Les Complots du Seigneur Caché, Chapitre 4: La Sphère des Âmes

Neuvième jour d’Alturiak 1373
Nord de l’Anauroch
Nuageux
12h10
-10°C

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Jen Ramnus lance un Projectile magique:
Dégâts: 1(Dé) + 1 + 3(Dé) + 1 = 6

lus prompt que ses compagnons, Jen Ramnus fut celui qui porta la première véritable estocade. Et il n'y alla pas avec le dos de la cuillère. Les deux flèches d'énergie jaillirent de ses mains et vinrent frapper la tête de l'araignée qui ne fit pas le moindre mouvement pour les éviter. Cela n'aurait, certes, pas changer grand chose mais il fallait avouer que l'araignée n'avait pas fait preuve d'un esprit combatif à toute épreuve. Visiblement blessée, la créature géante se recroquevilla sur le côté de la grotte et ne bougea plus, si ce n'est ses mandibules qui se secouaient dans un mouvement complètement erratique et inutile. Une flaque d'ichor commençait à se former sous son corps agité de faibles soubresauts.

Sans doute affecté par l'échec de sa manœuvre, Garjzlasa était resté pétrifié par la suite et il fallut quelques efforts de la part d'Amur pour le remettre en mouvement. Celui-ci le saisit par le poignet et il alla rejoindre Karmeth qui formait une barrière au cas où l'araignée, qui semblait plus mourante que dangereuse à cet instant, déciderait de tenter une attaque désespérée. Ce qu'elle ne fit pas du tout. Le nain et le guerrier formant l'arrière-garde pendant que les deux lanceurs de sorts retournaient vers la salle où attendaient le Baron et Pantin, les quatre aventuriers laissèrent derrière eux l'araignée et la salle en attendant d'en savoir un peu plus et de peut-être retourner l'explorer plus en profondeur.

Au moment où ils revenaient de leur combat rondement mené, les aventuriers virent remonter Vëla, Courage et un nouveau compagnon. Toujours dans une forme passable, Rak avait réussi à marcher et s'était trouvé plus solide sur ses jambes que ce qu'il avait pu craindre. Il s'était par la suite concentré sur sa marche et avait laissé Allastar mené la discussion. Le bracelet, visiblement plus concerné par la santé de son porteur que par les explications d'une légende qui semblait ne pas avoir échappé complètement à la paladine, fit un résumé succinct de la raison de leur présence dans la grotte.

- Nous voulons nous aussi arrêté le fou dont vous parlez. Lors de la répartition des composantes de son rituel, certains, et notamment un nain, estimèrent qu'il valait mieux les détruire pour éviter qu'ils puissent être réutilisés. Leur avis ne fut pas vraiment pris en compte mais le nain fabriquât tout de même un moyen de détruire les objets. C'est cela que nous cherchons: Boggestvienrazru.

Au cours de la montée, Allastar tiqua quand le groupe d'aventurier passa devant la porte métallique ouvragée. Son but se trouvait derrière cette porte, il en était certain mais il n'insista pas spécialement auprès de Vëla pour s'arrêter. Il ne doutait pas que d'autres dangers se trouvaient aussi de l'autre côté de cette porte, et notamment des pièges, et il n'était pas certain que Rak ou même Vëla seuls soient en mesure de passer outre ces dangers. Il décida donc d'attendre d'avoir rencontré les amis de Vëla avant de demander une descente mais il signala tout de même ce fait à Rak pour qu'il puisse choisir le moment propice à un retour auprès de cette porte.

Arrivée en haut, Vëla fut la première à prendre la parole. Elle avait quelques informations à transmettre à ses compagnons et elle avait un nouveau camarade sous son aile mais, surtout, elle voulait savoir ce qu'eux avaient pu trouver d'intéressant de leur côté. Surtout que la manière dont Jen Ramnus, Garjzlasa, Amur et Karmeth sortaient de leur couloir semblait indiquer que quelques évènements avaient eu lieu en son absence.

-Rak, je vous laisse vous présenter à mes compagnons. Nombre d'entre eux sont des camarades de la Compagnie des Marches d'Argent. La salle que nous avons exploré avec Courage menait à une sorte de temple adapté à la taille des géants. Nous ne l'avons pas exploré encore. Vous avez fait des découvertes intéressantes de votre côté?

Garjzlasa S’était rapidement fait dépasser par les événements, et sa participation au combat, outre faire l’appât, pouvait largement être remise en cause. Mais ce dernier s’écourta alors que l’ennemi battait en retraite. Une occasion pour se reprendre en main. Aidé par Amur, l’ensorceleur se mit en mouvement vers la pièce centrale. Traversant le couloir qui menait à la salle contenant la sphère, il aperçu rapidement le reste du groupe… et même plus ! Agréablement surpris, il s’avança en même temps que les autres afin de rassembler le groupe.

Les différents avis s’échangèrent tandis que Garjzlasa écoutait attentivement. Analysant rapidement le nouveau venu, Rak, il se réjouit de voir un guerrier aguerri rejoindre le cours des événements. Puis vint la question de Vela.

-Et bien, j’ai eu le temps d’inspecter un peu la salle. C’est une grande salle circulaire qui comprend 8 portes en bois renforcé. Nous les avons ouvertes, elles contiennent des sortes de loges, celle que nous avons regardé contenait une table à manger, par exemple. A la taille des géants. Enfin… Il y a une énorme sphère au centre de la pièce. Transparente et légèrement déformée, et semblant vide. Je suppose que cela va aider.

Quelque part, l’information allait aider, mais en quoi, c’était ce que l’ensorceleur n’avait pas encore saisi.

La créature n'avait donc bien pas d'intentions agressives. Voila qui remettait la question de son identité plus à l'ordre du jour que jamais. Mais pour l'heure il ne pouvait rien faire de plus pour elle, autant poursuivre l'exploration et y revenir plus tard.

-Et bien bravo Jen, pour avoir attaquer ainsi une si innocente bestiole, plaisanta-t-il. Evidemment, il savait parfaitement que si c'était lui qui avait agit en premier, il aurait attaqué sans se poser de question également.

Il ne restait plus qu'à rebrousser chemin, ce qu'ils firent. Au retour une surprise les attendaient, un nouveau compagnon selon les dires de Vëla. Cela faisait si longtemps que le nain n'avait vu de frère de race qu'il en resta sans voix un moment. Néanmoins de peur de faire mauvaise impression, il ne tarda pas à se forcer à prendre la parole :

-Enchanté Rak, je me nomme Karmeth, dit-il précipitamment. Je suis une des rares personnes ici présentes à ne pas être membre de votre fière compagnie. Dois-je en déduire que comme Amur et Gar...jzlasa vous êtes venu pour nous porter secours ?

Si tel était le cas ils avaient bien de la chance que Jen et Vëla en fasse partie, cela leur avaient apporté nombre de renfort appréciable vu leur situation.

Rak suivit Vëla dans la galerie. Ses yeux se posèrent sur une porte métallique ouvragée mais il ne s'interrogea guère sur ce qui pouvait se trouver derrière. Pour l'instant, il était surtout curieux de rencontrer les compagnons de Vëla.

Bientôt il fut face au groupe. Ses yeux s'agrandirent de surprise :

- Jen ! Amur ! Quelle surprise ! lança-t-il d'une voix de stentor en allant leur serrer la main.

Un autre nain, un solide gaillard lui parla.

- Enchanté Karmeth, fit Rak jovial, Rak de Delzoun, guerrier de la Compagnie des Marches. Vous portez secours ? Non, je suis seul, à part ce bracelet magique, expliqua-t-il en exibant Allastar. Enchanté également, ajouta-t-il à l'adresse de Garjzlasa à qui il serra aussi la main.

Considérant le groupe dans son ensemble, Rak ne put s'empêcher de les questionner :

- D'après ce que m'a dit Vëla, nous sommes là pour la même raison. Où en êtes-vous de vos recherches ? De quoi parliez-vous, questionna-t-il en tournant son regard vers Garjzlasa.

-Une innocente bestiole ! Une innocente bestiole! Une araignée de cette taille n'est jamais une innocente bestiole. Elles mordent, griffes et vous enflamme les veines. Saleté créature qui ne devrait pas existé. Bon, j'admets que celle ci a un comportement étrange et beaucoup moins agressifs que la dernière que j'ai rencontrée.

Pour tout dire, notre mage commençait à se demander si il avait bien fait de lui lancer un tel sortilège commençant sérieusement à partager les mêmes doutes que Karmeth. Il serait désastreux de tuer Qualindra dans le corps d'une telle créature. Il était toutefois fier de son coup et s'époussetait tranquillement les manches en débouchant du couloir en compagnie des autres. Il perdit toute contenance en entendant la puissante voix de Rak de Delzoun.

-Rak, c'est vous, mais par les Dieux, que faites vous la ?? cet endroit isolé du monde va devenir un véritable hall de coche et le salon mondain le plus huppé de cette partie du monde.

Jen se serait précipité pour donner une accolade au nain si il n'avait réservé ce genre de traitement à la gente féminine dont le solide nain à la barbe fournit ne faisait visiblement pas partie. Quoique les naines soient étalements fortement pourvue de ce coté la mais notre mage n'avait jamais eu envie de courtiser une naine. Son moral remontait tout de même parce qu'avec deux solides nain et une Vëla à ses cotés il se sentait capable d'affronter......un peu plus de danger. Il revint toutefois rapidement sur le sujet du moment et à l'échange d'information.

-De notre coté, nous avons trouvés le garde mangé des géants et un passage qui pourrait bien conduire à l'outreterre car nous y avons rencontrés de pacifiques Myconides. Ceux ci ne savaient pas grand chose mais leurs ignorances nous montre justement que rien d'intéressant ne c'est passé de ce coté. J'imagine que la sphère trouvée par amur et Garjzlasa est la sphère des âmes et Pantin pourra peut être nous dire si cela peut lui permettre de libérer nos autres compagnons ?
Si il y a des choses intéressantes dans le temple trouvé par Vëla, nous pourrions également y retourner sans oublier les trois autres portes que nous n'avons pas encore visitées.
Votre Boggestvienrazru est peut être dans l'un de ces endroits parce qu'a ma connaissance, ce sont les seuls lieux que nous n'avons pas explorés.

Jen n'était en effet pas au courant de l'existence de cette septième porte dans le couloir menant au bas des escaliers et avait plutôt tendance à penser qu'un temple était un bon endroit pour un tel objet.

Bien heureuse de retourné auprès des compagnons, la jeune fille de la Rashémie, suite à sa question devint une auditrice attentionné, écoutants l'ensembles des découvertes que les groupes avaient fait.Elle sentait en elle que les pions commençaient à prendre place; et rêveuse, s'autorisait à entrevoir dans son imagination, les joueurs concentrer sur le jeux.

Instinctivement elle passa une mains réconfortant sur l'épaule de Courage puis se surprit elle même que ce ne soit pas Abby. Elle avait entendu qu'il y avait une sphère sur une table... *Se pourrait-il que l'âme d'Abby et des autres y soit?* Se questionnait-elle lointaine du moment présent.

Reportant son attention sur les dires et des nouvelles informations qu'elle venait d'y apprendre elle regardait Jen puis avec une voix douce et autoritaire, tout en faisant un tout de regard sur l'ensembles des présents, dit...

- Je suis d'accord pour que l'on explore le temple qui peut se trouver derrière cette porte métallique, dans la descente, et que l'on explore par la suite les autres portes des autres salles; assurons nous de nos arrière avant d'aller plus loin.-

Elle se sentait coupable de ne pas avoir divulgué l'information de la porte métallique avant, une erreur qui aurait put couter cher en vie, mais un peu de chance planait sur eux et rien de malheureux c'était produit de cette désinformation. Elle retiendrait cette erreur pour ne pas la reproduire, l'enjeu de leurs réussite était crucial et l'erreur n,était pas au rendez vous.


Auréole de lumière. La lueur éclaire vivement dans un rayon de 1m50 et faiblement jusqu'à 3m.

Neuvième jour d’Alturiak 1373
Nord de l’Anauroch
Nuageux
12h10
-10°C


'ensemble du groupe avait visiblement décidé d'éviter de se séparer une fois de plus et de commencer par explorer ce qui se trouvait derrière la porte métallique dans la direction qui, selon Allastar, était celle dans laquelle se trouvait Boggestvienrazru. Avant de s'engager dans le tunnel descendant vers cette porte, le groupe se trouva contraint de perdre un élément. En effet, le Baron, devenu bien plus grand que ce à quoi il était habitué et il ne pouvait plus passer debout dans le tunnel. Comme la perspective de devoir avancer accroupi ou à genoux ne le motivait guère et que tout le monde savait que cela ne serait pas suffisant pour qu'il franchisse la porte métallique de toute façon, il décida de rester dans la salle aux cadavres et d'attendre le retour de ses compagnons.

Le groupe finit donc par se retrouver devant la porte. Toutefois, les humains n'eurent que peu de temps pour en étudier les caractéristiques car, environ quatre secondes après leur arrivée devant la porte, le sort de Lumière de Jen prit fin plongeant ses camarades dans le noir. Cela ne gênait pas spécialement les deux nains qui purent regarder attentivement l'huis pendant que leurs camarades cherchaient à remédier à leur situation. De fait, tous deux ne tardèrent pas à constater que la porte comportait une sorte de texte écrit dans l'alphabet dethek autour du montant. Le problème était que le texte n'était visiblement pas écrit dans la langue naine et qu'il contenait des runes qu'aucun des deux nains n'avait jamais vues. Ce qui les empêchait clairement d'en comprendre la signification.

Tandis qu'ils rejoignaient la porte, Rak se laissa quelque peu distancer un court instant, le temps de murmurer à l'attention d'Allastar :

- On avance, dis-moi. Il est bien là celui qu'on est venu chercher ? Je n'ai pas dis grand chose à tous ceux qui sont là, même s'ils sont la plupart de la Compagnie. Mais vu ce qu'on cherche, est-ce qu'on peut avoir confiance en tout le monde ?

Après avoir attendu la réponse du bracelet, il accéléra le pas et rejoignit le groupe au moment où ils arrivaient à la porte.

- Hé ! Que se passe-t-il ? Par Marthammor Duin, jura le guerrier quand ils se retrouvèrent dans le noir.

Par réflexe sa main s'était porté sur le manche de son marteau de guerre. Puis le nain comprit qu'il s'agissait de la fin d'un sort proféré par l'un des membre du groupe, et qu'aucune menace ne se profilait. Profitant du fait que sa qualité de nain lui permettait de voir dans le noir, il se plaça devant la porte.

- Pour ceux qui voient rien, sachez que je suis devant la porte. Si on l'ouvre vite, on trouvera peut-être un endroit éclairé derrière. Tu m'aides Karmeth ?

Rak, persuadé de se trouver dans un lieu créé par des nains, comptait ouvrir la porte grâce aux inscriptions aperçu. Mais de près, il déchanta bien vite.

- Heu, les amis, c'est pas du nain qui est écrit sur cette porte. Karmeth, tu peux lire ça toi ? Est-ce quelqu'un a une bougie pour éclairer ? Il y a peut-être un de vous qui pourra lire ces drôles de lettres.

-Bordel des Dieux!

Les mots étaient sorties spontanément dés l'extinction de la lumière magique projetée par sa lame.

-Triple andouille, mais c'est pas possible d'être aussi bête après des années d'études.

Bien entendu, ces mots il se les adressait à lui seul mais le voir s'insulter en publique devait paraître bien étrange. Il est vrai qu'il venait de s'imposer à son esprit l'existence d'un solide sac à dos contenant un briquet à amadou bien proprement rangé sur le dos d'Arsinoe. On ne parlerait même pas de l'excellente lanterne également rangée sur le dos de la mule. D'un autre coté, la porte métallique qui était l'objet de toute leur attention n'était guère éloignée du lieu ou se trouvait la mule et il ne lui faudrait pas longtemps pour l'atteindre même en l'absence de lumière.

-Bon, ben il m'a semblé remarquer des torches éteintes tout le long de ce couloir et j'ai un briquet. Enfin j'aurais eu un briquet si je ne l'avais pas stupidement laissé sur le dos d'Arsinoe. Comme la porte ne va pas s'envoler, je vais longer le couloir jusque la et je rapporterais mon sac. De toute façon, je ne sais pas pourquoi j'ai laissé ce sac la bas.

Notre Mage prenait conscience d'avoir laissé la bas son grimoire et qui avait il de plus précieux pour lui que ce grimoire, si ce n'est sa vie et encore.
Prenant appuis sur le mur, il commença à se guider le long de celui ci afin d'atteindre ses possessions. Il lui suffirait sur le chemin du retour de prendre l'une des torches et de l'allumer même si il avait bien l'intention de se munir de sa lanterne . Une fois équipé d'un peu de lumière, il pourrait tenter de jeter un coup d'œil sur les runes de la porte afin de les décrypter avant de tenter de l'ouvrir.

La descente ce fut rapidement jusqu'à la porte métallique, mais une fois sur place, comme ils allaient tenter de lire les inscriptions sur la dite porte, la lumière magique de Jen disparut. Sur l'instant la preux chevalier de Torm fit apparaître son auréole de lumière, ce n'était sans doute pas asser pour y éclairer l'ensemble des portes mais tout du moins, ils ne serraient pas dans la noirceur.

Elle maudissait le fait qu'elle ne c'était pas autorisé à étudier les arts magiques et les runes durent ses études, préférant les religions sur les autres et intérieurement se disait qu'un jours elle aimerait bien quelques études sur cette science occulte. Jen l'aiderait surement, peut être une fois rendu à la citadelle des marches d'argent.

*Réussirons nous!?* Demandait-elle à Torm, sans attendre de véritable réponse. Au plus profond de son esprit elle entrevoyait la lumière qui éclairait les ombres, un sentier de lumière prenait place devant eux, leurs montrant un chemin incertain qui laissait une étincelle de foi a la victoire.
* Il ne faut pas que les marches d'argents tombent.* S'encourageait-elle de penser durent l'attente du retour de Jen.

Elle se permit de laisser aller ses pensées dans les grandes salles de l'Ordre du Corbeau, là où près de l'âtre du feu, elle étudiait les manuscrits qu'elle dévorait avec passion. Elle rêvassait des passes d'armes que les moines de l'Ordre lui avait apprise et de leurs science de la méditation; tout cela lui paraissait loin, comme si elle avait quitté l'Ordre depuis des années et pourtant seul à peine une année c'était effiloché de mésaventure... Et son père, son cher père qu'elle n'avait pas encore eut de nouvelles depuis trop longtemps.

Les yeux lointains, la jeune fille de la Raschémie se baladait dans des souvenirs doucereux. Pourtant la situation était grave, leurs missions avançait à pas de tortue, la menace pesait de plus en plus et elle, s'autorisait à rêver et les rêves étaient un réconfort, un baume sur le moral.