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La route se poursuit sans fin..., Un voyage sans retour, chapitre 3
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Aventurier
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Les balbutiements du gnôme firent lever un sourcil d'incompréhension sur le visage tatoué d'Akiléa qui retomba bien vite: il ne semblait pas animé d'intention sournoise, son esprit devait être aussi ordonné qu'une besace de gobelin, voilà tout. Pour la première fois, elle prit conscience que son irruption avait du surprendre. Elle devrait s'adapter
- Tu es excusé gnome, et tes doutes sont légitimes. Celui qui m'envoie se nomme...
La chiennerie que ces noms du continent ! Elle ne s'en souvenait plus...Pourtant, son patronyme avait quelque chose de tribal.
- Se nomme...Eni Le Roc ou quelque chose de similaire...Par les crocs de Malar, la peste soit de ces noms continentaux, je n'en retiens aucun ! tonna t-elle pour se donner une contenance.
L'elfe étrange quitta la tente avec un bref salut, qu'elle lui rendit par automatisme, sans même analyser ce qu'il venait de dire tant l'impression de ne pas être à sa place dans cette atmosphère baignée de magie se faisait présente. Resserrant machinalement la bandoulière de son sac, elle n'attendait qu'une chose : se débarrasser de cette maudite boîte et reprendre les routes, loin de toutes ces choses qu'elle ne comprenait pas et n'avait aucune envie de comprendre.
L'homme aimable dut bien se rendre compte de son malaise, car sa réponse posée alla droit au but, ruinant par le même coup ses espoirs de relaxe. Celui qu'elle qu'elle recherchait avait disparu ! Ses phalanges blanchirent en se resserrant sur la sacoche et ses dents grincèrent quelque peu : que Malar emporte ces fichus mages, incapables de tenir proprement leur parole ! Elle était sensé apporter cette fichue cassette, pas servir de nourrice pour un maudit lanceur de sort !
- Ce n'était pas dans l'accord, vieil homme. Mais je ne reviens jamais sur une parole donnée. Je retrouverais ton ami si besoin il est. lui répondit t-elle d'un ton neutre, empreint d'un légère sécheresse. Il y a un guerrier du nom de Ayllan qui désire également s'entretenir avec vous.Dois je lui dire de rentrer ?
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Ex-Gantelet
Chambre 19
2 gemmes
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Moreta ne put retenir un sourire devant le manège de l’homme, mais elle ne négligea pas les informations que lui donnaient l’homme, qui ne semblait pas stupide, ce qui était aussi bien, l’elfe détestant plus encore les gens stupides que ceux trop intelligents. L’elfe se montra surprise de se savoir sur un bateau, et plus encore de se trouver là face au capitaine de celui-ci. Plus encore, cette homme, ou du moins celui qui l’avait engagé, semblait en savoir beaucoup, que ce soit sur elle-même ou sur le semi-homme qu’elle recherchait. A moins de mourir en aidant cette personne, coopérer semblait le plus prometteur, d’autant plus qu’il paraissait riche s’il avait payé d’avance tous les frais possible, à cette seule notion d’argent, le sourire revint sur les lèvres de Moreta. De plus, mieux valait savoir qui en savait tant à son sujet, non qu’elle eut jamais caché recherché quelqu’un, mais que Moreta avait toujours pris soin de ne jamais le présenter deux fois de la même manière à intervalles rapprochées.
L’homme avait donc fini les questions qu’il jugeait classiques, ou du moins qu’il considérait pouvoir juger comme telles sans risques, et elles étaient d’une telle banalité que cet homme devait être méfiant, avec raison s’il avait eu quelques informations à son sujet. L’elfe allait donc falloir passer à des questions plus précises, aussi Moreta commença à les poser :
- Cela à l’air, ma foi, fort intéressant, mais voudriez-vous toutefois éclairer ma lanterne sur les quelques points suivants. Tout d’abord, comment me suis-je donc retrouvée sur ce bateau ? Ensuite, serait-il possible de savoir qui je devrais aider ? Et enfin, quand sera-t-il possible d’obtenir de quoi se restaurer et se laver ?
En effet, si désireuse qu’elle fut de savoir ce qu’il allait lui en coûter et rapporter, en temps, en risques et en monnaie, d’aider ce mystérieux personnage pour retrouver son semi-homme, Moreta ne pouvait pas oublier son corps et celui-ci lui ordonnait de se restaurer, et les habitudes de l’elfe voulait également qu’elle fasse au moins une toilette rapide.
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Explorateur
Aucune chambre
Aucune gemme
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Gerbo avait déjà remarqué l'accent singulier de la dénommée Akilea, mais ce n'est pas cela qui avait attiré son attention. En effet, lui même voyageait beaucoup et n'était pas du Cormyr, et la catastrophe de Tilverton avait amené toutes sortes de gens venus de contrées parfois très lointaines. Non, ce qui l'étonna surtout, outre la mention au terrible dieu Malar, c'est qu'elle parlait de "continent"... Venait-elle donc d'une île, ou d'un lieu si lointain qu'elle ne se considérait pas de cette terre ? Mais Gerbo préféra laisser cette question pour plus tard, car la sauvageonne semblait déjà suffisamment remontée sans qu'un gnome vînt la titiller sur des questions d'identité.
- Il s'agit d'Enil Aroc, vous n'étiez pas loin. lui dit-il. J'admets que son nom n'a rien de commode, même pour des oreilles "continentales" comme les miennes. Et comme l'a si bien dit mon confrère, il semble que vous devrez faire un bout de chemin avec nous, jusqu'à ce que nous trouvions Randal Boiségal.
Parce qu'il n'avait pas envie de s'interroger à cette perspective inquiétante, ni de connaître l'avis de l'étrangère à ce sujet, Gerbo enchaîna tout de suite.
- Nous partons demain matin, dès l'aube, soyez là. Je vous souhaite une bonne nuit, et à demain.
Il conclut avec une discrète révérence. Il pensa un instant à inviter la jeune femme à dormir en leur compagnie, mais l'étrange frisson qui accompagna cette idée l'en dissuada sur le champ. L'instinct de Gerbo ne lui parlait pas souvent, mais lorsque cela arrivait, il sautait sur l'occasion et se fiait sans réfléchir à son pressentiment, bon ou mauvais. ¤ Mais qui diable est cette diablesse ? ¤ pensa t-il en la scrutant craintivement.
Une autre chose qui l'intriguait, l'inquiétait même, était le fait qu'elle n'avait pas manifesté la moindre peur, surprise ni agressivité en découvrant un naga dans cette tente. Comme si cela était tout à fait normal. Mais le fait qu'elle l'appelait "vieil homme" était sans doute la réponse à cette interrogation... La diablesse ne voyait Carokasha pas comme il était vraiment ! ¤ Hé hé, bien joué... ¤ se dit-il à lui même.
Puis il attendit poliment le départ de la jeune femme pour répondre à l'invitation du naga et découvrir sa mystérieuse malle...
Cette simple illusion, sans aucune lésion, te fascine et te ronge, t'emmène dans les songes.Fiche de Gerbo
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Disciple de l'Art
Aucune chambre
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L'ex mercenaire ne fit pas un mouvement, ce qu'il venait de vivre semblait plutôt atroce. Il avait, encore une fois manqué de prudence. Décidément, le pouvoir se moque des sots impatients. Quel était ce paysage plutôt inquiétant dans sa vision? en réalité, pour l'instant l'ensorceleur n'en avait cure. Il s'inquiétait plus de sa situation actuelle. La perte de ses repères normaux comme le temps et le lieu le déroutait énormément.
Voir Livien assit à coté de lui, fit présumer à l'ensorceleur que celui ci avait réussi a trainer son corps inanimé en lieu sur, et, plus important, qu'il n'avait pas péri dans cette étrange maison.
Le jeune homme se concentra sur la vision, mais, l'énervement et la frustration prirent le dessus sur sa capacité à raisonner. Il patienta et décida de garder le silence jusqu'à que son énervement redescende à un niveau potable pour converser sans se faire passer pour un psychopathe. Le visage de son équipier semblait trop terrorisé pour que rien ne se soit passé, combien de temps était il resté inconscient ? Il mobilisa sa volonté pour enfin essayer de bouger.
- Livien... Livien, par les sept couilles de Zalathorn... Que c'est il passé ?
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Frère-Ours
Aucune chambre
Aucune gemme
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- Vous emballez pas mon père. Si je vais dans ce trou c’est parce que vous me dites que le gars à qui je dois donner ces lettres y est et qu’il me donnera du jonc pour ça. Alors si en plus ça vous rend service et que ça me rapporte quelque chose ; je vous aiderai. Comprenez bien que le Dieu que vous servez est celui qui guide mes pas, et je prend ça un peu comme un signe de sa part. Mais bon, je vais voir aussi ce qu’il me dises, ceux de la tente, par rapport à ce qu’il savent de ce Frandog et où il est. Malgré tout le respect que je vous dois comprenons-nous bien : je ne vous promets rien, à moins que vous ne m’offriez de quoi compenser l’argent que l’on m’a promis pour la livraison de ses lettres…
Il brandissait les lettres devant lui en parlant, les serrant jusqu’à en avoir les jointure de sa main qui lui fassent mal, mais sous ses gants le clerc ne s’en rendait pas compte. Ne pas comprendre ce qu’elles renfermaient l'enrageait et il essaya de ne pas montrer son énervement, pourtant ses dents restèrent serrées.
La sortit de la tente de Fisevent lui offrit une échappatoire décente. Le Rashémi était à bout de nerfs, dû à la fatigue de la journée et il ne voulait pas s’énerver avec le clerc.
- Je vous laisse un moment. Pardonnez moi mon père. Je vais voir les autres pour les infos qu’il me faut.
Ayllan laissa Aldébran à la réflexion et se dirigea vers le demi-elfe occuper avec son oiseau. Dans sa main il tenait toujours les lettres qu’il tapotait nerveusement sur son avant-bras. C’est un peu à abruptement qu’il demanda :
- Alors je peux rentrez ?
Le guerrier cherchait ses réponses, mais la journée à été long et la fatigue se faisait sentir, mettant la patience d’Ayllan à rude épreuve. Ne pas savoir où aller demain matin au réveil ne l’enchantait pas, surtout avec la perspective qu’il devrait peut-être aller dans ce maudit trou qui a fait disparaitre une ville entière…
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Maître de l'Art
Chambre 31
1 gemme
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Quatrième jour d'Eléasis Tilverton 19h40 Temps clairAyllan finit par rejoindre tous les étrangers dans la tente qui commençait à être un peu pleine. Il avait décidément joué de malchance ces derniers temps et il avait des raisons de douter de la possibilité que les choses changent soudainement. Mais il n'avait pas grand chose à perdre.
Un vieil homme le salua quand il entra comme s'il était tout à fait normal pour lui de voir débarquer des étrangers sans sa tente à des heures étranges. En fait, il semblait même assez heureux de le voir. Il ne laissa pas vraiment le temps à Ayllan de s'expliquer avant de prendre lui-même la parole.-Mon cher, à n'en pas douter, vous êtes celui que j'attendais. Quoique vous étiez censé arrivé accompagné. Frandrog est parti il y a quelques jours pour une expédition sans doute sans espoir dans le cratère. J'ignore si vous le connaissez mais il a été très affecté même s'il essaie de le cacher. Il m'a demandé une faveur, que je ne pouvais refuser de lui accorder: attendre ici le message qui devait arriver bientôt. Malgré son sourire, il était évident que le vieil homme savait pertinemment qu'il n'avait aucun moyen de prouver au messager, si c'était bien lui, qu'il représentait Frandrog Gretag. Toutefois, il ne pouvait guère faire autre chose qu'espérer qu'Ayllan lui ferait confiance. Ou serait près à accepter un marché.-Je sais que Frandrog avait du vous promettre de vous payer mais, dans son incroyable distraction, il a oublié de me dire combien il vous devait. Je vous propose donc un marché. Je vous paye cette somme maintenant et je vous en redonne le double si vous accompagnez certains de mes amis dans un voyage que j'espère court et sans danger mais que je ne peux imaginer que plus compliqué. Après tant d'agitation, le vieil homme qui n'en était pas vraiment un invitât tout le monde à aller se coucher. Comme certains avaient faim, ils allèrent chercher un peu de nourriture auprès d'Aldébran. Tilverton avait certes disparu mais ceux qui étaient toujours là semblaient avoir été capables de combler la plupart des besoins primaires et de quoi manger arrivait à la ville de toile permettant à tous de manger à leur faim. Et de plutôt bons repas. Il fut convenu que ces repas, ainsi que ce que voudraient manger les aventuriers le lendemain à leur réveil leur serait offert mais que, si ils voulaient emporter d'autres choses pour leur voyage, ils devraient en payer le prix. C'est donc la panse pleine que tout le monde alla se coucher.Cinquième jour d'Eléasis Tilverton 7h00 Temps clairLe réveil ne fut pas facile pour tout le monde mais tous acceptèrent de se lever pour repartir le lendemain. Ils prirent une collation avant de dire au revoir et de se diriger vers des contrées qu'aucun d'eux n'avait jamais visité.La suite de cela est ceci
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Maître de l'Art
Chambre 31
1 gemme
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Ceci est la suite de cela Lieu et temps inconnuJehal se réveillait enfin et le soulagement se lisait sur le visage de Livien. Il se passa les mains sur le visage pour essayer d'atténuer les effets de la fatigue qui le faisait lutter pour garder les yeux ouverts. Il allait se lancer dans un récit qui risquait de s'avérer long. Moins terriblement intéressant. Il choisit de ne pas détailler trop son histoire quitte à ce que Jehal veuille lui poser d'autres questions ultérieurement.-Je ne sais pas si vous avez oublié une partie de ce qui nous est arrivé mais je vais reprendre au moment où vous vous êtes évanoui. Nous étions dans la cave du manoir et je dois avouer que j'étais dans une posture des plus gênante quand vous êtes arrivé. Un livre se trouvait sur une table et il était, hélas, emprunt d'une puissante magie maléfique. Au moment où vous l'avez touché, vous vous êtes écroulés mais les forces maléfiques qui hantaient le manoir en ont prit un sérieux coup et le vortex qui menait je ne sais où s'est refermé à jamais. Je ne savais pas trop quoi faire et j'aurais sans doute paniqué si quelqu'un d'autre n'était pas arrivé. Ma supérieure m'a rejoint, comme si elle savait que quelque chose était en train de se passer à cet endroit. Ce qui tout bien réfléchi était peut être le cas. Elle vous a aussitôt prit dans ses bras, et visiblement vous dégagiez beaucoup de forces maléfiques. Elle a fait une grimace de douleur incroyable mais elle a aussi compris de quoi vous souffriez et elle vous a fait des cataplasmes. Elle m'a aussi dit que nous devions continuer notre, route, que vous vous en remettriez et que je devais retrouver quelqu'un dans un port qui m'aiderait à avancer plus vite. C'est ainsi qu'on se retrouve dur un bateau à descendre la rivière Chiontar. Je pense que vous avez encore besoin de repos alors je vais essayer de ne pas vous assommer sous mes histoires mais si vous voulez parler je suis là. En tout cas, je suis rudement heureux de vous retrouver. Non loin de là, Moreta explicitait les questions auquel il n'avait pas encore été répondu. Le marin s'attendait à ce que de nombreuses questions jaillissent de la bouche de son interlocutrice mais il devait s'avouer qu'il n'en savait sans doute pas assez pour étancher sa soif de connaissances. Cela n'était pas forcément un problème, pour lui, mais, à la réception des questions il s'aperçut qu'il pouvait répondre à presque tous les questionnements de Moreta. Ce qui était satisfaisant.-Je vais traiter les questions avec méthode. Comment? C'est une bonne question, et je ne peux pas trop vous l'expliquer parce que je n'en sait pas vraiment plus que vous. Vous avez été conduite sur ce bateau sans que je sache par qui. Je ne sais pas d'où vous venez et tout ce que je vous ai dit à votre propos est ce qu'on m'a dit avant. Mon travail est de transporter des gens, et c'est ce que je fais. C'est vrai que souvent mes clients sont conscients mais j'ai fait une exception car j'avais une dette envers la personne qui me l'a demandé et que je peux vous jurer qu'elle ne vous veux aucun mal. Nous en venons donc à la seconde question. Ceux que vous devez aider, et ils doivent en savoir beaucoup plus sur la teneur de l'aide attendue que moi, se trouve à bord de ce bateau, dans une autre des chambres. Si vous voulez, je peux vous y conduire. Ils seront sans doute plus capables de répondre à vos questions que moi. Pour ce qui est de la restauration et de la toilette , je peux vous amener ceci immédiatement ou presque. Des repas sont prêts et ce n'est pas l'eau qui manque sur la Chiontar. Si vous voulez l'avoir chaude, il va falloir être un peu plus patiente, par contre. Cinquième jour d'Eléasis Tilverton 7h00 Temps clairAvant de laisser les aventuriers partir, le naga, sous son apparence humaine, vint donner aux membres de l'Assemblée un petit sachet chacun. Ils contenaient ce qui ressemblait à des biscuits. Il y avait 10 biscuits dans chaque paquet et, même si rien ne semblait les différencier, Gerbo et Fisevent sans doute grâce au pouvoir de leur gemme pouvait identifier les effets qu'ils auraient.
Aldébran avait eu du mal à se lever mais il avait tenu à être présent quand les aventuriers dans lesquels il avait mis tous ses espoirs partiraient. Pour une direction qui n'était pas celle qu'il attendait. Il avait aussi le secret espoir qu'ils choisiraient finalement de se lancer dans l'exploration du cratère ou qu'au moins ils achèteraient un peu de matériel pour redonner un semblant d'économie à la ville disparue.
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Ex-Gantelet
Chambre 19
2 gemmes
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Moreta réfléchit quelques instants avant de répondre à l’homme qui lui faisait face, elle avait faim, certes, mais sa curiosité était toujours très forte, et plus difficile à contenir que les bas besoins primaires des homininés, elle irait donc voir ces gens. Toutefois, les deux choses n’étaient pas incompatibles, aussi répondit-elle gentiment :
- Ma foi, j’apprécierais que vous m’ameniez à ceux que je dois aider, et également que vous me fassiez apporter un repas là-bas. Enfin, si vous pouviez faire mettre de l’eau à chauffer pour quand nous aurons fini de discuter, cela serait aimable de votre part.
L’elfe savait parfaitement que manger devant ceux qu’elle devait aider ne serait surement pas l’idéal, que cela pouvait même être considéré comme impoli. Mais que les autres pensent d’elle ce qu’ils veulent, cela avait également des avantages cachés qui pouvait s’avérer des plus utiles.
En elle-même, Moreta se demandait qui pouvait être ces personnes, celles qu’elle devait soi disant aider comme celle l’avait fait embarquer sur ce navire. Ils avaient l’attention de l’elfe, après tout, elle aussi avait à gagner dans cet échange, mais il n’avait pas sa confiance, qu’elle conservait toujours pour sa propre personne.
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Explorateur
Aucune chambre
Aucune gemme
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ncore légèrement assoupi, Gerbo préparait soigneusement ses affaires. Il était important de toujours bien répartir les objets dans son sac, afin qu'il soit bien équilibré et que les objets fragiles ou les plus utiles soient placés en haut. Les biscuits offerts par le naga, que les non-membres de l'Assemblée voyaient apparemment comme un simple vieillard, eurent droit à une place de choix. Il en profita pour les examiner de plus près, par des moyens magiques si nécessaire, car quelque chose lui disait qu'il ne s'agissait pas de simples biscuits.
Mais tout en faisant ses paquets, le gnome réfléchissait à la route qui les attendait, et surtout à ceux qui l'accompagneraient sur ce chemin. Il y aurait Fisevent bien sûr, et cette Akilea puisqu'elle devait, comme eux, trouver Randall Boiségal. Quant aux deux compères, l'humain et le demi-orque, ils les suivraient peut-être aussi s'ils n'avaient rien de mieux à faire. ¤ Je vais leur demander. ¤ Les prêtres en revanche, chercheraient toujours quelqu'un pour remplir leur mission...
Mais plus important encore, Gerbo devait savoir où se trouvait l'antre du dragon. Le désert qu'avait mentionné Carokacha devait être les Rocterres, qui au sud et à l'ouest de Tilverton. Mais si les souvenirs du gnome étaient bon, il s'agissait d'un désert assez grand, et y chercher une antre revenait à chercher une aiguille dans une botte de foin. Il lui faudrait des indications précises, ou mieux, une carte. Ses affaires prêtes, il se dirigea donc vers le naga, à qui il adressa ces mots :" Sire, je vous remercie pour les biscuits, mais pourriez-vous nous en dire un peu plus sur l'antre que nous devons trouver ? Je n'en avais jamais entendu parler avant vous, donc si vous avez un plan, ou quelques indications, ou encore le nom d'un guide fiable qui pourrait nous y emmener, je vous en serais très reconnaissant. "
Cette simple illusion, sans aucune lésion, te fascine et te ronge, t'emmène dans les songes.Fiche de Gerbo
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Aventurier
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Dès son départ de la tente, Akiléa fulminait. Il ne suffisait pas d'avoir parcouru la moitié de Faerune avec cette fichue boîte dont elle n'osait imaginer la contenance qu'il fallait maintenant silloner l'autre en compagnie de sorcier... La jeune barbare renversa la toile de tente avec brusquerie et passa ses nerfs sur les pitons de bois qu'elle ficha en deux coups de maillet chacun.
Le souffle chaud de Karak, habitué à ces coups de tempête passagers, lui fit retrouver un semblant de calme... Flattant le museau de son compagnon le plus fidèle, elle jeta son maillet dans le sac, toujours accroupie, avant de jeter un coup d'oeil au "cadeau" du vieillard... Des biscuits...Quelle sélinité maligne avait atteint ce vieux fou pour qu'on la confonde avec une enfant à qui l'ont donne des sucreries ? Avait-il la moindre idée de ce qu'était une expédition pour ne fournir qu'un paquet de friandise pour tout repas ?
- Que Malar emporte ce vieux birbe ! jura la jeune femme. Malgré les apparences pourtant, le cadeau revêtait une certaine valeur aux yeux de l'aventurière. Bien sûr, un cuisseau de chèvre sauvage lui aurait fait davantage plaisir, mais le don de nourriture avait plus de valeur dans les steppes que n'importe quelle bourse bien garnie... S'enroulant dans sa couverture, elle sombra dans un sommeil sans rêve jusqu'au petit matin.
Avant que le coq n'ait lancé son premier appel, la jeune femme avait déjà plié tente et rassembler son paquetage, dûment attaché à la selle. Les Tuigan ne restaient jamais trop longtemps au même endroit et leur mobilité était légendaire : tout un camp pouvait disparaître en l'espace d'une dizaine de minutes. Akilea avait appris à ne pas traîner et à ne surtout jamais ralentir les guerriers. Assurant une dernière sangle, elle jeta un coup d'oeil aux alentours pour voir le gnome de la veille s'entretenir avec le vieil homme... Tirant le cheval par la bride, elle s'approcha de lui pour tenter d'en apprendre un peu plus sur leur future destination...
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