Une ombre dans le ciel, Le retour des ténèbres

ate du jour : 1 Alturiak 1373.
Période de la journée : matinée.
Temps : clair, pas de vent, froid.

Belgos, Machevaïl et Favouin

Machevaïl reçut une fin de non recevoir. L'homme semblait méfiant et resta bouche cousue. Les trois hommes se glissèrent à la suite de la file d'attente. Ils n'eurent pas à attendre longtemps car le principe était visiblement de laisser entrer un maximum de gens. Ils payèrent leur droit d'entrée et se firent remettre un papier un peu jaunit artificiellement pour donner l'illusion d'un parchemin. Son message disait ceci :

Devant eux ils purent voir un homme qui s'approcha d'eux pour les accueillir. Il n'était pas très grand. il était boiteux un peu tout en s'appuyant sur une canne. Sa main gauche était terminé par un manchon métallique en forme d'une clé de serrure d'une taille assez grande.

-Des clients ? Vous venez pour louer une chambre je suppose. Car le jeu ne commencera pas avant cette après-midi, mais vous pouvez toujours parapher votre inscription. A moins que vous ne veniez boire un coup. Dans ce cas entrez et prenez place.

La pièce dans laquelle ils se trouvaient étaient immense. Le sol était couvert d'un tapis rouge. Les murs sont couverts d'étoffes de soies et le plafond est un assemblage de rideau translucide tendus à l'horizontal. Il y a aussi de nombreux lustres qui pendent du plafond, même si pour l'instant ils sont éteints, la lumière extérieure suffisant à éclairer la pièce. Cependant les coins les plus sombres sont tout de même éclairer par ces lustres qui éclairent d'un rougeoiement vif. De part et d'autre de l'entrée il se trouvait deux gardes bien armés. Enfin tout au centre on pouvait voir un piédestal sur lequel se trouvait une cage avec une petite créature dedans qui les regardait fixement, avec un sourire malin.

Satisfait d'avoir pu mettre à l'abri sa monture, Belgos entra dans la taverne réalisant qu'il avait sur ses talents deux inconnus qui, par définition, il ne connaissait pas et pire encore, que l'homme qui venait de leur adresser la parole supposait qu'ils étaient ensemble. Grossière erreur que le rôdeur s'empressa de rectifier en accentuant l'emploi de la première personne du singulier.

- Je viens d'arriver dans votre ville et une chambre oui me conviendrait et je ne suis pas là pour le jeu mais envoyé

Sa mission n'avait rien de secret, en tout cas Théodus n'avait rien dit en ce sens, à vrai dire, il avait eu si peu de détail sur cette mission que cela en devenait risible. Comme d'ordinaire il allait devoir se débrouiller seul, au grand dam des préceptes que la Compagnie des Marches rabâchait à ses nouvelles recrues...

Il profita de quelques instants pour interroger son interlocuteur.


- Si vous pouviez d’ailleurs m'aider..., il continua, vous qui devez connaître toutes les bonnes adresses de votre bonne ville, j'aimerai savoir à qui je dois m'adresser en matière d'échanges commerciaux, s'il y a des représentants de comptoirs commerciaux ici à Port-Énigme; en particulier en commerce avec les cités du Nord. J'aimerai les rencontrer.

Alors que Sherkaan se pressa contre sa jambe et s'assit, Belgos lui gratta machinalement la tête, entre les deux oreilles, Belgos repéra la petite créature. Il fronça les sourcils devant le spectacle de la chose emprisonnée. Il n'aimait guère de telles exhibitions.

- Mais quelle est donc cette créature et que fait-elle dans cette cage?

Favouinn pénétra dans l'établissement bondé...
Après s'être acquitté du droit d'entrée, on lui remit une sorte de parchemin détaillant les modalités du tournoi...
Les règles lui semblaient étranges; d'habitude, elles parlaient de combats, d'épreuves et de gains.
Sur celles ci, certains mots revenaient avec insistance... Ame ?!? Diable ?!? Damné ?!?
Une pointe d'inquiétude s'empara du Hin.

Alors qu'il déchiffrait la note, un homme de grande taille boiteux les accueillit, pour leur proposer ses services...

- Bien le bonjour aubergiste ! Quel bel établissement vous avez là !
Une chambre ?!? Oui, bien volontiers ! Mon compagnon et moi-même venons d'arriver en ville pour participer à ce tournoi; la route à été longue et pénible, et je dois dire que nous ne serions pas, également, contre un bon repas accompagné d'une bonne cruche de vin local !

Se retournant vers Machevail

- N'est ce pas Monsieur Teignerevêche ?!?

Sans attendre plus la réponse de son compagnon, le Hin continua...

- Pouvons nous nous installer quelque part, Patron ?!?

C'est alors qu'il la remarqua... Là... Au centre de la grande salle... Une petite créature à l'air vicieux et sournois le fixait intensement... Il en était sur...C'est lui qu'elle regardait comme ça !

Toute cette histoire ne tournait pas rond... Il avait surement raté quelque chose à un moment ou un autre... Le nuage, les règles du tournoi, on ne peut plus inquiétantes et maintenant cette chose qui trônait, presque, au milieu de tous... Tout ça puait la magie et Favouinn n'aimait pas la magie !

Puis, l'homme leur indiqua un endroit où ils pourraient déjeuner...
Ni une ni deux, le petit homme se dépêcha de rejoindre leur table, oubliant toute l'angoisse qui l'avait submergé la seconde d'avant.

Le roublard était pensif et était resté silencieux devant l'aubergiste et le boiteux, laissant le hin prendre les initiatives pour leur compte commun. Sans trop y prêter attention, il hocha la tête à l'intention de son compagnon lui signifiant son assentiment, extrait quelques piécettes d'une poche intérieure en guise de paiement et suivit Favouinn jusqu'à la table. Il se laissa choir sur la chaise, en proie à une sorte de langueur désabusée...

¤ Il ne manquait plus que ça... ¤ Songea-t-il amère. Il avait été forcé de vendre ses fesses à des vampires et allait à présent fourguer son âme au diable... ¤ Génial, comme tableau ! ¤ Ce jeu ne l'amusait pas du tout ! Et le pire était qu'il n'avait aucun choix. Allait-il être esclave toute sa chienne de vie ? Prisonnier d'un système, soumis à des esclavagistes, à des monstres, des boucles temporelles aveugles ou des créatures infernales ? Il était dépité...

Machevaïl était un salopard, un opportuniste, un voleur et un tricheur mais il aimait par-dessus tout la liberté de se prendre en charge de lui-même. Ou peut-être était-ce une illusion qu'il entretenait sur son compte. Après tout, qu'avait-il fait lorsque sa liberté lui avait été rendu à la chute des Etripeurs de Sanglaive ? ¤ Rien. Que dalle ! Une breloque par-ci, une bourse par-là, un coup foireux, une cavale la queue entre les pattes... Tu branles rien de bons quand tu ne sais pas quoi foutre : enlève donc la merde de tes mirettes ! ¤ Se fustigea-t-il. Ce n'était que sous la contrainte qu'il se dépassait et devenait un tant soit peu actif et inventif. Il devait bien l'admettre même s'il n'aimait pas ça...

Il renifla dans un bruit dégoutant et cracha par terre un mollard écœurant. Puis s'étira en respirant à fond, pour se refaire une contenance. Le lieu était plutôt agréable et il l'observait seulement maintenant. ¤ Remue-toi, faiblard ! Ceux qui ne voient rien ne savent rien ! ¤ Se secoua-t-il, se remémorant une leçon de base sur les réflexes à promouvoir : un bon roublard se devait de noter les détails pertinents et d'observer son monde et d'éventuelles opportunités ou portes de sorties. Au cas, il fallait s'enfuir rapidement. Il remédia bien vite à la situation puis arrêta son regard sur la cage. ¤ C'est quoi ce piaf ? Il me mate ? ¤ Il basculait beaucoup trop à son goût dans l'étrange depuis quelques temps... Sans lâcher des yeux l'animal encagé, il s'adressa à son compagnon :

- Qu'est-ce t'en penses ? Lâcha-t-il sans préambule à Favouinn d'une voix égale, en agitant le morceau de parchemin qu'il tenait. ça pue c't'affaire, à mon avis... Je n'aime pas ça !

Ne pas aimer et devoir goûter malgré soi étaient pourtant des choses qui arrivaient fréquemment, Machevaïl le savait parfaitement. ¤ Chiotte ! ¤

ate du jour : 1 Alturiak 1373.
Période de la journée : matinée.
Temps : clair, pas de vent, froid.

Belgos, Machevaïl et Favouin

L'homme esclaffa d'un rire aussi bruyant que presque inconvenant. Il fut aussitôt accompagner par les deux gardes les plus proches d'eux.

-Cette créature ? Mais c'est le vieux gribouille en personne. Vous n'êtes pas d'ici n'est ce pas ? Ce genre de bestiole est disons courante ici. Mais rassurez vous pour le parchemin, il ne s'agit que d'une simple formalité administrative. Si vous avez un doute vous pourrez le parafer que ce soir vous comprendrez tout. En attendant il me reste trois chambres mais les prix sont un peu élevés en raison du concours, car du monde vous allez en voir ça je vous le promets. Disons que 2 pièces d'or la nuit c'est le tarif du moment, à moins bien sûr que vous ne jouiez aussi ce soir et que la chance soit avec vous. Ne le voyez vous pas ici tout est fait pour jouer et consommer. Laissez-vous tenter au moins pour une nuit vous que vous avez payé. En quoi cela vous engage-t-il ? Et puis peut-être que vous pourrez faire des rencontres. Si vous voulez d'abord déposer vos affaires aller voir au bar et pour toutes questions plus pratiques demandez lui aussi. Pour ma part je dois préparer la salle pour ce soir. Au fait je me présente. Saul Vancaskerkin le patron de cet établissement.

l'homme s'éloigna pour aller donner ses ordres à différents serviteurs, surtout de la gente féminine. Pour l'heure il s'agissait surtout de préparer les tables de jeu et de les vérifier. La créature dans la cage les regardait fixement avec un étrange sourire.

Machevaïl avait écouté distraitement la réponse du tenancier à l'homme qui leurs faisait suite dans la file d'attente. Un homme, d'ailleurs, trop distingué au goût du sembien : il avait le port de tête raide et la mise trop soignée d'un aventurier maniéré. Au premier regard, le roublard l'eut dans le nez. Probablement n'avait-il point apprécié son empressement à se marquer du duo qu'il formait avec le hin. Paradoxalement, même s'il ne se l'avouait pas, il n'avait aucune envie de faire équipe avec un type pareil mais s'était tout de même offusqué de se sentir dénigré aussi promptement...

Attablé, nonchalamment vautré sur sa chaise, fesses au bord et dos voûté, il lâcha des yeux le patron de l'établissement pour reporter à nouveau son attention sur la bestiole. ¤ Il me mate toujours... ¤ Le Vieux Gribouille, Machevaïl l'aurait juré, n'était pas seulement ce que son apparence prétendait qu'il soit : aucun animal n'avait le regard si fixe. Et il n'avait jamais vu de bête capable de... sourire ? La chose était dérangeante au possible. ¤ Achevez-le ! Il est va pas bien ce piaf ! ¤ Et le petit monstre devait être le témoin du contrat : voilà qui ne rassurait absolument pas le sembien...

La main levée, il essaya d'attraper le regard d'une serveuse. Il avait soif et n'était toujours pas servi. ¤ D'abord boire un coup. Observer. On verra plus tard pour la piaule. ¤

- Une bière. Et une grande s'te plaît ! Demanda-t-il à la serveuse. Enfin deux... Corrigea-t-il se rappelant un peu tardivement qu'il n'était pas seul. ça te va ? Et euh... Un truc à becter tant qu'on y est. Si on joue ce soir, faut mieux qu'on ne tombe pas en panne. Comme disait mon paternel : " Un sac vide ne tient pas sur la pile de sac... ". Ou quelque chose dans le style. Je ne sais plus...

C'était faux et faussement bêta ; le roublard entrait dans son rôle. Aujourd'hui il serait l'archétype du lourdaud mal dégrossi. Jusqu'à, du moins, ce que l'idée l'ait fatigué. Il attendit que la serveuse s'éloigne et dit au hin :

- J'irais plus tard dans la chambre. D'abord : ripaille !

Le Hin s'était assit, après avoir déposé son barda sur la chaise d'à côté; son compagnon de route suivait.

Oui, cet endroit était... Etrange... Mais l'animation qui y régnait lui plaisait... De belles jeunes femmes déambulaient, au gré des commandes, portant des mets plus appétissants les uns que les autres, des boissons et autres nectars aux couleurs enivrantes.

Le jeu avait aussi une place importante ici, visiblement; parties de cartes, bras de fer et autres animations se déroulaient dans la grande salle; bien sur, l'argent semblait roi ici... Son patron venait de leur le faire remarquer le plus naturellement du monde.

- Oui, Patron, à boire et à manger ! Ce sera parfait pour le moment et cela nous aidera à prendre une décision sur la manière de poursuivre la soirée.

Le vieux gribouille, comme il semblait s'appeler, ne cessait de le fixer, LUI !
Cette insistance mettait le Hin mal à l'aise et lui qui s'accoutumait, en général, assez facilement aux différentes situations qu'il pouvait vivre, remuait nerveusement sur sa petite chaise...
Son compagnon n'était, visiblement, pas des plus tranquilles non plus; son visage semblait crispé et le parchemin qu'il tenait entre les mains ne l'aidait pas, à priori, à calmer ses inquiétudes.

- Je suis d'accord avec vous, Monsieur Teignerevêche ! Tout çà ne m'inspire pas vraiment confiance; les gens semblent bizarres dans cette cité et les créatures qui leur servent de compagnons ne le sont guère moins...

- Mais, je suis venu ici dans le but de participer à ce concours; le magot est gros et il serait dommage de ne point tenter notre chance, ne croyez vous pas ?!?

Favouinn se cala sur le dossier de la chaise et décrocha la boucle de son ceinturon. Celui-ci tomba dans le dos du Hin sur la chaise.
Il déboutonna sa cape et remonta ses manches.
Il sentait le regard de la créature; elle semblait le narguer; le mettre au défi de signer le formulaire... Oui, il tenterait sa chance... Enfin... Peut être !

Mais, pour le moment, il avait faim et soif ! Favouinn, du regard, se m'y en quête de leur commande sans manquer de regarder toutes ces belles jeunes femmes qui tournaient en tous sens.

Attablé seul, son loup couché sous la table, épiant les allées et venus de tout ce petit monde,Belgos n'était pas resté dupe face à la comédie que l'un des clients avait joué quelques temps plus tôt, c'était tout du moins ce qu'il avait ressentit, son échine s'était raidit et il avait sentit de la part de cet inconnu une réelle animosité, faussement déguisée, ou encore une arrogance et un mépris gras....Un subtile mélange de tout, c'était une première impression, au détour d'un premier regard. Son intuition pourtant ne le trompait que rarement. si d'ordinaire ils devaient se rencontrer, Belgos devrait faire attention à ses arrières...

De toute manière, il n'avait que faire de cet humain et le hin, tout juste il devait se fier à son instinct. Quand le patron évoqua une éventuelle participation au jeu, le rôdeur refusa poliment.

- Non merci, juste une chambre pour la nuit, à boire et à manger. J'aimerai aussi de l'eau pour mon compagnon. Merci Tavernier. lança Belgos.

Il prit les devant et régla la somme exigée. Ainsi débuta la soirée...sa soirée qu'il pouvait légitiment envisager pleine d'imprévues.

ate du jour : 1 Alturiak 1373.
Période de la journée : matinée.
Temps : clair, pas de vent, froid.

Belgos, Machevaïl et Favouin

Les deux compères se présentèrent au bar où une charmante hôtesse attendait. Elle leur demanda ce qu'ils désiraient boire ou manger. Machevaïl commanda sa bière et ils leur furent servis le repas du jour. Une sorte de purée de légume avec des morceaux de viande. Si l'aspect n'était guère ragoutant, l'odeur par contre était appétissante. De son côté Belgos, pris d'abord la clé de sa chambre et monta à l'étage. Devant la porte qui menait à l'escalier se tenait un des videurs de l'établissement qui laissa passer Belgos en se permettant tout de même un commentaire tout en désignant le compagnon animal de ce dernier.

-Il faudra qu'il reste en haut ce soir, il pourrait faire fuir les clients.

Il monta à l'étage et ouvrit la porte qui correspondait à la clé. La chambre était sobrement meublée, mais tout le confort minimum était là. Il y avait même de quoi se laver sommairement. Satisfait, Belgos allait faire demi tour quand il croisa un homme à l'air mauvais. L'inconnu se dirigeait vers une autre pièce dans le fond de l'étage. Il regarda Belgos d'un air de défi et entra en claquant fortement la porte. Belgos remarqua que cet homme avait une regard noir, un regard de quelqu'un qui avait déjà tué.

Pendant ce temps dans la salle en dessous, les préparatifs allaient bon train. Les tables de jeux étaient en train d'être vérifiées et on pouvait commencer à voir différents croupiers débuter leur journée. Déjà des clients commençaient à jouer, profitant d'un utopique moment de chance pour eux.

Décidément entre ce qu'il avait décelé en bas chez l'un des clients et maintenant cet homme, Belgos devrait redoubler de vigilance. Son intuition le titillait de nouveau. Et quant à laisser Sherkaan seul le soir venu,, c'était inutile, Belgos ne comptait pas redescendre de toute manière. Il verrouilla sa chambre et redescendit, quand il croisa de nouveau le videur, il lui précisa en souriant

- N'ayez crainte, ce soir, mon compagnon et moi seront occupés à prendre un repos bien mérité plutôt que venir troubler vos clients...

Il sortir de l'auberge, la matinée était bien entamée et comme il était un peu déçu de n'avoir pas eu de réponse à ses questions concernant les marchands, Belgos décida de chercher par lui même. Envoyé par la compagnie des marches pour veiller aux intérêts commerciaux de certains marchands des Marches d'Argent, il supposait naturellement qu'il ne lui serait pas difficile de trouver ce qu'il recherchait afin d'affiner sa mission.

Tout en marchand dans cette petite ville qu'il ne connaissait pas, Belgos décida de prendre le temps nécessaire pour assurer la première partie de sa mission, tout en maudissant intérieurement un scribe de sa connaissance pour lui avoir confié que des bribes au sujet d'une mission que Théodus avait qualifié pourtant de vitale. Hélas, Belgos cherchait encore ce qu'il y avait de vital. Il lui fallait donc s'employer à trouver des réponses à ses questions et à débuter trouver ces représentants commerciaux venus des Marches et qui avaient accessoirement quémander l'aide du Bastion de Sundabar.


Belgos cherche marchand ou autre représentation tout en demeurant attentif à ce qui se passe autour de lui et Sheerkan.