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La route se poursuit sans fin..., Un voyage sans retour, chapitre 3
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Frère-Ours
Aucune chambre
Aucune gemme
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A la réponse d’Aldébran, Ayllan paru un peu soulagé, il redressa même un peu les épaules, jetant des regards de tous les cotés dans le campement. Malgré les dires du clerc, il chercha vaguement Gretag dans ces lieux. Lorsqu’ Aldébran reparti dans la chasse aux renseignement, le guerrier attacha son cheval à coté de celui de Gerbo et s’approcha d’une torche proche, puis sortit la lettre cacheté pour l’examiner un peu plus contentieusement que lorsqu’il l’avait reçu. Le fait que le destinataire puisse être un zhent le mettait aussi mal à l’aise que ça éveillait sa curiosité. Ce bout de cuire valait de l’or.
°Qu’est-ce que je viens fricoter avec le Zhentarim… bon tant qu’ils payent… Je me demande ce que contient cette foutue lettre, p’têt’e des infos qui valent encore plus. Faudrait voir si je peux pas faire d’une pierre deux coups… me faudrait aussi celle de Krayt…°
Ayllan fut sortit de sa pensé par le clerc qui revenait. Il ne tenta même pas de cacher la lettre, le Rashémi voulait voir la réaction de son interlocuteur.
D’un rapide coup d’œil il nota que l’on faisait la queue devant la tente désignée.
- Merci Aldébran, c’est sympa . Vous savez s’il était tout seul et si sa tente est toujours là ? Ah ! et qu’est-ce qui vous fait dire qu’il est zhent ?
Détection (ou fouille) sur la lettre
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Disciple de l'Art
Aucune chambre
Aucune gemme
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Fisevent était resté silencieux autant lors de la rencontre avec les groupes de vieillards que pendant le trajet. Il ne voulait pas trop parler de leur but et de plus Gerbo semblait prendre un plaisir à échanger avec les autres. Lors du voyage, Fisevent avait réfléchis sur le but de leur départ et sur ce qu’ils comptaient faire. Ils devaient se rendre à Bérégost et faire une étape à Tilverton. Maintenant ils se retrouvaient plus ou moins obliger de jeter un coup d’œil à quelque chose qui dépassait largement leur connaissance de l’art et de la toile.
Qui ou quoi qui puisse avoir créé cela, devait maîtriser à la perfection les arcanes. Disparition d’une ville… Lors de sa jeunesse il avait déjà entendu parler d’expériences ratées, mais elles s’étaient arrêter à la perte d’un bras ou à l’explosion d’une partie d’un bâtiment d’alchimistes. D’ailleurs le pauvre fautif ne s’en était jamais remis et avait été radié de l’ordre. Mais avec des magiciens, qui cherchaient à tout pris le pouvoir, tout était possible. Il n’aimait pas trop les magiciens pures car il n’en avait rencontré que trop peu. Gerbo était dans les premiers. Il aimait bien Gerbo, il le faisait sourir.
Fisevent était content d’avoir cheminé avec les 5 « vieillards » et même s’il n’avait que peu communiqué il ressentait de la sympathie pour eux, au contraire de son premier ressentie sur la route. Mais il sentait quand même une impression bizarre. Etait ce due à une personne aux alentours ou à la sensation du Mal rodant, il ne le savait pas mais il n’aimait pas trop cela. Par contre si les deux brutes s’étaient fait attraper par une quelconque milice, Fisevent n’aurait pas été déçu mais bon il fallait faire avec.
Lorsqu’ils rentrèrent dans la tente et qu’ils virent le jeune humain qui ne savait pas qu’un autre groupe devait les rejoindre il fut étonné et trouva de suite qu’il parlait trop. Fisevent qui était un peu en retrait avança d’un pas, se mit à la hauteur du gnome et poursuivit sur sa lancée :
-Salutations, je me nomme Fisevent Laminia. Je me forme au contact de Gerbo. Pour ma part je n’ai aucune idée sur la cause du vieillissement et de la disparition. Nous ne pouvons pas encore faire le lien, il nous faut une preuve. Je sais que cela puisse paraître étrange mais la situation l’est elle aussi.
Laissant réfléchir ses interlocuteurs deux secondes, il reprit.
° J’ai confiance en eux mais un peu de retenu surtout avec cet humain que l’on ne connait même pas et dont Enil ne nous avait pas parlé°
-La toile est puissante et peu autant de manière contrôlée qu’incontrôlé faire de grandioses choses.
Son intervention n’avait rien apporter de plus mais elle permettait de faire sentir ce que Fisevent pensait.
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Maître de l'Art
Chambre 31
1 gemme
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Quatrième jour d'Eléasis Tilverton 19h40 Temps clairAyllan ouvrit la lettre malgré les ordres formels de son employeurs de ne pas le faire. Cela n'était pas très moral, mais la morale n'était pas ce à quoi il tenait le plus. Qui plus est, le destinataire de la lettre était porté disparu et même sans doute déjà mort. Cela faisait beaucoup de raisons d'ouvrir l'enveloppe cachetée et très peu de ne pas le faire.
Mais cela ne lui fut pas d'une grande aide. Peut-être était-ce qu'il lui manquait-il une partie du message mais tout ce qu'il trouva était une suite incongrue de caractères sans logiques. Certains étaient des chiffres, d'autres des lettres mais la plupart étaient des signes qu'il n'avait jamais vu mais qui appartenait sans doute à d'autres alphabets qu'il ne connaissait pas. En somme, il n'y avait rien à en tirer.
Dans la tente, Askan écoutait la théorie de Gerbo bouche bée. Lorsque le gnome eut fini de parler, il tourna légèrement la tête vers la gauche et regarda vers le toit de la tente. Il avait fermé la bouche et semblait être en train de réfléchir intensément. Il resta ainsi une poignée de secondes pendant laquelle il entendit Fisevent se présenter en quelques mots avant de se décider à répondre.-Messieurs, vous semblez avoir réfléchi à tout ceci avec beaucoup d'acuité. Je dois avouer que je n'avais pas pensé à cela et que, maintenant que vous le dites, cela semble très plausible. Dans le même temps, une personne capable d'utiliser l'Art ainsi ne doit pas être prise à la légère. Une telle catastrophe doit demander une dépense d'énergie énorme et, si le coupable a survécu à cet accident, il est à n'en point douter dangereux. Il faudrait que je parles de tout cela à mon maître. Les questions d'Ayllan étaient plus subtiles qu'il n'y paraissait et Aldébran, qui ne pouvait se permettre d'affirmer des choses sans être capable de les prouver, essayait de déterminer exactement ce qui l'avait conduit à penser ainsi.-A ce que j'en sais, il est arrivé ici seul et sans tente. Il semblait être un simple visiteur qui venait à la ville et non un de ces étrangers souhaitant découvrir ce qui est advenu. Mais il n'avait pas non plus de bagages et, même s'il semblait toujours très propres, il semble qu'il n'ait jamais changé de vêtement. Suite à la catastrophe, quelques villageois des environs on décidé d'ériger des tentes pour ceux qui n'avaient aucun matériel et il a dormis dans ces tentes et mangé les repas préparés par les villageois depuis son arrivée. Tout cela semble bien banal et il semble donc étrange de la soupçonner mais il avait un je ne sais trop quoi qui le rendait ... désagréable. Il était très poli, très aimable et personne n'a jamais eu à se plaindre de lui mais il faisait froid dans le dos, le plus souvent. Oui, c'est exactement le terme. Assez vite, les seules personnes avec qui il a entamé des conversations étaient bien plus clairement malveillantes et certaines étaient des zhents avoués. Peut-être n'est-il pas des leurs mais il est bien plus effrayant qu'eux, je peux vous le dire. A l'instant où il finissait sa phrase, une jeune fille arriva par le chemin. Elle était seule dans la nuit qui venait de tomber et on pouvait encore apercevoir le soleil qui se couchait dans son dos. Naturellement, les deux premières personnes qu'elle croisa à son entrée dans le village de tentes furent Aldébran et Ayllan qui discutaient.
A l'intérieur de la tente, un bruit résonna qui venait de l'une des grosses malles. De la plus grosse même. Une sorte de loquet devait permettre de la maintenir close mais il n'était pas tiré. Un sourire traversa le visage d'Askan quand il entendit ce bruit qui fut suivi d'un léger sifflement. Le couvercle de la malle se souleva alors laissant passer une forme sinueuse et multicolore. Dès les premières secondes, Gerbo et Fisevent comprirent qu'il s'agissait d'un serpent (d'un énorme serpent pour être plus précis) mais ce n'est qu'après qu'il eut dressé sa tête vers eux qu'ils s'aperçurent qu'il avait un véritable visage. Dès qu'il eut fini de se faufiler dehors, il se dressa et, sans prendre le temps de paraitre surpris par leur présence ou de se présenter, il souffla la flamme qui éclairait la pièce. Une obscurité peu naturelle s'abattit alors su l'intérieur de la tente. C'est de ces ombres que même les yeux pourtant aiguisés de Fisevent et de Gerbo ne pouvaient qu'à peine percer que sortit une voix aux accents sifflants et lents.-Je pense que vous devez être les élèves dont m'a parlé Maître Enil Aroc. Ne dites rien, vos pierres parlent pour vous. J'ai entendu votre opinion sur ce qui a eut lieu ici. Si mes déductions sont correctes, vous n'êtes pas très loin de la vérité mais vous devez oublier ce problème pour l'instant. Vous avez autre chose à faire, ce n'est pas moins dangereux, ce n'est pas moins nécessaire non plus. Vous allez devoir partir vers le désert au sud et trouver l'antre d'un dragon de cuivre. Là-bas se trouve un portail qui vous conduira vers votre prochaine étape. Normalement, le dragon est un allié et il devrait vous laisser pénétrer son antre sans vous poser de problème. Au pire, il vous demandera de lui poser une énigme qu'il ne connaissait pas mais cela ne devrait pas vous poser de problèmes. Cela presse mais je pense que vous avez le temps de vous reposer cette nuit. Si vous voulez dormir, je vous conseille de pénétrer dans ma malle. Askan, tu auras du travail aussi demain alors tu devrais aller te coucher aussi.
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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Le large cheval soufflait tranquillement alors qu'il franchissait le chemin se sachant proche de son point d'arrivée : lorsque sa maîtresse prenait le temps de le faire trotter après une longue journée de marche, c'était que l'heure du repos n'était plus très loin. La longue chaîne cloutée était sagement attachée en bandoulière autours de l'armure de cuir de la guerrière, engoncée dans une épaisse fourrure et un casque typique des steppes Tuigan. Ca et là, des mèches noires parvenaient à rouler sous la protection, tombant en cascade sur le dos puissant de la jeune barbare.
Akiléa parcourut le campement de son œil valide, pour s'assurer qu'elle ne s'était pas trompé de direction. Les routes forestières du Cormyr n'étaient pas familières à la jeune barbare, qui avait pour habitude de sillonner steppes et déserts. Faisant approcher tranquillement sa monture près des deux hommes qui discutaient, elle eu la surprise de reconnaître le physique singulier et massif d'un Rashémi, chose somme toute peu courante dans la région.
L'éducation d'Akiléa avait fait abstraction des formules de politesse courantes de Faerune. De toute les manières, elle les trouvaient étranges et superflues : un bref hochement de tête, un signe discret de la main, cela suffisait à affirmer ses intentions pacifiques à un étranger. Le reste n'était que forfanterie réservés aux servants. Passant devant le Rashémi, elle le fixa avec une certaine confiance et agita sobrement la tête...
- Hé, toi...Ce sont bien les ruines de Tilverton ? Je cherche des représentants de l'Assemblée. En connais-tu ?
L'apparente naïveté de ces propos, prononcés sans arrogance ni hésitation, aurait pu faire naître un curieux sentiment d'appréhension chez un citoyen ordinaire de Faerune. Mais Akiléa n'était pas du genre à se perdre en discours inutiles. Elle avait été engagée et elle entendait finir ce pour quoi on l'avait payée. Plus vite elle en aurait fini, plus vite elle retrouverait son indépendance.
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Disciple de l'Art
Aucune chambre
Aucune gemme
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Maudissant intérieurement le semi orc, Jehal décida de suivre le mouvement. Cependant, sa motivation était nulle et il se contenta cette fois de rester en arrière. un demi pas derrière Urien.
Il leur envoya un haussement d'épaule comme acceptation. Leur parler n'était pas une bonne idée, il n'aurait sans doute pas put s'empêcher d'envoyer une pique particulièrement agressive au sujet de leur attitude chevaleresque et leur propension à embrasser la mort.
Il chargea néanmoins son arbalète. Et incanta un sort défensif. Une fois les préparatifs terminé, il fit signe à ces deux compagnon qu'il était prêt.
Il souffla un coup et espéra simplement que aussi ardu que sera le combat de l'autre coté, Il y aurait des indices ou un petit quelques chose montrant dans quoi par l'enfer il avait mit les pieds. Armure de mage. Rechargement arbalète.
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Maître de l'Art
Chambre 31
1 gemme
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Quatorzième jour d'Eleinte, Année de la magie sauvage Petit village 14h Ciel dégagé, vent légerLivien s'était sans doute montré particulièrement imprudent en se précipitant sans réfléchir vers les escaliers mais son cœur avait parlé avant son cerveau. Jehal était bien plus réaliste et conscient du danger que le demi-orc mais il se jetait lui aussi à l'assaut quoique de manière plus prudente. Au moins, lui était bien préparé.
Il arriva aux pieds des escaliers, une bonne dizaine de mètres plus bas, une trentaine de secondes plus tard. Il n'était pas précisément en plein cauchemar mais la situation semblait quand même assez critique. Un homme d'une quarantaine d'année environ était debout, nu, contre le mur de droite. En fait, il n'était pas vraiment debout. Des piques le maintenaient à quelques centimètres au-dessus du sol. L'ensemble de son corps semblait avoir été griffé ou brûlé et son visage, qui avait autant souffert que le reste de sa personne, était tellement déformé qu'il n'avait plus grand chose d'humain.
Sur une table sur la gauche reposait un énorme livre ouvert entouré d'une multitude de petits objets. La plupart avaient des formes biscornues et étaient en métal ou en pierres. Tous étaient couverts de sang. Il y avait aussi plusieurs petits bols pleins de poussières de couleurs différentes et étranges. D'une sorte d'urne une fumée épaisse et malodorante sortait qui assombrissait ce côté de la pièce.
Pourtant, Jehal pouvait voir la pièce comme s'il s'était trouvé sous le soleil à son zénith. A ceci près que la lumière était bleue et qu'elle venait du mur opposé aux escaliers. Un énorme tourbillon bleuâtre éclairait la pièce et produisait un bruit assourdissant. On aurait dit que des centaines de créatures étaient en train de pousser leur dernier souffle dans une douleur incroyable de l'autre côté du vortex.
Au centre de la pièce, une créature énorme et sombre se tenait. Sa tête se trouvait à plus de trois mètres du sol et elle touchait le plafond. Elle semblait constituée d'ombre solidifiée sous la forme d'une multitude d'épines qui lui hérissaient le corps. Elle avait deux énormes mains griffues pourvue de trois doigts. Livien était en train d'essayer de se sortir de l'étreinte de l'une des deux.Dix-septième jour d'Eleinte, Année de la Magie Sauvage Heure et lieu indéterminésMoreta avait perdu connaissance dans un caravansérail plein de personnes et de bruits mais elle se réveilla dans un lieu très différent. A première vue, elle était entière, en pleine forme même, et aucun de ses effets personnels ne lui avait été dérobé.
La pièce dans laquelle elle se trouvait était des plus banales: plancher usé, plafond aux lourdes poutres percées de minuscules tunnels creusés par les insectes, lit au matelas de paille plutôt confortable, lourde armoire collée contre le mur, une fenêtre aux volets mi-clos laissant passer des pinceaux de lumière. En somme, elle devait se trouver dans une auberge des plus banales.
Le seul problème était qu'elle n'avait absolument aucun indice pouvant lui indiquer où et quand elle se trouvait. Peut-être avait-elle été secourue et conduite à une auberge du bief de Vilhon par un de ses compagnons ou peut-être avait-elle été enlevée par quelqu'un qui souhaitait la réduire en esclavage ou l'interroger sur l'Amasstarte et qui la retiendrait prisonnière à Thay ou à Chult.
La seule chose qui pouvait la porter à croire que la personne qui l'avait menée ici ne lui était pas clairement hostile était que la fenêtre ne semblait pas être scellée et que la porte était entrouverte et qu'on lui laissait donc, volontairement ou non, une chance de s'enfuir. Et aussi le fait qu'elle n'ait pas été réveillée par un homme bourru et patibulaire et qu'elle n'avait été ni désarmée ni dévalisée.
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Disciple de l'Art
Aucune chambre
Aucune gemme
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Le jeune ensorceleur regarda le spectacle un court instant. La situation semblait encore pire que précédemment. L'idée de sortir de cette maison maudite en courant et abandonnant son compagnon plutôt que les pieds devant lui traversa l'esprit.
Mais, la part courageuse en lui rechignait à le faire. Il se contenta donc d'analyser froidement la situation. Deux énormes.... choses, faites d'ombres semblaient tenir son si prudent et cher compagnon. L'arbalète ne servirait sans doute pas à grand chose.
Il allait prendre une décision mais il remarqua une chose intéressante. Le grimoire, ouvert, avec toute sorte de préparatif. La probabilité que l'homme griffé soit un sorcier incompétent incapable de contrôler ses démons augmenta.
Les demons disparaitrait si le viel homme mourrait ? Jehal en doutait, si le grimoire brulait ? peut être, mais c'était le seul objet de valeur à ses yeux et qui semblait receler un véritable pouvoir. L'ensorceleur rechignait à essayer, sa quête de puissance lui redonna du courage.
Ses yeux se tournèrent vers les deux démons, et.. sans préambule il incanta un éclair de feu sur la chose qui retenait son compagnon. Il fallait que Livien vive, pour augmenter ces propres chance de survie. Il lui passerait un savon sur son attitude plus tard. - Cyric, soit avec moi aujourd'hui, je t'envoie deux serviteurs de choix ! Eclair de feu
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Disciple de l'Art
Aucune chambre
Aucune gemme
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Frère-Ours
Aucune chambre
Aucune gemme
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- Ouais regardez dans cette tente, dit le guerrier en agitant vaguement la main pour désigner le bonne direction, absorber par la lettre, il n’avait pas prêté attention à la femme.
Distrait par cette interpellation et voyant qu’il ne tirerait rien de la lettre cryptée, Ayllan daigna lever les yeux. Le corps ferme et musculeux de son interlocutrice lui plus de suite. C’est avec un regard appuyé qu’il l’observa de haut en bas.
°Pas mal la donzelle°
Il replia calemenment la lettre.
- Excuse moi, ma jolie, j’avais pas vue qui me parlait, ça aurait été dommage de te rater, souri-t-il. Alors, ouais, y’a des gars de l’Assemblée dans cette tente, j’en accompagne certains. En y entrant, tu pourrais leurs dire qu'Ayllan veux les voire ?
En regardant à nouveau les courbes de la femme, il ajouta avec un clin d’œil:
- S’il te plait.
Puis, sans autre, il se dirigea vers Aldébran :
- Dites moi, vous vous y connaissez un peu en magie et tout ça? Vous sentez rien de magique sur cette lettre ? Vous en pensez quoi ce qui y est écrit ?
Il passa l’enveloppe au clerc et lui laissa quelques instants pour l’étudier. Le guerrier profita de ce laps de temps pour ce tourner vers son comparse Krayt :
- Alors l’ami, ça va ? Pas trop mal au cul avec cette chevauchée ? Dis moi, tu pourrais me filer ta lettre ?Je veux voir si on peut pas déchiffrer ce qui est écrit dedans. Mais attends , ne l’ouvre pas !
° Va falloir que je trouve un moyen de la refermer comme avant…°
Le Rashémi comptait sur les capacités de son entourage pour l’aider, ne pas comprendre commençait à l’énerver et il savait qu’il ne pourrait pas s’en sortir tout seul, ce qui l’énervait aussi. Il comptait bien récupérer l’argent promis.
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Ex-Gantelet
Chambre 19
2 gemmes
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Alors que Moreta s’éveillait, son esprit et son instinct de survie s’éveillèrent eux aussi. Où était-elle ? Voilà quelle était la question la plus importante, mais d’autres se bousculait également dans son esprit : Que faisait-elle ici ? Comment y était-elle arrivée ? Quel jour était-il ? Quelle heure était-il ? Et bien d’autre encore. Le pinceau de lumière venant de la fenêtre répondait en partie à cette dernière question, ce n’était pas la nuit, mais il fallait à Moreta quelque chose de plus précis.
Pour commencer, l’elfe se leva et vérifia que toutes se affaires étaient bien là, après quoi elle fit un rapide tour de la chambre, ouvrant grand l’armoire pour en inspecter l’intérieur, après quoi elle ouvrit la porte, prête à rencontrer des gens et à se défendre si besoin était, non qu’elle pense que quelqu’un eu prit la peine de l’emmener ici pour l’attaquer dès sa sortie, même si on ne savait jamais, en particulier avec les humains. Mais plus que tout Moreta était prête à trouver des réponses à ses questions, et le repas que l’on devait préparer quelque part devrait l’y aider, que se soit pour apprécier l’heure de la journée ou pour se remettre d’aplomb après cette épreuve, de toute manière, elle s'arrangerait pour avoir ce qu'elle voulait.
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