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Ophiuchus - Chapitre II, Arrivée à Hlondeth - Jour 1
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ucune idée, pas la moindre idée, pas une once d'idée du sens de cette conversation, de quel personnage parlait-on ? Apparemment, il fallait se méfier d'une personne, ou se contenter de faire semblant d'être méfiant, ou tout simplement acquiescer, d'ailleurs physiquement, Kilidryc opinait. Mais psychiquement aussi, avec une attitude mentalement mensongère du genre : Khemed... Oui... Oui ! Oui, il était au courant, il le savait, cela ne l'étonnait pas, il avait vu ce personnage au pas de la porte, et rien qu'au premier regard, il avait paru louche, bien trop louche. Oui, oui, oui, le portrait tout craché d'un homme à facette... Sous contrat... En mission... Secret... Ou peut-être que non, peut-être qu'il n'y avait vu que du feu, le type était en fait très habile, il n'avait rien d'étrange, un homme des plus normal, d'ailleurs à quoi ressemblait-il encore... ? En fait, Kilidryc ne le savait même plus, se concentrant intensément, il arriva à se remémorer une sorte de chevelure blanche trônant au-dessus d'un visage flou, inexistant, une sorte de chevelure fantomatique, un postiche blanc et puis plus rien. Bref, aucune idée.
D'un revers de la main imaginaire, il balaya ses anciennes pensées, puis se frotta les mains (cette fois-ci réellement) silencieusement quand il entendit les dernières paroles de Gramloth. « Entrer dans le vif du sujet », enfin, il s'approcha de la table avec curiosité pendant que Jon déblatérait un discours excité qui ressemblait étrangement à ce qu'il pensait depuis le début de cette rencontre.¤Il a bien raison celui-là.¤ Il se pencha sur la table alors que le marchand étendait ses parchemins. Il avait appris une chose essentielle depuis qu'il était arrivé à Hlondeth : les marchands sont de beaux menteurs, les bonnes informations ne coulent pas de leur bouche, les mots qui en sortent sont tordus. Néanmoins, ceux inscrits sur leurs papiers sont toujours plus véridiques, véridiques dans leurs tentatives de mensonges, véridiques parce qu'ayant une valeur plus importante que de simples mots, véridiques car, à moins de s'en débarrasser matériellement, on ne sait pas renier les mots inscrits sur le papier. Mais face à la paperasse que déployait le marchand sous ses yeux, Kilidryc se trouva bien démuni, car il semblerait que tout jugement critique de l'affaire passe par l'analyse de ces documents, et il était obligé d'avouer qu'il n'y connaissait pas grand chose en gestion marchande... Quelques goûtes de sueur perlèrent le long des tempes du roublard.
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lissant ses yeux pâles lorsqu’il aperçu la mimique que le tavernier voulu dissimuler, son large sourire complaisant de façade prit soudain une teinte glacial. Le monial maintenant le savait, cet homme ne lui disait pas tout ce qu’il savait. Continuant sa description rapide des lieux, toute son attention était focalisée sur les choix que la situation lui procurait. Un léger rictus d’énervement lui tiqua le coin de son large sourire et le sénéchal en était encore la cause. ¤ Me fournir un contact sans aucune description … cette chose est-il vraiment à la tête d’une organisation d’assassin, plus j’avance et plus cette question trouve réponse.¤ Tout ce qu’il lui restait était l’attente. L’homme face à lui savait très bien qui était la personne que le monial recherchait. L’attente … tout ce qu’il avait en réserve.
Penchant légèrement sa tête de coté, son large sourire aux lèves s’était transformé en un rictus glacial, gravé sur son visage. Plongeant son regard dans celui du tavernier il reprit d’une voix mielleuse d’un ton bas que seul le tavernier pouvait discerner.-(commun) Cessons ces enfantillages mon ami. Si je suis ici, ce n’est pas par hasard et vous le savez très bien. Vous mentez mal et je sais pertinemment que l’homme que je cherche est ici. Donc vous allez transmettre à ce Gonthril Astinar, qu’un certain Khemed Alrim demande à le voir. Je l’attendrai ici ce soir lors du diner. Zelkior avait choisi de bousculer l’aubergiste, de le mettre mal à l’aise, d’avoir le dessus sur lui. Et déceler son mensonge lui avait permis de lui faire croire qu’il en connaissait plus qu’un simple nom : « Gonthril Astinar » or le sombre frère était pourtant dans un flou total, mais cela … personne ne devait le comprendre.
Réputation 9Fiche Zelkior < = mise à jour le 19/10/2011 Je suis l'ombre, insaisissable et mortelle, Mon esprit est une lame, Mon corps est une arme, S'adapter, C'est vaincre, Je sers la voix Unique, Je suis l'Ombre, Je danse et je tue.Le mantra des Ombres
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Kilidryc, Moira, Jonramloth émit un rapide sourire et balaya la précédente discussion d'un court "Très bien.", sec et conclusif.- Comme je vous le disais, je jouis dans le quartier, d'une position commerciale très confortable, et par la même enviable. Deux générations ont contribué à construire ce qui fait maintenant la renommée de cet établissement, aussi bien chez ses grossistes et exportateurs, que ses clients. Il y a peu de temps, c'est Dediana Extaminos qui m'a acheté un oiseau d'une espèce rare, importée spécialement de Calimshan. Cette espèce ne tolère pas la reproduction en captivité, et ne survit que dans d'immenses volières. Il fit une pause, comme pour se reconcentrer sur l'essentiel. "Dernièrement, j'ai eu plusieurs plaintes de clients, certains collectionneurs, certains auberges et tavernes de la ville. La qualité de mes produits étaient incriminée, de différentes façons. J'ai noté les détails sur ce parchemin." Dit-il en avançant ledit papier. "Pour avoir vérifié moi-même, les causes des plaintes sont avérées pour ce qui est des couleurs étranges ou présences d'éléments inattendus. Les gènes recensées par les clients n'ont pas pu être bien définies, puisque personne évidemment ne voulait regoûter au produit." Il tendit deux autres feuilles.- Voici la liste de mes principaux fournisseurs et de mes clients qui ont été impliqués, de près ou de loin dans une plainte. Je ne vous ai écrit que l'essentiel et ce qui paraissait cohérent. Certains produits ne sont importés puis vendu qu'en exemplaires uniques ou en très petite quantité, ou sur des fréquences de livraison très variables. J'ai d'ailleurs bien remarqué que les plaintes portaient toujours sur les produits les plus courants. Il joint les mains et laissa un peu de temps à ses auditeurs afin qu'ils puissent prendre connaissance, au moins rapidement, des documents.- Voilà ce que j'en pense, mais je serais bref car je ne veux en rien influer sur votre jugement, et prenez ceci comme un témoignage supplémentaire à votre enquête : une personne veut me nuire et cherche à ternir ma réputation par le sabotage de ma marchandise. Je serais prêt à mettre ma main à couper que lorsque les produits sortent de mon échoppe, ils sont de qualité irréprochable. La contamination doit, je pense, avoir lieu en dehors. Où ? Je l'ignore, et ce serait à vous de le déterminer. Ce que j'attends de vous est la résolution de mon problème : trouver le ou les responsables, et faire en sorte que leurs actes crapuleux s'arrêtent. Il s'interrompit pour laisser la parole à ceux qui lui faisaient face. Il avait encore plusieurs choses à dire, mais le temps était pour l'instant aux questions.Zelkior'homme, qui avait parut surpris un instant avant, avait repris tout l'aplomb qui le caractérisait habituellement et avait projeté un mur d'émotion entre le monial et lui-même. Il répliqua sur un ton non moins persifflant, et à mi-voix :- Mon bon ami, ce lieu est une taverne et il y rentre et sort un bon nombre d'inconnus, que je ne reverrai jamais pour la plupart. Comme vous l'avez remarqué, il n'y a aucun garde à l'entrée qui demande l'identité de mes clients. Si vous avez rendez-vous avec cette personne et qu'elle n'est pas là, ce que, ou vous, ou lui, est en retard. Je n'ai d'autre conseil à vous donner sinon d'attendre, et jusqu'à demain s'il le faut. S'il venait par bateau, j'ai entendu que les vents étaient perturbés cette nuit et cette journée. Sur ce, j'ai du travail. Et il s'en retourna l'air peu enjoué à son comptoir où il reprit ses activités un moment, puis de disparaitre derrière des portes battantes, un plateau plein à la main. Sa réponse était déstabilisante, et même si Zelkior avait eu des certitudes un instant auparavant, elles n'avaient pas été confortées par cette dernière attitude.
Un picotement dans la nuque interrompit ses pensées, ce même picotement qui apparait lorsqu'on se sait observé. Un simple coup d'œil à une table un peu plus loin, et il aperçut un humain à la peau très mate, dont les cheveux en partie rasés formaient de petites plaques rases et symétriques sur son crâne. Ils étaient teint en rouge. Il n'aurait rien remarqué de bien particulier concernant cet homme, sinon son regard curieux et son air peu amical, si l'avait pas retenu cette tendance quasi-permanente à s'humecter les lèvres.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Jet de psychologie Zelkior : 1(1d20) + 4(Comp) = 5 Jet de détection Zelkior : 13(1d20) + 5(Comp) = 18
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Papiers_Gramloth.doc
Mille baisers dormants, chrysalides funèbres,Frémissant doucement dans les lourdes ténèbres
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Gramloth ne pouvait s'empêcher de vanter pompeusement son établissement, insistant bien que la dégradation de la qualité ne pouvait venir que d'ailleurs. Et bien tiens. La guerrière parcouru les documents d'un oeil critique. La première plainte remontait au 5 nuiteuse. Cela faisait donc approximativement un mois que la campagne de sabotage avait commencé, ce qui faciliterait la recherche de ce qui avait pu changer par rapport à avant : un nouveau livreur, un nouveau fournisseur... Les produits concernés était les papillons et les épices.
Les papillons devaient être une coïncidence, à priori. Ces bestioles sont fragiles, et quand on pensent que certains ont voyagé pendant près d'un mois... deux sur vingt-cinq ou même un sur huit ne paraissait pas un taux de mortalité anormal. Et si c'était délibéré, pourquoi le saboteur se serait contenté de n'en tuer qu'un ou deux? Quand aux épices, cela ne paraissait pas très sérieux non plus : quelques bourgeois capricieux auraient pu faire un scandale alors que leurs intestins fragiles étaient les seuls en cause. Du reste, cela pouvait être de la simple négligence dans la conservation des produits.
Mais peut-être était-ce parce qu'on en était qu'au début, une escalade qui finirait un jour par un empoisonnement mortel. Le nom de l'Atre Irisé revenait cinq fois dans la liste : intéressant, c'était justement l'auberge recommandée par Miriel.
-Si quelqu'un vous en veut, je suppose que vous avez aussi fait le tour de vos concurrents, y compris ceux que votre... éclatant succès aurait pu mettre sur la paille.
Elle passa les feuilles à Jon.
-Si ce n'est pas à la boutique qu'il y a sabotage, cela ne laisse pas énormément de possibilité : qui livre les produits? Les clients envoient quelqu'un, ou vous avez un livreur attitré?
Cela pourrait être le seul dénominateur commun entre tout les clients lésés, et la seule fenêtre d'opportunité pour nuire.
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orsque Moira lui remit les parchemins, il fût très étonné par la détermination rigoureuse du marchand. En effet, si un indice pouvait les aiguiller dans un premier temps, il était persuadé de pouvoir le trouver ici. La première chose qui traversa l’esprit du tieffelin était la diversité des produits que revendait la Caverne. Entre oiseaux, papillons et épices, il y avait du parcours à faire… Il se souvenait bien de tous les sacs de farines et de produits alimentaires au rez-de-chaussée, il ne voyait pas par contre les cages d’oiseaux et cætera.
De plus, lorsqu’il relut pour la seconde fois le motif des plaintes, il toussota d’amusement. On leurs avaient fait traverser le bief de Vilhon pour quelques épices et des baies noires… La liaison Miriel-Gramloth devait être plus intéressante que ce qu’ils le laissaient sous-entendre. Bref, il fallait maintenant sauver des papillons…
Les plaintes, remarqua-t-il, étaient faites sur quelques défauts sur l’ensemble de la marchandise. Entre les fruits moisis, la présence de baies noires et l’acidité des genièvres, il n’y avait là que des petits problèmes qui pouvait passer inaperçu même par le contrôle soit disant attentif du commerçant. Avant de prendre la parole à son tour il continua son inspection des documents.
Le véritable fait troublant dans ces documents était les plaintes apportées par Mr Ssistamas et Mr Alahom. En effet, au delà de leurs plaintes, il y avait des rumeurs sur lesquelles ils s’étaient appuyés concernant une soi-disant épidémie ou maladie décimant les papillons dans la Caverne. Trouver les origines de cette rumeur pourrait peut-être les rapprocher de leur but.
Jon tendit les papiers à leur troisième compagnon. Lorsque la guerrière eue finit sa phrase, il renchérit de sa voix rocailleuse :- Dans un premier temps, nous avons besoin d’être totalement sur que vos marchandises quitte la taverne dans un parfait état, car vu l’état des plaintes, il est fortement possibles que quelques papillons ou fruits moisi échappe à votre regard ? Je suppose aussi que vous ne gouter pas chaque sac de curry, de poivre ou de genièvre qui passe dans votre échoppe ? Le semi-démon rajouta à l’adresse de la fossoyeuse, il regarda aussi Kilidric :- Ici, fit-il en pointant la plainte du doigt, nous avons des rumeurs qui viennent s’ajouter à la plainte principale, peut-être est-ce l’indice que nous cherchons. Il fixa le marchand. Pourriez vous nous mettre en relation avec vos deux acheteurs de papillons... s’ils se souviennent qui leurs a annoncer ces suppositions nous pourrions peut-être remonter le lien vers celui qui vous cause vos légères contrariétés. Jon avait un peu trop appuyé le mot « légères » et cela reflétait son manque d’enthousiasme pour cette bénigne mission de sauvetage. Pour tenter de se rattraper il rajouta d’un ton plus enjoué :- D’ailleurs, savez-vous pourquoi ils vous commandent des papillons ? A quoi cela peut-il bien leurs servir ? Bien qu’il prenne cette dernière question par amusement, il était tout de même curieux. De ce qu’il en savait, un papillon ne vivait pas plus de quelques semaines maximum et cet attrait particulier par ces deux acheteurs lui titillait les méninges. Par pur intérêt individuel, il essayait de se souvenir s’il connaissait ces papillons par l’intermédiaire de ses livres. Test de connaissance (nature) pour papillons et oiseaux
Mes sorts par jour : Niv 0 : Manipulation a distance - Résistance - Ouverture/fermeture - Lumière Niv 1 : Bouclier - charme personne - Projectile Magique - Arme Magique Niv 2 : Modification d’apparenceLa fiche de Jon
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Aventurier
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es parchemins sous ses yeux, Kilidryc repassait en revue les arguments des deux autres compagnons, qui lui semblaient, après réflexion, assez bien fondés. Puis, jonglant d'une parchemin à l'autre, les mettant côte-à-côte, retournant l'un, écartant l'autre, il parvint à dégoter une information assez simple, mais que les autres n'avaient pas pris la peine de soulever.- Mais... il regarda le marchand, les plaintes ne proviennent que de Hlondeth, seulement les affaires des papillons proviennent de villes étrangères, et comme l'a dit l'autre rouq... Jon : il est fort probable que ces clients-là demandent le remboursement de leurs papillons morts en ayant entendu les rumeurs qui courent à propos de la qualité des produits de La Caverne... Il stoppa son discours, et regarda Gramloth avec l'air de bien savoir de quoi il était entrain de parler vu que son employeur avait procédé de la même manière pour se faire rembourser du curry bleuté. La rumeur courait donc loin, jusqu'à Suzail... Et les clients étrangers pouvaient user de ce stratagème à souhait ; un bon moyen de liquider les invendus ou les marchandises défectueuses. Il continua en se tournant vers Moira et Jon. - Ce que je veux dire c'est que, si les retours de marchandise venant de l'étranger ne sont basés que sur des rumeurs, seulement votre commerce à l'intérieur de Hlondeth est touché par les sabotages pour le moment. Ce qui m'amène à penser que les saboteurs n'ont pas l'air d'opérer sur les axes d'exportation : donc, dressant un doigt puis un deuxième, ils ne s'intéressent pas aux navires, ni aux caravanes partant pour l'étranger. Il laissa les feuilles sur la table, et passa sa main droite dans ses longs cheveux, remettant du bout des doigts les mèches qui obstruaient son visage derrière une oreille pointue, geste quelque peu féminin, quelque peu nerveux.
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’est avec son large sourire de façade que le Monial laissa le tavernier retourner à ses occupations. Pendant un bref instant, il se demanda de nouveau avec quelles incompétences de logistique ce Sénéchal avait omis de lui fournir un descriptif de la dite personne, sans celle-ci, son contact pouvait passer à côté de lui, il ne pourrait le rencontrer, ni même s’assurer de la fiabilité de cet homme. Fixant le tavernier, il savait à présent qu’un homme de plus, savait qu’il était à la recherche de ce Gonthril Astinar. Et tout homme de plus correspondait à un facteur supplémentaire de perte de contrôle. On lui avait déjà imposé ces pantins du saphir Noir jouant au Mercenariat, maintenant le tavernier venait d’ajouter son nom sur la liste.
Se tenant de toute sa hauteur, le sombre frère resta quelque secondes immobile, ses yeux fixant un point sur le mur face à lui. A cet instant, les pensées du monial convergeaient vers les possibilités qui lui restaient. Pour le moment il n’avait que peu d’option. L’une de ses tâches était pour le moment indisponible et suscitait une attente de quelques heures, l’autre identique, à savoir l’attente de se soit disant contact restait le meilleur choix.
Plongé dans ses pensées, il ne décela que quelques secondes plus tard l’introspection auquelle il était soumis. Et tournant la tête vers l’inconnu, il lui adressa son large sourire omniprésent teinté d’un froid mordant. Un autre homme venait certainement de s’ajouter à l’équation, quand à savoir si sa vie serait nuisible à la mission … seul le sombre frère serait à même de le penser.
Se dirigeant vers le comptoir il éleva de nouveau sa voix vers le tavernier.-(commun) Je vais m’assoir quelques minutes, je suis quelques peu éreinté par mon trajet. Un thé me revigorerai … P uis sans laisser le temps à l’homme de le servir il se dirigea vers l’inquisiteur, ses yeux gris pâle reflétant sa véritable nature, il arborait cependant toujours et encore son large sourire :-(commun) Bien le bonjour ! puis-je … désignant du regard la chaise face à l’homme, il n’attendit pas sa réponse pour s’exécuter. Il semblerait que soit vous me connaissiez … soit ma petite discussion avec le maitre des lieux vous intéresse. S on ton se fit plus mielleux. Pour ma part je pencherai pour le deuxième choix …
Réputation 9Fiche Zelkior < = mise à jour le 19/10/2011 Je suis l'ombre, insaisissable et mortelle, Mon esprit est une lame, Mon corps est une arme, S'adapter, C'est vaincre, Je sers la voix Unique, Je suis l'Ombre, Je danse et je tue.Le mantra des Ombres
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Kilidryc, Moira, Jone marchand montra un sourire de satisfaction à l'écoute des propos de Moira. Pour sûr son commerce avait mis quelques marchands sur la paille, et c'était toute la fierté de Gramloth ; en cette ville comme en bien des endroits, écraser son concurrent était le meilleur de ne pas se faire écraser, et de survivre.
Il regarda les parchemins passer de mains en mains. Il avait déjà bien réfléchi à la question, et même si chacun des faits, pris séparément, pouvait être vu comme une coïncidence, l'ensemble formait un édifice bien trop logique à son goût pour n'être qu'une invention de son esprit.
- Les concurrents, j'allais y venir. Il en existe bien deux qui sont apparu relativement récemment, semblent perdurer et même se développer. Je me dois de vous préciser que le quartier du Nan est un endroit à proximité du port et particulièrement propice aux comptoirs et échoppes ; de nombreux apparaissaient et disparaissent chaque année, s'associent ou se livrent à une concurrence sans merci. Tout deux se trouvent dans le quartier du Nan, et se nomment Ssistanas et La Serpentine. Si des concurrents devaient être liés à cette affaire, ce serait eux. Mais rien ne n'indique à ce jour qu'ils aient un rapport avec tout ceci. A vrai dire, je n'entretiens qu'une relation distante avec ces deux-là. - Pour la livraison dans Hlondeth, ce sont mes clients qui viennent en personne, ou dépêchent une personne de confiance. Pour la livraison à des clients en dehors de Hlondeth, j'achète les services d'un ami de longue date qui transporte du port de Hlondeth au port de destination. Le client l'attend très souvent au port pour récupérer sa marchandise. Après avoir parlé à Moira, il se tourna vers Jon.- Vous lirez les adresses de tous ces clients au dos de ce parchemin dit-il en pointant la feuille intitulée "Client". "Monsieur Alahom habite le quartier de Xssi. Il prononça ce dernier mot dans un Chondathan parfait. "Vous pouvez lui rendre visite dans sa demeure. Il possède une volière privée où des dizaines d'espèces de papillons et d'insectes y vivent." Puis de continuer : "Il est certain que le bruit de ces problèmes ne fera que s'étendre avec le temps qui passe. Toutes les affaires concernant les papillons ne proviennent pas de l'extérieur, puisque Monsieur Alahom vit Hlondeth." Ajouta-t-il en portant ses yeux sur Kilidryc, le contredisant. "Mais il est vrai que les saboteurs semblent préférer se concentrer sur Hlondeth, comme vous le remarquiez. C'est aussi là où la majorité de mes clients se trouvent."
Il prit une bougie posée sur sa gauche et versa quelques gouttes de cire sur un parchemin vierge. Il y appuya une chevalière portée en bagarre à son auriculaire droit avant d'y rajouter quelques mots juste en dessous. Il signa le mot d'un trait fin et rapide, puis plia la feuille sous le regard vacillant de la flamme alors ravivée dans sa combustion.- Prenez ceci en gage de recommandation auprès de mes clients. Faites-en bon usage, et avec parcimonie. Et il avança le parchemin plié au milieu de la table.
Il laissa un instant avant de reprendre la parole. Moment que Jon mit à profit pour se remémorer quelques détails sur les papillons cités.
- Je n'ai pas beaucoup d'informations à rajouter. Vous désirerez dormir sur place, mais je ne vous conseillerais pas l'Atre Irisé puisqu'il souffre lui aussi de sabotage. L'Opaline me parait en revanche un bon choix, à une dizaine de minute à pied d'ici. Nous ne devriez pas avoir trop de mal à vous y rendre, mais je vous conseille de retrouver votre guide pour la suite car le temps joue contre nous. Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Jet de connaissance (nature) Jon : 12(1d20) + 8(Comp) = 20 Zelkior'homme garda les yeux vissé sur Zelkior alors qu'il s'approchait. Son expression était à la fois méfiante voire peureuse, et inamicale voire agressive ; comme un animal découvert par un danger, prêt à tout pour s'en débarrasser au plus vite par la fuite ou la confrontation, l'homme recula sur sa chaise d'un mouvement rapide et émit un long sifflement. Un serpent, auparavant enroulé autour de la taille, dût percevoir l'inconfort de son maître, et monta doucement dans son dos jusqu'à faire apparaître sa tête à côté de celle de l'homme. Sa taille devait être de deux mètres, au moins.
L'homme passa sa langue sur ses lèvres alors que Zelkior parlait. Il était humain, mais semblait montrer quelques tics et habitudes étranges faisant penser aux serpents. Son compagnon animal écaillé ne devait pas y être pour rien. Il avait un regard fourbe et scrutateur ; il ne cillait que très peu. Sa peau était marron, et sa tunique glauque ne cachait pas son armure de cuir, ni ses bras apparemment régulièrement entrainés. Ses mains se baladaient et caressaient le corps du serpent qui l'entourait.
Sa voix était lente et basse, et indéniablement sifflante. Un sentiment étrange émanait de sa personne.- Je ne vous connais pas, mais nous connaissons une personne en commun. Et nous le cherchons. Il a une agaçante tendance à être insaisissable. Que vous a dit le patron ?
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Gramloth était bien sûr de lui. A l'en croire, il y avait des hommes de confiance partout, un ami de longue date, pas de maillons faibles dans la chaîne... Et s'il se l'inventait, cette histoire de sabotage? Un marchand gonflé d'orgueil et un peu paranoïaque, voyant une conspiration contre lui alors qu'il fait simplement une mauvaise saison. Jon s'était tout de suite intéressé aux papillons, ce n'était pourtant pas la piste la plus facile. Quand au cormyrien, Kilidryc, il avait très justement évoqué que l'opportunisme serait plutôt derrière la plainte de ces clients-là.
Le petit marchand en remit une couche avec Khemed alors qu'on lui avait dit de ne plus y revenir, et s'attira aussitôt une réponse glaciale :
-Je vous trouve bien insistant, avec ce "guide"...
On pouvait entendre les guillemets dans la phrase. Khemed mentait depuis le début et travaillait en fait pour on ne sait qui, il était hors de question de lui faire confiance pour quoi que ce soit.
-Quand à l'Atre Irisé, je trouve au au contraire que c'est le bon endroit pour commencer. En tant que clients inquiets des dernières rumeurs entendues, nos questions paraîtront dans un premier temps moins suspectes qu'en tant que mercenaires embauchés par vous. Le ou les saboteurs doivent apprendre le plus tard possible que nous les cherchons. Mais nous discuterons entre nous, après.
Les saboteurs étaient forcément plusieurs, vu le nombre de cas en si peu de temps. Et ils devaient sûrement surveiller les effets de leurs actions, en graissant la patte d'employés des établissements concernés par exemple. De toute manière, s'il elle devait débattre d'une stratégie avec les autres, ce ne serait certes pas devant Gramloth ; mieux valait qu'il ignore les détails, des fois que son magasin et son bureau ne soit pas aussi sûr qu'il l'imagine.
-A propos de discrétion, Miriel a mentionné un code pour la correspondance. Comment fonctionne t-il exactement?
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ontrairement à la guerrière, Jon n’avait pas vraiment envie de demander leur chemin à chaque coin de rue. Déjà que discuter à ses compagnons du moment était à la limite du supportable, alors questionner chaque badaud pour pouvoir se repérer était hors de question pour le tieffelin. Certes, ce Khemed n’avait pas l’air très causant, et avait même plutôt l’air antipathique, mais s’il connaissait bien la ville, le groupe ne pourrait pas vraiment s’en passer.
Cependant, son idée de rejoindre l’Âtre Irisé était finalement un bon départ. La nuit, en cette époque de l’année allait arrivée plus vite qu’il ne le pensait. Rendre visite aux clients à la tomber de la nuit n’était pas très sage et il doutait d’obtenir les réponses qu’ils recherchaient. ¤ Va pour l’auberge alors… ¤ D’un signe de tête, il fit comprendre à Moira qu’il était d’accord pour leur prochaine destination. Ensuite, il chercherait ce Khemed.
Jon regarda le propriétaire de la Caverne d’un air pensif, il voulait être sur de ne rien avoir oublié dans les informations qu’il avait donné, et ce marchand, pour une raison évidente, n’avait pas répondu à sa première question. Avant que sa santé mentale ne le refasse défaillir, il relança : - Je déteste me répéter Mr Gramloth, et pourtant vous évitez le sujet comme la peste, à moins que ce ne soit qu’un oubli de votre part ? Bref, pourriez-vous nous confirmez que toutes ces marchandises étaient en parfait état à leurs arrivées chez vous ? Je re-souligne le fait que les plaintes portent sur quelques détails qui aurait bien pu vous passez sous le nez. Le tieffelin se doutait d’une réponse par l’affirmative mais il voulait en avoir le cœur net. Ce n’était pas dans son intérêt de leurs mentir pour les envoyer sur de probables fausses pistes. Sauf bien sur si son orgueil était plus vaste et plus étendu que sa soi-disant réputation. Après avoir attendu sa réponse, il continua.- Je crois aussi qu’il est préférable que lorsque l’on aura quitté votre échoppe, nous ne gardions aucun contact avec vous, sauf bien sur si urgence. Comme l’a très justement fait remarqué Moira, il est préférable dans un premier temps que nous nous faisions passé par des clients mécontents que des mercenaires à votre charge. Et de toute façon, si des questions nous viennent à l’esprit, nous savons ou vous trouver. Il aurait voulu s’adresser à ses compagnons sur des détails mais devant leur employeur, il se retint. Il leurs parlerait une fois sorti d’ici. En effet, avoir les pieds et poings liés n’était pas l’idéal. Moins Gramloth en savait, mieux ce serait pour tout le monde.
Mes sorts par jour : Niv 0 : Manipulation a distance - Résistance - Ouverture/fermeture - Lumière Niv 1 : Bouclier - charme personne - Projectile Magique - Arme Magique Niv 2 : Modification d’apparenceLa fiche de Jon
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