۝ Sous les flots ۝, Traité de l'Eau - III

Euréka

Il y avait plusieurs éléments qui venaient à l'esprit du Gnome. Lancer un sort de feu était possible, pour tout le monde, mais c'était extrêmement compliqué!
(Art de la Magie DC20 +niveau du sort)
Une illusion pourrait évidemment donner cette apparence de feu mais les flammes étaient tellement réelles qu'elles tenaient d'un véritable chef d’œuvre!
Un sort de flamme éternelle, voilà de quoi il devait s'agir, couplé à un autre produisant la chaleur avec un effet de permanence. Celui qui s'était occupé de sort était ... très puissant, sans doute autant que Jorunhast.

Etait-ce la raison de son sourire en coin et de son clin d'oeil au tenancier de l'établissement? Euréka l'aurait parié.

Tous

- Au grand jamais. Le Bois des Songes est plus que singulier. Votre ancêtre m’a expliqué il y a bien longtemps qu’il offrait l’accès à la mémoire de tout son Peuple défunt. Je n’ai pu en savoir plus sur le secret de leur rite funéraire reste entier, mais cette magie y était liée. Les Océanides avaient physiquement tout des Aventis, ou des humains d'ailleurs, à l'exception de quelques traits élémentaires qu'un oeil averti aurait pu déceler. Ce n'étaient pas des Génasis, loin de là, c'était beaucoup plus subtil. Il partageait la soif de pouvoir des Néthérèses et étaient aussi hautains que des Elfes. Et un jour ils ont disparu. Tous.

La voix profonde de Nalos ajoutait à l’atmosphère pleine de mystères de cette discussion.

- Je n’avais jamais visité le rêve d’un autre et n’ait rien fait pour partager le tien, je ne savais pas que ce prodige était possible. Vous avez du vous rendre compte que le bois répond à la demande même lorsqu’elle n’est pas formulée, il m’est arrivé bien souvent de « connaitre » un passé auquel je n’appartenais pas. Or j’avais appris votre arrivée, et espérais vous rencontrer, et tu devais souhaiter une chose qui m’échappe mais qui avait un lien avec l’histoire de la bâtisse éventrée à côté de laquelle nous sommes passés et dont nous avons vu ensemble le destin. Depuis, le lien m’est … facile.

La Magouille interrompit le Triton, le front plissé de questions : - "Vous parlez du bâtiment en ruines à la tour brisée ?"

- Tout à fait. Le ‘Caveau’, tel que nous l’appelons, était le corps de garde d'une grande villa qui fut habitée par un soldat de la paix et professeur à l'Académie. Le corps de garde et le mur Est de la villa ont été détruit pendant le cyclone et la dernière bataille contre Lakhovas. Son mince minaret a été arraché par le Cyclone, laissant la partie Ouest en ruine. La tour ressemblait à un Kraken aux tentacules dressées vers le ciel, supportant un énorme brasier mais la base de la tête et un œil ont franchi la porte du Cyclone et ne se trouvent plus à Seros du tout.

Jorunhast prolongea l’information, surprenant même Nalos de trahir un sujet évoqué en grand Conseil et dont personne, en dehors, ne devait avoir conaissance : - "Cette destruction a mis à jour un escalier caché menant à un couloir de 150 mètres de long, vers l'Ouest, sous la Montagne. Le couloir conduit à une fabuleuse paire de portes en or de plus de 10 mètres de haut et de large chacune! Jusqu'à maintenant, personne n’a réussi ni à ouvrir les portes, ni à traduire les Sigils dont elle est gravée. Ce sont nos amis Elfes des Mers, forts d’un contingent plus important que la garde de toute la cité, qui en ferment l’accès et qui se réservent ce secret.
La question n’a jamais inquiété le Conseil -malgré les objections du Seigneur Morgan Illdacer- nous étions bien trop contents d’avoir cette force armée et entrainée pour faire face à ce qui aurait pu nous arriver si le Mythal n’avait pu retenir les dernières attaques, mais des dents commencent à grincer et votre arrivée relève cette question d’accès vers l’inconnu … sous Myth Nantar."

Il conclut par une phrase lourde de sens : - "Vous imaginez ma frustration de ne pouvoir étudier ces glyphes moi-même ... juste parce que je ne suis pas un Elfe ..."

Si l'archimage n'y arrivait pas ... comment pourraient-ils avoir une chance?



Ce message a été modifié par Atlas le Lundi 31 Octobre 2011 à 07h48

e procédé était astucieux, rusé même. Flammes éternelles, c'était évident, et pour éviter la perte de chaleur, un autre sort sous permanence. Tout cela était très astucieux, le gnome ne pouvait que le reconnaître. Et il s'en fallut de peu que le gnome n'ouvre son sac pour y noter le procédé. Ce qui aurait eu pour effet désastreux de détruire leur matériel.

Aussi, se contenta-t-il de rejoindre la table et d'ouvrir les oreilles.
Un mystère dans le mystère, une boite dans une boite. Tout cela amusait le gnome car de nombreuse théorie allant de la plus farfelue, à la plus dramatique se chassaient l'une après l'autre dans son esprit.

Toutefois, l'une de ces théories pouvait se rattacher à ce pourquoi ils étaient ici.

- Je comprends votre désarrois Maître Jorunhast. Vous pourriez sans doute ruser en demandant des croquis. J'imagine que des procédé contre la scrutation ont été mis en place. Mais avez-vous pu observer les portes lors de leur découverte. Je me demande si elles ne sont pas semblable à celle que nous avons franchie, et qui donc seraient liée aux océanides. L'une d'entre elle a semblé prendre vie à l'approche de certains d'entre nous. En fait, il y avait quatre portes avec devant, une rose des vents. Chaque portes devait très certainement être liée à une affinité élémentaire, permettant de donner vie à la dite porte. Si tel est le cas, permettez moi de vous rassurer en vous annonçant que les portes sont à sens unique. Du moins, pour celle que nous avons franchie.

Songeur, le gnome réfléchissait

- J'aurais dû faire un croquis des symboles que nous avions vu prêt de la porte d'outre terre. Cela nous aurait permis de comparer avec exactitude. Peut être les créateurs sont-ils les même. A moins que la porte ne date de la création du Mythal.

Le gnome mangea et but avec ravissement, profitant de cet agréable repas. Il réfléchissait au moyen d'accéder à ces portes si nécessaires. Hors de question de passer devant le conseil, cela ne ferait qu’attiser les soupçons. L'idéal serait d'y mener une expédition silencieuse et discrète... mais c'était suicidaire sans connaître les forces et moyen disposé par les elfes.

Le tout, sans ne jamais se faire repérer et éviter la disgrâce à Jorunhast... Mais de toute évident, ils devraient, pour commencer, faire patte blanche, montrer de l'intérêt pour des choses ayant trait aux océanides, qui sait, s'attirer la sympathie de quelques elfes des mers, tous ne sont sans doute pas aussi hermétique.

Et aussi, trouver un endroit au sec pour entreposer leurs affaire, ne serait-ce qu'un soir afin de les mettre dans la bague. Mais cela, il le ferait plus tard.

Jorunhast secoua la tête, mari de ne pouvoir donner plus.

- Non et non jeune praticien ! Je n’ai jamais pu l’approcher et la porte n'est pas protégée que contre la scrutation. Souviens-toi que la cité fut Néthérèse et que la porte dont nous parlons est située dans une partie aussi profonde qu’ancienne. Ils maitrisaient un Pouvoir auquel nous n’aurons plus jamais accès, j'ai même pensé 'inciter' un garde à recopier les croquis pour moi... aucun n'y est jamais parvenu, comme si ils ne se laissaient pas retranscrire, comme mus d'une volonté propre. Il nous faudrait une raison qui ne souffre d’aucune contestation possible pour les forcer à nous y donner accès … et sur ces derniers siècles, je n’en ai pas trouvé.

Le Haut Mage avait écouté le gnome avec attention, surpris par certains éléments.

- Pour ce qui est des portes dont tu parles, elles ont tout de simples portails. Qu'une ait réagit à une sorte de clé est habituel, qu'elle soit à sens unique aussi. Mais qu'il y en ait quatre au même endroit, dans les profondeurs de l'Outreterre ... c'est vraiment intéressant. J'aimerais beaucoup les voir de moi-même si vous pouviez me les localiser avec assez de précision. Maintenant je doute que les Portes d'Or soient du même genre et je vous invite à vous lancer sur d'autres pistes et ne pas vous borner dans cette voie sans issue.

obun resta un moment à réfléchir aux propos de Jorunhast, c'était là un bien beau mystère... Mais un mystère qui ne les concernait pas. A tout hasard cependant Dobun interrogea le bois sorcier, les océanides avaient sans aucun doute fréquenté les Nétherils.

- C'est toujours ainsi, les militaires croient pouvoir protéger le peuple des dangers en écartant les scientifiques qu'ils estiment maladroit et trop curieux, donc capable de déchaîner l'enfer par inadvertance ou un trop plein de curiosité. Alors que cette même curiosité serait bien plus évidement capable d'éviter tout écueil par l'étude et l'explication d'un phénomène. Pour votre part, vous êtes sans doute loin d'être un apprenti sorcier!

Puis, prenant un sourire énigmatique et tapotant ses affaires, le gnome poursuivit son propos.

- En ce qui concerne les portes que nous avons franchies, si vous me trouvez un endroit au sec, je pourrais vous fournir plus d'information, et même vous permettre de converser par écris avec votre équivalent dans notre fraternité. Un grand devin nommé Atlas. Pour les portes, vous avez sans doute raison, cela ne nous concerne pas. Même si cela a piqué ma curiosité, je crois qu'il vaut mieux que nous évitions de nous mettre les elfes encore plus à dos. Reste tout de même à trouver pourquoi les songes de Galopin l'ont mené vers cette bâtisse. »

Grignotant son repas en piochant de ci de là sa nourriture, le gnome repris après avoir bu un peu de vin.

- Très astucieuse ces bouteille, je ferais équiper les mienne d'un dispositif similaire, même à la surface, cela peut toujours être utile. »

Jorunhast se laissa emporter par un rire franc. Difficile de dire si c’était pour répondre au titre d’apprenti-sorcier ou du laïus sur les scientifiques écartés, voir sur les deux, mais ça plaisait à l’archimage, sincèrement.
Quand le regard d’Euréka se perdit dans le vide, il le laissa parcourir le passé d’un autre. Sans connaitre le détail, le peu qu’il en avait entendu était suffisant pour lui donner une belle idée du pouvoir du gourdin ‘de bois des Songes’ comme ils l’avaient appelé.

Une image commençait à se dessiner dans l’esprit du Gnome … le cyclone arrachant le sommet de la tour dont il essayait de percer les mystères … l’escalier qu’un de ses ancêtres avait du fouler… le couloir qu’il avait du traverser … puis le flou. Impossible d’en savoir plus, cette porte était inaccessible, même comme ça.

Quand ses yeux furent fixes à nouveau, il acquiesça aux propos du Gnome : - « S’il te faut un endroit sec, je peux te trouver ça. Vous n’aviez pas deviné ? Voilà qui est décevant de la part d’un esprit aussi vif ! Notre bibliothèque ne comporte pas que des objets créés dans les profondeurs, des pièces entières sont sèches, seulement protégées contre la pression de l’eau par le mythal. »

Nalos hocha la tête, salua Rorimac puis lança : - « Bien. Je vais vous laisser, vous êtes sur la bonne voie je pense. Essayez de ne pas vous attirer trop d’ennuis, j’essayerai de vous aider comme je peux. »

Après quoi il se redressa de toute sa nageoire, et quitta la salle.

e gnome s'avoua vaincu au sujet de la bibliothèque. Il était en effet évident qu'un tel lieu devait être maintenu au sec et à l'abri de toute humidité même magique, un brin de réflexion et d'induction lui aurais permis de deviner ce fait. Mais sans doute l'atmosphère enchanteresse avait distrait le jeune Dobun. Aussi se reprit-il immédiatement.

- je serais d'avis de nous rendre dans cette bibliothèque. Une recherche efficace commence toujours par les livres. Et comme je vous l'ai dis Atlas serait sans doute enchanté et ravi de pouvoir échanger quelque peut avec un mage tel que vous. Cela nous permettrait en notre de faire notre rapport. Si les autres ne voient pas d'objection?


En terminant ces propos, le gnome engloutit de quoi tenir toute une journée, montrant bien contre son gré qu'il était plus que disposé, à vrai dire impatient, de se rendre dans ce lieu de savoir pour poursuivre leur enquête. Intérieurement, le gnome regrettait déjà de ne pouvoir apprendre toute l'histoire de la citée, tout ses sorts, toutes ses techniques, toutes les recherches qui ont eu lieu ici. Tout les éléments culturels et endémiques, et pourquoi pas compléter leur savoir par quelques nouvelles de la surfaces. Autant le dire, cela prendrait des siècles, et ils n'avaient pas une telle durée à disposition pour leur expédition. Aussi, c'est fort à regret qu'Eurêka se prépara mentalement à devoir se restreindre sur tout ce qui concernerait les océanides, un rapide aperçu de l'histoire de la citée, dont en particulier celle de la mystérieuse bâtisse et de cette menace non-vivante sous-terraine.

Pour le reste, il verrais ce qu'il pourrait glaner comme ci comme ça. Il se permit tout de même une demande.

- Pourrais-je vous demander une faveur. Cet étrange métal que l'on voit partout, c'est bien le fabuleux acier perlé? Si je pouvais avoir l'audace de vous demander la faveur de m'offrir un peu de ce matériaux que je tente quelques expériences, je serais des plus ravis.

- De l'acier-perle, en effet, forgé dans les profondeurs qui lui confèrent des capacités appréciables sous l'eau comme celle, étrange je te l'accorde, de rencontrer une moindre résistance au mouvement. C'est un métal précieux, même ici, et sa mise en forme demande un talent rare. Je n’en ai pas à t’offrir mais si ce sujet t'intéresse, je pourrais te présenter un forgeron qui pourrait t'en dire plus.

Déviant son regard vers l'humain décidément anormalement taciturne, il lui proposa sans détour : - "Il réalise des ouvrages d'art mais aussi des armes quand une commande particulière le demande. Si la visite de la bibliothèque ne t'inspire pas, tu pourrais aller lui rendre visite également. Quelque chose me dit qu'à un moment ou un autre vous aurez intérêt à être équipés au mieux. Voici d'ailleurs de quoi vous ouvrir certaines portes, ce corail aura valeur de laisser-passer à peu près partout."

Tendant son bras droit devant lui, paume vers le haut, ils y virent se développer à toute vitesse et dans une lueur bleueté, trois barres de corail bleu roi. De son index gauche et dans un mot de pouvoir, il y traça un "J" doré puis les tendit aux aventuriers.

Les 3 Porteurs reçoivent un laisser-passer de Jorunhast en corail bleu roi.


Le visage fermé de La Magouille s'éclairât enfin. Visiblement la perspective de passer de longues heures à faire des recherches dans les livres n'avait rien pour lui plaire et il était ravi d'obtenir une échappatoire.

Jorunhast poursuivit, hochant la tête en regardant l'équipement du roublard : - "Son art coute cher par contre, il vous faudrait trouver matière à marchander. Il se nomme Cralnaar, sa forge se trouve dans le Quartier des Affaires, à côté de la place des Cinq Temples tout au sud de la Cité".

- C'est une excellente idée. Les malles de notre embarcation sont encore pleines de nos dernières trouvailles, nous devrions pouvoir nous entendre. Je vous remercie et vais donc prendre congé si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je ne vous serais pas utile dans la bibliothèque de toutes façons. Profitez de l'endroit sec pour extraire ce que vous pouvez des malles, l'idéal serait de pouvoir les faire livrer chez le forgeron, c'est l'occasion de valoriser tout ça. Faites attention à vous et retrouvons-nous ce soir ici pour faire le point.

Sur cette dernière idée, il salua ses compagnons et, en deux brasses, quitta l'Auberge de l'Epave.

- Bien, mes devoirs m’appellent. Au besoin, vous pourrez me demander à l’académie. Si je n’y suis pas mes novices sauront où me trouver.


La Grande Bibliothèque

Réalisant le chemin inverse et traversant à nouveau la place, il ne fallut pas longtemps aux deux compères pour se retrouver devant la Grande Bibliothèque de Myth Nantar. Un bâtiment gigantesque, en deux parties interconnectées de quatre étages.

Le mouvement des Nantarns et certains détails architecturaux incitent les visiteurs à y entrer par le premier niveau de la tour Ouest, la seule à être accessible au commun.

Des colonnades torsadées de marbre roses, des dômes recouverts de métaux précieux, des bas-reliefs de deux mètres de haut sur une dizaine de mètre de long, des éléments que seules la magie ou la portance de l’eau pouvaient permettre de mettre en place sans la technique des Grands Empires Nains déchus. Une précision et un sens artistique tout Elfique détaillait le tableau par des lanternes éclairées par magie dans un florilège de fuschia, nacre, et bleu. Le Savoir était le moteur de la ville, la bibliothèque le soulignait encore pour qui l’ignorait.

A cette entrée se tenait une Elfe aux longs cheveux bleus plus clairs que le corail, habillée d’une toge bleue roi toute simple semblable à celle des étudiants qui avaient salué Jorunhast et ceinte d’un tissus doré soulignant des formes plus qu’agréables. Elle accueillit les visiteurs avec un large sourire, leur parlant dans un commun chantant : - « Voici donc les visiteurs dont les courants parlent tant ! C’est un plaisir de vous accueillir dans le cœur de notre Cité. Quel fragment de savoir souhaitez-vous découvrir en nos murs ? »

Galopin fut frappé par quelque chose qui lui parut … étrange : d’autres que le gnome se déplaçaient sans la grâce des locaux dans les eaux autour de la bibliothèque, leurs tenues vestimentaires ne s’y accordaient pas non plus. Une certitude s’imposa à lui : ils n’étaient pas les seuls étrangers dans Myth Nantar comme Euréka l’avait supposé. Le Mythal n’était pas infranchissable ou il existait d’autres portes.

obun était aux anges, et un peu dispersé entre ses envies, entre aller jeter un oeil au travail de forge, celui de lire lire et lire encore les ouvrages anciens que recelaient ces lieux, sur les océanides, les techniques, les outils, la magie, discuter, interroger. Et, enfin, d'être un peu au sec.

Mais il devait tout d'abord contacter Atlas, et pour cela, il leur faudrait profiter d'une pièce à eux, au sec et à l'abri. C'était chose à la fois rare et courante dans une bibliothèque. L’accueil semblait particulièrement charmant, et en temps qu'honnête représentant de sa race Eurêka se fit un devoir d'exceller dans la politesse gnome.

- Nous voilà en effet au coeur de cette citée merveilleuse. A la recherche de nombreux savoir et des perles de sagesse qu'ils recèlent. Mais pour l'heure, nous devrons nous contenter de la portion historique, et plus exactement antique, de celle-ci. Nous aimerions lire tout ce qui a trait aux océanides dans votre bibliothèque, tel que vous nous voyez charmante Mage, nous sommes à la recherche de leur héritage. »

Un sourire aimable, et profondément sincère sur le visage, sans doute de l'admiration aussi, et les pensée qui partent ailleurs. Un ouvrage sur les sort de divination serait bien aussi pensait-il, et un autre sur les techniques de forges sous l'eau. Ou alors il demanderais au forgerons, rien ne vaux la pratique. Mais c'était précipité, mieux valait attendre. Aurait-il le temps? Il en doutait, le traité de l'eau ne serait pas facile d'accès, et leur départ de ces lieux serait sans doute précipité et définitif, d'une façon ou d'une autre.

- Ah, et j'oubliais, je... j'aurais une faveur à vous demander. Pourrions nous vous emprunter une salle, une salle au sec, où nous pourrions sortir quelques-unes de nos affaires? Un endroit où nous ne risquerions ni de déranger ni d'être dérangé? Nous avons eu beau nous préparer, les matériaux de la surface restent peu approprié à cet univers sous-marin.

Le gnome attendis alors la réponse de la très charmante réceptionniste de la bibliothèque. Puis se rappelant soudain que cela pouvait aider, et mettant quelque temps à retrouver l'endroit où il l'avait mit, le gnome sortit son laissé passé, et le présenta à la réceptionniste.

- Je ne sais pas si c'est très utile de vous le montrer, vous devez déjà être très informée sur notre compte. Mais au cas-où, on nous as confié un laissé passé pour nos recherche. Peut-être cela vous facilitera-t-il la tache d'un point de vue administratif.

Un rire cristallin s’échappa du sourire de nacre de l’Elfe qui avait accueilli avec tant de bienveillance les aventuriers : - « C’est un corail Dukar que vous me montrez là, de notre maitre Jorunhast à la rune que j'y lis, il fait de moi votre obligée ! Je vous aurais aidé de mon mieux sans lui mais j’aurais plus difficile à vous garantir l’accès à une salle sèche. Prenez la deuxième allée à droite et descendez d’un niveau. Face à vous, vous trouverez une porte gardée par un de mes semblables qui vous laissera passer, bien contre son gré soyez-en surs, si vous lui montrez le corail. »

S’imaginer un gardien habituellement inflexible obligé d’ouvrir sa porte des étrangers l’amusait visiblement, elle rit à nouveau de ce son rire hypnotique.

- Je vais chercher pour vous, dans notre innombrable collection d’œuvres, les informations que vous cherchez mais ce domaine ne me dit rien, il ne fait pas partie des collections ‘classiques’ accessibles au commun … Tout au plus doit-on en trouver trace dans des ouvrages plus précieux ou dans quelques relevés commerciaux ou historiques. J'ai déjà lu ce nom mais comme celui de visiteurs de passage. Ils n'ont jamais eu d'ambassade ni de rôle prépondérant dans cette cité. Il est étrange que vous cherchiez leur héritage ici mais vous avez certainement vos raisons. Allez dans votre salle sèche, je vous y rejoindrai bientôt.

Un peu de curiosité et un sourire enjôleur ponctuèrent ses dernières phrases avant de les laisser partir vers la porte en question. Les allées étaient somptueuses, les rayonnages plus longs et plus hauts que ce qu'ils avaient pu voir jusque là, il devait y avoir plus de connaissances que n'importe où à la surface et tellement peu sur les Océanides! Compréhensible que le Cercle ait eu tant de difficulté a en retrouver la trace et pourtant, Jorunhast les connaissaient, Nalos de même ... Il devait être possible d'en savoir plus.

En quelques instants, ils étaient devant une large porte de ce même acier-perle, face à un elfe beaucoup moins sympathique que celle qui les avait accueilli.

- Les visiteurs n'ont accès qu'au premier étage du bâtiment Ouest. Passez votre chemin.

obun était jusque là enchanté de la tournure que prenait les événements. Et devant l'amabilité de la femme qui les avait accueilli, il ne put que répliquer avec un sourire franc et jovial.

- Oh croyez moi, si nous avions le temps, nous vous aurions demandé tout vos livre l'un après l'autre. Milles merci pour votre accueil. Que le brillant éclaire vos journées comme il a manifestement éclairée notre venue par une petite touche d'humour.

Eurêka suivit ensuite les recommandations de la relativement jeune elfe. D'un pas le plus hâtif qu'il pouvait, car il fallait l'admettre, il avait hâte d'être au sec. Aussi, lorsqu'il tomba sur le garde leur barrant l'accès, il s'empressa de répondre courtoisement, afin de limiter le temps d'attente et la possible mesquinerie d'un garde peu enjoué à l'idée de faire passer des étrangers dans la pièce au sec que désirait tant Dobun.

-Bonjour, nous sommes des gens de la surface récemment arrivés. On nous à dit à l'accueil que si je vous montrais ceci. » Il sortit le laissé passé de Jorunhast et le tendis au garde. « Vous nous laisseriez entrer. Nous sommes navré de devoir ainsi rompre une règle sans doute importante, ou essentielle au fonctionnement de ces lieux. Mais il n'y a apparemment qu'ici que nous pourrons trouver une salle au sec absolument nécessaire pour nos recherche. »

Décidément, le gnome n'était pas très habile quand il s'agissait de mener des discussions de la sorte. Il n'aimait guère donner des ordres et avant tendance à s'éparpiller en blabla en tout genre. Il attendait maintenant la réponse du garde, qu'il espérait positive.