۝ Sous les flots ۝, Traité de l'Eau - III

- Il n’y a plus personne d’autre mon ami. Plus que toi et moi pour conclure.

Galopin avait choisi de fuir, se sentant inutile, voir un frein dans cette dernière étape de leur quête du Traité de l’Eau. Il avait profité de l’inconscience d’Euréka pour qu’il n’ait aucune occasion de lui faire changer d’avis et c’est à deux, lui et La Magouille, qu’ils prirent une fois de plus le chemin du temple.

Atlas avait été rapide à répondre aux longues explications transmises via le Livre, sans s’appesantir pour autant tant son message était ambigu.

Atlas

- Mes chers enfants, ces découvertes sur les Océanides ne fait qu’augmenter mes craintes sur un élément que nous n’avions pas considéré. Jamais nous n’avions encore remis en question les objectifs de nos Ancêtres –si tant est qu’ils le furent et que nous en soyons vraiment leurs héritiers légitimes. Je sais votre objectif tout proche et, pour la première fois, je suis partagé entre la volonté de vous soutenir jusqu’au bout mais de vous inviter à la plus grande prudence et le sentiment que, peut-être, ce qui n’est plus ne devrait pas revenir. De grands bouleversements se préparent. Ils n’ont rien à voir avec nos recherches et cela m’inquiète autant que s’ils y étaient étroitement liés. Que vos dieux vous gardent. -------------------- Atlas est un humain qui, du premier regard, semble incroyablement âgé. Le regarder dans les yeux accentue encore cette idée au point de mettre en doute sa nature humaine. Il aurait déjà vécu plus de deux cent ans et rien ne laisse présager, dans sa démarche souple malgré son dos vouté, qu'il soit prêt à quitter Toril. Il s'habille simplement, de toges de mage chaudes et confortables ou, lorsqu'il voyage, dans des vêtements de voyageurs sans fioriture. Rien ne laisse présager dans son habillement qu'il puisse être plus qu'un vieillard épargné assez que pour avoir atteint son âge vénérable.

La Magouille avait balayé cette mise en garde d’un haussement d’épaules, l’invitant à se dépêcher tandis qu’il se tournait souvent, scrutant les bâtiments alentours, les yeux plissés pour passer au travers des distorsions causées par l’eau tout autour d’eux. Alerte, comme à chaque instant de leurs investigations.

Jamais aucun Océanide n’avait franchi ce portail qui les mènerait vers la source de toute leur attention pendant toute la durée de leur présence dans la cité.

Ils n’avaient eu de cesse de tenter de rejoindre l’ordre Dukar, étape indispensable au franchissement d’un portail représenté comme élément unique et d’importance capitale dans une fresque dont la magie n’existait plus nulle part. Se pouvait-il qu’il s’agisse d’autre chose ? Si ça l’était, n’était-ce suffisamment exceptionnel que pour s’y rendre malgré tout ?

Eux, les créateurs de Portails, les élémentaires à la puissance Néthérèse ou proche, avaient échoué pendant des années, là où trois aventuriers n’avaient eu besoin que de quelques heures -et de quelques assistances de moindre puissance qu’eux. Le traité Elémentaire de l’Eau n’avait sans doute jamais été océanide, il avait été lui-même la cible de leurs recherches.

- Arrêtez-vous ! - A peine étaient-ils sortis de la tour de Jorunhast que Dula était derrière eux, les traits déformés par une inconcevable colère – Je vous avais promis de vous le faire payer si vous vous permettiez de vous jouer de moi ! Tout le monde est au courant de vos manigances, vous ne parviendrez jamais aux Portes d’Or !

La Magouille saisit Euréka par le bras et entreprit de l’emporter le plus vite possible vers le Temple de Sashela. Par son anneau, le Roublard l’éclaircit s’ils n’avaient pas fait le rapprochement : - « Nalos a visiblement trouvé judicieux d’évoquer son nom en menant son enquête pour nous, elle va avoir difficile à se justifier. Ne trainons pas, je me souviens encore de son coup de baguette … »

A quelques mètres du seuil du temple, Euréka, trainé à contre sens pu voir leur poursuivante se préparer à lancer un sort, une baguette métallique à la main. Au dernier instant, elle fut soudain arrêtée dans son mouvement par une corail qui venait de pousser à toute vitesse et une importante décharge électrique les rata de peu pour terminer sa course sur une bâtisse dont la façade crépita un instant.

En colère, puis surprise et enfin apeurée, elle vit que tout son corps était couvert de corail, qu’elle était clouée au sol et qu’il ne faisait que croitre, bloquant ses deux bras et montant le long de son coup jusqu’à la couvrir entièrement. Une curieuse voix, qu’ils avaient presque oubliée, s’imposa à leur esprit, aussi joueuse qu’au jour de leur rencontre : - « Celle-là je peux l’empêcher de vous nuire. Avouez que ce serait dommage après ce que vous avez accompli qu’une demoiselle face tout rater. Où que vous alliez, bon voyage ! » - et la présence du Parangon Qos les quitta aussi vite qu’elle était venue.

Ils prononcèrent le nom du temple de concert et plongèrent à l’intérieur, salués par le prêtre qui les avait accueillis. Rien ne semblait pouvoir ralentir La Magouille qui avait lâché le gnome et déjà, tournait sur lui-même face au mur aveugle avant de plonger au travers du mur devenu porte.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Dis-moi juste en HRP si tu le suis, je ferai l’enchaînement.

out alla si vite. Le gnome n'aimait pas cela du tout. Lui qui était un adepte des choses mûrement réfléchie... D'une part la nouvelle de Galopin avait... filé on ne sait où? Mais, comment s'en sortirait-il? Peut être le Dukar l'avait-il téléporté? Tout voltigeait dans l'esprit du gnome. Et puis, ce doute soudain d'Atlas, et surtout, le fait qu'il ai mentionné « que vos dieux vous protègent » et non pas spécifiquement l'Ouroboros. Bon, Dobun admettait, ce dernier point était peut être de la paranoïa pure. Mais corrélé aux propos précédents, voilà qui avait de quoi inquiéter.

Enfin, il eut vite de quoi s'inquiéter plus longuement, attaque surprise, apparition soudaine de Qos, le parangon qu'il ne pouvait cesser de remercier en pensée. En espérant que ces dernières l'atteigne d'ailleurs. Il en allait de même pour Jorunhast, et bien d'autre.

Lorsque la Magouille eût passé le portail, Dobun était déjà en train de tourner sur lui pour le suivre. Il ne songea pas à regarder une dernière fois, en soupirant très certainement, non, il n'eût pas un regard pour la ville. Et il était certains qu'il regretterais amèrement d'avoir manqué ce dernier gestes. Car oui, de tout ce séjour, il n'avait pas pris le temps de graver dans ses souvenirs une vision globale de la citée. Ne lui resteraient que des souvenirs flous et mouvementé (ainsi qu'une image très nette de la bibliothèque).

Ne blâmez pas notre bon gnome. Il faut dire que sa curiosité maladive avait repris le pas sur la sagesse et le respect des plus basique. Il ne l'avais pas encore quittée que la citée de Myth Nantar n'était déjà plus dans son esprit. Seul, restait face à lui le mystère. Celui que même les Océanides n'avaient put atteindre, et pour lequel on lui donnerais peut être une chance de le dévoiler.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

héhé, non, j'avais de quoi dire, donc j'ai posté

¤ Où êtes-vous enfants de la Surface ? Vous quittez notre belle cité d’Aryselmalyr avant d’y avoir trouvé ce que vous cherchiez ? ¤

Une voix douce, chantante, qu’Euréka avait déjà entendue résonnait dans son esprit. Pas à la manière de Qos, Jorunhast ou un Porteur, non. Cette voix-là s’imposait de force malgré son ton doucereux, l’invitait à répondre alors qu’il savait qu’il ne devait absolument pas le faire. C’était la voix d’Essyl Merynth, le Liseur de Rêves, le gnome n’avait aucun mal à la reconnaitre. Il le cherchait.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Jet de sauvegarde Volonté

Le souvenir de son rêve s’imposa à lui et il se rappela que dans celui-ci, La Magouille le devançait dans un dédale et que, comme à cet instant, Galopin n’y était pas. Il traversa à son tour le Portail et la voix se tut en même temps que cette présence oppressante.

Traverser un portail est toujours déstabilisant, rarement identique de l’un à l’autre mais cette traversée le fut plus encore. A l’instant où il allait prendre pied de l’autre côté, il eut la vision d’un fond d’Océan, quelque part en Serôs, et fut pris d’une terreur sans nom à l’idée de se retrouver soudain dans un milieu aqueux autrement moins agréable que celui qu’il quittait. A une profondeur pareille, il n’avait aucune chance de survie.

Il s’était lancé tête baissée, à la suite de son ultime compagnon d’infortune, sans y prendre garde. Tout avait été trop vite … et dans la précipitation, ils venaient de signer leur perte …



Euréka avait froid. Il était trempé autant qu’il était possible de l’être, allongé sur le sol dans un espace obscur et probablement grand si ses autres sens ne le trompaient pas. Il avait quitté l’eau magique, réchauffée par la Flamme et respirable pour revenir dans ce qui devait être … une caverne.

Le retour d’une gravité normale l’avait tant déstabilisé qu’il s’était effondré de tout son long.

De quoi relativiser son malaise dans l’élément aqueux et se dire que la mort était particulièrement désagréable si c’était ce dont il s’agissait. Il entendit du bruit à côté de lui et avant d’avoir eu l’occasion de s’en inquiéter vit La Magouille craquer un bâton lumineux brisant la terrible obscurité. Des débris de conques, de Corail et d’algues blanches, presque fantomatiques se partageaient le fond marin.

Au dernier instant, alors que son cœur s’emballait et qu’il s’apprêtait à retenir sa respiration par pure réflexe à l’idée de plonger dans un océan qui ne pourrait que lui être fatale, il s’était sentit tiré en arrière, comme arraché par des mains improbables pour être emmené … là.

- C’est une chance que nous n’ayons pas terminé en plein océan n’est-ce pas ?

Au centre de la caverne qui devait faire une vingtaine de mètres de diamètre se trouvait un puits, parfaitement circulaire, de deux bons mètres de diamètres. Alors que la roche était laissée dans son état naturel, le pourtour de ce qui semblait être la seule porte de sortie était poli et gravé, divisé en quatre parts pour autant d’ordres Dukar majeurs : Kupavi, Maalimi, Numosi et Jhimari.

La Magouille s’en approchant, vit le quartier Kupavi s’illuminer faiblement avant que l’ensemble de l’espace ne baigne dans une lueur bleutée.

e gnome songea que ce n'était pas tant une chance que ça. Il voyait mal Jorunhast les envoyer là bas sans les avertir du minimum de précaution à prendre, ou même, ils avaient vu des personnes franchir la porte sans préparation particulièrement visible. Pour cette raison, avant de franchir la porte, il ne s'était pas attendu à quelque chose de genre.

Mais il est vrai qu'une fois le pied dedans, il ne pouvait nier y avoir songer. C'était ça, « un pied dans l'inconnu ». Après tout, Jorunhast aurait put chercher à ce débarrasser d'eux même si le gnome se serait alors demandé pourquoi.

Observant la porte, et sa réaction à l'approche de la Magouille, le gnome réfléchit. S'il se rappelait bien, les ordres Dukar étaient basés sur les éléments. La magouille ce devait être l'eau. Aussi, le gnome s'approcha pour voir s'il faisait réagir d'autre lueurs. A moins qu'elles ne réagissent qu'au premier qui approche.

- Bon, la question est... dans quel quartier se trouve le traité de l'eau... A priori je dirais l'eau, donc ce quartier Kupavi que tu illumine sans doute en raison de ton affinité élémentaire. Un peut comme le choixpau mais c'est une autre histoire. Bref l'autre question est, on est peinard pour ce portail, le sera-t-on pour le suivant? En même temps, je crois pas qu'on ai une quelconque préparation face au fond des océans. Etant donné qu'on est au sec, je vais faire le tri dans mon équipement une bonne fois pour toute, bien réviser mes sort, et je te conseille de te préparer aussi. On n'aura ptet pas l'occasion de l'autre côté. Ensuite, bah, on prendra le puits direction Kupavi. Ah, tout de même, jeton un coup d'oeil sur la pièce, au cas où un détail majeur nous aurait échappé. Du genre, une description de ce qu'il y a derrière les portails. »

Le gnome s'équipa de son modèle d'arbalète amélioré, rangeant celui de feu son confrère dans la bateau. Il y rangea aussi la dague d'acier perlé, il en avait une autre a disposition maintenant. Mais conserva son épée courte, conserva les baguettes, il mit par contre l'amulette maudite dans l'anneau. Ainsi que tout ce qui pouvait l'encombrer. Il hésita à prendre les feu grégeois, et opta pour finalement en conserver deux sur lui. On ne sait jamais, il ne serait peut être pas dans l'eau. Après tout ces préparatifs, il jeta un oeil à sa liste de sort, puis, se tournant vers la magouille.

- Bien, s'il n'y a rien dans les alentours... va nous falloir nous risquer à franchir un second portail. Partant pour l'inconnu?

Dobun savait profiter de l’instant, mettre de côté les données inutiles et structurer les autres pour en retirer le meilleur. Lapiècesèchedanslaquelle ils étaient arrivés leur permettait de mieux se préparer que partout ailleurs jusque-là et l’opportunité fut saisie à deux mains par les deux rescapés de l’expédition.

Je crois que le quartier de l’ordre Kupavi s’est illuminé parce que nous en portons le corail.

La Magouille lui montra son bracelet qui, une fois tendu, comme en réponse à la lueur, s’illumina de même. A l’approche d’Euréka, il découvrit que le sien y répondait exactement de la même manière.

Bizarrement, ce trou ne m’inspire pas… Nous le savions déjà mais la Crosse des Voleurs de Songes m’assure qu’aucun des nôtres n’est jamais passé ici.

Il profita de l’occasion offerte par son compagnon d’aventure pour s’équiper lui aussi au mieux, rangeant une grande partie de ses affaires dans les coffres de la barque pour gagner autant que possible en mobilité et commença, à son tour, à étudier la pièce dans laquelle il se trouvait.

C’est endroit est singulier, c’est indéniable … pourquoi avoir pris un tel soin dans cette pierre autour de ce puits, et l’avoir enchantée pour qu’au moins elle s’illumine et avoir laissé tout le reste en état ? Je partais du principe qu’un seul portail menait ici et qu’il nécessite déjà d’être Dukar pour pouvoir l’emprunter… qu’une autre porte s’y trouve change la donne.

Kern longeait le mur, se rapprochait du puits pour essayer d’y voir quelque chose, retournait au mur, … sans résultat évident bien que son front se plisse de ridules perplexes.

Nous sommes ailleurs dans Seros, à ceci je crois sans peine, peut-être proche d’une cité sous-marine avec laquelle ils entretiennent certaines relations diplomatiques ou autres … Mais ceci doit être plus ancien encore … Cette endroit a pu changer de fonction aussi, peut-être menait-il ailleurs ? Je pense à ce que le prêtre nous a dit quand nous avons visité le temple de Sashela la première fois. Un autre temple lui avait précédé, à son emplacement exact. Etait-ce pour profiter du même portail ?

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Jet de Fouille de Dobun
Jet de Fouille de Kern
La Crosse de Voleurs de Songes ne répond pas

A l’instant où le roublard estimait l’age de la grotte, le gnome se rendit compte que le mur du fond de la caverne par lequel ils étaient apparus n’était pas uniforme mais un amoncellement de roches effondrées pour bloquer un accès de trois bons mètres de large. Au pied du milieu de ce ‘mur’ si on pouvait l’appeler ainsi, ne se trouvait aucune algue, c’est d’ailleurs ce qui avait attiré son attention. A bien y regarder, il devait être possible de le dégager.

toutes mes excuses! J'étais sur d'avoir posté !

tout hasard, le gnome tenta un sort de détection de la magie. Détruire un mur qui avait sans doute à raison été placé là n'était pas pour lui plaire... qui sait ce que ce mur pouvait bien dissimuler, un monstre, ou une créature puissante scellée dans cet endroit par une magie millénaire?
Mais dans le même temps, Dobun n'aimait pas passer à côté d'un mystère sans y jeter, au moins, un bref petit coup d'oeil.

Et puis à dire vrai, le gnome ne savait ni où ni comment chercher ce traité. Ils savaient qu'il existait, ils savaient qu'il était derrière le portail qu'ils avaient franchit. Mais était-il quelque part derrière cet autre portail, ou au niveau du leur? Aucune idée. Tout de même, on aurait put les informer un petit peu quand à ce qu'ils auraient trouvé derrière ce premier portail. A moins qu'il ne s'agisse d'une épreuve? Le gnome avait du mal à concevoir que le mage leur ai mentit, ou les ai piégé. Ils étaient donc sur la bonne voie, mais ils étaient à nouveau face à un carrefour.

- Bon, j'aime vraiment pas prendre les décisions pour tout le monde. Je jette un oeil magique à ce truc, et... soit il n'y a rien de particulier derrière, et si t'es d'accord, on jette un oeil. Soit de la magie émane du lieu, et dans ce cas, après avoir déterminé quel genre de magie, soit on prend le portail, soit on va dans cette direction. Ça te va? »

En vérité, la chose que le gnome craignait le plus, c'était la liche... rien que de l'avoir vu en rêve... Et il avait comme l'impression que cette porte fermée y menait.

A tout hasard plus que par conviction profonde, Euréka sonda le mur effondré de son regard analytique d’abord puis en y cherchant les traces d’une altération de la Toile.

Si la première ne donna rien d’autre de concluant que la certitude que ce mur avait dû s’effondrer très longtemps au pare avant, la seconde fut riche d’enseignement. Le puit était bien ce qu’il semblait être : un trou d’eau dans le sol de la grotte. Seul le bord en comportait une très légère aura, rien de plus qu’un enchantement illuminant un glyphe ou l’autre en fonction de la personne qui s’en approchait. Ils n’étaient plus sous l’influence du Mythal et il y avait fort à parier que l’eau n’avait strictement rien de respirable.

Par le mur effondré, par contre, une faible aura parvenait à se frayer un chemin dans un aggloméra de roche presque étanche. Une aura étrange, comme Euréka n’en avait jamais rencontré. Probablement de la Magie Divine mais rien qu’il n’ait rencontré de ce type non plus.

A son côté, le Roublard s’était saisi d’un bâton lumineux et étudiait avec précision les mêmes éléments que le Gnome, ceux desquels l’aura filtrait.

- Je n’ai pas le talent d’un Vigoureux pour trouver les failles d’un ouvrage de pierre mais j’ai l’impression … qu’on doit pouvoir dégager un chemin par ici si on est d’accord que ça vaut mieux que de plonger dans le puits. Tout cela est bien étrange et un petit peu effrayant tu ne trouves pas ? Je suis convaincu que nous approchons de ce que nos ancêtres ont essayé d’atteindre pendant des années et que ce n’est pas un hasard si l’ouverture qui devait se trouver ici a été bouchée avec toute cette roche.

La Magouille avait peur. Il était tendu à l’extrême, les yeux plissés sans que la faible luminosité ne puisse le justifier.

e gnome s'en était déjà un peu douté, mais il en était maintenant certain. Le puits d'eau était à exclure de toute exploration. Dans un premier temps, le gnome s'était surtout dis que c'était sans doute le mauvais chemin à prendre. Que ça les aurait amené à un quartier Dukar perdu et caché quelque part dans le mythal, et que cela n'avait rien à faire avec l'objet de leur recherche.

Mais dorénavant, il était assez clair qu'en outre il s'agissait d'un simple puits d'eau non respirable, avec peut être un portail... ce qui n'en rendait le chose que potentiellement plus mortelle...

Quand à l'autre chemin, il devait bien admettre qu'il n'aimait pas ça. Sans doute derrière se trouvait le territoire de la liche, sans doute derrière la dangereuse créature attendais qu'on lui ouvre cette porte de sortie... Mais en même temps, ils n'avaient plus vraiment le choix maintenant. Demi tour était impossible, et rentrer bredouille après tout ça... En outre, il n'était pas certains de ce point, et plus que tout, ils étaient très certainement là, juste devant les vestiges d'un des tout premiers cultes dédié à l'Ouroboros!

Ce dernier point écarta de l'esprit du gnome toute considération de danger potentiel. Ou plutôt, réfuta tout les arguments sensé sur ce point. Danger ou pas, il devait savoir. Aussi, après un bref regard à la Magouille, le gnome entreprit de démonter ingénieusement le mur, mettant en oeuvre son savoir faire et théorique dans ce qui concerne la mécanique physique.

- Moi, ce que j'espère surtout, c'est qu'on ne va pas lâcher la Liche sur la ville... même s'ils sauront sans doute se défendre, ça sera avec perte et fracas. Mais, maintenant, nous n'avons plus vraiment le choix. Je te propose qu'on s'arrange au mieux pour combler l'entrée derrière nous. Mais ça sera difficile de replacer la barrière magique. Après, je ne sais pas du tout par où nous sommes sensés sortir... et garder ce lieu comme porte de secours pourrait être une bonne idée aussi. Mais commençons déjà par démonter de quoi nous livrer un passage. Et rassure toi, je m'y connaît un petit peu en tunnel moi aussi. »

- Qu’est-ce qui te fait croire que nous risquons de croiser ce sinistre individu ici ? Si tu te souviens de ce que nous avons appris, une des portes menant à son tombeau est ouverte. A moins d’un Portail de plus qui amènerait juste derrière ce mur de pierre –ce qui serait vraiment un monstrueux manque de chance pour nous-, admets que le risque est plutôt limité. Ou bien faudrait-il que nous ayons découvert un passage qu’il n’aurait trouvé lui-même pendant ses longues années d’emprisonnement, que nous soyons précisément à côté de son tombeau qu’il aurait choisi de ne pas quitter malgré sa liberté retrouvée.

La Magouille souriait. Il s’attendait à rencontrer des difficultés, certes, mais pas celle à laquelle son compagnon d’aventure pensait. Pas une liche capable de pénétrer leurs rêves, tenue prisonnière pendant tant d’années de ne pouvoir la détruire tout à fait et qui devait ourdir un vengeance inimaginable…

Alors que son sortilège lui permettant de déceler les altérations de la Toile prenait fin, le Gnome fit une curieuse constatation : Il se sentait mentalement parfaitement reposé comme s’il avait passé une bonne nuit de sommeil plutôt que d’avoir été inconscient suite à la greffe de sa Main de Corail. En une petite heure, il serait capable de préparer ses sorts et d’être prêt à affronter ce qu’ils découvriraient de l’autre côté de ce mur effondré.

Dégageant une première pierre puis d’autres de plus en plus larges, La Magouille et Euréka parvinrent à créer un passage suffisamment large pour qu’ils s’y faufilent.

Dans l’effort ils se rendirent compte à quel point leur séjour dans un milieu aquatique avait changé leur perception du poids et de l’effort nécessaire à déplacer quelque chose, tous deux largement réduits dans un milieu aqueux et ils manquèrent se blesser en essayant de déplacer des rochers trop larges et bien trop lourd à pied sec.

Il faisait totalement noir de l’autre côté du percement, le bâton lumineux était trop faible que pour éclairer ce qui pouvait se passer de l’autre côté sans y pénétrer. Une impression de vide et une chute de quelques degrés laissait présager un espace plus que conséquent leur rappelant l’expérience de la découverte du Calice du Géant.

Sans attendre, le roublard passa la tête par l’interstice pour tenter de déceler un éventuel danger immédiat et la rentra dans la salle du puit, un sourire rassurant aux lèvres.

- C’est gigantesque. Il y fait plus noir qu’à Looblishar. Je n’ai rien ni entendu, ni vu de spécial mais m’est avis que nous avons tout intérêt à être fin prêts avant de partir en exploration.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Pour deux heures, vous subissez une pénalité de -1 à toutes vos actions dépendant de la Force. (charge comprise)

e doute et l'hésitation du risque encouru étant maintenant dissipé, le choix était fait et acté, ne restait en Dobun qu'une curiosité insatiable. Il prit cependant le temps de bien réviser ses sorts et choisir son équipement au mieux pour le combat. Il misa sur le fait que la Magouille aurait une corde (et s'il n'en avait pas, il lui en proposerait une) et proposa aussi à ce dernier de partager les flasques d'acide et de feu grégeois avec lui s'il pouvait les porter. Le portail leur avait rendu un certains repos psychique, mais la pesanteur reprenait ses droits, les laissant affaiblis (mais ce qui, par ailleurs, rassurait Dobun) pour un moment.

Le gnome choisi de réviser quelques sorts de visions dans le noir. Le sort en question étant de très courte durée, il opta néanmoins pour la prise d'un bâton luminescent. Qu'il sortit et montra à son compère. Le gnome en profita aussi pour charger son arbalète, mettre ses baguettes et parchemins à portée directe, ainsi que ses flasques d'acide et de feu grégeois. Il avait écarté celle de tonnerre, car il souhaitait éviter tout risque d'éboulement par un son trop puissant.

Il était maintenant prêt à toute exploration de ces contrée restée longtemps secrète, et interdite. Et à vrai dire, il ne lui en fallait pas plus pour lui faire affronter un danger potentiel qu'il aurait autrement évité avec prudence et raison.

Mais le Savoir méritait la prise de risque. Plus que l'autorité d'une mission donnée par la hiérarchie du cercle, bien plus encore que les dangers encourus, ou la mémoire des amis tombé, c'était ça qui poussa le gnome à s'engager, dans cette caverne obscure, « plus encore que Looblishar ». Et puis, cela ferait une belle histoire à raconter un jour, quelque part. Une histoire de chasse au croque-mitaine dans l'obscurité d'une contré tellement sous marine que même l'outreterre était sans doute moins profond.

Du moins c'était comme ça qu'il le raconterais, parce qu'en vérité, comme souvent après le passage d'un portail, il ne savait pas vraiment où donc en Faerun il pouvait bien se trouver.

S'ils étaient resté en Faerun...

Son esprit émit un petit « gloups » et la prudence naturelle du gnome revint après cet accès de frénésie exploratrice.

- Bon, je sais bien qu'avec notre loupiotte on fait une cible de choix, mais on va tacher d'avancer discrètement. Je te propose de faire de la sorte, on utilise principalement le bâton luminescent. Mais au moindre truc trop louche, on s'aidera de mes lumière magique. Avec parcimonie cependant, parce que je ne pourrais le faire que deux fois... »