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> Tous unis pour sauver les enfants, Quitte ou double face à Rylack, le final
  écrit le : Vendredi 04 Novembre 2011 à 15h21 par Belgos Dalaèl
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Maître de la Confrérie
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Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor
Temps : 22°, ensoleillé, temps brumeux.
Moment : 15h


De là où ils viennent


Les compagnons récupèrent leurs flèches.


user posted imagees compagnons étaient tous conscients qu'ils étaient parvenus à l'ultime chapitre de cette aventure dans laquelle ils s'étaient tous jetés avec une détermination absolue. Ils portaient dans leurs chaires les stigmates de leur implication et des multiples combats qu'ils avaient mené. chaque journée qui s'était écoulée avait vu son lot d'obstacles se dresser sur leur toute mais aujourd'hui, c'était différent. Ils touchaient au but.

Yvhann fut le premier à rejoindre ses compagnons, bientôt suivit par Narvarth, Mirtzar et le prélat de Corellon dans l'ancienne cour cloisonnée et découvrit les trois portes de pierre, une sur la gauche, une double porte dont un battant était entrouvert, tout comme l'était la porte située en face d'eux. Une autre porte se trouvait sur leur droite mais elle était fermée fermée cette fois. au milieu du cloître, un grand bassin en marbre emplie d’une eau saumâtre stagnait répandant tout autour d’eau une odeur âcre, un puits était visible accolé au mur de pierre envahit par le lierre, la corde avait depuis longtemps disparut. Sur le sol, de l'herbe foulée indiquait qu'on avait utilisé récemment la porte de droite, des traces récents de pas d'ogres.

Shalan qui était tenté par rejoindre le groupe laissa en suspend son geste quand il vit l'enfant tirer sur le pantalon d'Ezédryn, le forçant à se baisser. Quelques instants plus tard, l'enfant, le rôdeur et les lunaires arrivaient à la hauteur du chevalier de la Seldarine.


- L'enfant dit qu'il connaît un chemin détourné pour arriver aux enfants, un chemin qui se trouve derrière le temps et accessible par un ancien dispensaire, glissa Ezédryn au paladin et aux elfes de Brisétoile, l'enfant, dissimulé derrière une jambe du rôdeur dévisageait d'un air perdu le petit groupe de combattant.

Inaë’wel arriva à ce moment là.



XP distribués.



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L’aventure est dans chaque souffle de vent.
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Vendredi 04 Novembre 2011 à 21h13 par Ana N' Si
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armi les derniers à rejoindre l'ensemble du groupe, Mirtzar restait sur la place où avait eu lieu le combat sans parvenir à se décider à avancer. Ce n'était pas vraiment qu'il avait peur. En fait, si, il avait peur, mais pas de se battre et de mourir. Ni même d'échouer. Il avait peur de prendre plaisir à combattre mais il savait que ce n'était pas le cas. Pas encore, en tout cas.

Non, il restait en retrait parce qu'il ne partageait pas le pragmatisme de presque tous ces compagnons. Il avait accepté qu'il ne pouvait pas se permettre d'éprouver de la pitié pour ceux qui décideraient de les affronter sous peine de mettre tous ses compagnons en danger. Cela lui déplaisait immensément mais il était capable de comprendre et de surpasser ses réticences pour le bien commun. Et pour les enfants, avant tout. Mais il était clairement d'une nature différente de ses compagnons.

Il avait vu le regard de Maître Aël'Telàwërith quand le bâtiment avait pris feu par sa faute. Il avait lu un sentiment de culpabilité, de regret dans ses yeux et cela n'avait fait qu'accroitre l'admiration que Mirtzar avait pour lui. Mais Mirtzar savait que ce n'était pas exactement pour la même raison qui faisait qu'il regrettait l'incendie. Mirtzar était un fils d'artisan avant d'être un fils de soldat. Et il estimait, naïvement peut-être, que lorsque un artisan mettait tout son art à la fabrication de son œuvre, quand il mettait tout son cœur, toute son âme, il donnait un peu de cette âme à ce qu'il avait créé. Et, Mirtzar en était certain, l'architecte de cet ensemble avait donné tout ce qu'il avait. Et la destruction d'un bâtiment était un peu la destruction d'une part de son âme, d'une part de ce qu'il avait été. De même que souiller cette œuvre avec du sang et des cadavres.

Dans le même temps, et bien qu'il se refusât à considérer ses ennemis comme des êtres doués d'une âme et donc, par définition, capable de se corriger, de parvenir à une rédemption, il ne pouvait considérer leurs corps sans vie que comme ce qu'ils étaient. Des objets inanimés mais qui avaient autrefois bougé, chanté, mangé, aimé, vécu. Et il ne pouvait accepter de laisser ces cadavres dans cette cour sans faire quelque chose pour eux. Peut-être était-ce le cycle de la nature que de laisser les charognards tirer profit de ces corps mais Mirtzar était aussi un soldat. Et il devait respecter les dépouilles de ses ennemis comme il voulait que la sienne soit respecté. Il ne pouvait pas leur accorder une chance de racheter leurs fautes et de tout recommencer à zéro, il ne pouvait même pas leur accorder une sépulture décente mais il devait faire quelque chose. Peut-être était-ce encore un vœu pieu, l'espoir que quand son tour viendrait, il en serait de même pour lui mais Mirtzar croyait que les esprits de leurs victimes étaient encore à proximité et qu'elles les observaient. Et que, si elle le voyait bien agir, essayer de les protéger après les avoir tué, peut être essayerait-elle de se comporter mieux dans une autre vie. De toutes façons, il n'avait pas grand chose à perdre.

Il s'approcha donc de chaque cadavre, l'un après l'autre, et les dépouilla de leurs possessions qu'il réunit en un tas. Puis il transporta ces cadavres vers l'incendie pour laisser le feu faire son office et, en quelque sorte, purifier leurs corps. Mirtzar aurait voulu rendre cela un peu plus respectueux, un peu plus correct, un peu plus cérémonieux. Il aurait aimé raconter les vies de ceux qu'il offrait au bûcher mais il n'avait pas le temps et il ne connaissait pas les histoires de ces corps qu'il brûlait. En fait, il ne connaissait ni leurs noms, ni leurs coutumes ni même le dieu qu'ils révéraient et qui recevait ce flot d'âme. Au lieu de cela, il répétait à chaque fois qu'il emmenait un corps et le projetait dans les flammes seulement quelques mots dans sa langue natale.


-

Il avait fait cela aussi vite que faire se pouvait pour ne pas retarder outre mesure ses compagnons qui devaient explorer les environs pour éviter de tomber dans un nouveau piège. Ensuite, il alla près du tas des possessions de leurs ennemis et chercha dedans si il y avait du matériel que lui ou un autre de ses camarades puisse utiliser. Quand cela fut fait, il se hâta de rejoindre le reste du groupe en espérant ne pas subir de trop vives remontrances pour son retard.

Suivant un conseil avisé venu des sphères célestes, Mirtzar fouille les cadavres en quête de matériel.



Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.
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écrit le : Lundi 07 Novembre 2011 à 12h20 par Azur'ael
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e chevalier de la Seldarine avait hâte de libérer les enfants. Il ne voulait plus qu’ils endurent la moindre souffrance. Leur tortionnaire n’avait pas de moral et d’honneur. Il craignait donc le pire. Alors qu’il s’apprêtait à choisir la porte où les empruntes de pas montraient le plus d’allée et venue, son élan fut retenu par Ezédryn, les elfes lunaires et l’enfant. L’enfant proposait un raccourci. Shalan n’avait pas oublié les derniers propos du Prélat de la Seldarine qui envisageait que l’enfant soit sous le contrôle mental de son maître.

¤ Peut-on lui faire confiance ? Ne va-t-il pas nous mener droit à un piège ? Cherche t-il à nous diviser ? Ou alors il dit tout simplement la vérité.¤

Le regard d’or de l’elfe se baissa sur le pauvre enfant pour évaluer la confiance qu’il pouvait lui faire. Il esquissa un large sourire sur son visage pour rassurer le gamin. L’Ar’Tel’quess qui d’habitude se montrait des plus austères montrait de lui une petite face cachée de son âme bienveillante.

- J’espère que nous allons sur le bon chemin. Si nous parvenons à temps, nous aurons une chance de sauver tes amis. Tu seras un vrai héro ! Compagnon Ezédryn, vous êtes d’accord pour suivre cette direction ?

Sa tête se tourna vers le reste du groupe pour s’assurer également que l’idée de se séparer pour rejoindre un raccourci avait l’aval de tous.



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Fiche de Celedor (destrier)

Sort mémorisé : protection contre le mal
 
 
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écrit le : Lundi 07 Novembre 2011 à 19h40 par Adlareth
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Cette première étape était maintenant terminée, mais ce n’était que le début. Tactiquement, c’était finement joué de la part des Dhaerow qui sapait peu à peu les ressources de tout à chacun. Les réserves magiques du prélat de Corellon s’épuisaient comme neige au soleil. L’elfe solaire était en prise avec un vrai cas de conscience. Il avait préparé avec soin cette journée et d’autant plus la rencontre avec les elfes noirs qui ne tarderait probablement plus très longtemps maintenant. Mais, il n’avait pas vraiment prévu d’avoir à utiliser aussi fréquemment son art et ses pouvoirs, si bien qu’il ne lui restait plus qu’un seul sortilège pourrait faire une différence avec les Drow. Mais il y avait aussi Mirtzar.

D’un coté l’éducation rigide qu’il avait reçue lui disait que le nain n’avait que se débrouiller seul. Il avait été assez idiot pour se faire amoché de la sorte, il devait en assumer les conséquences. Et puis ce n’était qu’un nain, il n’avait pas d’obligation vis-à-vis de lui ou de son peuple. Par contre, il en avait envers les Tel’Quessir et ce domaine qu’il était venu libérer pour qu’il puisse servir de base avant pour la reconquête de Cormanthor. En cela il était engagé envers le Seigneur de la Seldarine et envers sa tante et la famille dont il descendait.

Mais comment ignorer que si Mirtzar en était là où il en était s’était parce qu’il était en première ligne et n’hésitait pas se mettre en danger pour que d’autres n’est pas à le faire. S’était son rôle, mais se faisant et peut-être malgré lui, il protégeait les membres du Beau-Peuple. Le soigner c’était se priver d’un atout, même Mirtzar en convenait. Ne pas le soigner s’était envoyer en première un des elfes à sa place.


¤ Ô Couronne d’Arvandor guide moi dans ce choix. ¤

Aël’Telàwërith laissa le nain fouiller les corps des vaincus. Il rejoignit Yvhann et les autres valeureux combattants. Car oui, il y avait de la valeur chez ces êtres. Si ce n’était pas une surprise réelle envers les elfes, pour les autres c’était une surprise pour le serviteur du Seigneur de Seldarine.

Les yeux lavande du Mah-Faernsuoress revirent sur le nain qui terminait sa triste besogne. Le regard fixés sur cet être au physique si rustre et ingrat, le prêtre-mage ne pouvait s’empêcher de voir en lui un fier guerrier, courageux, altruiste et qui faisait une formidable tête-de-pont dans le chaos du combat. Continuer sans lui, c’était mettre tout le groupe en péril. Aël’Telàwërith l’avait assez rabâché à Ezedrin pour s’en souvenir et l’appliquer à lui-même. Le nombre faisait partie de leur force. La perte d’un seul risquait d’hypothéquer fortement les chances de réussites. Il restait la possibilité de demander à ce qu’on soigne le nain. Mais Aël’Telàwërith était bien de trop fier pour se rabaisser à faire ce genre de demande à un Teu-Tel’Quess. C’était admettre sa propre faiblesse et cela était tout simplement hors de question. Il avait espéré qu’Yvhan voit l’état de ‘’son’’ ami, depuis plusieurs jours maintenant. Surtout lorsqu’il s’était approché d’eux. Mais il était repartit, sous le dur regard du noble, sans rien faire pour le nain. Non décidemment, le prêtre-mage elfe ne s’abaisserait pas à quémander. Il leva les yeux vers les cieux en espérant ne pas faire d’erreur et reporta son attention sur Mirtzar qui venait de les rejoindre. Dans un profond soupir, il posa ses fines mains aux longs doigts sur les épaules robustes du Chien de meute.


- Maître nain, en mémoire de Drannor, Corellon Larethian te fais ce cadeau. Qu’en toi coule l’espoir de revoir fleurir l’esprit de la Cité des Chansons. Ô dieu, Père de tous les elfes, redonne force et vitalité à celui qui représente ici, en cette demeure, l’esprit de Myth-Drannor !! Puissions-nous revivre ces jours bénits par toi.

Finalement, le noble descendant de la famille Aëryndra de Cormanthyr laissa le pouvoir curatif du Père de Tous les Elfes couler dans le corps de Mirtzar et soigner en partie ses blessures. Une sensation de brise légère accompagnée de l’odeur nocturne de la forêt et le bruit d’un vent courant dans les feuilles fut ressentie par le fidèle serviteur de Corellon Larethian. Il rouvrit les yeux et adressa un léger hochement de tête à Mitzar.

Le sort en était jeté, l’avenir dirait si l’Ana-Sic-Silistri avait su interprété correctement la volonté de son dieu.




Il était maintenant grand temps de passer à la suite. Et que la chasse aux drows commence. Il avait laissé la politesse à Shalan et Yvhann pour pénétrer dans l’édifice. De son point de vu, cela avait été un fiasco. En fonçant droit devant, ils s’étaient jeté tout droit dans la gueule du loup. Cette fois, il allait prendre les devants et sans demander quoi que se soit. Une tape amical sur l’épaule du nain et il prit la parole.

- Allez ! On y retourne maître nain. L’heure de la vengeance va bientôt sonner. Cherchons notre hôte qui doit se terrer dans le fond de son trou.

L’elfe doré n’attendait pas réellement de réponse. Pour autant, il n’était pas question de foncer inconsidérément. Devant eux, une coure ouverte… un beau piège à idiot. Prenant le temps d’observer les lieux et leur topographie, un plan d’action prenait place peu à peu dans son esprit. Il fallait aller vite, sans prendre trop de risque. Il y avait encore beaucoup de terrain de couvrir. La tentation de séparer le groupe en deux et de couvrir un maximum de terrain se battait la part belle avec le fait d’offrir un front unique et puissant face aux Drows. Une chose était certaine, il ne fallait pas traverser la coure en son milieu. Pour le reste, il fut arrêté dans le cours de ses pensées par l’enfant qui proposait une option.

Aël’Telàwërith resta silencieux un moment. Ecoutant les Kerymsuoress, il ne pouvait s’empêcher de ne pas y croire.




Le dévot du Père des Elfes s’adressa en commun au reste du groupe. Et plus particulièrement à Yvhann et à la chef des lunaires.

- Nous voilà à la croisée des chemins. Soit nous continuons tous ensemble et opposons un front commun à l’ennemi. Soit on se sépare, nous perdrons en force d’impacte, mais peut-être cela obligera nos ennemis à se séparer également. Peut-être même que ce sera la chance d’avoir au moins des deux groupes d’arriver saint et sauf jusqu’aux enfants. Mais je l’avoue, l’idée de devoir se séparer ne plait pas vraiment. Et je n’ai aucune confiance en ce que nous dit l’enfant.

Le Ar’Tel’Quess n’allait certainement pas le demander. Mais il espérait bien que les chefs de groupe exprimeraient leur façon d’appréhender les choses. Cela l’aiderait peut-être à conforter son choix et sa décision. Mais à priori, le noble Evereskan ne suivrait pas l’enfant et il n’était pas spécialement favorable à une séparation du groupe.

Aël’Telàwërith transforme Auréole de lumière en soin léger pour Mirtzar.



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« Tourmenteurs d'esprits Tel’Quessir, craignez la colère de Corellon Larethian.

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PNJs : Aalric, Adlareth, Alyndra, Wefnesh
PJs : Dinenda, Elion d’Alusaire
 
 
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écrit le : Lundi 07 Novembre 2011 à 21h38 par Ana N' Si
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'est lentement que Mirtzar avait rejoint le reste des aventuriers. Il était un peu plus lourd à cause des quelques objets qu'il avait récupéré sur les cadavres de leurs ennemis mais ce n'était pas ce poids qui le ralentissait autant. Mais c'était un autre poids. Un poids au cœur. La fin était proche. La leur ou celle de leurs ennemis. Même si il y aurait sans doute des pertes dans les deux camps. Et cela brisait le cœur du nain d'or. Certes, leurs ennemis avaient choisi de servir le mal, certes ses alliés avaient choisi de se battre pour ce en quoi ils croyaient. Mais cela ne changeait rien au fait que, bientôt, plusieurs personnes perdraient définitivement la capacité de rire. Et, en regardant les visages de ses compagnons qui se préparaient pour la dernière étape, il ne voyait pas le visage de quelqu'un qui a décidé que le moment était venu de mourir.

Il avait oublié ce souvenir. Pendant très longtemps. Il ne se souvenait pas de la date exact. En fait, il ne pouvait même pas donner un nom au personnage principal de cette réminiscence. Tout ce dont il était certain était que c'était un proche. Un parent de sa mère ou un ami de la famille. Il ne savait pas trop. Dans son souvenir, ce personnage était très vieux mais lui-même ne devait être qu'un bébé à l'époque et l'image qu'il en avait n'était pas celle d'un nain terrassé par l'âge. La situation exacte aussi était floue. Mais Mirtzar croyait se souvenir que la femme de ce nain avait été tuée par un dragon loin dans les profondeurs de la terre. Et tout le clan était triste au village mais tous savaient qu'ils n'étaient pas de taille à affronter un dragon. Mais son mari avait décidé que ce n'était pas un problème et il était venu leur faire ses adieux avant de partir combattre ce dragon. Seul. Et Mirtzar se souvenait de ses yeux qui pétillaient. Et de son sourire. Surtout de son sourire. Ce nain ne comptait pas revenir. Il comptait mourir et il avait accepté que tel était son sort.

Mais tel n'aurait du être le sort d'aucun de ses compagnons maintenant. Tous étaient prêts à mourir mais aucun n'allait au-devant d'elle. Aucun n'avait décidé que le moment était venu de mourir. Si l'un d'entre eux tombait, il serait ...

Mirtzar avait parcouru à peine la moitié de la distance l'éloignant du reste du groupe à cet instant de pensée et il se dit que ses pensées n'étaient pas les bonnes. Qu'aucun n'était prêt à mourir et que cela était pour le mieux. Que si l'un d'entre eux avait accepté de mourir, il aurait alors fait le premier pas vers sa mort. Il devait chasser ses pensées les plus sombres. Il devait se ragaillardir et se préparer à livrer le combat pour lequel il avait fait tant d'efforts. La fin était proche. Et pourtant, il avait toujours un poids sur le cœur.

Et, à mesure qu'il s'approchait du groupe, il se mit à réfléchir à nouveau. Et à réfléchir de manière plus honnête. Et à comprendre où était son problème. Il n'avait pas peur de mourir. Non. Bien au contraire. Il avait peur de vivre. Ici, il n'était pas seul. Ici, il savait ce qu'il faisait. Ici, il n'avait pas peur. Mais le lendemain, ou le jour suivant. Le jour maintenant proche où leur mission aurait atteint son terme. Le jour maintenant proche où chacun retournerait de son côté en faisant comme si rien ne s'était passé. Que ferait-il ce jour-là. Il avait décidé de reprendre les traditions familiales, de se prouver à lui-même qu'il était capable de prendre le chemin de la forge et d'aimer cela plus que le goût du sang. Mais à quoi bon? Était-ce suffisant pour justifier une vie? Il en doutait.

Il était maintenant arrivé près de ses compagnons et se yeux se posèrent sur Maître Aël'Telàwërith. Et, là, au moment où Mirtzar perdait l'espoir en l'avenir, perdait l'espoir en lui-même, l'elfe doré le regarda, lui parla et lui donna une mission. Il lui donna plus que cela, il lui donna une raison de refuser de mourir. Il lui donna une raison pour relever la tête face à toutes les tempêtes. Là, Maître Aël'Telàwërith lui offrit une vie.

Pas un instant Mirtzar ne songea à répéter ce qu'il avait dit à Maître Aël'Telàwërith, que ses pouvoirs seraient plus utiles ailleurs. Pas un instant Mirtzar ne douta que l'elfe doré avait fait le bon choix. Il avait toute sa confiance. Lentement, le poing gauche de Mirtzar se serra dans le vide. Un elfe lui avait confié ses espoirs. Et pas n'importe quel elfe. S'il était possible d'approcher d'aussi près la confiance d'un tel être, il n'y avait aucun doute que Mirtzar pouvait sortir de la forêt de Cormanthor autrement qu'il y était entré. Plus sage, plus intelligent, plus complet, ... moins seul. Il avait confiance maintenant. Et à mesure que la magie bénéfique s'infiltrait dans son corps, il se sentait revivre. Et il se sentait prêt. Il commença à sourire. Quand Maître Aël'Telàwërith posa sa main sur son épaule et l'encouragea, Mirtzar répondit simplement:


-Merci. Et il crut qu'il allait pleurer. Mais il ne le fit pas.

Il se rapprocha du reste du groupe et écouta l'avis de son sauveur. Il s'était placé juste à côté de lui et il attendait de savoir quels étaient ses plans avant de dire le moindre mot. Il avait déjà pris une décision le concernant. Il n'avait pas compris tout ce qu'avait dit Maître Aël'Telàwërith car les elfes parlaient encore trop vite pour qu'il puisse comprendre mais il avait assurément fait des progrès dans leur langue.

- Je partage l'avis de Maître Aël'Telàwërith. Que cela soit un piège ou non, il est impossible qu'un prisonnier puisse trouver un passage ayant échappé à ses geôliers. Il ne faut pas sous-estimer nos ennemis. Ils connaissent le terrain mieux que nous et ils n'ont qu'a attendre que nous fassions des erreurs immobiles.

Et, quand bien même ce passage leur serait inconnu, nous devrons faire sortir des enfants avec nous de cet endroit. Et jamais nous ne parviendrons à les faire sortir si nous n'avons pas retiré tout danger des environs. Ce qui ne peut être fait, je suis au regret de l'admettre, qu'au terme d'un combat où nous devrons tuer ou mettre en fuite définitive tous nos ennemis. Si les enfants sont avec nous au moment de la mêlée, ce ne sera que pire.

La seule utilisation réaliste du chemin dont tout le monde ignore l'existence sauf nous et qu'un groupe réduit, je veux dire une, deux ou trois personne maximum, l'emprunte pendant que les autres essayent de faire le maximum de chahut. Et, là encore, faire sortir un groupe d'enfants en restant discret n'est pas une mince tâche.

Je résumerais ainsi notre situation: si notre objectif est de sauver les enfants, l'infiltration peut être une bonne option si nous acceptons que tous ceux qui formeront le groupe de diversion sont considérés comme sacrifiés car ils devront renoncer à toute tactique sagace. Si notre objectif est aussi de reprendre possession de cet endroit, il nous faut éviter de rejoindre les enfants avant d'être certains qu'il n'y aura plus de danger pour eux ensuite. Et, dans ce cas, le passage secret ne nous est d'aucune utilité.

C'est à vous de choisir. Mais nous séparer ne me semble ni sage ni utile.

Il se tut alors et recula d'un pas tout en essayant de scruter les horizons pour se prémunir contre la présence d'ennemis à proximité se préparant à leur tendre un piège.

Mirtzar utilise Détection du mal pendant le reste des discussions pour localiser un éventuel danger à portée.



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écrit le : Mardi 15 Novembre 2011 à 03h29 par Yvhann
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Le grugach attendait la suite avec une patience précaire, sa sagesse qui prenait le dessus lui réussi et il put avec calme écouter l'ensemble des dires du moment.

L'instant lui était doux, il savait très bien que d'ici peut de temps, le sang coulerait encore une fois sur les terre du Cormanthor et que ce sang serait mêlé des leurs et de ceux de leurs ennemies, mais il gardait en tête que ce n'était pas le sang qui coulerait qui serait précieux, mais bien les morts...
Ce qui allait suivre allait avoir une grande répercussion sur l'avenir, il était conscient de cela et en d'autre temps il aurait été nerveux, mais là, en ce moment il ne l'était pas.

Son sang coulait au rythme de la sauvagerie et ses pensé s'éclairaient de sagesse.

* Il ne faut pas faire d'erreur, trop de gens en dépende, trop de vie est en cause... Non il faut nettoyer ce lieux, il faut éliminer ces sales Drows de cette terre bénie.*

Se disait-il quand soudain la douce voix du noble prit place. Sortant de ses pensé il leva les yeux bien ancré dans le regard du serviteur du Seigneur de Seldarine puis avec une grimace de dégout envoya maladroitement...


- Mon coeur et mon expérience me dicte de les prendre sur deux front, car les passages seront étroit et nous ne pourrons pas tous avancer de front dans un seul passage, mais une voix sage me conseille d'y aller tous ensembles... Pourquoi? Je ne sais pas, mais je suis sur que nous ne manquerons pas de le savoir bien assez tôt.-

Il prit une courte pause en regardant Narvarth, Mirtzar, Enoriel, Arkh, Ezédryn et les lunaires puis encore une fois en regardant droit dans les yeux lavande du Mah-Faernsuoress il dit avec respect...


- Nous somme un peu chez vous, Aël’Telawërith Eowëlathaèldir serviteur de la couronne d’Avandor, et descendant de la maison Aëryndra de Cormanthyr, alors la décision vous revient de plein droit, je vous suivrez dans votre décision.-


Pourquoi avait-il été ainsi, pourquoi avait-il écouté sa voix de sagesse au lieux de faire comme à son habitude, suivre sa sauvagerie!?? Le sauvageons savait que le moment était important, il savait aussi que si tous ensembles ils réussissaient à sauver les enfants et du même coup reprendre le temple, que la suite serait lumineuse pour le futur des races, le futur du Cormanthor. Oui, il savait... Chose rare chez lui qui en d'autre temps ce fiait toujours au présent pour accomplir la suite qui elle se dessinait une fois l'action passé, mais là une douce chaleur en lui l'inspirait, cette douce chaleur, l'inquiétait aussi; et si c'était la mort elle même qui lui chuchotait ses dernier mots.

Le gardien errant avait maintenant le regard lointain, il avait le regard sur le village qui l'avait vu naître, le regard sur la rivière qui l'avait reçu lorsqu'il avait sauté en bas du précipice pour échapper aux drows et lycan qui avaient attaqué les siens ne laissant aucun survivant derrière eux, il avait le regard dans la mort et ce qu'elle peut offrir, oui, bientôt elle offrirait au dernier des Yössmar la rédemption de sa famille et il changerait de nom en mémoire d'une honte que trop longtemps porté.




La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."
Fiche Yvhann

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Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage.
Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas.
Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien.
Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*.
Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie.
Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
 
 
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écrit le : Mercredi 16 Novembre 2011 à 23h06 par Narvarth
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¤DéjठLa flasque d'acide avait fait son œuvre, amenant les hobgobelins à sortir de leur abris, et à venir gentillement s’empaler sur ses lames, enfin un du moins avait eu la présence d'esprit de faire son devoir, les autres s'étaient contenter de s'offrir aux tirs experts des autres forestiers de l'équipée. Il ramassa son sac, essuya ses lames sur les corps de ses adversaires, et laissa ses pensées vagabonder quelques instants.

Même si le Fils du Clan Languelion regrettait de n'avoir put échanger d'avantage de passes d'armes avec ces adversaires, il leur en était reconnaissant, en perdant vite tout envie de combat, ils avaient évités au hin de se faire harceler par la soif de sang mille fois maudite qu'il avait hérité de ses ancêtres, c'était donc l'esprit clair, maître de ses actes, qu'il avait ôté une vie supplémentaire parmi les tortionnaires d'enfants, en pleine conscience de son geste, il en était peut être un peu mieux ainsi, ça coupait cout à toute idée de regret pour un geste incontrôlé, même si le résultat était le même, une vie avait été ôtée...

Il chassa de son esprit cette pensée malsaine, il aurait tout le temps de ruminer en rejoignant les Marches du Nord d'ici peu, une fois les enfants libérées du jougs de leurs geôliers. Il préférait s'accrocher à de saines pensées, un regard bref vers ses compagnons lui avait rapporté l'information que tous étaient encore debout, alors qu'aucun adversaire n'était en position de leur faire du mal, les réserves en troupes des kidnappeurs s’amenuisaient alors que les aventuriers goutaient à la chance de rester encore tous debout malgré la rapidité et la violence de l'assaut.

Que de magnifiques récits de batailles à raconter à la ribambelle de petits sagespectres uns fois de retour dans la jungle des Monts Trempefeu. Il S'imaginait les enfants de ses amis qu'il avait quitté il y a déjà de si nombreuses unes, assis sur les genoux de leurs parents, ouvrant grands les yeux et les oreilles tout en essayant d’imaginer les paysages, les faciès des adversaires rencontrés, les sentiments de confiances et d'amitié ressentis en côtoyant des aventuriers de toutes provenances.

Ah qu'il aurait aimé gouter au plaisir de ces retrouvailles, de ces soirées à rallonge, durant lesquelles il n'aurait eu qu'à se soucier du moment présent, sans ressentir l'urgence de se lever tôt et de débarrasser rapidement le campement le lendemain afin d'aller plus avant dans l'accomplissement de telle ou telle tâche dangereuse. La paix.

Mais dans un coin de son esprit, le Fils du Clan savait que cette sérénité, cet apaisement, n'était pas fait pour durer, même si en restant avec les siens, avec son peuple, sa famille, il était en droit d'en bénéficier, il savait qu'il ne réussirait pas à s'en contenter. Il avait toujours cette hargne en lui, et s'il ne pouvait extérioriser sa fureur au sein d'un combat, il n'osait imaginer ce qu'il risquerait d'apporter comme malheur au sien si sa rage échappait à son contrôle sans adversaire sur qui la laisser s'acharner.

¤Encore que...¤ Une altercation supplémentaire sans qu'elle ne vienne chercher à prendre le dessus. Même s'il devait toujours rester sur ses gardes, Narvarth trouvait qu'il avait moins à s'en méfier que lorsqu'il avait fait son baluchon en direction du Nord Ouest et de la Cote des Epées. Peut être qu'un jour il arriverait définitivement à la canaliser sans y succomber.

Mais en attendant il devait forcer ses pensées à s'ancrer au moment présent...
Ses compagnons décidaient de la marche à suivre, et de ce qu'il en avait entendu il était en accord avec la majorité, qu'il ne fallait pas se séparer surtout pour tomber dans un nouveau piège, il n'eut pas à exprimer ses pensées, c'était inutile de redire ce qui était entendu déjà de tous.

Son enseignement martial de Sundabar lui aurait imposé de se joindre malgré tout au groupe qui emprunterait le passage secret douteux, si ce n'est qu'ils semblaient être déjà bien assez nombreux à vouloir l'emprunter. Il garderait le même rôle mais pour le groupe dans lequel il resterait.


-Mirtzar, ami, essaye de rester en retrait un peu, je n'aimerais pas rentrer seul à la Citadelle, Théodus me ferait crouler sous les corvées si je lui apportait une funeste nouvelle supplémentaire.
Il n'avait prononcé le nom de Jereicia, sœur des Marches qui comptait parmi le nombre des disparus qui avaient en un sens donné leur vie pour qu'eux, survivants en Cormanthor, puissent mener à bien leur tâche en ces lieux.

Et avait préférer, sous le ton de l'humour, demander au nain d'éviter de trop s'exposer dans son état.

Narvarth avait toujours ses armes dans les mains, elles y resteraient surement jusqu'à ce qu'ils ressortent de cette cour, en compagnie des enfants, ou jusqu'à ce que ses compagnons le laissent, là sans vie, afin de continuer de mener à bien leur mission.
En attendant il fallait aller de l'avant, et trouver Rylack au plus vite pour en finir.

Le hin se rapprocha d'Ezédryn et de Shalan, et leur fit part de ce qu'il avait en tête.

-Nous avons déjà eu l'occasion de rencontrer des souterrains à l'aspect inoffensifs qui nous ont coûtés chers juste pour rallier ces lieux, soyez prudents, discrets et prudents, ces installations étant elfes, je doute que vous rencontriez les mêmes perfidies que nous dans la tour humaine, sans vouloir vous offenser Ezédryn, mais méfiez vous tout de même, nous avons eu droit à un couloir piégé, avec une roche roulant derrière nous nous poussant à tomber dans une fosse mortelle, je n'aimerait pas que de telles embuches nous privent de nous revoir, d'ici peu, en compagnie des enfants.

Sur ces paroles qu'il espérait être tout sauf un adieu, il alla rejoindre les autres de ses compagnons qui allaient investir le temple, les sens au aguets, les mains crispées sur ses armes, prêt à aller à l'encontre du prochain obstacle.



Si tu veux être obéi, donne des ordres raisonnables.

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Fiche niveau6 de Narvarth
Narvarth, Ascha Cheynn
 
 
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écrit le : Vendredi 18 Novembre 2011 à 18h47 par Belgos Dalaèl
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Maître de la Confrérie
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Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor
Temps : 22°, ensoleillé, temps brumeux.
Moment : Milieu d'après midi


user posted imagevhann avait reçu l’assentiment d’Enoriel et d’Arkh dans son raisonnement. Une éventuelle séparation du groupe était une erreur qu’il ne fallait pas commettre. Toutefois, Ezédryn campa sur ses positions, tout comme les lunaires et Shalan n’avait pas d’autre choix de suite le groupe où l’enfant serait. L’heure était grave, le dénouement approchait, comment cela se terminerait-il ? Les enfants pourraient être enfin sauvé ? Chacun affichait une détermination sans faille et les divinités de chacun veilleraient à apporter pour chacun le soutien et l’aide dont ils auraient besoin pour mettre un point final à cette aventure et sauver les enfants.

Les compagnons d’arme se séparèrent et les adieux furent brefs. Ils n’avaient guère besoin de faire des grandes phrases ou des démonstrations amicales en puissance pour se prouver la confiance et le respect qui s’étaient institué les uns envers les autres.



MJ
Narration: Yvhann, Aël’Telawërith, Narvarth, Mirtzar, Enoriel, Arkh


user posted image ël’Telawërith Eowëlathaèldir s’était résigné à voir le groupe d’aventurier à se séparer et emprunter un chemin différent. Il l’acceptait et il ne pouvait que prier le père des elfes que cette détermination n’aurait pas de trop grandes répercussions mortelles. Toujours dans l’action, Enoriel prit l’initiative en laissant Khell chercher la bonne voie choisir, il faisait confiance à son compagnon à poil, jamais il ne lui avait fait défaut et quand le loup choisit la porte d’où étaient visibles les traces des ogres, Enoriel, s’engouffra à la suite tout comme Yvhann et Arkh puis les hommes du Bastion de la Compagnie des Marches se joignirent aux Gardiens Sylvestres, et enfin le prêtre de Corellon.

Une fois la porte poussées, ils découvrirent un grand couloir dallé en pierre bleue grises et au murs de granits poli dépourvu de décoration mais aussi lisse qu’au premier jour que leur pose. Une odeur méphitique régnait dans l’air, rendant l’atmosphère oppressante mais ils n’en eurent cure et ils avancèrent prudemment dans les lieux, découvrant que que de la magie animait les petits globes qui servaient de lampes, à l’image ce qu’ils avaient vu dans la tour. Une bénédiction certes, mais qui restait bien étrange. Enfin tout cela aurait été parfait si Khell lancé en éclaireur avec le faucon d'Yvhann ne s’immobilisa net juste à l’entrée d’une double arche voutée qui donnait sur un double escalier, le compagnon ailé de en bas duquel ils découvrirent un nouveau comité de réception et le serviteur de Corellon sentit son cœur bondir dans la poitrine. Une vingtaine de squelette étaient immobiles en bas du double escalier, montant la garde stoïquement. Si depuis longtemps, ils avaient perdu leurs caractéristique raciales, le sixième sens d'Al’Telawërith lui soufflait qu'il s'agissait là des défunts de sa propre race. S'ils avaient perçu l'arrivée des compagnons, aucun ne bougea ni ne fit un geste en direction des marches de pierre. En bas de chaque côté de cette belle brochette de combattant, se trouvait un couloir perpendiculaire, quelque peu bouché à la vue du groupe.


MJ
Narration: Shalan, Ezédryn, les elfes lunaires


user posted imagehalan, Ezédryn, et les elfes lunaires suivaient l’enfant qui contourna le bâtiment pour se diriger vers un grand bâtiment couvert dont la façade était entièrement couvert de lierre. Prudents, chacun faisait attention où ils mettaient les pieds sans oublier l'espace d'une seconde de porter un regard vigilant aux éventuels dangers qui pouvaient surgir à n'importe quel moment d'autant qu'ils venaient de mettre leur propre vie dans celle d'un enfant dont ils ne connaissaient absolument rien.



Shalan qui ne percevait pour le moment aucune aura susceptible de le mettre en alerte se tenait aux côtés du rôdeur humain quand l'enfant se glissa près d'un petit bâtiment cylindrique attenant et si la porte en bois était encore en place, et quand leur petit éclaireur la poussa dévoilant une entrée où de nombreuses toiles d'araignées remplissaient l'espace, jusqu'à mi-taille, les fils de soie chargés de poussière attestaient de leur ancienneté tandis plus bas, environ à la hauteur de l'enfant, la soie paraissait plus récente, quelques jours à peine. Sur le seul de porte était visible de nombreux restes de bouteilles brisées.

- C'est un cellier, il y a un escalier au fond, il mène en bas...lança l'enfant.



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L’aventure est dans chaque souffle de vent.
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Samedi 19 Novembre 2011 à 17h40 par Ana N' Si
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es squelettes. Ce n'était pas la première fois que Mirtzar en entendait parler et il avait connu assez de guerriers de son clan qui affirmaient en avoir combattu pour savoir qu'ils n'étaient pas des créatures mythiques inventées pour effrayer les enfants. Mais, personnellement, Mirtzar n'en avait jamais vu et n'avait aucune idée de comment on pouvait les combattre. Même si il avait des pistes.

A dire vrai, plus que des idées sur ce qui pouvait nuire à ce nouvel obstacle, il savait ce qui risquait de ne pas marcher. Et, en premier lieu, il mettait dans cette liste les flèches de ses compagnons qui, bien que très habiles, risquaient d'avoir du mal à toucher des cibles aussi étroites. A moins de viser les crânes peut-être. Mais cela le concernait peu. Quoique même pour ses haches, cela faisait des ennemis difficiles à atteindre. Cela aurait sans douté été plus facile s'il avait pensé à se munir d'un marteau. Ce serait peut-être une bonne première création lorsqu'il aurait enfin repris le chemin de sa forge.

Il se mit une gifle mentale tout en souriant. Le moment n'était pas à d'hypothétiques réflexions sur l'avenir mais il était heureux d'avoir réussi à surpasser sa dépression. Il devait trouver une idée sur comment se débarrasser de ces squelettes. Le plus simple était sans doute de tirer parti de l'environnement en attirant les ennemis dans les escaliers et en leur faisant tomber un objet lourd dessus. Mais ils n'avaient pas vraiment de rochers à portée de main. Plan stupide et à oublier au plus vite.

Un instant, il se demanda si les squelettes étaient vraiment des ennemis. Ce n'était pas pour la même raison que d'habitude mais il répugnait à entamer ce combat. Leurs ennemis étaient déjà morts, ils n'allaient donc pas souffrir ou perdre quelque chose mais les aventuriers avaient, eux, beaucoup à perdre en commençant un combat qui risquait de diminuer encore leur potentiel offensif. Mirtzar n'avait aucune idée de comment se créaient les squelettes et il avait entendu parler de gentils fantômes. Alors, pourquoi n'y aurait-il pas de gentils squelettes? Qu'ils se trouvent à cet endroit infesté de créatures maléfiques alors qu'eux se rangeaient du côté du bien ne sembla pas soulever un problème pour Mirtzar qui stoppa là ses réflexions et décida de demander à ses camarades si l'un d'entre eux avait un plan.


-Je n'y connais rien en squelettes. L'un d'entre vous a une idée? Serait-il possible qu'ils puissent être de gentils squelettes?



Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.
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écrit le : Lundi 21 Novembre 2011 à 19h22 par Yvhann
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Le grugach pesta intérieurement de la décision des lunaires et des suivants, de suivre l'enfant, mais en voyant l'étroitesse du lieu, une fois entré, il en fut soulagé; en fin de compte il était peut être mieux ainsi qu'ils puissent prendre l'adversaire sur deux front.

L'endroit le laissait neutre sur le coup, à la vue de l'arrêt des deux éclaireur familier, le sauvageons se préparait au pire d'un instant à l'autre, mais ni un ni l'autre donna l'alarme et c'est avec précaution qu'il avança jusqu'à l'endroit de l'arrêt de Floyr pour y apercevoir la brochette de squelettes. Comme si il avait entendu les sages paroles mental du valeureux Mirtzar, le rustre elfe remit ses flèches dans son carquois, rangeas son arc et prit en main son bâton long qu'il avait confectionné quelque jours auparavant; il était temps de connaitre sa maniabilité.

De tout temps il avait toujours détesté l'idée d'utilisé des squelettes au combat, il trouvait cela lâche et surtout irrespectueux. C'est le pourquoi que sa mère si aimé, avait toujours demandé que si elle tombait dans un combat, d'être bruler au lieux d'enterrer, son père avait le même souhait et Yvhann dans son malheur avait quitté le village en sautant du haut du ravin pour échapper au adversaires que trop coriace du moment, sans avoir le temps et la possibilité d'exaucer leurs souhaits. Il s'en voulait encore d'ailleurs de cette lâcheté et depuis longtemps il avait au coeur une blessure qui le vrillait. Il savait les corps de ses feu parent ainsi que des villageois encore sans sépultures et surtout pas brulé, cela venait de le mettre dans une colère, pour l'instant, encore contrôlé. Il avait manqué à la demande de ses parents et il était certain, que si il revenait dans la haute forêt, sa prochaine mission serait de retrouver les dépouilles et de les brûler. La vue de ces squelettes venait de réveiller une force en lui.

Comme à son habitude son visage arborait une grimace de dégoût et de colère. À savoir qu'il pouvait combattre le squelette de l'un des membres de sa famille le répugnait hautement.
* Ce ne sont pas eux, ce ne sont pas eux...*
Se dit-il mentalement pour garder le contrôle de sa colère. Il savait pertinemment par contre, qu'il était fort probable que ce soit des squelettes de certains elfes, mais comme auparavant, il chassa cette idée rapidement pour ce concentrer sur ce qu'ils les attendaient.

Cela fit naître une raison de plus et une force de plus pour affronter les ignobles et perfides êtres qu'il allait ensuite combattre, les Drows. La force qui ce pointait, était bien sur, la vengeance; il l'avait que trop longtemps mit de coté pour poursuivre une nouvelle voie qui l'avait fait avancé dans un avenir de désintéressement de soi, il avait offert sa vie aux Gardiens Sylvestres et à la communauté du Saule. Depuis ce jour, il n'avait jamais rien fait pour sa propre personne, lui qui profondément, était un être égocentrique et chaotique. La sagesse qui était apparut au moment que Sylvanus l'avait éprouvé et choisi, lui inculquait incessamment sa façon d'agir pour le mieux de l'ensemble et pour le bien de la suite qui en avait découlé: Sans aucun doute, cela lui avait, à plusieurs reprise, sauvé la vie.

C'est avec détermination qu'il se tenait prêt à combattre au coté de ceux qui l'avait soutenu depuis près de deux lunes. Bâton en mains il attendit que le noble partage ses décisions; il regarda les armes que tenaient les squelettes pour ce préparer puis mentalement il entreprit le combat, visualisant sa percé dans les rangs squelettiques. Tout son corps se préparait, il sentait danser sur lui son dragon protecteur, il sentait en lui la magnificence du combat; il était ce qu'il devait être.

* N'est pas mort ce qui à jamais dors et au long des siècles peut mourir même la mort.*




Yvhann examine l'endroit, a savoir la hauteur du plafond et la largeur de l'escalier et si il lui serrait possible de sauter bâton horizontal devant lui. Le but étant de sauter par dessus le plus possible de squelettes pour pouvoir les attaquer en tenailles ou bien sur deux front.



La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."
Fiche Yvhann

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Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage.
Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas.
Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien.
Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*.
Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie.
Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
 
 
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