Une ombre dans le ciel, Le retour des ténèbres

Sa commande arrivait à point nommé... Le ventre gargouillant de mille bruits horribles, le Hin saisit sa cuillère de bois qui le suivait partout où ses guêtres le menaient...
L'aspect de cette nourriture n'était pas vraiment appétissante mais de délicieux arômes s'en dégageaient et cela ouvrait son appétit...
Ni une, ni deux, Favouin plongea sa cuillère dans la mixture et en remplit l'ustensile qu'il porta à sa bouche.

¤ Hmmm, spa mauvais tout ça; manque juste une pointe de lard fumé et ce serait merveilleux... ¤

Son compagnon était plus délicat, il soulevait son verre avec grâce et semblait seulement s'humecter les lèvres du nectar rouge; Favouinn, lui, ne faisait pas semblant; empoignant son cruchon avec fermeté, il engloutit l'eau qu'il s'était servit.
Le repas terminé, le Hin régla son dû et décida, engaillardi par les mets qu'il avait absorbé, de payer sa participation au tournoi.
Jetant les piécettes sur le comptoir avec défi il dit :

" N'oubliez point d'inscrire mon nom pour le tournoi de ce soir, brave homme, vous avez, peut-être, devant vous le futur champion de celui-ci ! "

Fier de sa bravade, le Hin tourna la tête vers son compagnon de route...

" Et vous, Messire Teignerevêche, qu'allez vous faire ce soir ?!?
Nous pourrions, peut-être, commencer par aller déposer nos affaires dans notre chambre, si vous le souhaitez ?!? "

Machevaïl alias Teignerevêche sirotait sa bière en poursuivant son observation des lieux. Il n'était pas fort loquace ce soir : battre la campagne l'avait fatigué et il n'était pas d'humeur à babiller. La bière, qui d'ordinaire l'aurait détendu, émoustillé et enhardi, avait eu l'effet inverse. Il était somnolent et morose... La bestiole l'inquiétait, l'ombre dans le ciel l'intriguait et son compagnon de route enjoué lui tapait sur le système. Quant à l'agitation qui gagnait la salle commune se transformant en tripot, elle n'était bonne qu'à gonfler la migraine lancinante que la bière bon marché lui avait refilé...

¤ Non, j'ai pas la tête à pactiser avec un diablotin encagé, à supporter ton babillage ou à claquer mon or aux dés... ¤ Humeur sombre...

Néanmoins, il avait une mission. Et ceux qui la lui avaient confiée entendait bien qu'il s'en préoccupe assidument. ¤ Et ils ont les moyens de s'en assurer ¤ Se souvint-il, douloureusement. Ses maîtres ne badinaient pas avec la soumission. En aucun cas, il ne pourrait s'y dérober...

Pourtant, il pouvait bien s'accorder un répit ce soir. Une idée germait dans son esprit : puisque son camarade semi-homme avait sauté le pas, il constituerait un parfait éclaireur quant à la teneur exacte de ce jeu mystérieux... ¤ Un éclaireur sacrifiable, oui ¤ C'était idéal : il ne se mouillerait point cette nuit et se contenterait d'analyser les tenants et aboutissants de cette embrouille trop alléchante.

- Je crois que je vais vous regarder faire pour cette fois, Favouinn. Je n'ai pas le coeur de vous voler la vedette ce soir. Nous verrons demain. Pour l'heure, je vais rester en dehors du jeu et vous soutenir. Ne raflez pas toute la mise. Laissez m'en un peu pour demain, hein ! Plaisanta-t-il.

Il appela la serveuse d'un geste, lui prodiguant son plus beau sourire enjôleur. Machevaïl avait une belle dentition blanche et harmonieuse ce qui n'était pas monnaie courante chez les ruffians de tout bord ; il savait en jouer lorsqu'il le désirait. Il souhaitait certes renouveler le contenu de sa chope, contre tout bon sens, mais avait aussi autre chose en tête. ¤ En voilà une qui devrait savoir m'occuper pour la soirée !¤ Songea-t-il lubrique. Puis il reporta son attention sur le contrat qu'on lui avait remis :

- Avez-vous rempli ce papelard ?


J'essaye d'attirer l'attention de la serveuse pour la draguer (test de charisme ? Diplo?)

Note à Favouinn : prière de ne pas me prêter des expressions corporelles ou des gestes que je n'ai pas décrit. Interpréter est une chose ; dire ce que je fais en est une autre. Tu empiètes un peu sur mon personnage.

ate du jour : 1 Alturiak 1373.
Période de la journée : fin de matinée.
Temps : clair, pas de vent, froid.

Machevaïl et Favouin

L'heure était à la détente et ils pouvaient profiter de l'agitation qui semblait grandissante tout autour d'eux. La serveuse ne répliqua même pas à la remarque de Machevaïl, surement qu'elle en avait vu d'autre. Son silence étant à interpréter comme une fin de non recevoir. Favouin s'amusait presque des déboires de son nouvel ami temporaire sans pour autant le montrer. La réponse à sa question vint de derrière eux. Une jeune femme au comptoir, d'une beauté assez remarquable et remarquée leur adressa la parole.

-Ce contrat n'est là que pour fixer les règles du tournoi. Vous ne risquez pas grand chose en le signant, sauf peut-être de perdre votre or en jouant.

Belgos

Belgos sortit avec son compagnon pour aller prendre la température de la ville. Le matin était déjà bien avancé, et du monde commençait à se montrer. La ville avait fini de s'éveiller et les activités traditionnelles et quotidiennes pouvaient prendre leur place habituelle. Belgos erra un petit moment avant de voir ce qu'il cherchait enfin. Une échoppe, bien fréquentée et bien disposée. Du monde se pressait déjà autour de deux commerçants travaillant ensemble. Ils vendaient différentes denrées alimentaires mais aussi, ce qui pouvait paraitre étrange, tout un attirail de vaisselle en tout genre. Il attendit son tour, quand finalement l'un des marchands fut libre. Il regarda Belgos dans les yeux et marqua un temps d'arrêt quand il vit le loup à ses pieds.

-Bonne rencontre Messire. Bien bel animal que vous avez là. Peu courant dans notre ville ceci dit. Que puis-je pour vous ?

La mauvaise humeur du sembien avait, au fil de la soirée, cédé le pas à un sentiment de détente : Machevaïl s'était laissé gagné par l'ambiance générale et avait fini par s'intéresser à l'activité principale : le jeu. Sirotant sa bière, il s'était déplacé dans la salle, papillonnant d'une table à l'autre essayant de saisir les règles de ces jeux de hasard. Prétextant la curiosité, il avait réussi à s'extraire de la compagnie du hin qui menaçait de lui peser sur le système. La créature n'était pas particulièrement pénible pour son espèce ; le roublard n'avait juste aucune envie de converser avec lui. ¤ Trop naturellement guilleret... ¤ Avait-il jugé. ¤ Il me gonfle. ¤

En déambulant dans la salle, il songea à cette histoire de contrat : ses ordres étaient clairs. Il lui fallait découvrir l'origine et les effets de cette tâche mystique. Et cela en passait par la participation à ce jeu stupide... ¤ Une simple formalité, hein ? ¤ Il avait entendu comme tout le monde des histoires de pacte avec le diable. Le genre d'ineptie dont les gamins raffolent lorsqu'ils sont en âge de se laisser conter des histoires. A la guilde, le gros Pratack, un bonhomme imposant et un peu simplet, était le conteur attitré des enfants. Il aimait les légendes et il adorait voir la tête des marmots effrayés. Il ne s'agissait point de la mère aimante lisant un conte à son enfant pour l'endormir et l'apaiser mais cette manifestation d'attention de sa part valait beaucoup dans le monde de brute l'ayant vu grandir...

Revenant à sa table, il saisit de quoi parapher le parchemin. ¤ Les ordres sont clairs : je dois m'y engager. Le plus tôt j'en aurai terminé ici, le plus vite je pourrais retourner à Arrabar. ¤ Il avait quelques projets en attente à la guilde et entendait bien ne pas passer le mois dans cette ville... Il alla trouver le patron pour lui remettre le contrat et en profita pour le questionner sur la cité.




Je cherche à comprendre les règles des jeux.
Renseignement : je cherche à en apprendre plus sur la configuration des lieux, les sites marquants, les dirigeants et les rumeurs...

Sherkaan à ses côtés, Belgos ne fut pas mécontent de pouvoir trouver un interlocutteur qui enfin pourrait le renseigner ou l'aider quelque peu. Il tenta le coup.

- Mon nom est Belgos Dalaèl, missionner auprès de marchands des lointaines Marches d'Argent qui seraient installés dans votre cité. J'ai...

La réalité était qu'il était difficile pour le rôdeur d'être vraiment claire dans ce qui lm'amenait en ces lieux, lui qui avait été envoyé par la Compagnie des Marches en ces lieux,sans vraiment savoir ce qu'on attendait vraiment de lui, comme si Théodus avait délibérément décidé de le punir, sans doute après ses quelques échanges verbaux en toute amabilité avec le chef de la phalange de l'Ours lors de sa dernière mission, une mission certes réussie mais un fiasco total sur plusieurs aspects dont il garderait jusqu'à nouvel ordre ses récriminations. Le sous officier de la phalange de l'Aigle poursuivit et se laissa aller à une certaine franchise

- En fait, je viens d'arriver et je me sens quelque peu perdu, ignorant à qui je peux m'adresser en réalité et ce serait avec un réel plaisir si vous pouviez m'aidiez à trouver la bonne personne dans une cité que je ne connais pas...

Que pouvait-il dire d'autre? Pas grand chose assurément.

Renseignement: Récolter un max d'info pour m'aider à poursuivre...

Le Hin, repu, avait profité, quelque temps, de rester assit sur sa chaise, les pieds en éventail sur la table lui faisant face. Il mâchouillait tranquillement un cure-dent en regardant alentours les gens qui allaient et venaient aux différentes tables de jeux. L'ambiance montait doucement et on commençait à entendre, çà et là, des cris, tantôt de joie, tantôt de colère...

Et puis cette sensation revint... On l'observait... Son visage tourna lentement vers la petite créature; elle le fixait intensément, lui... Mais pourquoi ?!?

Favouinn fuya ce regard un instant, réflechit et se souleva soudain de sa chaise...

Cela devait s'arrêter...

Epoussetant ses braies, réajustant sa chemise et accrochant fermement son ceinturon, il s'avança avec courage vers la bestiole, tentant du mieux qu'il le pouvait de soutenir ce petit regard vicieux qui le transperçait...

Arrivé à hauteur de la petite cage, Favouinn inspecta avec minutie le petit être qui trônait fièrement au centre de la salle de jeux...

- Hmmm !!! dit il pour s'éclaircir la voix, mais assez bas pour ne pas attirer l'attention sur les gens alentours qui pourraient le croire fou de parler avec une créature étrange...
- Bien le bonjour, je me nomme Favouinn de Onglewind et je suis ici pour le concours; êtes vous doué de parole ?!?

L'oeil rond, Favouinn attendit une réponse non sans se trouver ridicule de se retrouver dans cette situation.

ate du jour : 1 Alturiak 1373.
Période de la journée : fin de matinée.
Temps : clair, pas de vent, froid.
Favouin
Favouin se porta au devant de la petite créature. Il n'eut même pas le temps de finir sa phrase que cette dernière lui cracha au visage. Aussitôt toutes les personnes autour rigolèrent d'un rire gras et déplaisant. Il y eut même quelques commentaires acerbes.
-Ah ah ah ! Encore une victime du vieux gratouille. Faut-il être bête pour aller se frotter à un diablotin.
La créature rigola de plus belle sans avoir dit un mot. Il était évident qu'elle avait pu semer le mal tout en restant enfermée dans sa cage. C'était une bonne journée pour elle, et une moins bonne pour Favouin.

Machevaïl
Machevaïl s'intéressa aux différents jeux. Il y avait des tables de jeux de cartes où l'on misait de l'argent en fonction de combinaison dans son jeu, des tables de roulettes, et un étrange jeu de course avec des insectes gros comme le poing. Enfin il put voir une sorte de jeu avec des dés où beaucoup de monde se trouvait autour et voulait participer. Il tenta d'engager la conversation mais tout le monde s'intéressait aux jeux et pas à raconter sa vie. Il faudrait peut-être tenter sa chance en ville ou avec le personnel quand celui-ci serait un peu plus libre.

Belgos

Belgos se promena en ville et erra ici et là dans les recoins des différents quartiers. Il s'agissait d'une ville portuaire qui vivait essentiellement de l'activité lié à ce port prospère pour ce qu'il pouvait en voir. Cependant, il en découlait des activités annexes beaucoup moins légales. Il apprit par ailleurs que des personnes peu recommandables détenaient un pouvoir non négligeable sur la politique de la ville. Des personnes dont les gens évitaient de parler ou même d'évoquer, préférant changer de conversation ou même de partir. La tâche quant à elle faisait parti du folklore local. Selon certains habitants elle avait sa propre vie. Grossissant, ou disparaissant presque complètement au gré des jours et des semaines. Elle n'était pas par contre influencer par un quelconque vent ou une condition météorologique. Elle semblait être là et pas là à la fois. Tout le monde s'accordait à dire qu'il s'agissait de quelque chose de magiques si tant et si bien que l'école de magie de la ville avait offert une forte récompense à quiconque pourrait expliquer cette fameuse tache. Explication qui était restée vaine jusqu'ici.

Belgos se sentait agacé et avait la forte impression de tourner en rond. Les différents interlocuteurs rencontrés n'avaient pas pris la peine de répondre à ses questions, proprement hallucinant ! La situation aurait pu être comique mais Belgos n'avait pas le coeur à rire. Dépêché par la Compagnie pour une mission obscure, il ne parvenait pas à trouver sur place les bonnes personnes et de savoir enfin ce que l'on attendait de lui. Non, Belgos n'avait aucune envie de rire de cette situation affligeante, surtout pas après le voyage entreprit. Devait-il rebrousser chemin, reprendre arme et bagage et repartir vers Sundabar avec Sherkaan? C'était peut-être la chose la plus censés à faire même si la perspective de rentrer bredouille et de ne pas avoir honorer sa mission l’empêchait encore de franchir le pas.

Il fallait se l'avouer, aucun commanditaire ni agent de la compagnie ne semblait exister dans cette cité, il s'était fait berné et avec lui toute la Compagnie. Personne avait besoin de ses services ici, et il n'y avait aucun intérêt lié à son employeur. Là, Belgos s’autorisa à sourire tout seul. Il imaginait fort bien la tête de Théodus quand il ferait irruption dans son bureau et lui narrer la façon dont il s'était acquitter d'une mission qui n'en était pas une ! Peut-être même allait-il lui demander si le scribe ne s'était pas autorisé à lui jouer un tour, à le punir après avoir quelque peu affiché son mécontentement à l'issue de sa dernière mission...et à raison.

Mais pour le moment le rôdeur ne prit aucune décision définitive. Il était là, et bien là. Autant profiter du cadre pour s'occuper. Peut-être avait-on besoin des services de quelque aventuriers, histoire de sa changer les idées. Il se décida donc à chercher un futur employeur. La mission de la compagnie des marches pouvait attendre, forcement,étant inexistante, il fallait bien pallier à cette fumisterie...

Favouinn tenta de ne pas perdre la face devant cette ignoble petite créature; il s'essuya la figure à l'aide de sa manche de chemise;
il se retourna tentant de garder son calme pour ne pas s'enfuir de honte.

Il se redressa, leva la tête, et se dirigea de nouveau vers le comptoir; il avait besoin d'un rafraichissement et vite...

Il monta sur un des tabourets faisant face aux serveuses qui s'acquittaient de servir rapidement les demandes des clients; Favouinn fit signe à l'une d'entres elles qu'il souhaitait une bière bien fraîche...
Celle ci était charmante et cela reconforta immédiatement le Hin... Elle approchait, faisant onduler ses hanches, avec la bière en main...

Favouinn déposa l'argent de la consommation sur le comptoir en souriant à la serveuse...

" Scusez moi, mademoiselle, mais pouvez vous répondre à deux ou trois de mes questions, siouplait ?!? Voyez vous, je viens d'arriver dans cette ville et je trouve l'ambiance, ici, quelque peu angoissante voir carrément stressante; d'ailleurs, vous avez pu vous rendre compte que je n'étais pas vraiment dans mon élément ici, le regard du Hin tourna discretement en direction du petit diablotin qui lui avait joué un bien mauvais tour, le nuage noir dehors y est surement pour quelque chose, vous serait il possible de m'apprendre quelque chose la dessus ?!?
De plus, j'aimerais savoir en quoi consiste le concours et quand commence t il, je suis impatient d'en découdre ?!? "

Le Hin afficha un petit rictus de confiance, tout en commençant à aspirer la mousse bien blanche qui dégoulinait de la chopine...

Malgré ses tentatives tantôt cordiales tantôt bourrues d'engager la conversation, il s'avéra que le charme sembien n'avait eu l'effet escompté... ¤ Bredouille sur l'autochtone, brecouille sur la gazelle... Tu sers à rien ce matin mon vieux Mach ! ¤ S'il avait bien compris le système de fonctionnement des jeux, il n'avait jamais entretenu de folle passion pour ces derniers. Non qu'il n'eut point été joueur dans l'âme ou dans le passé : il ne savait que trop bien que le seul véritable vainqueur n'était autre que la banque. ¤ Vu ma chance du moment, je vais m'abstenir... Et comme ce vieux grippe-sou de canines pointues m'a pas filé les crédits illimités, garde ta bourse au chaud ! ¤

Force était de constater qu'il s'ennuyait ferme. La nourriture l'avait requinqué quelque peu et la fatigue - ou était-ce de la lassitude ? - semblait s'être diluée au profit d'un climat d'entre-deux, un intermédiaire émotionnel agaçant qui ne cherche pas à s'affirmer ni à revendiquer, le genre de sensation revêche qui ne saurait faire naître que oisiveté d'une part et anxiété diffuse de l'autre... ¤ Au moins je n'ai plus ce casse-pieds dans les pattes... ¤ Constata-t-il, jetant une œillade au hin occupé à converser. Ce qui devait arriver arriva : l'inconfort et l'immobilisme, il les avait en horreur. ¤ Faut que je bouge ! ¤ La décision venait souvent comme une envie de pisser même si l'envie elle-même était toujours motivée et détectable s'il on s'y penchait. Se dirigeant vers la sortie de l'établissement, le roublard s'esquiva vers les ruelles, son terrain de jeu naturel...

¤ On va se trouver un autre rade un poil plus craignos. C'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleurs soupes ! ¤ C'est dans cet esprit qu'il se mit à déambuler en quête d'une taverne digne de ce nom : crade, dans un quartier mal famé et si possible mal fréquentée...



Je cherche une autre taverne plus sale. Je suis pas pressé s'il faut marcher un peu. Renseignements pour en apprendre un peu plus sur la tâche, le concours et le Gobelin doré.