la Horde auparavent, et d'ailleurs, ça fait un moment que je n'en ai plus entendu parler. Comment se porte le peuple qui vous a élevée ? s'enquit le gnome comme s'il demandait des nouvelles de sa grande tante.
Tout en palabrant, Gerbo se mit à ramasser les branches, sèches à souhait, tombées de l'arbre maigrelet, et à en casser les plus basses. Ceci fait, il se mit d'en quête d'une autre source pour qu'ils puissent tenir la nuit.
Cette simple illusion, sans aucune lésion, te fascine et te ronge, t'emmène dans les songes.Fiche de Gerbo
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A l'énoncé de sa "famille", un flot de souvenir submergea la jeune femme... Comment allaient-ils ? Elle s'en souciait comme d'une guigne...du moins tentait de s'en persuader...
Oui, elle ne connaissaient qu'eux et pourtant, elle les avait abandonné pour choisir de vivre sa vie comme elle l'entendait : ses sentiments trop complexes à leur égard n'aimaient pas à être attisée par la réflexion. Quel était le devoir de l'homme lorsqu'asservi, il voyait ses maîtres mourir ? Les suivre dans la tombe ? Que devait-on a des êtres qui vous avaient autant nourrie et élevée que battue et utilisée ? Et comment répondre à la question du gnome sur l'état des lieux des Terres de la horde, tant la situation politique était aussi trouble qu'insignifiante. Il suffisait de s'en absenter trois mois pour qu'un clan aie disparu et qu'un autre prenne l'ascendant avant d'être écrasé à son tour.
Le couteau d'Akilea racla la pierre avec un coup plus sec que nécessaire pour décrocher la mousse, produisant une étincelle froide sur le roc dur.
- Tu pose trop de question, gnome...Cela te joueras des tours, répondit-elle froidement Ce n'est pas un sujet qu'il me plaît d'évoquer. Les Terres et moi n'avons plus rien en commun.
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