Thüldae? Nous avons un problème...., Feanor, Godrick et Lorindol

Le demi elfe s'était mépris sur les intentions de Feanor qui ne voulait pas lui bloquer le passage mais simplement le prévenir qu'il gardait un œil sur lui. En haussant les épaules il chassa vite de son esprit la désagréable sensation d'avoir fait mauvaise impression. Après tout, mieux valait tout de suite montrer sa détermination.
Il attrapa au vol la morgenstern que lui lançait Godrick et la plaça rapidement à sa ceinture en attendant un endroit plus adapté pour la ranger dans son sac.

-Merci mon ami mais comme tu l'as dit, elle est trop lourde, je ne l'utiliserai que contre les ennemis insensibles aux tranchants de mes lames.

Sur ces mots et à la suggestion pertinente de Lorindol, il rengaina lesdites lames et s'approcha rapidement de Linwëline pour la soulever le plus délicatement possible dans ses bras. Malgré sa propre ascendance semi-elfique il ne s'attendait pas à ce que sa compagne soit si légère et il ne put retenir un hoquet de surprise. En revanche il comprenait que sa taille ait posé un problème technique à son ami nain.

-Godrick devant moi et Lorindol derrière. Il faut assurer la protection de Linwëline en cas d'attaque surprise. Du coup Godrick je te laisse les clefs mais je ne pense pas que nous ayons beaucoup d'autres choix que celui de refermer derrière nous.

Désignant de la tête la porte d'où provenait les éclats de voix, le rôdeur s'adressa alors au dénommé Ulwarth.

-Après vous cher associé, nous nous en remettons à vous... pour l'instant.

Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
(1er Martel 1373 CV)

Lieu : Velprintalar, capitale de l'Aglarond, en direction du premier cercle
Temps : Neige fondue,
Moment:Début de soirée

MJ
Narration: Tous

inwëline, toujours inconsciente réagit pourtant à l’eau aspergé sur son visage par le fils de la pierre, mais ce fut furtivement. L’heure n’était pourtant pas à rester sur place plus que nécessaire mais bel et bien de quitter cet endroit et de mettre le plus de distance possible entre les ravisseurs de l’elfe argenté et eux, quitte à faire confiance à un étranger, tout en restant sur leurs gardes.

Le demi elfe ne se fit pas prier, après tout, ses instructions étaient précises, il prit donc la tête du groupe et s’engagea dans le couloir en marchant à grande enjambée. Quatre à quatre, Ulwarth grimpa les marches, suivit de Godrick, de Feanor avec Linwëline et du magicien pour déboucher dans un hall en ogive où montait la garde une guerrier à la crinière rousse, le visage recouvert d’un morceau de tissu qu’il abaissa à la vue de son compagnon et de ceux qu’ils étaient venus chercher. Ses traits montraient eux aussi une ascendance elfique.

- Par ici ! Vite!

Le second demi-elfe désigna la direction à suivre alors que l’obscurité juste brisée par endroit par quelques torchèrent leur permettait de se faufiler avec une discrétion. Ils prirent à droite, longèrent un mur de pierre jusqu’à une porte de service ouverte sur une voiture sombre, porte ouvertes. Ils s’engouffrèrent dedans sans se poser trop de question.

Leur sauveur frappa de poings l’un des côté et l’attelage s’ébranla. le corps légé de Linwëline serre contre lui, le rôdeur de la compagnie de smarches sentait le souffle chaud et apaisée de la prêtresse contre la peau de son cou.

- Nous allons nous assurer que nous ne sommes pas suivis mais cela ne devrait pas être le cas, j'en suis presque certain,glissa avec conviction Ulwarth tandis qu'il farfouillait dans une bourse en cuir pour extirper un minuscule fiole en verre noir de la taille du pouce de Godrick, qu'il tendit à Feanor, tenez, faites lui le contenu de cette fiole, vous devriez la voir s'éveiller, peut-être un peu nauséeuse mais bon, c'est un moindre mal. A partir de ce soir, vous êtes sous la protection de Dame Eledhwen Myta qui comme l'a laissé entendre votre ami....

Le demi elfe jeta un coup d'oeil à Lorindol

-...dispose de quelques rivalités en ces lieux dont vous semblez être les victimes collatérales. Votre cousin disiez-vous? Quel est-t-il?

Profitant de la discussion entamée et des cahots de la rue pavée, Godrick s'empara sans plus de cérémonie de la petit fiole qu'il déboucha pour laisser Lorindol répondre à leur "sauveur" et respira son contenu. La forte odeur d’ammoniaque qui se répandit fut si entêtante qu'elle déclencha presque immédiatement un mal de tête chez le nain, de quoi réveiller un mort. Le nain prit l'initiative et se pencha sur Linwëline pour placer le flacon sous le nez de la belle elfe. Les compagnons n'eurent pas à attendre longtemps. Son si joli nez se retroussa, son front se plisser puis ses yeux s'ouvrir et cligner plusieurs fois...La Gardienne Sylvestre se réveillait et son premier regard se posa sur le visage de Feanor qui se trouvait à sa hauteur...

Après leur séjours dans les égouts, cela devait être sensationnel...

- Mmmmh presque ! Impossible de la réveiller ! Va falloir la transporter !

La résignation se lisait sur le visage du fils de la Pierre, quelques instant auparavant il allait presque sauter en l’air en apercevant la Gardienne de l’Harmonie gesticulait dans son sommeil mais malheureusement la joie fut de courte de durée lorsqu’il réalisa qu’elle resterait inconsciente. Il aida Faenor pour la soulever et s’engagea derrière le nouvel arrivant.

¤ - Je vais le tenir à l’œil, s’il tente quoique ce soit je l’étripe ! ¤

Pour affirmer ses dires, enfin plus précisément ses pensées, il sortit sa hache et la serra fermement dans a main.
A peine eurent-ils le temps de déboucher dans le hall que Godrick aperçut une silhouette. Il leva son arme près à charger.

- C’est qui celui…

Réalisant trop tard que cette personne venait à leur secours, il décida de taire et de se tenir tranquille jusqu’à leur arrivée.

¤ - Moi pour aller où ? Et si c’est un piège ? ¤

Il serra son arme et se retourna plusieurs fois vers Faenor pour lui montrer son mécontentement par des grimaces et des mimiques en tout genre.
La vue du dehors qu’il aperçut entre les portes le réjouit quelque peu mais l’idée de monter dans le véhicule le renfrogna, il décida néanmoins de ne rien laisser paraitre puisque ses compagnons n’avaient pas l’air de s’alarmer plus qu’il n’en faut.
Cependant il ne fallait pas en demander davantage, lorsqu’un de leur soi-disant sauveur proposa un remède pour réveiller la Gardienne, Godrick s’empressa de s’en emparer afin d’en tester les vertus. Il savait que son organisme tiendrait mieux le choc si cela s’avérait être du poison.

- Par les neufs enfers !! C’est fort votre truc !! Ca pourrait tuer un rothé ! Avec un sourire. Mais ça devrait la réveiller !

Sans plus attendre, il mit la fiole sous le nez de la charmante dormeuse et attendit qu’elle se réveille auprès de Faenor. Lorsque leurs regards se croisèrent le nain ne put s’empêcher de penser, la bouche ouverte.

¤ Oh c’est beau ! ¤

Cela allait sans dire qu’il n’avait rien écouté de la question du demi-elfe et qu’il n’avait pas retenu le nom de ladite Dame.

¤ Qui ça ? ¤

D'un naturel moins suspicieux que le fils de la pierre, Lorindol suivi rapidement le groupe dans les couloirs sombres menant vers la sortie. Dès que l’attelage se mit en route Lorindol rassembla ses pensées et ses sens. Le bain dans les égouts se rappelait à ses narines et surement à celles de ses compagnons de voyage. Après avoir observé la tentative de réveil de Linwelline par Godrick à l'aide de la potion de Ulwarth, il trouva que finalement son "fumet" n'était pas si terrible.

-...dispose de quelques rivalités en ces lieux dont vous semblez être les victimes collatérales. Votre cousin disiez-vous? Quel est-t-il? dixit ulwarth

- Je me nomme Lorindol Esveneth pour vous servir, mon cousin germain se trouve être le noble Echos. La lecture attentive de plusieurs documents sur la vie de la cité notamment les dernières minutes du conseil marchand m'ont appris que Dame Mytha et mon cousin semble avoir les mêmes points de vue sur les agissements du Duc Varran Gloskill.

J'accompagne depuis peu mes trois compagnons que voici et je vous remercie par avance de toute l'aide que vous nous apportez ; même si je ne doute pas que nous ayons réussi par nos propres moyens à sortir de cette cave.-

dit il en souriant

- Je ne vous cache pas que je vais avoir besoin de me changer rapidement afin de ne pas vous incommodée...D’ailleurs, ou nous amenez vous ? -

Quelque peu gêné par le souffle chaud de la Gardienne sur son cou, le rôdeur des Marches espérait ne pas avoir rougi lorsque son homologue nain commença a lui jeter fréquemment des regards mécontents.
Soulagé de pouvoir ainsi détourner son attention de la créature qui dormait dans ses bras, Feanor se mit à répondre silencieusement à chaque geste de Godrick par des haussements de sourcils ou d'épaules insouciants. Sous-entendant par là qu'ils n'avaient pas le choix mais qu'il avait l'assurance qu'avec Lorindol ils réussiraient à s'occuper de leur escorte si le besoin s'en faisait sentir.

Il n'était pas aussi méfiant que le nain mais restait malgré tout prêt à toutes les éventualités même si son instinct lui indiquait qu'ils étaient en présence d'amis... tant que leurs buts coïncidaient.

Une fois dans la voiture, le rôdeur tendit distraitement l'oreille pour écouter ce qui se disait mais les noms cités ne lui évoquant pas grands choses, il nota la discussion mentalement sans y participer activement afin de se concentrer sur le réveil de Linwëline.
Malgré son attention reportée sur la fiole tenue par Godrick, il n'eut pas le temps de réagir avant que le nain ne réveille la belle.

-Non, attends un peu !...chuchota-t-il, trop tard hélas.

Il la sentait déjà remuer dans ses bras et il n'eut alors que le temps de jeter un regard contrarié à son compagnon.

¤Une seconde supplémentaire m'aurait suffit...¤

Alors que ses yeux croisaient ceux de la Gardienne, il sentit ses joues devenir brûlantes en imaginant la tenue qu'il devait avoir après un voyage aussi mouvementé dans les égouts. Belle tenue pour un représentant des relations entre guildes !

Rabaissant bien bas son capuchon sur son visage pour se dissimuler tant bien que mal dans les ombres, il s'éclaircit la gorge pour se redonner contenance. Au moins l'odeur d’ammoniac couvrait celle des égouts...

Il voulait l’abreuver de questions pour savoir si elle était en bonne santé, savoir si elle se rappelait de quelque chose, si elle avait besoin de s'allonger pour récupérer... mais elle se réveillait tout juste et n'avait certainement pas besoin qu'un rustre de forestier crasseux l'abrutisse dès la sortie de son sommeil forcé. Il fit alors dans le sobre.

-Hum, tout va bien ?

En attendant la réponse il profita de l'ombre de son capuchon pour jeter un second coup d’œil mi amusé mi contrarié à son compagnon rôdeur qui les observait avec la bouche grande ouverte.

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Les compagnons gagnent chacun des habits de nobles (1 tenue complète)

e chemin sembla court, Linwëline nauséeuse avait répondu à l’affirmative à la question de Feanor mais semblait peu encline à parler, leur nouveau compagnon leur assurant qu’un médecin prendrait soin d’elle à leur arrivée dans le manoir de la Maison Mita, lieu de leur destination finale. La Gardienne Sylvestre avait rassuré ses compagnons sur son état et avait demandé à ses compagnons quelques précisions sur ce qui s’était passé. Chacun se prêtant bien volontiers au jeu en conservant un minimum de réserve sur certaines choses.. L’attelage franchit les grille du manoir de la Maison Mita quasiment au même moment qu’une autre voiture, à la différence que la première s’arrêta devant l’entrée monumentale de la noble bâtisse et que leur voiture s’engagea pas l’arrière, vers une cours arrière, près de dépendances qui se trouvait près d’un immense parc. La voiture s’immobilisa et des valets portant des flambeaux ouvrirent la porte pour permettre aux passagers de descendre et découvrir la silhouette imposante et élégante du manoir se découpait dans l’air frais de la capitale aglarondienne.
Deux heures plus tard, après avoir été conduit dans un des dépendances du manoir réservé habituellement aux hôtes, les compagnons se tenaient prêt dans le petit salon près de la porte d’entrée. On avait allumé un feu, les canapés étaient confortables et on leur avait servit des fruits et de quoi se rafraichir le tout sans alcools sur une petite table basse. C’est là que réapparue Linwëline, rayonnante, et si chacun des compagnons avait pu bénéficier d’un bain chaud collectif, et profiter de l’unique et même baignoire avant d’enfiler des tenues propres. Personne ne les avait dérangé, seul un homme, lui aussi un demi-elfe d’un certain âge s’était rendu auprès d’eux, l’un des médecins de la maîtresse des lieux et accessoirement prêtre de la Dame des Rêves s’était enquis de leur santé et soigné ceux qui devaient l’être, il ne s’était nullement montré curieux, s’informant des blessures des compagnons et il répondit évasivement aux questions, par un énigmatique : Vous allez rencontrer Chacun s’était assuré de garder un œil vigilant sur la chambre de la Gardienne Sylvestre pour éviter tout nouvel imprévu mais à croire qu’ils avaient bel et bien mérité de profiter d’un peu de repos. Linwëline s’était installée dans une chambre à part ou une femme de chambre avait été mise à sa disposition. Idéal pour se ressourcer. Alors que les compagnons Le contraste avec la Linwëline récupéré un peu plus tôt était saisissant, le visage éclatant de vigueur, elle avait troqué ses affaires de voyage pour une tenue…plus féminine une élégante robe chatoyante dans les tons violets. De quoi mettre en valeur les paillettes irisées de ses yeux et la blondeur de sa longue chevelure et sa silhouette gracieuse.

Il y avait quelque chose d’insolite dans ce spectacle, voir le petit groupe réunit de cette manière dans un salon, installés confortablement sur des sofas. Les trois hommes se lèvent comme un seul homme à l’arrivée de Linwëline qui leur offrit un sourire timide.

- Vous êtes dès plus élégants messires…

Et pour cause, Feanor, Godrick et Lorindol avaient eux aussi troqués leur tenues quelque peu usagé après leur courte escapade dans les égouts pour une tenue inhabituelle, tout dumoins pour le nain et le demi-elfe puisqu’ils s’agissaient de beaux et couteux vêtements avec pour chacun des hauts de chausses bleu roi pour Godrick, une tunique en coton elfique, un pourpoint vert et jaune une cape assortie aux chausses, Des bottes en cuir brossé complétaient la tenue. Pour Lorindol, les couleurs allaient du pourpre à l’ivoire et Feanor du noir et blanc, à la mode d’Aglarond. A en juger par les gestes malaisés de l’elfe doré semblait quant à lui parfaitement à son aise. Chacun avait posé son équipement non loin de la table basse, et les armes étaient tirées posés sur cette même table en cas de surprise.

- Je vous en prie asseyez vous…

[/i]Elle prit place dans un fauteuil face au sofa tout en soupirant, elle jeta un regard reconnaissant à ses compagnons…[/i]

- Il semble bien que je vous dois la vie mes amis, je ne peux que louer votre dévouement à mon égard, je ne saurais l’oublier. Lomiòn m’a contacté, rassuré visiblement de me savoir en vie, il est en route. Mais je parle sans prendre le temps de vous demander ce que vous mes amis avez vécu ses dernières heures, il faut que nous nous concertions pour essayer de comprendre de qui peut l’être, j'avoue hélas que ma mémoire me fait défaut sans l'un des effets désagréable ce ce produit que j'ai inhalé... Cher Godrick, si tu commençais ?

A bord de l’attelage, l’ambiance semblait mitigée. D’un côté Godrick éprouvait de la joie en voyant la Gardienne de l’Harmonie retrouver ses esprits mais de l’autre il ressentait une impression de malaise, le fait d’avoir accepté l’invitation aussi facilement le laisser perplexe mais, en y repensant, avaient-ils eu vraiment le choix ? Il ne voyait pas comment ils auraient pu faire faux bond à ces nouveaux arrivants, surtout dans la situation dans laquelle ils se trouvaient. C’est pourquoi il préféra rester évasif sur le sujet de discussion lancé par Linwëline. Il laissa ses compagnons donner leur point de vue et s’affaissa confortablement sur le siège en empoignant discrètement une de ses dagues. Les battements de son cœur s’accélérèrent lorsqu’ils franchirent le portail et la vue du deuxième véhicule ne fit rien pour le rassurer.

¤ C’est un traquenard, j’en étais sûr ! ¤

Il voulut protester mais s’aperçut rapidement que leur attelage continuait son bonhomme de chemin pour s’arrêter derrière la demeure, qui soit dit en passant semblait immense. Il aida la Gardienne à descendre et prit le temps de découvrir l’endroit où ils avaient été amenés. Il prit de profondes inspirations et essaya de se décontracter, avec un peu de chance la maîtresse des lieux leur serait d’une grande utilité. D’ailleurs il songea quelques instants à Lómion et pria pour que celui-ci les rejoigne au plus vite. Il se sentirait plus à l’aise avec lui à ses côtés.
Pourtant quelques instants plus tard, le fils de la Pierre ne se fit pas prier pour se propulser littéralement dans la baignoire. Après s’être assuré de l’absence totale de la gente féminine dans la dépendance, il retira ses vêtements en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Ouf » et courut se jeter dans le bain alors que ses dessous pendaient maladroitement à ses chevilles.

- Dépêchons-nous avant que Lorindol ne contamine les lieux !

Il plongea la tête dans l’eau et fit des bulles. Après avoir passé du savon sur son corps poilu à plusieurs reprises, il en profita pour soulager ses muscles endoloris.

- Tout compte fait c’était une bonne chose d’avoir suivi ces types ! On n’aura peut-être plus l’occasion de se la couler douce dans pareil endroit avant un bon moment !

Une fois reposé et relaxé, le rôdeur peina à s’extraire du bain malgré le fait que l’eau ne soit plus du tout aussi éclatante qu’à son arrivée. Il faillit éclater de rire en voyant l’accoutrement qu’on lui avait fourni, mais il ne se voyait pas mettre ses vêtements qui devaient encore, assurément, empester les égouts.

- Comment je fais pour être discret avec ça moi ! Après un temps. - C’est la bonne taille au moins ?

Il enfila prestement ses nouveaux habits et s’adonna à quelques flexions pour juger de la souplesse et de la résistance du tissu. Il fut presque tenté d’enchainer avec une roulade mais il ne voulut point se salir.
En approchant de la cheminée, il réalisa que son ventre était vide et une envie soudaine de viandes cuites au feu lui monta à la bouche. Il jeta son dévolu sur les fruits et dut s’en contenter pour le moment.

- Bah…pourquoi y a pas d’alcool ?

Délaissant les boissons, il s’empara d’un dernier fruit et prit place dans un des canapés qui avait l’air très confortable. Quelques instants plus tard, la vue de Linwëline dans ses beaux atouts le laissa sans voix, il ne put que se lever et garder la bouche ouverte sans prononcer un seul mot. La voix apaisante de la Gardienne le ramena sur terre, ou plus exactement sur le canapé, et il ne put s’empêcher de sourire devant une telle situation. Jamais il n’aurait pensé se retrouver dans un tel endroit, et surtout dans un tel accoutrement, qui, il fallait bien le dire, faisait ressortir sa belle chevelure rousse. Toutefois en entendant prononcer le nom de Lómion, il reprit son sérieux et se concentra sur les informations qu’ils avaient récoltées jusque là, puis il répondit à la Gardienne en toute franchise.

- Mais bien-sûr, avisant ses deux compagnons avec un sourire, si vous permettez, revenant vers Linwëline, lorsque l’on vous a entendu crier, nous avons tout de suite mis en œuvre tout ce qui était possible pour venir à votre secours. Malheureusement le temps que nous combattions les premiers opposants, vos ravisseurs en ont profité pour se faire la malle. Après avoir fouillé les corps et n’avoir rien trouvé d’intéressant sur eux nous nous en sommes remis à la Broche des Gardiens Sylvestres. Grâce aux éléments naturels j’ai réussi à confectionner une araignée qui nous a conduit jusqu’à vous, enfin jusqu’à des conduits d’égouts pour être plus exact. Ensuite Lorindol a bravé par deux fois le danger des eaux « troublantes ». Mais maintenant je vais laisser la parole à mes compagnons car lorsque l’on vous a retrouvée, vous étiez étendue sur une table et un demi-elfe est arrivé afin de nous porter secours et je pense que Lorindol en sait justement davantage à ce sujet. Après un temps. Moi et les noms de famille…

Le réveil de Linwelline égaya le voyage de retour mais la prise en charge par un médecin qualifié finirait de complètement rassurer Lorindol de son état.

Arrivée devant le magnifique manoir, Lorindol se laissa guider à la suite de ses compagnons dans la dépendance qui leur était attribuée. A la vue du bain et de la rapidité avec laquelle Godrick se trouva lui même immergé, Lorindol ne put qu'esquisser un sourire. Son dernier bain ayant été involontaire celui ci lui prendrai certainement plus de temps même si pour cela il devrait passer derrière ses compagnons.

C'est avec délectation qu'il se glissa dans les somptueux vêtements proposés, leur matière et leur couleur lui rappela son ancienne vie à éternelle rencontre, vie calme et ...sans visite des égouts au programme.

Il profita du confortable petit salon pour se sustenter légèrement et admirer le nouvel aspect de ses compagnons. Assister aussi au remarque pleine de vie de Godrick et prendre ainsi un peu de repos.

L'arrivée de Linwelline stoppa nette ses divagations,la robe magnifiait les traits de leur amie et son apparente bonne santé était rassurante.

Laissant Godrick décrire les faits comme Linwelline le demandait, il pris la parole pour compléter la suite de l'histoire, sa mémoire des noms étant particulièrement affuté.

- Il semble que vos agresseurs soit des hommes de mains du Duc Gloskill au vue des documents que nous avons recueilli, ou du moins que l'on essaye de nous le faire croire. Duc Gloskill ayant eu des altercations avec notre hôte Dame Mita. Même si nous avions à priori réussi à nous débarrasser d'une partie de vos kidnappeurs, Ulwarth amis de la dame nous a permis de nous retrouver dans de meilleurs conditions que nous ne l'aurions fait nous même. Nous avons trouvé quelques objets aux cours de nos pérégrinations mais rien de très utile me semble t il ? Peut être feanor as tu quelques choses à ajouter, toute ces nouvelles émotions me trouble l'esprit.-

Soulagé d'arriver enfin dans un endroit qui ne sentait pas le piège à plein nez, Feanor entreprit pour la première fois depuis des semaines de tenter de se détendre.
La fatigue ayant reprit le dessus depuis le trajet sans embûches, le demi elfe apprécia pleinement son bain. Il avait l'habitude des ruisseaux dont le courant était plutôt délassant mais malgré tout, l'eau chaude n'était pas pour lui déplaire... malgré l'odeur persistante du nain.

La vrai épreuve commença pour lui juste à la sortie de cet instant de détente. Il resta interdit un certain temps devant les habits qui lui étaient destinés et les observa d'un œil noir.
Si le noir et blanc n'était pas une combinaison de couleur qui lui déplaisait, la justesse des coutures le raidissaient avant même qu'il n'ai prit le tissu en main. Soupirant, il dût se résigner. Après tout, que dire d'un représentant de la Compagnie qui refusait les offres de ses hôtes et se présentait habillé en forestier alors que ses compagnons abordaient tous de superbes tenues protocolaires ?
Malgré ces belles pensées, il ne put réprimer une grimace en se sentant si comprimé dans ces habits à l'exact opposé de sa tenue habituelle.

Ayant rejoint ses comparses dans les canapés près du feu, il se contenta de quelques raisins prudemment et discrètement examinés au préalable. Il y aurait sûrement un repas plus tard et ne voulait pas paraître impoli en mangeant peu.
La remarque de Godrick sur l'alcool le faisait toujours sourire lorsque Linwëline entra. Comme ses amis, il se leva autant par politesse que par surprise.
Le contraste était en effet saisissant et la beauté de l'elfe donnait l'impression à Feanor qu'il avait sur lui la tenue la plus ridicule au monde. Se sentant rougir quelque peu, il ne put rien répondre à sa remarque sur leur élégance bien qu'il y eut beaucoup à dire, voir à rétorquer pour souligner la sienne.

Ravalant sa salive, il s'assit avec les autres et les écouta résumer leur mission de sauvetage sans rien avoir à ajouter. Mais lorsque Lorindol lui renvoya la balle, il dût faire un effort pour réussir à reprendre la suite.

-Ma foi, vous avez tout dit je pense. Je regrette juste sincèrement que nous n'ayons pas pu arriver plus tôt... ou même mieux, que nous ayons pu empêcher tout cela d'arriver.

Cherchant désespérément quelque chose à ajouter, il renonça en songeant qu'il serait plus à l'aise dans ses bois avec des habits plus amples et sans ravissante demoiselle en face de lui le fixant avec ses grands yeux.

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MJ
Narration: Tous

Les compagnons sont fatigués.

a porte s'ouvrit à la volée sur un Lomiòn qui fit irruption dans le salon, l’angoisse marquait ses traits. Ils s’enlacèrent tendrement. D'ordinaire pudiques, les elfes pouvaient se révéler surprenant.

- , murmura en espruar la prêtresse.

- Godrick m'a apprit votre mésaventure grâce au loup argenté, j'étais fou d'inquiétude mais te voir aussi là, aussi resplendissante est un véritable bonheur.

Il recula et se tourna vers les compagnons.

- vous n'avez pas déméritez dans cette affaire mes amis, merci à vous trois pour ce que vous avez fair d'autant que nous sommes au centre d'une affaire dès plus déplaisante.

Linwëline plissa les yeux.

- De quoi s'agit-il? En quoi la Confrérie est-elle concernée? demanda la prêtresse" Les rivalités politiques qui existe en ce pays ne nous concernent en rien. Lorindol et Godrick ont évoqué un certain Duc Gloskill qui aurait une rivalité avec notre hôtesse? "

- Oui et cela date de plusieurs années. Dame Myta chez qui nous sommes ne m'est pas inconnue. Elle est une farouche opposante au parti pro-humain que le duc défend et elle met un point d'honneur à mettre en exergue les droits légitimes et inaliénables des vrais fondateurs de ce royaumes....

- Inaliénables? C'est peu dire, s’exclama avec autorité une voix derrière le petit groupe. Les compagnons se raidirent, se détournant tous d'un même élan, se levant pour certains. Un Ar’Tel’Quess élégant se tenait à quelques mètres d'eux. Lorindol reconnut immédiatement son cousin: Echös Evesneth. Ce dernier s'avança vers le petit groupe et dévisagea mépris Godrick pour s’intéresse en premier lieu à Lorindol

- Bien heureux de te retrouver cher cousin après ces quelques péripéties dans notre capitale, l'elfe doré ne salua pas les autres compagnons" Dame Myta organise en ce moment même une soirée anniversaire pour sa fille et vous prie de vous joindre cette modeste réception, mon cousin, je serais que tu te joignes à moi pour cette soirée, tes amis ont certainement auront tout le loisirs de profiter de toi plus tard. si vous voulez bien me suivre...

comme si tout allait de soit, l'elfe doré fit volte face et se dirigea vers la sortie sans attendre le moindre commentaire des compagnons.