L'éclosion de la fleur de lune, Suite du village mystérieux

La discussion qui se déroulait entre le mage et les initiés aux arcanes du groupe échappait totalement au damarien. Il était un homme de force et d'épée après tout et il préférait laisser la plume à des personnes plus sages et avisées que lui... sauf Agath's san aucun doute.

Il se contenta de s'appuyer contre un mur près de la porte qu'il venait de passer, croisant les bras et portant une oreille distraites aux paroles de chacun. Il gardait en outre un oeil sur Zakline, craignant de la voir repartir dans une nouvelle crise de rage pour sortir ses kukris pour éventrer le mage elfe et le vider comme un vulgaire poisson. Même si l'idée ne déplaisait guère au damarien, celui ci devait reconnaître également que toutes paire de bras supplémentaire étaient bonnes à prendre vu leur situation.

Il détourna un instant son attention en posant son regard sur les deux hins lorsqu'elles entrèrent dans la pièce. Le petit malaise qui semblait prendre Arveene inquiétait considérablement le guerrier qui s'en voulait aussitôt de ne pas l'avoir attendu dans les escaliers. Sans doute même aurait-il dut l'aider à monter. Mais le temps jouait contre eux désormais et il dut détourner son esprit autant que ses yeux de la frêle hin... avec un certain regret qu'il trouvait bien étrange.

A peine reportait-il son attention sur la discussion qu'une sensation sourde envahissait son esprit et son corps, lui donnant l'impression d'être prisonnier d'une cloche sonnante. Portant une main à sa tête, il éprouva une cruelle migraine, les lumières et les ombres jouant devant ses yeux alors qu'il lui semblait perdre prise dans une étrange sensation d'apesanteur. Lorsqu'enfin il rouvrit les yeux, il se crut au milieu d'un nouveau rêve, plus sombre et plus froid alors qu'il sentait la caresse du vent sur sa peau, frissonnant sous cette sensation maintenant qu'il la sentait de nouveau.

Malgré la nausée qui lui tenaillait les entrailles, il regarda autour de lui pour constater la présence de chacun autour de lui. Cependant de la tour et du puissant mage, il ne restait rien et Hannibal reconnut rapidement le portail au centre du village ainsi que les fleurs aux pétales argentées qui le cernaient telle une couronne. Mais son attention se porta d'abord sur chacun d'eux pour être sûr qu'ils fussent tous présents et en un seul morceau. Son regard se perdit sur chacun avant de se braquer sur Arveene, oubliant presque que Karion venait soudainement de réapparaître de façon inexpliquée.

Marchant sur des jambes aussi faibles que celles d'un faon nouveau né, il s'approcha de la halfeline pour poser un genou à terre près d'elle et lui jeter un regard inquiet.


-Tout va bien Arv'? Même sa bouche lui semblait pâteuse après cet étrange sensation.


Son regard se perdit un moment sur le village qui les entourait, constatant que rien n'avait changé autour d'eux. Mais rapidement, son attention se reporta sur la hin, attendant une réponse.

écidément Iélénia n'aimait pas les voyages au travers des plans ou même du temps. La soudaineté de ce qui venait de leur arriver lui fit dire qu'il faudrait se dépêtrer le plus rapidement possible de cette situation. Le portail n'était plus, et les fleurs aussi. Mais est ce que toutes les fleurs avaient vraiment disparu ? Elle se rappela que Zakline avait cueilli l'une d'entre elle avant d'arriver dans cet endroit. Pour la prêtresse il était évident qu'ils étaient revenus à leur point de départ. Restait à savoir s'ils avaient changé quelque chose où non. Un examen rapide lui fit dire que non. Elle chercha du regard vers l'endroit où aurait du se tenir la tour. Si elle était là, elle pourrait savoir s'ils étaient bien revenus comme avant.

Elle chercha aussi Zakline pour la questionner quant à sa trouvaille de tantôt.

-Dites moi, vous pourriez vérifier que votre fleur est toujours là ? J'ai comme un doute tout d'un coup. Je ne sais pas ce qui s'est passé ou ce que nous avons fait mais assurons nous que tout est comme avant.

Iélénia se sentait transformée par cette expérience. Elle avait acquis une certaine assurance. Elle se sentait plus sûre et l'âme de quelqu'un qui sait diriger. Elle sentait comme un appel en elle. Un appel qui la poussait à traquer le mal sous toutes ses formes. Était-ce l'effet de l'écu ou bien cet aller retour vers un autre lieu ou un autre temps. Elle ne le saurait sans doute jamais. Mais elle savait qu'elle avait désormais un destin. Un destin qui portait en lettre de feu le nom du seigneur de l'Aube. Elle serait plus que jamais sa championne et même plus encore. Sa servante au plus haut point et en toute occasion.

-Nous allons trouver ce qui est la cause de ces aberrations et ensuite nous l'affronterons d'une manière ou d'une autre.

À peine Azareus semblait enfin s'être fait laissé convaincre par les sages mots d'Agath's que le temps sembla s’arrêter. Ce fut une sensation bizarre, comme un rêve éveillé. Finalement quand Agath's rouvrit les yeux il était là près du portail rien n'avait bougé si ce n'est que les fleurs de la lune commencèrent à se faner et ce phénomène détruisit le portail.
Au sol six lumières argentées brillaient, ce qui attira de suite le regard du magicien. Se pliant pour en ramasser une sans savoir trop pourquoi Agath's porta sa main sur l'une d'entre elles. Ils étaient six membres et il y avait là six reliques lumineuses, ce n'était pas une coïncidence le mage elfe en était certain.

¤Ces lueurs sont peut-être la clé pour nous tirer de là, je vais en prendre une et on verra bien.¤

Agath's attrapa celle qui lui sembla la plus appropriée se laissant guider par le destin. Des fois il fallait laisser place à l'instinct et laisser de côté les peurs et autres mesures de sécurité pour avancer dans le bon chemin.
Après tout c'est en prenant des risques qu'on acquiert de la puissance aussi, si on veut rester en sécurité alors il aurait pu rester à l’académie. Et ça il n'en était pas question, il agirait avec précaution mais ne fuirait pas à la première entrave qui lui barrerait le chemin.

C'était le moment de voir s'il avait bien raison de prendre ce risque, la main d'Agath's se ferma sur l'une des lueurs... Quand il l'eût dans la paume de sa main Agath's l'observa et sur son visage se dessina un sourire malicieux il ne s'attendait pas à cela...

Ailsa ne savait pas vraiment quoi penser de cet interminable débat entre les membres du groupe et le mage. Mais elle tendit l’oreille lorsque ce dernier se mit à accepter la réalité. Laissant quelques instants son amie et compatriote hin, elle s’approcha de la conversation pour en tirer des conclusions. Mais la projection astrale qui résulta du changement d’avis du mage empêcha toute avancée, et tout en traversant le tunnel de lumière, légèrement nauséeuse, elle se dit que les choses allaient sans doute s’arranger.

Se ressaisissant sur l’herbe humide du village d’hiver, elle fut heureuse de noter que son nez ne saignait plus. Observant ses compagnons, elle fut rassurée de voir qu’ils étaient tous en vie, et même de retrouver Karion. Mais pourquoi cette étrange magie les avait elle fait voyager ainsi ? Et surtout, pourquoi les avoir renvoyés à ce moment précis ? Pour Ailsa, il manquait des éléments pour donner des certitudes, mais sans doute le moment clef avait été figé dans le temps, pour qu’un jour quelqu’un puisse le modifier. Mais ce genre d’affirmation paraissait vraiment étrange et dénué de toute logique, du moins dans la théorie. Elle se retourna vers le reste du groupe.

-Tout le monde va bien ?

Plus pour la forme que réellement inquiète, elle avait lancé ça quelque part pour se rassurer elle-même. Elle se pencha ensuite sur le sol et remarqua les brillances au sol. Se penchant, elle se saisit de l’un d’eux, et l’examina. L’objet en soi était sans doute un indice de plus pour s’en sortir, survivre, et par là sauver le village.

La Fleur de Lune

Moment : nuit pleine lune, Date : 30 Uktar 1372
Lieu : petit village aux abords de la forêt de Cryptejardin
Temps : ciel dégagé, température -2°
Arveene en mode pnj.


Tous :

Zakline n’avait pas attendu la question de la dame de l’aube pour s’assurer que la fleur de lune qu’’elle avait cueillie soit encore en état. La satisfaction se lisait clairement sur son visage pouvant largement comme être interprété comme un « oui ».

Hannibal, toujours soucieux de la santé de ses compagnons, s’enquerra rapidement aux nouvelles d’Arveene. L’halfeline était un peu nauséeuse, et épuisée par tant de péripéties. Oui, fatiguée, l’envie de dormir, sensation qu’ils avaient perdue comme notion et qui semblait refaire surface.

L’elfe devin ne résista pas à jeter son dévolu sur les mystérieuses lueurs. Il fut rejoint aussitôt par Ailsa, qui fit preuve de la curiosité légendaire des petits êtres. Cette lueur est tout simplement le reflet de la lune sur le métal argenté d’anneaux. Un petit symbole était dessiné en or, représentant un épi de blé. Tous les deux en déduisent aussitôt que ce symbole faisait référence à Chauntéa, la déesse nourricière. Leur guide elfique les rejoint également. Elle examina l’objet, juste du regard avant finalement d’en prendre un, puis ceux restant.

- Il y a un anneau pour chaque personne qui a traversé le portail. Je crois comprendre de quoi il s’agit. C’est une version miniature du cercle de murailles qui entoure le village et qui nous soulageait d’avoir faim, soif et fatigue. Son porteur, à mon avis, gagnera ces avantages. C’est un cadeau de la déesse nourricière. Regardez vos colles, il n’y a aucune trace de sang. Etrange, non ? Comme si tout n’avait été qu’un rêve…Je crois que la malédiction a été levée et que nous…

La guide s’interrompit nette en voyant l’écu de la dame de l’aube luire comme un phare en pleine nuit. Le sol commença à se soulever sous leurs pieds…

Pas vraiment rassurée par la présence de la fleur, Iélénia s'avança vers les lueurs tout en écoutant Zakline. Quand son écu commença à briller elle sut que tout n'était pas terminer. Elle commençait à comprendre en fait. L'anneau géant devait servir de protection aussi pour ce qui se passait à l'extérieur. Celui-ce étant détruit, plus rien n'empêchait ce qui se trouvait à l'extérieur de l'anneau d'entrer dans le village. Elle se pencha pour ramasser un des anneaux et le glissa dans la sacoche de sa ceinture avant. Elle donna alors ses ordres tout en dégainant son arme.

-Dispersez-vous, je ne sais pas ce qui arrive mais on ne va pas tarder à le savoir et il ne vient pas nous souhaiter la bienvenue. Que la lumière de l'aube nous guide.

Elle activa son écu avant de chercher d'où allait bien pouvoir sortir ce qui causait tout ce remue ménage. Elle avait bien une idée derrière la tête en voyant son écu briller. Le démon faisait son apparition. La question était surtout qu'allaient-ils pouvoir faire contre lui. Le magicien protecteur du village n'était plus de ce monde et ils allaient avoir besoin d'aide. Cependant Iélénia ne doutait pas. Elle ne pouvait pas douter, car tout ce qui se passait ici et maintenant était de leur faute. Ils étaient maintenant ceux qui protégeaient le village.

-Mettez-vous en cercle ! Agaths au milieu ! Vite dépêchez-vous !

est ce que j'ai le temps de lancer un sort ?

Rangeant l’anneau dans son sac, la hin se tourna vers Hannibal et Arveene, qui semblait tout aussi occupés qu’elle. Un bien étrange cadeau, utile certes, mais après leur séjour au village maudit, utiliser un tel objet avait un coté désagréable, presque à s’en dégouter de l’utiliser. Elle ne le passa donc pas à son doigt pour le moment, désireuse de se sentir de nouveau vivante. Ses petits volaient dans les airs au-dessus d’elle à une petite dizaine de mètres de haut. Ecoutant les explications de la demi-elfe, elle se tourna alors vers Ielenia.

Notant soudainement le changement de teinte du bouclier, un éclair la traversa, comme pour se stimuler avant le danger, et l’adrénaline se mit à monter. Qui pouvait bien arriver ? Démon ? Mort vivant ? Loup géant ? Tant de questions sans réponse la dessus. Il fallait pourtant en trouver. Jetant un coup d’œil au-dessus d’elle, les oiseaux décrivaient des cercles à une petite dizaine de mètres de haut. L’allure imposante de Sirophi faisait planer une grande ombre au-dessus du groupe.

-Il vaut mieux rester groupé !

La Druide se plaça en arrière sur la droite de la prêtresse. Les six oiseaux décrivant des cercles dans les airs à une demi-douzaine de mètres au-dessus du sol, observant ainsi les alentours. Sortant de son sac sa fronde et attrapant des billes de sa ceinture, elle incanta et une légère lueur vint nimber les petites sphères. Chargeant la fronde, elle attrapa de sa main libre son médaillon, et après quelques paroles de réconfort spirituel, chercha le danger de l’œil, surveillant de la même façon les agissements des oiseaux et à leur réaction trouver ce qui leur arrivait dessus.

Ailsa se place à droite de la prêtresse, sort sa fronde et lance pierre magique sur trois munitions. Si il lui reste du temps avant que des personnes béliqueuses ne surgissent, defense totale.

Agath's enfila l'anneau à son index de la main gauche et l'observa un court instant avec des yeux remplis de cupidité. Malheureusement bientôt un événement vint troubler ses pensées quand le sol se mit à trembler. Il observa ses compagnons apeurés se mettre très rapidement en alerte ce qui l'encouragea à faire de même. Agath's manipula donc les arcanes comme lui seul pouvait le faire recreant une barrière protectrice qui recouvrit tout son corps lui donnant une aura bleuté.

¤Alors le temps est venu de se battre contre les forces du mal...Quelle horreur peut-être aussi vile comme pour sortir de la sorte des entrailles de la terre. Que Corellon me protège.¤

Ecoutant les ordres de la prêtresse l'elfe se plaça rapidement au centre des combattants, c'était comme il l'avait pensé la meilleure position pour utiliser ses sort sur leurs ennemis sans être directement attaqué.

-Je ferai comme tu dis guérrière mais mon épée aurait été surement aussi mortelle que vos armes. Mais on fera à ta façon après tout je suis plus doué pour la magie, je reserverai mon talent martial au cas ou vous auriez besoin d'un coup de main.

Agath's lance armure de mage si quelque chose d'hostile les attaque et se place sur la défensive au milieu des guerriers.

Les yeux encore perdus sur la silhouette de la petite halfelin, le damarien constata avec un soulagement qui le surprenait qu'elle n'était pas blessée et en pleine forme apparemment. Pourtant il ne parvint pas immédiatement à détacher son regard d'Arveene et il dut mettre un certain temps pour détourner son attention, prenant conscience de la gêne que cette situation faisait naître en lui. Avec un petit sourire gêné, il se redressa sur ses jambes pour rejoindre un peu maladroitement leurs guide, son corps encore pris d'étrange et inexpliqués vertiges.

Comme tous, son attention se porta alors sur les anneaux argentés qui trônaient maintenant au creux de la main de Zakline. Hannibal était plus qu'un prophane dans le domaine des arcanes magiques ou des artefacts et l'explication de la demie-elfe ne convainquait guère le damarien qui préférait toujours s'assurer de ses propres yeux et sens. Il regarda les fines gravures ciselées sur le pourtour des anneaux, reconnaissant certainement les vignes de la déesse nourricière comme l'appelait la prêtresse de l'aube. Il fut tenté un moment de saisir une des bagues pour l'examiner de plus près mais ils étaient désormais hors de sa portée entre les doigts de leur garde-chiourme et Hannibal ne voulait pas prendre le risque de s'attirer le courroux ou l'agacement de leur guide.

Leur objectif premier était et demeurait la remise de la fleur de lune à maître Phalantar et le guerrier fut surpris de constater que Zakline semblait oublier un temps cette mission... elle qui semblait avoir une raison de plus que quiconque d'autre dans ce groupe d'accomplir cette quête. Cette question revenait sans cesse dans son esprit et le damarien aurait bien aimé poser quelques questions à leur guide au risque de provoquer sa colère. Mais il lui fallait savoir tout cela, plus encore si le succès de la mission ou la sécurité du groupe en dépendait.

Il s'avança de quelques pas en direction de la demie-elfe, bien décidé à lui poser quelques questions en privé lorsque le sol se mit à trembler sous leurs pas. Ses pensées étaient désormais détournées de Zakline alors que ses instincts martiaux reprenaient le dessus. Un tremblement de terre? Quelque chose lui disait que non...

Refoulant la panique au plus profond de lui, il serra les dents en portant une main à la poignée de son épée pour la dégainer tandis que de son autre bras, il détachait l'écu placé dans son dos pour le sertir à son poignet. Il ne lui fallut guère d'avertissement pour fermer le cercle avec ses compagnons, espérant juste que les deux petits halfelins aient le temps de se placer au centre pour plus de sécurité.

Ses yeux se perdirent un moment sur la lame de son épée, admirant les reflet qui dansaient à sa surface dans la froideur du jour. Son regard descendit lentement sur la garde superbement décorée de l'arme. Avec un étrange sourire, il se disait qu'enfin il pourrait tester cette merveille au combat et le poids de l'épée devint aussitôt plus léger dans sa main alors que ses doigts se resserraient sur le cuir de son manche.

Gardant son sourire en coin, son attention se reporta aussitôt sur son champs de vision, ne prenant pas pour cible un point précis face à lui mais laissant son regard vide embrasser l'horizon lointain pour élargir son champs visuel au maximum. Il était prêt... et il le serait toujours pour se battre et protéger ses camarades.


Hannibal sur la défensive.

La Fleur de Lune

Moment : nuit, Date : 30 Uktar 1372
Lieu : petit village aux abords de la forêt de Cryptejardin
Temps : pleine lune, ciel dégagé, neige au sol
Karion en mode pnj.


Un demi-cercle se forma aussitôt avec Iélénia, Hannibal, Ailsa, et Zakline. Les deux halfelins Arveene et Karion préfèrent se mettre à l’abri derrière respectivement le guerrier du Nord et la dame de l’aube. L’elfe devin se mit également à l’abri au cœur du demi-cercle.

Le sol continuait à se mouvoir mais à une vitesse lente permettant tous à garder l’équilibre. La neige tapissant le sol commença à fondre, devant une boue visqueuse. Les lanceurs de sorts eurent le temps de jeter un sortilège car pour l’instant l’ennemi invisible se faisait désirer. Puis des morceaux de terre commencèrent à gicler comme un lait bouillonnant sur un feu ou une taupe sortant de son terrier. Arveene lâcha un hurlement, échappant de peu à une main squelettique enflammée sortant de terre.

D’autres monceaux de terre se levèrent, révélant des créatures squelettiques hideux en feu se hisser sur la surface. Tous reconnurent les créatures qu'ils avaient affrontées en forêt.

Les oiseaux de la druide Ailsa piaffèrent comme si un chat s’approchait de leur nid. En levant la tête, la druide découvrit trois créatures volantes ressemblant à une tête difforme maintenue en l’air par deux ailes de chauve-souris avec une lueur verte brillante et non rassurante au fond des yeux. Ses créatures fondaient le ciel vers leur direction…