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L'Éclat de la Folie, dans la forêt des fées, Nelyn, Hermine et Arzhaelig
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Soeur des Marches
Chambre 14
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- ... Heu ... ! ... gnn ...
Se contorsionnant pour se faire une idée du nouvel arrivant, Hermine parvint tout juste à apercevoir cet être étrange. Quelle drôle d'humanoïde ! Avec son corps presque inexistant, ses jambes en forme de cornes, et ses deux jambes poilues sur la tête ... Hum. L'aventurière essaya une autre position. Réflexion faite, il ressemblait plutôt à ce que Plume leur en avait raconté. Cela était quand même une rencontre inédite pour Hermine. Une fée ! C'était la première qu'elle voyait. Cela devait être tellement intéressant d'avoir le point de vue d'un être si différent d'un humain ! Cette rencontre serait un vrai plaisir ... Si seulement elle n'était pas collée sur cette écorce comme une mouche sur une cuillère de mélasse.
- Ouais ..., essaya t'elle tant bien que mal de soutenir Arzhaelig en se contorsionnant pour essayer d'adopter une position confortable sans y parvenir. « On voulait s'y abяiteя pour la nuit ... Pouя doяmiя, quoi ... Genre, pouя pouvoiя continueя à cheяcheя ces salopeяies de démons demain ...
...
'Savez pas comment je pouяяais me décolleя ? ... S'il vous plait ?»
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Maître de la Main
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Soir du 20 Éleinte 1372 CV Forêt de l’Orée Temps : Vent faible, 12°CArzhaelig, Hermine, NelynLe satyre fit une légère révérence en pliant un de ses genoux de bouc, et en agitant la chose ronde qu’il tenait à la main et produisait un petit clapotement, preuve qu’elle contenait quelque chose de liquide.- Phrénéas, pour vous servir. J’ai bien quelque chose permettant de résoudre cela, mais il faudrait d’abord que je parvienne jusqu’à vous, mademoiselle… Je crois voir une corde qui pend à votre sac, Arzhaelig Chantevent, si vous me la prêtiez, nous pourrions la joindre à la mienne et les faire passer par-dessus cette grosse branche, là haut, et la laisser pendre, dit-il en montrant avec de grands gestes ce qu’il comptait faire. « Je grimperai à la corde, et en me balançant un peu, je devrais arriver à verser le contenu de ma potion sur le tronc. Oui, c’est un bon plan. » Il tendit poliment la main pour que le barde lui donne sa corde de soie, qu’il attacha par un nœud solide à sa propre corde de chanvre. En attachant un gros caillou au bout pour l’alourdir, il parvint sans grand problème, malgré l’obscurité ambiante, à faire passer la longue corde au dessus de la haute branche qui soutenait en partie la cabane. Pendant que l’humain et l’halfeline tenaient l’autre bout de la corde, lui s’y accrocha et commença à grimper –sans la grâce et la facilité de la guerrière- jusqu’à arriver à la bonne hauteur. L’ « animal » poussait maints grognements virils sous l’effort, et de leur côté, Arzhaelig et Nelyn tiraient de toutes leur force. Quelques minutes plus tard, il parvint à se balancer suffisamment près d’Hermine pour parvenir à l’asperger d’un liquide qui sentait légèrement l’alcool, avec quelques teintes de fruits. Par bonheur, en plus de l’asperger elle, il en mit aussi un peu sur le tronc, ce qui était son but premier.- Bon, dit-il en reposant les pieds au sol, l’effet n’est pas immédiat, mais sachez que sans cela, vous seriez restée accrochée jusqu’à ce que le druide revienne. Hors, le « brave homme » est actuellement en villégiature, figurez-vous, à l’autre bout de la forêt. Mais grâce à cette lotion, dans moins d’une heure, la colle se sera dissoute. « Vous avez parlé de démons ? Je me demandais justement ce qu’une charmante halfeline et deux humains faisaient ici, lâcha t-il d’un ton faussement désintéressé. « Les environs sont dangereux, vous savez ! Qui sait qui vous pouvez croiser… »
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Aventurière
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Nelyn manqua de faire une attaque lorsqu’elle entendit une voix derrière eux. Elle se retourna lentement. Ses oreilles semis pointus étaient dressés et ses yeux étaient grands ouverts. Elle avait la posture d’une personne prise la main dans le sac. Lorsqu’elle vit la créature qui les avait découvert, sa peur se décupla.
¤Qu’était-ce cette chose ? Une fée ? Une fée décrite par Arzhaelig, plus tôt dans la journée ? C’était donc ça ?¤
Elle ne savait pas comment réagir. Il semblait certes vouloir les aider mais, son visage caché dans l’ombre des arbres ne lui permettait pas de déterminer s’il était bon ou non.
Leur compagnon fut le plus diplomate puisqu’il s’adressa au satyre d’une voix naturelle, comme si de rien n’était. Hermine était quand à elle, beaucoup moins convaincante qu’Arzhaelig pour mentir. Mais l’halfeline fut surprise de constater que tout ce que l’humain leur avait raconté venait de tomber à l’eau. Le… semi bouc ?.... était incroyablement sympathique. Aider comme ça des étrangers, sans même se poser des questions, était-ce normal ? Etait-il bon ou bien cachait-il quelque chose ? Que voulait-il ?
La prêtresse réfléchit durant quelques secondes puis se décida à lui révéler la vérité. Elle savait que cela pouvait entrainer la mort comme provoquer un évènement bénéfique. Elle se lança.
« Oui messire, nous le savons»
Elle s’inclina, penchant légèrement son buste en avant.
« Nous voudrions les chasser de la forêt. Nous avons entendu que leur nid était dans les environs, seulement, nous ignorons l’endroit où il se trouve. Alors nous voyageons un peu à l’aveuglette. Savez vous, par un immense hasard où il se trouve ? Et, si ce n’est pas trop demandé, avez-vous un endroit chaud ou nous reposer ? La journée fut rude pour nous. »
Elle s’avança vers lui. Il vit alors qu’elle était encore toute trempée de la vase du marée. Des moucherons tournant autour d’elle comme si elle était un vieux crottin.
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·Pļųмę
Chambre 29
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¤ Et bien … Voilà … S'il s'agissait d'un démon, nous serions tous morts à l'instant … Il aurait été intéressant de voir combien de temps nous gardons nos capacités de réflexion une fois notre tête détachée du reste de notre corps mais je ne suis pas pressé, nous verrons bien au moment venu. ¤
- Il me plait de penser que le monde n'est pas aussi manichéen, et que certaines rencontres ne sont négatives que si on le souhaite très cher Phrénéas. Merci beaucoup pour votre aide, de la part d'un compagnon qui aurait moyennement déprécier de devoir attendre ce temps au pied d'un arbre plutôt que de poursuivre une autre quête tout autant vouée à l'échec mais bien plus excitante! A vrai dire, il semble que notre petite amie en ait oublié certains détails, détrempée qu'elle est par une tentative décevante de faire corps avec la terre elle-même … Nous avons, en fait une idée plus précise du nid dont elle nous parle puisqu'il est sensé se trouver non loin du Mont de Mélésandre.
Le barde poursuivait son dialogue, assuré par la réponse du satyre qu'il puisse élever le verbe et en jouer avec lui. Parler était un jeu pour les dragons comme nombre d'autres créatures intelligentes et c'était toujours un plaisir pour Arzhaelig d'y participer quand il avait la chance de trouver du répondant.
- Il plait, à certains d'entre nous-mêmes de faire acte d'altruisme de la sorte, mais il semble surtout que ce qu'il s'y passe soit en lien étroit avec quelques embarras auxquels certains de nos amis font face et qui concernent les démons dont toutes deux parlaient.
Tout sourire, il s'exprimait comme s'il énonçait quelque banalité dans quelque riche soirée de la haute société aquafondaise, il se voulait le plus amène, courtois, accessible et agréable interlocuteur. Il poursuivit sur le même ton, en profitant pour glisser une deuxième question à la suite de la première sous-entendue : - "Nous savons également que la forêt de l'Orée est tout sauf inhabitée. En espérant ne pas abuser de votre sympathie, peut-être pourriez-vous nous en dire plus et nous éviter de déranger l'un ou l'autre de ses habitants moins hospitalier?"
Les dés étaient jetés. Si il était prudent de n'en dire trop à ce parfait inconnu, il était nécessaire de le nourrir d'informations pour réduire autant que possible une suspission tout à fait légitime. Si Tymora était de leur côté, Phrénéas serait du bon côté …
Arzhaelig use de toute la diplomatie dont il est capable
PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 8 (FP10)MJ Atlas PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 2 {FICHE}PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel
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Soeur des Marches
Chambre 14
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yant glissé du tronc d'arbe qui l'avait retenue prisonnière, Hermine laissa ses compagnons éclairer la lanterne du nouveau venu, non sans l'avoir très poliment remercié pour son aide précieuse. Elle avait parue à ce moment aussi troublée que quand ce fameux Phrénéas avait grimpé jusqu'à elle. Cela la fascinait presque de contempler un tel être magique. Je veux dire, des fées, on en entend parler quand on est enfants et dans les tavernes en soirée à partir d'une certaine heure et un ou deux verres de trop, mais de là à ce qu'elles existent vraiment et que l'Illuskane en ait une devant elle !
Le fait que Plume et Nelyn parlent de leur aventure et des démons qu'ils avaient à combattre pour sauvegarder les terres du Nord la refroidit cependant un peu et sa paranoïa naturelle reprit le dessus. Après tout, il leur fallait rester concentrés sur leur objectif. Et, ils étaient là en plein milieu de nulle part, d'une forée étrangère probablement peuplée d'être hostiles : démons, dragons verts et autres étrangetés. Comme cette être aux jambes de bouc, tiens ! Il était apparu là, comme ça, comme par enchantement, avec exactement ce qu'il leur fallait pour les tirer d'affaire ! Comme si ... comme si il avait préparé son coup ! Ce devait être le cas, puisqu'elle-même n'était en fin de compte pas restée très longtemps engluée ! La guerrière, soudain de plus en plus sur ses gardes, se mit à porter son regard de tous cotés, tentant de percer le mur de verdure qui les entourait, et qui était probablement peuplé des petits amis du satyre, leurs arcs pointés sur elles.
Au loin, un hurlement de loup se fit entendre.
La jeune femme poussa un petit soupir. Mettant la main sur sa poitrine et son cœur qui s'était mis à battre un peu trop fort, elle calma le feu intérieur qui s'était mis à brûler en elle. ¤ Calme-toi, ma vieille. Il peut nous blouser dans 5 minutes, mais pas plus que quiconque d'autres sur cette terre. Il n'y a pas que les tieffelins qui ont des cornes ! Et pour l'instant, c'est le meilleur candidat pour nous aider ... Sympa ou non, Plume le révelera ... ¤ L'aventurière se contenta donc d'écouter. Regardant tour à tour les alentours tandis que son regard revenait régulièrement sur cet étrange faune pour se détourner tout de suite, comme par gène, elle se demanda si elle n'allait pas allumer une torche : avec le jour qui avait décliné, on commençait à n'y voir goutte. Elle y renonça, pour l'instant du moins. Elle n'avait n'y envie de découvrir si les fées avaient peur du feu et pouvaient interpréter son geste comme une attaque, ni de devenir une cible encore plus visible pour ses ennemis tapis dans la nuit.
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Maître de la Main
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Soir du 20 Éleinte 1372 CV Forêt de l’Orée Temps : Vent faible, 12°C ; Dans la grotte : 15°CArzhaelig, Hermine, NelynCliquez ici pour dérouler le parchemin... Arzhaelig tente d’influencer Phrénéas : Diplomatie 16(Dé) + 10 = 26. Attitude améliorée d’1 rang Hermine fait un jet de détection : ?(Dé)+2 = ? Hermine ne détecte pas de créatures dans les environs. e satyre, remarqua Nelyn, était légèrement troublé lorsque le groupe évoqua les démons, mais elle n’aurait su dire pourquoi. Cependant, dans l’esprit de l’halfeline, il ne faisait nul doute que ce trouble affecterait ses réponses dans une certaine mesure.- Non, je ne pensais pas vraiment à des démons en vous parlant de mauvaises rencontres… D’ailleurs cher Arzhaelig, je ne peux qu’agréer votre remarque pleine d’esprit : comment savoir si une rencontre est heureuse avant même d’en connaître le dénouement ? Non, je pensais à des créatures bien plus menues et inoffensives en apparence, mais qui peuvent vous mener à bouts de nerfs, dans mon cas, ou pour des étrangers comme vous, à votre perte. Je ne puis que vous conseiller de rester discrets et de ne rien déranger, en prenant garde, par exemple, à où vous mettez les pieds… Ce disant, il sembla à Nelyn que le faune lui adressa un clin d’œil, mais l’obscurité étant trop grande, elle n’en était pas sûre.- Cela dit, si vous êtes arrivés jusqu’ici sans encombre, c’est déjà que vous savez éviter certains dangers. Quant au Mont de Mélésandre… Cela évoque, peut-être, quelque chose des tréfonds de ma mémoire, mais je ne vois guère ce que vous pourrez trouver là bas. Un nid de démons, dans la forêt de l’Orée ? L’idée me paraît incongrue, à moins qu’il ne s’agisse de quelque métaphore, dit-il avec un léger rire dans la voix.« Si cela me revient, je pourrai vous mettre sur la voie de ce lieu, mais revenons-en au plus urgent, pour le moment… Vous avez grand besoin d’un lieu où passer la nuit, et, ma foi… vous m’avez l’air d’hôtes très corrects… C’est donc avec grand plaisir que je vous invite dans ma tanière, où vous pourrez manger et vous reposer autant de temps qu’il vous plaira ! Dès que notre charmante grimpeuse sera enfin libérée de son piège de résine… Mais ne vous en faites pas, bientôt ma potion fera effet ! » Pour faire passer le temps, le satyre entonna un petit chant dans sa langue à laquelle le groupe ne comprenait pas un traitre mot, mais très agréable cependant. Il joua ensuite quelques airs de flûte ; Pendant ce temps, Hermine, du haut de son perchoir, se faisait dévorer par les moustiques sans pouvoir rien y faire, et luttait contre les crampes et les engourdissements dus à sa position peu confortable. Ce n’est qu’après une attente interminable, et alors qu’il faisait déjà plus noir que dans la gueule d’un loup, qu’elle sentit la résine se craqueler et qu’elle fut enfin libre. Elle se laissa glisser au sol, et le satyre, ravi, les pria de le suivre vers son logis.
Cette nuit là était très sombre et il les aventuriers durent faire attention à ne pas se prendre les pieds dans une racine ou une ronce. Heureusement, Phrénéas n’avançait pas trop vite et les prévenait lorsque des obstacles se présentaient sur le chemin. Après une courte marche, ils entrèrent dans ce qui semblait être une petite grotte. Au fond de celle-ci, trois énormes champignons de la forme d’un cèpe, mais de la couleur de la pierre, émettaient une lumière blafarde qui éclairait la grotte entière. Les murs et le sol étaient couverts d’une mousse épaisse, ce qui formait un cocon délicieusement doux et confortable, surtout pour leurs pieds esquintés par une journée de marche à travers des marais et des ronceraies.- Bienvenue chez moi, dit le satyre en s’étalant de tout son long sur un amas ovale de mousse encore plus épaisse qui semblait être son lit. Grâce à la lumière des champignons, son visage était enfin visible. Un fort beau visage d’ailleurs, d’âge moyen, doté d’un menton prononcé et de yeux verts et profonds, et au front haut. Ses cheveux étaient assez longs, châtains et bouclés, et les deux cornes d’un noir de jet ne détonnaient pas vraiment, s’accordant plutôt avec ses oreilles pointues comme celles d’un elfe. C’était un être fort athlétique ; et bien que nu, son intimité n’était pas exacerbée mais discrète entre ses jambes velues. Il ne portait que sa flûte de pan, accroché à son cou par une lanière de cuir, et un gourdin courbé et tortueux qui pendait à sa taille.
La grotte ne contenait qu'un filet qui pendait du plafond et constituait son garde manger (en l’occurrence, il contenait les restes d’un chevreuil ou d’une biche) et l’équipement que le faune venait de jeter négligemment à ses pieds : son arc et un carquois rempli de flèches à l’empennage bariolé et une grosse outre (le fameux objet rond).- Faites comme chez vous ! Il y a du chevreuil, si vous avez faim, précisa t-il, tandis qu’il se tenait allongé, les yeux fermés et les mains croisées derrière la tête.
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Chambre 29
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Le Satyre abondait dans le sens d'Arzhaelig, ses souvenirs ne l'avaient pas trompé … il y avait à craindre des fées et ils avaient eu bien de la chance de tomber sur lui plutôt qu'une créature aussi menue qu'insupportable pour reprendre les termes de leur hôte. Arzhaelig le suivit donc avec bien plus d'attention que tout au long de leur marche de la journée, les yeux écarquillés pour absorber la plus infime parcelle de lumière dans cette lourde obscurité. Moins pour éviter les pièges naturels que pour éviter de briser quoi que ce soit de l'habitat des fées d'ailleurs.
L'arrivée dans la grotte le soulagea et il se permit de la détailler avec un sourire malgré la surprise. Jamais il n'avait vu de champignon luminescent à la surface, il les croyait limités aux profondeurs mortelles de l'Outreterre et il devait reconnaitre que même sans transformation en quoi que ce soit, le cocon était plus agréable que ce qu'ils auraient pu s'attendre à rencontrer aussi loin de tout.
Il déposa son sac dans un coin, s'assurant qu'il resterait au sec si il recommençait à pleuvoir averse, et en sortit une ration de voyage ainsi que son outre d'eau : - "La journée fut longue en effet. Pour ma part, je partagerais avec joie un repas avec vous et vous en remercie déjà!" Déballant avec soin la nourriture et la scindant en quatre parts, il l'invitait à en profiter de même qu'il l'avait fait pour la viande. Au diable la suspicion, si il l'avait souhaité, Phrénéas aurait eu facile de leur causer du tort depuis longtemps et n'aurait pas pris le risque de détacher leur guerrière.
- J'ai cru comprendre que des colons s'étaient installés non loin. La cohabitation avec les créatures sylvestres n'est pas trop difficile? J'ai peur de trop bien connaitre les habitudes de ceux de ma race et leurs façon de défricher la terre qu'il souhaite utiliser sans y prendre garde … de détourner le cours des rivières et de chasser à outrance les animaux qu'ils ne considèrent que comme du gibier...
Un flash lui revint, manquant le faire hoqueter de stupeur quand celui-ci lui donna l'impression d'avoir partager un repas avec … des hommes lézards ! Dans cette autre vie qui se refusait à lui, il avait fait des rencontres plus étranges encore, voilà probablement pourquoi celle-là ne lui avait pas fait plus peur que ça.
PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 8 (FP10)MJ Atlas PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 2 {FICHE}PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel
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ssise sur le sol moussu, Hermine nettoyait doucement les restes de résine séchée qui étaient restés collés sur sa jambe, tout en écoutant ce qui se disait et en observant les alentours de son œil aussi vif que celui d'un aigle atteint de presbytie. Elle se demandait si ce lieu de repos était bien ce qu'il était. Après tout, cette grotte semblait bien spartiate pour une fée qui semblait être l'incarnation de l'hédonisme. Était-ce bien le domicile de Phrénéas, ou bien un lieu où les fées endormaient puis capturaient les imprudents pour les enfermer à tout jamais dans leurs cercles magiques ? Après tout, le satyre avait peut-être tout simplement attendu que la résine qui l'avait retenue prisonnière se craquelle d'elle même. Elle ne savait que croire ; elle ne connaissait des êtres de la Sylve que ce qu'elle en avait entendu : des rumeurs, des contes pour enfants et de vagues présomptions ...
Cependant, une fois de plus, le Verbe d'Arzhaelig la captiva et la tira de ses pensées méfiantes.- ... Changeя le couяs ... des rivièяes ? L'Illuskane n'avait jamais rien entendu de tel. « Ces ... colons, ce sont donc ... de puissants magiciens ? » La pensée de nouveaux ennemis capable d'altérer jusqu'à la géographie d'une région lui fit froid dans le dos. Et si ces puissants sorciers venaient à fricoter avec les démons ? Cette clique pourrait s'emparer de la même source de pouvoir que celle dont profitait l'Assemblée et l'utiliser à des fins maléfiques ...- Phrénéas, accompagnez-nous au Mont Mélésandяe, s'il vous plait ! Même s'il n'y a яien là-bas d'apяès vous, nous on y va de toutes façons ! Soyez notяe guide, comme ça vous pouяяez gaяdeя un œil suя nous et on s'en iяa d'autant plus vite !
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Nelyn rougissa à la remarque d’Arzaelig, elle avait oublié leur lieu de destination. Sûrement trop préoccupé par les moustiques. D’ailleurs à la remarque de leur nouveau compagnon, elle tiqua. Se moquait-il d’elle en lui disant de faire attention à où mettre les pieds ? Et puis, il semblait un poil bizarre. Mal à l’aise ?... Peut être n’aurait-il pas fallu être « trop » sincère ?... En tout cas, elle suivit quand même ses conseils et fit bien attention à ne pas tomber dans un trou.
Lorsqu’elle vit la grotte elle fut béate d’admiration. C’était certes assez rustique mais en même temps tellement naturel ! Et cette mousse ! A peine fit-elle trois pas qu’elle tomba à genoux pour toucher de ses mains ce qu’elle sentait un tout petit peu au niveau des pieds.
- Mmmmh !
L’halfeline ne put s’empêcher d’émettre des sons de contentement. Elle adorait cette sensation de moelleux. Elle se revoyait enfant, dans son lit de plume d’oie aussi doux et molletonné que cette mousse. Et son ventre criant soudain famine, ses pensées filèrent vers l’image d’un pain à la mi affreusement moelleuse qui pouvait faire succomber n’importe quel prêtre en période de jeun. Si elle n’avait pas eu faim, elle se serait roulait par terre. Mais pas n’importe où. Juste à l’endroit où s’était couché leur hôte. La mousse semblait trois fois plus épaisse donc confortable.
C’est donc convenablement qu’elle s’était assise à coté de son compagnon humain, juste après s’être déchaussé. Et tandis qu’elle commençait à chantonner une comptine d’enfant en se balançant lentement de gauche à droite, les pieds en éventails, son esprit filait à une époque lointaine. Lorsqu’elle était jeune et que tous les jours de sa vie n’étaient que réjouissance et amusement.
Dans son élan, elle inséra involontairement dans ses souvenirs des petites fées qui chantaient et dansaient avec elle et ses petits amis. Nelyn avait complètement oublié ses camarades. Etait-ce l’effet de la mousse qui l’avait rendu ainsi ou était-ce dans son caractère ? Ou encore autre chose de plus incidieux pour troubler leur esprit ?... Il était certain que Nelyn n'était plus avec eux.
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Soir du 20 Éleinte 1372 CV Forêt de l’Orée Temps : Vent faible, 12°C ; Dans la grotte, 15°C Arzhaelig, Hermine, Nelynhrénéas resta un moment sur son lit de mousse à se reposer, avant de se redresser brusquement pour se joindre à ses hôtes et partager leur repas. Le chevreuil qu’il sortit de son filet n’était pas cuit, mais plutôt fumé, probablement pour éviter que les mouches n’y pondent leurs œufs et pour que la viande se garde plus longtemps. Elle était bonne, et les rations d’Arzhaelig servirent d’accompagnement ; les aventuriers, comme Phrénéas, s’offrirent ainsi un bon repas, bien que froid. Le satyre leur offrit même du vin contenu dans son outre. Ceux qui acceptèrent constatèrent que le breuvage tenait plus du reginglard que du bon vin, mais restait fort appréciable après une bonne journée de marche.- Nul besoin de magie pour déplacer des rivières, jeune bécasse, répondit-il à l’interrogation d’Hermine. « Les humains s’installent, se propagent comme des parasites et transforment à leur guise le visage de la nature. Ils la dominent, et tant qu’ils subsistent, l’empêchent de reprendre ses droits… Barrages, digues, et autres ouvrages immondes leur suffisent pour venir à bout du plus tumultueux torrent. Qui sait si le Mont de Mélésandre, que vous voulez tant rejoindre, existe encore ? Peut-être l’ont-ils déjà transformé en remblais pour construire une route ou un château… » Cette pensée déclencha chez le satyre un rire jaune. Il mordit mollement dans un morceau de chevreuil.« Un jour, un autre parasite, un champignon peut-être, les emportera tous, et croyez-moi, le monde ne s’en portera que mieux. » Phrénéas semblait avoir oublié que deux de ses convives étaient eux-mêmes de la race qu’il décriait tant. « Pour le Mont de Mélésandre… C’est d’accord. Il y a bien longtemps que je me suis rendu dans ces environs, et je ne suis pas sûr de me souvenir du chemin, ni d’avoir vraiment envie de m’y rendre… Mais comme vous dites, c’est le meilleur moyen de me débarrasser de vous ! » dit-il en riant, gaiement cette fois.« Je plaisante, bien entendu. En attendant… Je vois que vos habits sont trempés par la pluie ou par l’eau des marais, et il ne fait pas très chaud. Je vous déconseille de passer la nuit comme ça. Ce n’est pas dans mes habitudes, mais si vous le souhaitez, nous pouvons allumer un feu à l’entrée de la grotte. Ça vous réchauffera et vous pourrez faire sécher un peu vos vêtements. Je vois que mon logis vous convient, jeune halfeline, ce serait dommage de laisser un peu d’eau gâcher votre nuitée, n’est-ce pas ? »
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