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La route se poursuit sans fin..., Un voyage sans retour, chapitre 3
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Initié des Arcanes
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Le mage fronça les sourcils, son air se faisant beaucoup moins accueillant. La situation était aussi ridicule que les balivernes que lui sortait ce garde feignant.
¤Non mais quel manque d’imagination ! Comme si une si petite bourgade avait les noms de toute les personnes en terre de Faerun. C’est totalement absurde. Soit ce garde est un crétin ou la politique de cette cité lui enlève la peine d’être visitée.¤
-Depuis quand l’entrée dans une cité des Marches d’Argent est-elle conditionnée ? Je parcours le Nord libre depuis de longues années et jamais on ne m’a refusé l’accès à une ville après que j’ai décliné mon identité et mes intentions. Depuis quand avez-vous une liste de tout gens admis ici en Faerun ? Qui êtes-vous donc pour décider qui est digne de séjourner ici ? Je regrette mon bon monsieur mais l’identité que j’ai déclinée est la seule que je possède. J’ai été honnête avec vous mais si vous voulez que j’en invente une nouvelle, je peux le faire sur le champ si cela me permet de passer. Vous me voyez désolé mais je crois avoir raison de m’insurger. Si vous refusez de nous laisser passer, il me faudra discuter avec votre supérieur si l’affaire ne vous dérange pas trop. Je n’ai pas de temps à perdre ici.
L’elfe avait lancé sa tirade très lentement et poliment bien qu’une pointe d’ironie était souvent présente dans sa voix. Il n’y avait pas lieu de se fâcher, chose qu’il faisait très rarement. Toutefois, il commençait à s’impatienter, surtout qu’il était presque certain d’être victime de discrimination. Après tout ce qu’il avait fait pour les Marches, risquant sa vie à chaque jour, il n’était pas normal qu’on le traita comme un chien sous prétexte qu’il était d’une autre race. Le devin n’avait toutefois pas de doute, s’il ne passait pas ici, il trouverait un autre moyen de trouver Kipepeo. Il était toutefois embêtant de perdre un temps précieux pour l’Assemblées à cette porte.
Le savoir est un art, il y a trop de gens qui courent après la gloire mais qui ne connaissent rien à l'histoire. -Devin Orodreth Telemma-
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Aventurier
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La mâchoire de Lupo se contracta nerveusement, comme à chaque fois qu'il retenait son énervement. Un autre signe révelateur c'est qu'il tripotait la poignée de son épée. Il avait toujours eu un grand mal pour retenir sa fureur pendant son éducation militaire, mais il n'était plus en Luirien, et alors qu'il s'apprêtait à deverser une longue liste d'injures sur ce garde minable, Orodreth prit la parole. Sa longue tirade, bien que dênuée de toute insulte, avait quelque chose...une juste et profonde indignation. Lupo l'écouta bouche bée. Il avait traduit ce que Lupo n'aurait pu exprimer qu'avec des insultes. Encore sous le coup de l'admiration, il ne put qu'ajouter :
-Je crois que mon ami elfe ici présent à bien résumer la situation ridicule dans laquelle nous nous trouvons. Soit vous confiez en notre parole, qui est tout ce qu'il y a de plus honnête et vous nous laisser passez, soit nous forçons l'entrée, et je vous assure qu'il y aura un malheureux évenement, mais pas de notre côté.
Cette fois, Lupo saisit franchement la poignée de son épée, geste provocateur et stupide, dont il n'avait pas conscience. Mais au moindre mouvement d'hostilité, il n'hésiterait pas à l'utiliser, plus pour défendre l'honneur de son ami qui parlait avec justice que sa propre vie. Les yeux de Lupo, furieux, fixaient ceux du garde, dans l'attente d'une réponse.
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Initié des Arcanes
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Orodreth voyait bien que son ami ne se pouvait plus. Il était indigné. Un comportement classique chez les recrues qui veulent faire leurs preuves. Mais le mage ne pouvait pas réellement lui reprocher son ardeur car il était vrai que la situation était très frustrante. Toutefois, il en convint que c’était à lui de calmer un peu l’affaire avant qu’elle ne dégénère. Aussi se retourna-t-il vers son compagnon et lui dit gentiment mais tout de même un peu sévère :
-Voyons mon ami, pas de cela ici, nous sommes venus en paix. Les réels ennemis de manque pas dans les Marches et vous aurez tôt fait d’utiliser votre épée. Ne soyez donc pas si prompt à dégainer devant des défenseurs de la paix, aussi impolis soient-ils. De toute façon, je n’aurais pas hâte d’avoir à me battre si j’étais vous. Vous verrez que les combats sont beaucoup plus beaux dans les récits que dans la vraie vie.
Ayant terminé son petit sermon, l’elfe se retourna pour s’excuser au garde, le tout avec une pointe de sarcasme.
-Excusez Lupo, il vient débute tout juste ses aventures et il a soif d’aider. Il ne voulait pas vous offenser. Rassurez-vous, il n’est aucunement question de se battre ici. Toutefois, si vous refusez de coopérer, je serai forcé d’agir. Laissez-nous donc entrer mon bon ami, vous voyez bien que nous sommes de bonnes gens.
Le mage espérait sincèrement que ce demeuré allait accepter son offre car il doutait de pouvoir contenir l’ardent Lupo encore longtemps. Pas qu’il doutait de ses compétences mais tout simplement que cette violence n’avait pas lieu d’être.
Le savoir est un art, il y a trop de gens qui courent après la gloire mais qui ne connaissent rien à l'histoire. -Devin Orodreth Telemma-
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Chuchoteur
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aitre Enil Aroc ! dit la jeune Kipepeo dans un souffle surpris. Ses yeux s'arrondirent en un étonnement sans bornes, sa bouche entre ouverte de surprise. Malgré ses courbatures et la douleur récente, un sourire illumina soudainement son visage en un rayon d'espoir- Assurément, Maitre Enil prend soin de ses envoyés et peut à distance deviner les affres de leur désespoir... Je suis très heureuse de vous rencontrer Messire Livien, votre présence me réchauffe le cœur et m'apporte le bienfaisant rayon doré de l'espoir. Dites-moi donc, l'Assemblée survit-elle au moins ? Assimilant peu à peu les information du Vicomte, Kipepeo réalisa soudainement... Ses pires cauchemars ? Oh ! Messire ? Maitre Enil est en danger surement ! Le visage expressif de Kiepepeo se renfrogna en une vive inquiétude. Elle marcha fébrile dans leur espace réduit, en proie à l'agitation, cherchant vainement à ranger leur petit refuge, les yeux parcourant les murs et les recoins à la recherche de quelque chose qui occuperait ses mains. Un regain d'énergie l'habitait, et malgré sa fatigue, elle était prête à affronter n'importe quel nouveau danger ! Elle s'arrêta soudainement, et plongea son regard empreint d'une nouvelle gravité dans celui de son nouveau compagnon :
Un émissaire ? A Scindeleau ? Il nous faut y aller sans tarder ! Le connaissez vous ? Je n'ai pas trop eu le temps de rencontrer tout le monde au sein de l'Assemblée, mon départ était des plus précipité ! Il faut que nous y allions sans tarder ! Vous répondrez à mes questions si vous le voulez bien en chemin ! Nous ne devons pas tarder comme dit Eltaron. Kipepeo s'arrêta soudainement, et elle s'approcha d'Eltaron assis, les joues mouillées de larmes. Elle leva la main et doucement la posa sur son épaule et se penchant vers lui lui déposa un baiser sur la joue. Elle ne pouvait pas exprimer sincèrement sa désolation pour la perte de sa sœur Nayale. Elle lui murmura les mots jaillissant de son âme :
La tristesse n'a pas de frontière, Elle imbibe les larmes et les nuages, Elle est partout, grande ombre sur les cœurs, Mais une main tendue au delà du regard Dans le ciel, aura les traits de ta sœur, Et doucement un rayon sur ton front hagard Illuminera tes traits d'un nouvel espoir. J'espère que nos chemins pourront un jour se croiser à nouveau noble Eltaron. Merci ! Merci de tout cœur. Kipepeo se redressa les yeux empreint d'une sombre émotion, et se tenant bien droite, son maigre équipement bien fixé était prête à continuer l'aventure.
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Maître de l'Art
Chambre 31
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Treizième jour d’Eleinte Portes de Scindeleau 20h00 Ciel dégagéLe garde, quoique essayant de se montrer poli malgré la fatigue et la lassitude qu'il ressentait après une journée entière à garder une porte où ne passaient pour ainsi dire personne et où, c'était le moins que l'on pouvait dire, les rares passants ne se montraient guère aimables et ne se prêtaient aux vérifications d'usage qu'avec impatience et mauvaise humeur. Un elfe de plus ou de moins qui se plaignait du règlement n'affecterait pas plus que cela son moral mais qu'il vienne se plaindre au moment où il devait, enfin, être relevé était à la limite de la provocation. Il reprit son souffle, pour se calmer, posa sa main sur la garde de son arme, conscient que l'elfe était assez futé pour ne pas chercher la bagarre et il répondit en essayant de cacher tant bien que mal la pointe de colère qui perçait dans sa voix sous l’ennui que lui causait le fait de répéter pour la énième fois le même discours.-Si Scindeleau est la première ville dans laquelle vous entrer après un contrôle strict des identité, vous n'avez pas dû visiter beaucoup de villes dans la région. Sans doute l'ignorez-vous mais un sort lancé par la Dame de Lunargent lui permet de faire surveiller toute personne qui peut sembler suspecte, la majeure partie des quartiers d'Everlund ne sont autorisé que désarmés et les gardes de Sundabar ne laissent entrer que des personnes pouvant justifier de leur présence dans la cité. Et je ne vous parle pas d’Evereska où, parait-il, seul les elfes peuvent entrer. Scindeleau est un îlot de sécurité au milieu d’un océan de danger. Chaque jours, des voleurs ou des adorateurs de divinités comme Baine et sa clique essaye d’entrer dans cette ville et quoi que vous puissiez penser de notre système de défense, il nous permet de ne pas disparaître. Maintenant, si vous souhaitez entrer dans ces murs dites-moi ce qui vous amène ici et je pourrais peut être vous donner une autorisation de séjour limitée. A moins, évidemment, que vous ne souhaitiez repartir tout de suite ou dormir devant cette porte. C’était fait, il avait fini de parler et, dans la seconde qui suivit, la porte de la guérite s’ouvrit pour laisser passer deux autres gardes qui semblaient plus frais et plus disposés à discuter. Toutefois, le garde qui les avait accueillis, consciencieux, resta à regarder dans la direction de l’elfe, qui était clairement le supérieur hiérarchique de l’halfelin, attendant une réponse. Il semblait malgré tout plus détendu et beaucoup plus fatigué que lorsqu’il avait commencé à s’exprimer. Un abri sur la route de Lunargent à Nesmè 12h35 Ciel couvertLe demi-orc fit un geste des deux mains pour essayer de faire comprendre à la jeune halfeline qu’elle devait se calmer. Conscient qu’elle ne le ferait sans doute que lorsqu’il aurait répondu à ses questions, il s’éclaircit la voix et commença à parler avec un calme et une lenteur toute aristocratique. | | -Calmez-vous, très chère, et faîtes confiance à ceux qui dirigent l’Assemblée. Certains peuvent passer pour être des gens spéciaux mais tous sont exceptionnellement capables. L’Assemblée, ses élèves j’entends, ne court aucun risque. De nombreux sorts ont été mis en place pour que le danger ne s’étende pas plus vite que ne peuvent se le permettre les Maîtres et ils ont déjà commencé une vaste opération d’évacuation. Maître Enil est sans doute celui qui coure le moins de dangers de tous même si je dois avouer que je ne sais tous les risques qu’il prends pour la sauvegarde de l’Assemblée. Tant qu’il sera vivant, il n’abandonnera pas les élèves et nous n’avons pas à nous inquiéter de leur sort. Suis-je assez clair. Notre mission est plus importante que vous ne pouvez le croire et la survie de l’Assemblée, ou au moins sa renaissance car l’Assemblée que vous avez connue pourrait bien disparaître, peut en dépendre.
Pour ce qui est de l’émissaire de l’Assemblée à Scindeleau, je l’ai sans doute croisé à la bibliothèque, comme la majorité des élèves en fait, mais je doutes que je sois capable de le reconnaître si je le croise dans la rue. Tout ce que je sais est qu’il est l’un des élèves les plus compétents de l’Assemblée, que c’est quelqu’un de bien et que c’est un elfe. Mais nous saurons le retrouver, ne vous inquiétez pas pour cela. Maintenant, en effet, nous devons y aller.
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"Livien donne souvent l'impression qu'il se croit supérieur. Dans le même temps, il sait qu'il l'est..." |
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Abords du village de la Haute Garde 18h00 Ciel dégagéIls avaient voyagé bien plus vite que Kipepeo ne l’avait prévu surtout grâce à Livien et à l’aide magique qu’il représentait. Il avait sorti de sa poche deux petites figurines de plâtres sur lesquelles il avait soufflé ou auxquelles il avait dit un mot. Toujours est-il que dès l’instant où il les avait posées au sol, elles avaient pris pour l’une la taille d’un cheval pour l’autre celle d’un poney, tous les deux harnachés, et qu’ils avaient chevauchés sur le dos de ces animaux magique à une vitesse largement supérieure à celle que pouvaient leur faire espérer leurs jambes. Toutefois, au bout de près de cinq heures de course, les animaux avait poussé un drôle de cri et Livien avait demandé à Kipepeo de descendre et les deux statuettes en étaient redevenues. Quoique chevaucher soit sans doute moins fatiguant que marcher, la jeune halfeline commençait à être fatiguée et, vue la manière dont le vicomte se détournait parfois pour que la jeune barde ne le voies pas bailler, il devait l’être aussi. Malgré tout ils devaient être encore loin de Scindeleau. Après un long silence dû à la chevauchée assez bruyante des figurines, Livien reprit la parole. | | -Les chevaux doivent se reposer un peu … et nous aussi sans doute. Nous sommes encore à plusieurs heures de cheval de Scindeleau et il n’y a pas grand-chose pour dormir par ici. Toutefois, à environ une heure de marche se trouve le village sur lequel veille la citadelle de la Haute Garde où nous pourrons sans doute nous reposer et j’ai une tente si vous préférez vous reposer ici. A vous de choisir, très chère.
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"Livien donne souvent l'impression qu'il se croit supérieur. Dans le même temps, il sait qu'il l'est..." |
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Initié des Arcanes
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Kipepeo très pâle, écouta les paroles rassurante de Livien. Il avait raison bien sûr,et la nature profondément émotionnelle et artistique de Kipepeo avait toujours eu tendance à exagérer les choses les plus simples. Son imagination sans relâche lui façonnait les tableaux soit les plus sombres qu'ils ne soient, soit d'une légèreté incroyable dans des moments tout à fait inopportuns. Elle baissait la tête un peu contrite à ses craintes injustifiées d'après les dire de son compagnon.
Elle la redressa soudainement intéressée à la mention de leur rencontre future à Scindeleau avec un elfe de l'Assemblée. Elle se souvint parfaitement d'un elfe qu'elle avait rencontré lors de son bref séjours en ces murs. Elle avait eu l'occasion de participer à un cours magistral, donné par Joinon. Sous le coup de la fatigue, elle ne se souvint pas très bien du nom, mais elle avait en tête une image parfaite de l'elfe qui était assis à côté d'elle. Sans cesse impressionnée par ce peuple, elle avait été ravie d'interagir avec lui et d'écouter sa belle voix parler des mystères de l'Art. Adressant une prière muette à dieu sait qui, elle demanda ardemment que ce soit le même...
Pour l'heure et sous l'impulsion du vicomte, elle observa avec intérêt les deux statuettes qu'il sortit de son équipement et ses yeux s'agrandirent de surprise et d'étonnement à la vue de ce magnifique poney qui se présenta à elle. N'étant pas très adroite, elle s'y installa avec difficulté et avec un soupçon de crainte. Un peu fière tout de même, elle se garda bien de révéler qu'elle était un peu angoissée ; elle n'avait pas la moindre idée de comment on se tenait sur ces bêtes là. Jetant un regard en biais vers Livien, elle imita sa posture, mis les pieds à l'étrier et se tenant à la selle un peu plus fermement que ne veux l'aisance, elle leva la tête et crispa ses lèvres et regarda loin devant elle, priant qu'elle n'allait pas avoir la nausée. Fort heureusement, tout se passa très bien et ils chevauchèrent longtemps. Kipepeo sentit une vraie fatigue l'envahir et n'eut même plus la force parler ; elle qui était d'habitude fort volubile... Lorsque Livien prit la parole, elle l'entendit comme dans un brouillard mais elle savait instinctivement qu'elle n'avait aucune envie de passer la nuit dehors, même si ce brave Vicomte serait tout à fait capable de la défendre :
Messire, je préfèrerais dormir bien à l'abri de murs solides sous un toit et une paillasse chaude... Je suis en effet fort fatiguée et j'ai peur que rester dehors ne serait pas une bonne idée... Je ne sais si vous êtes encore capable de repousser toute éventuelle créature qui pourrait s'en prendre à nous, mais moi non ! Si cet endroit n'est pas fort loin, je ferais encore un effort pour y aller... Voulez vous ?
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Maître de l'Art
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Treizième jour d’Eleinte Portes de Scindeleau 20h00 Ciel dégagéCliquez ici pour dérouler le parchemin... Orodreth se montre diplomate: 18(Dé)+2(CHA) Le visage du garde se détendit légèrement. Il était visiblement plus habitué à recevoir des insultes et des menaces lorsqu'il annonçait que les voyageurs ne se trouvaient pas sur la liste des personnes autorisées à entrer dans la cité. Cela ne suffirait sans doute pas à le convaincre de les laisser déambuler librement en ville mais au moins il semblait plus calme et donc plus prêt à discuter.-Sachez, Monsieur Telemma, que malgré ce que vous pouvez croire, je ne suis pas sans cœur. La région est dangereuse et dormir devant nos murs est périlleux. Si je vous interdit d'entrer dans la cité cela ne veut absolument pas dire que je vous demande de rester hors de ces murs. Il est nécessaire de demander une autorisation auprès de mes supérieurs, toutefois il faudra attendre demain, pour pouvoir parcourir les rues de la cité mais nous pouvons vous loger, contre une très modeste rétribution, entre le mur d'enceinte et les murs de la ville. C'est cela que je voulais vous dire. Cela vous convient-il? Demain, soit mes supérieurs vous donneront un passe soit vous devrez visiter la ville en compagnie de l'un d'entre nous. A voir son visage et la manière dont il parlait, il était clair que le soldat se sentait un peu coupable de s'être emporté et d'avoir été discourtois. Toutefois, il ne pouvait pas s'excuser. Il représentait la loi de la cité et il n'avait pas le droit de les laisser entrer même s'il était maintenant intimement convaincu qu'ils n'étaient pas dangereux. Il se dit que si l'elfe avait réussi à le convaincre de sa bonne foi, il réussirait sans doute aussi à obtenir le droit d'entrer dans Scindeleau. Abords du village de la Haute Garde 18h00 Ciel dégagéLe paladin de Mystra sourit, ce qui n'était pas vraiment gracieux en réalité. Il fit une sorte de révérence avant de parler sur le ton de la plaisanterie à sa compagne de voyage. | | -Vos désirs sont des ordres, princesse.
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"Livien donne souvent l'impression qu'il se croit supérieur. Dans le même temps, il sait qu'il l'est..." |
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Malgré la fatigue que ressentaient les voyageurs, le soleil ne devait pas se coucher avant encore deux heures et ils eurent largement le temps de rallier Nesmè. Leur première vision de la ville n'était sans doute pas des plus rassurantes sur la sécurité qui serait la leur. Les murs semblaient avoir beaucoup souffert ces derniers temps et les réparations de fortune qui servaient à combler les trous qui parsemaient les remparts semblaient ne tenir que grâce à la bonne volonté d'un dieu clément. Malgré tout, la lourde porte de bois qui les séparait de l'intérieur de la ville était gardée par trois gardes postés au-dessus et qui regardaient les nouveaux arrivants avec suspicion. Comme la troupe formée par Kipepeo et Livien ne ressemblait pas vraiment à une armée, ils les firent entrer dans l'intervalle entre les portes pour les interroger sur la raison de leur présence.-Messieurs, dames, puis-je savoir ce que vous venez faire ici? Vous avez sans doute constaté que nous subissons plus qu'occasionnellement des attaques et vous comprendrez que vous avez à subir un interrogatoire avant de pouvoir entrer céans.
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Le voyage semblait interminable à une Kipepeo fatiguée et assez morose. Elle se laissa guider, confiante, par le gentil vicomte qui l'avait fait sourire, un peu gênée d'ailleurs, lorsqu'il la qualifia de 'Princesse'. Une courtoisie rare dans les rencontres qu'elle avait eue jusque là. Assurément, l'Assemblée attirait des hommes d'exception et tout ceux qu'elle eut l'occasion et la bonne fortune de rencontrer jusqu'à présent étaient sans conteste extraordinaire. Elle ne put se féliciter d'avoir oser ouvrir cette porte ce jour là.
Pour l'heure tout deux avançaient assez vite grâce à la magie de Livien. Les douloureux souvenirs de la bataille passée s'était rangé dans son esprit, quoique Kipepeo savait qu'elles n'oublierait jamais Eltaron et Nayale. Enfin les murs de Nesmè se profilèrent devant ses yeux. Elle constata immédiatement que cet endroit était la cible de nombreuses batailles et en eut le frisson. Elle leva les yeux vers son compagnon qui la rassurait par sa présence pleine de force et de courage. Elle eut aimé avoir sa vaillance et sa dignité. Peut-être qu'un jour elle pouvait espérer y accéder. Les remparts semblaient offrir un abri sommaire, mais au moins ils ne seraient pas seuls face à un possible danger.
Les gardes étaient suspicieux et c'était fort normal. C'est donc avec humilité mais néanmoins prudence qu'elle salua les gardes qui avaient la lourde tâche de sécuriser les habitants abrités en ces murs...
- Bonjour Messire, nous comprenons fort bien votre volonté de connaître nos desseins : je suis Kipepo Manhaliel et voici mon compagnon Livien. Nous avons fait une longue route de Luneargent et avons à notre tour été attaqués par une créature maléfique. Nous espérions trouver quelque refuge à Nesmè afin de nous reposer avant de prendre la route vers Scindeleau...
Kipepeo s'arrêta un peu essoufflée, la voix rauque de fatigue avec l'espérance d'avoir convaincu le garde qui les interrogeait. Elle aspirait à un bon repas,une douche si possible pour laver toute cette boue et un sommeil réparateur et serein
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Le magicien sourit, c’était dans la poche, il pouvait le voir facilement au malaise du garde et à son changement d’attitude. Après tout, rares étaient ceux qu’Orodreth Telemma n’avait pas su convaincre. Il s’adressa gentiment au garde.
-Tout cela est parfaitement compréhensible, l’ami ! Je ne demande pas mieux. J’ai, certes, un peu d’argent sur moi et s’il peut servir à quelque chose, hé bien c’est tant mieux ! Je ne demande pas de traitement spécial, vous voyez, simplement un peu d’empathie ! Si vous voulez bien me donner la valeur de ce frais, je vous serais gré de vous le payer immédiatement. Ce n’est pas que je vous trouve ennuyeux mais la route a été longue !
Le magicien éclata de rire et sortit de sa poche sa bourse plutôt ventrue. Il se retourna vers son petit garde qui n’avait plus parlé depuis un bon moment et lui dit :
-Vous voyez mon ami, les choses s’arrangent toujours avec quelques mots et des piécettes !
Le devin adressa un clin d’œil à Lupo et s’avança vers l'entrée de la ville pour payer. A al hauteur du garde il ajouta :
-Oh, je payerai pour mon ami Lupo aussi, il est avec moi.
Désormais, il ne restait plus qu’à attendre que le garde les laisse passer. La chose devrait se faire assez rapidement maintenant que le mage avait sortit sa bourse.
Le savoir est un art, il y a trop de gens qui courent après la gloire mais qui ne connaissent rien à l'histoire. -Devin Orodreth Telemma-
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