onjour à tous ! Alors je crois que j’ai tout complété. J’ai un petit souci quant aux prix des équipements et je me suis basé sur ceux affichés sur le site DRS. Je ne doute pas que vous allez vérifier. En espérant passer de bon moments avec vous tous ! Hop, voici quelques infos (puis le BG) :
IRL :
Cliquez ici pour dérouler le parchemin...
Prénom : Kevin (commentaire : sans commentaires)
Age : 27
Ville : Bretagne, c’est une grande ville
jeux de rôle pratiqués : D&D 3 et 3.5 ; Vampire Mascarade ; Ji Herp
Connaissances de D&D : Correctes
Connaissances des RO : Un peu moins que moyenne
Lectures concernant les RO : aucune, je ne lis pas… (oui c’est mal)
Je suis tombé sur ce site : conseillé par Njini !
Fréquentation envisagée sur la taverne : Presque quotidienne je dirais, un semaine ou quelques jours d’absence par ci par là.
Mes attentes par rapport au site : Bien m’amuser, bien interagir, écrire.
Mes attentes par rapport au jeu par forum : Un boost pour l’écriture, du rôleplay, de la surprise, du gameplay, des rencontres
IG :Cliquez ici pour dérouler le parchemin...
Mon personnage : Kaël
Nom complet : Kaëlhonia Suriyani
Pourquoi ce personnage : Créé surtout pour le rôleplay, je ne cherche pas à en faire un grosbill mais surtout un personnage avec une réelle histoire, et qui évoluera selon ses péripéties. L’unique point sur lequel j’ai prévu une évolution, quand on y sera, est que Kaël se découvrira des talents d’ensorceleuse. J’aime les roublards pour leur interaction accrue avec l’environnement, leur jouabilité et leur esprit (qui est très différent de l’un à l’autre). J’espère emmener ce personnage vers ses objectifs car son histoire me touche, en fin de comptes. J’espère que j’y arriverais
Combien de personnages actifs avez vous ici et lesquels : Ca serait le premier.
Background du perso :
- Ainsi petite, tu t’appelles Kaël ?
- Oui monsieur, et toi ?
- Benmri.
- Dis monsieur Benmri, pourquoi on attend ici ?
- On attend que tes parents et mon ami finissent de discuter.
- Et de quoi ils discutent ?
- Aaaahh, bonne question! Ils parlent de toi. Ils parlent de tes projets et de ton éducation, dans le but de te prévoir un meilleur enseignement.
- Aaaahh, d’accord !
Répondit l’enfant amusée.…
…
Et pourquoi ils n’arrivent pas à m’éduquer ?
- Euh… Ce n’est pas vraiment ça.
- C’est quoi alors ?
- Notre organisation estime que tout Mulan doit avoir accès à une éducation complète, respectueuse et adaptée à son profil. Tu as beaucoup de chance tu sais, il y a de nombreux villages où nous n’avons pas le temps de nous rendre.
- Votre organisation ?
Le garde posté devant la porte était manifestement de bonne composition mais tout de même embarrassé par cette myriade de questions. La jeune enfant ne cessait d’en poser, des questions sur les réponses à ses questions, des questions sur sa tenue, son origine, sa taille, son équipement, sa famille… Elle était curieuse, très curieuse. Elle commença à escalader tant bien que mal le vieux tonneau en bois, juste sous l’une des fenêtres, afin d’espérer voir et entendre ce qui se tramait dans sa maison. « Hey ! Kaël. Ce n’est pas sage ».
Prise en flagrant délit, la gamine esquissa une moue tristounette puis abandonna son périple. Elle lui demanda alors :- Eh monsieur ! C’est quoi ce gros bonhomme là-bas ?
- Hum… On dirait un… Euh..
…
…
Kaël était maline c’est sûr, car au fond là-bas, il n’y avait rien. Par contre il y avait une Kaël sur un tonneau, se tenant sur la pointe des pieds et écrasant ses joues d’enfant sur la fenêtre. « Quelle tête de mule tu fais ! »
Le garde la prit par-dessous les épaules puis la déposa au sol. « Sois patiente. »
C’est ainsi que durant la demi-heure qui suivit, Kaël ne cessa de poser de nouvelles questions à Benmri. Elle avait été fière aussi de lui montrer cette belle serpe offerte par un artisan de sa famille, une arme qui faisait presque sa taille et qu’elle peinait à soulever. « J’aurais quand même préféré avoir l’immense épée comme celle que grand-frère a eu ! Mais je suis trop petite…»
- Tu es certes petite mais tu es futée !
- Oui, c’est car je suis bénie !
répondit-elle en se dandinant.Et c’est ainsi qu’elle lui raconta comment elle avait terrassé un gobelin à l’âge de deux ans, aidée par Thot en personne… Cela amusa beaucoup le garde qu’elle ait tant d’imagination. Etant pourtant intrigué par le nom de la divinité, il insista pour qu’elle lui en raconte davantage. C’est avec peine qu’il obtint puis pu se reconstituer une version qui lui semblait plus crédible : Elle n’aurait pas dû survivre à sa naissance mais elle était bien là. Subjugués par ce miracle, ses parents auraient consulté un devin afin de savoir quel dieu il leur fallait remercier. Ce dieu aurait été Thot. «… Aurait été Thot ».
- C’est pas drôle, tu devines tout ! Dis, tu connais Thot ?
- Hum… Tu sais Kaël, il existe des régions où…
La porte s’ouvrit.
Le garde se tût aussitôt. Au travers de son regard insistant, il laissa une voûte de mystères et de nouvelles questions envahir l’esprit de la gamine. Un grand homme aux vêtements, au teint et à l’allure sombre sorti de la bâtisse. Il tenait une espèce de grimoire dans une main, l’autre étant encore sur la poignée. Il invita l’enfant à rentrer. Cet instant que Benmri et Kaël venaient de partager s’arrêterait là apparemment. La porte se referma. - Alors ?
- Ses parents s’occupent bien d’elle. Elle a une vie simple dans des conditions potables. Elle apprend à lire et à écrire et semble être plutôt douée. Elle maîtrise bien le Mulhorandi et commence à connaître quelques mots en Dupari ainsi qu’en Algarondan. Elle a apparemment une vie sans histoire.
- Bien, nous pouvons donc passer au suivant je suppose.
- Tu supposes mal.
- Que voulez-vous dire ?
- Ils m’ont laissé feuilleter le carnet où elle s’entraîne à écrire… J’y ai découvert certaines phrases écrite en Draconien. Lorsque je les ai montrés à ses parents, ils ignoraient tout de la signification de ces mots.
Benmri, cette gosse est une hérétique.
Le garde resta silencieux et détourna un regard peiné vers le tonneau gisant sous la fenêtre. L’homme en sombre, lui, ouvrit son grimoire et y marqua minutieusement quelques notes.- Donc nous repasserons régulièrement afin de nous assurer que rien ne se soit encore manifesté. Nous la prendrons avec nous dans quelques années, elle est bien trop jeune encore pour devenir ouvrière ou être vendue. Alors… Je note aussi sa faculté à pouvoir comprendre le Draconien ou l’écrire tout du moins, cela pourra intéresser certains clients. Effets personnels… Aucun pour le moment vu qu’elle grandira
«- Une serpe ! »… Elle a une serpe.
- Une serpe ? Original… Je note.
- N’aurait-elle pas pu faire une bonne magicienne ?
- C’est dommage, mais aucune exception… Tiens, range-moi ça.
- Où allons-nous ?
- Il y a un devin dans le village. J’ai besoin qu’il me fournisse sa liste pour les nouvelles naissances.
L’homme sombre partait déjà devant. Benmri eut une amertume profonde. Il rangea le grimoire dans son sac de voyage puis fit discrètement un signe étrange.¤ Thot… Mon dieu, continues de protéger cette enfant comme tu l’as fait. Elle passera bientôt des épreuves difficiles.¤
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- )…et ce n’est que maintenant que je peux me rendre vraiment compte de l’évolution de mon propre peuple. C’est vrai qu’il a une culture puissante et j’arrive encore à en être fière. Mais en réalité, notre culture guide son peuple comme si il n’était qu’une troupe de cavaliers avançant dans la pénombre. Ils filent droit, suivant un unique chemin qu’ils imaginent ne pouvoir prendre autrement que dans deux sens. Surentraînés par les récoltes de leur éducation, pressés par les cravaches des magiciens et dirigés par les mords des prêtres, les chevaux n’osent plus porter leurs regards ailleurs que droit devant eux. Et ils avancent, ils avancent.. Et la troupe passe devant tes yeux, non seulement sans t’apercevoir mais aussi persuadés que leur route est l’unique voie existante... Tu vois ce que je veux dire ?
Daïri était immobile, concentré sur sa cible pendue par deux épingles à un fil à linge, environs trente mètres plus loin. Il décocha et libéra le sifflement de son projectile. Kaël se rappelait de ce qu’il avait dit une fois à propos des flèches. « Une flèche est esclave et lorsqu’on lâche la corde afin de lui rendre sa liberté, la flèche a en elle une force nouvelle : celle d’avoir un but. »
C’est un peu ainsi qu’ils étaient tous les deux désormais, guidés par un but.
Le jeune homme esquisse une moue insatisfaite. Il se rappelle de ce que l’adolescente lui avait répondu une fois à propos des flèches. « Oui mais elle peut rater sa cible, ne pas l’atteindre si elle est trop loin… »
Cette moue se voit rapidement recouverte par un sourire.- … Raté ! A ton tour.
- Crétin ! C’est normal, tu as vu la distance ?!
- Si tu te fixes seulement des objectifs que tu peux atteindre, tu n’avanceras pas !
- Oui bon… Tu ne m’as même pas écouté en plus…
- Hahah !
Daïri passa l’arc à Kaël. Tandis qu’elle s’apprêtait à le bander, il lui répondit sur un ton taquin, bien fier de lui montrer qu’il avait tout suivi :- Imagine si deux troupes avancent ainsi, sur le même droit chemin en brandissant leur culture dans des sens opposés. Tu penses qu’à défaut d’autre route à leurs yeux, ils se passeraient forcément sur le corps?
Tss… Je préfère largement mes déambulages dans les broussailles.
- Sauf que ta broussaille, c’est ta route !
- Eh bien, ne suis-je pas libre d’emprunter le chemin que je souhaite ?
- Mais justement, chacun peut vivre sa vie comme il l’entend. Il doit juste en assumer les choix qu’il fait… et tout ce que ça implique.
- Ben… On assume très bien, non ?
L’attention de Kaël toute consacrée à sa cible résonna comme un oui. C’est alors que quelque chose percuta la grande cloche en bronze juste derrière eux. Un son grave frémi, emportant dans une bourrasque de surprise une dizaine de volatiles qui étaient paisiblement perchés là. La jeune femme était peu encline à se laisser disperser pour si peu et c’est la main ferme de Daïri agrippant son épaule qui la força à se retourner. "…Quoi !!"
Il lui répondit par un regard tenace et alarmant, lui montrant le carreau brisé qu’il venait à l’instant de récupérer au sol. Kaël écarquilla les yeux, puis osa un coup d’œil en contrebas… Ce fut encore le garçon qui la força in extremis à se mettre à couvert derrière la balustrade en pierre. Au même instant d’autres carreaux percutaient la cloche.- Mais… Mais qu’est-ce qu’ils veulent…
Avec une maladresse certaine, l’adolescente se mit à fouiller son sac puis à le vider de divers objets, colliers, bracelets, bijoux… Ses mains que la peur rendait tremblotantes n’arrivaient parfois pas à s’emparer de leur cible. "C’est un objet ?"
- Je ne crois pas.
- Un objet avec une signature !
- …
- C’est un objet magique, ils veulent le récupérer !
- Non je te dis ! J’ai vérifié tout à l’heure, nous n’avons volé aucun objet magique…
Pris au piège en haut de leur perchoir, les deux jeunes entendaient désormais les bruits de pas lourds et pressés arpenter les escaliers étroits du clocher. La trappe était fermée de l’extérieur mais le fragile loquet ne tiendrait au mieux qu’une minute. Les toits voisins n’étant pas si proches, leur sentinelle devenait étau et ne leur offrait aucune voie de secours. Pourtant…- Kaël, quand je te le dis, tu te lèves et tu sautes sur le toit.
- Hein ??!
- Aie confiance.
- Mais tu compt…
«Fais-le, c’est tout.»
Ca y est, juste à quelques mètres, on entendait l’agitation des quelques mercenaires entassés sous l’unique voie d’accès. Le premier coup donné contre la trappe commençait déjà à désosser le mécanisme de fermeture… Kaël lança à Daïri un regard effrayé. Ce dernier lui rendit une expression remplie de tendresse et de réconfort. La trappe s’ouvrit violemment… «VAS-Y !!»¤Thot… Pitié¤
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- )…c’est ainsi qu’il m’a sauvé… Jusqu’à ce jour, j’ignorais tout de ses capacités à manipuler les airs. Je ne comprends toujours pas pourquoi il me l’avait caché mais à cet instant tout cela n’était que futilité. Une chose m’était apparue comme évidente : Après tant d’années, ces marchands d’esclaves nous avaient retrouvés et semblaient bien déterminés à nous rejeter dans leurs cages…
- Comme votre histoire est triste demoiselle. Et ce Daïri, que lui est-il arrivé ensuite ?
- …
Je ne sais pas, je ne l’ai jamais revu… Je prie chaque jour Thot, et dans mes prières je demande à ce qu’il ait été épargné, je demande à le revoir. Je le considérais comme un grand frère, un mentor.
- J’imagine comme cela a dû être difficile… Dites-moi, cette cicatrice sur votre pommette, elle date de cette époque ?
- Ce n’est que plus tard que je m’en suis aperçu, dans le feu de l’action je n’ai même pas ressenti la blessure…
Kaël caressa machinalement son ancienne plaie, laissant l’un de ses doigts glisser dans la ligne creuse, un regard brumeux plongé dans les souvenirs passés. La taverne qu’elle avait choisie avait comme nombreux clients les riches marchands de la cité côtière. C’était un lieu chic où l’on mangeait fort bien et les plats répartis sur sa table débordaient de fruits de mer dont la jeune femme ignorait tout du goût. La douce odeur d’encens qui se répandait depuis le comptoir ne venait en rien gêner la saveur des aliments et l’ambiance était bercée par une troupe musicale et quelques danseuses délicates. Certains hommes en manque de réconfort mataient les formes sensuelles serpenter au son des instruments, d’autres parlaient certainement affaires et les rares hommes ivres avaient été néanmoins préventifs : ils avaient pris soin de n’emmener avec eux que le strict nécessaire. L’érudit avec qui elle partageait le repas n’était ni ivre ni en affaires ; il était là, simplement car il avait répondu favorable à la faveur de Kaël. Il semblait généreux, courtois et respectueux. Mais d’ailleurs, n’était-ce pas lui plutôt qui partageait sa table avec elle ? L’homme âgé rempli à nouveau le verre en cristal de son invitée puis repris la conversation après quelques instants de réflexion.- Je suis vraiment navré Dame Kaël, mais je crains n’avoir aucune information qui vous serait utile. Sachez cependant que la magie innée peut se manifester pour la première fois à tout instant. Elle n’a pas d’âge et les âmes au travers desquelles elle désire se manifester apprennent tôt ou tard à la maitriser. Soyez patiente, restez téméraire et juste comme vous l’êtes. Si vous avez été bénie par Thot durant votre jeune âge comme vous le dites et que cela vous a valu tant de péripéties, je ne doute pas qu’il saura trouver le moment opportun pour vous faire un signe.
La réponse de l’érudit la laissa pensive. Pourquoi était-elle née dans une contrée où les arts profanes innés étaient perçus comme de l’hérésie ? Et ces mages avaient pourtant fait la promesse à ses parents qu’ils allaient bien s’occuper d’elle et que là où elle irait, ses talents qui ne se manifesteraient peut être jamais ne seraient pas un obstacle à son épanouissement... Au lieu de ça elle s’était retrouvée tatouée comme une bête, transportée comme une vulgaire marchandise de région en région.
Seulement, si rien de cela n’était arrivé, elle n’aurait pas croisé la route de Daïri. Bien que Kaël ne comprenne toujours pas comment ils avaient fait pour s’échapper, elle n’oublierait jamais le jour où il lui rendit sa liberté. Ce geste ahurissant, elle l’avait perçu comme un signe et en avait fait une force. Depuis ce jour, elle commença à prier pour Thot et se fixa comme objectif celui de faire jaillir d’elle cette fameuse magie enfouie.
La jeune femme leva son regard chargé de détermination vers l’érudit et lui répondit avec vigueur : - Je suis une Mulan, je ne désespèrerais jamais. Je suis une flèche propulsée vers sa cible et je ne la raterais pas ! Daïri ne voudrait pas que j’abandonne et ça tombe bien, ce n’est pas une option.
- Vous m’impressionnez.
Avoua-t-il dans un sourire charmant. " Et je n’en doute pas un seul instant. "
Le repas continua, la soirée dura quelques heures, des heures de discussions passionnées. Cela leur paru si agréable qu’il leur fût difficile de se quitter au moment venu. L’érudit avait insisté pour régler la note et Kaël en avait été soulagée car elle n’avait pas une pièce, avant de s’en aller tout du moins.
Elle allait passer la porte lorsqu’un noble entra. La malchance voulu qu’elle trébuche et manque de s’affaler sur les lattes de bois couvrant le sol. Le nouvel arrivant témoin de la scène parvint de justesse à lui éviter la chute. Un peu gênée et reconnaissante, Kaël fit une courbette, balbutia quelques remerciements puis s’en alla.
Elle était déjà au coin de la rue lorsque le noble sorti de la taverne avec fracas, s’écriant :- Hey ! Maraude ! Rends-moi ça !!- Oh zut !
Kaël détala à toute allure, laissant quelques pièces s’échapper et rebondir sur les pavés.
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- )… que tu as les informations que je cherche, autrement tu ne serais pas ici.
- J’ai rencontré cette Kaël, en effet. Mais je vous mets en garde, elle est agile, intelligente, et déterminée.
- Je sais tout ça ! Mais toi… Comment peux-tu être aussi sûr, vieillard, que c’était bien elle ? Qu’est-ce qui t’a convaincu que cette jeune femme portait bien ce nom, qu’elle ne t’a pas raconté des bobards ?
- Un vieillard acquiert de l’expérience et de la jugeote. Cette Mulan avait une cicatrice sur une de ses pommettes, c’est un détail qui saute aux yeux bien que je ne sois pas suffisamment sot pour me laisser convaincre par si peu. Ce qui m’a renforcé dans mes soupçons est ce texte.
Le vieil homme sortit de l’une de ses poches un parchemin, le déroula puis le montra au chasseur de prime. Ce dernier esquissa une moue frustrée.- Eh bien ? Je ne comprends rien à ce charabia !
- Je m’en doutais, c’est normal. Je l’ai présenté à cette Kaël comme un texte dont j’espérais pouvoir traduire un jour la dernière phrase. Voyez-vous, elle a ainsi supposé que seule cette dernière phrase me causait du souci. Elle a lu l’intégralité du parchemin à haute voix mais n’a malheureusement pas pu prononcer la fin. Elle fût embarrassée de ne rien pouvoir faire pour moi à propos de ce charabia, comme vous dites. Vous remarquerez que la totalité du contenu est écrit en draconien.
- Hum…
- Vôtre Kaël était bien ici il y a quelques heures. Maintenant, payez moi et n’en parlons plus.
Des yeux de chat auraient pu percevoir le sourire satisfait du chasseur de prime. Il sortit quelques pièces de platine de sa bourse, les jeta au vieil homme avec dédain avant de s’éclipser dans une ruelle parallèle. Une fois seul, le vieil homme ramassa son dû et ajouta avec une ironie certaine :
- Et je mettrais ma main à couper qu’à l’heure qu’il est, elle est déjà loin.
---Description physique :Les courbes naturelles de Kaël en font une femme gracieuse et séduisante. Elle n’est pas épaisse, elle n’est pas trop grande non plus. Disons qu’elle a ce qu’il faut là où il faut : Un minimum de jugeote, suffisamment de force et d’agilité pour se hisser par-dessus un mur, de la répartie.
Les mèches abondantes de ses cheveux longs et bruns couvrent souvent une partie de son visage. Lorsqu’elle les attache, elle dévoile une cicatrice sur la peau lisse et mate de son visage ; mais ses yeux en amande incrustés de deux cristaux de bronze dégagent un regard profond et contrasté qui fait rapidement oublier l’existence de cette blessure. Bien au contraire d’ailleurs, de nombreux hommes et même quelques femmes lui ont fait remarquer que cette marque lui conférait une allure… Sauvage et indomptable. Elle n’a jamais été de cet avis et cette cicatrice reste avant tout pour elle un souvenir abattant.
Souvent vêtue uniquement d’une partie de sa tenue d’exploratrice, certes complète mais un peu ternie et usée par le temps, il lui arrive de chercher à se rendre plus désireuse afin de répondre à certains de ses objectifs. Généralement elle se débrouille pour trouver les vêtements qu’elle cherche là où ils sont, c’est-à-dire sur les fils à linge la plupart du temps. Vêtue ainsi, bon nombre de gens la prennent pour une femme noble, éduquée et courtoise.
Mais ne vous méprenez pas, elle préfère la liberté de mouvement que procurent ses bottes moelleuses, sa jupe en cuir, et la touche que lui confèrent son ample chemise et ses gants dont elle a du mal à se passer. Parfois, avec sa serpe à la taille et un arc court en main, il arrive même qu’on se méprenne sur son compte et qu’on vienne lui demander conseils en herborisme.
Comment ça elle a une dague ? Vous avez dû rêver, c’est le vent, seulement le vent.
Enfin, dernier détail imperceptible normalement, Kaël a été tatouée lors de son enfance. Sur son omoplate de gauche est inscrit un signe Mulhorandi.
---Description psychologique :Kaël est une jeune femme déterminée, téméraire, et appréciant les belles choses de la vie. Ce sont d’ailleurs des points qu’elle apprécie voir chez les autres.
A ses yeux la nature n’est ni cruelle ni altruiste, elle change selon les situations et la vie est ainsi. C’est pourquoi chacun est différent n’est-ce pas ? Ceux qui ont de la chance, tant mieux. Ceux qui n’en ont pas, tant pis. Quant à ceux qui s’en procurent, c’est leur choix. Chacun mène sa vie comme il le souhaite et tant qu’il assume pleinement les répercussions que cela peut avoir, elle n’y voit aucun inconvénient.
Lorsque Kaël a quelque-chose en tête elle ne le perd pas et lorsqu’elle dit quelque-chose avec sincérité, non seulement elle y croit fort mais surtout elle ne s’en détachera certainement pas. Aussi une fois qu’elle a alloué sa confiance à quelqu’un, elle lui parle avec une grande sincérité et n’hésite pas à lui faire part d’avis et expériences personnelles.
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