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> La Force des Âmes, A l'Ouest se trouve le crépuscule
écrit le : Mercredi 06 Juillet 2011 à 19h29 par Ina
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La jeune femme n’avait pas connu beaucoup de combats dans sa vie et pourtant, elle se battait avec toute la rage du dieu félin. Le ballet de griffe et de crocs orchestré par les deux amies de longue date continuerait jusqu'à la fin. Et cette fin, Iliana la sentait venir de façon un peu trop pressante. La mort venait finir le travail qu’elle avait commencé avec sa famille, sa tribu.

Non, sa fin ne serait pas maintenant. Elle avait trop peu vécu pour se laisser aller. Elle devait refonder une famille comme elle avait avant et finir ses jours tranquillement dans un bois qui pourrait être sa maison. Loin des dangers, loin des affres de la vie en communauté s’il le fallait. Rien ne l’empêcherait d’avoir une autre fille, et même plus.


Ses blessures laissaient se déverser des flots de sang. Elle se félicita un instant d’avoir une arme accrochée et pas juste une épée qui aurait pu glisser sous l’effet du sang. Mais l’heure n’était pas encore aux félicitations. Elle avait deux ennemis, et rien ne lui ôtait de la tête qu’un prochain coup pourrait être fatal. Il était temps de réveiller le félin en elle. Réveiller la fureur dormante en chaque animal de cette terre. Et pour cela, son dieu pouvait lui venir en aide. Cette magie était dangereuse pour celui qui la subis, mais en ce cas, elle devient nécessaire.

Elle entendit l’avertissement de Thamior et se mit a genoux pour commencer a marmonner son incantation tout en étant protégée de ce que le petit être préparait.

Alors qu’elle commençait à se concentrer, ses blessures devinrent plus grandes. Le sang battait dans ses tempes et s’échappait des entailles de plus en plus. L’accélération de son flux sanguin était nécessaire, et c’était bien la que résidait le coté dangereux d’une telle manœuvre. Il fallait être capable de s’arrêter avant la fin. Le sang commençait à faire son effet. La magie aussi. Des volutes rouges se formèrent autour de son corps. Ses yeux maintenant injectés de sang rougirent aussi. Tout devenait rouge. Elle ne voyait plus que son adversaire. Ses adversaires d’ailleurs. Plus rien d’autre ne comptait que la mort et le sang de l’ennemi lavant le sol et les armes de la jeune femme. Avec cette magie, elle se donnait un peu de repris. Elle ne sentirait plus la douleur. N’aurait plus peur. L’adrénaline remplacerait tout dans son corps. Ses muscles se raidirent accélérant encore la perte de sang. Mais elle était maintenant habitée par l’esprit de meutes. L’esprit de survie. La mère protégeant ses petits. Le lion aculé est une arme mortelle, et au fond d’elle, dans la partie encore consciente de son esprit, elle espérait que les orcs en face d’elle en feraient les frais.

Alors qu’elle se relevait, son ennemi avait maintenant affaire avec un nouvel adversaire. Un adversaire comparable aux barbares du nord. Ces êtres capables de réduire en miette tout ce qui se dresse devant leur folie aveugle. Un instant, elle était devenu l’un d’entre eux. Puissant, combatif, sans peur. Maintenant possédée par les plus grands prédateurs que la terre ai connue, elle ne pu retenir son cri. Un hurlement de rage et de haine profonde. Le visage déformé par une soif de sang, elle se tenait maintenant debout devant la mort, prête a la recevoir. Les volutes rouges tournoyaient toujours autour d’elle tel un feu intérieur échappant au contrôle du corps. Sa vie ne valait plus rien. Seul le combat comptait maintenant.


Iliana lance férocité bestiale sur elle même. Descriptif dans le HRP.



 
 
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écrit le : Jeudi 07 Juillet 2011 à 19h12 par Adlareth
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Le vingt hutième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
28 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : Crépuscule.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 55.
Nouvelle aube : 06 h 55.



MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.


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user posted imageul ne s’y était trompé. Et pour la druidesse aux prises avec deux orques aguerris cette arrivée providentielle de renfort était tout simplement synonyme d’un espoir de survie à cette mauvaise rencontre. Thamior se rendit bien compte qu’il pourrait bien lancer des tonnes de pierre avant que les orques ne s’écroulent. Aussi, changea-t-il radicalement de stratégie en faisant appel aux puissances magiques de la Nature par l’intermédiaire de sa divinité tutélaire. Mais si l’intention était louable l’application était bien plus hasardeuse. Pour autant, et étant donné la situation critique, il fallait jouer le tout pour tout.

Au moment de lancer, le Gnome des forêts lança le signal. Il claqua les mains et un nuage de sable brûlant s’envola. Le druide comptait énormément sur ce sort. Malheureusement les choses ne se passèrent pas tout à fait comme prévues.

Les deux orques furent à peine dérangés par le sable. Par instinct de survie ils tournèrent le dos évitant de subir tous les effets de la magique druidique. Ce qui ne fut pas le cas d’Iliana. Pourtant, la jeune femme était pleine de ressource, et si elle ne sombra pas dans l’inconscient. Elle fut hébétée se laissa tomber à genoux. Elle avait prévu de faire appel à la puissance de Nobanion. Mais au moment de le faire, sous le choc, les mots lui manquèrent et elle resta sans réaction. Elle ne fut pas seule à subir tous les effets du nuage de sable. Naïlo se retrouva également dans les vapes, il ne put qu’éternuer, incapable de lancer une nouvelle attaque.

Hors du champ d’action du sort Olafr tira flèche sur flèche. Etait-ce les douces pulsassions d’énergie qui émanait de la Broche argenté, l’urgence du moment, ou une concentration dont il ne se doutait peut-être pas. Toujours fut-il qu’il sa précision fit mouche à deux reprises, terrassant le orque qui tenait un cimeterre. Sa seconde flèche, sur les conseils d’Azur’Aël dont il reconnu la voix, trouva le flanc du loup qui attaquait Naïlo.

Pour faire bonne mesure Azur’aël Sombrelune canalisa l’énergie magique pour la transformer en deux projectiles crépitant qui filèrent sur l’Orque encore debout. Ce dernier ralla en sentant ses chaires bruler, mais il n’abdiqua pas. Et s’apprêta à abattre une dernière fois sa lourde double hache sur Iliana qui était à sa merci.

Les Gardiens Sylvestres avaient fait tout leur possible pour éviter la mort de leur amie. Mais cela n’avait pas été assez. Et pourtant, ce qui devait arriver n’arriva point. Un cri venant de plus loin vers nord, stoppa net le geste de l’orque. Il battit en retraite laissant son homologue sur le champ de bataille. Profitant de la végétation, il s’enfuit. Quand au lourd, il ne tenta même pas de répliquer à l’attaque raté de Naïlo. Attrapant l’orque en mordant dans l’armure de cuir qu’il portait, il tenta de le tirer de là sans résultat. Lâchant sa prise, il se plaça devant l’orque et montra les dents. Une belle preuve de fidélité.

La menace directe avait disparue, et dès lors Iliana était sortie d’affaire pour le moment. Mialyë arriva arc en main. Elle marcha droit devant elle imperturbable. Elle stoppa à quelque mètres du loup et décocha son trait pour décocha une flèche pour délivrer le coup de grâce à la peau verte. Elle récupéra une nouvelle flèche pour la poser sur la corde de son arc.


plan de bataille



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« Accepter l’idée de la défaite, c’est être vaincu. »

PNJs : Aalric, Adlareth, Alyndra, Wefnesh
PJs : Dinenda, Aël’Telàwërith, Elion d’Alusaire
 
 
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écrit le : Mercredi 13 Juillet 2011 à 21h52 par Lómion Nerdanel
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La fuite de l'orc sonna le glas de la fin du combat. Cependant la tension ne s'était toujours pas dissipé chez le jeune humain. Bien qu'heureux que ces traits aient fait mouche les deux fois, il n'en perdait pas pour autant de vue leur situation précaire dans cette zone hostile. Ce n'était sûrement pas une fuite mais plus un repli, probablement pour ré-attaquer de plus belle afin de venger la mort de leur compère qui gisait là derrière ce loup inamicale. L'idée d'amadouer cette bête lui vint en tête mais il n'était vraiment pas d'humeur à cela. D'autant qu'à la vue de sa flèche plantée dans sa chair, le rôdeur savait très bien que l'animal ne changerait pas de comportement. Regardant alentour, Olafr souhaitait ne pas s'attarder, repartir au plus vite.

- Il se retourna pour faire signe à l'humain, resté dans les fourrés, de s'approcher afin de ne pas rester à l'écart.

Olafr se tourna ensuite vers le champ de bataille où le sang répandu montrait la dureté du combat. Il sortit une nouvelle flèche du fourreau. Son regard montrait clairement qu'il n'était pas disposé à perdre du temps avec le loup, dernier ennemi encore présent.
*Je suis désolé mais tu aurais dû fuir.*

-Mialyë, je pense que tu devrais aller voir notre druidesse.

Les mots étaient à peine sortie de sa bouche que déjà un projectile partait en direction de l'animal. Action qu'il réitéra si besoin jusqu'à la mort de ce dernier. Il se pencha sur son corps encore chaud afin de reprendre ces flèches et de poser sa main sur lui comme une dernière marque de respect. Puis il se dirigea vers l'orc et après une fouille et une analyse, il reprit sa flèche, qu'il rangea aussitôt, et sortit son sabre.
Sa besogne accomplit, il lava sommairement l'arme et la rangea au fourreau.

- Nous verrons bien ce que l'antipathique Elliomast pense de ceci !

Il se dirigea alors vers Iliana pour prendre des nouvelles de cette dernière. Les blessures qu'elles avaient reçu semblaient très profondes et Olafr espérait qu'elle tienne le coup pour la route du retour. Au vue de la situation, la rapidité devait être le maître mot. Il proposa une potion au besoin. Réajustant son sac, il accrocha la tête de l'orc emballée dans un chiffon de fortune et reprit son arc en main dans l'attente du départ.

Après ces moments d'agitation, le froid commençait à reprendre le dessus. La nuit approchait à grand pas maintenant. En attendant les ordres d'Azur'Ael, Olafr se dirigea vers l'humain afin de savoir comment il se portait.


-Je pense que nous n'avons que très peu de temps avant le départ mais peux-tu me dire ton nom et ce que tu fais dans cette partie de la haute forêt, protégé de la dame à la licorne.

Sa curiosité ainsi comblé pour un temps, il pourrait voyager l'esprit un peu plus léger ...



 
 
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écrit le : Vendredi 29 Juillet 2011 à 17h10 par Ina
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Iliana était fort mal en point. Ses blessures multiples et douloureuses laissaient s’écouler la vie hors de son corps. Il lui fallait trouver de quoi retenir un peu le sang s’écoulant au rythme de son cœur qui bat. Mais il bat encore et c’est finalement tout ce qui comptaient pour elle dans l’instant présent.

Elle aurait préféré voir le loup retourner à l’état sauvage. Beaucoup trop de morts en une si petite journée lui sapait un peu le moral.

Olafr vint alors voir la jeune femme.


-Ca va aller. Je me sens un peu fatiguée, mais ça va aller. Apres une bonne nuit de sommeil je serais de nouveau capable de tous vous semer dans les bois.

Voilà qui était un beau mensonge. Sans un minimum de soin magique la jeune femme ne serait qu’à peine capable de marcher et de parler le lendemain. Les blessures étant ce qu’elle essaye.

Il aurait fallut que l’archer ne tire pas inutilement sur un orc a terre. Un interrogatoire en règle se serait avéré fort utile surtout dans leur position. Il ne leur restait que peu de temps avant la fin de l’ultimatum et la présence d’un orc bien que rarement bon signe ne signifie pas la cause des disparitions.

Il fallait fouiller le cadavre pour voir quels trésors il cachait en son sein. La jeune humaine se mit donc au travail, après Olafr, contemplant le résultat des attaques des gardiens. Des blessures, des brûlures et finalement une flèche. De quoi entre sur qu’il ne se réveillerait pas de son dernier sommeil. Par contre, elle s’attarda bien plus sur le loup. Le positionnant convenablement pour une priée au dieu Lion. Qu’il l’accepte avec lui, car malgré son allégeance, il a fait preuve d’une loyauté sans égale et cela mérite récompense.

Les lieux de l’affrontement étaient maintenant calmes. Il n’y avait plus beaucoup de mouvement a part les quelques bruissements des pas des compagnons dans l’humus de la foret.
Elle scruta néanmoins les alentours. L’autre orc belliqueux, bien que hors du champ de vision, pouvait toujours être dans les parages.

Finalement, elle était bien plus fatiguée qu’elle n’osait le dire. Elle s’assis à terre près d’un tronc avec sa compagne près d’elle. Surveillant le moindre mouvement qui se passait.


av li uo al sap areuqnam iul en ale puol ud tuob nu erdnerp cnod av ellif am miaf sa ut i



 
 
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écrit le : Mercredi 17 Août 2011 à 17h36 par Adlareth
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Le vingt hutième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
28 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : Crépuscule.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 55.
Nouvelle aube : 06 h 55.



MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

Alors que Mialyë venait d’achever l’orque et que dans la foulée Olafr tuait le loup, les deux compagnons animaux des druides marquèrent clairement leur désapprobation en grognements et feulements sans équivoques. Il y avait quelque chose qui ne leur plaisait visiblement pas. Il fallu tout le savoir faire et la persuasion de leur ami respectif qui leur prodiguèrent caresses et réconfort. Au final, tout fini par rentrer dans l’ordre, malgré une certaine nervosité latente était perceptible.

La nuit tombait maintenant plongeant la Haute-Forêt dans l’obscurité. Dans ces conditions, il serait difficile, pour ceux qui ne voyaient pas dans le noir, d’avancer sereinement dans les bois. Iliana fouilla les corps de l’orque et du loup. Là aussi, l’Orque portait la marque du Seigneur Bestial. Mis à part cela, pas grand-chose d’intéressant, il était équipé pour la vie en forêt mais le matériel était mal entretenu et il ne valait pas grand-chose. Le loup quant à lui était des plus classiques. Il aurait pu être n’importe quel loup bien nourrit. Pour les druides, la fidélité du canidé ne pouvait s’expliquer que d’une manière : il s’agissait là d’un compagnon animal.

La fouille d’Iliana était plutôt décevante, si ce n’était la possibilité de rattacher cet orque à celui qui avait été victime de la liane chasseresse affrontée un peu plus tôt. Etaient donc sur la bonne piste ?

Pendant ce temps, le rescapé sauvé des orques par le groupe, répondit de bonne grâce aux questions du jeune rôdeur. Il s’appelait Pierre Malëik et venait tout droit Llork et devaient conduire un groupe de riche jeunes gens en mal d’aventure jusqu’à Everlund. Malheureusement, il s’était fait surprendre par ce groupe d’orque. A sa connaissance, il était le seul à en avoir réchappé. Il ajouta que ces orques étaient plutôt spéciaux. Loin d’être idiot et maitres dans l’art de la traque et de la chasse. Ils avaient été sans pitié faisant même preuve d’une cruauté et d’une bestialité sans borne vis-à-vis des autres membres du groupe dont il était le guide. Pierre avait réussit à leur échapper un moment, mais les orques avaient finit par le retrouver et ce malgré tous ses efforts pour brouiller les pistes. La suite… et bien il ne l’avait pas tué. Bien au contraire, ils ne lui avait fait aucun mal. Ils avaient organisé une cérémonie et fait boire un breuvage puissant au gout acre, à partir de là tous ses souvenirs étaient embrumés. Toujours fut-il qu’il réussit à leur échapper et Maïlikki l’avait guidé jusqu’à eux.

Ecoutant avec attention l’histoire du forestier, Azur’Aël avait prit le temps de la réflexion avant de se prononcer. La proposition d’Olafr de rentrer à Ny’Ath’My se heurta au refus catégorique de la Ly’Aegisir du groupe. Les réflexions d’Iliana allaient également dans ce sens. Et Thamior n’était pas loin de penser la même chose. Ils approchaient du but, et cette prise à partie par les orques en était la preuve. Ils avaient battu en retraite et l’offensive avait cessée. Il était probable que s’ils repartaient de l’avant, on les attaquerait à nouveau.

La prêtresse du Grand Chasseur se rangea de l’avis d’Azur’Aël. Rentrer maintenant, c’était à coup sûr l’échec de la mission. Et elle ne voyait pas vraiment l’intérêt pour le moment de prendre cette option. Ils n’auraient jamais le temps de faire le chemin inverse pour revenir et trouver la cause réelle de toutes ces disparitions. Autant rentrer directement à Thüldae.


- Dans ce cas, le mieux serait sans doute de reculer encore un peu pour feindre notre départ. On établit un campement et nous verrons bien demain ce qui se passe lorsque nous reprendrons la progression. Mais il faudra rester sur nos gardes. Il se peut aussi que nous nous trompions et que les orques attaquent cette nuit. Nous avons une chance, la lune est presque pleine. Nous devrions pouvoir y voir pour monter la garde.

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


La proposition semblait assez sage et fut mis en application. Tout le groupe recula sur une demi-lieue avant d’établir un campement de fortune dans un endroit facilement défendable. Iliana et Thamior éprouvèrent l’espace d’un instant une sensation étrange, mais pas nouvelle. Ils l’avaient déjà ressentit un peu avant d’arriver au village des Ny’Ath’My. C’était presque imperceptible et n’avait duré qu’un battement de cil. Les tours de garde organisés, les uns tombèrent dans un sommeil réparateur tandis que les vielleurs assurèrent leur rôle de garde tour à tour. La nuit se passa sans nouvelle attaque.

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Le vingt neuvième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
29 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : Aube.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : Pleine lune
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 00.
Nouvelle aube : 07 h 00.



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Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

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En cette matinée, aux premières lueurs de l’astre solaire le groupe se réveilla. La nuit avait fait du bien aux corps si ce n’était aux âmes des valeureux gardiens et de leur amie. Des orques qui les avaient attaqués la veille au soir, il n’y avait plus signe de vie. La quête qui intéressait nos aventuriers allait pouvoir reprendre. Une nouvelle journée commençait et avec elle un nouvel espoir de pouvoir résoudre l’affaire avant la fin de l’ultimatum donné par Eliomasth.

Mialyë se tenait un peu à l’écart du groupe. Mais elle restait attentive à ce qui se disait. Visiblement elle attendait l’heure du départ. Lorsque qu’Azur’Aël donna le signal et que le groupe se mit en branle, elle prit place à coté d’Olafr. Et pris bien soin, que les oreilles pointues d’Azur’Aël ne puissent entendre ce qu’elle avait à dire.


- Dis-mois, tu en penses quoi ? Tu pense qu’Azur’Aël sait ce qu’elle fait dans cette forêt ? De ce qu’en j’en ai vu, elle sait donner des ordres, mais pour le reste…

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


La progression ne dura pas longtemps. A peine avaient-ils avancé pour se retrouver à peu près au même endroit où ils avaient subit l’assaut des orques la veille au soir. Qu’une volée de flèche s’éparpilla autour d’eux. Immédiatement, tous se mirent sur la défensive. Le temps sembla comme suspendu, chacun pouvait entendre son cœur battre. Mais il n’y eut pas suite à cette attaque. Il fut facile de deviner d’où avaient été tirées les flèches.

Olafr trouva aisément une piste à suivre. Elle s’enfonçait un peu plus vers l’Ouest. Avec précaution, le groupe progressa. Mais alors qu’ils approchaient du groupe d’orque, ils subirent une nouvelle volée de traits. A nouveau, ils se fixèrent à couvert. Et a nouveau, le groupe d’orque avait disparu laissant une piste facile à suivre.

La journée s’écoula ainsi, Pierre avait raison, les orques ce jouait d’eux et ils étaient très doué. Il fallait être un fameux chasseur pour suivre la piste et échapper aux multiples escarmouches qui émaillèrent cette journée. Et ils avaient la main mise sur les événements. Les traces allaient tantôt de gauche, tantôt de droite. Elles revenaient en arrière pour repartir. Ils tentèrent bien à un moment de changer leur arc d’épaule et cesser de suivre la piste. Immanquable, ils subissaient les assauts lointains des orques qui finissaient toujours par les envoyer là où ils le désiraient.

En début de soirée, alors que le soleil déclinait pour laisser place au crépuscule, les traces disparurent dans un cours d’eau fraîche. Impossible de savoir, s’ils avaient remontés ou descendu le cours d’eau. Et cette fois, le flair des animaux ne leur seraient d’aucun secours. Ils eurent beau chercher, c’était comme s’ils s’étaient volatilisés. L’avantage, c’était que les attaques avaient également cessées, comme la veille au soir. On les laissait vraisemblablement profiter de la nuit.

Mialyë semblait excédée, et exténuée.


- Ces chiens nous mènent par le bout du nez. Ils nous ont baladés toute la journée. Mais bordel, ils attendent quoi ? Alors chef, on fait quoi maintenant ? Il va bientôt faire nuit, et à force d’avoir tourné en rond, j’ai aucune idée de là où on se trouve.

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.





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écrit le : Jeudi 01 Septembre 2011 à 21h21 par Lómion Nerdanel
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Les mots de Pierre décontenancèrent le jeune humain qui eut du mal à ne pas montrer sa déception. Il l'avait vu jusqu'à maintenant comme un envoyé de Maïlikki, quelqu'un prompt à répondre à leur question... Et au lieu de ça, l'humain n'était qu'un simple guide pour touristes en manque de sensations fortes!! Et le seul passage intéressant, susceptible d'intérêt, semblait bizarrement avoir disparu de sa mémoire ... Ne souhaitant pas être vexant, Olafr garda son mécontentement pour lui et se plaça légèrement à l'écart, attendant les ordres.

Il ne dut pas attendre longtemps puisque la plupart du groupe semblait vouloir continuer, ce qui amplifia d'autant plus son mécontentement bien qu'il comprenait, au vu du récit de Pierre, qu'il n'avait pas encore suffisamment de matière pour répondre à toutes les interrogations. Cependant traquer ces orques après les événements de la journée ... Olafr ne le sentait pas du tout! Mais "soit" ce dit le forestier en laissant ces compagnons faire demi tour vers un lieu propice pour la nuit.
Devant lui, les corps de l'orque et du loup noircissaient dans la pénombre qui se faisait de plus en plus sentir. Il prit la tête de l'orque, qu'il avait ôté comme preuve, et la jeta dans la direction qu'avait pris le fuyard quelques minutes plus tôt.
* Saleté de vermines, qu'est ce que vous manigancé ! Malar, des orques forestiers, une cérémonie, un otage ... A quoi ça rime ?*
Puis, se retournant, il prit le pas de ses compagnons.

Arrivé dans un lieu idéal, le groupe s'installa et chacun put se reposer. Troublé par toutes ses questions lui trottant dans la tête, le rôdeur s'assit à côté de Pierre afin d'obtenir un complément d'informations. Le ton qu'Olafr prit fut détendu afin de ne pas l'agresser mais toute de même sec, montrant ainsi la hâte qu'incomber leur mission et par la même son manque de recul propre à ceux de sa race.


-N'as-tu rien à nous apprendre de plus concernant ces orques? Ce qu'ils préparent dans cette partie de la forêt? Parle nous de cette cérémonie? Combien était-il?
-Excuse toutes ces questions mais nous devons en savoir plus ! Pourquoi ont-ils massacrés les jeunes gens que tu escortais alors qu'ils t'ont laissé la vie sauve?
-Tu m'as dis il y a quelques heures que les orques se jouaient de nous. Où voulais-tu en venir?
-A une journée de marche d'ici se trouve un village elfe qui a subit des disparitions. Sais-tu quelque chose concernant cela?

Olafr ne savait plus retenir son impatience et espérait encore glaner quelque informations utiles. Il trouva le repos après avoir dis une prière à la rousse afin de trouver la paix pour un sommeil réparateur. Car il se doutait bien que la journée du lendemain serait dans la lignée de celle d'aujourd'hui...

Le jeune homme se réveilla d'humeur bougonne. Il sortit de son sac son outre afin d'en boire une rasade et de faire une toilette rapide. Ceci fait, il se posa dans un coin. Son paquetage étant déjà fait, il en sortit sa pipe et commença à la bourrer. Il fut pris de nostalgie alors que la fumée réalisée de gracieuses volutes au dessus de sa tête. Il était repartit quelques années en arrière, à l'époque où il avait réalisé ce chantier chez des nains des marches d'argent. Il s'était lié d'amitié avec l'un d'eux et cette pipe était un cadeau qu'il lui avait fait ... Malgré le fait que la plupart de ces semblables ne lui adressaient que des regards dédaigneux, il fit en sorte que son séjour fut plus plaisant et au final les souvenirs que le jeune humain en garde aujourd'hui sont des moments privilégiés car il sait pertinemment la chance qu'il a eu ...

La brume des souvenirs s'évapora à l'appel d'Azur'Ael qui "sonna" le départ. Il rangea sa pipe et suivit tranquillement le groupe. C'est à ce moment-là que Mialyë vint à lui. Il lui répondit avec la même discrétion employée par cette dernière.


-Je ne pense pas être le mieux placé pour juger mais elle doit être aussi perdue que nous le sommes ! Je ne souhaite pas sa place mais il faut rester soudé quoi qu'il en coûte. Je comprends ce que tu ressens mais apportons lui toute l'aide dont elle a besoin ... autrement je ne donne pas cher de nos vies !

La journée n'alla pas dans le sens du moral au beau fixe et la lassitude commença à bouillir chez le forestier. Passer la journée à se faire prendre pour une buse n'aidait forcément pas! Il n'y avait pas d'autres solutions que de réitérer la scène de la veille, lancée par Iliana, mais en gardant un otage à faire parler cette fois. Il suggéra donc l'idée quand tous furent réunis. Il fallait sortir de cette impasse et prendre les orques de vitesse. Olafr avait arrêté de chercher le pourquoi de leur agissements. Il avait eu toute la journée pour ça ... Maintenant il fallait qu'ils passent à l'action!



 
 
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écrit le : Dimanche 04 Septembre 2011 à 16h01 par Ina
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Pour Iliana, c’en était trop. Bien trop. La première journée avait été longue, et s’était terminée par un combat assez éprouvant, mais la deuxième journée lui mettait alors les nerfs a épreuve. Elle se sentait inutile et surtout humiliée. Comment des créatures comme les orcs pouvaient être les chasseurs et elle, fidèle du dieu lion, une chassée ? C’était inconcevable. Elle avait fait ses prières la veille au soir comme l’exigeait son statu, mais alors elle ne savait pas encore que la traque serait encore a l’ordre du jour le lendemain. Maintenant, voyant ses compagnons exténues et consentement sous pression, il fallait que cela cesse. Et quoi de mieux que le meilleur chasseur divin pour chasser les inopportun ?



Ce soir là, encore fatiguée et douloureusement blessée, elle décida d’elle-même, sans en parler de mettre un terme a cette mascarade le lendemain au petit jour. Mais pour l’heure elle devait reprendre des forces. Aussi il lui fallait soigner ses blessures et pour ce faire un peu de magie s’imposait. S’isolant un peu du reste du groupe, elle se mis en tailleur et se perdit dans les limbes de la toile divine qui était la sienne. Les lumières de toutes les couleurs dansaient devant ses yeux a mesure que son sortilège prenais forme. C’était la première fois qu’elle expérimentait un tel phénomène lors d’un sort de soin. Mais ce n’était pas désagréable. Bien au contraire. Même si toutes ses blessures ne guériraient pas aussi vite et facilement, elle se sentait déjà bien mieux lorsqu’elle eu fini de lancer ce sort de soin.



C’est après cela, qu’elle décida de rentrer en communion avec Nobanion pour trouver dans les arcanes le moyen de se sortir de ce mauvais pas. Ou pour le moins d’avoir plus d’information au sujet de leurs assaillants.



Alors elle entra a nouveau en transe pour être en communion avec son dieu. Elle espérait que celui-ci lui montrerais la voie et les quelques magies qui pourraient lui être utiles pour mener a bien son idée. Évidement elle n’en parlerais pas tout de suite aux autres avant d’être sur de pouvoir le faire.



La toile s’offra donc a la jeune humaine. Elle y voyait des bribes d’images d’autres druides qui utilisaient ces sorts. Était-ce des souvenirs ou des événements qui se produisaient maintenant. Impossible de le savoir. Quoi qu’il en soit, deux images retinrent son attention. Un druide devenant invisible dans une foret, et un arbre capable de lancer des flèches. Deux éléments qui se trouvaient autour d’elle et qu’elle pouvais donc utiliser sans se poser de questions. De plus, étant très proche de la nature, elle pouvais être sur qu’elle serait intraçable une fois invisible aux yeux de tous.



Elle avait confiance en Azur et en ses compagnons, bien que certains ne soient pas très explicites. Ils avait surement bon fond. Mais ce dernier arrivant avait une histoire tout particulière qui laissait la jeune femme dans le doute. Elle avait risquée sa vie pour lui, pour essayer de le libérer de ses poursuivants, et pourtant elle n’avait eu aucune gratitude, ni envers elle ni envers les autres. Un phénomène bien étrange de la part d’une personne en danger. Peut être devait elle parler de son plan a son compagnon druide. Lui aussi était peut être capable de faire de tels prouesses magiques. Et a deux ils seraient assez efficaces pour avoir un impacte sur le cours des événements. Mais elle ne devait pas se déconcentrer. Le soleil se couchait déjà et elle devait prier pour obtenir les faveurs de son protecteur.


Iliana lance soin léger sur elle même.



 
 
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écrit le : Lundi 05 Septembre 2011 à 09h17 par Azur'ael
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a gardienne des mystères n’arrivait pas à se défaire dans sa tête de l’image de l’orque décapitant la tête de son amie druide Iliana. Il s’en était fallu d’un cheveu. De plus en plus ses amis, sœurs et frères gardiens frôlaient la mort. Les responsabilités commençaient à peser lourd sur les frêles épaules de l’elfe lunaire, surtout qu’elle avait l’impression qu’on l’attendait au tournant. Parfois cela peut être un défaut, et parfois une grande qualité, mais l’ensorceleuse avait un caractère bien trempé et n’allait pas se laisser décourager comme cela. Pour remonter le moral des troupes, elle dévoila le fameux message que le haut protecteur lui avait envoyé

- J’ai reçu un message de notre haut protecteur Isorion. Un renfort devrait nous rejoindre d’ici peu.

Tout en parlant, elle confectionna elle-aussi un petit message sylvestre volant de brindilles et de feuilles pour rendre compte de sa mission. Infusant la magie de broche dans ce petit messager pour donner vie, elle lui chuchota le message qu’il devrait livrer :

- Haut protecteur, nous sommes harcelés par des orques chasseurs expérimentés qui portent la marque de Malar. Ils sont peut être responsables des étranges disparitions de la région. Tout renfort sera le bienvenu car les combats à venir vont être des plus rudes. Fidèle et fraternel…Haut protecteur Isorion.

L’ensorceleuse observa l’oiseau s’envoler. Une idée lui vint alors. L’ennemi ne s’attendrait pas à cela. De plus, l’envie de vivre cette expérience lui redonnait du baume au cœur.

- Je vais disparaître de nouveau. Ne soyez pas inquiet. Je sais comment récolter de précieuses informations sur nos agresseurs.

Son plan était le suivant : se rendre d’abord invisible pour éviter que des yeux espionneurs découvrent sa manœuvre et se transformer en avariel pour s’envoler et découvrir des cieux ce qui se trame…Dommage personne ne verrait comme elle est belle avec ses ailes…


Invisible – espionnage en avariel dans les cieux



Que le sourire lunaire vous guide sur le chemin des mystères qui mène de la vie à la mort
Registre
Ma fiche combat

Sorts actifs :
28 heures - Détection de la magie, de l'invisibilité et des métamorphes, Les Cœurs élémentaires (air, feu, eau et terre)
48 heures - ; Chance de l'explorateur (toutes les versions) , Vol rapide, Attaque spectrale, Déviation de rayon, Bouclier, grâce de la sirène (souhait limité)
15 minutes - Héroïsme suprême (+4 JS, +4 Attaque, +4 Compétence)
15 rounds - Sortilège des arcanes
Vision lucide (sort lancé par Agaths)

Points de vie temporaire : 83
Immunités : poison, effet de terreur, projectile magique, attaque de contact à distance
Pouvoir d'esquive totale : Si jet de Réflexes réussi contre une attaque dont les dégâts sont normalement réduits de moitié en cas de jet de Réflexes réussi (comme c’est le cas pour une boule de feu ou le souffle enflammé d’un dragon rouge), elle l’évite totalement et ne subit pas le moindre dégât
Résistance au feu 20
Réserve compagnon divin : 6 niveaux de sorts


 
 
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écrit le : Vendredi 23 Septembre 2011 à 23h57 par Adlareth
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Le vingt neuvième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
29 Marpenoth 1372


Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : début de la nuit.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : Pleine lune
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 00.
Nouvelle aube : 07 h 00.



MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Le message délivré par la Ly’Aegisir aurait dû réchauffer le cœur des Gardiens Sylvestres ou d’Iliana. Pour autant, il n’y eu aucune réaction tangible à cette annonce. Cela était sans doute dû à la fatigue et la lassitude que la plupart des membres du petit groupe ressentait. Il fallait bien avouer que passer une journée entière comme celle qu’ils venaient de vivre, même le plus aguerri pouvait sentir les bras lui tomber.

Une sensation que ne n’éprouvait visiblement pas la servante de Nobanion. Faisant appel à la magie curative du Roi des Animaux. Et le Seigneur à la Crinière de Feu répondit à son appel. Le soulagement qu’Iliana ressenti fût réellement le bienvenu. Certes elle était encore loin de sentir en pleine forme, mais la nuit qui arrivait devrait l’aider un peu plus à avancer sur la voie de la guérison. Ensuite, elle se laissa bercer d’un mélange de souvenir vécus, contés et une part de rêverie due à son propre esprit ou bien, comme elle le pensait, au souffle divin de Nobanion. Toujours fut-il que pour la jeune native de Chult, le lendemain ne serait pas une répétition de cette pénible journée. Elle était passée d’un état de tension extrême, à celui plus apaisé de la méditation.

Pour le Novice de la Confrérie la journée n’avait pas été meilleure que pour les autres de ses compagnons. Toute la journée, il avait pisté les orques, chaque fois ces derniers étaient restés invisible. Les réponses de Pierre avaient pris un nouvel écho dans son esprit. Après une telle journée, il savait maintenant pourquoi Pierre lui avait dit que les orques se jouaient d’eux. A la vu de l’escarmouche de la veille, et l’expérience qu’ils avaient de la forêt, s’ils avaient voulu les tuer, cela aurait déjà probablement eu lieu. Au lieu de cela, ils avaient joué habillement au chat et à la sourie. Pourquoi ? Voilà qui était une bonne question. La veille ils n’avaient été que deux à s’en prendre à Iliana et Riana, et le combat avait été si rude que la druidesse avait bien faillit y laisser la tête. Alors quand Pierre avait annoncé que les orques étaient au moins une bonne dizaine, on pouvait légitimement se demander pourquoi ils n’avaient attaqué. Pour le reste, le rodeur rescapé n’avait pas été plus précis. Soit il n’en savait vraiment rien, soit il était un très bon comédien. Mais, il n’y eut pas d’autres élément d’information nouveau.

Le campement de fortune avait été installé, les gardes pour assurer le repos des autres avaient été postés, lorsque la lunaire annonça qu’elle allait de nouveau disparaitre. Visiblement l’ensorceleuse avait plus d’un tour dans son sac. Même si elle rassura tout le monde en leur disant de ne pas s’en faire pour elle. Ce serait probablement une chose difficile à faire.

Incanatant, l’elfe argenté finit par disparaitre à nouveau. On put l’entendre lancer une nouvelle incantation. Puis, un claquement d’aile, une courte bourrasque de vent, quelques brindilles retombant sur le sol puis… plus rien.

Myalië se leva pour venir se placer là où se tenait Azur’Aël quelques secondes plus tôt. Elle secoua la tête l’air passablement excédé.


- Disparaitre, disparaitre… Pfff, comme si elle n’avait pas déjà été transparente toute la journée. Et on est sensé faire quoi nous ? On attend de se faire tirer comme des lapins ? Et si elle ne revenait pas. Elle aurait pu nous en dire un peu plus sur ce soit disant renfort envoyé par Isorion. Olafr, toi qui connait bien la forêt. On fait quoi, tu n’aurais rien pour que l’on puisse manger, et reprendre des forces ? Puisque notre chef s’en fout.

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


De son coté, dans la nuit tombante Azur’Aël survolait la forêt. A cette époque de l’année, les arbres n’avaient pas beaucoup de feuille, et s’était tant mieux. Les premiers coups d’aile avait permit à la Gardienne des Mystères de se rassurer sur la sécurité immédiate de son groupe. Il n’y avait visiblement pas d’orque dans les environs proches. Rapidement la nuit tombait sur la haute-forêt, et la lune pleine se levait. Un point lumineux attira l’attention d’Azur’Aël. De loin elle reconnu facilement la lumière produite par les flambeaux. Planant dans les airs glacés l’elfe de la lune s’approcha d’avantage. Les flambeaux étaient clairement disposés en cercle et au centre trônait un autel. Au pied de l’autel, se tenait un orque vêtu de fourrure d’ours, sur la tête de l’orque était posé un crane d’ours au bec acéré, plusieurs colliers pendaient à son coup et des bracelets cliquaient à chaque mouvement de ses bras. A ses cotés, deux autres orques se tenaient de part et d’autres de l’autel. L’un était vêtu d’une fourrure tigrée et l’autre d’un pelage qui ressemblait fortement à celui d’un loup, ce que confirmait la tête posé sur le crâne.

En face, se tenait une petite dizaine d’orque. Il ne fallait pas être devin pour savoir qu’il s’agissait d’une cérémonie.



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« Accepter l’idée de la défaite, c’est être vaincu. »

PNJs : Aalric, Adlareth, Alyndra, Wefnesh
PJs : Dinenda, Aël’Telàwërith, Elion d’Alusaire
 
 
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écrit le : Samedi 01 Octobre 2011 à 21h45 par Ina
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Aventurier
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Azur l’avait précédé pour aller à la pêche aux informations. Non que cela la dérangeait, loin de là, Azur était bien plus en forme qu’elle, mais encore une fois, ce n’est pas au chef de prendre de tels risques pour le groupe. Le chef doit survivre, toujours, car c’est grâce a lui que la reconstruction est possible. Un concept qui était visiblement étranger a la lunaire.

Mais soit, elle attendrait le retour de cette dernière pour prendre une décision. Pourtant elle n’avait pas prévu d’attendre les bras croisé le bon vouloir de la providence ou des orcs. Pleine d’énergie, en tout cas autant qu’elle pouvait l’être avec ses blessures, elle rangea ses affaires et se rafraîchit les idées. Et c’est alors qu’elle eut une sorte de révélation. Elle n’y avait pas prêté attention au premier abord mais en l’occurrence, Azur parti, rien ne pourrait l’arrêter dans son entreprise.

Le rescapé avait expressément parlé d’une cérémonie. Des cérémonies il y en avait des tas. Il pourrait même y en avoir où le sujet est amené à s’échapper pour une cause particulière. Et comment un homme seul pouvait-il, sans armes s’échapper d’une cérémonie orc ? Voilà qui était tout à fait inconcevable pour la native de Chult. Les orcs ne sont pas si bêtes et désorganisé. Malgré tout.

C’est quand leur accompagnatrice native de la tribu du coin cracha son venin qu’elle-même se mis en action.Tant de stresse de la veille ne pouvais avoir disparu avec une seule méditation.De plus, un tel manque de respect à l’égard du chef de groupe ne pouvais être toléré.

Se relevant, elle posa ses affaires pour ne garder que ses griffes bien en place. Elle s’approcha de sa compagne et lui chuchota quelques mots à l’oreille. Puis se dirigea vers leur guide native de la région.


-Comment ose-tu parler ainsi de celle qui prends des risques pour nous. Si les chasseurs avaient voulu nous abattre cela aurait été fait depuis longtemps. Je sais bien que nous ne sommes pas dans ma jungle natale, mais si tu avais été de mon clan, de tels propos auraient pu être puni de mort. Ne lui manque plus jamais de respecte ne ma présence.

Pendant qu’elle sermonnait sa compagne de route, Riana, elle, se mettait en place comme le lui avait demandé Iliana.



 
 
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